Pour aller plus loin, voici les liens vers les différents rapports, études et graphiques évoqués dans la vidéo : - Pour comparer l'impact carbone de différents aliments ➔ ourworldindata.org/grapher/food-emissions-supply-chain / impactco2.fr/repas - Graphique du GIEC sur les potentiels de plusieurs régimes alimentaires ➔ www.ipcc.ch/srccl/chapter/chapter-5/5-5-mitigation-options-challenges-and-opportunities/5-5-2-demand-side-mitigation-options/5-5-2-1-mitigation-potential-of-different-diets/figure-5-12/ - Graphique du GIEC sur les potentiel de différentes autres solutions ➔ www.ipcc.ch/report/ar6/syr/figures/figure-spm-7 - Synthèse de 63 études sur les impacts de différents régimes alimentaires, 2016 ➔ www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5094759/ - Étude sur un monde vegan de Marco Springman, 2016 ➔ www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1523119113 - Étude sur des États-Unis vegans, 2017 ➔ www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1707322114 - Étude sur les potentiels autres impacts d'un monde vegan, 2022 ➔ www.mdpi.com/2077-0472/12/10/1518 - Autre étude de 2016 sur l'impact des différents aliments et régimes ➔ globalsalmoninitiative.org/files/documents/Reducing-food%E2%80%99s-environmental-impacts-through-producers-and-consumers.pdf - Citation d'un chercheur sur l'empreinte "eau" de différents aliments ➔ www.liberation.fr/checknews/2018/03/20/les-vegetaliens-et-vegans-ont-il-un-impact-environnemental-moins-important-que-ceux-qui-mangent-de-l_1653328/ - Rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur l'impact carbone de l'agriculture, 2023 ➔ www.fao.org/3/cc9029en/cc9029en.pdf - Données de la FAOSTAT sur le nombre d'animaux d'élevage ➔ www.fao.org/faostat/en/#data/QCL - Rapport du CNRS sur l'impact de l'agriculture biologique et l'agroécologie, 2021 ➔ www.cnrs.fr/fr/presse/une-agriculture-biologique-pour-nourrir-leurope-en-2050
@@sebastiendenis1128 c'est mit : "Données de la FAOSTAT sur le nombre d'animaux d'élevage". Sachant que les mammifères terrestres d'élevage représentent 60% de l'ensemble des mammifères terrestres, il ne vous sera pas difficile de comprendre l'impact sur les écosystèmes.
Vous ne parlez "que" de nourriture. Être vegan ce n'est pas du jour au lendemain déjà, puis vegan c'est 2 autres points : plus d'animaux dans les laboratoires, et donc là soit c'est un abandon de la santé soit on accepte l'usage des cellules-souches (bioéthique, complexe donc), et puis aussi vegan c'est pas de laine/daim/cuir/etc. et une exclusivité aux énergies renouvelables. Ultra important à prendre en compte
@@charlietlo4228 certains on réussi à être végane en quelques jours. Ensuite, rares sont les personnes qui demande à ce que le monde entier soit végane. Il existe déjà de nombreuses alternatives aux tests sur des animaux. Certaines existent depuis plusieurs années. Mais l'élevage pour les animaux tests est un business et l'humain préfère ses routines. Autre chose, les gens pensent qu'être végane est une pensée unique. Il n'y a pas de dogme. Ainsi, un végane pourrait très bien porter de la laine d'un animal non exploité ou le cuir d'un animal mort de vieillesse ou de maladie. Cependant, le cuir à un impact écologique non négligeable (pollution). Par contre, je n'ai pas compris le lien entre véganisme et énergie renouvelable.
@@charlietlo4228 A priori, les vegans ne sont pas écologistes par principe. Ils ne veulent pas utiliser de matières animales. Les éoliennes, à priori, par leur perturbations sur les cycles animaux et des oiseaux ne sont pas bienvenues ... Ils utilisent les voitures sans état d'âme (malgré la présence de poudre d'os de porcs dans les systèmes de frein [mais aussi pôur les trains, avions, ...]).
Ça fait tellement plaisir de lire des commentaires courtois et constructifs sous une vidéo qui pose une question intéressante, mais qui aurait aussi pu amener à des querelles de clochers. Alors merci à tous !
