Les 6 modalités d'enseignement en classe adaptative
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- Опубліковано 27 сер 2024
- La classe adaptative est une forme scolaire qui permet de sortir de l'enseignement simultané. Elle est basée sur les résultats des neurosciences cognitives pour adapter la façon dont on enseigne à la façon dont l'élève apprend.
Je te présente ici les 6 modalités de la classe adaptative.
Pour recevoir le support visuel élaboré dans cette vidéo, c'est par ici : tremendous-pai...
Et si tu es enseignant, que tu penses qu'une autre façon d'enseigner et d'évaluer est possible, que tu recherches de l'accompagnement et une communauté, rejoins-nous : forms.gle/tXV6...
Chère Marie-Camille, vous êtes une perle !
Des pistes vraiment intéressantes. Voulant travailler en primaire, l'une des possibilités est que lorsqu'on aborde pour la 1e fois dans l'année une séquence, on peut faire une sorte de contrôle surprise positif, en précisant qu'ils ne seront pas notés, et que le but est de faire un diagnostic de leurs compétences. Et de cette manière, ça permettrait indirectement à l'élève de se dire : " ok ! L'objectif pour la fin d'année est que je maîtrise tout ça "
C'est une piste que je propose humblement
Trop bonne idée, j'aime beaucoup ! Merci de ce partage !
Elle était juste parfaite cette vidéo! merci !
Merci de ce gentil retour
Tes vidéos sont passionnantes, merci : )
Merci à toi 😊
Merci pour ces enseignements, jeune formateur après plusieurs heures d'écoute, je suis tout excité à l'idée de trouver du temps pour préparer de "nouvelles" méthodes de travail avec les apprenants et de les expérimenter avec eux (sur la base bien-sûr de la pédagogie que tu proposes). Surtout que je suis avec un public réputé compliqué en Bac pro, désabusé même du système scolaire, mais pour lequel je perçois déjà le côté tres adapté 😅 de ta classe adaptative.
Merci pour la vidéo ! Je vais tester ça cette année !
Génial ! Tiens-moi au courant !
Très bien
fascinant tu t'inspires de la méthoe de singapour avec le modelage et l'autonomie !
Bonjour Marie-Camille, merci pour tes vidéos très intéressantes. Ce que tu dis sur les "activités" et "tâches complexes" m'interpelle. En élémentaire (j'ai des CM1) on nous conseille beaucoup de construire les notions avec les élèves (exemple au hasard : prendre un texte, faire chercher tous les déterminants, demander aux élèves de proposer un classement, puis finalement construire la leçon en nommant avec eux les articles définis, déterminants possessifs etc ). J'ai l'impression que le fait de construire la leçon ensemble est plutôt bénéfique, surtout si c'est une activité de manipulation faite en binôme ou en groupe. Si je comprends bien, tu préconises le contraire, c'est-à-dire que la maîtresse "balance" la leçon et ensuite c'est à eux de s'entraîner à l'appliquer dans différents contextes ?
Bonjour,
Personnellement je vois la tâche complexe comme une alternance entre un enseignement déductif et inductif. On n'est plus en inductif pur où les élèves "devinent" le cours, mais s'en servent comme d'un support pour résoudre des problématiques plus éloignées qu'une simple application directe (déjà fait pendant le temps d'automatisation / mémorisation)
Merci de ta question. Tout d'abord, je pointe que je ne suis pas une spécialiste du primaire, même si j'y ai déjà formé et que les principes de l'apprentissage restent les mêmes.
Construire les notions "avec les élèves", les résultats des sciences des l'éducation sont formelles pour le secondaire, ce n'est pas efficace. Maintenant, pour le primaire, je ne connais pas la littérature. Et surtout, si tu as l'impression que "ça marche", c'est le principal ! Après, si ce que tu fais, c'est de la manipulation, on est plus dans de la mémorisation que dans le cours en fait.
Donc oui, dans le secondaire, je préconise le contraire. Donc, dans ton exemple, tu fais la même chose avec ton texte mais APRES que tu aies donné la leçon. Pourquoi pas tester cette approche en classe et voir comment ça fonctionne ?
