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N'ayant jamais été chauffagiste, n'ayant pas piloté ce genre d'installation, mais seulement accompagné et mis à disposition des conditions propres à son installation, je n'en ai pas d'idée près précise. Cependant il ne manque pas, sur le marché, de fabricants, vendeurs et installateurs de panneaux solaires thermiques, techniques ampoules sous vide (meilleur rendement l'hiver, mais moindre rendement global sur l'année) ou panneaux plans, la technique des ballons de stockage étant, elle aussi, plus que mature puisque des installateurs français de chaudières bois le pratiquaient déjà à l'époque (ua-cam.com/video/bkEiYN4r8dU/v-deo.html ), je pense qu'en cherchant un peu, ça doit se trouver assez facilement. A noter cependant que, d'un installateur à un autre, d'une région à une autre, il se peut que des disparités soient constatées quand au prix demandé pour un même système… ce que l'on rencontre déjà couramment pour des installations beaucoup plus classiques… et pas qu'une plomberie/chauffage !
Bonjour, je m étais intéressé au photovoltaïque pour faire de l'eau chaude, mais j avais cru comprendre qu'il fallait énormément de panneaux pour alimenter un ballon. L investissement ne semblait pas valoir le coup. Merci pour la vidéo.
Il faut toujours pâ&rtir du besoin pour dimensionner et, en matière de chauffage, il ne faut jamais oublier qu'on chauffe pour compenser les pertes… donc il faut d'abord limiter les pertes, ceci par par le traitement des parois extérieures : - isoler le toit (rien d'autre que l'isolation ne peut apporter une aide quelconque, entre aucune masse existants, - isoler les murs extérieurs s'ils sont légers (c'est la cas des MOB), - corriger thermiquement les parois extérieures lourdes avec des correcteurs thermiques intérieur et des enduits finaux lourds (donc tirer parti de la masse des murs), - comme vous pouvez le voir, tout est lié, imbriqué… et c'est pourquoi, avec quelques autres collègues, nous formons des habitologues, généralistes du bâtiment susceptible d'appréhender des solutions selon les contraintes, objectifs, limites et avantages des bâtis et cel e, conformité avec les attentes des occupants dont, il ne faut jamais l'oublier; l'objectif initial n'est jamais d'isoler ou de chauffer amis… de vivre dans le confort… C'est la base ATTEINDRE LE CONFORT !
@@PapyClaude merci pour cette réponse avec laquelle je suis tout à fait en phase et en accord. Ce que j ai essayé d'exprimer est le fait que pour produire de l'eau chaude avec du photovoltaïque il faut beaucoup de puissance (y compris avec un bâti isolé et corrigé) et donc beaucoup de panneaux et donc un gros investissement, pas forcément rentable. Mais je précise que mon opinion est biaisée par mon approche lowtech et parcimonieuse de la rénovation. J'essaie de promouvoir des techniques accessibles financièrement et techniquement.
@@PapyClaude et j'oubliais, je suis votre formation, de très bonne qualité, bravo! J'ai suivi de nombreuses formations, celle que vous proposez est une des plus intéressantes. Vous avez une très bonne culture du bâtiment.
Merci pour la vidéo, cependant cela fait plusieurs fois que je le remarque mais il semble que vous n'utilisez pas le son des micros cravates mais plutôt celui de la caméra ce qui est dommage car le son n'est pas optimal. Trop de résonance de la pièce.
Stocker de l'électricité pourquoi pas dans une voiture électrique, ou d'autre type de véhicule vélos par exemple , mais ayant une possibilité de charge bidirectionnelle, afin de pouvoir redonner de l'énergie électrique à la maison comme pourrait le faire des grosses batteries de bricolage genre bluetti ecoflow ect ...
Bien évidemment, c'est la voie royale, la technologie du V2G (Véhicule vers le Grid, don véhicule vers la source, la maison). J'ai déjà abordé ce sujet dans d'autres vidéos et des pseudos-spécialistes du PV sont venus commenter en me considérant non sachant (ce que je suis réellement en matière de technique dans le sens spécialiste) du PV et que je serais bien inspiré en ne parlant que de thermie pur, voire en me cantonnant à l'isolation… il est à regretter cependant que, hormis quelques "illuminés", comme vous (probablement selon l'analyse des spécialistes évoqués ci-dessus) ou comme moi, pratiquement personne n'évoque cette solution… A noter que si le parc de véhicules électriques se développe tel qu'envisagé, alors si chacun dédie une partie de son pack batterie au stockage des productions non pilotables que sont l'éolien ou le PV, si cet énorme potentiel est raccordé au réseau et piloté correctement, alors l'électricité PV et éolienne seront de véritables bases d'alimentation et que, possiblement, des centrales pilotables pourront -venir faire l'appoint après avoir, bien sûr, utilisé tout le potentiel des bagages étagés dans lesquels le réservoir du haut aura été alimenté en eau par pompage depuis celui du bas alors des productions excédentaires d'ENR PV ou éoliennes. Petit message à destination de JMJ et de ses adeptes…
@@PapyClaude un des problèmes pour le smart gris est que le système le mieux adapté du point de vue connections du véhicule est le système, chademo, dont l'Europe n'a pas privilégié le développement. Reste à voir comment ça pourrait être connecté sur le système comboCCS . Car pour le type 2 c'est difficilement envisageable ou avec beaucoups de pertes de conversion du courant ac/dc et dc/ac .
