C'est d'autant plus inapplicable selon moi que l'Etat central soutient la métropolisation et l'émergence des megapoles (pour la compétitivité internationale....). Or l'Etat central est puissant et coercitif. L'Etat peut utiliser la puissance armée contre ceux qui s'opposent à ses projets : Sainte Soline, Notre Dame des landes, Sivens, Autoroute A.69, Cigéo, etc.... Ceux qui s'opposent à l'Etat central bâtisseur et bétonneur sont confrontés à sa puissance de feu, à sa force armée, à son immense capacité de coercition......
Vous avez totalement raison ... tant que le phénomène reste marginal. Mais je pense qu'il y a des points de bascules. Mais pour l'instant ils luttent clairement de toute leurs forces pour maintenir la barre.
Ah mais il ne fallait pas rêver. Tout Etat, toute puissance à travers l'histoire tente de maintenir son intégrité. Ça suppose détruire toute tentative de sédition et de désolidarisation.
@@FLEurThaie j'ai participé à beaucoup de mouvements sociaux depuis environ 10 ans et j'avoue qu'après avoir subi de nombreuses brutalités policières impunies (et commises par sentiment d'impunité) je suis aujourd'hui plus défaitiste c'est vrai... Regardez la répression à Sainte Soline ou pour l'autoroute A.69... c'est dur de se confronter à une telle puissance armée. Et ils en ont encore sous la botte, ils sont pas au maximum là....
Ils peuvent nous empêcher de leur barrer la route, mais ils ne peuvent pas nous empêcher de construire des initiatives qui ne fonctionnent pas sur le modèle du capitalisme. Genre monter des collectifs paysans...etc
Bonjour, merci pour votre émission. En Suisse, le retour dans les campagnes se fait massivement. Avec pour conséquence des villages-dortoirs, plus de bétonnage, davantage de voitures pour se rendre au travail en ville et davantage de pesticides pour entretenir des gazons stériles. Pas besoins d'artisanat et d'épiceries/boucheries/fromageries puisque tous les achats se font en ville ou sur internet chez les chinois. Tant que les notions de facilité et de confort ne sont pas reformulées, nous continuerons à faire pire, l'esprit tranquille.
ce que vous décrivez n'est pas un retour à la campagne, c'est une cité dortoir comme vous le dites vous-même, qui ne fait qu'augmenter les transports sans rien résoudre
Vous avez tout compris, si retour à la campagne il y a , ce devrait être pour un retour à la terre, sinon que les urbains ne viennent pas nous emmerder nous paysans. Les gens des villes viennent à la campagne et déposent des plaintes car le bruit des vaches des tracteurs et des coqs le matin les dérangent, et oui, c est la mentalité puante de ces nouveaux venus.
@@jeanmartox3570 toi le culto on t'a aussi dans le viseur. Tu es responsable de la pollution des cours d'eau, de la baisse en fertilité des sols, de la chute de la biodiversité, et indirectement : de la consommation de masse, des fasts foods, de l'imaginaire de la grosse machine ..... Je vous attends au tournant.
Bonjour, je vais régulièrement en Serbie Monténégro et c'est la même chose les villages sont delessés . Le savoir paysans oublier donc souvent pour qui la ville (loyer) est un échec le retour à la campagne est difficile car les maisons lorsqu' elles sont non habitées se dégradent rapidement. L'écologie dans ces pays n'est vraiment pas présent.
Merci, excellente analyse, ça fait quand même beaucoup de contortions sémantiques et de gesticulations idéologiques pour finalement dire que les philosophes et scientifiques nous ont amenés au bout du chemin et que les bon sens paysan doit être de rigueur pour le bien être de l'humain, le respect de l'environnement.
Excellent commentaire ! J’ai vraiment été étonnée par la complexité incroyable du langage employé, avec lequel mon cerveau faisait des nœuds. Pourquoi ne pas parler plus simplement ! Vivement le retour au bon sens paysan, plus direct, et donc plus efficace !
Idem. Cette façon de parler est justement celle des urbains : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué 😂 ? Il va falloir déjà sortir de ce charabia indigeste@@comblechristine82
Tout a fait d'accord, malheuresement pour légitimer les pensées qui sont méprisées parler le language des dominants aide peut etre un peu. Il faut un grand effort de pensée pour rejoindre les deux
Je vis dans un bourg de 2000 habitants . C’est très dur pour les nouvelles générations qui ne sont pas les plus nombreuses de lutter contre la municipalité ( beaucoup de baby-boomer) qui voit la modernité des villes comme le graal et détruit tout , arase tout . Et ne pas oublier que les agriculteurs de souche veulent garder leurs champs mais attendent du bourg la « modernité « : tout faire en voiture , mettre du désherbant partout parce que sinon ça fait sale , construire des pavillons mais ne pas favoriser la restauration des bâtiments qui font l’âme du village . Bref , pour l’instant même à la campagne c’est pas gagné !!!
@@themask3174, boomer avec un bout de terrain et un toit, je cultive juste ce dont j’ai besoin, déplacements pour aider la génération qui suit, pas de voyages, chauffage et shopping minimum. En quoi suis-je plus destructrice qu’une génération qui prend l’avion et consomme?
Pas forcément... On mettra en œuvre la construction d'immeubles à 2 voir 4 étages ce qui aura pour mérite de limiter les espaces utilisés pour l'habitat...
Si notre mode de vie ne massacre pas la nature, il n'y a aucun problème à vivre dans un espace sauvage. Il y a plein de gens qui vivent au sein de la nature (nous sommes aussi naturels que la nature sauf qu'on l'a oublié c'est tout)
Il y a une vidéo qui dit que si l'on donnait 1000 m2 à chaque humain cela nécessiterait la surface du Brésil, ou 700 m2 de potager par famille la taille de l'Iran suffirait. Je n'ai pas vérifié, mais en rationalisant certaines cultures, les céréales par exemple je pense que c'est cohérent. A titre d'exemple financier cette fois vous trouvez sur le bon coin le blé bio à 30 cts le kilo, soit 3400 calories. Pour 100 € (330 kgs) vous avez le pain, pour un an, pour 4 personnes. Si vous comptez 3 tonnes/hectare, cela peut monter exceptionnellement à 10 tonnes en non bio, il faut donc 1000 m2 pour 4 personnes (coucou Bruno 😂, il m'aurait refusé à l'ÉNA). D'après wikipédia en 2014 production mondiale 100 kgs par humain, que le blé , sans le riz, le maïs etc . Comme j'aime à dire la faim dans le monde ça n'existe pas, mais il y a la corruption, l'avidité, la guerre, le gaspillage etc etc ... Sur la question du sauvage, il y a infiniment plus de variétés dans un potager et verger bio que sur des milliers d'hectares de culture intensive. Le pire ce sont les pesticides qui détruisent tous les insectes et la vie des rivières, et conséquemment toute la chaîne trophique (alimentaire). Et le sauvage, ce n'est pas que les grands prédateurs, qui de toute façon, malgré leur utilité sont très difficiles à tolérer par l'humain, ce qui doit ce comprendre.
@@ami443 Peu font le pas, mais de plus en plus de gens y pensent. Nous sommes une famille de 10 personnes (des grands parents aux petits enfants) et nous avons enclenché la démarche.
Le problème c'est que le kilomètre de voie ferrée coûte aujourd'hui beaucoup cher plus qu'en 1930. En 2018 la dette de SNCF réseau c'était 35milliards, combien faudrait-t-il pour reconstruire un tel réseau 350/500 milliards? Pas bon pour la dette...
@@ami443 vous pouvez en dire plus? Si on regarde bien cette vidéo, on peut en conclure qu'un réseau ferré trés développé (et je ne parle pas de LGV) sera indispensable à la fin du centralisme des villes. Donc oui on sera obligé de reconstruire des lignes dans ce schéma là.
@@Outinomi car le train a été abandonné au profit des voitures et des camions et ne reviendra pas ... Je pense que les villes seront toujours centralisées, car ça coute moins cher et c'est plus efficace et moins polluant. Ok je peux me tromper, mais c'est trop cher et inefficace et donc polluant de décentraliser.
Si l'exode vers le rural n'est pas deja en place il ne sera accessible qu'aux bougeois ou classe moyenne ayant résisté à la crise économique. Les autres, la majorité, crevera à l'endroit qu'elle occupe déjà.
Je suis d'accord avec vous, c'est très critique la situation, je vis dans un charmant village du sud , employée agricole depuis plus de 15 ans, je nous vois, moi et mes collègues, comme les déchets de la société, il n'y a quasi jamais de CDI dans ce secteur, on vit au fil des saisons, trois mois par ci , trois mois par là, avec des temps morts de 2,3 semaines entre deux contrats, on n'a pas le droit aux aides , aux crédits , aux HLM , même pas au logement décent, personne ne veut louer a quelqu'un en CDD , les logements c'est pour les vieux ou les touristes, nous on n'existe pas, beaucoup de mes collègues vivent en camping, en squatt ou sont hébergés... J'ai 50 balais, mère de famille, ça fait un an que je cherche un logement alors que je gagne plus de 1850€ par mois en moyenne, et que je bosse 9 mois par ans minimum... J'adore mon métier, j'ai de très bonnes compétences, j'ai une formation véto donc niveau élevage et maraîchage, je peux gérer en autonomie de belles surfaces de façon totalement écologique, mais je ne suis que le paillasson de la France, soumise a la pitié d'un éventuel bailleur ... Je n'ai jamais eu de dettes , jamais eu de crédit, mais si je ne trouve pas l'aumône d'un squatt, je serai bientôt à la rue ( ça fait un an que je cherche un logement) et perdrais donc mon emploi et potentiellement mes enfants... Je me fous totalement de la pitié des gens, ce n'est pas ici mon but , juste attirer le regard sur cette situation, les personnes compétentes a la survie d'un village, on les éjecte pour les remplacer par des vieux bourgois qui veulent leur retraite a la campagne, et par des touristes en été a qui on loue 400 € à la semaine un logement qui se loue au même prix au mois en temps normal et qui mettrait a l'abri des gens comme moi .... On se sépare des maillons forts de notre économie, parce qu'un vieux, pardon mais ça n'apporte strictement rien a l'économie, ça consomme peu , investi peu , n'a pas d'enfants, bref , juste ça occupe un logement, je n'ai rien contre eux mais contre les bailleurs, ici les agriculteurs galèrent a trouver du personnel a cause de ça, ça fait deux ans que je suis là seule à être du pays ( c'est génial car je bosse avec des gens du monde entier, de bons vaillants adorables, mais ça en dit long) , mon département détient le nombre d'années consécutives record en matière de pauvreté et il y a toujours plus de touristes du 3eme âge et de gens qui viennent du nord pour s'installer, ils deviennent majoritaires , principalement en terme d'occupation HLM , et nous on est des clochards travailleurs ... L'autonomie c'est un truc de riche aussi, un moindre bout de potager c'est minimum 80000€ , depuis le vol de mon véhicule l'an dernier, j'ai a peine réussi a économiser pour m'acheter un vélo mdrrrr , les travailleurs de la France d'en bas dans les zones agricoles sont parfois plus pauvres qu'un SDF , j'en connais, on a comparé, c'est une certitude, ça fait presque deux ans que je ne peux même plus payer la cantine de mes gosses lol .... Donc pitié les gens, ne venez pas à la campagne 😅 , vous nous volez nos vies ! Par chez moi , les mouvements indépendantistes grondent de plus en plus fort , ça commence a cramer le drapeau français, ça commence à parler de violence , de cra*er du français😢... La haine de "l'estranger"grimpe en flèche... Je doute que le monde agricole de la campagne puisse mieux s'en sortir... On nous maintient sous l'eau depuis si longtemps , quand les gens ouvriront les yeux, on sera déjà tous morts... Ou alors on en aura fait des méchouis... Et je ne vous parle même pas de la catastrophe écologique, perso je donne moins de 15 ans à mon département...
Je me suis souvent posé la question, et je pense qu'il y a un point primordial, c'est que l'organisation des territoires ruraux doit également être revue. l'empreinte énergétique d'un rural (voiture indispensable, plus de kilomètres pour l'approvisionnement alimentaire, chaufage d'habitat individuel vs collectif, pas de transport en commun) est sur beaucoup de points plus élevée que celle d'un citadin. Pour que les espaces ruraux deviennent une solution, il faut revenir à une organisation du territoire comme celle que l'on avait au début du XXe, mon grand pere me racontait qu'à son époque, chaque bourg avait sa scierie, produisait l'essentiel de sa nourriture, un forgeron, etc... il y avait un maillage qui faisait que les circuits étaient beaucoup plus courts. Aujourd'hui les campagnes font partie du problème avec une organisation ultra-dépendate d'énergie bon marché pour le transport, car tout s'organise sur de trop grandes distances, on travaille à 30km de chez soi, on fait 10km pour aller faire des courses.
En contrepartie, le rural produit une part de sa nourriture et recycle ses déchets verts. Ses besoins de distraction sont différents car il a l’occasion de se ressourcer dans la nature. Ce qui induit des besoins moindres. On peut, pour certaines professions, favoriser le télétravail. D’autre part, il n’est pas dit que l’on travaille dans la ville dans laquelle on réside, exemple pour un couple. Donc les trajets deviennent équivalents. Chaque mode de vie amène ses facilités et ses problèmes .
je suis désolée mais le rural d'aujourd'hui qui travail vit comme un citadin. en débauchant il passe à Leclerc ca revient moins cher... et peu de gens compostent leurs biodéchets, déchets verts etc.... y'a comme un blême non?! en gros, ils ont les moyens de vivre en pavillon avec terrain mais c'est juste pour passer la tondeuse le week-end....😵
@@onlygirl1981 , je suis retraitée , c’est une chance et un bonheur de cultiver, composter… J’encourage petits et grands qui travaillent à le faire à leur échelle. Nous récoltons les graines et les échangeons ou les amenons à la grainothèque du village. Petit à petit, en Belgique, les mentalités changent. Ma sœur est en appartement, elle a des haricots rames, des tomates, salade, poireaux, céleri et aromatiques . Encourageons les initiatives.
Cet entretien est passionnant. On en est aux balbutiements, mais il y a là l'esquisse de d'un futur vraisemblable et désirable. Le seul bémol que je mettrais c'est l'utilisation du terme "néolibéral" à tout va, qui donne l'impression que cette idéologie est responsable de tout, alors que c'est le productivisme et la réification de la nature par nos sociétés (depuis longtemps) qui nous font aller dans le mur.
En ruralité nous connaissons le vélo électrique, nous disposons toujours de scieries (j en ai 2 ds un rayon de 15 km autour de chez mo)i, nous chauffons à bien moins chaud que les urbains, surtout nous consommons nettement moins et pour partie plus local nous n'avons pas ou très peu d éclairage nocturne, nous renovons du bâti ancien, faisons potager, compostons,, avons moins de construction de structures routières, loisirs , faisons moins de longs trajets de loisirs etc...cet histoire de trajet pro est l arbre qui cache la forêt. Comparer nos bilans carbone complet est instructif. Ne pas confondre périphérie et zone rurale. Que nommez vous campagne? parce que le pavillon tondeuse evoqué plus haute n'est pas la ruralité, c est la périphérie de métropole.
L'Agence Internationale de l'Energie a annoncé que l'extraction du pétrole a commencé à diminuer en 2008 (peakoil). Comment vont se nourrir les néo-ruraux avec une contraction des produits pétroliers (carburants, engrais, pesticides, plastiques, etc) ? Où sont les 2,5 millions de chevaux (traction et fumier) que nous avions encore en 1950 ? Les races de trait sont maintenant en nombre très rëduit et unejument ne pouline qu'une fois tous les 2 ans.
L'Aveyron a gardé une identité rurale forte mais accueillante, de nombreux agriculteurs vieillissent, depuis quelques années des particuliers, des familles, des collectifs reviennent au pays et le redynamise... et il reste de la place.