Oui, c'est exactement ça
Merci beaucoup pour cette vidéo facilement compréhensible. Je reconnais qu'elle m'a un peu retourné le cerveau. En master MEEF, on nous apprend plutôt à construire le cours à partir de document pour rendre les élèves acteurs. Ceci dit, les documents que l'on utilise sont souvent assez explicites, sans vraiment qu'il y ait beaucoup de capacité déductive à mobiliser. Par exemple, en SES, on donne un texte et on pose aux élèves des questions comme "Quelle définition de l'économie est présentée ici?". C'est souvent très explicite.
Je n'ai pas très bien compris ce que font les élèves quand ils sont en "autonomie"? J'ai un peu de mal à voir avec la différence avec "la mémorisation" ou les "tâches complexes". Serait-il possible de me l'expliquer? Merci.
Bonjour, vidéo très intéressante mais je ne suis pas complétement d'accord pour les activités. Je suis en prof de maths en collège et je trouve que sur certains chapitres avoir une activité d'introduction est utile: elle permet de dédramatisé le chapitre et montrer aux élèves qu'ils y arrivent très bien naturellement. Par exemple sur le théorème de Pythagore: si je fais le cours directement les élèves trouvent ça trop dur et impossible, alors qu'avec une bonne activité on peut avoir tous les élèves qui comprennent et quand on annonce après c'est ça "le théorème de Pythagore" ils trouvent ça facile et se sentent super intelligents. Ca me permet donc de booster la confiance des élèves.
On est d'accord pour les activités en fait, elles ne servent pas à l'apprentissage mais à la motivation :). Perso, je trouve que les tâches complexes motivent aussi bien les élèves. Tu donnes la tâche complexe (= ton activité mais pas guidée) en début de séquence. Ceux qui y arrivent, top (apprentissage implicite) et pour les autre, ils vont demander des outils, et là, tu leur donnes le théorème de Pythagore... Tu peux aller regarder ma vidéo "apprentissage implicite/explicite" pour plus de détails.
@@marie-camillecoudert5631 Ne doit-on pas parler d'enseignement explicite plutôt que "d'apprentissage explicite" ? Confondre enseignement et apprentissage me semble mélant. L'apprentissage se passe côté apprenant et l'enseignement côté enseignant.
De plus, affirmer que les activités "ne servent pas à l'apprentissage" me semble très discutable. Avez-vous des références scientiques qui appuient vos dires ? D'avance merci.
J'adore le côté très concret de cette vidéo !
Une question : pour l'autonomie, de quelle quantité de ressources les élèves ont-ils en général besoin? Je travaille dans un collège sans réseau et l'idée de devoir fabriquer des supports qui anticipent leurs besoins me donne d'avance des sueurs froides...
Bonne question, tu peux commencer avec rien ! Déjà le manuel et des feuilles de paperboard, ça suffit. Tu peux demander à ce qu'on t'installe des tableaux blancs au mur aussi, ça marche très bien. Puis, en observant les élèves, tu verras de quoi ils pourraient avoir besoin, puis tu le construiras (ou tu leur feras construire) au fur et à mesure...
Ça faisait longtemps....😊
Bonjour Marie-Camille,
Merci pour toutes tes vidéos très intéressantes ! En français, j’ai du mal à voir comment et dans quelles modalités « caser » certaines choses, par exemple les études de textes. On nous demande d’en faire environ 3 par séquence et c’est en général ce qui nous prend le plus de temps.
Merci pour tout !
Merci Antoine de ta question. C'est difficile de répondre comme cela, sans contexte précis. Cela va dépendre :
- de qui est ce "on" qui te demande des choses ?
- qui doit faire l'étude de texte, les élèves ou le prof ?
- quels sont tes objectifs d'apprentissage précis ? Que veux-tu vraiment que tes élèves apprennent ?
N'hésite pas à poser ta question en live, ce sera plus facile de prendre le temps d'y répondre.
@@marie-camillecoudert5631 Merci pour ta réponse !
- Il s'agit du "on" fourre-tout de l'institution, des programmes, des inspecteurs, des formations en ESPE/ISFEC...
- Ce sont les élèves qui sont censés étudier/analyser les textes, avec l'aide et l'accompagnement du professeur.
- L'objectif principal est qu'un élève soit capable de comprendre le sens d'un texte (en lien avec le thème du chapitre, de la séquence) puis, éventuellement, de l'interpréter pour en saisir les enjeux plus subtils.