Bonjour ! Très pertinent d'utiliser des panneaux solaires thermiques pour chauffer l'eau : Eau courante sanitaire , chauffage , préchauffage (ou chauffage selon l'ensoleillement) de l'eau de la machine à lessiver (et j'en passe) ... L'inclinaison des panneaux est aussi intéressante , pour ma part (en Belgique) les panneaux solaires thermiques sont posés sur chassis au sol à un angle de 60° (environ) , derrière des arbres fruitiers (à feuilles caduques) qu'il me faut tailler tous les trois à quatre ans , le tout confère l'ombre suffisante pour éviter les surchauffes d'été , entraînant fatigue (inutile) des matériaux . Le fluide caloporteur est à 100 % du glycol (pas d'eau mélangée , mais possible selon région habitée ) , bien-entendu dans le circuit primaire ; Le glycol (dilué ou non) a aussi d'autres vertus , comme la lubrification de la pompe (circulateur) et des électrovannes . Si on "maîtrise" les surchauffes d'été , les entretien et compléments (en eau glycolée) sont plutôt rares (1x/10 ans) . Lowtech par définition (sauf le régulateur peut-être et encore , un simple thermostat pourrait faire le travail sur une installation basique) . Technologie (simple) sous-utilisée , au profit des maîtres-fossiles et leurs lobbys de tout acabit (nuke y compris) ; Merci . PS. Sur cette matière , je ne puis que recommander le merveilleux site Français (largement disponible et documenté ) : www.apper-solaire.org/
J'entends vos arguments, cependant et compte tenu d tous les aspects à prendre en compte, on a encore plus de bénéfice avec une production d'énergie électrique par PV et asservissement principal à la production d'eau chaude solaire. Ce sujet est trop sérieux pour s'arrêter seulement à une solution ou à l'autre, chacun ayant des avantages, les tenants de l'un le valoriseront sur ses attraits et oublieront ses inconvénients, les tenants de l'autre feront de même dans l'autre sens. Il faut, dans ce domaine (comme toujours) poser tous les aspects de l'un et d'e l'autre, non pas seulement sur les performances intrinsèques d'un système ou de l'autre, mais en application d'un usage précis. Si je prends le cas d'un besoin d'ECS pour une collectivité fonctionnant principalement l'été, alors oui, le thermique solaire est la meilleure solution, si l'objectif est de faire face à l'exploitation d'une maison individuelle en habitation principale, il est évident que le PV sera plus adapté… ce qui ne veut pas dire que le thermique n'aurait aucun attrait, mais dans la globalité de l'usage et des besoins, il ne pourra pas apporter le même spectre d'utilisation que le PV… lequel satisfera des besoins aussi larges que ceux du thermique et infiniment d'autres où le thermique, non seulement ne peut pas répondre, mais qui présente des contraintes d'usage tel que l'ombre nécessaire pour éviter les surchauffes…
@@PapyClaude Bonjour ; Les solutions "lowtech" bien imitées par un certain M. Jancovici , me semblent être une alternative à suivre , un peu comme "on taille un arbre" dont certaines branches partent dans des directions aberrantes . NB. Je participe au fait que les tenants des uns et des autres réunis permettent une diversité de solutions . Merci pour votre réponse .
@@eiremos Je crains que JMJ soit assez largement désinformateur sur les solutions low-tech tels que le PV ou l'éolien, ou encore le stockage d'électricité disséminé sur le territoire via les véhicules électriques si, un jour, on admet la technologie du V2G (pour faire simple, le véhicule alimente la maison), technologie adoptée à très grande échelle par certains états eta depuis longue date, entre autres le Japon ou certains états, entre autre la Californie au USA. Il me semble être plus (comme beaucoup d'anciens de l'X) du nucléaire. Perso je pense que nous avons encore besoin de nucléaire, entre autres du fait de la situation dans laquelle nous nous sommes mis d'une dépendance totale à cette source, mais qu'il faut nous tourner rapidement et à grande échelle vers les autres alternatives, comme d'ailleurs RTE le dit de plus en plus clairement… et la grande différence entre JMJ ou RTE est que le 1er est un théoricien imprégné de ce qui lui a été enseigné, le deuxième est une organisation qui devra assurer l'approvisionnement des consommateurs et, en cas de manque de fourniture (électricité) devra arbitrer qui sera délesté… ça fait une grosse différence !
@@PapyClaude Je comprends mais n' appréhende qu'en partie (par manque de connaissances) la totalité de ce qui est évoqué et en jeu . Je peux juste confirmer que sans énergies fossiles , il est impossible de faire (et défaire en fin de vie) du nucléaire , et fin de notre modèle économique . Cela n'est "pas grand chose" mais ça ressemble un peu au "je sais ... " de notre ami Gabin 😇. Merci . PS. Le garçon dont nous avons cité les noms n'est bien qu'un lobbyiste
Ah si j’avais regardé votre vidéo avant de m’engager avec un installateur pour faire du chauffage qui m’a vendu un chauffage qui ne fonctionne que…l’été !