Bonjour @vladk8637 Merci pour votre commentaire ! C'est l'un des buts de cette série, lancer des conversations et des échanges sur des sujets liés aux animaux et à l'environnement. Lucas
En tant qu’agriculteur, j’ai trouvé la vidéo assez nuancée, c’est un bon point. Par contre, si je devais abandonner mes cochons et mes vaches, je perdrais énormément en résilience. Les prairies inclues dans ma rotation sont d’une grande aide pour la structure de mes sols et donc pour la gestion de l’eau. De plus, une année de sécheresse ou très mouillée, je ne pourrais plus m’appuyer sur le revenu des animaux pour quand même faire vivre ma famille. Pour contrer cela, il faudrait qu’on soit énormément subventionné pour l’entretien du paysage qu’on devrait faire autrement que par les animaux. Ceci pose un gros problème selon moi, la société peine de plus en plus à boucler les fins de mois et l’argent déjà prélevé par les impôts ne suffit déjà pas à être à l’aise dans les dépenses publiques. Entretenir une prairie pour la biodiversité est un gros travail si on ne veut pas que ça devienne des ronces puis de la forêt, et dans le fonctionnement actuel, ça ne rapporte pas d’argent à l’agriculteur. On ne peut pas nous demander de travailler bénévolement (j’espère ne choquer personne en écrivant ça). Remplacer mes lisiers et fumiers par des engrais de synthèse ne me semble pas très judicieux non plus. La perte de matière organique déréglerait le fonctionnement de mes sols qui stockeraient moins de carbone et seraient moins résiliants. Comme dit dans la vidéo, il n’y a pas de recette unique. L’agriculture doit être adaptée au site. Autant je trouve scandaleux de produire du bœuf dans des feedlots en plein désert au texas en vidant et polluant les nappes phréatiques, autant les agriculteurs d’Irlande et de nouvelle Zélande peuvent arrêter leur activité s’ils ne peuvent plus élever de ruminants. En Europe on a besoin d’une agriculture mixte, avec des régions qui n’ont peut être pas besoin d’animaux mais d’autres qui ne peuvent pas exister sans.
Question bete mais, finalement, pk on ne pourrait pas utiliser du fumier humain (en considerant ecarter certains pb de toxines puisqu on ne mangerait pas de viande/denrees trop putrescibles)
Peut-être qu'il serait judicieux d'appréhender cela dans une société où l'argent ne serait plus le seul moyen d'exister afin d'envisager ce "travail" d'entretien différemment. En l'état actuel des choses, cela paraît impossible. Vous avez raison.
Je suis dans la permaculture depuis plusieurs années et j'ai remarqué un facteur très mal pris en compte dans ces études, le TEMPS. Pour passer des chasseurs-cueilleurs à l'élevage, il s'est passé des milliers d'années, Alors oui, implanter un modèle vegan du jour au lendemain ça a beaucoup de limites, appuyées par ces études, là où je pense, et c'est mon point de vue personnel, qu'une transition plus lente permettrait le retour de prédateurs naturels comme les renards par exemple, Car la nature est reine dans l'art de créer un équilibre au sein d'un système, Le plus gros déséquilibre qui existe aujourd'hui, c'est l'homme qui essaie de tout contrôler, C'est évidemment mon point de vue et j'aimerais être contredit car c'est un sujet vraiment fascinant qui ouvre à de belles discussions 👍
C'est tout à fait le problème. Pour reprendre ta comparaison avec les chasseurs-cueilleurs, l'humain avait probablement très vite vu à l'époque les avantages de se sédentariser et donc de passer à un système agricole. Changer de système aujourd'hui, les gens n'en voient pas l'intérêt immédiat, surtout à l'air des fake news où même la parole des scientifiques est remise en question...Il est fort probable que le changement nous soit imposé par la contraction énergétique et le changement climatique de toute façon. Mais dans la précipitation on fait rarement les bons choix et des gens vont se retrouver sur le carreaux.
Je suis d'accord avec vous, mis à part l'emplacement d'une virgule qui change le sens d'une phrase clé. Vous dites que le plus gros déséquilibre, c'est l'homme, qui essaie de tout contrôler. Or, j'aurais pas mis de virgule. Tous les hommes ne sont pas le problème, bien au contraire, mais ce sont ceux qui essaient de tout contrôler qui posent problème. Et c'est tout de suite + raccord avec l'esprit de la permaculture d'ailleurs 😄 Je trouve que venir poser l'homme entièrement comme problème, c'est fermer la porte à une solution où l'humain est intégré à la nature plutôt qu'imposer l'éternelle dichotomie homme/nature.
C'est étrange comme la première question qui vient quand on parle d'un "monde vegan" c'est "qu'est que l'on va faire des animaux" alors que leur durée de vie dans l'élevage intensif est le plus souvent tellement courte que cela ne sera jamais un problème (un poulet est abbatu vers 100 jours dans la plupart des pays, en dehors des poules pondeuses, donc la très grande majorité des 27 milliards de poulet présents en 2023 n'ont pas fini l'année...). Et poser cette question revient à dire que le monde se reveille un matin en disant "c'est bon tout le monde est végan, on va libérer tout les animaux d'élevage", alors que ce sera au mieux un processus qui se ferait sur plusieurs années....
il suffit de s'organiser. On tue les coqs pour faire du coq au vin, ensuite on aura des œufs mais pas de poussins. Les poules n'étant pas éternelles, elles continuent à pondre mais de moins en moins, puis plus du tout, fini les œufs, fini le poulet. Pareil pour les dindons, canards, dinde de Noël, etc. Etape suivante, plus tard, une fois modifié les habitudes alimentaires sans volailles, sans œufs (la mayonnaise on peut la faire avec du jus de cuisson des pois chiches). Etc
@@Photoss73 j'ignore où en est la France mais en Amérique du Nord, nous avons la Vegenaise qui est délicieuse. Nous avons Gardein qui produit de délicieux "végédindonneaux" farcis, des boulettes de végépoulet, des pâtés de végécrabe etc. Les antivégétariens semblent manquer terriblement d'imagination.