Je n'hésiterai pas à poser mes questions en live :)
Ce sont des principes vraiment intéressants. Toutefois, je vois moins bien comment adapter ce système, en secondaire, à un cours qui dipose de peu de temps avec les élèves (par exemple, 2h par semaine). En général, avec peu d'heures dans chaque classe, l'enseignant a énormément d'élèves à suivre... comment faire pour cette évaluation ?
Parmi les profs que j'accompagne, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont les élèves que 1h ou 1h30 par semaine. Ce qui permet de réussir à suivre tous les élèves, c'est de mettre en place un système avec un tableau qui permet de savoir précisément ce que chaque élève maîtrise. Pour cela, on pratique l'évaluation constructive, que j'explique dans cette vidéo : ua-cam.com/video/8f0LzXErLj4/v-deo.html
Bonsoir,
Cette façon de faire me semble intéressante. Pour l'instant je suis stagiaire (en physique chimie) et pour être honnête, je n'ai le temps de rien. L'année de stage est dense et compliquée et j'avance comme je peux entre les consignes des IPR, parfois contradictoires entre deux IPR, les cours de l'INSPE (un peu vieillots) et la progression choisie par mes collègues (tout le compliqué est vu en troisième, ce qui densifie le programme à faire). Mais si je suis titularisé, je vais m'y intéresser de plus près. Par contre comme on ne voit les élèves que 1 à 2 heures par semaines, en physique/chimie, je ne vois pas encore comment faire en collège pour découper le temps.
Bienvenue Jeff sur ma chaîne et courage pour l'année de stage, c'est effectivement une année très compliquée (je dirais l'année la plus compliquée de ta carrière). Tu as fait le plus dur, tu seras plus tranquille à partir d'avril une fois que tu seras titularisé.
N'hésite pas à venir ou à écouter les replay des lives du mardi (13h), tu y trouveras pleins de conseils pour les stagiaires et tu pourras même y poser tes questions !
Pour la classe adaptative, j'accompagne beaucoup d'enseignants de physique en collège donc je peux t'assurer que c'est possible :)
Bonjour Madame,
Tout d'abord, un grand merci pour tout votre contenu, que je viens de découvrir et qui m'ouvre de nouvelles perspectives pédagogiques.
J'ai une question d'ordre pratique : comment mettez-vous les banques d'exemplaires à disposition des élèves ? Dans mon lycée, nous sommes passés au tout numérique mais il y a toujours un problème (soit côté élève - pas d'ordi, pas de code..., soit côté système informatique), donc je pensais imprimer et plastifier 2 ou 3 exemplaires de chaque exercice. Comme les élèves n'avanceront pas au même rythme, il ne devrait pas y avoir trop d'embouteillage sur les sujets.
Je vous remercie par avance pour votre réponse, et surtout pour nous faire partager si généreusement le fruit de vos réflexions pédagogiques !
Cordialement.
Tout d’abord, merci de ton gentil retour sur mon travail et bravo de tout ce que tu mets en place pour tes élèves ! Pour la mise à disposition ce que tu proposes me parait très bien ! Mais n’hésite pas à venir au live du mardi (18h cette semaine) si tu veux en parler plus longuement de vive voix !
Bonjour Marie-camille, tes vidéos sont très intéressantes et sont une véritable mine d'or pour une jeune enseignante qui débute comme moi! Je t'en remercie ! Petite question, pourrait tu m'en dire plus sur "évaluation positive différencie" ? Évaluations différentes par élèves, que des bonnes notes..? Cela m'interpelle..
Merci Julie de ton retour ! Tu n'es pas la seule à avoir des questions sur l'évaluation, je vais passer le mois de novembre (et peut-être décembre aussi) dessus, j'espère que je répondrais à tes questions :)
Quelle différence faites-vous entre "mise en action des savoir" et "savoir-faire"?
Excellente question. Il n'y a pas de différence au niveau cognitif puisque la "mise en action des savoirs" est un un savoir faire. En revanche, la différence est dans la manière dont c'est enseigné. Si on insiste sur les savoirs (et on va regarder comment ils sont mobilisés), ou sur les savoir faire en tant que tels (qui mobilisent forcément des savoir liés). N'hésite pas à poser tes questions pour le live, c'est plus facile à expliquer à l'oral :)
@@marie-camillecoudert5631 Merci pour la réponse. Pour le live c'est trop compliqué car j'enseigne au Québec et il y a 6 h de décallage horaire :(
Bonjour Marie-Camille, Merci pour tes vidéos ! Je me demande dans quelle modalité se situe les démonstrations des propriétés en Mathématiques. Le niveau des élèves est assez hétérogène en spé depuis la réforme et beaucoup d'élèves décrochent. Mais en même temps la démonstration est importante pour que les élèves comprennent d'où viennent les formules. Merci
Merci de Jennyfer de cette question hyper intéressante ! Elle demande une réponse approfondie, aussi j'y répondrais à l'oral lors du live de mardi 13 juin à 13h. Tu pourras regarder la réponse en replay si jamais tu n'es pas disponible à ce moment-là.
