Ayant commencé à travailler dans les années 80, à la fin, il faut signaler que le monde du travail était beaucoup plus cool. Là j'ai une pension donc je ne bosse plus car c'est devenu l'enfer. Avant on ne parlait pas d'autisme, de genre et toutes "excusez l'expression" ces conneries au travail. J'étais analyste programmeur, seul le résultat comptait. Le patron s'en branlait si j'arrivais le matin à 9h45 au lieu de 9h, alors que j'habitais à 500 m. Pour les rdv clientèle je mettais un costard et point barre. On pouvait se fringuer comme on voulait et une ENORME différence, les collègues de travail n'étaient pas en REPRESENTATION permanente. Si on ne parlait pas de sa vie personne posait de question. Aujourd’hui, je parle de mon dernier job dans les années 2010, prof dans l'éduc nat, mais c'est l'horreur car si vous ne parlez pas du tout de votre vie privée.....vous êtes suspect. Avant il y avait une ignorance bienveillante sur tout, votre sexualité, votre famille, vos activités, vos opinions politiques, le politiquement correct n'existait pas et si vous bossiez bien c'était ok. Alors qu'aujourd'hui........plus on est nul mieux ça fonctionne, du moment qu'on donne socialement tout les signes du politiquement correct et du léchage de cul. En gros il n'y avait pas de perméabilité entre le travail et le reste de la vie...aujourd'hui c'est fini. Pour exemple quand j'ai fait des études d'histoire de l'art dans la première moitié des années 90, il y avait une maître de conf particulièrement brillante. Elle était destinée à un "grand avenir". Je l'ai recontactée vers 2012......elle avait été mise au placard. Voilà comment le monde du travail a évolué, ce qui fait que pour les gens différents c'est terrible. Le fait de ne pas jouer au foot, de ne pas s'habiller comme les autres, de ne pas jouer à la marelle (pour mon épouse) ne posait pas de problème, on était seul dans les cours de récré, mais PERSONNE NOUS EMMERDAIT. Plus on parle de la "différence" ce qui permet au gens normaux de se donner une bonne conscience, moins elle est acceptée dans le réel. Le diagnostic d'autiste Asperger je ne suis pas allé le chercher, un psychiatre l'a posé. Je trouve ça bien tout ces tests mais méfiez vous des gens qui veulent faire de la thune. C'est devenu un bizness la "différence" !
C'est vrai que, dans les années 80, on nous foutait une paix royale au taf! Personne ne nous faisait chier parce qu'on n'était pas comme ci et parce qu'on était comme ça ... Chacun s'occupait de son pré carré, et rien d'autre. A partir du moment où les gens ont commencé à faire les fouille-merde, c'est là que les emmerdes ont commencé!! Ca serait bien de retrouver ce mode de vie pro: chacun se préoccupe uniquement de lui, et pas de son voisin de taf, et tout le monde ne s'en portera que mieux! Et fuck la "bien-pensance" et le wokisme de pacotille🖕🖕
pas d'accord. Les années 80 étaient hyper politisées, il fallait montrer patte blanche partout. peut-être que votre métier, l'informatique, échappait à ce filtre parce que c'était nouveau et qu'ils ne pouvaient pas se permettre de trier. Pour moi, étant toujours étrangère au village et au milieu, inconnue des équipes dirigeantes et non membre des pmu locaux, je dois ma survie à de longues études et des postes à l'étranger, loin, très loin de mon pays et de ma famille. J'ai détesté les années 80-90 pour le travail en France. en revanche, lorsque je suis revenue en France, j'ai découvert l'hyper contrôle, la jalousie, et la calomnie... tout cela lié à des méthodes de travail différentes des leurs. J'ai dû arrêter de travailler, définitivement. Nous sommes hyper conditionnés et hyper contrôlés ici. Pour des personnes au fonctionnement différent c'est irrespirable. Idem pour les études, j'ai presque tout fait par le CNED et c'était parfait pour moi.
Bonjour. Je suis votre chaîne depuis aujourd'hui et je suis vos témoignages et je me rends compte que j'ai certaines caractéristiques d'un Asperger. Pour le fait de travailler, j'ai mis 10 ans pour trouver la bonne voie professionnelle. Je suis Auxiliaire de vie à domicile donc je suis seul chez les personnes et c'est tant mieux. Je n'ai pas la charge de travail et de pression de ma hiérarchie. Merci pour vos vidéos. Je les trouve très constructives et très complètes. Fred
ce sont les crises qui me font me renseigner aujourd'hui, et depuis juste quelques semaines. Parce-qu'une copine psy m'a décrit la crise d'angoisse, et j'ai compris que c'était pas vraiment ça. Même si on continue d'utiliser le terme avec le psy, vu mon anxiété. Je commence à taper crise émotionnelle. et je vois le mot "effondrement" et je me dis que ce mot représente totalement ces moments de grandes détresse. Du coup, merci pour tout ce travail et ces témoignages qui m'aident à trouver des mots ! Mon parcours professionnel en gruyère parce-que je finissais toujours en burn out et gros épuisement me fait tellement culpabiliser. J'avais besoin de moins me sentir seule. Je pensais pas entendre ce témoignage et qu'il fasse autant écho à mon vécu. Par contre, je me trouve douée pour la communication, les émotions, l'analyse des autres. Donc c'est quand même assez difficile d'imaginer qu'on puisse me poser un tel diagnostique. On verra :) mais je sens que je touche de plus en plus du bout des doigts ce que je vis/plutôt qui je suis. Même si je dissocie beaucoup mes difficultés et mon bonheur/ma vraie vie. Je pourrais peut être faire la paix avec ces difficultés justement.
Je me suis tellement reconnu dans ce témoignage! Quitter un travail quand j'en peux plus, voyager, revenir, retravailler 6 mois, repartir... Epuisant aussi, ça m'a permis de survivre mais pas de m'épanouir.
@@noemiefouquart Je suis aussi en train de créer mon entreprise, au moins on pourra exercer un métier qui nous plait et on sera à peu près peinardes, même si on aura les contraintes d'un patron, ce qui risque de nous rajouter du stress. Mais bon, ça sera toujours mieux que d'avoir à faire à des boss qui ne nous comprennent pas 🙄🙄
@@MrXreufSi voyager est un intérêt restreint ou une manière d'apaiser son anxiété liée aux difficultés à s'adapter au monde, ça peut très bien prendre le dessus sur la peur du changement. D'autant plus si les voyages deviennent une habitude, on finit par s'adapter en trouvant rapidement nos routines. Personne n'est une brique incapable d'évoluer, les autistes aussi savent s'adapter, compenser leur différence.
Cette chaîne me fait un bien fou ! Je commence seulement à comprendre mon soucis. J'ai très rarement travaillé dans ma vie, je rate systématiquement mes entretiens d'embauche... Juste fait un peu d'intérim, ou alors bossé pour de la famille. Et quand j'en trouve enfin un, je suis viré, ou je craque. J'ai enfin pu trouver un emploi auprès de la mairie, seulement 2 heures par jours, sans supérieur, sans collègue... Je fais traverser les enfants devant la maternelle. Et enfin, je ne suis pas envahi de stress et d'angoisse.