@@manuelcampagna7781 "végépoulet", "végécrabe" c'est pour rester dans la culture carnée ? Pourquoi ne pas les nommer autrement ? XB1, GK3. 🙂 Ou végévolatile végécrustacé (c'est quoi un poulet dans un monde sans animaux d'élevage ?). Y en a pour tous les goûts mais il faudrait éduquer les gens que la viande c'est pas obligatoire (les suisses sont très carnivores, bien que ça soit cher chez eux (même vs leurs revenus, tout est relatif))
@@Photoss73 chéri(e), quand tu as des invités, annonces-tu que le XB1 est servi ? Tant que persistera majoritairement la zoophagie, il faudra bien préciser "végéceci" ou "végécela" pour les trucs généralement faits de soya, autrement on est bombardé de questions stupides "ah! tu manges de la viande à c't'heure" ou "c"est sûr, t'as finalement pas pu tenir".
@@manuelcampagna7781 j'ai pas d'invités, mais mange parfois rien que des pois-chiche (autocuiseur) le midi, je les nomme 'pois-chiche'. 🙂 Y a bien quand même des végétariens ou des végans qui font eux-même leur cuisine végétale ? Ils préparent le Yatout (un plat où y a tout ce qu'il faut, nutritionnellement) 🙂. Si les bébés récents ne vont jamais consommer de lait d'animaux d'élevage ni de fromage ni de viande ni d’œufs, peut-être qu'ils n'auront pas les 'repères' gastronomiques habituels. CroMagnon nous a mis dans la panade à vouloir manger des animaux, c'est resté.
Bonjour ! Merci d’avoir traité ce sujet même si je le trouve un peu maladroit dans le sens où je pense qu’il aurait plutôt fallu aborder le sujet sur une transition douce plutôt que brutale du jour au lendemain. En effet, cette approche aurait été plus réaliste et permettrais à tous de s’adapter correctement aux changements , aussi bien les agriculteurs que les animaux ou bien même la planète. Ce scénario est trop brutal et non réaliste et entraîne par conséquent des questions qui n’ont pas lieues d’être et de mon point de vue discréditent un peu le végétalisme. Par exemple, exploiter de moins en moins d’animaux progressivement permettrait de ne pas avoir à relâcher ses animaux dans la nature comme le scénario l’évoque puisqu’on arriverait à un point où à un moment nous n’exploiterions plus d’animaux .
Je suis assez d’accord j’ai pas compris pourquoi il fallait tout relâcher d’un coup… je me suis dis « mais autant qu’ils soient mangés au fur et à mesure et qu’ils arrêtent les reproductions forcées »
Déjà ce n est pas possible déjà il y a beaucoup de personnes qui ne veulent pas abandonné la viande respecter juste leur choix n en manger pas ok , mais de là à chercher comment le monde devrait suivre votre alimentation ?
@@paxdei8458dur de respecter le "choix" fait par quelqu'un d'inutilement exploiter et faire souffrir les animaux. Les animaux sont nos amis et personnellement je ne tue (et ne mange encore moins) mes amis. On est pas libre de faire souffrir les autres
oui bien sur . cette histiore de lacher d un coup tous les animaux d elevage dans la nature est une fause question destinee a brouiller les pistes et a creer des arguments contre le veganisme qui n ont pas lieu d etre. @@sricher
Ce qu'on en déduit, même si les scenarii sont extrêmes, c'est qu'il n'y a pas de réelle solution pour la planète, quelque soit son choix personnel, on l'abîme d'une façon ou d'une autre.
C'est un peu le problème de la vidéo qui appuie trop sur le "vegan du jour au lendemain" Alors qu'une transition nous ferait + facilement découvrir de nouveaux modèles de production. D'ailleurs la laine pourrait être exploitée sur un modèle végétarien. Raison pour laquelle je pense que vegan a 100% ne serait pas incroyable.
Je suis agriculteur en bio et en agroecologie. J’ai apprécié cette vidéo, je trouve que c’est une belle synthèse, bravo. Par contre, il faudrait que nous arrêtions tous d’utiliser le terme biocarburants. La confusion avec le bio de l’agriculture biologique est trop facile alors que l’impact environnemental de ces carburants est très négatif. Le terme d’agrocarburants me semble bien plus adapté.
Les biocarburants ne sont pas négatifs en général. Ca dépend comment ils sont obtenus. Certains en France les obtiennent via des sous produits de la betterave après en avoir extrait le sucre et donc sans gaspillage (je ne me souviens plus exactement je ne suis pas expert). Et l'utilisation de l'ethanol comme carburant est effectivement bien moins émetteur de ges (de l'ordre de 30% de moins). Dire que l'impact éco de ces carburants est simplement négatif c'est incorrect.