@@marie-camillecoudert5631 Merci pour ton retour rapide. Dans le BO on retrouve cette phrase : "les temps de cours, où le professeur expose avec précision, présente certaines démonstrations et permet aux élèves d’accéder à l’abstraction ;" Donc certaines démonstrations doivent être présentées pendant le cours mais je pense qu'il faut aussi leur en donner à faire.. j'ai créer une brique "démontrer" à donner aux élèves qui souhaite démontrer d'autres propriétés non démontrées en classe avec quelques indications... qu'en penses-tu ? Je vais essayer d'être présente au live.
C drôle, je n'ai pas de classe mais lorsque que je fais le soutien scolaire, je passe plus ou moins par toutes ces étapes, je fais intuitivement, je suis obligée de changer souvent sinon les élèves décrochent...
:) Et oui, dès qu'on enseigne, c'est le même principe !
Bonsoir ☺ Merci pour cette vidéo très claire et inspirante. J'avais une petite question concernant le cours et son introduction. Nouvelle professeure ne mathématiques, on m'a toujours répété que le cours devait être introduit par des activités, comme tu le rappelles dans la vidéo. Dans ce système d'enseignement, le cours est donc directement donné aux élèves ? Sans aucune introduction ou activité préparatoire ? Merci d'avance pur ton retour !
Ha ha, la question à 1000€, bien vu. Alors oui, donner le cours comme cela, c'est mieux pour l'apprentissage. Mais c'est pas hyper motivant. Si tu as peur de perdre tes élèves, tu peux leur donner le sujet de la tâche complexe (pas la réponse) et leur dire "pour résoudre ce problème mathématique, vous aurez besoin d'utiliser....." et là, tu lances le cours.
Bonjour, je ne suis pas experte de la classe adaptative mais d'après mes lectures, il peut être intéressant de trouver une situation qui génère un conflit socio-cognitif au sein de la classe de façon à ce que le cours délivré fasse sens.
@@marinechaize2641 tout à fait, le conflit socio-cognitif est important pour l’apprentissage. Il a lieu durant les taches complexes (et un peu durant les phases de mémorisation mais de façon moindre)
Mme Coudert
On ne peut pas voir la vidèo
Il semble qu' il y a une erreur
Tu parles de quelle vidéo ?
3:50 Vous dites, en parlant d'évaluation diagnostique, qu'on peut donner un exercice du type de celui que l'on va résoudre.
Je pensais qu'une évaluation diagnostique consistait à vérifier les prérequis pour atteindre un but et non le but lui-même.
Non, une évaluation diagnostique c'est une évaluation qui a une incidence sur le déroulement de l'enseignement, a posteriori de l'évaluation. Souvent on vérifie les prérequis mais il y a d'autres façons de faire, la preuve.
@@marie-camillecoudert5631 Votre définition implique donc qu'une évaluation formative est donc une évaluation diagnostique !
C'est bizare !
Aurriez-vous des références qui définissent "mémorisation", "automatisation", "tâche complexe". D'avance merci.
Le problème, c'est que chaque chapelle (voire même chaque chercheur) définit ces termes de façon un peu différente. Et qu'en plus, ils sont définis en anglais donc chacun traduit un peu comme il veut. Je peux te donner la définition dans mon système :
- Mémorisation : mettre quelque chose en mémoire à long terme
- Automatisation : schéma mental ayant subit une réduction cognitive intense (tellement qu'il peut même ne plus prendre de place en mémoire de travail lors de sa mobilisation)
- Tâche complexe : (je prends la définition de Jo Boaler) Tâche ouverte, sans plancher et sans plafond où les démarches de résolutions sont multiples et qui demande la mobilisation de plusieurs compétences/savoir faire.
@@marie-camillecoudert5631 Les deux dernières définitions sont un peu trop intense à mon gout mais merci quand même pour le partage.