J'ai un passé de petite fille pauvre et autiste qui s'ignore. Même si quasiment toutes les personnes qui m'ont fréquentées ont noté ma différence, vu que j'étais très sage, que j'avais des bonnes notes, et que j'étais pauvre, tout le monde s'en fichait de m'aider à être heureuse ou juste bien dans ma tête et mon corps. Pareil pour mes soucis médicaux physiques, le personnel médical d'aujourd'hui m'a demandé comment ça se fait que les médecins ne m'ont pas proposé des solutions (accessibles et faciles à mettre en oeuvre) à l'époque, vu la gravité de mes symptômes aujourd'hui… Bref tout ça pour dire qu'avoir pu faire les études supérieures que je voulais (malgré les gens qui voulaient me mettre au placard à cause de mes différences), et surtout d'avoir réussi par trois fois (quatre si on compte un boulot étudiant) à trouver du travail, tient un peu du miracle. Si j'avais le choix financièrement parlant, je ne travaillerais pas, contrairement aux autistes qui sont évoqué.e.s dans ce podcast. A la fois parce que les stimulations sont trop fortes, les attentes trop difficiles à atteindre, les aspects sociaux trop compliqués pour moi. Mais il faut bien manger et je n'ai pas de soutien autre, si je ne travaille pas, je finis à la rue, et c'est ma plus grande peur au monde. Ma première expérience de travail, j'ai dû trouver à la fois un emploi et un logement pendant des études non éligibles à la bourse (ne faites pas ça, c'est de l'arnaque), j'ai travaillé quelques mois en tant que veilleuse de nuit, on m'a licenciée parce que j'étais en retard de 5 mn le matin pour aller chercher le pain pour le petit-déjeuner des résidents alors que je stressais toute la nuit quand j'étais de garde. J'ai perdu à la fois mon travail et mon logement, donc j'ai dû abandonner ces études. Ma deuxième expérience de travail est intervenue presque 10 ans après, j'ai travaillé 4 ans dans un centre d'appel, j'étais estimée, j'avais de très bons résultats, mais j'ai dû abandonner ce travail car j'étais en burnout après un rythme de travail qui s'accélérait au point que j'en pleurais dans les toilettes et ma santé se dégradait (je n'étais pas la seule, un tiers de mon service est parti à cette période). Ma troisième expérience de travail, très récente, a concentré toutes les pires choses pour un.e autiste qu'on puisse imaginer dans un emploi. Ma cheffe me harcelait, me donnait des instructions à géométrique variable, me gaslightait, me dévalorisait voire m'insultait à mi-mot, attendait que je devine ce que je devais faire, m'empêchait de faire la moindre chose sans son accord explicite alors qu'elle faisait tout pour ne pas être disponible, me retirait des tâches que j'aimais faire et que je savais faire pour me faire me sentir idiote et punie, bref, j'ai vu la médecine du travail et je me suis heureusement fait licenciée il y a un mois après de nombreux mois de souffrance et de douleur au point que je pensais à me supprimer (alors que je n'ai aucune envie de mourir). Cette expérience m'a énormément abîmée, j'ai régressé au niveau personnel et professionnel alors que je commençais tout juste à revivre. Il y a quelques semaines, grâce à une amie autiste et ex-camarade d'études (car j'ai repris mes études juste avant mon dernier emploi) qui m'a fait recruter, j'ai été embauchée dans un endroit et avec des personnes qui n'ont totalement rien à voir avec tout ça. Je suis respectée, laissée tranquille dans mon bureau totalement calme et confortable, je n'ai aucune pression dans mes tâches et ma cheffe a le souci d'être une bonne manager et semble ouverte. J'ai l'espoir que ça reste ainsi, pour que je puisse retrouver un équilibre, une estime de moi-même, et me dire que je peux quand même continuer ma vie professionnelle car j'ai même imaginé devoir trouver une occupation freelance artistique à la place, alors que ça me terrifie car c'est trop instable financièrement et comme je l'ai dis plus haut, me retrouver à la rue est ma plus grande peur. Alors ça n'a pas changé le fait que je sais profondément que je n'ai rien à faire dans un emploi, ma santé mentale irait mieux si je pouvais rester chez moi et me permettre une sortie ou deux par semaine au milieu d'autres humains pour éviter d'être submergée de stimuli et de fatigue. Ou alors travailler seulement 2 ou 3 jours par semaine maximum, pas par paresse mais pour ma santé mentale et physique qui vont tout de suite mieux quand je reste chez moi avec des grandes plages horaires libres pour me reposer. Mais bon, au moins pour l'instant je suis à l'abri et je suis confortable dans ce que je fais et où je le fais. Effectivement, même si l'autisme me met pas mal de bâtons dans les roues, j'ai de bonnes capacités pour parler et j'ai un masking tellement impeccable qu'il est devenu automatique au point que ça m'agace moi et mes proches (avec lesquels je suis totalement différente) que je l'applique même quand je n'en ai pas l'intention, ou avec des gens que je n'aime pas ou qui m'ont manqué de respect. Mais ces capacités sont très probablement ce qui m'a permis jusqu'ici de passer entre les mailles et de travailler.
Bonjour Marine, j'ai découvert tes podcasts hier je les ai quasiment tous écouté. Est-ce qu'il va y en avoir d'autres ? C'est pas pour mettre la pression c'est juste parce que j'ai beaucoup apprécié les écouter, genre vraiment et je voulais savoir si il y en avait d'autres de prévus. Merci beaucoup pour tout ce travail effectué ça m'aide beaucoup. Bonne continuation😁
Merci pour votre partage. Effectivement, niveau travail c'est le domaine le plus compliqué (pour moi en tout cas). Surtout dû au fait que les collègues ne comprennent pas que nous avons besoin de nous isoler pour reposer notre système nerveux. 😢
Moi je mentuonne mon autisme sans déficience intellectuelle comme ma principale force dans ma lettre de motivation et j'en parle dès que je postule en donnant ma Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé à chaque fois que je postule à un emploi pour moi le plus important c'est l'honnêteté mais si je suis totalement consciente que cela m'a fermée beaucoup de portes au niveau professionnel.
T'as fini par trouver un boulot qui te va avec un CV honnête ? J'ai fait des CV qui je trouve me correspondait et si j'étais employeur ca m'aurais plu, mais concrètement je n'ai jamais décroché un job sur envoi de CV, seulement a travers du réseau personnel dans des job quelconques ou au culot des fois ca a marché, mais plus grace a l'audace qu'au CV. Merci pour la réponse
Woaw c'est tellement humiliant d'utiliser son handicap pour se vendre. Utilise tes compétences, savoir être et savoir faire... C'est ça l'important. Pas d'expliquer que le patron aura des subventions parceque tu es reconnu comme handicapé. Wtf.