Cette réforme conduira à la formation de coopératives agricoles et de la mise en place de travaux collectifs dans les campagnes .On a connu cela en Chine au siècle dernier ; en URSS ,Le kolkhoze était un système agricole instauré après la révolution d'octobre 1917, remplaçant les artels. Il impliquait la mise en commun des terres et des moyens de production, il était une structure hybride avec des principes incompatibles. Initiée par Staline en 1928, la collectivisation rendit obligatoire la participation aux kolkhozes, entraînant la confiscation des récoltes et la famine organisée (Holodomor) entre 1929 et 1935
Justement non, il s'agit de réfléchir cette réorganisation pour qu'elle nous sorte de l'impasse actuelle tout en évitant les écueils passés censés être digérés. Aucune fatalité à reproduire la collectivisation dans ses pires travers! Je pense que l'intervenant minore le rôle de l'état, mais il faut penser une décentralisation forte comme il le préconise. Quoiqu'il en soit, l'inaction n'est pas un status quo, c'est l'aggravation de ce qu'on observe actuellement, jusqu'à la rupture : la vie urbaine rendue impossible dans les mégapoles, l'appauvrissement des sols et milieux naturels jusqu'au lessivage complet, l'affaiblissement de nos résistances face à toutes sortes de crises (pandémies, pénuries, événements météo, rupture des réseaux de tous types).
woaw, j'adore, j'ai l'impression d'entendre un gars qui sait ce qui se passe en vrai sur le terrain.. en tout cas tu racontes à la fois avec grande clarté la réalité des enjeux (géographiques, sociologiques, politiques et historiques) mais aussi tu partages ce qui se vit chez moi en Bretagne, dans ses balbutiements et ses tréfonds, entre néo et anciens... ça me donne plein d'espoir , merci !!
Ton impression est mauvaise. Plus les gens se répartissent sur le territoire plus le désastre écologique s'amplifie car les territoires sauvages se réduisent !
@@r4tftube Si tu rachète de la terre agricole pour y faire de l'agroforesterie (élevage+fourrages et/ou maraîchage). Tu ne colonise pas d'espace sauvage et tu revitalise des espaces dévastés. Tu accueilles de la biodiversité, tu stocke du carbone. Bref désolé mais ton scénario catastrophe ne me semble pas obligatoire. S'empiler les un sur les autres et cultiver sous des LED me semble similaire à vivre dans un aquarium. Rien de poétique ni enviable. Habiter le monde n'est pas nécessairement le détruire pour mettre du béton partout. Pour les besoins en nourriture avec une agriculture agroécologique tu peux réduire les surface cultivées par trois. Ce qui laisse largement la place au sauvage.
@shevekanarres5867 Il faut des gens comme toi, mus par cet espoir pour avoir l'énergie de tendre vers ces idéaux. Et tu sais je pense qu'il est difficile pour beaucoup d'anciens de voir débarquer des jeunes qui leur disent que ce qu'il font c'est mal et qu'il faut tout changer. Il est important de comprendre l'histoire des populations rurales et les conditions dans lesquelles elles vivaient pour ne pas juger les choix qu'ils ont fait. L'idée n'est pas de trouver des coupables mais d'expérimenter des solutions. Si elles semblent fonctionner et donner envie à tes voisins cela sera productif. J'ai grandi en campagne puis en ville. Et j'ai acheté il y a un an à la campagne. Tous les voisins (néo ou anciens) sont bienveillants et cela je pense aussi vient du fait qu'on les aborde humblement. Que ce soit pour eux ou pour nous il y a un respect de l’énergie et de l'investissement opéré dans les projets respectifs qui suscite l'envie de s'entraider.
Les grandes métropoles ont toujours détachés l'humain de la nature. C'est en partie la cause de notre dérive écologique car les décisions du destin de l'humanité se sont toujours faites par des urbains. Le défit est de taille aujourd'hui car les sociétés post-moderne doivent remettre en cause leurs modèles (consommation, déplacement, production, habitat, décentralisation). Les mentalités aussi doivent être changées car les citadins ont toujours eu du mépris à l'encontre des ruraux et urbains ne pourrons s'adapter que si ils se remette en question.
Ok, commence par démissionner si tu bosses dans autre chose qu'un emploi du secteur primaire, et débarrasse toi de son PC et de ton tracteur si tu en as un. Va s y on te regarde.
Il existe des quartiers dans des villes comme Zurich qui fonctionnent sociologiquement comme un village, utilisent du béton recyclé pour la construction et font du maraîchage bio pour 1000 habitants. Un de ces quartiers est accompagné par l'EPFZ et s'appelle "Plus qu'un logement". Leur empreinte carbone est 2.5 fois plus petit que la moyenne de la Suisse. Déménager les grandes villes à la campagne nécessite trop d'investissements et n'économise que le transport de l'alimentation. Il faut certes qu'une petite partie des habitants des métropoles vont habiter ailleurs, mais surtout dans la mesure des logements disponibles ou réhabilitables. Créer des "quartiers village" dans les villes est une solution plus économique et plus rapide et offre un cadre de vie très agréable.
44:50 Les proportions des différents secteurs d'activités entre rural et urbain n'ont pas été évoqués... Infographiste de banlieue parisienne, j'ai migré en novembre dernier en région rurale pour un travail dans le secteur forestier. CDD 2 mois terminé non renouvelé. lol bon ok next... 3 mois maintenant que je recherche du travail dans un tissu économique tertiaire faible. secteur primaire et industriel uniquement. Et ils n'ont pas le temps de vous former. conseil : migrez dans le rural avec un carnet clients existant et du télétravail déjà établi. Ne recherchez pas du télétravail en zone rurale, il n'est pas suffisamment développé sur le territoire pour le trouver sur un court délais. Préparez vous à travailler en usine et à faire la plonge... Retour en banlieue prévu en janvier. 3 mois dans un magnifique cadre rural et très bien accueilli mais tissu économique trop pauvre. J'aurai essayé...
Je viens d'avoir une "révélation" en vous écoutant ! Les partisans des villes disent souvent que ce serait dingue de se repartir sur le territoire, plutôt que de se concentrer sur peu de kms. Mais en fait, les urbains ont souvent des résidences secondaires ou sont de grands consommateurs d'hôtels, gites, etc... Donc les urbains sont déjà répartis sur le territoire et en plus empêchent des locaux d'accéder à la propriété dans les endroits touristiques ! Ex: à Lisbonne, tout est dédié au touriste et il devient impossible aux locaux de s'installer sur leur lieu de travail.
Je crois qu'il y a une donnée qui n'est pas pris en compte dans la réflexion de M. Faburel, c'est que grâce à la mondialisation (l'industrialisation et les flux d'échanges) il n'y a plus aucune famine dans les pays mondialisés, produire soi-même sa nourriture est voué à l'échec car en cas de mauvaise récolte, maladie, invasion d'insectes et autre c'est la famine sur toute une région, alors qu'aujourd'hui si les récoltes sont mauvaises en France alors on achète du blé hollandais, ukrainien, voir russe. C'est pour ça que la planète compte aujourd'hui plus de 8 milliards d'humains alors qu'avant mondialisation on n'était même pas 1 milliard. La fin de la mondialisation entrainera inévitablement une augmentation significative de la mortalité et une baisse de l'espérance de vie également. Ce sont des choix sociétaux intéressants vaut-il mieux vivre longtemps sur une planète polluée ou moins longtemps sur une planète saine ?
“Sauvegarder le vivant “ l’être humain fait partie du vivant, sans aucun doute une problématique EXISTENTIELLE!!! Merci infiniment! 🌍🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Ce n'est pas se répartissent sur le territoire qu'il y aura moins de désastre écologique. Au contraire, il s'amplifie car les territoires sauvages se réduisent en faisant ça !
Je trouve ça toujours bizarre: 17000 vues, 500 likes... !!? Bande d'ingrats. Certains n'ont peut-être pas aimé, mais les autres... Merci, interview passionnante.
Toute cette rhétorique sur l'opposition entre les urbains et les ruraux est à la fois délétère et secondaire. Oui, il y a un dénigrement indéniable des "bouseux", et une colonisation de la campagne par l'urbanité, mais il y aussi eu un dénigrement massif des classes populaires urbaines, et une mise en esclavage des urbains "d'en bas" pendant qu'ils fabriquaient les frigos, voitures, briques, ciment, charbon,... aussi utilisés par les ruraux. En fait tout celà met de coté l'élément fondamental qui est le capitalisme. Le dénigrement et l'exploitation sont le fait des mêmes élites - effectivement concentrées dans les villes comme lieu du pouvoir du capitaliste. Les ruraux ont aussi leurs élites bourgeoises, leur notables méprisants, etc... on se trompe de combat.
Analyse très pertinente qui viens conforter mes idées. Je ne sais pas quand tout cela se produira ma ce qui est certain ,c est qu avec une autonomie de 3 ou 4 jours, les grandes ville sont véritablement sous perfusion alimentaires et pas du tout à l abri d un incident de ravitaillement. D autant plus que le nombre d agriculteurs font comme neige au soleil et surtout que le savoir faire disparaît.l état lui n à ni tête ni projet .
L'idéologie malthusienne te fait croîre que nous sommes trop sur cette terre. Rien n'est plus faux.... Il suffit de se contenter du principal... un toit, savoir se nourrir soi même et être au contact de la nature avec toutes ses belles activités ....et on s'en sortira. Ou alors tout le monde veut vivre à l'américaine et là, il y aura une dépopulation par les psychopathes de Davos ou naturellement.... et effectivement, il ne faudra pas pleurer car nous ferons tous parti de ces milliards de morts à venir, toi compris. Mais es tu prêt à vivre dans la sobriété.... telle est la question ! Es tu capable de te soustraire à tout ton petit confort inutile....
@@gtgtoui1513 Il faut arrêter de chercher des coupables. Désormais, il y a internet et la connaissance est là à celui qui veut la trouver et se préparer à ce qui vient. Le soucis est surtout de savoir si on veut survivre à notre effondrement ou attendre dans son salon un sauveur. Le sauveur, c'est soi même. Bon courage, nous allons en avoir besoin....
@@valentinanon7883 la surpopulation est massive dans les grandes zones urbaines > là il est déjà trop tard pour choisir entre Martine fait du Jardinage et Mad Max le Retour
les vrai problèmes, il parle de 4000 m2 par personne, mais les montagnes, tu fais rien, certaines terres sont très pauvres. Et pense t'il en agriculture carboné, car en décarboné, au dessus de 10 000 000 ça devient plus dur en France
Le grand ralentissement ou la fin du toujours plus (avant l'effondrement ?), exemples. - juin 2003, les Concorde de la compagnie Air France tiraient leur révérence, suivis quatre mois plus tard par ceux de British Airways. - 2009, Le Japon replonge dans la déflation. - 21 juillet 2011, le retour sur Terre d'Atlantis marquait la fin de l'épopée des navettes spatiales américaines. - février 2016, la fin de la loi de Moore annoncée par l'ITRS. - depuis 2019 le chantier est à l’arrêt, La tour de Djeddah, projet initial 1 600 m, revu à 1000 m. - 14 février 2019, Airbus annonce la fin de la production de l'A380 pour 2021. - 2022, fin du miracle économique chinois. - 2023, fin du miracle économique Allemand.
L'excès d'intellectualisation du propos rend les solutions inintelligibles. La gestion du quotidien de chacun se fait avec une considération de plus en plus à haute intensité et les centres de décisions sont dynamités par la colonisation économique, numérique et par voie de conséquence politique, des tout puissants acteurs américains. Leur lodèle d'enrichissement se fait sur la mise en dépendance des individus. Le futur est distopique dans le sens où l'on est en train de détruire psychiquement les générations successives. Ce n'est une meilleure répartition des zones bétonnées qui va modifier cette vague, ce tsunami d'autodestruction de l'individu au détriment de systèmes organisationnels totalement décorelés de nos structures administratives institutionnelles qui s'effondrent sur elles-mêmes en croyant à tort qu'elles peuvent être une solution intrinsèque alors qu'en acceptant le colonialisme systémique et systématique insidieux parce que touchant toutes les facettes de nos vies, elles croissent inutilement et augmentent à leur tour le problème parce qu'elles entrent en concurrence frontale avec les éléments et individus qu'elles sont censées être capables de sauvegarder en les aidant à être autonomes. La négation de la violence de ces affrontements de pouvoirs est autant une renonciation à notre propre existence, qu'à notre identité sociale et politique. Pour l'instant on est dans la phase où les rats quittent le navire pas où ils envisagent de le reconstruire.
Les questions soulevées sont pertinentes. Les réponses apportées par l'interviewé sur certains points un peu décevantes parceque relevant parfois du fantasme caricatural (agriculture, santé, habitat "leger" par exemple qui mériteraient contradicteur) ou de la théorie plus que de l expérience . Ce qui est ironique puisqu offrant par instant un effet "mise en abîme de condescendance de metropolitain" évoquée très lucidement comme écueil à prévenir. ( (du point de vue d'une ex urbaine intégrée en zone très très rurale depuis 20 ans)
c'est complètement un propos d'urbain déconnecté qui fantasme sur le monde rural, je suis d'accord avec vous. Cette itw on dirait la chanson de Bénabar "à la campagne".
bonjour la seule décision écolo importante que j'ai pu faire pour le moment et j'en suis pas peu fier c'est de supprimer la voiture ! étant retraité ça me fait faire pas mal d'économies et puis j'ai toujours fait vélo vraiment ça se passe très très bien ça me manque pas du tout la voiture j'aurais dû faire ça depuis longtemps . donc maintenant je me déplace en vélo en permanence quand je vois le bordel que c'est avec tous ces bouchons le matin et le soir affreux . quand je regarde une voiture je pense au gaspillage du métal du plastique de la frime de la frime une tonne 5 pour déplacer une personne quelques kilomètres c'est fou Voilà vive les retraités en bonne santé et vive le vélo ça heureux !! Bisous Gilou 🍌🍄🥐🌄
Pour être en train de faire ce parcours personnel de re-ruralisation, je peux témoigner que c'est une voie passionnante ... et aussi extrêmement ardue. Une partie de la société ne suivra jamais sans y être obligé. Pour beaucoup ce sera trop dur.
"D'abord ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, après ils vous combattent et enfin, vous gagnez". La décroissance forcée par le tarissement des énergies primaires fera que immanquablement la ville se réorientera vers les campagnes.
@@Vincent-ct7ik Le possible retour à la campaña fait peur. Les rats des villes salissent et détruisent tout. Ce serait comme mettre des cochons dans un palais.
Pourriez-vous détailler et éclairer votre remarque svp? Le terme ''cuistre'' m'oriente vers une critique quelque peu agressive de votre part. Pourtant, n'ayant aucune formation dans ce domaine, j'ai trouvé pour ma part cet entretien à la fois riche et compréhensible. Je ne suis donc pas certain de mon interprétation...🤔
exact, on dirait presque un sketch des inconnus, le gars enchaine au km tous les mots en ''ité'' qu'il connait. Cela vide son discours de sa substance. Bref le veritable cliché de l'universitaire francais, un parasite qui blablatte, un nuisible
@@jean-marcnaudy5669 ça manie du concept au kilomètre, mais ça ne se base sur aucune analyse des ressources mobilisables dans le monde réel. Nous sommes beaucoup trop nombreux pour pouvoir avoir chacun un lopin de terre comme au temps des Gaulois. Nous sommes 130 au km², ça fait 7000 m² par personne, dont il faut retirer: tous les espaces non cultivables et non fertiles, tous les espaces naturels nécessaires au maintien des fonctionnements des écosystèmes (bim on est déjà à moins de moitié), toutes les infrastructures et superstructures (routes, hôpitaux, écoles). Plus il y a d'espace entre les gens, plus il faut d'espace d'infrastructure pour les relier et plus la consommation d'énergie pour les relier est importante. En fait, c'est une résurgence du concept de géographe d'eukoumène qui était très en vogue dans les années 1990 chez les géographes, et qui postulait que les limites du monde sont infinies (le Canada et l'Amazonie, des espaces vierges qu'il ne tient qu'à l'ingéniosité humaine de mettre en valeur). C'est complètement fou que ça émerge chez les géographes, puisqu'ils sont censés penser l'espace. Et le discours démagogue sur les campagnes mises au service des villes est un déni de réalité insupportable. Ce sont les villes qui paient pour le confort des campagnes actuellement, et non l'inverse. Fiscalement, c'est absolument incontestable.
Bonjour, le constat de l’échec des métropoles étant fait, comment organise-t-on collectivement le démantèlement du bâtis privé et public urbains avec simultanément la construction du besoin rural ?