Bonjour, je trouve votre démarche incroyable mais pensez-vous que ces modalités s'appliquent pour des disciplines comme l'EPS où la forme pédagogique est encore différente de l'enseignement simultané à la base ? Si oui, comment ?
Très bonne question ! Je t'avoue que je ne sais pas trop. Je n'ai jamais eu aucun prof d'EPS qui a suivi ma formation sur le changement de forme scolaire. En revanche, ceux qui ont suivi ma formation sur l'évaluation constructive ont dit que c'état applicable et que ça avait vraiment changé la dynamique de classe.
@@marie-camillecoudert5631 J'aurai la même question en ce qui concerne l'éducation musicale. Je suis jeune enseignant et je suis en collège. Et en collège les élèves ont la chance inouïe d'avoir 55 minutes par semaine (et encore sans compter le temps à prendre pour l'installation des élèves etc. donc quand je vois des 6h de cours par semaines je suis un peu envieux). Donc on va partir sur 45 minutes de cours par semaine et je dois avouer que je suis intéressé par cette forme de classe adaptative et j'ai quelques idées de comment l'appliquer en classe cependant, si on garde 10% du cours cela fait à peine 5 minutes. Je ne vois pas comment je peux expliquer un cours même avec uniquement des grandes notions en 5 minutes par séance, de même pour le modelage etc. En fait à partir du moment où on se retrouve lésé par le temps accordé à une certaine matière pour moi certains délais sont intenables. Auriez vous des pistes de résolution, des cas similaires en exemple ou autres aides. Je suis preneur.
@@merlinj6044 l’éducation musicale (comme l’art plastique) présentent des challenges propres oui ! Je n’ai pas encore trouvé de modalités satisfaisantes dans ces disciplines. Principalement car peu de choses ont été testée car je n’ai jamais eu de prof d’EM dans une de mes « vraies » formations… bien sûr j’ai des pistes, le temps n’est pas un problème tant que ça, j’avais 1h30/semaine en collège et ça marchait très bien. Je ne vais pas avoir la place de les donner ici mais n’hésite pas à venir poser cette question en live le mardi (17h en ce moment). A bientôt alors :)
Bonjour Marie-Camille, si je comprends bien, la période de tâche complexes peut être considérée comme des situations d'enseignement apprentissage? Merci de m'éclairer!
Bonjour Madame ;). Je t’avoue que je ne comprends pas ce que tu appelles « enseignement apprentissage ». Mais oui ce sont des situations où les élèves apprennent.
Bonjour, j'aimerais bien essayer mais j'ai des classes de STMG très difficiles (banlieue parisienne) j'ai peur qu'ils ne jouent pas le jeu
Bravo pour ta motivation ! C'est vraiment sur ce genre de public que le gain est le plus grand. En revanche, peut-être commencer par changer ton évaluation avant de changer la forme scolaire. C'est plus facile de motiver les élèves dans ce sens-là. Je vais commencer une série sur l'évaluation, tu pourras avoir des idées.
Est-ce que ca marche si ce sont les profs qui se déplace plutot que les élèves qui viennent dans la salle du prof ?
Oui, c'était mon cas par exemple.
@@marie-camillecoudert5631 Mais du coup, les cours sont des éléments trouvés sur internet ?
Petite question, quand tu dis "facultatif" comment gères tu ça avec ton établissement ? Tu es bien obligé de les avoir tous en classe légalement non ?
Je ne "gère" rien avec l'établissement. Comme tu dis, on est obligé de les avoir tous en classe, au moins pour l'appel. En fait, au collège et en 2nd, ceux qui ne veulent pas suivre le cours sont au fond de la salle (ou éventuellement en 2nd dans une salle adjacente quand c'est possible).
En 1er et Tle, comme je suis dans des lycées où "la porte est fermée" (=les élèves ne peuvent pas sortir de l'établissement), je les envoie dans une autre classe. Bien sûr, en amont, un cadre a été posé, ils savent que s'ils font du bazar, c'est sur moi que ça va retomber. Cela fonctionne car j'ai une relation de confiance avec eux.
Et si jamais c'est trop difficile pour un élève de "s'auto-discipliner", je peux lui demander de rester dans la salle.
❤️❤️
:)
J’ai juste un question qui n’a pas de rapport avec vidéo
La parité est-elle importante ou pas en classe ?