Bonjour merci pour ces podcast qui me font réaliser beaucoup de choses sur moi même. Et un grand merci à Sophie avec qui j’aimerais beaucoup rentrer en contact. (J’ai l’impression que mon premier commentaire n’a pas marché)
c'est ce que je me dis aussi. et pourtant on nous dit que le tiers de l'humanité est hypersensible. c'est sans doute une somme de toutes les hypersensibilités, sensibilité aux bruits, aux lumières etc. Je n'ai jamais croisé une personne qui supporte aussi peu que moi les violences faites aux enfants, aux animaux, aux femmes, aux êtres humains, aux végétaux... Je me dis qu'ils se planquent peut-être...
Salut, merci pour le podcast.👍❤️ En écoutant divers témoignages. J'ai le sentiment que "les crises autistiques" sont les caractéristiques les plus convaincantes quand on se questionne. Comme si cette caractéristique était la plus "irréfutable". Petite pensée lâchée comme ça, sans grand intérêt ! Merci encore c'était top à ecouter, vivement le prochain 😊
Bonjour :) Merci pour cette interview ! C'est un thème trop peu abordé :( À 17:37 elle parle d'une youtubeuse je n'arrive pas à comprendre/trouver le nom, si quelqu'un y arrive :)
Moi qui travail dans un environnement avec les enfants, ça aurait pu être intéressant d'en parler 😁 Je suis en cours de diag mais bon, j'ai pas de doute qu'en à la finalité de celui-ci
Pour revenir sur la musique, elle permet de s’ancrer dans son sens auditif, et les sens sont la clé pour vivre dans le présent. On peut ainsi de se détacher de ses demons, le temps d’un morceau qu’on remet en boucle Pour les petits détails dans les morceaux, j’ai un pote qui m’en veut pour JCole - work out, un enfer 😂
Je me retrouve parfaitement dans ce qui est évoqué ici... Je suis actuellement en arrêt maladie suite à un gros burn-out autistique, sachant que j'ai juste fait part à mon employeuse de ma dépression, et non de mon handicap. Elle se veut bienveillante mais j'ai toujours l'impression qu'elle m'infantilise lorsque je ne parviens pas à effectuer une tâche qui lui paraît "simple" ou que je vais mal. Pourtant, j'adore mon travail, mais j'aurais effectivement besoin d'aménagements, mais je ne sais pas comment les demander. Dois-je demander à un médecin ou à mon psychiatre de fournir un certificat ? Si des personnes concernées ont des réponses à apporter, elles seront bien sûr les bienvenues. Merci à toustes pour votre lecture. Et merci à la créatrice de ce podcast, il est véritablement utile et pédagogique, que ce soit pour les personnes autistes ou allistes.
Tout ces chiffres ne prennent pas en compte tout les autistes non diagnostiqués, sur-adaptés qui passent de boulot en boulot, avec des phases de dépressions entre chaque boulot et donc de chômage, en changeant souvent de secteur d'activités, jusqu'au moment où la confiance en soi, l'estime a été tellement bafoués qu'il y cessation d'activité, isolement et retrait de la vie active et sociale
Bonjour, Tous vos podcast sont intéressants, merci! Je voulais vous poser deux questions. Est-ce que l’on trouve des témoignages de personnes autistes qui ne se reconnaissent pas dans les stim. Et est-ce que les crises autistiques peuvent se manifester sur le tard? Je veux dire par là, s’il est possible qu’elles se manifestent plutôt vers l’adolescence? J’ai eu l’impression que dans le cas de la personne invitée, que ce fut le cas. Je me demandais si j’avais bien compris. Merci par avance!
Bonjour, pour les personnes autistes qui ne se reconnaissent pas dans les stims je n'ai pas vu de témoignage, par contre ça a longtemps été mon cas. Au début de ma découverte de l'autisme j'ai cru ne pas avoir de stims, alors que je ne les avais simplement pas identifiés. Dans le cas des crises, elles peuvent être plus violentes lorsqu'on est jeune, simplement parce qu'on n'a pas développé d'outil pour mieux les gérer. Les crises peuvent être très internalisées ce qui rend leur détection difficile.
Merci pour votre réponse. J’aimerais vraiment en entendre davantage sur tout ça. Par exemple pour les stims, je pensais que ce n’était que les balancements ou des mouvements semblables. J’ai du mal à comprendre ce que c’est du coup, comment cela peut se manifester autrement. Quant aux crises, je n’ai pas de souvenirs de mon enfance. J’ai l’impression que j’étais une enfant calme. Mais je ne voulais pas aller à l’école, je préférais être chez moi... La plus ancienne crise dont je me souvienne, c’était à l’adolescence. J’entame bientôt un diagnostique, suite au test de QI. Alors c’est beaucoup de questions, de doutes, d’incertitudes... c’est compliqué 🥺
Bonjour, les crises peuvent apparaitre à l’adolescence, quand les attentes sociales dépassent les capacités de la personne. Enfant, les émotions et difficultés peuvent être très internalisées chez les filles. Personnellement, je me réfugiais dans mon monde intérieure quand j’étais petite mais vers 12 ans j’ai commencé à avoir de plus en plus de mal à gérer les attentes extérieures et la puberté est une période difficile, pour les filles autistes sûrement encore plus. Quant aux stims, moi aussi je ne m’identifiais pas aux balancements etc mais en fait il peut s’agir de mouvements répétitifs beaucoup plus discrets comme se tripoter les doigts ou tournicoter une mèche de cheveux, se gratter ou même chantonner ou grincer des dents. Il s’agit de mouvements physiques ou vocaux répétitifs qui calment dans les moments de stress ou sont juste plaisants pour la personne. Si tu comprends l’anglais, je te conseille de regarder les vidéos de Sarah Hendrickx qui décrit très bien les subtilités de l’autisme chez les femmes. J’ai 46 ans et je suis en cours de diagnostic et ce sont ses vidéos qui m’ont fait prendre conscience que j’étais autiste.
Bonjour, L’attente de diagnostic est longue, trop longue... En effet j’en ai parlé à mon employeur, et maintenant mon employeur aussi se demande ce qu’il en est !
Bon courage à vous. J'ai lu et entendu sur de trop nombreux supports que cela prenait des années (2 à 3 dans le meilleur des cas en France et dans d'autres pays).
@@GygyMy en plus j’ai été déclarée non autiste, mais handicapée, par le CRA, sans qu’ils ne trouvent de quel handicap il s’agit ! Heureusement j’ai eu la chance d’entendre parler d’autres qui ont un Syndrome d’Ehlers Danlos, et de m’y reconnaître beaucoup, et que ma généraliste a fini par m’adresser à un spécialiste là-dessus. Pré diagnostic dans quelques semaines. Car les centres de référence sont plus que saturés sinon (plusieurs années d’attente également)…
@@eleonorecoste6338 Oh... plusieurs années encore pour le diagnostic du Syndrome d'Ehlers Danlos... oh lala... (un médecin a évoqué ce syndrome ...) c est vraiment décourageant... À nouveau, bon courage.
bonjour, tres bon podcast, tres clair, personnellement dans l'administration, la médecine du travail m'a dit que j'avais un handicap psychique, ...........alors comment le déclarer quand il y a une méconnaissance des TSA au sein meme de sa structure professionnelle ? et qu'on vous déclare trop fragile ..............