Tout le monde Parle, les ingénieurs, les historiens, les urbanistes, les politiques, un nombre infini d'intellectuels, tous alertent et proposent des solutions mais en vrai la finalité c'est des vue sur UA-cam ou de l'audience sur la télé où un livre dans une librairie. Personne ne trouvera de solution, ces intellectuels travaillent pour leurs intérêts, ils font de l'argent pour vivre aisément et la planète finira par péter et l'humanité avec.
Je recommande vivement l'excellentissime documentaire Arte (et ils sont loin d'être tous passionnants) "L'Homme a mangé la terre" de Jean-Robert Viallet (il y a un interview du réalisateur sur youtube)...avec des images d'archives incroyables et inhabituelles. Il n'est plus en accès libre sur Arte, hélas, depuis peu.
Comment est-ce qu’on fait pour la production industrielle ? Bien sûr je défends pas le fait de s’acheter un nouvel iPhone tous les ans, avec une chaîne de valeur reposant sur des mega bateaux sillonnant le monde. Mais par exemple, la production de médicaments / équipements médicaux, la fabrication d’ordinateurs, la mise en place/ maintenance de réseaux, tout ça me semble demander une certaine concentration autour de lieux de production et des flux - plus les lieux de production de la chaîne sont éloignés, plus les flux augmentent. Comment, dans l’objectif où l’on réduit des capacités de production à leur niveau nécessaire, est-ce qu’on peut agencer le territoire ? De petites villes usines/minieres éparpillées sur le territoire ?
la chaine de production est déjà éclatée dans le monde, regardez par ex les chaines logistiques d'un jeans ou un tshirt ! même pour l'industrie lourde est l'étalement (ex fabrication de l'acier -> assemblage de la voiture). du coup en imaginant avoir réduit les besoins et augmenté la durabilité, construire/maintenir un accès internet serra évidement un challenge (et perso ce serrait bien que l'internet de la connaissance perdure, par ex wikipedia) mais produire un pantalon en lin français n'est pas un gros soucis
C'est intéressant mais ça paraît totalement inapplicable. Il faudrait des scénarios de transition de décroissance territoriale. Qui aura la volonté politique de faire une telle transition qui demandera des dizaines d'années ? La métropolisation des implantations humaines est aujourd'hui à la société ce que la gravité est à l'espace temps, à savoir une force irrépressible. Comment inverser la tendance ? Ça implique de rompre avec la mondialisation actuelle, et comment on fait ça ? Moi j'y suis favorable, mais concrètement comment on rompt avec le capitalisme financier international actuel ? On fait la révolution armée ? Mais les gens n'ont pas envie d'une telle rupture....
Effectivement c'est applicable dans la mesure ou il y a un changement profond des croyances actuelles. Une révolution (sans arme) mais elle sera violente comme toutes les précedentes l'ont déjà été. C'est mon seul espoir pour ce pays. Autrement, les lois de la nature se chargeront de nous (petit à petit..outch)
Au bout de quelques minutes minutes, je suis reparti voir la première vidéo avec Guillaume Faburel, et donc j'y ai passé une demi-journée... j'ai adoré ! Cela parle beaucoup au territorial que j'ai été. Et la première chose que je vois, c'est à quel point il faut révolutionner nos collectivités territoriales - alors, ce n'est pas une découverte pour moi, mais disons que Guillaume Faburel amène beaucoup d'eau au moulin et/ou au jardin municipaliste que j'essaie de cultiver. Du côté de la règlementation et des institutions locales, il y a tout de même beaucoup de boulot. Par exemple, mais c'est plus qu'un exemple, les communes et/ou les interco ont un pouvoir sur la destination, voir la possibilité d'intervenir directement par l'expropriation et en tant qu'aménageur sur les zones urbanisables, mais aucune possibilité d'intervention sur les zones agricoles, c'est donc une révolution totale qu'il faut faire ! Revoir la séparation entre les espaces de production et les espaces d'habitat qui - entre nous - sont surtout faits pour faciliter la vie des exploitants de réseaux (Eau, assainissement, électricité, fibre optique internet). Il s'agit de ramener du commun là il y a où du public et du privé, et bien souvent du public pour servir du capitalisme privé... J'ai lu plusieurs commentaires qui suggèrent d'organiser du débat, c'est aussi mon avis. Je trouve qu'il serait intéressant de confronter des gens qui viennent du mouvement des low tech, de l'auto-construction (par exemple Brian de l'Archipelle), des élus locaux comme Daniel Cueff ou Vincent Beillard, ancien maire de Saillans, etc...
Merci pour ces réflexions et suggestions. Je pense que certzines de ces questions se posent dans les Etats Généraux du Post-Urbain. Je réfléchis quant aux prochaines interviews également (on a brièvement parlé avec Philippe Bihouix sur les villes Low Tech)
@@MetabolismofCities Côté municipal, voire Fréquence commune, Laetitia Hamot maire de la Crèche. Pascal Desfarges du cabinet Retiss qui a notamment travaillé pour le tiers-lieu de la Quincaillerie à Guéret et sur la médiathèque de Lezoux.
Debitumer, deconstruire, ca coûte en énergie. L énergie est de plus en plus cher. Je fais le pari qu on ne deconstruira rien du tout et qu on assistera un abandon de tous ces ensembles urbains et industriels. Et je fais le pari aussi que le retour des urbains vers la campagne se fera dans la panique après une période de rupture quasi complète des approvisionnements des villes par la campagne faute de pétrole.
l'énergie va surtout devenir de plus en plus rare (les ressources en énergies fossiles ne sont pas infinies !)... c'est la SOBRIETE généralisée qu'il faut organiser sinon ce sera un effondrement et une pauvreté généralisée !!
N’oubliez pas que l’énergie n’est qu’un amplificateur de puissance. On peut deconstruire à la main. Ou sont passées les anciennes murailles ? Dans les maisons. Nos villes sont des réserves de ressources... une fois le désastre arrivé elles serviront de réserves longtemps.... la seule chose vraiment chiante c’est le saccage des zones fertiles...
@@PatrickMERCIER-wz1mr le problème n'est pas la rareté des énergies fossiles. Nous en avons bien assez pour atteindre le scénario à +8°C qui rendra villes ET campagnes invivables.
Moi je fais le pari qu'on abandonnera rien du tout. On va développer l'usage du vélo, réduire l'usage de la voiture individuelle, mettre en place des péages urbains, réduire la taille des véhicules (on commence déjà à voir des triporteurs 2.0), tout cela permettra de gagner de la place (moins de routes, moins de parking, moins de stations services, moins de garages, etc.), et les villes resteront globalement ce qu'elles sont aujourd'hui, la pollution et le bruit en moins.
Merci pour ce récit d'une jolie fable qui n'a de chance de se réaliser que dans le "sauve qui peut" à la suite d'un effondrement... Nos élites économiques et politiques qui chaque jour prennent des décisions qui nous impactent toutes et tous ne sont pas prêtes à changer un modèle qui les enrichi toujours plus.
J'avais vu un projet sympa en France: un terrain avec plusieurs tiny houses, je trouvais intéressant mais je me demande si c'est vraiment une bonne idée au final ?
toujours pas acquéri ou lu le dernier livre de Guillaume Faburel mais sa dernière intervention dans la décroissance m'en avait donné bien envie. content de le voir ici aller plus en profondeur dans cette réflexion si peu mise en valeur et a laquelle j'adhere completement... merci pour ce bel entretien
Quand j'écoute ces discours sur la campagne c'est toujours la même chose je caricature mais sa reste très présent quand même ces bouseux sont trop bête pour savoir comment gérer la campagne on va leur apprendre mais perso je suis amis avec des néo ruraux ils sont parfois lunaire.et si les gens on quitter les campagnes c'est pour avoir un meilleur avenir que leurs parents. Et ceux qui sont restés (les agriculteurs) ils ont des revenus super de 500 a 700 euro part mois et il n'ont pas laissé les terrains a l'abandon. Il sont développés un projet économique sur les terrains et il ne peuvent pas les lâcher comme ça ils fait des épi pour s'installer. il est vrai que les villages qui date du moyen-âge ou le petit village gaulois c'était pas si mal. Et les gens de la campagne n'ont pas attendu pour recycler les matériaux. Quand j'écoute j'ai vraiment l'impression qu'il veulent recrée le village d'Astérix mais avec les néo ruraux qui tiennent le pouvoir et l'administration. Cet vraiment l'idée que je vois et je trouve ça dommage.
"Décentraliser les grandes villes pour faire l'expérience du vivant", "Laisser les urbains arrogants avec leurs trauma'" etc je résume évidemment mais je vous remercie Monsieur Fabure.
Le chiffre de 4000 m2/personne n'est pas idiot pour aller vers l'autonomie alimentaire, compris 1 âne par famille, des poules, ... Je suis en plein dedans à 70 ans pour préparer le chemin de mes enfants et petits enfants. Bosser 5 heures par jour en mode agricole pour nourrir sa famille, ça laisse du temps pour passer à d'autres projets. Le plus dur est de se faire de nouvelles connaissances, de s'intégrer et d'oublier le modèle urbain, mais au final, la solitude est plus importante dans les grandes villes qu'en monde rural en mode participatif. Excellent entretien
Pour moi, l'état tel qu'il existe en France peut autant être un frein qu'un accélérateur. De par son fonctionnement très centralisé, il peut tout autant bloquer des projets vus comme "déviants" que soutenir et accélérer des projets vus comme moyens de sauvegarder l'intégrité du pays. On parle d'une situation de crise avec risque de réduction massive des apports en carburants, engrais, etc... Si le pays ne veut pas connaître des crises voir une guerre civile, il faudra que l'état propose des solutions. Bref, pour moi, un état qui considérerait qu'une telle évolution serait le meilleur moyen de sauver l'entité national deviendrait un soutient et un accélérateur. Sans compter le fait que, historiquement, les révolutions sont nées dans les métropoles. Donc, une société "néo-rurale" (basée sur des petites villes) serait une société plutôt conservatrice, peu turbulente.
C'est le chat qui se mort la queue les humains ont construit des immeubles pour au départ pour économiser les terre agricoles puisque la superficie d'un département de terre agricole disparait tous les dix ans au profiter de l'urbanisation. L'urbanisme est devenue de la merde puisque les zones commerciales ou industrielles sont beaucoup trop éloignées Vous êtes tombés sur la tête contruiser des campagnes dans les villes pour aller bétonner les campagnes vous ne savez plus où vous pédaler. De l'urbanisme j'en ai fais toute ma vie et j'ai constater la désertification des centres villes avec tous leur services et commerce . Marteaux prenez vos vélos et faite le tour de la métropole pour pour faire vos achats pour aller au travail. Vous allez passer tellement de temps qu'il faudra pédaler pendant vos congés.
Un immense merci pour cet entretien riche et dont la base d'une réflexion profonde vient conforter des intuitions citoyennes. Besoin encore toutefois d'être un peu plus convaincu par l'exclusivité d'une solution type ''anarchiste'' (pour faire vite) Par exemple, en quoi un soutien étatique - sur la base d'autonomies locales - serait-il nuisible ?)
Que dire? Les enjeux sont considérables. Dementeler les villes... Le chantier est tellement immense,! J'ai de forts doutes. Si nous avions le temps, ça pourrait s'envisager, mais nous sommes en train de perdre la course contre la montre avec le dérèglement climatique et l'effondrement de la biodiversité.
En France on a voulu tout centraliser, toutes les décisions se prennent à Paris pour des critères qui ne sont valables qu'à Paris. Il y a besoin de recréer un réseau et une souveraineté au niveau local. Il faut prendre exemple sur la Suisse qui prend ses décisions et appliqie ses lois par canton, souvent d'ailleurs soumises au vote de la population. On est bien loin de ça en France malheureusement.
Tant de mots pompeux pour dire ''je suis un bobo gauchistes''... J'ai pas le temps d'énumérer toutes les énormités qui ont été dites mais en voici quelques unes : ''savoir de la main'' y a qu'un bourgeois urbain pour ne pas savoir que c'est la tête qui guide l'ouvrage et donc la main. C'est incroyable l'incapacité d'un bobo à sortir de son logiciel et cela même lorsqu'il pense le faire... Les migrants à la campagne, vous rêvez complètement. La campagne n'est pas la déchetterie des conséquences de votre gauchisme. Depuis 40 ans vous votez pour plus d'immigration, et vous en assumerez les conséquences croyez moi ! Le beau mensonge par omission de ne pas citer comme cause du mouvement des villes vers les campagnes la délinquance et l'insécurité ainsi que la décivilisation... Vous ne trompez plus personne
Il n’y pas de lien entre consumérisme et urbanité. C’est même l’inverse. Parce qu’il a plus de place, le rural stocke davantage, consomme plus d’essence pour se déplacer, il n’y a aucun transport en commun, 10 maisons aux normes consomment 3 fois plus de chauffage qu’un petit immeuble aux normes pour le même nombre d’habitants, je ne parle pas du nombre de chiens par habitant qui explose à la campagne et qu’il faut bien nourrir. Et dans son hypothèse, on les reloge où les urbains ? En bétonisant les campagnes ?
J'expérimente plutôt l'inverse : j'ai vécu en grande métropole et en campagne à différents moments de ma vie. Clairement mon impact est bien pire quand je vis en métropole : plus de biens de consommation, plus de besoin de consommer pour 'compenser' etc...
Ton idée n'est pas folle! Mais quand je vais en ville et que ça prend 30min pour faire 2 km à cause du traffic arrêt-demarre arrêt-demarre arrêt-demarre pour des milliers de voitures ça annule environnementalement parlant l'effort de ceux qui prennent les transports en commun. Habitant à la campagne l'espace que j'ai n'est pas pour stocker mais pour faire pousser des légumes moi-même sans avoir besoin de camions qui les transporte. Chien à la campagne ouais et chats dans les villes ça se rejoint pas mal. Pour le chauffage des maisons ok mais qu’en est-il des petits immeubles avec l’air clim à font dans les villes a 40 degrés? Quand les pénuries arriveront les gens des villes coureront vers les campagnes et c'est là qu'une nouvelle grande ville apparaîtra 🤣
En ville il n’y a pas besoin de voiture, ce sont les gens qui partent « se mettre au vert » qui les provoquent. Et la plupart des gens qui partent se mettre au vert n’ont pas de potager, une bonne partie rasent leurs haies pour mettre des murs en parpaing pour pas que le chien se barre. @@quebec-dude
On consomme moins, si on vit en mode rural. On est moins dépendant d'achat en GMS, moins tenté par le matérialisme. Un poêle de masse impacte moins, consomme peu de bois. La problématique c'est la voiture, mais des solutions de mobilités collectives. Pour l'habitat, à la campagne doivent être construite et restaurée avec des matériaux simples, terre, paille, chaux. Laisser la betonisation
C’est absurde Pourquoi consommerais t-on moins ? Avez vous des sources ? Un rural ne mange pas moins qu’un urbain, il doit avoir plusieurs voitures pour gérer ses déplacements, et en effet a plus de places pour stocker tout un tas de chose. Si tout le monde avait un poêle il n’y aurait pas assez de forêt pour satisfaire la demande. L’urbain consomme son salaire davantage en service (culture, sport, voyages…) plutôt qu’en biens matériels@@lopezjeansebastien3503
7:41 - "La non-résilience" peut affecter aussi bien les zones urbaines que rurales. - "L'importation et l'extraction" sont liées à la quantité de population (et à ses désirs) et non au lieu de vie. En réalité, à la campagne, il y a plus de déplacements, et chaque bien de consommation est transporté individuellement en voiture. De plus, l'énergie consommée n'est pas mutualisée. Les centres d'achat sont éparpillés et demandent énormément d'énergie pour être approvisionné. - Quant à la "course mimétique", cela n'a aucun rapport avec l’urbanisme. Il s'agit plutôt d'une question de mentalité et de culture. Que l'on vive à la campagne ou en ville, ce problème peut exister. Vivre en ville sans voiture dans un petit espace, consommer peu et avoir des centres des productions et distributions rationalisés et centralisés permet de minimiser l'énergie et les ressources. Tout faire à pied ou en vélo, et avoir des transports des ressource sur rail ou très mutualisés.
