Série passionnante ! Plein fer dans ce cas (hqi/tsa/TDAH/extraverti) et nouvellement diagnostiqué à 47 ans, vos podcasts m'aident énormément à me positionner. Merci et longue vie à cette initiative (avec une impatience particulière pour l'épisode sur la sexualité teasée voilà quelques épisodes)
Merci pour ce nouvel audio ! La psychologie est un sujet de grand intérêt pour moi. Diagnostiquée tardivement, cadette d'une famille "dysfonctionnelle", me voilà avec une couche conséquente de névroses à conscientiser 😅. Sans certitudes aucune, je suppose que mon clan familial se constitue de psychotiques et suis la seule TSA. J'ai le sentiment d'avoir été "protégée" par mon autisme car j'ai aussi été isolée, séquestrée, battue, rejetée par l'EN et toute ma famille... Pour autant, malgré ces traumas, je ne suis pas devenue toxique à mon tour. Sans pour autant nier que mes traits autistiques actuels ont sûrement été amplifiés par ce vécu. Maintenant que je commence à comprends ce bazar, je me sens plutôt bien et j'ai une pêche comme jaja ! Se sentir moins seule quand j'écoute les témoignages de cette chaîne est si précieux, merci encore à vous ❤😘 (48 ans, diag à 43: TSA +HPI avec TDAH et autres joyeusetés dys)
Bonjour, Comme vous l’avez tous deux mentionné dans le podcast, être autiste (peu importe sa forme) est une source de stress chronique: devoir s’adapter à tous les niveaux de la vie constamment, que ce soit le rythme, l’aspect social, les stimuli perpétuels comme les sons, les odeurs etc, tout ça crée du stress et potentiellement du matériel traumatique. Personnellement, j’ai été surtimulé à des moments de ma vie à tous ces niveaux et j’ai fait une gigantesque crise de panique délirante qui m’a laissé des séquelles traumatiques encore maintenant (c’était il y a douze ans…) et j’ai encore des symptômes associés à ce trauma qui est complexe car en contexte. Ce flou traumatique a ralenti considérablement la possibilité d’un diagnostic d’autant que comme vous deux, on me dit souvent que je communique extrêmement bien. En apparence, c’est vrai,😉 je sais dire bonjour, comment allez vous, merci, au revoir, je sais ce qu’on attend d’une conversation plaisante, je sais apporter du soutien intellectuel etc mais… c’est stéréotypé, c’est à dire que si la situation sociale sort de mes prévisions ou qu’elle devient complexe eh bé… d’un coup toutes mes failles vont s’ouvrir et je ne serai plus du tout aussi fonctionnel. Les gens sont toujours extrêmement surpris quand je craque, ça ne se voit pas derrière le masque. Merci pour ces vidéos et ce partage en tout cas, bonne journée à tous !
Je viens de tomber sur cette podcast et je ne peux que vous dire , je me retrouve dans toute les symptômes et je ne sais pas comment je peux le faire comprendre à mon entourage et j'en souffre énormément ils croient que j'ai une double face 😢 que je ne suis pas malade
Merci de donner de la visibilité au témoignages personnels des personnes autistes! Pour ceux que ça intéresse, depuis cette interview, 2 psychologues spécialisés en neuroatypie m'ont signifié (mais pas encore officiellement diagnostiqué) l'évidence de mon TSA, HPI, mais aussi TDAH. Un diagnostic est prévu mais n'est pas encore dans mes priorités à ce jour.
Cher Adrien, merci pour ton témoignage qui m'a fait beaucoup de bien. Un tel courage à ton jeune âge, c'est une preuve de résilience magnifique. Sois fier de toi !
Bonjour Adrien, je ne sais pas si tu verras ce message, mais si c’est le cas, pourrions nous rentrer en contact, je suis actuellement en train de découvrir ma neuroatypies, et ton témoignage m’a touché en plein de le mile, je pense être assez similaires à toi… mais très mal entouré ! Si tu as un tips ou des contacts je suis preneurs ! En espérant que tu vois ce message…
Mon moi suprême et ma neuroatypie, mal remplie mon dossier, je vais le refaire car j'ai compris énormément ce qui m'a amené à vivre un stress post traumatique carabiné...merci mon cerveau qui m'a sauvé la vie in extremis ! Merci pour votre chaîne utilité publique. Se découvrir à 46 piges parce que mon cerveau a cramé mais 4 ans plus tard je vais super mieux et grâce à vous tous! Cas léger qui a connu tout ce que une autiste haut niveau sans retard cognitif ne doit pas connaître et ce n'est pas la faute ni à mes parents et ni à personne d'autre, juste dans notrepays peu connaissent l autisme. Je compte bien rester debout et reprendre ma vie là où elle s'est arrêté. Merci particulier à Josef! Tdah tsa tca tag la totale ! ...bisous bisous ❤ moi complexe le machin ...un seul que je souhaite que justice soit faite, sans pitié ! 😡👿👽 j'ai une putain de memoire éléphant ! Faut pas me gonfler à ce niveau là ! Questionnaire 400 questions et le book DSM5 que je lis chaque jour !merci particulier à mon psychiatre spécialisé TDAH TSA qui m'a révélé en moins de 20 minutes ! Auparavant personne n'a rien vu ! TDAH mixte je suis IXXJ-AT et bien contente d'être
Je suis un peu le symétrique inverse: j’ai d’abord cherché à avoir un diagnostic en pensant que ça allait me rendre légitime à aller rencontrer d’autres autistes sur des groupes internet essentiellement. J’ai été diagnostiquée, je suis allée sur ces groupes et je n’ai pas vraiment eu le sentiment d’être avec des pairs. J’ai beaucoup accusé l’autodiag de ça (d’autant plus que moi même je me suis donnée la peine d’attendre deux ans et demi pour être diagnostiquée) mais finalement j’ai pu être suivie pendant un an dans un groupe d’autistes grâce à une notification de la MDPH. Je me suis dit que oui, il y a quelque chose qui est plus parlant pour moi avec les autistes qui sont dans un parcours d’aide auprès de professionnels mais que c’était pas non plus au point de me mettre à avoir envie de socialiser. C’est assez vrai pour moi que quand je suis dans mon truc je suis auto-suffisante. Au final pour moi le fait que rencontrer d’autres autistes a été osef et le fait d’avoir le diag a probablement sauvé ma vie puisque ça m’a permis grâce aux aides sociales de quitter un travail alimentaire qui me donnait envie de mourir. Le diag ne sert peut être à rien pour certaines personnes mais il ne faut pas dire qu’il ne sert à rien dans l’absolu: il ne faut pas décourager les gens de faire les démarches pour être diagnostiqués en leur disant qu’il n’y a aucun espoir à avoir là dedans, que le diagnostic ne les aidera pas alors que le diagnostic peut permettre d’avoir accès à des groupes spécifiques aux autistes pour être accompagné dans la recherche d’emploi, à des structures de formations professionnelles spécifiques aux personnes handicapées, l’accès aux contrats d’apprentissage sans limite d’âge, l’allocation adulte handicapé et qu’on peut même avoir quand on est en reprise d’études trop âgé pour avoir droit aux bourses, le diagnostic donne aussi l’ALD ce qui veut dire que les rendez-vous chez le psychiatre sont gratuits…
Merci pour la mise en garde; comme j’aime ce que vous faites , j’ai envie de l’écouter mais dans mon état ce n’est pas du tout une bonne idée . Si vous ne l’aviez pas mentionné, je serais entrain de l’écouter et ce serait contre productif. Je reviendrai , j’espère, l’écouter et laisser un commentaire je pense, Merci, continuez sur votre trajectoire, ce que vous faites est très utile !