Cette maison est composée d'un volume habitable comportant un espace jour avec un séjour/salon et une cuisine ouverte donnant sur l'espace vie. Elle comporte 3 chambres et une salle de bain ainsi qu'un wc. Une pièce tampon faisant office de buanderie/chaufferie fait tampon entre la partie habités, située côté sud et le garage situé au nord, dons une conception bioclimatique. Elle est d plain pied et comporte, en partie jour, un plafond haut, montant jusqu'à la la panne faîtière, donc ce qu'on appelle un séjour cathédrale. Si à un moment il y a surchauffe au-delà de 25 ou 26°C alors l'air chaud est contenu sous le toit (c'est le rôle dans les pays du sud de la coupole sur le toit, piège à chaleur et augmentation la surface d'échange la nuit afin de permettre l'évacuation de cette chaleur en excès avant qu'elle en soit trop prise en charge par la structure ce qui transformerait cette dernière en batterie thermique néfaste au confort d'été). Dit autrement, il ne faudrait jamais habiter directement sous un toit sauf à disposer d'une très grande hauteur sous plafond.
pour le prix d'un PAC (et sa fragilité, son contrat de maintenance. etc...) on peut faire une installation ST complète. Gardons le solaire pour tout sauf le chauffage +ECS et laissons le chauffage + ECS au ST. Rendement x 4 (ou 4x moins de surface) et BEAUCOUP plus résilient (ne tombe pas en panne)
Attendu que le PV atteint désormais couramment 22% de rendement, si je multiplie par 4 celui-ci, selon vos dires les panneau thermiques atteindraient 88% de rendement… magnifique ! Allons, un peu d'objectivité ne nuit pas ! Déjà, le rendement des PTR le meilleur est celui des panneaux plans, environ 65%… mais qui s'effondre l'hiver vers 35% (tiens on se rapproche de celui du PV). A suivre, le rendement le plus stable en terme de panneaux thermiques est celui du système à ampoules sous vide, lequel atteint péniblement 50% lissé à l'année… On es assez loin de vos dires ! Par ailleurs, si on dimensionne correctement une installation PV, si on la pilote avec un GRID, quand au mythe d'un système qui ne tombe pas en panne, je vous rappelle ma remarque sur l'objectivité et vous invite à sonder tous les propriétaires de panneaux thermiques et, plus l'installation est ancienne, plus vous serez surpris des constats ! Quand à la PAC, je vous rejoins sur tout ce qu'on peut lui reprocher, particulièrement si elle est mal dimensionnée ou d'une technologie ne répondant pas aux besoins (entre autres des sorties d'eau trop élevées en température pour des machines dont le COP est calculé sur une sortie max à 35°C pour une température d'air ambiante extérieure de mini 7°C (je cite cet exemple car c'est le type maximal de machines installées actuellement).
@@PapyClaude 22% de rendement c'est le panneau. Un fois passé par l'onduleur faut encore en enlever. Si stockage sur batterie encore 25% min. Puis encore 20% pour reconvertir en AC. PV avec PAC on arrive a un cop de 4, sur la base de 12/15% de rendement. en ST, on peut atteindre des COP a 40 facilement. et Zéto boues ou autres dans les installations bien faites. J'ai un recul sur des install de 30 ans qui tournent encore sans aucun soucis
@@citoyensattentifs5217 mais précisément, je ne stocke pas sur batterie pour faire de l'eau chaude, je chauffe de l'eau dans un réservoir en instantané, pendant la production, tout comme vous le ferez avec du solaire thermique. Soit dit en passant, celui qui, pour d'autres usages, stocke en batterie, ne s'amuse pas à onduler avant le stockage et donc si perte il a, c'est quasiment la même chose, qu'on ondule directement pour un emploi en alternatif immédiat ou après déstocke pour, là encore, passer en alternatif lors de la consommation… Que vous ayez un recul important sur des installations en ST, je n'en doute pas, que nous n'ayons aucun recul sur du PV, vous devriez en douter un peu. Cette information me permet de mieux comprendre votre entêtement à ne pas vouloir appréhender le PV dans la globalité de ses usages, extrêmement divers et infiniment plus variés que le ST qui, lui, ne permet que de produire de l'eau chaude. C'est un Peru comme si je demandais à un boucher quel est son avis sur le véganisme, j'ai assez peu de chance d'obtenir son adhésion au principe… mais là encore, il s'agit d'autres sujets, c'est plus pour imager que je prends cet exemple. D'ailleurs vous aurez remarqué que je ne dis jamais que le ST est nul, bien au contraire, je dis simplement qu'au vu des évolutions du PV, ce dernier me semble plus pertinent. Pour info et au cas où vous n'auriez pas vu cette vidéo, en voici une dans laquelle je parle de ST : ua-cam.com/video/NWQYzkpgaqs/v-deo.html Si vous la visionnez, vous constaterez que la cliente elle-même, sans que nous l'ayons évoqué auparavant, dit qu'elle se prépare non pas à virer son ST mais à installer du PV… CQFD, voilà pourquoi je redis, tant qu'à opter pour du PV, autant le surdimensionner un peu et se contenter d'un seul système. Je n'ai pas incité la cliente à se défaire de son ST, bien au contraire ! Donc vous voyez que je ne suis pas dogmatique, simplement pragmatique !