@HerveGIRARDOT en quoi les biocarburants sont très négatifs ? À ma connaissance en France on produit principalement du biocarburant à partir de déchets / produits invendables (les fameux « produits moches »). Je me trompe peut-être ?
Très bonne vidéo, bien équilibré, même si (étant vegan), je trouve que Phillippe Lescoat défend un point de vue très pro-viande sans le justifier sérieusement (en tout cas dans cette vidéo), et je suis surtout embêté par ces dernières remarques, on sait aujourd'hui qu'il est possible d'être entièrement vegan à tous les stades de la vie, et qu'un·e nutritionniste spécialisé peut aider pour le suivis des personnes âgées, enfants, etc. La complémentation en B12 est pratiquement indispensable, donc le mieux est de ne pas chercher à la contourner, (les effets d'une carence durable sont très destructeurs), et d'accepter que ce choix implique de prendre une pilule pour jour (sans que ce soit grave si on rate un jours de temps en temps), la B12 est extrêmement peut chère et facile à trouver, si on cherche absolument à maîtriser les coûts, quelques euros par ans suffisent, quelques dizaines d'euros si on est moins regardant. A savoir que si on a pas ce problème quand on mange de la viande, c'est par ce que les animaux d'élevages reçoivent des compléments en B12, donc si le coté "pas naturel" vous embête, ce n'est juste pas plus naturel dans ce cas. Sur la vidéo plus généralement, je pense qu'il est clair que si un changement total serait très impactant, toute personne faisant aujourd'hui le choix d'être vegan pousse dans la bonne direction, si à terme on réduit de 90% notre consommation de produits animaux, on aura largement contribué à régler une grande partis de nos problèmes écologiques actuels.
La B12 en complément ça concerne les poulets et les cochons, les vaches n'en ont pas, les bactéries produisant la B12 se trouvent uniquement dans l'estomac des ruminants.
Certes les vaches ne sont pas complémentées en B12, mais elles le sont en cobalt pour produire de la B12. La B12 ne provient pas des animaux directement mais de bactéries. (« Avis scientifique sur l'utilisation de composés de cobalt en tant qu'additifs dans l'alimentation animale », EFSA, 2009) Et quand bien même, l'argument "ce n'est pas naturel" ne tient pas : inséminer des vaches artificiellement c'est naturel ? sélectionner génétiquement les animaux c'est naturel ? etc. Rien n'est naturel dans une société humaine. A partir du moment où l'on peut être en excellente santé en mangeant vegan (beaucoup de sportifs et sportives de haut niveau sont vegan : les soeurs Williams, Carl Lewis - depuis 1990 ! Patrick Baboumian - le seul homme au monde à avoir réussi à porter 550kg sur 10 mètres... etc.), il est clairement immoral de continuer de consommer des animaux qui ont été torturés "parce que c'est bon hein". Cela étant je comprend que chacun et chacune aille à son rythme et qu'il puisse y avoir de la dissonance cognitive, mais la moindre des choses pour l'ensemble de l'humanité serait de réduire au moins par 3 ou 4 la consommation de viande/poisson.
@@ratriarcat9037 la dissonance cognitive c'est d'utiliser des sportifs ou des savants pour dire "regardez c'est mieux". Il y a bien plus de recordman omnivore pourtant on s'amuse pas à les prendre en exemple pour défendre la cause. "Rien n'est naturel dans une société humaine", ça sort d'où ça. En quoi la génétique ce n'est pas "naturel", l'homme a juste appris à comprendre les mécanismes naturels et à les utiliser. Parce que manger des animaux élevés en plein air c'est de la torture ? Il faudrait revoir la définition de torture je pense. Quand à l'histoire de vegan a tout les stades de vies, il n'y a qu'une seule agence biaisée par ailleurs qui le dit. Les autres instances médicales sont bien plus mesurées dans leurs propos. On parle souvent des maladies cardiovasculaires etc mais personne parle des épisodes dépressifs et autres chez les vegans. Sympa le biais. NB: je ne suis évidemment pas pour l'élevage intensif et ça je le montre par ma consommation. Ça ne signifie pas supprimer l'apport animal.
La question est absurde, car nous ne deviendrons pas tous végétaliens du jour au lendemain. Cela se fera progressivement, si cela se fait. À l'inverse, on pourrait se demander ce qui se passerait si tout le monde mangeait autant de viande que l'Occidental moyen. La réponse est simple, c'est mathématiquement impossible, vu le manque de ressources. Il faut aussi préciser que les animaux d'élevages, tels qu'ils ont été modifiés par l'homme, n'existent pas dans la nature et que la nature s'en passerait. Plusieurs des affirmations que j'entends, ici, sont fausses ou, pour le moins, discutables. En passant, une étude ne "pointe" pas, elle indique. Et on ne dit pas des risques "sur", mais pour.