Merci pour tout ce travail et ce témoignage. Je suis HPI et me découvre avec un TSA et TDAH depuis peu et ce temoignage du bar et du spécialiste font écho à mes experiences de vie 😇
J'en ai 58, diagnostic de tda suite à un avc. Séquelles de faiguabilité et délais important dans le traitement de l'information. Mais la neuropsy refuse le TSA et à l'époque je n'avais pas encore pris conscience du hpi. Je suis en démarche pour diagnostic complet mais je sens que le refus catégorique de la neuropsy me bloque. Et du côté de mes proches, je sens le stigmat du paresseux, voir le lâche. Officiellement reconnu invalide permanent c'est donc que je cherche plus de pitié de leur part. Aucune considération pour une éventuelle possibilité d'avoir enfin trouvé ce qui clochait avec moi. Je dis ça, j'ai rien dit 😉 l'important c'est de ne pas lâcher. Notre heure viendra bientôt 😉 35:16
Merci beaucoup pour ce sujet et l'interview d'une personne qui le vit de l'intérieur. ça a mis la lumière sur le problème que je rencontre avec un psychiatre qui me suit suite à un SSPT complexe, mais qui ne me parle pas, et à qui j'ai beaucoup de mal à parler , et quand j'exprime le souhait de faire les tests relatifs aux TSA, il refuse de me faire le courrier d'adressage, au motif que lui (qui m'a vu 3 fois 1/2 heure) ne croit pas que j'ai ces caractéristiques. J'ai déjà le diagnostique HPI mais je sens que là n'est pas la source de mes problèmes. Et je suis convaincue que j'ai des caractéristiques TSA, parce que je me connais depuis un peu plus longtemps (63 ans) et que j'ai noté tout ce qui peut évoquer un TSA, en me référant à des sites spécialisés avec environ 80% de cases cochées, tant adulte qu'enfant. Mais tout ça est brouillé par le SSPT, c'est clair. Et donc, me voilà avec un psychiatre me barre la route, et me laisse avec mes souffrances. De plus j'ai fait des réactions graves au traitement par anti-dépresseurs, que j'ai donc arrêté, et j'ai compris qu'il n'apprécie pas (voire qu'il ne me croit pas)... Je viens de découvrir votre chaine, alors je ne sais pas si vous avez parlé du sujet des traitements médicamenteux, type anti-dépresseurs ou anxiolytiques, qui ne seraient pas supportés par les neuro atypiques. Si non, c'est un sujet qui serait intéressant je pense. Donc merci pour la lumière du jour !
Superbe vidéo et très belle découverte cette chaîne ! Attention sur un petit détail dans les symptômes du syndrome post traumatique : la dissociation ≠ déréalisation. La dissociation en psychologie est le fait d’être coupé de ses émotions, plus de colère, de tristesse ou de joie, face à ce qu’il se passe ou à ce que l’on pense, ça arrive souvent en spt. La Déréalisation est plus appropriée pour parler du fait de se voir exister comme si on était extérieur au monde, comme si l’environnement n’était pas réel. C’est aussi une réaction possible à un traumatisme 👍 ce sont des notions légèrement différentes mais qui vont souvent de paire 🙌
Merci pour cette magnifique vidéo qui me correspond parfaitement !! Je me sens enfin comprise et je me culpabilise moins d'être fatigué à la fin de journée (surtout que je suis introvertie😅). Merci beaucoup 🙂
C’est un vrai plaisir de vous entendre témoigner de vos ressentis, avec sincérité et précision. Merci ! Je me permets de vous partager mes connaissances personnelles sur la structure psychique autistique, issues de mes nombreuses lectures, et de mes relations amicales. Un de mes meilleurs amis est autiste, une amie et mon neveux (pas encore diagnostiqué). Mes explications sont le reflet de mes plus profondes convictions sur le TSA, mais libre à vous de les rejeter, ou même les disqualifier si vous le souhaitez. Alors voilà : Effectivement on peut considérer l’autisme comme l’effet d’une carence. Une carence bien spécifique lié à une attitude parentale particulière lors des deux premières années de l’enfant. Je tiens à préciser avant toute chose que cette attitude que je vais expliciter, peut être totalement involontaire de la part de parents aimants, ou malheureusement être une composante de maltraitance de l’enfant. Cette attitude consiste à interagir avec son enfant de façon très particulière, en ne répondant pas aux action de l’enfant. C’est à dire que le parent n’interprète pas les actes de l’enfant pour lui répondre. Pour mieux me faire comprendre voici un exemple : Imaginons un bébé de six mois en couche en train de pousser pour déféquer, la majorité des parents diront par exemple « et alors! Tu pousses fort ma chérie, je te changerai la couche après ton popo! » Le parent interprète l’action du bébé, et lui renvoie verbalement son action. Grâce à ces paroles, le bébé va faire le lien entre ce qu’il fait et ce que ses parents interprètent de son action, donc ce qu’il lui dise. Il s’agit d’une fonction miroir, le parent renvoie au bébé ce qu’il fait, donc aussi ce qu’il est. Le bébé prends conscience grâce à ce retour de l’effet de ses actes sur autrui, et le retour verbal qui lui indique comment ses parents le voit. Cela débouche sur l’acquisition d’une fonction psychique qui s’appelle « l’identification ». Cette fonction psychique peut être considéré comme un opérateur symbolique. Ce qui caractérise l’autisme, c’est l’absence d’acquisition de cet opérateur symbolique. L’absence de la fonction « d’identification ». Ce que vous appellez « les fiches » correspond au palliatif de cette fonction « d’identification » Plus vous avez d’expérience et de référence, mieux vous pouvez imiter cette fonction. C’est pour cela que le HPI et THPI compense avec une grande précision cette fonction non acquise. C’est comme si un ordinateur dont le microprocesseur n’était pas doté de l’opérateur de multiplication, mais dont la puissance calculatoire et la mémoire sont suffisante pour « faire des multiplications » grâce à l’opérateur addiction. 57x5=?……. 57+57+57+57+57=285. C’est plus long, plus fastidieux mais ça marche! Vous devez collecter beaucoup plus d’informations et simuler plusieurs scénarios pour choisir la plus probable interprétation « correcte » qui sera faite par votre interlocuteur. Le normopensant lui utilise son raccourci. Son opérateur symbolique d’identification lui donne directement le résultat facilement. Effectivement le Normopensant ne sait pas que certaines personnes n’ont pas cet opérateur, il croit que le processus d’identification est automatique et spontané chez tout le monde. Il se trompe car il n’a souvent même pas conscience de cet opérateur qu’il utilise sans cesse, automatiquement et sans s’en rendre compte. Voilà c’est déjà long. Bises à vous tous !
Petite précision sur la fonction d’identification. A quoi sert elle? Elle sert à donner à chaque instant une représentation générale des enjeux d’une interection avec les autres. C’est à dire qu’elle produit automatiquement en permanence une réponse aux questions « que veut-il de moi, pourquoi me parle t’il, m’apprécie t’il, semble t’il satisfait de notre discussion, me veut il du mal ou du bien, semble t’il gêné ou pas, dans quel disposition émotionnelle est-il, est-il embarrassé par mes réponses ou par son état antérieur (avant qu’on ne discute), semble t’il cacher un secret etc, etc…. Cet représentation intrapsychique s’actualise en permanence automatiquement de façon inconsciente et instantanée chez le Normopensant. Cependant il arrive plus fréquemment que ce que l’on croit que l’Opérateur symbolique se trompe, et produise une représentation erronée, fausse. Et oui, les Neurotypiques aussi vexent les autres, se disputent, ne se comprennent pas toujours et même se rejettent parfois!! Bref c’est instantané, ne demande pas d’effort, mais ce n’est pas infaillible. Dans certain cas un autiste HPI peut voir analyser et comprendre une situation mieux qu’un neurotypique qui se trompe…….
Pour finir tout les Neurotypiques sont traumatisés. Comme tout les êtres humains d’ailleurs. Le traumatisme psychique est consubstantielle de l’être humain:)
Alors en toute gentillesse , ta théorie est celle des psychanalystes des années 50. Elle est certes tentante, pertinente, et elle tient la route sur le plan logique et biologique mais on a découvert aujourd'hui que l'autisme avait des composantes neurologiques notamment concernant la transmission neuronale. Je me permets de te partager cette petite vidéo faite avec le cœur ( faute de moyens techniques) ua-cam.com/video/s8dDbJLIss8/v-deo.htmlfeature=shared
Ce pod est une vrais leçons pour se comprendre, et se rendre compte que l' autre est l'autre ... ,tout comme nous et le moi en nous est parfois cette" étrange"...Voyons nous donc comme un autre qui se cherche ....Et l'autre comme un être peut-être perdus egalement en lui , et qui se cherche désespérément... Malheureusement Prendre le temps de l'autre et de sois n 'est pas la stratégie de ce monde d'aliénations sociales et économiques ... Merci a vous et a vos témoignants ❤ Je crois que je fait brin parties de la bande des zinzins qui cogites...