Bonjour c'est tout ce qui a été dit cependant, l'humain dans sa globalité n'est pas prêt intérieurement. Il modifiera, a l'image de son conditionnement, les solutions qu'on lui présentera. Nous arriverons à ces solutions mais elle devront d'abord naitre en l'homme. Le monde extérieure est en partie, une projection du monde intérieure de chacun d'entre nous en substrat au monde naturel qui lui est en nous par défaut. il faut juste le voir en nous encore une foi.
Votre vision du « polycentrisme » existe déjà dans une grande partie de l’Europe et, en particulier, chez nos voisins allemands dont l’occupation du territoire est autrement plus harmonieuse et « humaine » que ce qu’est devenue la France. Par contre, le corolaire de cette construction est l’ancrage et la stabilité des populations locales en raison de l’activité qu’il leur est offerte. L’immense majorité des bourgades allemandes de la taille à laquelle vous faites référence, vit d’une activité industrielle significative et des services qui en découlent naturellement. C’est une condition sine qua non du succès de ce modèle qui a été dynamité par la désindustrialisation en France. Imaginer pouvoir dupliquer ce modèle en l’ancrant sur la construction de kolkhozes « bio » est une vue de l’esprit totalement illusoire vouée à un échec retentissant. Il faut du miel pour attirer les masses, vous leur faites miroiter du topinambour. Par ailleurs les expériences « bio » au Québec ne sont envisageables que dans la mesure où la province regorge d’énergie bon marché. Sans celle-ci, la contrée, comme le reste du Canada densément peuplé d’ailleurs, serait totalement inhabitable dans les proportions contemporaines. Donc y voir là un modèle à étudier et suivre repose sur des bases biaisées dès le départ.
pour moi pour bien vivre il me faudrait, un terrain de2000M ,mètre une tiny house, sur mon terrain une petite marre ,faire dans un coin de mon terrain de la syntropie, et des animaux, potager , arbre, une petite éolienne,panneaux solaire pour moi sa suffit pour vraiment vivre
Marrant. Après le chute de Rome, la cité est entrée dans un déclin irrémédiable, mais malgré le réemploi de matériaux de construction, ce qui restait de romains n'a pas réussi à effacer la ville en 500 ans. Et Rome avait été construite de mains d'homme. Il est toujours possible de démanteler un temple. Mais comment faites vous pour dé-bitumer une autoroute, un viaduc, un immeuble comme la tour Montparnasse dans un monde où l'énergie devient de plus en plus chère et rare, et dans lequel la population vieillit du fait de la chute de la natalité? Les mégalopoles ne seront jamais déconstruites, parce qu'il n'y aura plus ni les fonds, ni l'énergie, ni les machines, ni les ouvriers pour le faire. Elles seront laissées à l'abandon et deviendront des jungles. Oh, les survivants recycleront ce qu'ils peuvent, mais rien de plus.
Tous les 5 ans la valeur d'un département français.... de bonnes terres arables ....disparaît sous l'urbanisme....centre commerciaux et cages à lapins qui vont avec...on n'oublie pas les éoliennes....😅 Bientôt plus de terres cultivables.....
C'est une réflexion hors sol (comme la culture). A moins qu'on en revienne à une généralisation des conditions de vie du début du 20ème siècle dans les campagnes, ce que personne ne souhaite réellement me semble t'il, la dispersion de la population entrainera l'allongement des temps de transport ou l'impossibilité d'accéder aux biens, au services (soins,...), à l'éducation ( lycée/université) ainsi qu'à l'appauvrissement du dialogue et des échanges faute de proximité entre les personnes (la civilisation s'est bâtie dans les villes).
Mais qu'est-ce qui raconte le monsieur :-) même installer un yourte dans ce pays est un galère sans nom… droit d'occupation des sols, permis de construire, retape de ruine etc… Mouai… avant qu'un seul de ces points ne soit ne serait-ce que révisé, et par qui ?… Allez… bon rêve :-)
D'abord il faudrait inverser la tendance du nombre de paysans. Au debut du XXe siecle, on avait une proportion de 90% de la population francaise qui etait paysanne. Maintenant on est descendu a moins de 10%. C'est l'inverse qui s'est produit. Que chacun qui possede un bout de terre cultive ses fruits et ses legumes, acquiert une petite mais certaine autonomie. On a fabrique une societe moderne qui est devenue parasite. La majorite des gens achetent et consomment et ne produisent que du tertiaire, des services donc.
La taille compte, et les gens deviennent gros... Viriliste et grossophobe quoi ^^ Bon, elle est taquine celle là. En revanche le propos de Mr Faburel est d'une exceptionnelle qualité.
Le sujet est très important merci d'en parler mais s'était il possible d'être un peu plus concret peut être avec les eco lieux ce qui existent déjà ou autres lieux mais des exemples parlent continue comme ça merci
C'est marrant parce sue les écologistes veulent sue l'on retourne à la terre... Je ne suis pas contre l'idée mais ce qui me gênère de la gène, c'est l'arrière pensée du "trop plein" de population qui demeure le vrai problème. Et si tant de gens vivent en ville, il est clair que ce n'est pas le propos qu'il est "souhaitable" de voir posé... Dommage, on élude toute la face sombre de la surpopulation voulue par les profiteurs de tous accabits. Vous êtes dans l'utopie, en regard de votre vision de la ville, des politiques, des sociétés, des cultures, de l'humain... Mais certainement pas dans la réalité.
L'Objectif fondamental : Un verger planétaire entretenu par des pluridisciplinaires, instruis, conscients du vivant, tous technicien / médecin / jardinnier. Effectivement il faut une politique rationnalisation des biens et tâches au service du vivant garantit par la justice.
A 52:07 historiquement à la campagne le vélo n'est pas un intru, et la chasse est quand même pas mal mis en scène de manière négative par les médias. Comme le dit très bien Laurent Mermet (ua-cam.com/video/P1JRYlrLxvw/v-deo.html): quand on on considère les 3 acteurs sectoriels: les écolos, les agriculteurs et les chasseurs, c'est étonnant car finalement les écolos et les chasseurs ont une majorité d'intérêts en commun face au agriculteurs, et pourtant on les voit toujours en opposition.
Est-ce qu'on pourrait pas concevoir des villes pensé intégralemet pour integrer la ruralité plutot que de continuer à moderniser les gros assemblage de betons que sont les métropoles actuels? Genre demander à 3 communes volontaires de mettre a disposition leur terre pour concevoir des habitats et des ateliers qui permettent d'accueillir des gens motivés pour restaurer la terre et produire l'abondance permettant de nourrir les autres résidences autour? Des cités-jardin pour reprennent l'idée d'Ebenheizer avec tout le savoir faire moderne de l'agronomie et de la logistique? en les placant à équidistance de quelques grandes villes, au milieu de la campagne, elles pourraient également servir de pole logistique alimentaire (une manière aussi de soulagé Rungis)
A 33:30 le "questionnement du rapport à la santé" moi je veux bien mais en pratique, on se retrouve à chaque fois avec des discours sur l'usage des plantes ou sur des pratiques dites alternatives, qui ne sont que du charlatanisme non prouvé scientifiquement. Et même souvent prouvé comme délétère. Et c'est un peu pareil pour les pédagogies alternatives ou on a plein d'effet de mode, et dont les résultats finaux sont souvent discutables quand ils sont mesurés.
inspiré et inspirant, merci. Il me semble que votre format ressemble assez à celui de "The green letter club". Je ne savais pas que la géographie pouvait se rapprocher à ce point de la sociologie. En tout cas bravo et encore merci à tous les 2.
Le sens des limites et l'écoute de son corps (sans romantisme. Mais en contact avec le vivant qui nous entoure) et les autres. C'est ce que je vais retenir ! C'était trop court. Mais trop bon... Je relance sur Arthur Keller. Ils sont pas loin d'être en phase ! Une table ronde serait excellent. J'imagine... Merci a vous deux!
Mais quel festival. C'est bien un truc de parisien/lyonnais friqué de penser que les gens *veulent* vivre en ville, l'essentiel du raisonnement de ce monsieur se base sur le mode de vie et les aspirations des classes moyennes supérieures qui, effectivement, peuvent vivre en ville ou télétravailler à la campagne indifféremment, avec tout le confort. Mais ça représente peanuts de la population. Peut-être que ce Monsieur devrait aller faire un tour dans une ville, une vraie: Décines, la Seine Saint Denis. C'est vrai, pourquoi qu'ils s'achètent pas une petite maison dans la prairie pour vivre pépouze des produits de la terre, cette bande de cons? Eh ben si toute la Seine Saint-Denis déménage dans la Creuse, il se passe quoi? Au bout d'un moment c'est pas compliqué, c'est une règle de trois: SI ON MET TOUT LE MONDE A LA CAMPAGNE, CA DEVIENT LA VILLE. PLUS ON ESPACE LES BATIMENTS, PLUS ILS OCCUPENT DE PLACE ET PLUS IL Y A BESOIN D'EQUIPEMENTS. IL Y A JUSTE BEAUCOUP TROP DE GENS. Et c'est pas la peine de regarder les migrants de travers, ils ont autant le droit d'être là. Alors oui, on peut rêver de relocaliser tout ce petit monde dans des petites villes. Je suis curieux de voir quelqu'un modéliser l'impact de cela sur nos terres agricoles et naturelles. Parce qu'il y a une chose qui n'est pas prise en compte: oui, pour l'instant, les villes vivent sous perfusion des campagnes... du Tiers-Monde. A 80% en France, l'agriculture produit du fourrage, pas des produits alimentaires. La gestion du problème des grandes villes, c'est d'abod un problème de réorganisation de la production agricole.
L'ORGANISATION ACTUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE (INDUSTRIELLE, MÉCANISÉE, SOUS PERFUSION CHIMIQUE...) ET LE PENDANT DE LA METROPOLISATION (mais on va arrêter de crier...). redonner les bras et cerveaux au monde agricole, et le vivant s'en portera bien bien bien mieux.
@@afp8311 Menons le raisonnement jusqu'au bout si vous le voulez bien. Je veux bien voir comment sur les 4000 m² qui vous sont attribués par ce brillant théoricien, vous cultiverez tout ce dont vous avez besoin pour vivre, à savoir la nourriture bien sûr, mais aussi les fibres nécessaires à votre habillement, l'extraction du métal et du bois nécessaire à vos outils (métier à tisser par exemple), votre bois de chauffage, votre eau potable et votre eau d'arrosage, la nourriture pour le cheval qui vous permet de vous déplacer. Bien sûr pas de ruches dans ces conditions ni de troupeaux, pas la place; donc vous serez végan au régime sans sucre. Oh, bizarre, ça fond! Et si vous utilisez des machines même simples, c'est encore pire. hmmm, vous ferez du troc? avec des gens qui sont spécialisés dans la production de ces choses, donc? donc du coup, il faudra des routes pour les relier à vous. Il faudra retrancher votre part de vos 4000 m² du coup. Et il y aura des gens qui, au lieu de travailler la terre, produiront des biens et des services. Et comme c'est pas plus mal de les regrouper au même endroit... bah ça y est, on commence à redistribuer l'espace. Il faut aussi que vous preniez votre part de maternité, d'hôpital et d'école, ainsi que les surfaces de production nécessaires à leur fonctionnement (le papier: beaucoup d'eau, beaucoup d'arbres)... sauf si vous renoncez à tout ça. Aujourd'hui les villes occupent moins de 5% de la surface terrestre française mais concentrent 53 millions d'habitants. C'est juste une énorme économie d'espace. Si vous les renvoyez tous à la campagne, va falloir partager. Vous êtes aveugle à deux choses: 1/ il n'y a pas de nouveaux espaces agricoles à conquérir car a) la plupart des terres qui ne sont pas cultivées actuellement, c'est que leur rendement est minime et b) le fonctionnement de l'agriculture repose en grande partie sur l'existence d'espaces sauvages non exploités. 2/ désindustrialiser n'augmente pas la productivité. Nope. C'est l'héritage des géographes des années 90 qui postulaient une nature nourricière aux capacités infinies - c'est un peu un comble, mais ils n'arrivent pas à penser la dimension spatiale des problèmes. C'était idiot, ça le reste. Par contre, désindustrialiser l'agriculture, la décarboner, décarner l'alimentation, ce sont des nécessités vitales et urgentes. Et cela pourrait créer un ou deux millions d'emplois agricoles. Mais pas de quoi vider les villes.
Merci pour cet échange intéressant. j'ai cependant trouvé que c'était trop "survol avec plein de chiffre". par ex la nourriture à Paris : j'ai bien entendu que les toits peuvent fournir 7à8% du besoin actuel et qu'il fallait débétonner, mais au lieu d'une tel précision sur le %, concrètement cela donne quoi comme possible durable ? on détruit les 3/4 des logements et de la surface des routes pour avoir l'espace nécessaire ?
📺Ce podcast est 100% indépendant, pour nous aider à le rendre pérenne, c'est ici 👉 fr.tipeee.com/circular-metabolism-podcast !
C'est faux! Plus les gens se répartissent sur le territoire plus le désastre écologique s'amplifie car les territoires sauvages se réduisent !
C'est d'autant plus inapplicable selon moi que l'Etat central soutient la métropolisation et l'émergence des megapoles (pour la compétitivité internationale....). Or l'Etat central est puissant et coercitif. L'Etat peut utiliser la puissance armée contre ceux qui s'opposent à ses projets : Sainte Soline, Notre Dame des landes, Sivens, Autoroute A.69, Cigéo, etc.... Ceux qui s'opposent à l'Etat central bâtisseur et bétonneur sont confrontés à sa puissance de feu, à sa force armée, à son immense capacité de coercition......
Vous avez totalement raison ... tant que le phénomène reste marginal. Mais je pense qu'il y a des points de bascules. Mais pour l'instant ils luttent clairement de toute leurs forces pour maintenir la barre.
Ah mais il ne fallait pas rêver. Tout Etat, toute puissance à travers l'histoire tente de maintenir son intégrité. Ça suppose détruire toute tentative de sédition et de désolidarisation.
Partir perdant n'a jamais été le meilleur moyen de vaincre
@@FLEurThaie j'ai participé à beaucoup de mouvements sociaux depuis environ 10 ans et j'avoue qu'après avoir subi de nombreuses brutalités policières impunies (et commises par sentiment d'impunité) je suis aujourd'hui plus défaitiste c'est vrai... Regardez la répression à Sainte Soline ou pour l'autoroute A.69... c'est dur de se confronter à une telle puissance armée. Et ils en ont encore sous la botte, ils sont pas au maximum là....
Ils peuvent nous empêcher de leur barrer la route, mais ils ne peuvent pas nous empêcher de construire des initiatives qui ne fonctionnent pas sur le modèle du capitalisme. Genre monter des collectifs paysans...etc
Bonjour, merci pour votre émission.
En Suisse, le retour dans les campagnes se fait massivement. Avec pour conséquence des villages-dortoirs, plus de bétonnage, davantage de voitures pour se rendre au travail en ville et davantage de pesticides pour entretenir des gazons stériles. Pas besoins d'artisanat et d'épiceries/boucheries/fromageries puisque tous les achats se font en ville ou sur internet chez les chinois. Tant que les notions de facilité et de confort ne sont pas reformulées, nous continuerons à faire pire, l'esprit tranquille.
ce que vous décrivez n'est pas un retour à la campagne, c'est une cité dortoir comme vous le dites vous-même, qui ne fait qu'augmenter les transports sans rien résoudre
Vous avez tout compris, si retour à la campagne il y a , ce devrait être pour un retour à la terre, sinon que les urbains ne viennent pas nous emmerder nous paysans. Les gens des villes viennent à la campagne et déposent des plaintes car le bruit des vaches des tracteurs et des coqs le matin les dérangent, et oui, c est la mentalité puante de ces nouveaux venus.
@@jeanmartox3570 toi le culto on t'a aussi dans le viseur. Tu es responsable de la pollution des cours d'eau, de la baisse en fertilité des sols, de la chute de la biodiversité, et indirectement : de la consommation de masse, des fasts foods, de l'imaginaire de la grosse machine ..... Je vous attends au tournant.
Bonjour, je vais régulièrement en Serbie Monténégro et c'est la même chose les villages sont delessés .
Le savoir paysans oublier donc souvent pour qui la ville (loyer) est un échec le retour à la campagne est difficile car les maisons lorsqu' elles sont non habitées se dégradent rapidement.
L'écologie dans ces pays n'est vraiment pas présent.
