Pour moi, l'exploration de l'inconscient constitue le coeur des meilleures histoires. C'est ce qui rend un récit inoubliable. Le conflit externe est presque une excuse, à mon sens, un prétexte pour développer un conflit interne. Ce que je trouve amusant, c'est que l'exploration de l'inconscient des personnages se fait presque à l'insu du lecteur. C'est un travail qui, à mon humble avis, devrait se faire en toute subtilité pour rester réaliste et intéressant aux yeux du lecteur. Et pourtant, le lecteur est souvent inconscient de ce plaisir qu'il a à décortiquer l'inconscient du personnage, même si c'est une partie prépondérante du récit.
Intéressante votre hypothèse du conflit externe qui serait presque une "excuse" pour développer un conflit interne. Merci ! Pour rebondir sur cette idée, j'ai de toute façon tendance à croire que dans la "vraie vie", les conflits externes prennent généralement leur source dans nos inconscients puisqu'on sait que le mécanisme de répétition, par exemple, vise aussi à nous faire prendre conscience d'un schéma parfois délétère. En ce sens, on répète on répète jusqu'à ce qu'on puisse casser le schéma, d'une façon ou d'une autre (et donc, on alimente des conflits externes). Bon, je digresse un peu :) Merci pour le commentaire.
Très intéressant ! Quand j'ai "rencontré" la musique, j'ai su instantanément que ce serait ma vie. Et effectivement, c'est le cas. Parfois, je me demande si nous ne serions pas des particules qui avancent sur des routes invisibles en croyant disposer d'un libre arbitre. Inconscient ou pas ? Merci Johanna.
Les rêves ne dévoilent pas uniquement le passé. Certaines personnes font des rêves prémonitoires. Ce que j'ai utilisé dans mon roman. Et d'autres personnes arrivent à prendre les commandes de leurs rêves et à mélanger le présent dans la complexité de l'onirisme. Il m'est arrivé une fois de remonter dans l'Histoire et de voir ce qui s'est passé dans un bâtiment pendant la seconde guerre mondiale. J'ai vu des hommes armés en uniforme bandés de sparadrap et une voiture de l'époque tomber dans un trou rempli d'eau. Je me suis renseigné sur l'histoire de ce bâtiment. Pendant la guerre, c'était un hôpital militaire. Non loin de là, il y avait un trou dont le niveau de l'eau fluctuait suivant les saisons. C'était un rêve éveillé. Pouvoir voir des "choses" dans les rêves peut donner une certaine puissance à un personnage. Le film "shining" en est un parfait exemple. Et la folie de Jack Nickolson renforce cette oeuvre.
Totalement d'accord, les rêves prémonitoires et autres visions sont hyper intéressants à exploiter. Je vous rejoins pour Shining, un film très puissant. :)
Nous parlons ici de personnages de fiction. C'est donc l'auteur/trice qui lui invente un inconscient, un subconscient, un caractère, un comportement etc... Faut-il "travailler" son fonctionnement "interne", pourquoi pas ? Il me semble exister plusieurs écueils : Le premier, c'est de s'y perdre et égarer le fil d'Ariane qui ramène au récit. Le deuxième, c'est de se noyer dans la complexité au point de ne plus être capable d'écrire. Le troisième, c'est une implication de son SOI : si le personnage est censé ressembler à son créateur, ce n'est pas trop grave puisqu'il subsistera une forme d'harmonie dans son comportement et ses réactions. En revanche, s'il s'agit d'un personnage très éloigné de l'auteur, il existe un risque de rupture entre inconscient et perception du comportement... à moins de vouloir réécrire docteur Jekill et Mister Hide... Le danger le plus important, c'est la perception par le lecteur ou la lectrice de cet inconscient qu'on lui assène alors qu'il n'a peut-être pas la même ressenti du personnage. Le risque est alors de le détourner du récit qui ne "fonctionnera" plus alors que, sans ces précisions autopsiques, sa propre sensibilité, sa propre idée qu'il/elle perçoit du personnage créait sa propre harmonie. Personnellement, même si j'ai une idée assez précise des turbulences internes aux protagonistes, je me limite à en décrire uniquement l'indispensable à la compréhension du texte et de son déroulement. Après, chacun fait ce qu'il veut...
