Mettre les élèves au travail
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- Опубліковано 23 тра 2023
- Tes élèves ne font pas leurs devoirs, ils vont à la facilité, tu as même l’impression qu’ils cherchent à en faire le moins possible, en permanence ?
Je te rassure, on a les mêmes élèves.
Sauf que maintenant, non seulement mes élèves se mettent au travail mais surtout, je ne râle plus jamais sur tout ça. Dans cette vidéo, je t’explique ce que j’ai mis en place dans ma classe pour arriver à ce résultat.
Et pour en savoir plus sur comment sortir de l'enseignement simultané grâce à la classe adaptative, c'est par ici : mariecamillecoudert.com/class...
Moi je n'ai plus de conflits avec mes élèves pour les devoirs parce que je ne donne plus de devoirs à faire. J'ai remplacé cela par "prendre des initiatives" oú les élèves doivent me montrer qui'ils se sont impliques à la maison dans leur apprentissage. Bien sur, jai mis en place tout un ecosysteme qui permet un meilleur investissement de mes eleves.
Excellente idée
Dans mon collège, j'ai de plus en plus d'élèves qui ne cherchent pas forcément à en faire le moins possible, ils cherchent surtout à ne plus rien faire ... Plus aucun devoir fait, plus de devoir rendu, plus aucun apprentissage à la maison. Or, le temps en classe ne suffit pas pour acquérir des bases solides. Je leur ai proposé une méthode vue ici : au lieu de ne rien me rendre, me rendre un devoir fait dans un temps limité (20 à 30 minutes pour des 3ème par exemple), ce qui leur permet d'avoir une note différente de 0. Et bien non, une bonne partie de ces élèves préfèrent toujours ne rien me rendre ... Quand on les interroge sur leurs loisirs, c'est téléphone, jeux vidéo ou sieste / sommeil et ils ne veulent pas forcément faire autre chose. Et c'est un problème. Je n'étais pas prof il y a 5 ans, j'ai bossé dans un autre domaine pendant 20 ans, domaine dans lequel je faisais des recrutements et quand on interroge les candidats sur les domaines qui les intéressent, c'est effarant pour un bon nombre d'entre eux : réseaux sociaux et rien. Et bien, surprise : ils ne sont pas embauchés ... Après, je suis d'accord sur le changement de système en tant que prof.
Même constant de mon côté. Rien ne les intéresse. Même côté loisirs, rien. Mais que se soit en collège ou lycée, c'est pareil.
Bonjour, Juliette, je me permet de nourrir le débat avec vous. Il y a actuellement des préjugés sur la nouvelle génération, notamment pointée du doigt pour son manque d'implication. Madame Coudert affirme que les générations se valent et que dans les livres d histoire, ont ne montrent que des photos de classe avec des élèves au carré. Cependant il y avait tout de même des "cancres" qu'on ne montre pas sur les photos donnant l illusion d une génération modèle. Dans un documentaire sur le déclin de l'autorité des enseignants, on pense qu il s agit avant tout du déclin de la classe moyenne qui en serait à l origine.
Moi je suis une élève de 2nd en général et technologique, et en fait ce qui faut comprendre c que les élèves ils ont pas envie de travailler et ils ont pas envie d'avoir de bonne note des fois. C pas plus compliqué que ça. Il faut juste leur montrer que avec peu d'effort on peu avoir au moins la moyenne. Certains dans ma classe ils veulent juste avoir 10 et ça leur suffit. On a pas forcément tous envie d'avoir une moyenne de ouf et d'apprendre un max. C triste mais c vrai. Des fois c juste le prof qu'on aime pas, parce qu'il veut nous pousser à toujours travailler et toujours plus. Et malheureusement ça nous donne encore moins envie de travailler. Personnellement si je regarde ces vidéos c juste parce qu'elles me permettent de mieux cerner les profs et leur exigences. En plus ça me permet d'apprendre plus facilement.
Néanmoins ça ne veut pas dire que je regrette la faute sur les profs, c juste que ce qui peut nous pousser à nous motiver c plis complexe que de nous dire : c important pour ton avenir. ( généralement c pas dit explicitement mais plutôt un message implicite que l'école cherche à nous transmettre.
(Les prof qui lisent ça faite pas gaffe aux fautes d'orthographe g écrit à l'arrache)
😊😊
Donc, je résume, on veut pas trop travailler, faut pas trop bousculer sans quoi on ne fait plus rien, si on peut obtenir la moyenne sans trop bosser , c est parfait ....vous pourrez dire ce que vous voulez mais l inertie doit être combattue. Helvétius en parle dès le 18 ème siècle. Les personnes qui suivent leur pente finissent parfois par le regretter.
👍⭐️⭐️⭐️👏
😂😂😂😊
Bonjour madame Coudert, moi je faisais plutôt parti de ceux qui travaillé plus pour le même résultat que la moyenne de la classe.