Merci, excellente analyse, ça fait quand même beaucoup de contortions sémantiques et de gesticulations idéologiques pour finalement dire que les philosophes et scientifiques nous ont amenés au bout du chemin et que les bon sens paysan doit être de rigueur pour le bien être de l'humain, le respect de l'environnement.
entière d'accord !
Excellent commentaire ! J’ai vraiment été étonnée par la complexité incroyable du langage employé, avec lequel mon cerveau faisait des nœuds. Pourquoi ne pas parler plus simplement ! Vivement le retour au bon sens paysan, plus direct, et donc plus efficace !
Merci, Vraiment désolé pour les nœuds
Idem. Cette façon de parler est justement celle des urbains : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué 😂 ? Il va falloir déjà sortir de ce charabia indigeste@@comblechristine82
Tout a fait d'accord, malheuresement pour légitimer les pensées qui sont méprisées parler le language des dominants aide peut etre un peu. Il faut un grand effort de pensée pour rejoindre les deux
Je vis dans un bourg de 2000 habitants . C’est très dur pour les nouvelles générations qui ne sont pas les plus nombreuses de lutter contre la municipalité ( beaucoup de baby-boomer) qui voit la modernité des villes comme le graal et détruit tout , arase tout .
Et ne pas oublier que les agriculteurs de souche veulent garder leurs champs mais attendent du bourg la « modernité « : tout faire en voiture , mettre du désherbant partout parce que sinon ça fait sale , construire des pavillons mais ne pas favoriser la restauration des bâtiments qui font l’âme du village .
Bref , pour l’instant même à la campagne c’est pas gagné !!!
Je vis à la campagne et c'est exactement ce que je vis
Osons espérer que la mentalité destructrice disparaitra avec les boomers.
@@themask3174 oui espérons . Mais ce qui a été arraché , détruit, bitumé ne pourra retourner à son état précédent 🥺
@@themask3174, boomer avec un bout de terrain et un toit, je cultive juste ce dont j’ai besoin, déplacements pour aider la génération qui suit, pas de voyages, chauffage et shopping minimum. En quoi suis-je plus destructrice qu’une génération qui prend l’avion et consomme?
Oui les contradictions. Le propre de l'être humain.... 'et c'est ce qui est sa propre perte...
Question: si 60% des urbains devaient devenir ruraux, avec la spatialité que ça implique, qu’elle place resterait-il aux espaces sauvages ?
Pas forcément...
On mettra en œuvre la construction d'immeubles à 2 voir 4 étages ce qui aura pour mérite de limiter les espaces utilisés pour l'habitat...
Si notre mode de vie ne massacre pas la nature, il n'y a aucun problème à vivre dans un espace sauvage. Il y a plein de gens qui vivent au sein de la nature (nous sommes aussi naturels que la nature sauf qu'on l'a oublié c'est tout)
Il y a une vidéo qui dit que si l'on donnait 1000 m2 à chaque humain cela nécessiterait la surface du Brésil, ou 700 m2 de potager par famille la taille de l'Iran suffirait. Je n'ai pas vérifié, mais en rationalisant certaines cultures, les céréales par exemple je pense que c'est cohérent. A titre d'exemple financier cette fois vous trouvez sur le bon coin le blé bio à 30 cts le kilo, soit 3400 calories. Pour 100 € (330 kgs) vous avez le pain, pour un an, pour 4 personnes. Si vous comptez 3 tonnes/hectare, cela peut monter exceptionnellement à 10 tonnes en non bio, il faut donc 1000 m2 pour 4 personnes (coucou Bruno 😂, il m'aurait refusé à l'ÉNA).
D'après wikipédia en 2014 production mondiale 100 kgs par humain, que le blé , sans le riz, le maïs etc .
Comme j'aime à dire la faim dans le monde ça n'existe pas, mais il y a la corruption, l'avidité, la guerre, le gaspillage etc etc ...
Sur la question du sauvage, il y a infiniment plus de variétés dans un potager et verger bio que sur des milliers d'hectares de culture intensive.
Le pire ce sont les pesticides qui détruisent tous les insectes et la vie des rivières, et conséquemment toute la chaîne trophique (alimentaire).
Et le sauvage, ce n'est pas que les grands prédateurs, qui de toute façon, malgré leur utilité sont très difficiles à tolérer par l'humain, ce qui doit ce comprendre.
Ça vas dépende dû pays
Ben si tu as une solution toute faite, on t'écoute...
On dirait que les gens redécouvrent la vie de nos grands parents à la campagne !
On la redécouvre et en même temps ça va pas être la même histoire non plus, pcq nous on va devoir le faire en pleine crise écologique
mes grands parents ne vivaient pas à la campagne.
@@Scario45 c'est un mensonge, PERSONNE ne veut retourner à la campagne.
@@Scario45 crise écologique, économique et sociale.
@@ami443 Peu font le pas, mais de plus en plus de gens y pensent. Nous sommes une famille de 10 personnes (des grands parents aux petits enfants) et nous avons enclenché la démarche.
En 1930 la longueur du réseau ferré Français = 63 000 km.
En 2023 la longueur du réseau ferré Français = 28 000 km.
Le problème c'est que le kilomètre de voie ferrée coûte aujourd'hui beaucoup cher plus qu'en 1930. En 2018 la dette de SNCF réseau c'était 35milliards, combien faudrait-t-il pour reconstruire un tel réseau 350/500 milliards? Pas bon pour la dette...
@@Outinomi on n'a pas besoin de reconstruire...D'ailleurs on ne le fera pas.
@@ami443 vous pouvez en dire plus? Si on regarde bien cette vidéo, on peut en conclure qu'un réseau ferré trés développé (et je ne parle pas de LGV) sera indispensable à la fin du centralisme des villes. Donc oui on sera obligé de reconstruire des lignes dans ce schéma là.
@@Outinomi car le train a été abandonné au profit des voitures et des camions et ne reviendra pas ...
Je pense que les villes seront toujours centralisées, car ça coute moins cher et c'est plus efficace et moins polluant.
Ok je peux me tromper, mais c'est trop cher et inefficace et donc polluant de décentraliser.
@@ami443 Avez-vous regarder la vidéo?
Si l'exode vers le rural n'est pas deja en place il ne sera accessible qu'aux bougeois ou classe moyenne ayant résisté à la crise économique. Les autres, la majorité, crevera à l'endroit qu'elle occupe déjà.
Les bourgeois sont infichus de faire pousser une salade, alors en cas de crise sévère, ils seront les premiers à disparaître, à cause de la faim.
@@tomarkayan7677 Les populo qui n'auront pas leur propre terre seront obligés de bosser pour les bourges.
et où est le problème ? C'est une forme de sélection naturelle. La tendance anarchiste de droite est aussi une voie à envisager. Armez-vous.
@@alechat41faudra peut-être les laisser crever à ne savoir rien faire de leur main et c’est good 😅
Je suis d'accord avec vous, c'est très critique la situation, je vis dans un charmant village du sud , employée agricole depuis plus de 15 ans, je nous vois, moi et mes collègues, comme les déchets de la société, il n'y a quasi jamais de CDI dans ce secteur, on vit au fil des saisons, trois mois par ci , trois mois par là, avec des temps morts de 2,3 semaines entre deux contrats, on n'a pas le droit aux aides , aux crédits , aux HLM , même pas au logement décent, personne ne veut louer a quelqu'un en CDD , les logements c'est pour les vieux ou les touristes, nous on n'existe pas, beaucoup de mes collègues vivent en camping, en squatt ou sont hébergés... J'ai 50 balais, mère de famille, ça fait un an que je cherche un logement alors que je gagne plus de 1850€ par mois en moyenne, et que je bosse 9 mois par ans minimum... J'adore mon métier, j'ai de très bonnes compétences, j'ai une formation véto donc niveau élevage et maraîchage, je peux gérer en autonomie de belles surfaces de façon totalement écologique, mais je ne suis que le paillasson de la France, soumise a la pitié d'un éventuel bailleur ... Je n'ai jamais eu de dettes , jamais eu de crédit, mais si je ne trouve pas l'aumône d'un squatt, je serai bientôt à la rue ( ça fait un an que je cherche un logement) et perdrais donc mon emploi et potentiellement mes enfants... Je me fous totalement de la pitié des gens, ce n'est pas ici mon but , juste attirer le regard sur cette situation, les personnes compétentes a la survie d'un village, on les éjecte pour les remplacer par des vieux bourgois qui veulent leur retraite a la campagne, et par des touristes en été a qui on loue 400 € à la semaine un logement qui se loue au même prix au mois en temps normal et qui mettrait a l'abri des gens comme moi .... On se sépare des maillons forts de notre économie, parce qu'un vieux, pardon mais ça n'apporte strictement rien a l'économie, ça consomme peu , investi peu , n'a pas d'enfants, bref , juste ça occupe un logement, je n'ai rien contre eux mais contre les bailleurs, ici les agriculteurs galèrent a trouver du personnel a cause de ça, ça fait deux ans que je suis là seule à être du pays ( c'est génial car je bosse avec des gens du monde entier, de bons vaillants adorables, mais ça en dit long) , mon département détient le nombre d'années consécutives record en matière de pauvreté et il y a toujours plus de touristes du 3eme âge et de gens qui viennent du nord pour s'installer, ils deviennent majoritaires , principalement en terme d'occupation HLM , et nous on est des clochards travailleurs ... L'autonomie c'est un truc de riche aussi, un moindre bout de potager c'est minimum 80000€ , depuis le vol de mon véhicule l'an dernier, j'ai a peine réussi a économiser pour m'acheter un vélo mdrrrr , les travailleurs de la France d'en bas dans les zones agricoles sont parfois plus pauvres qu'un SDF , j'en connais, on a comparé, c'est une certitude, ça fait presque deux ans que je ne peux même plus payer la cantine de mes gosses lol .... Donc pitié les gens, ne venez pas à la campagne 😅 , vous nous volez nos vies ! Par chez moi , les mouvements indépendantistes grondent de plus en plus fort , ça commence a cramer le drapeau français, ça commence à parler de violence , de cra*er du français😢... La haine de "l'estranger"grimpe en flèche... Je doute que le monde agricole de la campagne puisse mieux s'en sortir... On nous maintient sous l'eau depuis si longtemps , quand les gens ouvriront les yeux, on sera déjà tous morts... Ou alors on en aura fait des méchouis... Et je ne vous parle même pas de la catastrophe écologique, perso je donne moins de 15 ans à mon département...
Je me suis souvent posé la question, et je pense qu'il y a un point primordial, c'est que l'organisation des territoires ruraux doit également être revue. l'empreinte énergétique d'un rural (voiture indispensable, plus de kilomètres pour l'approvisionnement alimentaire, chaufage d'habitat individuel vs collectif, pas de transport en commun) est sur beaucoup de points plus élevée que celle d'un citadin. Pour que les espaces ruraux deviennent une solution, il faut revenir à une organisation du territoire comme celle que l'on avait au début du XXe, mon grand pere me racontait qu'à son époque, chaque bourg avait sa scierie, produisait l'essentiel de sa nourriture, un forgeron, etc... il y avait un maillage qui faisait que les circuits étaient beaucoup plus courts. Aujourd'hui les campagnes font partie du problème avec une organisation ultra-dépendate d'énergie bon marché pour le transport, car tout s'organise sur de trop grandes distances, on travaille à 30km de chez soi, on fait 10km pour aller faire des courses.
En contrepartie, le rural produit une part de sa nourriture et recycle ses déchets verts. Ses besoins de distraction sont différents car il a l’occasion de se ressourcer dans la nature. Ce qui induit des besoins moindres. On peut, pour certaines professions, favoriser le télétravail. D’autre part, il n’est pas dit que l’on travaille dans la ville dans laquelle on réside, exemple pour un couple. Donc les trajets deviennent équivalents. Chaque mode de vie amène ses facilités et ses problèmes .
je suis désolée mais le rural d'aujourd'hui qui travail vit comme un citadin. en débauchant il passe à Leclerc ca revient moins cher... et peu de gens compostent leurs biodéchets, déchets verts etc....
y'a comme un blême non?!
en gros, ils ont les moyens de vivre en pavillon avec terrain mais c'est juste pour passer la tondeuse le week-end....😵
@@onlygirl1981 , je suis retraitée , c’est une chance et un bonheur de cultiver, composter… J’encourage petits et grands qui travaillent à le faire à leur échelle. Nous récoltons les graines et les échangeons ou les amenons à la grainothèque du village. Petit à petit, en Belgique, les mentalités changent. Ma sœur est en appartement, elle a des haricots rames, des tomates, salade, poireaux, céleri et aromatiques . Encourageons les initiatives.
Cet entretien est passionnant. On en est aux balbutiements, mais il y a là l'esquisse de d'un futur vraisemblable et désirable. Le seul bémol que je mettrais c'est l'utilisation du terme "néolibéral" à tout va, qui donne l'impression que cette idéologie est responsable de tout, alors que c'est le productivisme et la réification de la nature par nos sociétés (depuis longtemps) qui nous font aller dans le mur.
En ruralité nous connaissons le vélo électrique, nous disposons toujours de scieries (j en ai 2 ds un rayon de 15 km autour de chez mo)i, nous chauffons à bien moins chaud que les urbains, surtout nous consommons nettement moins et pour partie plus local nous n'avons pas ou très peu d éclairage nocturne, nous renovons du bâti ancien, faisons potager, compostons,, avons moins de construction de structures routières, loisirs , faisons moins de longs trajets de loisirs etc...cet histoire de trajet pro est l arbre qui cache la forêt. Comparer nos bilans carbone complet est instructif. Ne pas confondre périphérie et zone rurale. Que nommez vous campagne? parce que le pavillon tondeuse evoqué plus haute n'est pas la ruralité, c est la périphérie de métropole.
L'Agence Internationale de l'Energie a annoncé que l'extraction du pétrole a commencé à diminuer en 2008 (peakoil). Comment vont se nourrir les néo-ruraux avec une contraction des produits pétroliers (carburants, engrais, pesticides, plastiques, etc) ? Où sont les 2,5 millions de chevaux (traction et fumier) que nous avions encore en 1950 ? Les races de trait sont maintenant en nombre très rëduit et unejument ne pouline qu'une fois tous les 2 ans.
L'Aveyron a gardé une identité rurale forte mais accueillante, de nombreux agriculteurs vieillissent, depuis quelques années des particuliers, des familles, des collectifs reviennent au pays et le redynamise... et il reste de la place.
Cette réforme conduira à la formation de coopératives agricoles et de la mise en place de travaux collectifs dans les campagnes .On a connu cela en Chine au siècle dernier ; en URSS ,Le kolkhoze était un système agricole instauré après la révolution d'octobre 1917, remplaçant les artels. Il impliquait la mise en commun des terres et des moyens de production, il était une structure hybride avec des principes incompatibles. Initiée par Staline en 1928, la collectivisation rendit obligatoire la participation aux kolkhozes, entraînant la confiscation des récoltes et la famine organisée (Holodomor) entre 1929 et 1935
Justement non, il s'agit de réfléchir cette réorganisation pour qu'elle nous sorte de l'impasse actuelle tout en évitant les écueils passés censés être digérés. Aucune fatalité à reproduire la collectivisation dans ses pires travers! Je pense que l'intervenant minore le rôle de l'état, mais il faut penser une décentralisation forte comme il le préconise.
Quoiqu'il en soit, l'inaction n'est pas un status quo, c'est l'aggravation de ce qu'on observe actuellement, jusqu'à la rupture : la vie urbaine rendue impossible dans les mégapoles, l'appauvrissement des sols et milieux naturels jusqu'au lessivage complet, l'affaiblissement de nos résistances face à toutes sortes de crises (pandémies, pénuries, événements météo, rupture des réseaux de tous types).
Et ça a vachement bien marché !🤣 Chez les Khmers encore mieux !
En plus, si les gens se répartissent plus sur le territoire, le désastre écologique s'amplifiera plus car les territoires sauvages se réduiront !
Mais la famine est déjà là avec leurs veganisme et végétarisme a la mormoilneu😅
woaw, j'adore, j'ai l'impression d'entendre un gars qui sait ce qui se passe en vrai sur le terrain.. en tout cas tu racontes à la fois avec grande clarté la réalité des enjeux (géographiques, sociologiques, politiques et historiques) mais aussi tu partages ce qui se vit chez moi en Bretagne, dans ses balbutiements et ses tréfonds, entre néo et anciens... ça me donne plein d'espoir , merci !!