Car j’ai l’impression que certains élèves seront certes avec leurs amis mais cela en aide certains étant trop timide pour demander au prof
Hum, pour moi, la parité c'est la répartition entre filles et garçons. Du coup, j'avoue ne pas voir le lien avec la suite de ta question. Désolée.
Bonjour ! Petite question pour la modalité « autonomie » : les élèves travaillent bien sur la matière que tu enseignes ? Ils travaillent sur la séquence etc ?
En primaire : au choix. En secondaire : ma discipline oui a priori.
Donnes tu un cours écrit ou juste oral ?
Je donne tout, des cours écrits, oraux et en vidéo. Si tu veux que je te réponde plus longuement, tu peux venir aux lives hebdomadaires (mardi 13h). A bientôt alors !
3:20 "Par définition, les élèves ne sont pas experts, ils n'ont donc pas accès à cette intuition."
J'ai déjà eu des élèves (pas des élèves "performants", ni des experts) qui font preuve d'intuition.
Je ne comprends donc pas cette affirmation.
L'intuition, c'est quand les réponses te sont données par tes "heuristiques". Certains élèves arrivent avec des heuristiques déjà bien construites (souvent par l'environnement familial) et donc font preuve d'intuition. L'idée principale, c'est que tu ne peux pas considérer que tous tes élèves l'ont. Et surtout la question c'est "comment construire cette intuition chez les élèves qui ne l'ont pas ?"
Merci pour la vidéo c'est intéressant.
Une question qui me vient à l'esprit, quand les élèves sont en autonomie ou tâche complexe comment tu leur offres un feedback sur leur travail ? Tu as tapé les corrections qui sont disponibles pour eux à tout moment dans la classe ?
J'ai déjà vu ta vidéo sur ta manière de fixer une note mais je serais super curieux de savoir comment tu prends en compte exactement leur travail en classe pour les évaluer. C'est vraiment flou pour moi car s'ils peuvent passer l'évaluation "quand ils veulent" pour éviter une triche de recopie généralisée j'ai l'impression qu'il faut une évaluation différente pour chaque élève.
Et merci pour tes réponses à mes questions à chaque fois, j'essaye de comprendre au maximum ta manière de faire pour éventuellement tenter un jour.
Je me permets d'essayer d'apporter des éléments de réponse. Les élèves n'ont aucun intérêt à tricher. L'évaluation n'est pas notée, s'ils la ratent ils pourront la repasser, il n'y a aucune conséquence négative pour eux de rater. Donc aucun intérêt de tricher. Ils font l'évaluation pour eux, pour savoir où ils en sont, elle ne sert qu'à les former, pas les classer. De mon expérience, les élèves comprennent très bien que l'évaluation est là pour les mettre en situation d'entrainement et ils jouent tous le jeu sans exception.
Hum alors, il y a en fait 2 questions. Pour l'évaluation, c'est exactement ce que dit Eni Ciya.
Pour les tâches complexes, en fait, pas besoin de correction. Car ce qui est important, ce n'est pas qu'ils finissent la tâche complexe mais qu'ils travaillent dessus. Le chemin, pas le résultat. Donc, si c'est pas fini, tant pis, c'est pas grave.
Et puis, comme ils travaillent en groupes homgènes, tu peux passer dans les groupes pour voir et les aider en fonction de leurs besoins.
bonjour, merci pour ta vidéo, je rejoins la question posée : quand les élèves sont au fond de la classe en activités autonomes ou en exercices de modelage, y a-t-il un moment qu'il faut consacrer à la correction ou bien peut-on leur donner la correction une fois le travail fini pour qu'ils s'auto-corrigent ?
@@sylviaagati8795 Merci de ta question. En fait, en autonomie, les élèves ne font pas des "activités" (il n'y pas d'activité en classe adaptative), ils travaillent le cours, des banques d'exercices corrigées ou des tâches complexes. Pour le modelage, c'est un exercice corrigé, il n'y a donc pas de correction supplémentaire à donner... En fait, à chaque fois que l'élève a besoin de la correction pour s'auto-corriger, elle est donnée en même temps que l'exercice, comme ça il peut la regarder au moment qui lui convient, à lui.
@@marie-camillecoudert5631 merci pour ces précisions
Pourriez- vous re envoyer la vidèo???
De quelle vidéo parles-tu ?