Merci braucoup pour ces podcasts. Je les ecoutes dans l'ordre. Et celui ci m'a beaucoup parlé(disponibilité, point crucial pour moi) J'hesite beaucoup a me faire diagnostiqué. Le psy chez qui j'ai enfin trouver une aide valable(lui même atypique) m'a dit que les étiquettes/carquants peuvent freiner. Et en même temps, j'essaye de peser me piur et le contre du diagnostique et du non diagnostique. Je pense qu'il y a surtout une question de recherche de sentiment de légitimité a etre qui je suis et a trouver ça beau. Et en même temps, la validité de test de QI me semble douteuse etc. Bref. J'ossilais pas mal entre me demander si je suis pas juste traumatisé par la vie et que je me suis adaptée. Que ma façon de penser est créer par les situations que j'ai vécue et où j'ai eu besoin de me préserver.mon besoin d'habitude peut être expliquer par un manque de cadre et une mère dysonctionnelle ? Je me cherche encore des excuses. Alors que j'ai toujours eu le sentiment et souvent été considérée comme un ovni. Que faut pas essayer de toquer ou même m'appeler dans prévenir, que ce sentiment d'ultra vigilence est tellement vieux, que j'ai rarement su m'intégrer dans des groupes, que je comprends pas toujours les sous entendu et je comprends pas que quelqu'un puisse cacher ses intentions réelles... Et que je me sens plus apaisée avec des personnes différentes. Bref. Merci encore. Les sujets sont souvent traité brièvement mais tâche de se vouloir complet. Et les interview sont très précieux.
je suis en plus de mon autisme confronté à ça . j'ai eu une enfance et adolescence violente liée a l'alcoolisme de mon père . je me retrouve adulte avec des troubles liés à l'abandon ... c'est parfois très violent dans mes crises hélas ...
Moi aussi ... même chose que vous et vous rajoutez des violences sexuelles et pour finir une perte d’enfant et là mort violente de mon frère aîné quand j’avais 24ans ..Ils ont eu du mal à me diagnostiquer à cause de ça
De plus, qu'est ce qui oblige à certains de toujours trouver des causes multiples et variées de l'autisme alors que celles ci ont principalement déjà été décelées et comprises ? Par exemple j'ai même entendu dire que l'autisme est lié à l'ère de l'industrialisation, aux mères insulté de frigidere par la psychanalyse, et autres... Alors que l'autisme selon certain est une condition neurologique spécifique et les personnes avec autisme font bien partis du continnum Humain.
Coucou, j'écoute avec beaucoup d'intérêt ces chroniques. Il serait possible d'accéder à quelques sources pour approfondir mes connaissances sur le sujet?
Ton podcast est très intéressant Quel sont les solution face au trauma d’enfance Il provoque chez moi isolement incapacité acquise Est ce que emdr est efficace ?
Quel que soit le diagnostic ou pas, je pense être une réponse aux autres de la part de Jésus Christ de Nazareth, et d'être un magnifique cadeau de Dieu à l'Humanité, et un être unique avec un esprit qui fait partie de mon âme et de mon corps humain, et de mon âme qui fait partie de mon esprit et de mon corps, tout comme mon corps fait partie de mon âme et de mon esprit, qui englobe tout mon être. Shabbat chalom.
C'est ce que j'essaie de faire comprendre au psy, j'ai subit des traumatismes car j'ai était ''bizarre'', je ne suis pas ''bizarre'' parceque j'ai eu des traumatismes...
... on me diagnostic un ptsd, de l'anxiété, de la dépression chronique et de la paranoïa... Mais plus je me renseigne plus je me rapproche de l'autisme. Rdv CRA pris, j'espère enfin mettre un nom au mal qui me colle depuis toujours. PS: Super série Merci pour votre travail !
Est-ce qu'une crise, de type très gros meltdown (jeter et casser des objets, se frapper, se taper la tête contre les murs, vouloir s'ouvrir les veines avec un couteau, perdre connaissance puis désorientation), peut etre uniquement le fait d'un trauma vécu 3 ou 4 ans auparavant? Ou est ce que, au contraire, il y a pas photo, c'est une crise autistique? (À noter qu'un TDAH a été diagnostiqué à cette personne, et que je soupçonne également un TSA).
Y a t il chez les hpe / hpi / ou autre des traumatismes physiques ou psychologique qui font que cela entraine une amnésie partielle mais définitive... J explique ..il y a quelques années au décès de mon fils amnésie totale d environ 5 heure ..le deuxième il y a deux mois suite à un accident de moto j ai également fais une amnésie aucun souvenir ...je me souviens roulé et me réveiller allonger sur la route ?? je ne parle pas de l insomnie..et de tout le reste du hpe..et puis qu importe..je rentre dans la troisième ou quatrième phase de mon existence donc une fin inéluctable 😊...
Le livre le corps n'oublie pas de B. Der kolk confirme que bcp de traumatisés sont mal diagnostiqués et que le tdah , bipolarité etc est en fait un trauma non guerri .
Trouver ses pairs, ce n'est pas une mince affaire. Pour l'instant, je n'ai trouver que des forums agressifs, ou des forums vides. Je ne cherche peut être pas au bon endroit. Merci pour la vidéo.
35ans et en depressions severe, jai 4 professionels qui m'ont suggere un diagnostic ou la possibilite que je soit autiste et/ou doue. je suis un peut perdu, jai peur de fantasmer des excuses a ma depression plus que d'etre vraiment autiste. jai fonctionne correctement jusqu'a present, bonne carriere pro qui s'est vite assimile a une passion et cour de recreation, mais je me retrouve completement bloque et ne me sent plus la force de redevenir la personne que j'ai pu etre ni de fonctionner, sans savoir pourquoi. oui jai un probleme avec le petard et beaucoup couperont la discussion a ce moment la en y attribuant la faute, mais je sais que c'est plus profond que ca. ou je l'espere. ma famille et mes amis d'enfance coupent aussi la discussion des que je l'aborde, c'est pas possible selon eux, un bon coup de pied au cul et je devrait reussir a repartir. je suis entre espoir et crainte en ce moment et ne sais pas quoi faire. est ce que jai galere parceque jetais different ou parceque je me suis fait sauter le cerveau. jai 11 semaines d''attentes avant un diagnostic ... =(
de nombreux autistes ont également des troubles psychiatriques en co morbidité. TDAH, schizophrénie, bipolarité, dépression, TOC, etc. Ces troubles peuvent masquer l'autisme tellement ils sont "bruyants". il y a des vidéos sur ce sujet.
Merci à vous Vouloir les faire sortir de leur bulle pour les "soigner" c'est vraiment la plus conne et la plus merdique et même la plus perverse de toutes les idées possibles. Cordialement
De plus, qu'est ce qui oblige à certains de toujours trouver des causes multiples et variées de l'autisme alors que celles ci ont principalement déjà été décelées et comprises ? J'ai même entendu dire que l'autisme est lié à l'ère de l'industrialisation, aux mères insulté de frigidere par la psychanalyse, et autres... Alors que l'autisme selon certain est une condition neurologique spécifique et les personnes avec autisme font bien partis du continnum neuropsychologique Humain.
Non les causes n’ont pas été formellement identifiées. Il y a bien des corrélations avec certaines choses comme l’utilisation des pesticides (glyphosate), la génétique, le manque de melatonine durant la formation du corps et sa croissance, mais certainement pas le comportement de la mère en tant que cause (étant donné que le cerveau est déjà constitué et qu’il fonctionne déjà différemment). En revanche le comportement de la mère pourrait être une conséquence de la neuroatypie.