Ton impression est mauvaise. Plus les gens se répartissent sur le territoire plus le désastre écologique s'amplifie car les territoires sauvages se réduisent !
@@regnierdaniele3909 Quel rapport ?
@@r4tftube
Si tu rachète de la terre agricole pour y faire de l'agroforesterie (élevage+fourrages et/ou maraîchage). Tu ne colonise pas d'espace sauvage et tu revitalise des espaces dévastés. Tu accueilles de la biodiversité, tu stocke du carbone. Bref désolé mais ton scénario catastrophe ne me semble pas obligatoire. S'empiler les un sur les autres et cultiver sous des LED me semble similaire à vivre dans un aquarium. Rien de poétique ni enviable. Habiter le monde n'est pas nécessairement le détruire pour mettre du béton partout. Pour les besoins en nourriture avec une agriculture agroécologique tu peux réduire les surface cultivées par trois. Ce qui laisse largement la place au sauvage.
@shevekanarres5867
Il faut des gens comme toi, mus par cet espoir pour avoir l'énergie de tendre vers ces idéaux. Et tu sais je pense qu'il est difficile pour beaucoup d'anciens de voir débarquer des jeunes qui leur disent que ce qu'il font c'est mal et qu'il faut tout changer. Il est important de comprendre l'histoire des populations rurales et les conditions dans lesquelles elles vivaient pour ne pas juger les choix qu'ils ont fait. L'idée n'est pas de trouver des coupables mais d'expérimenter des solutions. Si elles semblent fonctionner et donner envie à tes voisins cela sera productif. J'ai grandi en campagne puis en ville. Et j'ai acheté il y a un an à la campagne. Tous les voisins (néo ou anciens) sont bienveillants et cela je pense aussi vient du fait qu'on les aborde humblement. Que ce soit pour eux ou pour nous il y a un respect de l’énergie et de l'investissement opéré dans les projets respectifs qui suscite l'envie de s'entraider.
@@teliohandrich4556 absolument !
Les grandes métropoles ont toujours détachés l'humain de la nature. C'est en partie la cause de notre dérive écologique car les décisions du destin de l'humanité se sont toujours faites par des urbains. Le défit est de taille aujourd'hui car les sociétés post-moderne doivent remettre en cause leurs modèles (consommation, déplacement, production, habitat, décentralisation). Les mentalités aussi doivent être changées car les citadins ont toujours eu du mépris à l'encontre des ruraux et urbains ne pourrons s'adapter que si ils se remette en question.
Le mépris est ds les 2 sens..
Ok, commence par démissionner si tu bosses dans autre chose qu'un emploi du secteur primaire, et débarrasse toi de son PC et de ton tracteur si tu en as un. Va s y on te regarde.
Ou après avoir survécu à l'Apocalypse
@@starysborn9866 Je pense que l'on y va tout droit. MAis je serai ultra ravi de me tromper
Il existe des quartiers dans des villes comme Zurich qui fonctionnent sociologiquement comme un village, utilisent du béton recyclé pour la construction et font du maraîchage bio pour 1000 habitants. Un de ces quartiers est accompagné par l'EPFZ et s'appelle "Plus qu'un logement". Leur empreinte carbone est 2.5 fois plus petit que la moyenne de la Suisse. Déménager les grandes villes à la campagne nécessite trop d'investissements et n'économise que le transport de l'alimentation. Il faut certes qu'une petite partie des habitants des métropoles vont habiter ailleurs, mais surtout dans la mesure des logements disponibles ou réhabilitables. Créer des "quartiers village" dans les villes est une solution plus économique et plus rapide et offre un cadre de vie très agréable.
44:50
Les proportions des différents secteurs d'activités entre rural et urbain n'ont pas été évoqués...
Infographiste de banlieue parisienne, j'ai migré en novembre dernier en région rurale pour un travail dans le secteur forestier. CDD 2 mois terminé non renouvelé. lol bon ok next...
3 mois maintenant que je recherche du travail dans un tissu économique tertiaire faible.
secteur primaire et industriel uniquement. Et ils n'ont pas le temps de vous former.
conseil : migrez dans le rural avec un carnet clients existant et du télétravail déjà établi. Ne recherchez pas du télétravail en zone rurale, il n'est pas suffisamment développé sur le territoire pour le trouver sur un court délais. Préparez vous à travailler en usine et à faire la plonge...
Retour en banlieue prévu en janvier. 3 mois dans un magnifique cadre rural et très bien accueilli mais tissu économique trop pauvre.
J'aurai essayé...
Je viens d'avoir une "révélation" en vous écoutant ! Les partisans des villes disent souvent que ce serait dingue de se repartir sur le territoire, plutôt que de se concentrer sur peu de kms. Mais en fait, les urbains ont souvent des résidences secondaires ou sont de grands consommateurs d'hôtels, gites, etc... Donc les urbains sont déjà répartis sur le territoire et en plus empêchent des locaux d'accéder à la propriété dans les endroits touristiques ! Ex: à Lisbonne, tout est dédié au touriste et il devient impossible aux locaux de s'installer sur leur lieu de travail.
Le Tourisme n'est pas une Économie Saine !
C'est une Économie ARTIFICIELLE basée sur le DIVERTISSEMENT où il n'y a pas de RÉELLE Production ...
Je crois qu'il y a une donnée qui n'est pas pris en compte dans la réflexion de M. Faburel, c'est que grâce à la mondialisation (l'industrialisation et les flux d'échanges) il n'y a plus aucune famine dans les pays mondialisés, produire soi-même sa nourriture est voué à l'échec car en cas de mauvaise récolte, maladie, invasion d'insectes et autre c'est la famine sur toute une région, alors qu'aujourd'hui si les récoltes sont mauvaises en France alors on achète du blé hollandais, ukrainien, voir russe. C'est pour ça que la planète compte aujourd'hui plus de 8 milliards d'humains alors qu'avant mondialisation on n'était même pas 1 milliard. La fin de la mondialisation entrainera inévitablement une augmentation significative de la mortalité et une baisse de l'espérance de vie également. Ce sont des choix sociétaux intéressants vaut-il mieux vivre longtemps sur une planète polluée ou moins longtemps sur une planète saine ?
“Sauvegarder le vivant “ l’être humain fait partie du vivant, sans aucun doute une problématique EXISTENTIELLE!!! Merci infiniment! 🌍🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Ce n'est pas se répartissent sur le territoire qu'il y aura moins de désastre écologique. Au contraire, il s'amplifie car les territoires sauvages se réduisent en faisant ça !
Je trouve ça toujours bizarre: 17000 vues, 500 likes... !!? Bande d'ingrats. Certains n'ont peut-être pas aimé, mais les autres... Merci, interview passionnante.
C'est beaucoup. Sur Quora et X, le ratio est de 1/100.
Ce monsieur devrait d'abord apprendre à parler plus simplement. Je pense qu'il surestime son audience 😅
Toute cette rhétorique sur l'opposition entre les urbains et les ruraux est à la fois délétère et secondaire. Oui, il y a un dénigrement indéniable des "bouseux", et une colonisation de la campagne par l'urbanité, mais il y aussi eu un dénigrement massif des classes populaires urbaines, et une mise en esclavage des urbains "d'en bas" pendant qu'ils fabriquaient les frigos, voitures, briques, ciment, charbon,... aussi utilisés par les ruraux. En fait tout celà met de coté l'élément fondamental qui est le capitalisme. Le dénigrement et l'exploitation sont le fait des mêmes élites - effectivement concentrées dans les villes comme lieu du pouvoir du capitaliste. Les ruraux ont aussi leurs élites bourgeoises, leur notables méprisants, etc... on se trompe de combat.
Invité très pertinent, vidéo très intéressante !! Merci beaucoup.
Je suis frappé par cette taille optimale des villes qui correspond aux préconisations du ShiftProject.
optimale et anormale
axiome : une localité où il n'est pas possible pour 1 habitant de connaître personnellement tous les autres, c'est trop grand.
voilà une vision ultra étriquée de l'humanité....
Analyse très pertinente qui viens conforter mes idées. Je ne sais pas quand tout cela se produira ma ce qui est certain ,c est qu avec une autonomie de 3 ou 4 jours, les grandes ville sont véritablement sous perfusion alimentaires et pas du tout à l abri d un incident de ravitaillement. D autant plus que le nombre d agriculteurs font comme neige au soleil et surtout que le savoir faire disparaît.l état lui n à ni tête ni projet .
Finirait-on par parler de démographie ? donc de surpopulation ?... N'est-il pas largement trop tard vu les concentrations urbaines...?
L'idéologie malthusienne te fait croîre que nous sommes trop sur cette terre.
Rien n'est plus faux....
Il suffit de se contenter du principal... un toit, savoir se nourrir soi même et être au contact de la nature avec toutes ses belles activités ....et on s'en sortira.
Ou alors tout le monde veut vivre à l'américaine et là, il y aura une dépopulation par les psychopathes de Davos ou naturellement.... et effectivement, il ne faudra pas pleurer car nous ferons tous parti de ces milliards de morts à venir, toi compris.
Mais es tu prêt à vivre dans la sobriété.... telle est la question !
Es tu capable de te soustraire à tout ton petit confort inutile....
@@gtgtoui1513
Il faut arrêter de chercher des coupables.
Désormais, il y a internet et la connaissance est là à celui qui veut la trouver et se préparer à ce qui vient.
Le soucis est surtout de savoir si on veut survivre à notre effondrement ou attendre dans son salon un sauveur.
Le sauveur, c'est soi même.
Bon courage, nous allons en avoir besoin....
@@valentinanon7883 la surpopulation est massive dans les grandes zones urbaines > là il est déjà trop tard pour choisir entre Martine fait du Jardinage et Mad Max le Retour
en effet il y as 887 MILLIONS D,HABITANTs en trop sur cette terre c,est vous les occidentaux!!
les vrai problèmes, il parle de 4000 m2 par personne, mais les montagnes, tu fais rien, certaines terres sont très pauvres. Et pense t'il en agriculture carboné, car en décarboné, au dessus de 10 000 000 ça devient plus dur en France
Le grand ralentissement ou la fin du toujours plus (avant l'effondrement ?), exemples.
- juin 2003, les Concorde de la compagnie Air France tiraient leur révérence, suivis quatre mois plus tard par ceux de British Airways.
- 2009, Le Japon replonge dans la déflation.
- 21 juillet 2011, le retour sur Terre d'Atlantis marquait la fin de l'épopée des navettes spatiales américaines.
- février 2016, la fin de la loi de Moore annoncée par l'ITRS.
- depuis 2019 le chantier est à l’arrêt, La tour de Djeddah, projet initial 1 600 m, revu à 1000 m.
- 14 février 2019, Airbus annonce la fin de la production de l'A380 pour 2021.
- 2022, fin du miracle économique chinois.
- 2023, fin du miracle économique Allemand.
Superbe ! Merci de m'avoir fait découvrir M. Guillaume Faburel. Maintenant je n'ai plus qu'à voir le premier entretien.
L'excès d'intellectualisation du propos rend les solutions inintelligibles. La gestion du quotidien de chacun se fait avec une considération de plus en plus à haute intensité et les centres de décisions sont dynamités par la colonisation économique, numérique et par voie de conséquence politique, des tout puissants acteurs américains. Leur lodèle d'enrichissement se fait sur la mise en dépendance des individus. Le futur est distopique dans le sens où l'on est en train de détruire psychiquement les générations successives. Ce n'est une meilleure répartition des zones bétonnées qui va modifier cette vague, ce tsunami d'autodestruction de l'individu au détriment de systèmes organisationnels totalement décorelés de nos structures administratives institutionnelles qui s'effondrent sur elles-mêmes en croyant à tort qu'elles peuvent être une solution intrinsèque alors qu'en acceptant le colonialisme systémique et systématique insidieux parce que touchant toutes les facettes de nos vies, elles croissent inutilement et augmentent à leur tour le problème parce qu'elles entrent en concurrence frontale avec les éléments et individus qu'elles sont censées être capables de sauvegarder en les aidant à être autonomes. La négation de la violence de ces affrontements de pouvoirs est autant une renonciation à notre propre existence, qu'à notre identité sociale et politique. Pour l'instant on est dans la phase où les rats quittent le navire pas où ils envisagent de le reconstruire.
Je ne pense pas avoir compris!
Excellent!
Les questions soulevées sont pertinentes. Les réponses apportées par l'interviewé sur certains points un peu décevantes parceque relevant parfois du fantasme caricatural (agriculture, santé, habitat "leger" par exemple qui mériteraient contradicteur) ou de la théorie plus que de l expérience . Ce qui est ironique puisqu offrant par instant un effet "mise en abîme de condescendance de metropolitain" évoquée très lucidement comme écueil à prévenir. ( (du point de vue d'une ex urbaine intégrée en zone très très rurale depuis 20 ans)
c'est complètement un propos d'urbain déconnecté qui fantasme sur le monde rural, je suis d'accord avec vous. Cette itw on dirait la chanson de Bénabar "à la campagne".
bonjour la seule décision écolo importante que j'ai pu faire pour le moment et j'en suis pas peu fier c'est de supprimer la voiture ! étant retraité ça me fait faire pas mal d'économies et puis j'ai toujours fait vélo
vraiment ça se passe très très bien ça me manque pas du tout la voiture j'aurais dû faire ça depuis longtemps . donc maintenant je me déplace en vélo en permanence quand je vois le bordel que c'est avec tous ces bouchons le matin et le soir affreux . quand je regarde une voiture je pense au gaspillage du métal du plastique de la frime de la frime une tonne 5 pour déplacer une personne quelques kilomètres c'est fou
Voilà vive les retraités en bonne santé et vive le vélo ça heureux !! Bisous Gilou 🍌🍄🥐🌄
Merci pour ces éclairages
Merci
Pour être en train de faire ce parcours personnel de re-ruralisation, je peux témoigner que c'est une voie passionnante ... et aussi extrêmement ardue. Une partie de la société ne suivra jamais sans y être obligé. Pour beaucoup ce sera trop dur.
Intéressant … attention à la dérive totalitaire de l’écologie.
"D'abord ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, après ils vous combattent et enfin, vous gagnez".
La décroissance forcée par le tarissement des énergies primaires fera que immanquablement la ville se réorientera vers les campagnes.
@@eszwal
On s’embête à la campagne … c’est pour ça que tout le monde s’est barré…
@@Vincent-ct7ik Le possible retour à la campaña fait peur. Les rats des villes salissent et détruisent tout. Ce serait comme mettre des cochons dans un palais.
@@perfectrad5017
C’est votre point de vue. Il est pessimiste & triste. Je préfère la joie ! Plus compliqué.
Passionnant. Mais presque trop rapide comme debit et densité d'informations.
Je vais chercher le premier entretien.
Ne lâchez rien !
Je crois que le jargon de ces cuistres restera comme un grand morceau d'anthologie...
C'est malheureusement le travers des géographes.
Pourriez-vous détailler et éclairer votre remarque svp?
Le terme ''cuistre'' m'oriente vers une critique quelque peu agressive de votre part.
Pourtant, n'ayant aucune formation dans ce domaine, j'ai trouvé pour ma part cet entretien à la fois riche et compréhensible. Je ne suis donc pas certain de mon interprétation...🤔
exact, on dirait presque un sketch des inconnus, le gars enchaine au km tous les mots en ''ité'' qu'il connait. Cela vide son discours de sa substance. Bref le veritable cliché de l'universitaire francais, un parasite qui blablatte, un nuisible
@@jean-marcnaudy5669 ça manie du concept au kilomètre, mais ça ne se base sur aucune analyse des ressources mobilisables dans le monde réel. Nous sommes beaucoup trop nombreux pour pouvoir avoir chacun un lopin de terre comme au temps des Gaulois. Nous sommes 130 au km², ça fait 7000 m² par personne, dont il faut retirer: tous les espaces non cultivables et non fertiles, tous les espaces naturels nécessaires au maintien des fonctionnements des écosystèmes (bim on est déjà à moins de moitié), toutes les infrastructures et superstructures (routes, hôpitaux, écoles). Plus il y a d'espace entre les gens, plus il faut d'espace d'infrastructure pour les relier et plus la consommation d'énergie pour les relier est importante.