Oui, les panneaux PV perdent environ 1% de rendement par degréC gagné au-delà de 30°C environ, donc puiser de la thermie sur le panneau limite cet inconvénient (ne l'annule pas totalement cependant !) Cependant il faut se poser quelques questions. La première est : est-ce que je produis pour auto-consommer ou pour re-vendre d l'électricité à un opérateur quand j'en produis trop et lui en acheter lorsque j'en manque. Dans ce cas là, c'est un mauvais calcul car je vendrai toujours moins cher que je rachèterai. La deuxième question est : quand ai-je besoin le plus d'électricité… l'été ou l'hiver ? L'hiver bien sûr ! Mes panneaux PV "ordinaires" présentent-ils le même risque de surchauffe en février qu'en Juillet ? Certainement pas, et il s'en faut de beaucoup ! Alors si je dimensionne mon installation pour optimiser ma production électrique par rapport à mes besoins, est-il important d'essayer d'en produire un peu plus l'été ? Bien sûr que non alors que le prix des panneaux PV simples est infiniment moins élevé que celui des panneaux hybrides… Une 3ème question doit être abordée : que faire de la chaleur captée l'été ? On n'en a pas besoin puisque, de toute façon, les panneaux PV simples produiront plus d'électricité l'été que l'hiver et ce gain pourra être utilisé pour produire de l'eau chaude dans un ballon ECS électrique, si excès, l'électricité sera alors consommée pour les besoins domestiques ou de chargement d'un véhicule électrique… par opposition à la chaleur récupérée alors que nous n'en n'avons pas besoin. Conclusion : l'industriel a raison, ça produit plus, est-ce pertinent de miser dessus ? Non, trois fois non. Encore une fausse bonne idée !
Bonjour, je ne comprends pas ce choix de faire de l'eau chaude avec des panneaux photovoltaïques. Je comprends que ces panneaux puissent être utilisés et pour faire de l'électricité et de l'eau chaude mais les rendements et les investissements ne sont pas du tout les mêmes. J'aurais tendance à penser que l'eau chaude doit être générée par un panneau thermique et l'électricité par des panneaux photovoltaïques. La batterie intermédiaire n'en est que plus petite (ainsi que son coût). Sauf erreur de ma part, le rendement du thermique est très supérieur à 50% (en prenant en compte le panneau et les pertes dans les tuyaux et le ballon) et le photovoltaïque doit être de l'ordre des 10% (en prenant en compte panneaux, batterie, convertisseur, résistance de chauffe et perte dans les câbles). Est ce que je me tromperai ?
Comme pour un commentaire plus ancien, un peu d'honnêteté et d'objectivité ne nuisent en rien (commentaire de ma part en réponse à "citoyens attentifs". Oui vous vous trompez en ce qui concerne les 10% finaux du PV puisque les pertes en ligne concernent la longueur en courant continu entre les panneaux et l'onduleur… que tout installâtes-ur sérieux limite au stricte minimum, ensuite c'est d l'alternatif et si vos affirmations étaient juste, ,attendu que la distribution en ligne des réseaux en France est bien supérieure aux 100 km en moyenne… on aurait peu d'électricité à l'arrivée ! par contre et pour ce qui concerne les panneaux thermiques, il faut aussi prendre en considération toutes les pertes de chaleur lkes long du transport… plus complexe à assurer dans des tuyaux avec. soudures, raccords et autres que dans du câble électrique… Et là, il y a bien de réelles pertes. Le fait d produire de l'eau chaude avec de l'électricité limite justement le besoin en batteries électriques et personne n'aurait l'idée de d'abords stocker de l'électricité en batterie e"t, ensuite et seulement ensuite, l'utiliser pour chauffer de l'eau… Non, on la chauffe directement, au moment de la production d'électricité et on la stocke sur quelques jours dans le ballon dédié (souvent aux environs de 1000 litées). Ce type de stockage peut être assimilé à une batterie thermique… pas chère, pas fragile, très durable, très recyclable, seul inconvénient, limité à quelques jours de rendement optimum, c'est pourquoi il est nécessaire de disposer d'un système alternatif non solaire (ceci est tout aussi vrai avec des panneaux thermiques, donc ce n'est pas là que la différence se fera !). Bref, je lis vos arguments, je les "corrige" un peu et si j'envisage ce que je peux faire avec du PV VS ce que je peux faire avec du thermique, plus je réfléchis, plus je calcule, plus j'élimine les dûtes : le thermique n'est pas inintéressant mais il est beaucoup moins intéressant que le PV…
@@PapyClaude bonjour et merci pour votre réponse. En fait, dans les rendements, je prenais en compte les conversations entre radiation solaire et capacité de conversion électrique puis conversion continue/alternatif puis d'autres conversions pour un stockage en batterie, etc. Je n'avais pas perçu que vous alimentiez directement le cumulus avec l'alternatif issu des panneaux. En pareil cas un panneau thermique fait moins de conversion mais cela dout pouvoir se calculer ... Cordialement
@@bu3097 En fait 2 choses comptent : le rendement final juste avant l'emploi d'une part et l'usage que l'on peut avoir de ba production d'autre part et, dans tous les cas, l'électricité est beaucoup plus polyvalente que la chaleur… Le rendement théorique ne sert pas à grand chose car il est toujours selon des conditions optimales qu'on atteint rarement, voire jamais, dans la réalité de l'exploitation.
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Est il possible de faire un tour de vidéo des panneaux (orientation, casquette...) et zone de stockage ?
Nous allons publier une vidéo de la visite complète dans 2 semaines…
Bonjour.
Vous avez parlé du cout de l'entretien mais pas du prix du système ..?
Merci.
N'ayant jamais été chauffagiste, n'ayant pas piloté ce genre d'installation, mais seulement accompagné et mis à disposition des conditions propres à son installation, je n'en ai pas d'idée près précise.