Épisode difficile à appréhender. Sans douter de l’honnêteté de l’interviewé ni préjuger de son possible futur diagnostic, je ne suis pas parvenu à me détacher d’un sentiment de malaise en l’écoutant. Autant je comprends que la phase auto-diag est nécessaire voire inévitable pour des profils présentant des facultés de compensation importantes, autant j’ai déjà plus de mal quand ces personnes témoignent sur le mode « moi, en tant qu’autiste ». Malaise non identitaire, non relié à un sentiment, mais relatif au fait qu’il est difficile de savoir d’où parle la personne. Ne la connaissant ni d’Eve ni d’Adam, impossible de lui faire confiance a priori, contrairement à une personne que l’on côtoie qui se questionnerait sur un éventuel TSA, par exemple. Et ici, ce malaise est renforcé par l’atypicité du prétendu* atypique. Il me semble que pour mettre en valeur la diversité des profils autistiques, il faut avant tout que le profil soit validé comme autistique. Les basses à six cordes existent, et les guitares baryton auxquelles il manque deux cordes aussi. Or sans possibilité d’en apprendre plus sur l’instrument, sans pouvoir l’examiner moi-même ou de me fier à un avis d’expert, si un quidam me parle d’une basse à six cordes, je doute. De même, la question du traumatisme est traitée par allusions dans le témoignage, si bien qu’on apprend rien et que l’on ne dispose pas d’illustrations, personnelles ou théoriques, permettant de se faire une idée sur le sujet. Épisode très en surface et très peu factuel, donc. Peut-être utile pour conforter certains dans leurs « impressions », mais sans teneur pour quiconque recherche de l’information. Je tiens à dire que je ne blâme absolument pas la personne qui témoigne qui est certainement sincère, honnête, et possiblement « officiellement » autiste sous peu. En revanche, je m’interroge sur l’urgence qu’il y avait à recueillir son témoignage avant diag. C’est troublant pour l’auditeur, et nécessairement inconfortable pour l’interviewé. Systématiquement, je m’interroge sur la manière dont sont recrutés les personnes interrogées. On croirait souvent entendre les membres d’un cercle restreint. Un forum ou un groupe FB… Enfin, il y a des généralités énoncées qui peuvent induire en erreur des personnes en cours de démarche. Par exemple, la conclusion sur l’importance qu’il y aurait à trouver sa communauté est peut-être valable pour certaines personnes, mais pas pour d’autres. Le problème n’est donc pas d’en parler mais d’extrapoler à l’ensemble des autistes. Comme s’il était obligatoire de produire un discours en miroir de la vision sans nuance ayant eu cours durant des décennies. Et la nuance ? Si c’est un podcast tourné « autisme social et communautaire », c’est très bien, mais il faut l’annoncer pour que l’on sache bien, à l’avance, qu’on n’y trouvera pas d’information généraliste. En vous souhaitant bonne continuation et d’approfondir votre travail. Le format est chouette. Ce serait formidable qu’il gagne en clarté et en rigueur. *terme à considérer au sens strict.
Bonjour, après une lecture attentive de votre commentaire, je me demande si vous avez complètement saisi l'enjeu de cet épisode. Il est justement question de se demander jusqu'où la psychiatrie peut comprendre la complexité des vécus, aux regards des nombreux aspects caractérisant l'autisme s'il est doublé du syndrome de stress post-traumatique, aspects eux-mêmes confondus lors des deux diagnostiques (à fortiori pour un sujet HPI, comme l'indique l'interviewé). De plus, il y a de diverses informations factuelles au début de l'épisode (puis plus ponctuellement), à la manière des autres épisodes, l'autrice établie d'abord un état des lieux de son sujet (définitions, exemples, sources), pour ensuite entrer en discussion avec une personne autiste (informer et donner la parole aux personnes concernées, le but de ce podcast a priori). L'idée qu'une personne s'invente une "étiquette autiste" est aussi fortement biaisé par le parcours classique que nous vend la psychiatrie : une personne incapable de relations sociales, qui ne peut qu'interagir qu'au travers de ses intérêts spécifiques. L'interviewé l'explique lui-même, de façon très claire, et s'il fallait donner une liste de nos "traits autistiques" pour chaque "compétence sociale" que nous avons, personne n'aurait de suivi adapté. L'expression "validé comme autistes" que vous employez semble d'ailleurs dénoter de cette vision psychiatrisée et institutionnelle des vécus autistiques. De plus, votre perception de l'auto-diagnostique est sûrement biaisé par votre genre et/ou milieu social, car il a été prouvé qu'il est nécessaire voir parfois forcé, notamment pour les personnes précaires, les personnes racisées et les personnes AFAB. Si cela vous intéresse, voici un début de piste : www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8500365/ file:///C:/Users/Admin/Downloads/sbrennan,+8.+Neurodivergence+in+AFAB+Individuals.pdf Je vous invite sincèrement à écouter le reste des épisodes pour vous rendre compte de la variété des personnes interrogées. Cordialement
Sans la grossièreté de votre tentative de tentative d’intimidation à grand renfort d’attribution de biais et de lancer d’étude, j’aurais eu plaisir à vous répondre sur le mode de l’échange courtois. Je ne le ferai pas. Néanmoins, soyez assurée que je prendrai le temps de clarifier, et de rectifier le cas échéant, mon propos en m’appuyant ce que vous écriviez entre deux hoquets de rhétorique malveillante. Seulement, c’est à l’autrice du podcast que je m’adresserai, puisque le débat m’intéresse moins que de contribuer à voir s’améliorer ce contenu. Quand j’en aurais le temps. Ce sera avec plus de précision, en partie grâce à votre intervention. Soyez-en remerciée. Votre boule de cristal psycho-sociologique semble dysfonctionner, faites-la réviser. Pourquoi est-ce que je réagis ? Parce que vous me rappelez mon passé, lorsque j’employais les mêmes méthodes fumeuses et efficaces que vous pour avoir raison. Ne vous en faites pas, avec le temps, ça vous passera et vous atteindrez peut-être l’état de délicieuse plénitude qu’offre la certitude que nos messages en ligne ne sont que des postillons sans valeur que pour celles et ceux qui leur veulent bien y prêter attention. Le commentaire est une activité onanistique. À pratiquer avec modération.
Bonsoir, Je viens d’apprendre pendant une formation, que les médecins français se sont mis d’accord pour diagnostiquer le moins d’autistes possible, car « la société n’est pas prête »… Je comprends donc que nous sommes dans une dictature médicale. Je ne compte plus les médecins qui m’ont dit que j’étais autiste, mais aucun ne me donne de solution pour un suivi pourtant prescrit. Car je vis dans un désert médical, et que les médecins ont réussi à faire en sorte que la loi pour les obliger à s’installer un peu partout n’est pas passée. Oui nous sommes dans une DICTATURE MÉDICALE
Quelle stupéfiante courte évocation de votre passage en psychanalyse! Or, elle semble pleine de vérité! Vous dites que le seul écho en psychanalyse c'est le silence de l'analyste. Mais l'écho c'est le votre! C'est donc dans ce silence que se passe la violence! Etes-vous sourd à vous même ou l'autre est-il vide? La psychanalyse aide à vivre, mais pas à diagnostiquer; ce n'est pas son rôle. Elle ne vous dira jamais comment vivre. C'est dur d'ex-ister ; c'est dur de sortir de soi et d'oser investir son monde pour y faire entendre sa propre voix! Encore faut-il apprendre à s'entendre. Or, la psychanalyse repose justement, sur ce malentendu, dans cet écart avec votre nature. Alors que le diagnostique relève de votre écart par rapport à la société, à la majorité statistique!
Dans le cadre du traumatisme ou mieux Stress post traumatique quels en sont les spécificités et en quoi celles ci sont identiques aux spécificités autistiques ou au mieux aux crises autistiques ?
Série passionnante ! Plein fer dans ce cas (hqi/tsa/TDAH/extraverti) et nouvellement diagnostiqué à 47 ans, vos podcasts m'aident énormément à me positionner. Merci et longue vie à cette initiative (avec une impatience particulière pour l'épisode sur la sexualité teasée voilà quelques épisodes)
Merci pour ce nouvel audio ! La psychologie est un sujet de grand intérêt pour moi. Diagnostiquée tardivement, cadette d'une famille "dysfonctionnelle", me voilà avec une couche conséquente de névroses à conscientiser 😅. Sans certitudes aucune, je suppose que mon clan familial se constitue de psychotiques et suis la seule TSA. J'ai le sentiment d'avoir été "protégée" par mon autisme car j'ai aussi été isolée, séquestrée, battue, rejetée par l'EN et toute ma famille...
Pour autant, malgré ces traumas, je ne suis pas devenue toxique à mon tour. Sans pour autant nier que mes traits autistiques actuels ont sûrement été amplifiés par ce vécu. Maintenant que je commence à comprends ce bazar, je me sens plutôt bien et j'ai une pêche comme jaja !
