Sexe sans consentement : le rôle des hommes

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 28 лют 2018
  • Elles ont cédé, ou capitulé. Ce rapport sexuel, elles n’en voulaient pas. Le garçon avec qui elles étaient n’a pas compris - ou pas voulu comprendre - leur “non”.
    La journaliste et réalisatrice Delphine Dhilly a rencontré des femmes qui ont eu des rapports sexuels non désirés au début de leur vie sexuelle : une expérience très répandue et souvent traumatisante. Six d’entre elles témoignent face caméra dans son documentaire "Sexe Sans Consentement", diffusé sur France 2 le 6 mars 2018 à 22h55.
    Delphine Dhilly a aussi pris le parti d’interroger une cinquantaine de garçons sur la séduction et le consentement. C’est à eux, à ce qu’ils disent, et à ce qu’ils racontent de notre culture sexuelle, que l’on va s’intéresser dans cet épisode.
    Pourquoi ces garçons ne comprennent-ils pas, ou refusent-ils d’entendre, le non d’une fille à une relation sexuelle? Comment leur est (ou non) transmise cette notion de consentement ? Dans quelle mesure ces violences peuvent s’expliquer par des injonctions viriles conquérantes, le poids de l’éducation ? Et si toute notre culture nous montrait que le non-consentement d’une femme est plus excitant que son désir ?
    RECOMMANDATIONS DE L’INVITÉE
    Retrouvez les recommandations de l'invitée à l'adresse www.binge.audio/podcast/les-c...
    CRÉDITS
    Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Ingénieur du son : Quentin Bresson. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.

КОМЕНТАРІ • 288

  • @el0oizak32
    @el0oizak32 5 років тому +82

    On a grandi dans une société qui nous fait intégrer qu'une fille qui a suscité le désir d'un mec ne peut plus se défiler sinon elle est une "allumeuse". Évidemment le pendant masculin de l'allumeuse n'existe pas. L'allumeuse, c'est le concept qui va bien pour faire comprendre aux filles qu'elles doivent coucher avec un mec passé un certain "stade". Par exemple si tu es avec un mec chez lui, quand il aura envie de coucher avec toi, même si pour X raisons à ce moment là tu ne veux plus, bah tu crois que en tant que meuf tu dois le faire quand même.

  • @shineboy74
    @shineboy74 6 років тому +47

    En espérant que les générations à venir soit assez prévenues/éducqués pour ne plus que cela arrive..

  • @yaelgilles4114
    @yaelgilles4114 5 років тому +13

    Les hommes aussi bien que les femmes sont coincés dans les stéréotypes de genre : un homme doit être un mâle conquérant et soit-disant" viril" et une femme douce et soumise. De toute façon la vraie sexualité qui apprend le respect de l'autre est tabou. Face à cette question les gens se retrouvent face à leurs blocages et cela fait peur...

  • @katika44
    @katika44 3 роки тому +6

    Ça m'est arrivé avec un collègue. Dîner et café chez lui. La tronche pitoyable lorsqu'il a compris que non je n'allais pas couché avec lui parce que j'avais accepté de monter chez lui. J'avais 20 ans et j'étais encore naïve. Il m'a pourri la vie après ça au taf'. Et puis le souvenir d'autres garçons adorables et d'une galanterie incroyable.

  • @soli89taruled3

    Ce audio sur sexe sans consentement me fait écho. J'ai vécu plusieurs fois cette expérience : on se retrouve à avoir un rapport sexuel qu'on n' a pas désiré. J'essaie de me rappeler de ce que je pouvais ressentir à ce moment là et pourquoi j'en étais arrivée à me laisser faire. Au départ, il y a une rencontre et un avant sympathique et amical, on est souriante, gentille et l'homme croît que l'on a envie, on se laisse faire parce que on sent coupable d'un possible agichement. Après, c'est terrible, on se sent mal, sale, honteuse doublé d'un dégout profond. Et à l'âge que j'ai, je me souviens de ce moment là des années après...

  • @melyssachat9820
    @melyssachat9820 Рік тому +6

    Merci pour ce podcast. En effet il y a des hommes qui ne s’en rendent pas compte. Chantage.. surtout en couple ou on nous culpabilise si l’on ne veut pas de ne pas faire « notre devoir ». Et où limite il y a ce nuage de la tromperie qui plane dans le sens où si l’on a refusé ce sera de notre faute. Lorsque l’on fini par céder cela semble tout à fait normal et donne l’impression que l’on est d’accord alors que pas du tout. Prise de conscience il y a peu, très violente et dure à digérer. Il y a un gros travail à faire sur le sujet. Mais pour avoir côtoyer pas mal d’hommes en tant que amis , aucun n’auraient admis que leur « pote » puisse être un violeur.

  • @pascal9222
    @pascal9222 3 роки тому +3

    On pourrait aussi évoquer le consentement des hommes en cas de paternité..ce serait bien que les femmes soient moins lourdes lorsqu'elles réclament un mome à leur conjoint et que ce dernier est obligé de répeter 100 fois qu'il en veut pas

  • @agapeprecieuse4635
    @agapeprecieuse4635 Рік тому +1

    Il faut vraiment arrêter, trop c'est trop !!!!!