Cependant il ne manque pas, sur le marché, de fabricants, vendeurs et installateurs de panneaux solaires thermiques, techniques ampoules sous vide (meilleur rendement l'hiver, mais moindre rendement global sur l'année) ou panneaux plans, la technique des ballons de stockage étant, elle aussi, plus que mature puisque des installateurs français de chaudières bois le pratiquaient déjà à l'époque (ua-cam.com/video/bkEiYN4r8dU/v-deo.html ), je pense qu'en cherchant un peu, ça doit se trouver assez facilement.
A noter cependant que, d'un installateur à un autre, d'une région à une autre, il se peut que des disparités soient constatées quand au prix demandé pour un même système… ce que l'on rencontre déjà couramment pour des installations beaucoup plus classiques… et pas qu'une plomberie/chauffage !
Bonjour, je m étais intéressé au photovoltaïque pour faire de l'eau chaude, mais j avais cru comprendre qu'il fallait énormément de panneaux pour alimenter un ballon. L investissement ne semblait pas valoir le coup. Merci pour la vidéo.
Il faut toujours pâ&rtir du besoin pour dimensionner et, en matière de chauffage, il ne faut jamais oublier qu'on chauffe pour compenser les pertes… donc il faut d'abord limiter les pertes, ceci par par le traitement des parois extérieures :
- isoler le toit (rien d'autre que l'isolation ne peut apporter une aide quelconque, entre aucune masse existants,
- isoler les murs extérieurs s'ils sont légers (c'est la cas des MOB),
- corriger thermiquement les parois extérieures lourdes avec des correcteurs thermiques intérieur et des enduits finaux lourds (donc tirer parti de la masse des murs),
- comme vous pouvez le voir, tout est lié, imbriqué… et c'est pourquoi, avec quelques autres collègues, nous formons des habitologues, généralistes du bâtiment susceptible d'appréhender des solutions selon les contraintes, objectifs, limites et avantages des bâtis et cel e, conformité avec les attentes des occupants dont, il ne faut jamais l'oublier; l'objectif initial n'est jamais d'isoler ou de chauffer amis… de vivre dans le confort…
C'est la base ATTEINDRE LE CONFORT !
@@PapyClaude merci pour cette réponse avec laquelle je suis tout à fait en phase et en accord. Ce que j ai essayé d'exprimer est le fait que pour produire de l'eau chaude avec du photovoltaïque il faut beaucoup de puissance (y compris avec un bâti isolé et corrigé) et donc beaucoup de panneaux et donc un gros investissement, pas forcément rentable. Mais je précise que mon opinion est biaisée par mon approche lowtech et parcimonieuse de la rénovation. J'essaie de promouvoir des techniques accessibles financièrement et techniquement.
@@PapyClaude et j'oubliais, je suis votre formation, de très bonne qualité, bravo! J'ai suivi de nombreuses formations, celle que vous proposez est une des plus intéressantes. Vous avez une très bonne culture du bâtiment.
Merci pour la vidéo, cependant cela fait plusieurs fois que je le remarque mais il semble que vous n'utilisez pas le son des micros cravates mais plutôt celui de la caméra ce qui est dommage car le son n'est pas optimal. Trop de résonance de la pièce.
Nous progressons sur le son eta sommes conscients qu'il nous faut chercher encore, merci pour votre remarque.
Stocker de l'électricité pourquoi pas dans une voiture électrique, ou d'autre type de véhicule vélos par exemple , mais ayant une possibilité de charge bidirectionnelle, afin de pouvoir redonner de l'énergie électrique à la maison comme pourrait le faire des grosses batteries de bricolage genre bluetti ecoflow ect ...
Bien évidemment, c'est la voie royale, la technologie du V2G (Véhicule vers le Grid, don véhicule vers la source, la maison). J'ai déjà abordé ce sujet dans d'autres vidéos et des pseudos-spécialistes du PV sont venus commenter en me considérant non sachant (ce que je suis réellement en matière de technique dans le sens spécialiste) du PV et que je serais bien inspiré en ne parlant que de thermie pur, voire en me cantonnant à l'isolation…
il est à regretter cependant que, hormis quelques "illuminés", comme vous (probablement selon l'analyse des spécialistes évoqués ci-dessus) ou comme moi, pratiquement personne n'évoque cette solution…
A noter que si le parc de véhicules électriques se développe tel qu'envisagé, alors si chacun dédie une partie de son pack batterie au stockage des productions non pilotables que sont l'éolien ou le PV, si cet énorme potentiel est raccordé au réseau et piloté correctement, alors l'électricité PV et éolienne seront de véritables bases d'alimentation et que, possiblement, des centrales pilotables pourront -venir faire l'appoint après avoir, bien sûr, utilisé tout le potentiel des bagages étagés dans lesquels le réservoir du haut aura été alimenté en eau par pompage depuis celui du bas alors des productions excédentaires d'ENR PV ou éoliennes.
Petit message à destination de JMJ et de ses adeptes…
@@PapyClaude un des problèmes pour le smart gris est que le système le mieux adapté du point de vue connections du véhicule est le système, chademo, dont l'Europe n'a pas privilégié le développement.
Reste à voir comment ça pourrait être connecté sur le système comboCCS . Car pour le type 2 c'est difficilement envisageable ou avec beaucoups de pertes de conversion du courant ac/dc et dc/ac .