Oui, tous les écueils que tu cites sont possibles, en effet. Après, ce type de choix relève aussi du goût de l'auteur. On va plus ou moins loin dans l'intériorité et cela plaira ou pas au lecteur, c'est comme ça. Merci JY !
On pourrait en débattre durant des heures, une certitude demeure : un personnage est la création de son auteur (ou autrice), sa marionnette. Ignorer les fils qui l'animent revient à négliger la pantomime. Quant à rendre les fils visibles ou non, cela relève des intentions narratives de l'auteur... Ah, Geppetto ! Pour en revenir à un sujet moins stratosphérique et répondre à la question de Johanna, je vois bien des moyens de révéler ces fils cachés : les divers types de délires, l'alcool, la maladie, les hallucinations, les confusions en tous genres, les phobies, etc. Tous ces aspects d"écrochent un personnage de son archétype initial pour en révéler la complexité, la profondeur, la contradiction. Merci pour cette discussion intéressante.
@@fernandosantos566En tant qu'auteur de romans, je me soucie autant de la création de mes personnages que de la perception qu'en auront les lecteur/trices. Pour schématiser grossièrement : en quoi suggérer un homme grand et musculeux aux actes en rapport avec sa force s'il est ressenti comme un être frêle et chétif ? Il s'établit alors une fracture entre le récit et le lectorat sur base d'incohérence et d'incompréhension avec, au bout du compte, un inévitable rejet ! Il est possible de multiplier les exemples, y compris dans le domaine psychique. Les personnages n'appartiennent plus à leurs créateur/trices lorsque le livre est entre les mains des lecteur/trices mais à l'idée que ceux-ci s'en font. Là réside le fond des appréciations hétérogènes dont, personnellement, je me régale !
@@jean-yvespajaud134Argument pertinent Jean Yves, auquel je souscris, bien entendu. La cohérence est primordiale, et un personnage échappe régulièrement à son auteur, bien souvent sous sa propre plume, bien avant de disparaître dans le regard d'un lectorat. C'est même la preuve qu'il prend vie. Ah, si Geppetto et Frankenstein nous lisaient ! Mais la réalité est faite de nuances et de paradoxes. Une action entraîne souvent une réaction dans le sens opposé, selon la loi des forces de Newton. L'exemple que vous donnez tombe à propos. Je vous invite à vous pencher sur la jeunesse d'Arnold Schwarzenegger, un garçon intelligent et efféminé, méprisé par son père qui lui infligeait des sévices. Un profil aux antipodes de son image plus tardive de grand mâle dominateur et sûr de lui.
L'introduction à la psychanalyse (Freud) et la Psychopathologie de la vie quotidienne (Freud). Mais en fait, ces notions traversent beaucoup de livres de psychanalyse désormais.
En regardant une nouvelle fois votre vidéo, je comprends que la valeur littéraire de ces concepts est une question d’équilibre. Leur impact sur le lecteur doit être puissant et leur présentation subtile, trop elliptique, le message passera inaperçu, trop explicite, il sera perçu comme un cliché. J’ai cru contourner cette difficulté en choisissant, inconsciemment bien sûr, des marqueurs de psyché comme les symboles, les objets, les noms, les lieux. Leur influence, indirecte, allusive, cachée dans le décor, me paraissait moins délicate à insérer dans une histoire que les quatre manifestations de l’inconscient décrites par Freud qui, elles, doivent trouver leur place dans la trame narrative. Je me leurrais, évidemment. Quel que soit l’outil, son efficacité dépend de la maîtrise de l’artisan qui le manipule ! Question de dosage dans tous les cas. Merci, Johanna, d’avoir provoqué cette analyse !
L'inconscient, les pulsions, les instincts, la vie engendre-t-elle juste des automates animés par de simples mécanismes naturels au même titre qu'un être artificiel peut l'être par le biais d'un programme? - d'un ADN codifié? Quelle place pour la liberté, quand le moindre de nos désirs nous est dicté malgré nous? Qui sommes-nous vraiment? Cette question elle-même à-t-elle réellement un sens? Est-ce moi qui la pose vraiment? Suis-je responsable de mes actes si tout ce que je fais ne vient pas de moi? Où s'achève la liberté, où commence le libre arbitre? Qu'est-ce que le destin ! Toutes ces questions procèdent de la découverte ontologique. Elle sont à la base de toutes ce que j'écris, même si j’ensevelis ces thèmes sous une épaisse couche de narration, une multitudes de péripéties anodines et conventionnelles. ... et je dois m'arrêter là, sans me relire, dsl pour les fautes, car je suis déjà très en retard^^... Merci pour la vidéo.