Se sentir moins seule quand j'écoute les témoignages de cette chaîne est si précieux, merci encore à vous ❤😘 (48 ans, diag à 43: TSA +HPI avec TDAH et autres joyeusetés dys)
Hahaha quel beau témoignage... merci !❤
Moi je me sens moins seule aussi quand je vous lis 💙
Bonjour,
Comme vous l’avez tous deux mentionné dans le podcast, être autiste (peu importe sa forme) est une source de stress chronique: devoir s’adapter à tous les niveaux de la vie constamment, que ce soit le rythme, l’aspect social, les stimuli perpétuels comme les sons, les odeurs etc, tout ça crée du stress et potentiellement du matériel traumatique. Personnellement, j’ai été surtimulé à des moments de ma vie à tous ces niveaux et j’ai fait une gigantesque crise de panique délirante qui m’a laissé des séquelles traumatiques encore maintenant (c’était il y a douze ans…) et j’ai encore des symptômes associés à ce trauma qui est complexe car en contexte.
Ce flou traumatique a ralenti considérablement la possibilité d’un diagnostic d’autant que comme vous deux, on me dit souvent que je communique extrêmement bien. En apparence, c’est vrai,😉 je sais dire bonjour, comment allez vous, merci, au revoir, je sais ce qu’on attend d’une conversation plaisante, je sais apporter du soutien intellectuel etc mais… c’est stéréotypé, c’est à dire que si la situation sociale sort de mes prévisions ou qu’elle devient complexe eh bé… d’un coup toutes mes failles vont s’ouvrir et je ne serai plus du tout aussi fonctionnel. Les gens sont toujours extrêmement surpris quand je craque, ça ne se voit pas derrière le masque.
Merci pour ces vidéos et ce partage en tout cas, bonne journée à tous !
Je viens de tomber sur cette podcast et je ne peux que vous dire , je me retrouve dans toute les symptômes et je ne sais pas comment je peux le faire comprendre à mon entourage et j'en souffre énormément ils croient que j'ai une double face 😢 que je ne suis pas malade
Merci de donner de la visibilité au témoignages personnels des personnes autistes! Pour ceux que ça intéresse, depuis cette interview, 2 psychologues spécialisés en neuroatypie m'ont signifié (mais pas encore officiellement diagnostiqué) l'évidence de mon TSA, HPI, mais aussi TDAH.
Un diagnostic est prévu mais n'est pas encore dans mes priorités à ce jour.
Merci d'avoir partagé ton expérience au micro :)
Cher Adrien, merci pour ton témoignage qui m'a fait beaucoup de bien. Un tel courage à ton jeune âge, c'est une preuve de résilience magnifique. Sois fier de toi !
Donc tu es un TDAH avec HPI ?
Perso vaut mieux faire le diagnostic approprié pour s'assurer de quoi tu relèves précisément et éviter la subjectivité des uns et des autres.
Bonjour Adrien, je ne sais pas si tu verras ce message, mais si c’est le cas, pourrions nous rentrer en contact, je suis actuellement en train de découvrir ma neuroatypies, et ton témoignage m’a touché en plein de le mile, je pense être assez similaires à toi… mais très mal entouré ! Si tu as un tips ou des contacts je suis preneurs ! En espérant que tu vois ce message…
Mon moi suprême et ma neuroatypie, mal remplie mon dossier, je vais le refaire car j'ai compris énormément ce qui m'a amené à vivre un stress post traumatique carabiné...merci mon cerveau qui m'a sauvé la vie in extremis ! Merci pour votre chaîne utilité publique. Se découvrir à 46 piges parce que mon cerveau a cramé mais 4 ans plus tard je vais super mieux et grâce à vous tous! Cas léger qui a connu tout ce que une autiste haut niveau sans retard cognitif ne doit pas connaître et ce n'est pas la faute ni à mes parents et ni à personne d'autre, juste dans notrepays peu connaissent l autisme. Je compte bien rester debout et reprendre ma vie là où elle s'est arrêté. Merci particulier à Josef! Tdah tsa tca tag la totale ! ...bisous bisous ❤ moi complexe le machin ...un seul que je souhaite que justice soit faite, sans pitié ! 😡👿👽 j'ai une putain de memoire éléphant ! Faut pas me gonfler à ce niveau là !
Questionnaire 400 questions et le book DSM5 que je lis chaque jour !merci particulier à mon psychiatre spécialisé TDAH TSA qui m'a révélé en moins de 20 minutes ! Auparavant personne n'a rien vu ! TDAH mixte je suis IXXJ-AT et bien contente d'être
merci pour cet épisode éclairant, et merci pour la sincérité du témoignage
Je suis un peu le symétrique inverse: j’ai d’abord cherché à avoir un diagnostic en pensant que ça allait me rendre légitime à aller rencontrer d’autres autistes sur des groupes internet essentiellement. J’ai été diagnostiquée, je suis allée sur ces groupes et je n’ai pas vraiment eu le sentiment d’être avec des pairs. J’ai beaucoup accusé l’autodiag de ça (d’autant plus que moi même je me suis donnée la peine d’attendre deux ans et demi pour être diagnostiquée) mais finalement j’ai pu être suivie pendant un an dans un groupe d’autistes grâce à une notification de la MDPH. Je me suis dit que oui, il y a quelque chose qui est plus parlant pour moi avec les autistes qui sont dans un parcours d’aide auprès de professionnels mais que c’était pas non plus au point de me mettre à avoir envie de socialiser. C’est assez vrai pour moi que quand je suis dans mon truc je suis auto-suffisante. Au final pour moi le fait que rencontrer d’autres autistes a été osef et le fait d’avoir le diag a probablement sauvé ma vie puisque ça m’a permis grâce aux aides sociales de quitter un travail alimentaire qui me donnait envie de mourir. Le diag ne sert peut être à rien pour certaines personnes mais il ne faut pas dire qu’il ne sert à rien dans l’absolu: il ne faut pas décourager les gens de faire les démarches pour être diagnostiqués en leur disant qu’il n’y a aucun espoir à avoir là dedans, que le diagnostic ne les aidera pas alors que le diagnostic peut permettre d’avoir accès à des groupes spécifiques aux autistes pour être accompagné dans la recherche d’emploi, à des structures de formations professionnelles spécifiques aux personnes handicapées, l’accès aux contrats d’apprentissage sans limite d’âge, l’allocation adulte handicapé et qu’on peut même avoir quand on est en reprise d’études trop âgé pour avoir droit aux bourses, le diagnostic donne aussi l’ALD ce qui veut dire que les rendez-vous chez le psychiatre sont gratuits…
Merci pour la mise en garde; comme j’aime ce que vous faites , j’ai envie de l’écouter mais dans mon état ce n’est pas du tout une bonne idée .
Si vous ne l’aviez pas mentionné, je serais entrain de l’écouter et ce serait contre productif.
Je reviendrai , j’espère, l’écouter et laisser un commentaire je pense,
Merci, continuez sur votre trajectoire, ce que vous faites est très utile !
Merci pour tout ce travail et ce témoignage. Je suis HPI et me découvre avec un TSA et TDAH depuis peu et ce temoignage du bar et du spécialiste font écho à mes experiences de vie 😇
Merci. Ravi de vous entendre à nouveau.
Magnifique émission!
Bientôt 57 ans, toujours pas testé.
Le dormeur doit se réveiller …
Merci 🙏
Le plus important n'est pas l'heure du réveil, mais celui où ouvrir les yeux devient une évidence physique 🙏
Visiblement le dormeur a déjà ouvert un oeil 😉
J'en ai 58, diagnostic de tda suite à un avc. Séquelles de faiguabilité et délais important dans le traitement de l'information. Mais la neuropsy refuse le TSA et à l'époque je n'avais pas encore pris conscience du hpi. Je suis en démarche pour diagnostic complet mais je sens que le refus catégorique de la neuropsy me bloque. Et du côté de mes proches, je sens le stigmat du paresseux, voir le lâche. Officiellement reconnu invalide permanent c'est donc que je cherche plus de pitié de leur part. Aucune considération pour une éventuelle possibilité d'avoir enfin trouvé ce qui clochait avec moi.