Bonjour ! Très pertinent d'utiliser des panneaux solaires thermiques pour chauffer l'eau : Eau courante sanitaire , chauffage , préchauffage (ou chauffage selon l'ensoleillement) de l'eau de la machine à lessiver (et j'en passe) ... L'inclinaison des panneaux est aussi intéressante , pour ma part (en Belgique) les panneaux solaires thermiques sont posés sur chassis au sol à un angle de 60° (environ) , derrière des arbres fruitiers (à feuilles caduques) qu'il me faut tailler tous les trois à quatre ans , le tout confère l'ombre suffisante pour éviter les surchauffes d'été , entraînant fatigue (inutile) des matériaux . Le fluide caloporteur est à 100 % du glycol (pas d'eau mélangée , mais possible selon région habitée ) , bien-entendu dans le circuit primaire ; Le glycol (dilué ou non) a aussi d'autres vertus , comme la lubrification de la pompe (circulateur) et des électrovannes . Si on "maîtrise" les surchauffes d'été , les entretien et compléments (en eau glycolée) sont plutôt rares (1x/10 ans) . Lowtech par définition (sauf le régulateur peut-être et encore , un simple thermostat pourrait faire le travail sur une installation basique) . Technologie (simple) sous-utilisée , au profit des maîtres-fossiles et leurs lobbys de tout acabit (nuke y compris) ; Merci . PS. Sur cette matière , je ne puis que recommander le merveilleux site Français (largement disponible et documenté ) : www.apper-solaire.org/
J'entends vos arguments, cependant et compte tenu d tous les aspects à prendre en compte, on a encore plus de bénéfice avec une production d'énergie électrique par PV et asservissement principal à la production d'eau chaude solaire.
Ce sujet est trop sérieux pour s'arrêter seulement à une solution ou à l'autre, chacun ayant des avantages, les tenants de l'un le valoriseront sur ses attraits et oublieront ses inconvénients, les tenants de l'autre feront de même dans l'autre sens.
Il faut, dans ce domaine (comme toujours) poser tous les aspects de l'un et d'e l'autre, non pas seulement sur les performances intrinsèques d'un système ou de l'autre, mais en application d'un usage précis.
Si je prends le cas d'un besoin d'ECS pour une collectivité fonctionnant principalement l'été, alors oui, le thermique solaire est la meilleure solution, si l'objectif est de faire face à l'exploitation d'une maison individuelle en habitation principale, il est évident que le PV sera plus adapté… ce qui ne veut pas dire que le thermique n'aurait aucun attrait, mais dans la globalité de l'usage et des besoins, il ne pourra pas apporter le même spectre d'utilisation que le PV… lequel satisfera des besoins aussi larges que ceux du thermique et infiniment d'autres où le thermique, non seulement ne peut pas répondre, mais qui présente des contraintes d'usage tel que l'ombre nécessaire pour éviter les surchauffes…
@@PapyClaude Bonjour ; Les solutions "lowtech" bien imitées par un certain M. Jancovici , me semblent être une alternative à suivre , un peu comme "on taille un arbre" dont certaines branches partent dans des directions aberrantes . NB. Je participe au fait que les tenants des uns et des autres réunis permettent une diversité de solutions . Merci pour votre réponse .
@@eiremos Je crains que JMJ soit assez largement désinformateur sur les solutions low-tech tels que le PV ou l'éolien, ou encore le stockage d'électricité disséminé sur le territoire via les véhicules électriques si, un jour, on admet la technologie du V2G (pour faire simple, le véhicule alimente la maison), technologie adoptée à très grande échelle par certains états eta depuis longue date, entre autres le Japon ou certains états, entre autre la Californie au USA.
Il me semble être plus (comme beaucoup d'anciens de l'X) du nucléaire.
Perso je pense que nous avons encore besoin de nucléaire, entre autres du fait de la situation dans laquelle nous nous sommes mis d'une dépendance totale à cette source, mais qu'il faut nous tourner rapidement et à grande échelle vers les autres alternatives, comme d'ailleurs RTE le dit de plus en plus clairement… et la grande différence entre JMJ ou RTE est que le 1er est un théoricien imprégné de ce qui lui a été enseigné, le deuxième est une organisation qui devra assurer l'approvisionnement des consommateurs et, en cas de manque de fourniture (électricité) devra arbitrer qui sera délesté… ça fait une grosse différence !
@@PapyClaude Je comprends mais n' appréhende qu'en partie (par manque de connaissances) la totalité de ce qui est évoqué et en jeu . Je peux juste confirmer que sans énergies fossiles , il est impossible de faire (et défaire en fin de vie) du nucléaire , et fin de notre modèle économique . Cela n'est "pas grand chose" mais ça ressemble un peu au "je sais ... " de notre ami Gabin 😇. Merci . PS. Le garçon dont nous avons cité les noms n'est bien qu'un lobbyiste
@@eiremos Comme je vous rejoins !
Ah si j’avais regardé votre vidéo avant de m’engager avec un installateur pour faire du chauffage qui m’a vendu un chauffage qui ne fonctionne que…l’été !
Auriez vous la gentillesse de décrire un peu l’habitation concernée ? Nb de pieces, m2 etc que l’on puisse se projeter. Merci bcp pour vos travaux.
Cette maison est composée d'un volume habitable comportant un espace jour avec un séjour/salon et une cuisine ouverte donnant sur l'espace vie.