  • @virgilecaponi2609
    @virgilecaponi2609 5 років тому +5

    Finalement, la meilleure solution pour être un homme ayant les bonnes valeurs masculines sans avoir les mauvaises et sans subir d'inconvénient est d'être autiste et d'avoir une apparence masculine très marquée. L'autisme permet d'avoir un sens de la justice exacerbé et une difficulté à voir, analyser et comprendre les codes sociaux. De cette manière, on évite les comportements malveillants. Et avoir un physique impressionnant permet d'éviter le harcèlement suscité par l'autisme et le fait de ne pas coller à la norme. Je dis cela car en y pensant, c'est exactement ce qui m'est arrivé. Je rajouterai le fait d'avoir un père autiste avec un sens du devoir exacerbé. Il s'occuper des tâches domestiques avec brio car lui aussi n'avait pas incorporé que c'était une affaire de femme.

  • @TheLily97232
    @TheLily97232 Рік тому +1

    Je me rappelle qu'a mes 15 ans mon mec m'a dit "je sais que vous dites non mais en fait ça veut dire oui" et que j'ai rencontré beaucoup d'hommes qui voient comme impensable qu,une femme puisse prendre en main son désir et aller chercher et acter. C'est ouf.......

  • @RPGsquare
    @RPGsquare 5 років тому +42

    Cet épisode est vraiment ultra ultra important ! En tant qu'homme qui se forme beaucoup sur la question, ça m'a pourtant rappelé les fois où je me suis forcé, ou plutôt où j'ai cru qu'il fallait que je me force, et où la fille respectait cela. Je ne pense pas que les garçons qui se forcent soient toujours dans la même situation que les femmes qui se forcent.

  • @BenHaine
    @BenHaine 4 роки тому +29

    Petite précision, je suis une femme.

  • @stephanelebras3585
    @stephanelebras3585 4 роки тому +36

    J'aime beaucoup votre podcast. Je suis surpris que dans cet épisode vous ne reveniez pas sur la définition même de consentir. Le consentement ça revient à accorder quelquechose à autrui. Ça ne veut pas forcément dire qu'on en a envie. Par conséquent, le consentement d'une femme permet juste de respecter la loi afin que la relation sexuelle ne soit pas considérée comme un viol. Cela dit il me semble évident que respecter la loi n'est pas suffisant pour être heureux. Pour que la relation sexuelle soit vertueuse pour les deux partenaires, il est clair qu'il faut que les deux en aient envie. Il n'est pas si surprenant que des femmes qui ont consenti aient pourtant des remords par la suite car une relation sexuelle sans envie doit effectivement être traumatisante. M'est avis qu'il faut augmenter le niveau d'exigence et attendre des hommes qu'ils s'assurent que la femme en ai bien envie plutôt que de se contenter d'obtenir son consentement.

  • @christelgilberton1369
    @christelgilberton1369 Рік тому +1

    Bonjour ! Merci pour cette excellente émission que j'ai partagé au moins 2 fois !

  • @constancerault6665
    @constancerault6665 3 роки тому +5

    Ces podcasts sont une bénédiction, merci Victoire !!

  • @lionellutgen9140
    @lionellutgen9140 Рік тому +3

    Merci tellement pour vos super podcasts variés, pertinents et inclusifs. C'est important aussi pour les garçons d'apprendre à respecter leur propre consentement qui est malheureusement un sujet à propos duquel on parle très peu mais quiest bien plus récurrent que ce que l'on pense. Le self-respect est sûrement aussi l'une des clés pour les hommes qui leur permet d'apprendre à respecter les femmes.

  • @opheliedevos6899
    @opheliedevos6899 2 роки тому +2

    L'un des meilleurs épisodes si ce n'est le meilleur. Très intéressant 18'55'' 22'25'' à 23'30" et 27' tout particulièrement

  • @benoit--martin
    @benoit--martin 3 роки тому +5

    Merci pour votre travail. Cette série de podcasts est géniale.

  • @OO-vr8rn
    @OO-vr8rn 2 роки тому +8

    Moi aussi je suis un garçon et J'ai eu de nombreux rapports non consentis avec mes ex copines, et certains de mes amis aussi. Vous avez l'air de ne pas avoir conscience de ce cas de figure, les rôles peuvent s'inverser.

  • @zoe3560
    @zoe3560 4 роки тому +17

    A propos du consentement, une fois après un rdv un mec m'a demandé s'il pouvait m'embrasser. Pourquoi pas, même si je suis d'avis que ce genre d'acte se fait au feeling. Mais soit. Je tiens à préciser qu'y avait 0 ambiguïté entre nous et il ne me plaisait pas et je lui faisais bien sentir (sans être méchante hein). Peut-être l'a t-il senti mais il a voulu forcer. 1er forcage. Donc je lui ai dit "désolée, non". Il allait partir, il s'est ravisé et m'a quand même embrassée "sur la joue". Quelle horreur. Second forcage. D'y penser j'ai des frissons de dégoût, j'abuse même pas. Et j'ai pas bougé tellement j'étais hébétée. À QUEL MOMENT il se passe ça dans la tête de quelqu'un ? À quel moment un "non" explicite peut quand même inciter à FAIRE la chose ? putain mais l'horreur. Et là c'était "juste" un bisou et j'ai pas su bouger. Donc je peux facilement imaginer si ça avait été autre chose. Bref. Remballez votre fierté un moment.