Je dis ça, j'ai rien dit 😉 l'important c'est de ne pas lâcher. Notre heure viendra bientôt 😉 35:16
courage mouad'dib, Usul sortira bientot vainqueur de ce combat
Merci beaucoup pour ce sujet et l'interview d'une personne qui le vit de l'intérieur. ça a mis la lumière sur le problème que je rencontre avec un psychiatre qui me suit suite à un SSPT complexe, mais qui ne me parle pas, et à qui j'ai beaucoup de mal à parler , et quand j'exprime le souhait de faire les tests relatifs aux TSA, il refuse de me faire le courrier d'adressage, au motif que lui (qui m'a vu 3 fois 1/2 heure) ne croit pas que j'ai ces caractéristiques. J'ai déjà le diagnostique HPI mais je sens que là n'est pas la source de mes problèmes. Et je suis convaincue que j'ai des caractéristiques TSA, parce que je me connais depuis un peu plus longtemps (63 ans) et que j'ai noté tout ce qui peut évoquer un TSA, en me référant à des sites spécialisés avec environ 80% de cases cochées, tant adulte qu'enfant. Mais tout ça est brouillé par le SSPT, c'est clair. Et donc, me voilà avec un psychiatre me barre la route, et me laisse avec mes souffrances. De plus j'ai fait des réactions graves au traitement par anti-dépresseurs, que j'ai donc arrêté, et j'ai compris qu'il n'apprécie pas (voire qu'il ne me croit pas)...
Je viens de découvrir votre chaine, alors je ne sais pas si vous avez parlé du sujet des traitements médicamenteux, type anti-dépresseurs ou anxiolytiques, qui ne seraient pas supportés par les neuro atypiques. Si non, c'est un sujet qui serait intéressant je pense.
Donc merci pour la lumière du jour !
Superbe vidéo et très belle découverte cette chaîne ! Attention sur un petit détail dans les symptômes du syndrome post traumatique : la dissociation ≠ déréalisation.
La dissociation en psychologie est le fait d’être coupé de ses émotions, plus de colère, de tristesse ou de joie, face à ce qu’il se passe ou à ce que l’on pense, ça arrive souvent en spt.
La Déréalisation est plus appropriée pour parler du fait de se voir exister comme si on était extérieur au monde, comme si l’environnement n’était pas réel. C’est aussi une réaction possible à un traumatisme 👍 ce sont des notions légèrement différentes mais qui vont souvent de paire 🙌
Très instructif merci!
Super échange, merci beaucoup !!
bon retour
Merci infiniment pour cette vidéo. C'est un trésor d'informations pour y voir plus clair
Je viens de tomber sur la chaîne par hasard et c'est une belle surprise ❤ Je m'abonne 👍
Merci pour cette magnifique vidéo qui me correspond parfaitement !! Je me sens enfin comprise et je me culpabilise moins d'être fatigué à la fin de journée (surtout que je suis introvertie😅). Merci beaucoup 🙂
Oui, ne plus se culpabiliser pour la fatigue, c'est libérateur !
Ravie que vous soyez de retour !. Je suis tellement en résonance avec vous 2. Merci pour ce double partage 🙏
C’est un vrai plaisir de vous entendre témoigner de vos ressentis, avec sincérité et précision.
Merci !
Je me permets de vous partager mes connaissances personnelles sur la structure psychique autistique, issues de mes nombreuses lectures, et de mes relations amicales.
Un de mes meilleurs amis est autiste, une amie et mon neveux (pas encore diagnostiqué).
Mes explications sont le reflet de mes plus profondes convictions sur le TSA, mais libre à vous de les rejeter, ou même les disqualifier si vous le souhaitez.
Alors voilà :
Effectivement on peut considérer l’autisme comme l’effet d’une carence.
Une carence bien spécifique lié à une attitude parentale particulière lors des deux premières années de l’enfant.
Je tiens à préciser avant toute chose que cette attitude que je vais expliciter, peut être totalement involontaire de la part de parents aimants, ou malheureusement être une composante de maltraitance de l’enfant.
Cette attitude consiste à interagir avec son enfant de façon très particulière, en ne répondant pas aux action de l’enfant.
C’est à dire que le parent n’interprète pas les actes de l’enfant pour lui répondre.
Pour mieux me faire comprendre voici un exemple :
Imaginons un bébé de six mois en couche en train de pousser pour déféquer, la majorité des parents diront par exemple « et alors! Tu pousses fort ma chérie, je te changerai la couche après ton popo! »
Le parent interprète l’action du bébé, et lui renvoie verbalement son action.
Grâce à ces paroles, le bébé va faire le lien entre ce qu’il fait et ce que ses parents interprètent de son action, donc ce qu’il lui dise.
Il s’agit d’une fonction miroir, le parent renvoie au bébé ce qu’il fait, donc aussi ce qu’il est.
Le bébé prends conscience grâce à ce retour de l’effet de ses actes sur autrui, et le retour verbal qui lui indique comment ses parents le voit.
Cela débouche sur l’acquisition d’une fonction psychique qui s’appelle « l’identification ».
Cette fonction psychique peut être considéré comme un opérateur symbolique.
Ce qui caractérise l’autisme, c’est l’absence d’acquisition de cet opérateur symbolique.
L’absence de la fonction « d’identification ».
Ce que vous appellez « les fiches » correspond au palliatif de cette fonction « d’identification »
Plus vous avez d’expérience et de référence, mieux vous pouvez imiter cette fonction.
C’est pour cela que le HPI et THPI compense avec une grande précision cette fonction non acquise.
C’est comme si un ordinateur dont le microprocesseur n’était pas doté de l’opérateur de multiplication, mais dont la puissance calculatoire et la mémoire sont suffisante pour « faire des multiplications » grâce à l’opérateur addiction.
57x5=?…….
57+57+57+57+57=285.
C’est plus long, plus fastidieux mais ça marche!
Vous devez collecter beaucoup plus d’informations et simuler plusieurs scénarios pour choisir la plus probable interprétation « correcte » qui sera faite par votre interlocuteur.
Le normopensant lui utilise son raccourci.
Son opérateur symbolique d’identification lui donne directement le résultat facilement.
Effectivement le Normopensant ne sait pas que certaines personnes n’ont pas cet opérateur, il croit que le processus d’identification est automatique et spontané chez tout le monde.
Il se trompe car il n’a souvent même pas conscience de cet opérateur qu’il utilise sans cesse, automatiquement et sans s’en rendre compte.
Voilà c’est déjà long.
Bises à vous tous !
Petite précision sur la fonction d’identification.
A quoi sert elle?
Elle sert à donner à chaque instant une représentation générale des enjeux d’une interection avec les autres.
C’est à dire qu’elle produit automatiquement en permanence une réponse aux questions « que veut-il de moi, pourquoi me parle t’il, m’apprécie t’il, semble t’il satisfait de notre discussion, me veut il du mal ou du bien, semble t’il gêné ou pas, dans quel disposition émotionnelle est-il, est-il embarrassé par mes réponses ou par son état antérieur (avant qu’on ne discute), semble t’il cacher un secret etc, etc….
Cet représentation intrapsychique s’actualise en permanence automatiquement de façon inconsciente et instantanée chez le Normopensant.
Cependant il arrive plus fréquemment que ce que l’on croit que l’Opérateur symbolique se trompe, et produise une représentation erronée, fausse.
Et oui, les Neurotypiques aussi vexent les autres, se disputent, ne se comprennent pas toujours et même se rejettent parfois!!
Bref c’est instantané, ne demande pas d’effort, mais ce n’est pas infaillible.
Dans certain cas un autiste HPI peut voir analyser et comprendre une situation mieux qu’un neurotypique qui se trompe…….
Pour finir tout les Neurotypiques sont traumatisés.
Comme tout les êtres humains d’ailleurs.
Le traumatisme psychique est consubstantielle de l’être humain:)
Alors en toute gentillesse , ta théorie est celle des psychanalystes des années 50. Elle est certes tentante, pertinente, et elle tient la route sur le plan logique et biologique mais on a découvert aujourd'hui que l'autisme avait des composantes neurologiques notamment concernant la transmission neuronale. Je me permets de te partager cette petite vidéo faite avec le cœur ( faute de moyens techniques)
ua-cam.com/video/s8dDbJLIss8/v-deo.htmlfeature=shared
Ce pod est une vrais leçons pour se comprendre, et se rendre compte que l' autre est l'autre ... ,tout comme nous et le moi en nous est parfois cette" étrange"...Voyons nous donc comme un autre qui se cherche ....Et l'autre comme un être peut-être perdus egalement en lui , et qui se cherche désespérément... Malheureusement Prendre le temps de l'autre et de sois n 'est pas la stratégie de ce monde d'aliénations sociales et économiques ...
Merci a vous et a vos témoignants ❤
Je crois que je fait brin parties de la bande des zinzins qui cogites...