Elle comporte 3 chambres et une salle de bain ainsi qu'un wc.
Une pièce tampon faisant office de buanderie/chaufferie fait tampon entre la partie habités, située côté sud et le garage situé au nord, dons une conception bioclimatique.
Elle est d plain pied et comporte, en partie jour, un plafond haut, montant jusqu'à la la panne faîtière, donc ce qu'on appelle un séjour cathédrale. Si à un moment il y a surchauffe au-delà de 25 ou 26°C alors l'air chaud est contenu sous le toit (c'est le rôle dans les pays du sud de la coupole sur le toit, piège à chaleur et augmentation la surface d'échange la nuit afin de permettre l'évacuation de cette chaleur en excès avant qu'elle en soit trop prise en charge par la structure ce qui transformerait cette dernière en batterie thermique néfaste au confort d'été).
Dit autrement, il ne faudrait jamais habiter directement sous un toit sauf à disposer d'une très grande hauteur sous plafond.
pour le prix d'un PAC (et sa fragilité, son contrat de maintenance. etc...) on peut faire une installation ST complète. Gardons le solaire pour tout sauf le chauffage +ECS et laissons le chauffage + ECS au ST. Rendement x 4 (ou 4x moins de surface) et BEAUCOUP plus résilient (ne tombe pas en panne)
Attendu que le PV atteint désormais couramment 22% de rendement, si je multiplie par 4 celui-ci, selon vos dires les panneau thermiques atteindraient 88% de rendement… magnifique !
Allons, un peu d'objectivité ne nuit pas !
Déjà, le rendement des PTR le meilleur est celui des panneaux plans, environ 65%… mais qui s'effondre l'hiver vers 35% (tiens on se rapproche de celui du PV).
A suivre, le rendement le plus stable en terme de panneaux thermiques est celui du système à ampoules sous vide, lequel atteint péniblement 50% lissé à l'année… On es assez loin de vos dires !
Par ailleurs, si on dimensionne correctement une installation PV, si on la pilote avec un GRID, quand au mythe d'un système qui ne tombe pas en panne, je vous rappelle ma remarque sur l'objectivité et vous invite à sonder tous les propriétaires de panneaux thermiques et, plus l'installation est ancienne, plus vous serez surpris des constats !
Quand à la PAC, je vous rejoins sur tout ce qu'on peut lui reprocher, particulièrement si elle est mal dimensionnée ou d'une technologie ne répondant pas aux besoins (entre autres des sorties d'eau trop élevées en température pour des machines dont le COP est calculé sur une sortie max à 35°C pour une température d'air ambiante extérieure de mini 7°C (je cite cet exemple car c'est le type maximal de machines installées actuellement).
@@PapyClaude 22% de rendement c'est le panneau. Un fois passé par l'onduleur faut encore en enlever. Si stockage sur batterie encore 25% min. Puis encore 20% pour reconvertir en AC. PV avec PAC on arrive a un cop de 4, sur la base de 12/15% de rendement. en ST, on peut atteindre des COP a 40 facilement. et Zéto boues ou autres dans les installations bien faites. J'ai un recul sur des install de 30 ans qui tournent encore sans aucun soucis
@@citoyensattentifs5217 mais précisément, je ne stocke pas sur batterie pour faire de l'eau chaude, je chauffe de l'eau dans un réservoir en instantané, pendant la production, tout comme vous le ferez avec du solaire thermique.
Soit dit en passant, celui qui, pour d'autres usages, stocke en batterie, ne s'amuse pas à onduler avant le stockage et donc si perte il a, c'est quasiment la même chose, qu'on ondule directement pour un emploi en alternatif immédiat ou après déstocke pour, là encore, passer en alternatif lors de la consommation…
Que vous ayez un recul important sur des installations en ST, je n'en doute pas, que nous n'ayons aucun recul sur du PV, vous devriez en douter un peu.
Cette information me permet de mieux comprendre votre entêtement à ne pas vouloir appréhender le PV dans la globalité de ses usages, extrêmement divers et infiniment plus variés que le ST qui, lui, ne permet que de produire de l'eau chaude.
C'est un Peru comme si je demandais à un boucher quel est son avis sur le véganisme, j'ai assez peu de chance d'obtenir son adhésion au principe… mais là encore, il s'agit d'autres sujets, c'est plus pour imager que je prends cet exemple.
D'ailleurs vous aurez remarqué que je ne dis jamais que le ST est nul, bien au contraire, je dis simplement qu'au vu des évolutions du PV, ce dernier me semble plus pertinent.
Pour info et au cas où vous n'auriez pas vu cette vidéo, en voici une dans laquelle je parle de ST : ua-cam.com/video/NWQYzkpgaqs/v-deo.html
Si vous la visionnez, vous constaterez que la cliente elle-même, sans que nous l'ayons évoqué auparavant, dit qu'elle se prépare non pas à virer son ST mais à installer du PV… CQFD, voilà pourquoi je redis, tant qu'à opter pour du PV, autant le surdimensionner un peu et se contenter d'un seul système.
Je n'ai pas incité la cliente à se défaire de son ST, bien au contraire ! Donc vous voyez que je ne suis pas dogmatique, simplement pragmatique !
Panneaux hybrides alors ?
La partie thermique permet d optimiser le fonctionnement des cellules en refroidissant le panneau si j ai bien compris
Oui, les panneaux PV perdent environ 1% de rendement par degréC gagné au-delà de 30°C environ, donc puiser de la thermie sur le panneau limite cet inconvénient (ne l'annule pas totalement cependant !)