Ca part en vrille à cause d'une extrapolation tordue. En réalité, la véganisation du monde ne peut pas se faire en un jour. Donc en stoppant la reproduction, le cheptel se réduirait progressivement à différentes vitesses selon la destination de chaque élevage.
Et ne se fera pas parce qu'on y a pas intérêt. Imagine tout le monde et Végane. Y aurait il moins de guerres ? si non, cela impliquerait de tuer plus de monde. Pollution = trop grande concentration.
@@arnaudlecomte4381 Y'aurait moins de problèmes d'accès à la nourriture (surfaces agricoles moindres) et à l'énergie (l'élevage en consomme plus.) Ca peut jouer dans le bon sens.
@@JPPeron Y aurait plus de nourriture ! Plus assez par rapport a la masse d'humain a nourrir ! Je suis totalement contre la torture animal. Au point de payer un cotisation au parti animaliste. Je rêve d'agriculteur qui vivent de leur travail et rendent la France belle et entretenu. Pâturages dans les montagnes exceptera. L'humain malade au point de ne pas comprendre qu'il est inutile d'être si nombreux sur une si petite planète , me rends étranger. Je ne comprends pas. chaque humain en plus fera la guerre contre X ou Y
Il y a DEUX points extrêmement importants à clarifier : 1. Le temps de transition n’a pas à être du jour au lendemain !! L’évolution de l’agriculture s’étale sur plusieurs millénaires, mais si on transitionne en un ou deux siècles, beaucoup de choses peuvent se passer sans heurts et de nouveaux équilibres peuvent se mettre en place !! 2. Il faut bien comprendre qu’il faut envisager un monde vegan « modéré » c’est-à-dire que l’exploitation animale y est bien proscrite MAIS pas la collaboration !!!!! Par exemple avoir des ruches pour favoriser la pollinisation sans pour autant voler le miel aux abeilles (qui d’ailleurs ne sera plus au menu)
Après le scénario 100% vegan es utopique , meme si on interdisais la vente de viande il aurais très vite des filliaire de contre bande un peu comme lors de la prohibision au état unis ca serais la catastrophe
Merci beaucoup @idenalii8381, on se retrouve tous les dimanches pour d'autres épisodes de La grande explication ! Si vous avez des idées de sujets ou de questions, n'hésitez pas à me les proposer en réponse. Lucas
Ca fait plaisir de voir des vidéos nuancées qui ne jouent pas sur les clivages sociétaux mais tentent de faire réaliser qu'il n'y a pas qu'une seule vérité, que tout n'est pas tout noir ou tout blanc et qu'il y a pas besoin de choisir entre les écolos et les agriculteurs. La première chose indispensable selon moi est, quelle que soit son régime alimentaire, de garantir la qualité de ses aliments car le vrai fléau pour la planète et la santé, c'est la nourriture transformée, qu'elle soit carnée ou non. Se fournir dans une boucherie dont les vaches sont élevées en plein air, se nourrissent d'herbe (donc pas du soja de l'Amazonie) et d'eau de pluie, est une façon de bénéficier des bienfaits de la viande (car les problèmes inflammatoires, les liens faits avec le cancer etc viennent toujours d'études faites à partir de viande INDUSTRIELLE ou à partir de personnes qui mangent industriel et mal et d'un coup mangent que des légumes donc évidemment que les bienfaits sont positifs mais ce n'est pas lié seulement à l'arrêt de la viande) tout en soutenant les producteurs / éleveurs et en limitant notre impact sur la planète. Très contente d'enfin entendre cet argument sur la comparaison à quantité de protéines EQUIVALENTES. Car comparer 100g de lentilles à 100g de boeuf n'a aucun sens. Les quantités de nourriture végétale sont bien plus importantes pour ne plus avoir faim et avoir tous ses apports (et se complémenter est une solution mais alors on continue quand même de prélever dans la nature pour produire ces compléments en laboratoires etc) donc cela entraîne une conso + grande en générale, quand une seule vache peut nourrir plusieurs personnes pendant plusieurs années. Ces ordres de grandeur ne sont pas assez discutés et il me semble difficile de se fier à des études qui ne le prennent pas en compte. Merci en tous cas de nuancer le sujet, c'est très constructif !
Intéressante cette vidéo et assez complète. Étant éleveuse de bovins, je me dis que le flexitarisme est une solution adéquate. Mon métier d’origine est l’expertise naturaliste et j’ai pu constater que dans beaucoup de zones où l’élevage avait disparu on observait une fermeture des milieux et une homogénéisation de la biodiversité. Les zones de cultures type openfield sans haies sont également des déserts de biodiversité. Il y a certainement un juste milieu à trouver en favorisant l’élevage extensif. Mais ça ne passe pas seulement par la culpabilisation du consommateur je pense que sans réelle volonté politique beaucoup d’éleveurs baisseront les bras. Comme nous qui avons arrêté le bio et qui nous posons la question de poursuivre purement et simplement notre métier. Bonne continuation
Après il faut bien penser que cette vidéo parle d’un scénario où tout le monde devient vegan soudainement, or ça ne sera jamais un changement d’un coup mais plutôt progressivement ce qui améliore la résilience.