En fait, c'est une résurgence du concept de géographe d'eukoumène qui était très en vogue dans les années 1990 chez les géographes, et qui postulait que les limites du monde sont infinies (le Canada et l'Amazonie, des espaces vierges qu'il ne tient qu'à l'ingéniosité humaine de mettre en valeur). C'est complètement fou que ça émerge chez les géographes, puisqu'ils sont censés penser l'espace.
Et le discours démagogue sur les campagnes mises au service des villes est un déni de réalité insupportable. Ce sont les villes qui paient pour le confort des campagnes actuellement, et non l'inverse. Fiscalement, c'est absolument incontestable.
@@MauriceBoulard C'est clair que son exposé est indigeste.
MERCI MERCI POUR CE GRAND ESPOIR !
Bonjour, le constat de l’échec des métropoles étant fait, comment organise-t-on collectivement le démantèlement du bâtis privé et public urbains avec simultanément la construction du besoin rural ?
Tout le monde Parle, les ingénieurs, les historiens, les urbanistes, les politiques, un nombre infini d'intellectuels, tous alertent et proposent des solutions mais en vrai la finalité c'est des vue sur UA-cam ou de l'audience sur la télé où un livre dans une librairie. Personne ne trouvera de solution, ces intellectuels travaillent pour leurs intérêts, ils font de l'argent pour vivre aisément et la planète finira par péter et l'humanité avec.
OK mais juste là, je connais bien faburel et là, je pense qu'il passe largement son salaire dans son engagement...
Je recommande vivement l'excellentissime documentaire Arte (et ils sont loin d'être tous passionnants) "L'Homme a mangé la terre" de Jean-Robert Viallet (il y a un interview du réalisateur sur youtube)...avec des images d'archives incroyables et inhabituelles. Il n'est plus en accès libre sur Arte, hélas, depuis peu.
Merci pour l info...
Arte aujourd'hui n'a plus de crédit.
Comment est-ce qu’on fait pour la production industrielle ? Bien sûr je défends pas le fait de s’acheter un nouvel iPhone tous les ans, avec une chaîne de valeur reposant sur des mega bateaux sillonnant le monde. Mais par exemple, la production de médicaments / équipements médicaux, la fabrication d’ordinateurs, la mise en place/ maintenance de réseaux, tout ça me semble demander une certaine concentration autour de lieux de production et des flux - plus les lieux de production de la chaîne sont éloignés, plus les flux augmentent. Comment, dans l’objectif où l’on réduit des capacités de production à leur niveau nécessaire, est-ce qu’on peut agencer le territoire ? De petites villes usines/minieres éparpillées sur le territoire ?
la chaine de production est déjà éclatée dans le monde, regardez par ex les chaines logistiques d'un jeans ou un tshirt ! même pour l'industrie lourde est l'étalement (ex fabrication de l'acier -> assemblage de la voiture). du coup en imaginant avoir réduit les besoins et augmenté la durabilité, construire/maintenir un accès internet serra évidement un challenge (et perso ce serrait bien que l'internet de la connaissance perdure, par ex wikipedia) mais produire un pantalon en lin français n'est pas un gros soucis
C'est intéressant mais ça paraît totalement inapplicable. Il faudrait des scénarios de transition de décroissance territoriale. Qui aura la volonté politique de faire une telle transition qui demandera des dizaines d'années ? La métropolisation des implantations humaines est aujourd'hui à la société ce que la gravité est à l'espace temps, à savoir une force irrépressible. Comment inverser la tendance ? Ça implique de rompre avec la mondialisation actuelle, et comment on fait ça ? Moi j'y suis favorable, mais concrètement comment on rompt avec le capitalisme financier international actuel ? On fait la révolution armée ? Mais les gens n'ont pas envie d'une telle rupture....
Effectivement c'est applicable dans la mesure ou il y a un changement profond des croyances actuelles.
Une révolution (sans arme) mais elle sera violente comme toutes les précedentes l'ont déjà été.
C'est mon seul espoir pour ce pays.
Autrement, les lois de la nature se chargeront de nous (petit à petit..outch)
Malheureusement, nous risquons d'y être plus qu'obligés. Les "baffes" vont pleuvoir. Sans jeu de mots.
@@anneanna2000 Pas sûr que les plus pauvres et les plus honnêtes et les plus écologistes feront partie des survivants dans un tel scénario....
27:27 big up a la porte qui grince💪💪 😂😂😂😂😂😂😂
Top ! Merci 🌼
Au bout de quelques minutes minutes, je suis reparti voir la première vidéo avec Guillaume Faburel, et donc j'y ai passé une demi-journée... j'ai adoré ! Cela parle beaucoup au territorial que j'ai été. Et la première chose que je vois, c'est à quel point il faut révolutionner nos collectivités territoriales - alors, ce n'est pas une découverte pour moi, mais disons que Guillaume Faburel amène beaucoup d'eau au moulin et/ou au jardin municipaliste que j'essaie de cultiver.
Du côté de la règlementation et des institutions locales, il y a tout de même beaucoup de boulot. Par exemple, mais c'est plus qu'un exemple, les communes et/ou les interco ont un pouvoir sur la destination, voir la possibilité d'intervenir directement par l'expropriation et en tant qu'aménageur sur les zones urbanisables, mais aucune possibilité d'intervention sur les zones agricoles, c'est donc une révolution totale qu'il faut faire ! Revoir la séparation entre les espaces de production et les espaces d'habitat qui - entre nous - sont surtout faits pour faciliter la vie des exploitants de réseaux (Eau, assainissement, électricité, fibre optique internet). Il s'agit de ramener du commun là il y a où du public et du privé, et bien souvent du public pour servir du capitalisme privé...
J'ai lu plusieurs commentaires qui suggèrent d'organiser du débat, c'est aussi mon avis. Je trouve qu'il serait intéressant de confronter des gens qui viennent du mouvement des low tech, de l'auto-construction (par exemple Brian de l'Archipelle), des élus locaux comme Daniel Cueff ou Vincent Beillard, ancien maire de Saillans, etc...
Merci pour ces réflexions et suggestions. Je pense que certzines de ces questions se posent dans les Etats Généraux du Post-Urbain. Je réfléchis quant aux prochaines interviews également (on a brièvement parlé avec Philippe Bihouix sur les villes Low Tech)
@@MetabolismofCities Côté municipal, voire Fréquence commune, Laetitia Hamot maire de la Crèche. Pascal Desfarges du cabinet Retiss qui a notamment travaillé pour le tiers-lieu de la Quincaillerie à Guéret et sur la médiathèque de Lezoux.
Debitumer, deconstruire, ca coûte en énergie. L énergie est de plus en plus cher. Je fais le pari qu on ne deconstruira rien du tout et qu on assistera un abandon de tous ces ensembles urbains et industriels. Et je fais le pari aussi que le retour des urbains vers la campagne se fera dans la panique après une période de rupture quasi complète des approvisionnements des villes par la campagne faute de pétrole.
l'énergie va surtout devenir de plus en plus rare (les ressources en énergies fossiles ne sont pas infinies !)... c'est la SOBRIETE généralisée qu'il faut organiser sinon ce sera un effondrement et une pauvreté généralisée !!
Mad Max le retour...? ou Martine fait du jardinage ?...
N’oubliez pas que l’énergie n’est qu’un amplificateur de puissance. On peut deconstruire à la main. Ou sont passées les anciennes murailles ? Dans les maisons. Nos villes sont des réserves de ressources... une fois le désastre arrivé elles serviront de réserves longtemps.... la seule chose vraiment chiante c’est le saccage des zones fertiles...
@@PatrickMERCIER-wz1mr le problème n'est pas la rareté des énergies fossiles. Nous en avons bien assez pour atteindre le scénario à +8°C qui rendra villes ET campagnes invivables.
Moi je fais le pari qu'on abandonnera rien du tout. On va développer l'usage du vélo, réduire l'usage de la voiture individuelle, mettre en place des péages urbains, réduire la taille des véhicules (on commence déjà à voir des triporteurs 2.0), tout cela permettra de gagner de la place (moins de routes, moins de parking, moins de stations services, moins de garages, etc.), et les villes resteront globalement ce qu'elles sont aujourd'hui, la pollution et le bruit en moins.
Merci pour ce récit d'une jolie fable qui n'a de chance de se réaliser que dans le "sauve qui peut" à la suite d'un effondrement... Nos élites économiques et politiques qui chaque jour prennent des décisions qui nous impactent toutes et tous ne sont pas prêtes à changer un modèle qui les enrichi toujours plus.
J'avais vu un projet sympa en France: un terrain avec plusieurs tiny houses, je trouvais intéressant mais je me demande si c'est vraiment une bonne idée au final ?
toujours pas acquéri ou lu le dernier livre de Guillaume Faburel mais sa dernière intervention dans la décroissance m'en avait donné bien envie. content de le voir ici aller plus en profondeur dans cette réflexion si peu mise en valeur et a laquelle j'adhere completement... merci pour ce bel entretien
Quand j'écoute ces discours sur la campagne c'est toujours la même chose je caricature mais sa reste très présent quand même ces bouseux sont trop bête pour savoir comment gérer la campagne on va leur apprendre mais perso je suis amis avec des néo ruraux ils sont parfois lunaire.et si les gens on quitter les campagnes c'est pour avoir un meilleur avenir que leurs parents. Et ceux qui sont restés (les agriculteurs) ils ont des revenus super de 500 a 700 euro part mois et il n'ont pas laissé les terrains a l'abandon. Il sont développés un projet économique sur les terrains et il ne peuvent pas les lâcher comme ça ils fait des épi pour s'installer. il est vrai que les villages qui date du moyen-âge ou le petit village gaulois c'était pas si mal. Et les gens de la campagne n'ont pas attendu pour recycler les matériaux. Quand j'écoute j'ai vraiment l'impression qu'il veulent recrée le village d'Astérix mais avec les néo ruraux qui tiennent le pouvoir et l'administration. Cet vraiment l'idée que je vois et je trouve ça dommage.
Ceux qui ne s intègrent pas portent la responsabilité ...Pour le reste la ville SAUVE QUI PEUT !
"Décentraliser les grandes villes pour faire l'expérience du vivant", "Laisser les urbains arrogants avec leurs trauma'" etc je résume évidemment mais je vous remercie Monsieur Fabure.
Le chiffre de 4000 m2/personne n'est pas idiot pour aller vers l'autonomie alimentaire, compris 1 âne par famille, des poules, ... Je suis en plein dedans à 70 ans pour préparer le chemin de mes enfants et petits enfants. Bosser 5 heures par jour en mode agricole pour nourrir sa famille, ça laisse du temps pour passer à d'autres projets. Le plus dur est de se faire de nouvelles connaissances, de s'intégrer et d'oublier le modèle urbain, mais au final, la solitude est plus importante dans les grandes villes qu'en monde rural en mode participatif.
Excellent entretien
Pour moi, l'état tel qu'il existe en France peut autant être un frein qu'un accélérateur.
De par son fonctionnement très centralisé, il peut tout autant bloquer des projets vus comme "déviants" que soutenir et accélérer des projets vus comme moyens de sauvegarder l'intégrité du pays.
On parle d'une situation de crise avec risque de réduction massive des apports en carburants, engrais, etc... Si le pays ne veut pas connaître des crises voir une guerre civile, il faudra que l'état propose des solutions.
Bref, pour moi, un état qui considérerait qu'une telle évolution serait le meilleur moyen de sauver l'entité national deviendrait un soutient et un accélérateur.
Sans compter le fait que, historiquement, les révolutions sont nées dans les métropoles. Donc, une société "néo-rurale" (basée sur des petites villes) serait une société plutôt conservatrice, peu turbulente.
Intervenant exceptionnel!
Ok. Merci. Intéressant.
Complètement d'accord avec cet homme
C'est le chat qui se mort la queue les humains ont construit des immeubles pour au départ pour économiser les terre agricoles puisque la superficie d'un département de terre agricole disparait tous les dix ans au profiter de l'urbanisation.
L'urbanisme est devenue de la merde puisque les zones commerciales ou industrielles sont beaucoup trop éloignées
Vous êtes tombés sur la tête contruiser des campagnes dans les villes pour aller bétonner les campagnes vous ne savez plus où vous pédaler.
De l'urbanisme j'en ai fais toute ma vie et j'ai constater la désertification des centres villes avec tous leur services et commerce .
Marteaux prenez vos vélos et faite le tour de la métropole pour pour faire vos achats pour aller au travail.
Vous allez passer tellement de temps qu'il faudra pédaler pendant vos congés.
Un immense merci pour cet entretien riche et dont la base d'une réflexion profonde vient conforter des intuitions citoyennes.
Besoin encore toutefois d'être un peu plus convaincu par l'exclusivité d'une solution type ''anarchiste'' (pour faire vite)
Par exemple, en quoi un soutien étatique - sur la base d'autonomies locales - serait-il nuisible ?)
Excellent entretien, sujet vital. Merci. En revanche, les pubs au milieu, c'est insupportable. 😊
installez Brave ;)
Pas de quoi.
Merci d'avoir réduit le nombre de publicités.
Que dire? Les enjeux sont considérables. Dementeler les villes... Le chantier est tellement immense,! J'ai de forts doutes. Si nous avions le temps, ça pourrait s'envisager, mais nous sommes en train de perdre la course contre la montre avec le dérèglement climatique et l'effondrement de la biodiversité.
Merci à vous
Bonjour Guillaume faburel c'est Helena faburel
Je me suis demandé si on était de la même famille
Merci joyeux Noël🎉😟🤔
Merci. Vivement la prochaine 😊
Préparez déjà les questions
En France on a voulu tout centraliser, toutes les décisions se prennent à Paris pour des critères qui ne sont valables qu'à Paris. Il y a besoin de recréer un réseau et une souveraineté au niveau local. Il faut prendre exemple sur la Suisse qui prend ses décisions et appliqie ses lois par canton, souvent d'ailleurs soumises au vote de la population. On est bien loin de ça en France malheureusement.
Tant de mots pompeux pour dire ''je suis un bobo gauchistes''...
J'ai pas le temps d'énumérer toutes les énormités qui ont été dites mais en voici quelques unes :
''savoir de la main'' y a qu'un bourgeois urbain pour ne pas savoir que c'est la tête qui guide l'ouvrage et donc la main.
C'est incroyable l'incapacité d'un bobo à sortir de son logiciel et cela même lorsqu'il pense le faire...
Les migrants à la campagne, vous rêvez complètement. La campagne n'est pas la déchetterie des conséquences de votre gauchisme. Depuis 40 ans vous votez pour plus d'immigration, et vous en assumerez les conséquences croyez moi !
Le beau mensonge par omission de ne pas citer comme cause du mouvement des villes vers les campagnes la délinquance et l'insécurité ainsi que la décivilisation...
Vous ne trompez plus personne
Il n’y pas de lien entre consumérisme et urbanité. C’est même l’inverse. Parce qu’il a plus de place, le rural stocke davantage, consomme plus d’essence pour se déplacer, il n’y a aucun transport en commun, 10 maisons aux normes consomment 3 fois plus de chauffage qu’un petit immeuble aux normes pour le même nombre d’habitants, je ne parle pas du nombre de chiens par habitant qui explose à la campagne et qu’il faut bien nourrir. Et dans son hypothèse, on les reloge où les urbains ? En bétonisant les campagnes ?
J'expérimente plutôt l'inverse : j'ai vécu en grande métropole et en campagne à différents moments de ma vie.
Clairement mon impact est bien pire quand je vis en métropole : plus de biens de consommation, plus de besoin de consommer pour 'compenser' etc...
Ton idée n'est pas folle! Mais quand je vais en ville et que ça prend 30min pour faire 2 km à cause du traffic arrêt-demarre arrêt-demarre arrêt-demarre pour des milliers de voitures ça annule environnementalement parlant l'effort de ceux qui prennent les transports en commun. Habitant à la campagne l'espace que j'ai n'est pas pour stocker mais pour faire pousser des légumes moi-même sans avoir besoin de camions qui les transporte. Chien à la campagne ouais et chats dans les villes ça se rejoint pas mal. Pour le chauffage des maisons ok mais qu’en est-il des petits immeubles avec l’air clim à font dans les villes a 40 degrés? Quand les pénuries arriveront les gens des villes coureront vers les campagnes et c'est là qu'une nouvelle grande ville apparaîtra 🤣
En ville il n’y a pas besoin de voiture, ce sont les gens qui partent « se mettre au vert » qui les provoquent. Et la plupart des gens qui partent se mettre au vert n’ont pas de potager, une bonne partie rasent leurs haies pour mettre des murs en parpaing pour pas que le chien se barre. @@quebec-dude
On consomme moins, si on vit en mode rural. On est moins dépendant d'achat en GMS, moins tenté par le matérialisme.