Oui, toutes ces questions sont d'ordre philosophique. Et les histoires nous permettent aussi de les explorer, c'est ce que j'aime aussi par dessus tout ! Merci pour le commentaire :)
L’inconscient, à mon sens, ne gouverne pas mais est un moyen appris (frein de sécurité ou accélérateur selon le besoin ) pour l’adaptation du cerveau humain aux situations découvertes jour après jour. L’inconscient est un moyen énergétique économique, qui évite de faire des rappels à la mémoire énergivore. Cela permet au cerveau de bosser avec une grille pré établie de lecture des choses, sans revenir à chaque fois aux basiques des basiques L’ adaptation comportementale humaine s’en trouve facilitée quelque soit les situations nous touchant directement ou indirectement par ricochet ! L’Inconscient est contre balancé ou facilité par des contraintes internes ou externes (dont culturelles , religieuses, sociales, … image de soi, anticipations …, capacité à faire face). « La raison » apprise ou imposée peut aussi ordonner à l’inconscient de rester muet.
Oui je suis d'accord avec ce que vous dites. J'ajoute simplement qu'au-delà d'un "moyen appris", le transgénérationnel montre qu'on hérite aussi de l'inconscient de ses ascendants (qui ont eux-mêmes appris, peut-être). Dans la pensée Jungienne, on hérite aussi de l'inconscient collectif. Merci pour les réflexions :)
Pour moi, l'exploration de l'inconscient constitue le coeur des meilleures histoires. C'est ce qui rend un récit inoubliable.
Le conflit externe est presque une excuse, à mon sens, un prétexte pour développer un conflit interne.
Ce que je trouve amusant, c'est que l'exploration de l'inconscient des personnages se fait presque à l'insu du lecteur.
C'est un travail qui, à mon humble avis, devrait se faire en toute subtilité pour rester réaliste et intéressant aux yeux du lecteur.
Et pourtant, le lecteur est souvent inconscient de ce plaisir qu'il a à décortiquer l'inconscient du personnage, même si c'est une partie prépondérante du récit.
Intéressante votre hypothèse du conflit externe qui serait presque une "excuse" pour développer un conflit interne. Merci ! Pour rebondir sur cette idée, j'ai de toute façon tendance à croire que dans la "vraie vie", les conflits externes prennent généralement leur source dans nos inconscients puisqu'on sait que le mécanisme de répétition, par exemple, vise aussi à nous faire prendre conscience d'un schéma parfois délétère. En ce sens, on répète on répète jusqu'à ce qu'on puisse casser le schéma, d'une façon ou d'une autre (et donc, on alimente des conflits externes). Bon, je digresse un peu :) Merci pour le commentaire.
Ne risque -t-on pas ainsi le psychologisme et la perte de toute naïveté d’écriture ?
Très intéressant ! Quand j'ai "rencontré" la musique, j'ai su instantanément que ce serait ma vie. Et effectivement, c'est le cas. Parfois, je me demande si nous ne serions pas des particules qui avancent sur des routes invisibles en croyant disposer d'un libre arbitre. Inconscient ou pas ? Merci Johanna.
Oui j'ai tendance à croire qu'on ne peut qu'embrasser son destin, même si tout ne me paraît pas écrit d'avance. Merci Thierry :)
Les rêves ne dévoilent pas uniquement le passé. Certaines personnes font des rêves prémonitoires. Ce que j'ai utilisé dans mon roman. Et d'autres personnes arrivent à prendre les commandes de leurs rêves et à mélanger le présent dans la complexité de l'onirisme. Il m'est arrivé une fois de remonter dans l'Histoire et de voir ce qui s'est passé dans un bâtiment pendant la seconde guerre mondiale. J'ai vu des hommes armés en uniforme bandés de sparadrap et une voiture de l'époque tomber dans un trou rempli d'eau. Je me suis renseigné sur l'histoire de ce bâtiment. Pendant la guerre, c'était un hôpital militaire. Non loin de là, il y avait un trou dont le niveau de l'eau fluctuait suivant les saisons. C'était un rêve éveillé.