L union fait la force et les petites gouttes font les grandes rivières. Tout le monde me déconseillait d en parler et finalement, plus de 10 ans après je ne l ai jamais regretté
@@jihaneamrani7903 Jamais regretté quoi? de l'avoir dit ou d'avoir suivi le "conseil de tout le monde" à savoir ne PAS en parler?... Ce n'est pas clair pour moi. Merci
Bonjour ,voilà. j'ai été voir un psychologue (bilan)qui ma diagnostiqué un tsa(asperger). J'ai été voir un neuropsychologue (bilan qi,hétérogène 85,124) Qui m'a diagnostiqué autisme et tda/h. Et j'ai été voir un psychiatre qui m'a diagnostiqué un tda/h. Quand pensez vous?merci de votre reponse.bonne journée 💁♂️
Mon fils Benjamin a été diagnostiqué hpi hétérogène et suivi par le même psy pendant 2 ans sans voir son tsa quand il été petit. A l'adolescence c'est un pedopsy qui lui a diagnostiqué un tsa.
Allez voir les entretiens du professeur Mottron, spécialiste de l'autisme. Un psy français parti au Canada parce qu'on lui a permis de faire de la recherche !
Bjr; vers la 7ème min vous evoquez un sondage ifop 40% disent pouvoir ressentir de l'empathie pour leur collègues autiste. Celà ne veut pas dire pour autant que les 60 autres pourcents n'auraient aucune empathie. Dans ce genre d'enquête les interprétations sont toujours risquées. Les gens restants peuvent n'avoir aucune opinion sur le sujet et ne savoir quoi répondre. Il faut avoir des connaissances sur ce qu'est l'autisme pour savoir ou non si on est censé avoir de l'empathie ou non. Et pour le coup, on sait qu'en France on est pas des champions de la communication concernant cette atypie...
Hello ! je suis hyper electrosensible (EHS) et chimicosensible (Mcs) il semblerait que des TSA soient aussi electrosensibles. Dans une de vos videos vous mettez que des TSA ou autre entendent les champs electriques dans les fils, nous on a des acouphenes (prouvés par encephaloscan et par echo doppler de la veine transversale qui traverse le cerveau + d'autres analyses sang et urine). sur la sensibilité aux pdts chimiques, le MCS pour donner un exemple, ce n'est pas une sensibilité aux odeurs. Qq fois je n'ai pas d'odorat. je cuisine au gaz. je ne sens pas l'odeur du gaz mais ça me fait mal à la tete. autre exemple la gueule de bois, nous on dit juste sentir les symptomes en differe. on a aussi une fausse ebriete avec certaines sources d'ondes etc.... il serait intéressant que des tsa ou hpi essaient de voir si leurs symptomes diminuent en coupant le jus la nuit, et debranchant la box en eteignant vraiment tous les appareils electriques qui emettent des ondes, on cessant de s'eclairer avec des led et le top partir en zone blanche avec aucun de ses appareils. vous ne pouvez me repondre car j'ai perdu mes mots de passe fb. Allez vous renseigner aupres de Robin des toits, Priartem, Coeurs d'EHS et tant d'autres assos d'electrosensibles... il y a aussi un site medical EHS-MCS qui parle des symptomes. Merci bonne soiree
Alors, question fatigabilité au travail, pour moi, ça n'a jamais été mon cas. Par contre, je suis une hyperactive. Il faut que je bouge très souvent. Cette période va durer plusieurs semaines, et d'un coup, un soir, je vais ressentir de la lourdeur dans le corps et l'esprit, et je à ce moment-là, je sais pertinemment que le lendemain, je n'arriverai pas à poser le pied au réveil. Cette fatigue va durer une journée, max 2, et puis hop! ça va repartir comme en 40! Bien sûr, je n'ai jamais expliqué cela à mes employeurs, ni même mon autisme, car j'avais surtout la crainte qu'ils ne me comprennent pas ni qu'ils me croient, car l'autisme étant considéré comme un "handicap" invisible, très peu de gens sont prompts à nous croire lorsqu'on leur avoue l'être. Ce qui freine aussi énormément les relations, que ce soit pro ou privées. Et ce frein est aussi une grande source de stress, et donc d'anxiété et de burn out 😓😓 Je mettais toujours cette hyperactivité et la courte passade de fatigue qui en découlait sur l'ablation de le thyroïde que j'ai subie fin 2017, ce qui est en partie vrai, il faut dire 😏😏
@@graeschnahmoffski5716 c'est une tirade tirée du film Le nom de la rose. Sérieusement, je ne comprends pas votre remarque, une explication plus en détails, m'aiderait à voir le sens. Désolé, mon humour, involontairement, est perçu comme étant sarcastique, mais ce pourrait être le cas de vos interventions, je me trompe ?!
@@162dim Nonnon, je suis juste en dépression profonde, ça me rend plus épineux que je ne voudrais l’être. Honnêtement, je pense aussi en termes d’autotélie et de flow et le terme de passion ne me parle pas plus que ça (notamment la racine commune avec patience qui me trouble), mais en vrai, c’est vraiment pas des termes efficaces dans un contexte communicationnel, notamment de vulga. Même si c’est pas le terme le plus adapté dénotativement, "passion" passe mille fois mieux que "autotélie" auprès d’à peu près tout le monde, or l’autisme à vraiment plus besoin d’être reconnu par la population qu’intimement compris par elle, pour l’instant, d’où l’intérêt de s’habituer à en parler dans un langage clair et accessible aux non-initiés (dans la sphère publique hein, évidemment qu’entre pédants on peut se lâcher). Et j’avais pas la ref, merci de la préciser.
Ayant commencé à travailler dans les années 80, à la fin, il faut signaler que le monde du travail était beaucoup plus cool. Là j'ai une pension donc je ne bosse plus car c'est devenu l'enfer.
Avant on ne parlait pas d'autisme, de genre et toutes "excusez l'expression" ces conneries au travail. J'étais analyste programmeur, seul le résultat comptait. Le patron s'en branlait si j'arrivais le matin à 9h45 au lieu de 9h, alors que j'habitais à 500 m. Pour les rdv clientèle je mettais un costard et point barre. On pouvait se fringuer comme on voulait et une ENORME différence, les collègues de travail n'étaient pas en REPRESENTATION permanente. Si on ne parlait pas de sa vie personne posait de question.
Aujourd’hui, je parle de mon dernier job dans les années 2010, prof dans l'éduc nat, mais c'est l'horreur car si vous ne parlez pas du tout de votre vie privée.....vous êtes suspect.