Merci braucoup pour ces podcasts.
Je les ecoutes dans l'ordre. Et celui ci m'a beaucoup parlé(disponibilité, point crucial pour moi)
J'hesite beaucoup a me faire diagnostiqué. Le psy chez qui j'ai enfin trouver une aide valable(lui même atypique) m'a dit que les étiquettes/carquants peuvent freiner. Et en même temps, j'essaye de peser me piur et le contre du diagnostique et du non diagnostique.
Je pense qu'il y a surtout une question de recherche de sentiment de légitimité a etre qui je suis et a trouver ça beau.
Et en même temps, la validité de test de QI me semble douteuse etc.
Bref.
J'ossilais pas mal entre me demander si je suis pas juste traumatisé par la vie et que je me suis adaptée. Que ma façon de penser est créer par les situations que j'ai vécue et où j'ai eu besoin de me préserver.mon besoin d'habitude peut être expliquer par un manque de cadre et une mère dysonctionnelle ?
Je me cherche encore des excuses. Alors que j'ai toujours eu le sentiment et souvent été considérée comme un ovni.
Que faut pas essayer de toquer ou même m'appeler dans prévenir, que ce sentiment d'ultra vigilence est tellement vieux, que j'ai rarement su m'intégrer dans des groupes, que je comprends pas toujours les sous entendu et je comprends pas que quelqu'un puisse cacher ses intentions réelles...
Et que je me sens plus apaisée avec des personnes différentes.
Bref. Merci encore. Les sujets sont souvent traité brièvement mais tâche de se vouloir complet. Et les interview sont très précieux.
Merci pour ce partage ❤
Merci pour toutes ces vidéos passionnantes je trouve juste que la musique est un peu gênante...
Est-ce possible d’enlever la musique dès que vous parlez ? C’est difficile d’écouter vos podcasts qui sont pourtant vraiment passionnants😊
je suis en plus de mon autisme confronté à ça . j'ai eu une enfance et adolescence violente liée a l'alcoolisme de mon père . je me retrouve adulte avec des troubles liés à l'abandon ... c'est parfois très violent dans mes crises hélas ...
Courage de tout coeur.
Moi aussi ... même chose que vous et vous rajoutez des violences sexuelles et pour finir une perte d’enfant et là mort violente de mon frère aîné quand j’avais 24ans ..Ils ont eu du mal à me diagnostiquer à cause de ça
Je dirais même que la société ne produit pas de personne non traumatisée tout court ...😅
Mais blague à part, je compatis très sincèrement et dans mon boulot j'essaye modestement d'ouvrir le champ des compréhensions ❤
Tout ce qui est improvisation dans la vie est très difficile ....
De plus, qu'est ce qui oblige à certains de toujours trouver des causes multiples et variées de l'autisme alors que celles ci ont principalement déjà été décelées et comprises ?
Par exemple j'ai même entendu dire que l'autisme est lié à l'ère de l'industrialisation, aux mères insulté de frigidere par la psychanalyse, et autres...
Alors que l'autisme selon certain est une condition neurologique spécifique et les personnes avec autisme font bien partis du continnum Humain.
Coucou,
j'écoute avec beaucoup d'intérêt ces chroniques. Il serait possible d'accéder à quelques sources pour approfondir mes connaissances sur le sujet?
Plusieurs sujets ont été abordés, duquel parlez-vous ?
@@joana.en.pyjautiste oh le plus possible :D
Le corps n'oublie de Bessel van der kolk est une bible !
Ton podcast est très intéressant
Quel sont les solution face au trauma d’enfance
Il provoque chez moi isolement incapacité acquise
Est ce que emdr est efficace ?
Je trouve vos videos enrichissantes mais jai du mal avec la musique et les sons répétés sur la bande d intro 😔.
Ceci dit merci pour vos partages.i
Quel que soit le diagnostic ou pas, je pense être une réponse aux autres de la part de Jésus Christ de Nazareth, et d'être un magnifique cadeau de Dieu à l'Humanité, et un être unique avec un esprit qui fait partie de mon âme et de mon corps humain, et de mon âme qui fait partie de mon esprit et de mon corps, tout comme mon corps fait partie de mon âme et de mon esprit, qui englobe tout mon être. Shabbat chalom.
Wow. Simple petit décalage pour ma part...58 ans mais... mieux tard il vaut que jamais tu ne seras...
C'est ce que j'essaie de faire comprendre au psy, j'ai subit des traumatismes car j'ai était ''bizarre'', je ne suis pas ''bizarre'' parceque j'ai eu des traumatismes...
... on me diagnostic un ptsd, de l'anxiété, de la dépression chronique et de la paranoïa... Mais plus je me renseigne plus je me rapproche de l'autisme. Rdv CRA pris, j'espère enfin mettre un nom au mal qui me colle depuis toujours.
PS: Super série Merci pour votre travail !
Est-ce qu'une crise, de type très gros meltdown (jeter et casser des objets, se frapper, se taper la tête contre les murs, vouloir s'ouvrir les veines avec un couteau, perdre connaissance puis désorientation), peut etre uniquement le fait d'un trauma vécu 3 ou 4 ans auparavant? Ou est ce que, au contraire, il y a pas photo, c'est une crise autistique?
(À noter qu'un TDAH a été diagnostiqué à cette personne, et que je soupçonne également un TSA).
Y a t il chez les hpe / hpi / ou autre des traumatismes physiques ou psychologique qui font que cela entraine une amnésie partielle mais définitive... J explique ..il y a quelques années au décès de mon fils amnésie totale d environ 5 heure ..le deuxième il y a deux mois suite à un accident de moto j ai également fais une amnésie aucun souvenir ...je me souviens roulé et me réveiller allonger sur la route ?? je ne parle pas de l insomnie..et de tout le reste du hpe..et puis qu importe..je rentre dans la troisième ou quatrième phase de mon existence donc une fin inéluctable 😊...
Le livre le corps n'oublie pas de B. Der kolk confirme que bcp de traumatisés sont mal diagnostiqués et que le tdah , bipolarité etc est en fait un trauma non guerri .
Trouver ses pairs, ce n'est pas une mince affaire. Pour l'instant, je n'ai trouver que des forums agressifs, ou des forums vides. Je ne cherche peut être pas au bon endroit. Merci pour la vidéo.
🤍
35ans et en depressions severe, jai 4 professionels qui m'ont suggere un diagnostic ou la possibilite que je soit autiste et/ou doue. je suis un peut perdu, jai peur de fantasmer des excuses a ma depression plus que d'etre vraiment autiste.
jai fonctionne correctement jusqu'a present, bonne carriere pro qui s'est vite assimile a une passion et cour de recreation, mais je me retrouve completement bloque et ne me sent plus la force de redevenir la personne que j'ai pu etre ni de fonctionner, sans savoir pourquoi.
oui jai un probleme avec le petard et beaucoup couperont la discussion a ce moment la en y attribuant la faute, mais je sais que c'est plus profond que ca. ou je l'espere. ma famille et mes amis d'enfance coupent aussi la discussion des que je l'aborde, c'est pas possible selon eux, un bon coup de pied au cul et je devrait reussir a repartir.
je suis entre espoir et crainte en ce moment et ne sais pas quoi faire. est ce que jai galere parceque jetais different ou parceque je me suis fait sauter le cerveau. jai 11 semaines d''attentes avant un diagnostic ... =(
de nombreux autistes ont également des troubles psychiatriques en co morbidité. TDAH, schizophrénie, bipolarité, dépression, TOC, etc. Ces troubles peuvent masquer l'autisme tellement ils sont "bruyants". il y a des vidéos sur ce sujet.
Merci à vous
Vouloir les faire sortir de leur bulle pour les "soigner" c'est vraiment la plus conne et la plus merdique et même la plus perverse de toutes les idées possibles.
Cordialement
De plus, qu'est ce qui oblige à certains de toujours trouver des causes multiples et variées de l'autisme alors que celles ci ont principalement déjà été décelées et comprises ?
J'ai même entendu dire que l'autisme est lié à l'ère de l'industrialisation, aux mères insulté de frigidere par la psychanalyse, et autres...
Alors que l'autisme selon certain est une condition neurologique spécifique et les personnes avec autisme font bien partis du continnum neuropsychologique Humain.