Pouvoir voir des "choses" dans les rêves peut donner une certaine puissance à un personnage. Le film "shining" en est un parfait exemple. Et la folie de Jack Nickolson renforce cette oeuvre.
Totalement d'accord, les rêves prémonitoires et autres visions sont hyper intéressants à exploiter. Je vous rejoins pour Shining, un film très puissant. :)
Nous parlons ici de personnages de fiction. C'est donc l'auteur/trice qui lui invente un inconscient, un subconscient, un caractère, un comportement etc...
Faut-il "travailler" son fonctionnement "interne", pourquoi pas ? Il me semble exister plusieurs écueils :
Le premier, c'est de s'y perdre et égarer le fil d'Ariane qui ramène au récit.
Le deuxième, c'est de se noyer dans la complexité au point de ne plus être capable d'écrire.
Le troisième, c'est une implication de son SOI : si le personnage est censé ressembler à son créateur, ce n'est pas trop grave puisqu'il subsistera une forme d'harmonie dans son comportement et ses réactions.
En revanche, s'il s'agit d'un personnage très éloigné de l'auteur, il existe un risque de rupture entre inconscient et perception du comportement... à moins de vouloir réécrire docteur Jekill et Mister Hide...
Le danger le plus important, c'est la perception par le lecteur ou la lectrice de cet inconscient qu'on lui assène alors qu'il n'a peut-être pas la même ressenti du personnage. Le risque est alors de le détourner du récit qui ne "fonctionnera" plus alors que, sans ces précisions autopsiques, sa propre sensibilité, sa propre idée qu'il/elle perçoit du personnage créait sa propre harmonie.
Personnellement, même si j'ai une idée assez précise des turbulences internes aux protagonistes, je me limite à en décrire uniquement l'indispensable à la compréhension du texte et de son déroulement. Après, chacun fait ce qu'il veut...
Oui, tous les écueils que tu cites sont possibles, en effet. Après, ce type de choix relève aussi du goût de l'auteur. On va plus ou moins loin dans l'intériorité et cela plaira ou pas au lecteur, c'est comme ça. Merci JY !
On pourrait en débattre durant des heures, une certitude demeure : un personnage est la création de son auteur (ou autrice), sa marionnette. Ignorer les fils qui l'animent revient à négliger la pantomime. Quant à rendre les fils visibles ou non, cela relève des intentions narratives de l'auteur... Ah, Geppetto !
Pour en revenir à un sujet moins stratosphérique et répondre à la question de Johanna, je vois bien des moyens de révéler ces fils cachés : les divers types de délires, l'alcool, la maladie, les hallucinations, les confusions en tous genres, les phobies, etc. Tous ces aspects d"écrochent un personnage de son archétype initial pour en révéler la complexité, la profondeur, la contradiction.
Merci pour cette discussion intéressante.
@@fernandosantos566En tant qu'auteur de romans, je me soucie autant de la création de mes personnages que de la perception qu'en auront les lecteur/trices.
Pour schématiser grossièrement : en quoi suggérer un homme grand et musculeux aux actes en rapport avec sa force s'il est ressenti comme un être frêle et chétif ?
Il s'établit alors une fracture entre le récit et le lectorat sur base d'incohérence et d'incompréhension avec, au bout du compte, un inévitable rejet ! Il est possible de multiplier les exemples, y compris dans le domaine psychique.
Les personnages n'appartiennent plus à leurs créateur/trices lorsque le livre est entre les mains des lecteur/trices mais à l'idée que ceux-ci s'en font. Là réside le fond des appréciations hétérogènes dont, personnellement, je me régale !
@@jean-yvespajaud134Argument pertinent Jean Yves, auquel je souscris, bien entendu. La cohérence est primordiale, et un personnage échappe régulièrement à son auteur, bien souvent sous sa propre plume, bien avant de disparaître dans le regard d'un lectorat. C'est même la preuve qu'il prend vie. Ah, si Geppetto et Frankenstein nous lisaient !