Avant il y avait une ignorance bienveillante sur tout, votre sexualité, votre famille, vos activités, vos opinions politiques, le politiquement correct n'existait pas et si vous bossiez bien c'était ok. Alors qu'aujourd'hui........plus on est nul mieux ça fonctionne, du moment qu'on donne socialement tout les signes du politiquement correct et du léchage de cul. En gros il n'y avait pas de perméabilité entre le travail et le reste de la vie...aujourd'hui c'est fini. Pour exemple quand j'ai fait des études d'histoire de l'art dans la première moitié des années 90, il y avait une maître de conf particulièrement brillante. Elle était destinée à un "grand avenir". Je l'ai recontactée vers 2012......elle avait été mise au placard. Voilà comment le monde du travail a évolué, ce qui fait que pour les gens différents c'est terrible.
Le fait de ne pas jouer au foot, de ne pas s'habiller comme les autres, de ne pas jouer à la marelle (pour mon épouse) ne posait pas de problème, on était seul dans les cours de récré, mais PERSONNE NOUS EMMERDAIT. Plus on parle de la "différence" ce qui permet au gens normaux de se donner une bonne conscience, moins elle est acceptée dans le réel.
Le diagnostic d'autiste Asperger je ne suis pas allé le chercher, un psychiatre l'a posé. Je trouve ça bien tout ces tests mais méfiez vous des gens qui veulent faire de la thune. C'est devenu un bizness la "différence" !
C'est vrai que, dans les années 80, on nous foutait une paix royale au taf! Personne ne nous faisait chier parce qu'on n'était pas comme ci et parce qu'on était comme ça ... Chacun s'occupait de son pré carré, et rien d'autre. A partir du moment où les gens ont commencé à faire les fouille-merde, c'est là que les emmerdes ont commencé!! Ca serait bien de retrouver ce mode de vie pro: chacun se préoccupe uniquement de lui, et pas de son voisin de taf, et tout le monde ne s'en portera que mieux! Et fuck la "bien-pensance" et le wokisme de pacotille🖕🖕
QUel est la cause selon vous ? La presence de femmes et les réseaux "sociaux" ?
c'est exactement ça
@@OmegaLaser-xy4ipbref ... taisez vous
pas d'accord. Les années 80 étaient hyper politisées, il fallait montrer patte blanche partout. peut-être que votre métier, l'informatique, échappait à ce filtre parce que c'était nouveau et qu'ils ne pouvaient pas se permettre de trier. Pour moi, étant toujours étrangère au village et au milieu, inconnue des équipes dirigeantes et non membre des pmu locaux, je dois ma survie à de longues études et des postes à l'étranger, loin, très loin de mon pays et de ma famille. J'ai détesté les années 80-90 pour le travail en France. en revanche, lorsque je suis revenue en France, j'ai découvert l'hyper contrôle, la jalousie, et la calomnie... tout cela lié à des méthodes de travail différentes des leurs. J'ai dû arrêter de travailler, définitivement. Nous sommes hyper conditionnés et hyper contrôlés ici. Pour des personnes au fonctionnement différent c'est irrespirable. Idem pour les études, j'ai presque tout fait par le CNED et c'était parfait pour moi.
Bonjour. Je suis votre chaîne depuis aujourd'hui et je suis vos témoignages et je me rends compte que j'ai certaines caractéristiques d'un Asperger. Pour le fait de travailler, j'ai mis 10 ans pour trouver la bonne voie professionnelle. Je suis Auxiliaire de vie à domicile donc je suis seul chez les personnes et c'est tant mieux. Je n'ai pas la charge de travail et de pression de ma hiérarchie. Merci pour vos vidéos. Je les trouve très constructives et très complètes. Fred
ce sont les crises qui me font me renseigner aujourd'hui, et depuis juste quelques semaines. Parce-qu'une copine psy m'a décrit la crise d'angoisse, et j'ai compris que c'était pas vraiment ça. Même si on continue d'utiliser le terme avec le psy, vu mon anxiété. Je commence à taper crise émotionnelle. et je vois le mot "effondrement" et je me dis que ce mot représente totalement ces moments de grandes détresse. Du coup, merci pour tout ce travail et ces témoignages qui m'aident à trouver des mots !
Mon parcours professionnel en gruyère parce-que je finissais toujours en burn out et gros épuisement me fait tellement culpabiliser. J'avais besoin de moins me sentir seule. Je pensais pas entendre ce témoignage et qu'il fasse autant écho à mon vécu.
Par contre, je me trouve douée pour la communication, les émotions, l'analyse des autres. Donc c'est quand même assez difficile d'imaginer qu'on puisse me poser un tel diagnostique. On verra :) mais je sens que je touche de plus en plus du bout des doigts ce que je vis/plutôt qui je suis. Même si je dissocie beaucoup mes difficultés et mon bonheur/ma vraie vie. Je pourrais peut être faire la paix avec ces difficultés justement.
Je me suis tellement reconnu dans ce témoignage! Quitter un travail quand j'en peux plus, voyager, revenir, retravailler 6 mois, repartir... Epuisant aussi, ça m'a permis de survivre mais pas de m'épanouir.
J'ai fait comme vous jusqu'à créer mon entreprise 😊
@@noemiefouquart
Je suis aussi en train de créer mon entreprise, au moins on pourra exercer un métier qui nous plait et on sera à peu près peinardes, même si on aura les contraintes d'un patron, ce qui risque de nous rajouter du stress. Mais bon, ça sera toujours mieux que d'avoir à faire à des boss qui ne nous comprennent pas 🙄🙄
Sauf que voyager est bien là preuve que vous n'êtes pas autiste.
Le changement est dramatique pour un autiste.
@@MrXreufSi voyager est un intérêt restreint ou une manière d'apaiser son anxiété liée aux difficultés à s'adapter au monde, ça peut très bien prendre le dessus sur la peur du changement. D'autant plus si les voyages deviennent une habitude, on finit par s'adapter en trouvant rapidement nos routines.
Personne n'est une brique incapable d'évoluer, les autistes aussi savent s'adapter, compenser leur différence.
Cette chaîne me fait un bien fou ! Je commence seulement à comprendre mon soucis. J'ai très rarement travaillé dans ma vie, je rate systématiquement mes entretiens d'embauche... Juste fait un peu d'intérim, ou alors bossé pour de la famille. Et quand j'en trouve enfin un, je suis viré, ou je craque. J'ai enfin pu trouver un emploi auprès de la mairie, seulement 2 heures par jours, sans supérieur, sans collègue... Je fais traverser les enfants devant la maternelle. Et enfin, je ne suis pas envahi de stress et d'angoisse.