Non les causes n’ont pas été formellement identifiées. Il y a bien des corrélations avec certaines choses comme l’utilisation des pesticides (glyphosate), la génétique, le manque de melatonine durant la formation du corps et sa croissance, mais certainement pas le comportement de la mère en tant que cause (étant donné que le cerveau est déjà constitué et qu’il fonctionne déjà différemment). En revanche le comportement de la mère pourrait être une conséquence de la neuroatypie.
Épisode difficile à appréhender. Sans douter de l’honnêteté de l’interviewé ni préjuger de son possible futur diagnostic, je ne suis pas parvenu à me détacher d’un sentiment de malaise en l’écoutant.
Autant je comprends que la phase auto-diag est nécessaire voire inévitable pour des profils présentant des facultés de compensation importantes, autant j’ai déjà plus de mal quand ces personnes témoignent sur le mode « moi, en tant qu’autiste ». Malaise non identitaire, non relié à un sentiment, mais relatif au fait qu’il est difficile de savoir d’où parle la personne. Ne la connaissant ni d’Eve ni d’Adam, impossible de lui faire confiance a priori, contrairement à une personne que l’on côtoie qui se questionnerait sur un éventuel TSA, par exemple. Et ici, ce malaise est renforcé par l’atypicité du prétendu* atypique.
Il me semble que pour mettre en valeur la diversité des profils autistiques, il faut avant tout que le profil soit validé comme autistique. Les basses à six cordes existent, et les guitares baryton auxquelles il manque deux cordes aussi. Or sans possibilité d’en apprendre plus sur l’instrument, sans pouvoir l’examiner moi-même ou de me fier à un avis d’expert, si un quidam me parle d’une basse à six cordes, je doute.
De même, la question du traumatisme est traitée par allusions dans le témoignage, si bien qu’on apprend rien et que l’on ne dispose pas d’illustrations, personnelles ou théoriques, permettant de se faire une idée sur le sujet.
Épisode très en surface et très peu factuel, donc. Peut-être utile pour conforter certains dans leurs « impressions », mais sans teneur pour quiconque recherche de l’information.
Je tiens à dire que je ne blâme absolument pas la personne qui témoigne qui est certainement sincère, honnête, et possiblement « officiellement » autiste sous peu. En revanche, je m’interroge sur l’urgence qu’il y avait à recueillir son témoignage avant diag. C’est troublant pour l’auditeur, et nécessairement inconfortable pour l’interviewé.
Systématiquement, je m’interroge sur la manière dont sont recrutés les personnes interrogées. On croirait souvent entendre les membres d’un cercle restreint. Un forum ou un groupe FB…
Enfin, il y a des généralités énoncées qui peuvent induire en erreur des personnes en cours de démarche.
Par exemple, la conclusion sur l’importance qu’il y aurait à trouver sa communauté est peut-être valable pour certaines personnes, mais pas pour d’autres. Le problème n’est donc pas d’en parler mais d’extrapoler à l’ensemble des autistes. Comme s’il était obligatoire de produire un discours en miroir de la vision sans nuance ayant eu cours durant des décennies.
Et la nuance ?
Si c’est un podcast tourné « autisme social et communautaire », c’est très bien, mais il faut l’annoncer pour que l’on sache bien, à l’avance, qu’on n’y trouvera pas d’information généraliste.
En vous souhaitant bonne continuation et d’approfondir votre travail.
Le format est chouette. Ce serait formidable qu’il gagne en clarté et en rigueur.
*terme à considérer au sens strict.
Bonjour, après une lecture attentive de votre commentaire, je me demande si vous avez complètement saisi l'enjeu de cet épisode. Il est justement question de se demander jusqu'où la psychiatrie peut comprendre la complexité des vécus, aux regards des nombreux aspects caractérisant l'autisme s'il est doublé du syndrome de stress post-traumatique, aspects eux-mêmes confondus lors des deux diagnostiques (à fortiori pour un sujet HPI, comme l'indique l'interviewé). De plus, il y a de diverses informations factuelles au début de l'épisode (puis plus ponctuellement), à la manière des autres épisodes, l'autrice établie d'abord un état des lieux de son sujet (définitions, exemples, sources), pour ensuite entrer en discussion avec une personne autiste (informer et donner la parole aux personnes concernées, le but de ce podcast a priori).
L'idée qu'une personne s'invente une "étiquette autiste" est aussi fortement biaisé par le parcours classique que nous vend la psychiatrie : une personne incapable de relations sociales, qui ne peut qu'interagir qu'au travers de ses intérêts spécifiques. L'interviewé l'explique lui-même, de façon très claire, et s'il fallait donner une liste de nos "traits autistiques" pour chaque "compétence sociale" que nous avons, personne n'aurait de suivi adapté. L'expression "validé comme autistes" que vous employez semble d'ailleurs dénoter de cette vision psychiatrisée et institutionnelle des vécus autistiques.
De plus, votre perception de l'auto-diagnostique est sûrement biaisé par votre genre et/ou milieu social, car il a été prouvé qu'il est nécessaire voir parfois forcé, notamment pour les personnes précaires, les personnes racisées et les personnes AFAB. Si cela vous intéresse, voici un début de piste : www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8500365/ file:///C:/Users/Admin/Downloads/sbrennan,+8.+Neurodivergence+in+AFAB+Individuals.pdf
Je vous invite sincèrement à écouter le reste des épisodes pour vous rendre compte de la variété des personnes interrogées.
Cordialement
Sans la grossièreté de votre tentative de tentative d’intimidation à grand renfort d’attribution de biais et de lancer d’étude, j’aurais eu plaisir à vous répondre sur le mode de l’échange courtois. Je ne le ferai pas.
Néanmoins, soyez assurée que je prendrai le temps de clarifier, et de rectifier le cas échéant, mon propos en m’appuyant ce que vous écriviez entre deux hoquets de rhétorique malveillante. Seulement, c’est à l’autrice du podcast que je m’adresserai, puisque le débat m’intéresse moins que de contribuer à voir s’améliorer ce contenu. Quand j’en aurais le temps. Ce sera avec plus de précision, en partie grâce à votre intervention. Soyez-en remerciée.
Votre boule de cristal psycho-sociologique semble dysfonctionner, faites-la réviser.
Pourquoi est-ce que je réagis ? Parce que vous me rappelez mon passé, lorsque j’employais les mêmes méthodes fumeuses et efficaces que vous pour avoir raison.
Ne vous en faites pas, avec le temps, ça vous passera et vous atteindrez peut-être l’état de délicieuse plénitude qu’offre la certitude que nos messages en ligne ne sont que des postillons sans valeur que pour celles et ceux qui leur veulent bien y prêter attention.
Le commentaire est une activité onanistique.
À pratiquer avec modération.
Bonsoir,
Je viens d’apprendre pendant une formation, que les médecins français se sont mis d’accord pour diagnostiquer le moins d’autistes possible, car « la société n’est pas prête »… Je comprends donc que nous sommes dans une dictature médicale. Je ne compte plus les médecins qui m’ont dit que j’étais autiste, mais aucun ne me donne de solution pour un suivi pourtant prescrit. Car je vis dans un désert médical, et que les médecins ont réussi à faire en sorte que la loi pour les obliger à s’installer un peu partout n’est pas passée. Oui nous sommes dans une DICTATURE MÉDICALE
Quelle stupéfiante courte évocation de votre passage en psychanalyse!
Or, elle semble pleine de vérité!
Vous dites que le seul écho en psychanalyse c'est le silence de l'analyste. Mais l'écho c'est le votre! C'est donc dans ce silence que se passe la violence! Etes-vous sourd à vous même ou l'autre est-il vide?
La psychanalyse aide à vivre, mais pas à diagnostiquer; ce n'est pas son rôle.
Elle ne vous dira jamais comment vivre. C'est dur d'ex-ister ; c'est dur de sortir de soi et d'oser investir son monde pour y faire entendre sa propre voix!
Encore faut-il apprendre à s'entendre. Or, la psychanalyse repose justement, sur ce malentendu, dans cet écart avec votre nature. Alors que le diagnostique relève de votre écart par rapport à la société, à la majorité statistique!
Et l'analyse differentielle dans le cadre de l'autisme. On en parle quasiment jamais.
Ça dépasse l'entendement
Dans le cadre du traumatisme ou mieux Stress post traumatique quels en sont les spécificités et en quoi celles ci sont identiques aux spécificités autistiques ou au mieux aux crises autistiques ?