Cependant il faut se poser quelques questions.
La première est : est-ce que je produis pour auto-consommer ou pour re-vendre d l'électricité à un opérateur quand j'en produis trop et lui en acheter lorsque j'en manque.
Dans ce cas là, c'est un mauvais calcul car je vendrai toujours moins cher que je rachèterai.
La deuxième question est : quand ai-je besoin le plus d'électricité… l'été ou l'hiver ? L'hiver bien sûr !
Mes panneaux PV "ordinaires" présentent-ils le même risque de surchauffe en février qu'en Juillet ? Certainement pas, et il s'en faut de beaucoup !
Alors si je dimensionne mon installation pour optimiser ma production électrique par rapport à mes besoins, est-il important d'essayer d'en produire un peu plus l'été ? Bien sûr que non alors que le prix des panneaux PV simples est infiniment moins élevé que celui des panneaux hybrides…
Une 3ème question doit être abordée : que faire de la chaleur captée l'été ? On n'en a pas besoin puisque, de toute façon, les panneaux PV simples produiront plus d'électricité l'été que l'hiver et ce gain pourra être utilisé pour produire de l'eau chaude dans un ballon ECS électrique, si excès, l'électricité sera alors consommée pour les besoins domestiques ou de chargement d'un véhicule électrique… par opposition à la chaleur récupérée alors que nous n'en n'avons pas besoin.
Conclusion : l'industriel a raison, ça produit plus, est-ce pertinent de miser dessus ? Non, trois fois non. Encore une fausse bonne idée !
Bonjour, je ne comprends pas ce choix de faire de l'eau chaude avec des panneaux photovoltaïques. Je comprends que ces panneaux puissent être utilisés et pour faire de l'électricité et de l'eau chaude mais les rendements et les investissements ne sont pas du tout les mêmes. J'aurais tendance à penser que l'eau chaude doit être générée par un panneau thermique et l'électricité par des panneaux photovoltaïques. La batterie intermédiaire n'en est que plus petite (ainsi que son coût). Sauf erreur de ma part, le rendement du thermique est très supérieur à 50% (en prenant en compte le panneau et les pertes dans les tuyaux et le ballon) et le photovoltaïque doit être de l'ordre des 10% (en prenant en compte panneaux, batterie, convertisseur, résistance de chauffe et perte dans les câbles). Est ce que je me tromperai ?
Comme pour un commentaire plus ancien, un peu d'honnêteté et d'objectivité ne nuisent en rien (commentaire de ma part en réponse à "citoyens attentifs".
Oui vous vous trompez en ce qui concerne les 10% finaux du PV puisque les pertes en ligne concernent la longueur en courant continu entre les panneaux et l'onduleur… que tout installâtes-ur sérieux limite au stricte minimum, ensuite c'est d l'alternatif et si vos affirmations étaient juste, ,attendu que la distribution en ligne des réseaux en France est bien supérieure aux 100 km en moyenne… on aurait peu d'électricité à l'arrivée !
par contre et pour ce qui concerne les panneaux thermiques, il faut aussi prendre en considération toutes les pertes de chaleur lkes long du transport… plus complexe à assurer dans des tuyaux avec. soudures, raccords et autres que dans du câble électrique… Et là, il y a bien de réelles pertes.
Le fait d produire de l'eau chaude avec de l'électricité limite justement le besoin en batteries électriques et personne n'aurait l'idée de d'abords stocker de l'électricité en batterie e"t, ensuite et seulement ensuite, l'utiliser pour chauffer de l'eau… Non, on la chauffe directement, au moment de la production d'électricité et on la stocke sur quelques jours dans le ballon dédié (souvent aux environs de 1000 litées). Ce type de stockage peut être assimilé à une batterie thermique… pas chère, pas fragile, très durable, très recyclable, seul inconvénient, limité à quelques jours de rendement optimum, c'est pourquoi il est nécessaire de disposer d'un système alternatif non solaire (ceci est tout aussi vrai avec des panneaux thermiques, donc ce n'est pas là que la différence se fera !).
Bref, je lis vos arguments, je les "corrige" un peu et si j'envisage ce que je peux faire avec du PV VS ce que je peux faire avec du thermique, plus je réfléchis, plus je calcule, plus j'élimine les dûtes : le thermique n'est pas inintéressant mais il est beaucoup moins intéressant que le PV…
@@PapyClaude bonjour et merci pour votre réponse. En fait, dans les rendements, je prenais en compte les conversations entre radiation solaire et capacité de conversion électrique puis conversion continue/alternatif puis d'autres conversions pour un stockage en batterie, etc. Je n'avais pas perçu que vous alimentiez directement le cumulus avec l'alternatif issu des panneaux. En pareil cas un panneau thermique fait moins de conversion mais cela dout pouvoir se calculer ...
Cordialement
@@bu3097 En fait 2 choses comptent : le rendement final juste avant l'emploi d'une part et l'usage que l'on peut avoir de ba production d'autre part et, dans tous les cas, l'électricité est beaucoup plus polyvalente que la chaleur…
Le rendement théorique ne sert pas à grand chose car il est toujours selon des conditions optimales qu'on atteint rarement, voire jamais, dans la réalité de l'exploitation.
Et les panneaux dualsun ? Thermique est photovoltaïque sur la même surface ?