Un poêle de masse impacte moins,
consomme peu de bois.
La problématique c'est la voiture, mais des solutions de mobilités collectives.
Pour l'habitat, à la campagne doivent être construite et restaurée avec des matériaux simples, terre, paille, chaux.
Laisser la betonisation
C’est absurde Pourquoi consommerais t-on moins ? Avez vous des sources ? Un rural ne mange pas moins qu’un urbain, il doit avoir plusieurs voitures pour gérer ses déplacements, et en effet a plus de places pour stocker tout un tas de chose. Si tout le monde avait un poêle il n’y aurait pas assez de forêt pour satisfaire la demande. L’urbain consomme son salaire davantage en service (culture, sport, voyages…) plutôt qu’en biens matériels@@lopezjeansebastien3503
7:41
- "La non-résilience" peut affecter aussi bien les zones urbaines que rurales.
- "L'importation et l'extraction" sont liées à la quantité de population (et à ses désirs) et non au lieu de vie. En réalité, à la campagne, il y a plus de déplacements, et chaque bien de consommation est transporté individuellement en voiture. De plus, l'énergie consommée n'est pas mutualisée. Les centres d'achat sont éparpillés et demandent énormément d'énergie pour être approvisionné.
- Quant à la "course mimétique", cela n'a aucun rapport avec l’urbanisme. Il s'agit plutôt d'une question de mentalité et de culture. Que l'on vive à la campagne ou en ville, ce problème peut exister.
Vivre en ville sans voiture dans un petit espace, consommer peu et avoir des centres des productions et distributions rationalisés et centralisés permet de minimiser l'énergie et les ressources. Tout faire à pied ou en vélo, et avoir des transports des ressource sur rail ou très mutualisés.
Ça passe par l'expérience... et la décroissance... du jargonnage.
Vous vous pincez le nez pour n'avoir rien à changer 🧅
Tout mon soutien 👍💯
Interrogeons notre rapport au temps !
Bonjour c'est tout ce qui a été dit cependant, l'humain dans sa globalité n'est pas prêt intérieurement. Il modifiera, a l'image de son conditionnement, les solutions qu'on lui présentera. Nous arriverons à ces solutions mais elle devront d'abord naitre en l'homme. Le monde extérieure est en partie, une projection du monde intérieure de chacun d'entre nous en substrat au monde naturel qui lui est en nous par défaut. il faut juste le voir en nous encore une foi.
Votre vision du « polycentrisme » existe déjà dans une grande partie de l’Europe et, en particulier, chez nos voisins allemands dont l’occupation du territoire est autrement plus harmonieuse et « humaine » que ce qu’est devenue la France.
Par contre, le corolaire de cette construction est l’ancrage et la stabilité des populations locales en raison de l’activité qu’il leur est offerte. L’immense majorité des bourgades allemandes de la taille à laquelle vous faites référence, vit d’une activité industrielle significative et des services qui en découlent naturellement.
C’est une condition sine qua non du succès de ce modèle qui a été dynamité par la désindustrialisation en France.
Imaginer pouvoir dupliquer ce modèle en l’ancrant sur la construction de kolkhozes « bio » est une vue de l’esprit totalement illusoire vouée à un échec retentissant.
Il faut du miel pour attirer les masses, vous leur faites miroiter du topinambour.
Par ailleurs les expériences « bio » au Québec ne sont envisageables que dans la mesure où la province regorge d’énergie bon marché. Sans celle-ci, la contrée, comme le reste du Canada densément peuplé d’ailleurs, serait totalement inhabitable dans les proportions contemporaines. Donc y voir là un modèle à étudier et suivre repose sur des bases biaisées dès le départ.
pour moi pour bien vivre il me faudrait, un terrain de2000M ,mètre une tiny house, sur mon terrain une petite marre ,faire dans un coin de mon terrain de la syntropie, et des animaux, potager , arbre, une petite éolienne,panneaux solaire pour moi sa suffit pour vraiment vivre
Marrant. Après le chute de Rome, la cité est entrée dans un déclin irrémédiable, mais malgré le réemploi de matériaux de construction, ce qui restait de romains n'a pas réussi à effacer la ville en 500 ans. Et Rome avait été construite de mains d'homme. Il est toujours possible de démanteler un temple. Mais comment faites vous pour dé-bitumer une autoroute, un viaduc, un immeuble comme la tour Montparnasse dans un monde où l'énergie devient de plus en plus chère et rare, et dans lequel la population vieillit du fait de la chute de la natalité? Les mégalopoles ne seront jamais déconstruites, parce qu'il n'y aura plus ni les fonds, ni l'énergie, ni les machines, ni les ouvriers pour le faire. Elles seront laissées à l'abandon et deviendront des jungles. Oh, les survivants recycleront ce qu'ils peuvent, mais rien de plus.
Tous les 5 ans la valeur d'un département français.... de bonnes terres arables ....disparaît sous l'urbanisme....centre commerciaux et cages à lapins qui vont avec...on n'oublie pas les éoliennes....😅
Bientôt plus de terres cultivables.....
Très peu s’en rendent compte malheureusement et beaucoup le souhaitent sans réelle réflexion.
C'est une réflexion hors sol (comme la culture). A moins qu'on en revienne à une généralisation des conditions de vie du début du 20ème siècle dans les campagnes, ce que personne ne souhaite réellement me semble t'il, la dispersion de la population entrainera l'allongement des temps de transport ou l'impossibilité d'accéder aux biens, au services (soins,...), à l'éducation ( lycée/université) ainsi qu'à l'appauvrissement du dialogue et des échanges faute de proximité entre les personnes (la civilisation s'est bâtie dans les villes).
Arrêtez, vous allez fâcher les manipulateurs de « si »
Pour s’en sortir.…une société mondiale sans argent !
Mais qu'est-ce qui raconte le monsieur :-) même installer un yourte dans ce pays est un galère sans nom… droit d'occupation des sols, permis de construire, retape de ruine etc… Mouai… avant qu'un seul de ces points ne soit ne serait-ce que révisé, et par qui ?… Allez… bon rêve :-)
Une question me suggere d'avoir une reflexion avec la montée des eaux et des littorales en rapport avec votre exposé pertinents.
D'abord il faudrait inverser la tendance du nombre de paysans. Au debut du XXe siecle, on avait une proportion de 90% de la population francaise qui etait paysanne. Maintenant on est descendu a moins de 10%. C'est l'inverse qui s'est produit. Que chacun qui possede un bout de terre cultive ses fruits et ses legumes, acquiert une petite mais certaine autonomie. On a fabrique une societe moderne qui est devenue parasite. La majorite des gens achetent et consomment et ne produisent que du tertiaire, des services donc.
Merci mais concrètement ça donne quoi?
La taille compte, et les gens deviennent gros...
Viriliste et grossophobe quoi ^^
Bon, elle est taquine celle là.
En revanche le propos de Mr Faburel est d'une exceptionnelle qualité.
Le sujet est très important merci d'en parler mais s'était il possible d'être un peu plus concret peut être avec les eco lieux ce qui existent déjà ou autres lieux mais des exemples parlent continue comme ça merci
Questions et réponses très pédantes
d'autres arguments ?
C'est marrant parce sue les écologistes veulent sue l'on retourne à la terre...
Je ne suis pas contre l'idée mais ce qui me gênère de la gène, c'est l'arrière pensée du "trop plein" de population qui demeure le vrai problème.
Et si tant de gens vivent en ville, il est clair que ce n'est pas le propos qu'il est "souhaitable" de voir posé...
Dommage, on élude toute la face sombre de la surpopulation voulue par les profiteurs de tous accabits.
Vous êtes dans l'utopie, en regard de votre vision de la ville, des politiques, des sociétés, des cultures, de l'humain... Mais certainement pas dans la réalité.
L'Objectif fondamental :
Un verger planétaire entretenu par des pluridisciplinaires, instruis, conscients du vivant, tous technicien / médecin / jardinnier.
Effectivement il faut une politique rationnalisation des biens et tâches au service du vivant garantit par la justice.
… encore ne faut-il pas de corruption .
A 52:07 historiquement à la campagne le vélo n'est pas un intru, et la chasse est quand même pas mal mis en scène de manière négative par les médias. Comme le dit très bien Laurent Mermet (ua-cam.com/video/P1JRYlrLxvw/v-deo.html): quand on on considère les 3 acteurs sectoriels: les écolos, les agriculteurs et les chasseurs, c'est étonnant car finalement les écolos et les chasseurs ont une majorité d'intérêts en commun face au agriculteurs, et pourtant on les voit toujours en opposition.
Est-ce qu'on pourrait pas concevoir des villes pensé intégralemet pour integrer la ruralité plutot que de continuer à moderniser les gros assemblage de betons que sont les métropoles actuels?
Genre demander à 3 communes volontaires de mettre a disposition leur terre pour concevoir des habitats et des ateliers qui permettent d'accueillir des gens motivés pour restaurer la terre et produire l'abondance permettant de nourrir les autres résidences autour?
Des cités-jardin pour reprennent l'idée d'Ebenheizer avec tout le savoir faire moderne de l'agronomie et de la logistique? en les placant à équidistance de quelques grandes villes, au milieu de la campagne, elles pourraient également servir de pole logistique alimentaire (une manière aussi de soulagé Rungis)
On va essayer de faire un épisode sur les biorégions urbaines
A 33:30 le "questionnement du rapport à la santé" moi je veux bien mais en pratique, on se retrouve à chaque fois avec des discours sur l'usage des plantes ou sur des pratiques dites alternatives, qui ne sont que du charlatanisme non prouvé scientifiquement. Et même souvent prouvé comme délétère. Et c'est un peu pareil pour les pédagogies alternatives ou on a plein d'effet de mode, et dont les résultats finaux sont souvent discutables quand ils sont mesurés.
Impatient ! Génial !!
C'est parti !
Renovons nos villes !!!!
inspiré et inspirant, merci. Il me semble que votre format ressemble assez à celui de "The green letter club".
Je ne savais pas que la géographie pouvait se rapprocher à ce point de la sociologie. En tout cas bravo et encore merci à tous les 2.
"le dévelopementatlisme et le croissancisme" sinon on pouvait dire le développement et la croissance... Trop de isme
Le sens des limites et l'écoute de son corps (sans romantisme. Mais en contact avec le vivant qui nous entoure) et les autres. C'est ce que je vais retenir !
C'était trop court. Mais trop bon...
Je relance sur Arthur Keller. Ils sont pas loin d'être en phase ! Une table ronde serait excellent. J'imagine...
Merci a vous deux!
Merci encore pour le soutien et les suggestions. Qui sait peut-être un jour.
Être en contact et écouter son corps... Il faut écouter les conférences de Michel Onfray sur thoreau 😊 on peut lire thoreau 😉
@@pebrenere7330 je n'écoute plus Onfray.
@@pebrenere7330 votre liste de chaine youtube fait plaisir à voir 👍
Mais quel festival. C'est bien un truc de parisien/lyonnais friqué de penser que les gens *veulent* vivre en ville, l'essentiel du raisonnement de ce monsieur se base sur le mode de vie et les aspirations des classes moyennes supérieures qui, effectivement, peuvent vivre en ville ou télétravailler à la campagne indifféremment, avec tout le confort. Mais ça représente peanuts de la population. Peut-être que ce Monsieur devrait aller faire un tour dans une ville, une vraie: Décines, la Seine Saint Denis.
C'est vrai, pourquoi qu'ils s'achètent pas une petite maison dans la prairie pour vivre pépouze des produits de la terre, cette bande de cons? Eh ben si toute la Seine Saint-Denis déménage dans la Creuse, il se passe quoi? Au bout d'un moment c'est pas compliqué, c'est une règle de trois:
SI ON MET TOUT LE MONDE A LA CAMPAGNE, CA DEVIENT LA VILLE.
PLUS ON ESPACE LES BATIMENTS, PLUS ILS OCCUPENT DE PLACE ET PLUS IL Y A BESOIN D'EQUIPEMENTS.
IL Y A JUSTE BEAUCOUP TROP DE GENS.
Et c'est pas la peine de regarder les migrants de travers, ils ont autant le droit d'être là.
Alors oui, on peut rêver de relocaliser tout ce petit monde dans des petites villes. Je suis curieux de voir quelqu'un modéliser l'impact de cela sur nos terres agricoles et naturelles. Parce qu'il y a une chose qui n'est pas prise en compte: oui, pour l'instant, les villes vivent sous perfusion des campagnes... du Tiers-Monde. A 80% en France, l'agriculture produit du fourrage, pas des produits alimentaires.
La gestion du problème des grandes villes, c'est d'abod un problème de réorganisation de la production agricole.
L'ORGANISATION ACTUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE (INDUSTRIELLE, MÉCANISÉE, SOUS PERFUSION CHIMIQUE...) ET LE PENDANT DE LA METROPOLISATION (mais on va arrêter de crier...). redonner les bras et cerveaux au monde agricole, et le vivant s'en portera bien bien bien mieux.
@@afp8311 Menons le raisonnement jusqu'au bout si vous le voulez bien.
Je veux bien voir comment sur les 4000 m² qui vous sont attribués par ce brillant théoricien, vous cultiverez tout ce dont vous avez besoin pour vivre, à savoir la nourriture bien sûr, mais aussi les fibres nécessaires à votre habillement, l'extraction du métal et du bois nécessaire à vos outils (métier à tisser par exemple), votre bois de chauffage, votre eau potable et votre eau d'arrosage, la nourriture pour le cheval qui vous permet de vous déplacer. Bien sûr pas de ruches dans ces conditions ni de troupeaux, pas la place; donc vous serez végan au régime sans sucre. Oh, bizarre, ça fond! Et si vous utilisez des machines même simples, c'est encore pire.
hmmm, vous ferez du troc? avec des gens qui sont spécialisés dans la production de ces choses, donc? donc du coup, il faudra des routes pour les relier à vous. Il faudra retrancher votre part de vos 4000 m² du coup. Et il y aura des gens qui, au lieu de travailler la terre, produiront des biens et des services. Et comme c'est pas plus mal de les regrouper au même endroit... bah ça y est, on commence à redistribuer l'espace.
Il faut aussi que vous preniez votre part de maternité, d'hôpital et d'école, ainsi que les surfaces de production nécessaires à leur fonctionnement (le papier: beaucoup d'eau, beaucoup d'arbres)... sauf si vous renoncez à tout ça. Aujourd'hui les villes occupent moins de 5% de la surface terrestre française mais concentrent 53 millions d'habitants. C'est juste une énorme économie d'espace. Si vous les renvoyez tous à la campagne, va falloir partager.
Vous êtes aveugle à deux choses: 1/ il n'y a pas de nouveaux espaces agricoles à conquérir car a) la plupart des terres qui ne sont pas cultivées actuellement, c'est que leur rendement est minime et b) le fonctionnement de l'agriculture repose en grande partie sur l'existence d'espaces sauvages non exploités. 2/ désindustrialiser n'augmente pas la productivité. Nope.
C'est l'héritage des géographes des années 90 qui postulaient une nature nourricière aux capacités infinies - c'est un peu un comble, mais ils n'arrivent pas à penser la dimension spatiale des problèmes. C'était idiot, ça le reste.
Par contre, désindustrialiser l'agriculture, la décarboner, décarner l'alimentation, ce sont des nécessités vitales et urgentes. Et cela pourrait créer un ou deux millions d'emplois agricoles. Mais pas de quoi vider les villes.
Merci pour cet échange intéressant. j'ai cependant trouvé que c'était trop "survol avec plein de chiffre". par ex la nourriture à Paris : j'ai bien entendu que les toits peuvent fournir 7à8% du besoin actuel et qu'il fallait débétonner, mais au lieu d'une tel précision sur le %, concrètement cela donne quoi comme possible durable ? on détruit les 3/4 des logements et de la surface des routes pour avoir l'espace nécessaire ?
fabuler!