Bah que ce soit brutal ou progressif cela entraînerait les mêmes conséquences qui seront eux aussi progressives en proportion de la généralisation du veganisme.
Bah que ce soit brutal ou progressif cela entraînerait les mêmes conséquences qui seront eux aussi progressives en proportion de la généralisation du veganisme.
@@mehdihadi89 Pas du tout, ici par exemple il interview des chercheurs sur le sort des animaux d'élevages alors qu'avec une interdiction de la reproduction en 5 ans le problème est réglé sans relâcher un seul animal dans la nature.
@@iotaje1 donc tout les animaux d'élevage serait consommé ds les 5 ans et.ol n'aura plus d'animaux élevage et donc ça déttruirai quand même la biodiversité.
Pour palier aux engrais de synthèse, il faudrait juste utiliser le compostage et toute les matières organique, utiliser l'urée qui est lengrais le plus riche en azote
Il y a justement un documentaire Arte sur l’utilisation de l’urée provenant d’une université en Suisse et de son utilisation en agriculture comme engrais. C’est très intéressant !
S'il n'a plus d'animaux d'élevage, il restera quand même le second plus gros groupe d'animaux, les hommes et oui, nos déjections se compostent aussi ! (Même si les processus de traitement varient selon l'alimentation, la médication etc...)
50% de l urine a paris l ''etait d ailleurs fin 19eme , début 20eme On estime que 100% de ensemble des parisien = l ensemble des baguettes en France ( azote/uree pour le blé ) Vidéo intéressante à ce sujet ua-cam.com/video/nXeKUM8V2Xg/v-deo.htmlfeature=shared Après c est un gros changement culturel :) Sinon les plans de decarbonation en France ( shift , inrae, iddri ...) estime qu il faudrait réduire par 2 a 2,5 ( suivant répartition boeuf, mouton. volailles....) notre consommation en viande. Soit revenir a une régime des années 50 , début 60 avec parfois un peu de viande pour agrémenter ( lard ....) , fromage ..et le vrai plat de viande 1 a 2 fois par semaine ( le ' roti ' / poulet... ' repas dominical ' d antan.....) Quelques chiffres pour finir Conso viande en France (poids carcasse comprise ) : 87,5 kg Usa : 97 Allemande : 52 ( grosse baisses ces dernières années ) Indes : 4kg ( essentiellement les communautés musulmanes, juives , chrétiennes.....cf enjeux culturels indiqués dans la vidéo )
Absolument! On peut même combiner 2 problèmes mentionés dans cette vidéo pour avoir une solution. Les "gardes-faune", à priori une potentielle reconversion pour les fermiers, n'auraient plus de revenus liés à la viande et devraient donc être payés par l'Etat, OU ALORS, ils pourraient vendre les déjections des animaux dont ils s'occuperaient et ainsi pallier au problème des engrais de synthèse + ne pas rajouter une charge pour l'Etat.
Tous les indicateurs utilisés dans les graphiques sont environnementaux (carbone, surface agricole, eau...). La véganisme généralisé au maximum aurait aussi un impact sur la quantité de souffrance, qui est démesurée à cause de l'élevage et l'abattage des animaux mais aussi la pêche. Le véganisme est également une démarche éthique. Une plus grande prise en considération par les sociétés impacterait les solutions choisies parmi ce "mix".
@ginabean9434 Votre réponse est très intéressante, et il y a beaucoup d'éléments existants pour y donner suite. La science, avec les progrès accomplis au XXème siècle en la matière, est capable d'évaluer la faculté de souffrir des êtres dits sensibles (système nerveux, comportements, taux de cortisol plasmatique pour mesurer le stress etc.) ; ce genre de recherche existe concernant différents animaux et conditions d'élevage et d'abattage. Il y a donc des protocoles bien que ce soit moins précis qu'une mesure géométrique. Concernant les critères moraux, ce n'est pas uniquement "dans la tête" des humains car ça impacte bel et bien les animaux et leur qualité de vie. Ils subissent les considérations éthiques des agents moraux que nous sommes, on peut donc les considérer comme des "patients" moraux. www.cairn.info/ethique-animale--9782130562429-page-19.htm
En est-on si sûr : je m'explique... Si on relâchait les animaux élevés à présent dans la nature alors il faudrait également réintroduire leurs prédateurs pour éviter une explosion des population et des dégâts écologiques majeurs. Donc les moutons, par exemple, ne seraient plus abattus en abattoir mais chassés et égorgés par des loups ou des ours avant d'être dévorés, parfois vivants! Pas certain qu'il y ait moins de souffrances que maintenant. En fait ces animaux redeviendraient ce qu'ils étaient avant : des proies, vivant dans la peur de la prédation et mourant de façon violente à la moindre faiblesse. En fait on a 3 solutions: 1. On relâche sans prédateurs : explosion démographique et désastre environnementaux suivit par une mortalité en masse (quand il n'y a plus rien à manger) 2. On relâche avec prédation : animaux tués violemment par les prédateurs + nature beaucoup moins accessible aux humains au regard des risques encourus 3. On arête la reproduction des animaux d'élevage jusqu'à l'extinction des espèces concernées