J'ai un passé de petite fille pauvre et autiste qui s'ignore. Même si quasiment toutes les personnes qui m'ont fréquentées ont noté ma différence, vu que j'étais très sage, que j'avais des bonnes notes, et que j'étais pauvre, tout le monde s'en fichait de m'aider à être heureuse ou juste bien dans ma tête et mon corps. Pareil pour mes soucis médicaux physiques, le personnel médical d'aujourd'hui m'a demandé comment ça se fait que les médecins ne m'ont pas proposé des solutions (accessibles et faciles à mettre en oeuvre) à l'époque, vu la gravité de mes symptômes aujourd'hui…
Bref tout ça pour dire qu'avoir pu faire les études supérieures que je voulais (malgré les gens qui voulaient me mettre au placard à cause de mes différences), et surtout d'avoir réussi par trois fois (quatre si on compte un boulot étudiant) à trouver du travail, tient un peu du miracle.
Si j'avais le choix financièrement parlant, je ne travaillerais pas, contrairement aux autistes qui sont évoqué.e.s dans ce podcast. A la fois parce que les stimulations sont trop fortes, les attentes trop difficiles à atteindre, les aspects sociaux trop compliqués pour moi. Mais il faut bien manger et je n'ai pas de soutien autre, si je ne travaille pas, je finis à la rue, et c'est ma plus grande peur au monde.
Ma première expérience de travail, j'ai dû trouver à la fois un emploi et un logement pendant des études non éligibles à la bourse (ne faites pas ça, c'est de l'arnaque), j'ai travaillé quelques mois en tant que veilleuse de nuit, on m'a licenciée parce que j'étais en retard de 5 mn le matin pour aller chercher le pain pour le petit-déjeuner des résidents alors que je stressais toute la nuit quand j'étais de garde. J'ai perdu à la fois mon travail et mon logement, donc j'ai dû abandonner ces études.
Ma deuxième expérience de travail est intervenue presque 10 ans après, j'ai travaillé 4 ans dans un centre d'appel, j'étais estimée, j'avais de très bons résultats, mais j'ai dû abandonner ce travail car j'étais en burnout après un rythme de travail qui s'accélérait au point que j'en pleurais dans les toilettes et ma santé se dégradait (je n'étais pas la seule, un tiers de mon service est parti à cette période).
Ma troisième expérience de travail, très récente, a concentré toutes les pires choses pour un.e autiste qu'on puisse imaginer dans un emploi. Ma cheffe me harcelait, me donnait des instructions à géométrique variable, me gaslightait, me dévalorisait voire m'insultait à mi-mot, attendait que je devine ce que je devais faire, m'empêchait de faire la moindre chose sans son accord explicite alors qu'elle faisait tout pour ne pas être disponible, me retirait des tâches que j'aimais faire et que je savais faire pour me faire me sentir idiote et punie, bref, j'ai vu la médecine du travail et je me suis heureusement fait licenciée il y a un mois après de nombreux mois de souffrance et de douleur au point que je pensais à me supprimer (alors que je n'ai aucune envie de mourir). Cette expérience m'a énormément abîmée, j'ai régressé au niveau personnel et professionnel alors que je commençais tout juste à revivre.
Il y a quelques semaines, grâce à une amie autiste et ex-camarade d'études (car j'ai repris mes études juste avant mon dernier emploi) qui m'a fait recruter, j'ai été embauchée dans un endroit et avec des personnes qui n'ont totalement rien à voir avec tout ça. Je suis respectée, laissée tranquille dans mon bureau totalement calme et confortable, je n'ai aucune pression dans mes tâches et ma cheffe a le souci d'être une bonne manager et semble ouverte.
J'ai l'espoir que ça reste ainsi, pour que je puisse retrouver un équilibre, une estime de moi-même, et me dire que je peux quand même continuer ma vie professionnelle car j'ai même imaginé devoir trouver une occupation freelance artistique à la place, alors que ça me terrifie car c'est trop instable financièrement et comme je l'ai dis plus haut, me retrouver à la rue est ma plus grande peur.
Alors ça n'a pas changé le fait que je sais profondément que je n'ai rien à faire dans un emploi, ma santé mentale irait mieux si je pouvais rester chez moi et me permettre une sortie ou deux par semaine au milieu d'autres humains pour éviter d'être submergée de stimuli et de fatigue. Ou alors travailler seulement 2 ou 3 jours par semaine maximum, pas par paresse mais pour ma santé mentale et physique qui vont tout de suite mieux quand je reste chez moi avec des grandes plages horaires libres pour me reposer. Mais bon, au moins pour l'instant je suis à l'abri et je suis confortable dans ce que je fais et où je le fais.
Effectivement, même si l'autisme me met pas mal de bâtons dans les roues, j'ai de bonnes capacités pour parler et j'ai un masking tellement impeccable qu'il est devenu automatique au point que ça m'agace moi et mes proches (avec lesquels je suis totalement différente) que je l'applique même quand je n'en ai pas l'intention, ou avec des gens que je n'aime pas ou qui m'ont manqué de respect. Mais ces capacités sont très probablement ce qui m'a permis jusqu'ici de passer entre les mailles et de travailler.
Bonjour Marine, j'ai découvert tes podcasts hier je les ai quasiment tous écouté. Est-ce qu'il va y en avoir d'autres ? C'est pas pour mettre la pression c'est juste parce que j'ai beaucoup apprécié les écouter, genre vraiment et je voulais savoir si il y en avait d'autres de prévus.
Merci beaucoup pour tout ce travail effectué ça m'aide beaucoup.
Bonne continuation😁
Merci pour votre partage. Effectivement, niveau travail c'est le domaine le plus compliqué (pour moi en tout cas). Surtout dû au fait que les collègues ne comprennent pas que nous avons besoin de nous isoler pour reposer notre système nerveux.
😢
Moi je mentuonne mon autisme sans déficience intellectuelle comme ma principale force dans ma lettre de motivation et j'en parle dès que je postule en donnant ma Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé à chaque fois que je postule à un emploi pour moi le plus important c'est l'honnêteté mais si je suis totalement consciente que cela m'a fermée beaucoup de portes au niveau professionnel.
T'as fini par trouver un boulot qui te va avec un CV honnête ? J'ai fait des CV qui je trouve me correspondait et si j'étais employeur ca m'aurais plu, mais concrètement je n'ai jamais décroché un job sur envoi de CV, seulement a travers du réseau personnel dans des job quelconques ou au culot des fois ca a marché, mais plus grace a l'audace qu'au CV.
Merci pour la réponse
et alors quel est le taix de reussite avec cette tactique? Perso cela n a jamais fonctionne. ET c etait franchement humiliant.
Woaw c'est tellement humiliant d'utiliser son handicap pour se vendre.
Utilise tes compétences, savoir être et savoir faire...
C'est ça l'important.
Pas d'expliquer que le patron aura des subventions parceque tu es reconnu comme handicapé. Wtf.
Un grand merci à Sophie pour cet interview, je voudrais beaucoup entrer en contact avec toi et te faire écouter mes compositions.
Bonjour merci pour ces podcast qui me font réaliser beaucoup de choses sur moi même. Et un grand merci à Sophie avec qui j’aimerais beaucoup rentrer en contact.