Marie ministre de l’EN👍
Ouh la la non, je n'ai pas la garde robe qu'il faut :)
Raconte nous donc comment c était quand vous étiez une petite fille faisant ses devoirs.
Vidéo très intéressante et avec beaucoup de choses justes.
Ceci dit, je pense que tu passes à côté de quelque chose s'agissant des raisons pour lesquelles "il faudrait travailler dur". C'est par exemple le dépassement de soi. Le fait de repousser ses propres limites.
Je vais te prendre un exemple:
Pourquoi est-ce qu'un pianiste concertiste travaille (à ce mot, je préfère celui de s'entraîner) des heures tous les jours ? Pourquoi ce besoin d'essayer de ne faire "aucune fausse note", de parfaire toujours plus son interprétation musicale, de se remettre sans cesse en question pour savoir si tel ou tel phrasé convient mieux que tel ou tel autre ?
Pourquoi ne pas juste faire le minimum, être efficace, jouer la partition dans les grandes lignes et juste jouer pour son plaisir ?
Parce que le dépassement de soi et de ses propres limites, c'est l'essence même de la musique classique.
En littérature, en maths, en science, la notion du dépassement de soi, elle permet au minimum deux choses :
- réussir des sélections plus tard et obtenir des situations professionnelles intéressantes (et pas seulement sur le plan financier).
- se réaliser dans un domaine, faire progresser son domaine et pourquoi pas même donner un sens à sa vie.
Oui, on bascule effectivement progressivement dans une culture qui n'est plus celle de l'effort, et cela a et aura des conséquences : baisse globale du niveau des gens et paresse intellectuelle (ça a des conséquences politiques mine de rien, complotisme etc.), manque d'exigence, manque de compétences etc.
et pourquoi faudrait-il forcément vouloir se dépasser?
@@raphaeladam5734 pour "avancer", c'est parce qu'un pied qui dépasse l'autre que l'on marche et que l'on avance. La question de repousser les limites n'induit pas forcément un effort surhumain et viser l'impossible sinon une perspective de déplacer le curseur pour améliorer ses compétences. Un bébé a quatre pattes a dépassé ses limites quand il s'est mis à marcher de bout. Les gens font un contresens terrible sur "dépasser ses limites" en acceptant que cela signifie être un bourrin qui se met en danger avec des objectifs insensés. Non, dépasser ses limites c'est ce qui justement traduit l'évolution des espèces, des humains en particulier. On peut se dépasser dans un cheminement personnel équilibré, tranquille. C'est le fait de ne jamais vouloir connaître ses limites, et donc de ne jamais les dépasser, qui est dangereux.
J'ai beaucoup de mal à comprendre ce que tu dis... enfin je comprends mais ça ne me parle pas du tout...
Je suis justement musicien, et l'immense entraînement dont tu parles n'a jamais été motivé par le besoin de me challenger ou de me dépasser... Au contraire les injonctions au travail on plutôt contribué à de la démotivation tout en générant une ambiance malsaine de compétitvité dans le conservatoire...
Le résultat, finalement, c'est le dépassement de mes limites anterieures, mais ce dépassement est motivé par l'attrait envers la discipline étudiée, et non par la volonté de se dépasser...
Et puis, je sais que c'est un peu bizarre, mais je ne crois pas à la paresse, je pense sincèrement que ça n'existe pas. Les gens ne font que suivre des déterminismes... parfois ça conduit à une attitude autodestructrice par inaction, mais ce n'est pas de la paresse, c'est plus un manque de connaissance des moyens qui sont à disposition pour s'en sortir qui sont problématiques...
Quand j'étais au lycée, je faisais un double cursus avec le conservatoire, sachant que j'habit(ais) à la campagne, c'était profondemment épuisant, surtout que je suis hyperacousique et que je ne supporte pas la lumière de l'eclairage publique... Pourtant, je survivais tant bien que mal... après le lycée, je n'avais quasiment plus de cours et tout s'est effondré... Je n'arrivais plus à me laver, je restais des heures dans mon lit sans réussir à me lever, et pendant cette période, les discours motivationnels m'ont plus enterré qu'autre chose, me donnant l'impression qu'un mode de vie ordinaire était impensable
Finalement c'est la déculpabilisation et le petit à petit qui ont porté leurs fruits, et même si c'est parfois encore un peu dur, je fais ma vie ajd
Donc que faire Camille? Surprendre les élèves, chercher à toucher leur curiosité, varier les évaluations, les supports, les activités ?
En gros moins de blabla et d'encre dans des bouts de papiers
C'est aberrant de donner par exemple en maths des règles qu on ne comprend pas mais qu on est oblige a les utiliser pour avoir une bonne note .
Moi j'ai découvert que j'ai d’être des chances d’être tdah et asperges léger.
Propos hautement discutable