Dommage de ne pas avoir, au minimum, indiqué les gros conflits d'intérêt de Mr LESCOAT qui a enseigné à l'INRA, et travaille donc main dans la main avec une industrie qu'il ne peut pas vraiment attaquer frontalement : celle de l'élevage. L'INRA a dailleurs des liens très étroits avec la FNSEA et Interbev, qui promeuvent la consommation de viande. Il suffit ensuite de savoir que le blé peut se cultiver jusqu'à 3000m d'altitude pour comprendre l'escroquerie intellectuelle que nous propose ce monsieur... (quand il prétend qu'en montagne, on ne peut cultiver de céréales, on peut simplement pas le faire de façon aussi industrielle qu'il aimerait)
Vidéo sympa et non manichéenne, c'est cool. C'est bien de mentionner des études, mais toujours avoir un regard sur qui les financent. Et pour contrebalancer ce choix du tout ou rien, je rappellerais que la pensée vegan et antispécistes sont multiformes, très foisonnantes, et dans cet ordre d'idée je vous conseille la lecture du livre "Zoopolis" de Sue Donaldson. Livre de théorie politique où il est question d'un autre rapport aux animaux, dont ceux dits actuellement "d'élevage". Il y est notamment fait la proposition qu'ils pourraient être gardés et protégés, avec une population de moindre importance, en échange de quoi l'humanité (mais eux aussi par ricochets) pourraient profiter de leur aide : entretien de certains espaces, apports de matière organique... Bref, tout ça pour dire qu'il y a pensé et que l'alternative simpliste du tout ou rien, et la présentation caricaturale de la pensée vegan n'aide pas et est même bloquante et nuisible dans la perspective d'un monde qui change dangereusement et auquel il faudra nous adapter rapidement.
@ginabean9434désolé je suis pas sûr d’avoir compris en quoi un scénario à la Zoopolis constitue de l’exploitation… les animaux sauvages y ont leur propre souveraineté quand aux autres, ils sont dépendants des hommes
On parle d’études scientifiques par des chercheurs indépendants, pas des chercheurs qui travaillent pour des producteurs de viande ou de steaks végétaux. Le financement, même si l’on pourrait penser en première instance qu’il puisse faire corroborer résultats et attentes de la part de celui qui finance, n’a en réalité aucun impact sur les résultats. Je tiens à préciser par ailleurs que dans le monde de la recherche, il est nécessaire d’avoir une lecture par les pairs avant d’être publié, et que les articles scientifiques avant d’être publiés sont soumis à des comités d’éthiques et de déontologie. Donc on ne peut pas faire dire ce que l’on veut à des études scientifiques, attention au complotisme
AHHHHH, merci j'avais un peu peur d'avoir été seul à trouver l'angle de cette vidéo comme simpliste et derrière une fausse neutralité ("il n'est pas question de dire ici si c'est bien ou mal ..."), était plutôt (carrément) péjorative, négative pour LES positions vegan et antispécistes (qui sont autant des positionnement politiques autant que des régimes alimentaire), m^me si le sujet ici ne semble s’intéresser qu'aux régimes alimentaires et à leurs l’impactes respectifs sur la planète ( & plutôt pour dénigrer ou minimiser les bénef's du régime vegan). Déjà l'hypothése de départ, même si il répètes que "c'est un exercice de pensée" de "supposer que tous les humains de la planéte seraient vegans" est déjà bien, bien clivante et un peu pxtx à clik ! J'pense t'as pas pire pour énerver un bon carniste!!
Jolie tentative pour nuancer le propos, c'est assez rare. C'est sûr que si on continue a produire sur un modèle d'agriculture conventionnelle comme semble le suggérer monsieur Lescoat, le véganisme ne règlera pas les problèmes. Il faudrait repenser toute la méthode de production en se basant sur les travaux de recherche en agroforesterie, permaculture, etc. Dans la "nature sauvage", personne ne répand d'engrais chimiques et pourtant les plantes poussent... Et en montagne aussi: il suffit de voir ce que fait Sepp Holzer dans sa ferme à 1000/1500m d'altitude. Bill Mollison et David Holmgren, Claude et Lydia Bourguignon, Bernard Ronot et bien d'autres ont réfléchi à la question de produire mieux et autrement, mais il est clairement plus confortable de faire son voyage en restant sur l'autoroute bien tracée que de tenter les chemins de traverse. On ne peut pas trop en vouloir aux agriculteurs, leur boulot est déjà assez compliqué comme ça... Quand aux animaux, il n'est certainement pas question de passer du jour au lendemain à un monde 100% vegan, ça va prendre du temps et ne sera clairement pas possible partout (cercle polaire par exemple). La production de bétail baisserait alors progressivement et il n'y aurait pas besoin de les relâcher (de toute façon la plupart sont inadaptés à la vie sauvage car totalement créés par l'humain pour satisfaire ses désirs et s'il survivent créeraient encore plus de problèmes) ou de les abattre d'un coup. Entre-temps, on peut envisager un retour ou réintroduction d'animaux sauvages qui entretiendraient les espaces libérés
Il faut rester réaliste, quelques exemples ne nourriront pas le monde, être vegan sous les tropiques c'est pas pareil qu'au fin fond de l'Alaska. Le respect de l'animal c'est avant tout le respect de la biodiversité, si le fait de ne pas exploiter quelques animaux devient nocif pour plus d'autres animaux, ben dans ce cas j'opte pour l'option 1.