(J’ai l’impression que mon premier commentaire n’a pas marché)
Merci à vous 😊
Les « normaux » sont tellement invivables avec les aspi. J’ai l’impression d’être le seul à avoir de la sensibilité
c'est ce que je me dis aussi. et pourtant on nous dit que le tiers de l'humanité est hypersensible. c'est sans doute une somme de toutes les hypersensibilités, sensibilité aux bruits, aux lumières etc. Je n'ai jamais croisé une personne qui supporte aussi peu que moi les violences faites aux enfants, aux animaux, aux femmes, aux êtres humains, aux végétaux... Je me dis qu'ils se planquent peut-être...
Tu forces la
Salut, merci pour le podcast.👍❤️
En écoutant divers témoignages. J'ai le sentiment que "les crises autistiques" sont les caractéristiques les plus convaincantes quand on se questionne. Comme si cette caractéristique était la plus "irréfutable".
Petite pensée lâchée comme ça, sans grand intérêt !
Merci encore c'était top à ecouter, vivement le prochain 😊
Bonjour :)
Merci pour cette interview ! C'est un thème trop peu abordé :(
À 17:37 elle parle d'une youtubeuse je n'arrive pas à comprendre/trouver le nom, si quelqu'un y arrive :)
Bonjour, elle fait référence à Yo Samdy Sam (vidéos en anglais) ☺️
@@anabelle1508 Oh merci !
Merci, encore une fois, pour ce chouette podcast ! 👍
Moi qui travail dans un environnement avec les enfants, ça aurait pu être intéressant d'en parler 😁 Je suis en cours de diag mais bon, j'ai pas de doute qu'en à la finalité de celui-ci
Pour revenir sur la musique, elle permet de s’ancrer dans son sens auditif, et les sens sont la clé pour vivre dans le présent. On peut ainsi de se détacher de ses demons, le temps d’un morceau qu’on remet en boucle
Pour les petits détails dans les morceaux, j’ai un pote qui m’en veut pour JCole - work out, un enfer 😂
Je me retrouve parfaitement dans ce qui est évoqué ici... Je suis actuellement en arrêt maladie suite à un gros burn-out autistique, sachant que j'ai juste fait part à mon employeuse de ma dépression, et non de mon handicap. Elle se veut bienveillante mais j'ai toujours l'impression qu'elle m'infantilise lorsque je ne parviens pas à effectuer une tâche qui lui paraît "simple" ou que je vais mal. Pourtant, j'adore mon travail, mais j'aurais effectivement besoin d'aménagements, mais je ne sais pas comment les demander. Dois-je demander à un médecin ou à mon psychiatre de fournir un certificat ? Si des personnes concernées ont des réponses à apporter, elles seront bien sûr les bienvenues. Merci à toustes pour votre lecture. Et merci à la créatrice de ce podcast, il est véritablement utile et pédagogique, que ce soit pour les personnes autistes ou allistes.
Tout ces chiffres ne prennent pas en compte tout les autistes non diagnostiqués, sur-adaptés qui passent de boulot en boulot, avec des phases de dépressions entre chaque boulot et donc de chômage, en changeant souvent de secteur d'activités, jusqu'au moment où la confiance en soi, l'estime a été tellement bafoués qu'il y cessation d'activité, isolement et retrait de la vie active et sociale
Ce que tu dis me parle bcp
Bonjour,
Tous vos podcast sont intéressants, merci!
Je voulais vous poser deux questions.
Est-ce que l’on trouve des témoignages de personnes autistes qui ne se reconnaissent pas dans les stim.
Et est-ce que les crises autistiques peuvent se manifester sur le tard? Je veux dire par là, s’il est possible qu’elles se manifestent plutôt vers l’adolescence?
J’ai eu l’impression que dans le cas de la personne invitée, que ce fut le cas. Je me demandais si j’avais bien compris.
Merci par avance!
Bonjour, pour les personnes autistes qui ne se reconnaissent pas dans les stims je n'ai pas vu de témoignage, par contre ça a longtemps été mon cas. Au début de ma découverte de l'autisme j'ai cru ne pas avoir de stims, alors que je ne les avais simplement pas identifiés.
Dans le cas des crises, elles peuvent être plus violentes lorsqu'on est jeune, simplement parce qu'on n'a pas développé d'outil pour mieux les gérer. Les crises peuvent être très internalisées ce qui rend leur détection difficile.
Merci pour votre réponse.
J’aimerais vraiment en entendre davantage sur tout ça. Par exemple pour les stims, je pensais que ce n’était que les balancements ou des mouvements semblables. J’ai du mal à comprendre ce que c’est du coup, comment cela peut se manifester autrement.
Quant aux crises, je n’ai pas de souvenirs de mon enfance. J’ai l’impression que j’étais une enfant calme. Mais je ne voulais pas aller à l’école, je préférais être chez moi...
La plus ancienne crise dont je me souvienne, c’était à l’adolescence.
J’entame bientôt un diagnostique, suite au test de QI. Alors c’est beaucoup de questions, de doutes, d’incertitudes... c’est compliqué 🥺
Bonjour, les crises peuvent apparaitre à l’adolescence, quand les attentes sociales dépassent les capacités de la personne. Enfant, les émotions et difficultés peuvent être très internalisées chez les filles. Personnellement, je me réfugiais dans mon monde intérieure quand j’étais petite mais vers 12 ans j’ai commencé à avoir de plus en plus de mal à gérer les attentes extérieures et la puberté est une période difficile, pour les filles autistes sûrement encore plus.
Quant aux stims, moi aussi je ne m’identifiais pas aux balancements etc mais en fait il peut s’agir de mouvements répétitifs beaucoup plus discrets comme se tripoter les doigts ou tournicoter une mèche de cheveux, se gratter ou même chantonner ou grincer des dents. Il s’agit de mouvements physiques ou vocaux répétitifs qui calment dans les moments de stress ou sont juste plaisants pour la personne.
Si tu comprends l’anglais, je te conseille de regarder les vidéos de Sarah Hendrickx qui décrit très bien les subtilités de l’autisme chez les femmes. J’ai 46 ans et je suis en cours de diagnostic et ce sont ses vidéos qui m’ont fait prendre conscience que j’étais autiste.
Bonjour,
L’attente de diagnostic est longue, trop longue... En effet j’en ai parlé à mon employeur, et maintenant mon employeur aussi se demande ce qu’il en est !
Bon courage à vous.
J'ai lu et entendu sur de trop nombreux supports que cela prenait des années (2 à 3 dans le meilleur des cas en France et dans d'autres pays).
@@GygyMy en plus j’ai été déclarée non autiste, mais handicapée, par le CRA, sans qu’ils ne trouvent de quel handicap il s’agit ! Heureusement j’ai eu la chance d’entendre parler d’autres qui ont un Syndrome d’Ehlers Danlos, et de m’y reconnaître beaucoup, et que ma généraliste a fini par m’adresser à un spécialiste là-dessus. Pré diagnostic dans quelques semaines. Car les centres de référence sont plus que saturés sinon (plusieurs années d’attente également)…
@@eleonorecoste6338 Oh... plusieurs années encore pour le diagnostic du Syndrome d'Ehlers Danlos... oh lala... (un médecin a évoqué ce syndrome ...) c est vraiment décourageant... À nouveau, bon courage.
bonjour, tres bon podcast, tres clair, personnellement dans l'administration, la médecine du travail m'a dit que j'avais un handicap psychique, ...........alors comment le déclarer quand il y a une méconnaissance des TSA au sein meme de sa structure professionnelle ? et qu'on vous déclare trop fragile ..............