Mais la réalité est faite de nuances et de paradoxes. Une action entraîne souvent une réaction dans le sens opposé, selon la loi des forces de Newton.
L'exemple que vous donnez tombe à propos. Je vous invite à vous pencher sur la jeunesse d'Arnold Schwarzenegger, un garçon intelligent et efféminé, méprisé par son père qui lui infligeait des sévices. Un profil aux antipodes de son image plus tardive de grand mâle dominateur et sûr de lui.
pouvez vous me dire sur quelles oeuvres theoriques votre recherches est basée?
L'introduction à la psychanalyse (Freud) et la Psychopathologie de la vie quotidienne (Freud). Mais en fait, ces notions traversent beaucoup de livres de psychanalyse désormais.
En regardant une nouvelle fois votre vidéo, je comprends que la valeur littéraire de ces concepts est une question d’équilibre. Leur impact sur le lecteur doit être puissant et leur présentation subtile, trop elliptique, le message passera inaperçu, trop explicite, il sera perçu comme un cliché.
J’ai cru contourner cette difficulté en choisissant, inconsciemment bien sûr, des marqueurs de psyché comme les symboles, les objets, les noms, les lieux. Leur influence, indirecte, allusive, cachée dans le décor, me paraissait moins délicate à insérer dans une histoire que les quatre manifestations de l’inconscient décrites par Freud qui, elles, doivent trouver leur place dans la trame narrative.
Je me leurrais, évidemment. Quel que soit l’outil, son efficacité dépend de la maîtrise de l’artisan qui le manipule ! Question de dosage dans tous les cas.
Merci, Johanna, d’avoir provoqué cette analyse !
De rien Alain. Merci pour ces réflexions toujours intéressantes !
L'inconscient, les pulsions, les instincts, la vie engendre-t-elle juste des automates animés par de simples mécanismes naturels au même titre qu'un être artificiel peut l'être par le biais d'un programme? - d'un ADN codifié? Quelle place pour la liberté, quand le moindre de nos désirs nous est dicté malgré nous? Qui sommes-nous vraiment? Cette question elle-même à-t-elle réellement un sens? Est-ce moi qui la pose vraiment?
Suis-je responsable de mes actes si tout ce que je fais ne vient pas de moi? Où s'achève la liberté, où commence le libre arbitre? Qu'est-ce que le destin !
Toutes ces questions procèdent de la découverte ontologique. Elle sont à la base de toutes ce que j'écris, même si j’ensevelis ces thèmes sous une épaisse couche de narration, une multitudes de péripéties anodines et conventionnelles.
... et je dois m'arrêter là, sans me relire, dsl pour les fautes, car je suis déjà très en retard^^...
Merci pour la vidéo.
Oui, toutes ces questions sont d'ordre philosophique. Et les histoires nous permettent aussi de les explorer, c'est ce que j'aime aussi par dessus tout ! Merci pour le commentaire :)
L’inconscient, à mon sens, ne gouverne pas mais est un moyen appris (frein de sécurité ou accélérateur selon le besoin ) pour l’adaptation du cerveau humain aux situations découvertes jour après jour.
L’inconscient est un moyen énergétique économique, qui évite de faire des rappels à la mémoire énergivore. Cela permet au cerveau de bosser avec une grille pré établie de lecture des choses, sans revenir à chaque fois aux basiques des basiques
L’ adaptation comportementale humaine s’en trouve facilitée quelque soit les situations nous touchant directement ou indirectement par ricochet !
L’Inconscient est contre balancé ou facilité par des contraintes internes ou externes (dont culturelles , religieuses, sociales, … image de soi, anticipations …, capacité à faire face).
« La raison » apprise ou imposée peut aussi ordonner à l’inconscient de rester muet.
Oui je suis d'accord avec ce que vous dites. J'ajoute simplement qu'au-delà d'un "moyen appris", le transgénérationnel montre qu'on hérite aussi de l'inconscient de ses ascendants (qui ont eux-mêmes appris, peut-être). Dans la pensée Jungienne, on hérite aussi de l'inconscient collectif. Merci pour les réflexions :)