L union fait la force et les petites gouttes font les grandes rivières. Tout le monde me déconseillait d en parler et finalement, plus de 10 ans après je ne l ai jamais regretté
@@jihaneamrani7903 Jamais regretté quoi? de l'avoir dit ou d'avoir suivi le "conseil de tout le monde" à savoir ne PAS en parler?... Ce n'est pas clair pour moi. Merci
@@GygyMy de l avoir toujours affirmé malgré bcp de septicisme ou les déconseils.
@@jihaneamrani7903 Merci pour la précision.
Bonjour ,voilà.
j'ai été voir un psychologue (bilan)qui ma diagnostiqué un tsa(asperger).
J'ai été voir un neuropsychologue (bilan qi,hétérogène 85,124)
Qui m'a diagnostiqué autisme et tda/h. Et j'ai été voir un psychiatre qui m'a diagnostiqué un tda/h.
Quand pensez vous?merci de votre reponse.bonne journée 💁♂️
Mon fils Benjamin a été diagnostiqué hpi hétérogène et suivi par le même psy pendant 2 ans sans voir son tsa quand il été petit. A l'adolescence c'est un pedopsy qui lui a diagnostiqué un tsa.
Était
Allez voir les entretiens du professeur Mottron, spécialiste de l'autisme.
Un psy français parti au Canada parce qu'on lui a permis de faire de la recherche !
Wtf.
Bjr; vers la 7ème min vous evoquez un sondage ifop 40% disent pouvoir ressentir de l'empathie pour leur collègues autiste. Celà ne veut pas dire pour autant que les 60 autres pourcents n'auraient aucune empathie. Dans ce genre d'enquête les interprétations sont toujours risquées. Les gens restants peuvent n'avoir aucune opinion sur le sujet et ne savoir quoi répondre. Il faut avoir des connaissances sur ce qu'est l'autisme pour savoir ou non si on est censé avoir de l'empathie ou non. Et pour le coup, on sait qu'en France on est pas des champions de la communication concernant cette atypie...
Hello ! je suis hyper electrosensible (EHS) et chimicosensible (Mcs)
il semblerait que des TSA soient aussi electrosensibles. Dans une de vos videos vous mettez que des TSA ou autre entendent les champs electriques dans les fils, nous on a des acouphenes (prouvés par encephaloscan et par echo doppler de la veine transversale qui traverse le cerveau + d'autres analyses sang et urine). sur la sensibilité aux pdts chimiques, le MCS pour donner un exemple, ce n'est pas une sensibilité aux odeurs. Qq fois je n'ai pas d'odorat. je cuisine au gaz. je ne sens pas l'odeur du gaz mais ça me fait mal à la tete. autre exemple la gueule de bois, nous on dit juste sentir les symptomes en differe. on a aussi une fausse ebriete avec certaines sources d'ondes etc.... il serait intéressant que des tsa ou hpi essaient de voir si leurs symptomes diminuent en coupant le jus la nuit, et debranchant la box en eteignant vraiment tous les appareils electriques qui emettent des ondes, on cessant de s'eclairer avec des led et le top partir en zone blanche avec aucun de ses appareils. vous ne pouvez me repondre car j'ai perdu mes mots de passe fb. Allez vous renseigner aupres de Robin des toits, Priartem, Coeurs d'EHS et tant d'autres assos d'electrosensibles... il y a aussi un site medical EHS-MCS qui parle des symptomes.
Merci bonne soiree
Alors, question fatigabilité au travail, pour moi, ça n'a jamais été mon cas. Par contre, je suis une hyperactive. Il faut que je bouge très souvent. Cette période va durer plusieurs semaines, et d'un coup, un soir, je vais ressentir de la lourdeur dans le corps et l'esprit, et je à ce moment-là, je sais pertinemment que le lendemain, je n'arriverai pas à poser le pied au réveil. Cette fatigue va durer une journée, max 2, et puis hop! ça va repartir comme en 40! Bien sûr, je n'ai jamais expliqué cela à mes employeurs, ni même mon autisme, car j'avais surtout la crainte qu'ils ne me comprennent pas ni qu'ils me croient, car l'autisme étant considéré comme un "handicap" invisible, très peu de gens sont prompts à nous croire lorsqu'on leur avoue l'être. Ce qui freine aussi énormément les relations, que ce soit pro ou privées. Et ce frein est aussi une grande source de stress, et donc d'anxiété et de burn out 😓😓
Je mettais toujours cette hyperactivité et la courte passade de fatigue qui en découlait sur l'ablation de le thyroïde que j'ai subie fin 2017, ce qui est en partie vrai, il faut dire 😏😏
Bonjour, l'interview était un peu moins intéressante dans le thème du travail, vous en avez parlé au départ mais pas suffisamment à mon goût.
Booyah
Pourquoi travailler?
Oui pourquoi servir d'esclave à ce système 🤔
S'il vous plaît, arrêtez d'utiliser le terme passion. Regardez du côté de l'autotélisme et du flow
Alors certes mais bon courage pour intégrer ces deux mots à des phrases fluides et à vous faire comprendre.
@@graeschnahmoffski5716 no comprendo, est stupido !?
@@162dim Ah, t’en es là. Profite de ton sentiment de supériorité et des états de flow associés tant qu’ils durent, alors.
@@graeschnahmoffski5716 c'est une tirade tirée du film Le nom de la rose. Sérieusement, je ne comprends pas votre remarque, une explication plus en détails, m'aiderait à voir le sens. Désolé, mon humour, involontairement, est perçu comme étant sarcastique, mais ce pourrait être le cas de vos interventions, je me trompe ?!
@@162dim Nonnon, je suis juste en dépression profonde, ça me rend plus épineux que je ne voudrais l’être.
Honnêtement, je pense aussi en termes d’autotélie et de flow et le terme de passion ne me parle pas plus que ça (notamment la racine commune avec patience qui me trouble), mais en vrai, c’est vraiment pas des termes efficaces dans un contexte communicationnel, notamment de vulga. Même si c’est pas le terme le plus adapté dénotativement, "passion" passe mille fois mieux que "autotélie" auprès d’à peu près tout le monde, or l’autisme à vraiment plus besoin d’être reconnu par la population qu’intimement compris par elle, pour l’instant, d’où l’intérêt de s’habituer à en parler dans un langage clair et accessible aux non-initiés (dans la sphère publique hein, évidemment qu’entre pédants on peut se lâcher).
Et j’avais pas la ref, merci de la préciser.