@@bookerlittle1 Comme dit, il serait irréaliste de demander aux inuits de virer vegan, mais sous nos lattitudes européennes, c'est tout à fait possible et je ne pense pas que cela nuirait à la faune et flore locale, car les terres actuellement utilisées de façon intensive pour nourrir le bétail pourrait être utilisé de façon extensive/syntropique/... pour nourrir directement les humains sans les pertes engendrées par l'élevage.
Extrêmement intéressant et pourrait meriter une vidéo plus longue avec justement tous les aspects santé et économiques et aussi l impact sur la société avec les risques societal / social d un tel changement !
Merci beaucoup @skullfaceben9230 ! Oui j'ai dû faire des choix pour garder une vidéo synthétique, mais il y a encore beaucoup à dire ! Je n'ai pas non plus pu beaucoup aborder les questions de bien-être des animaux, ou celles des étapes concrètes que pourraient avoir un tel changement (qu'on n'imagine pas advenir du jour au lendemain). Peut-être une idée de suite pour plus tard :) Bonne continuation, Lucas
Les viandards savent ce qu'ils font sous leur faux airs d'ados attardés, tu peux attendre longtemps avant de voir une vidéo creuser le sujet en toute honnêteté.
j'ai 58 ans avec une activité professionnel plutôt physique (paysagiste) , végan depuis que j'ai 51 ans. Aucun besoin d'apport supplémentaire en 'protéine imitée', ou de viande de synthèse, contrairement a ce que dit le professeur français qui semble décidément bien biaisé, un peu normal puisqu'il enseigne la zootechnie et travaille donc dans l'élevage! Ma santé est au top, la retraite, je n'y pense même pas. Maintenant j'ai plutôt aimé les nuances de ce reportage.
@ginabean9434je voulais juste souligner que l'apport d'imitation de protéines animal est tout à fait optionnel. Lorsque l'on exploite directement l'animal, on exploite plus le végétale et donc, plus l'animal, ce qui produit plus de gaz à effet de serre et donc détruit les habitats naturels nécessaires aux animaux sauvages. Entre la faune sauvage et nos élevages le déséquilibre est énorme, moins de bétail ne peut nous être que bénéfique.
Merci pour cette vidéo pleine de nuances ! Je pars du postulat que mon avis est biaisé, car je suis végétarien depuis bientot 10 ans. J'ai trouvé très pertinent l'argumentaire autour d'une moindre utilisation des sols, j'entends souvent que certains espaces n'ont pas de possibilité d'être utilisé autrement que d'y mettre des ruminants, mais c'est sans compter sur le besoin moindre de surface agricole pour ne faire pousser que du vegetal. Ainsi pourquoi vouloir à tout prix utiliser des espaces alors que ça n'est pas necessaire ? Pour ce qui est de l'ensauvagement vegetale des prairies n'étant plus habitées par les ruminants, ou le refermement de celles-ci, je trouve très pertinent la question de la création de métier autour de l'entretien et la protection des zones de biodiversités, qui n'apportent pas un reel interet economique direct, mais indrect puisque les prairies crééent des micro-climats et participent à un ensemble d fonctions écosystemiques en chaines qui participent in fine à notre bien être. Concernant la question des engrais, je trouve assez malhonnete de parler d'engrais de synthese si on passe à une agriculture 100% végétale, en effet, le compost des restes alimentaires ainsi que l'urée sont de très bons fertilisants. Il s'agirait alors de faire contribuer tous les citoyens à travers le compostage collectif (ce qu'il est entrain de se faire petit à petit) pour nourrir les sols d'agriculture, au lieu d'utiliser ceux ci pour produire de l'energie à travers le procédé de methanisation. La ou ça va être un petit peu plus délicat, c'est sur la récolte d'urée. Concernant l'utilisation quelque peu superieur de l'eau, je suis la aussi étonné, mais je fais confiance aux études.
@ginabean9434 c'est exploiter les animaux à son bénéfice ? En quoi stocker des déchets organiques et attendre que les bactéries et vers les décomposent fait partie d une exploitation ? C'est un processus qui se ferait avec ou sans nos déchets organiques
Petit reportage très bien réalisé avec un peu de recul pour une fois sur le sujet. Si je peux me permettre, il manque une chose concernant les cultures végétales, la perte de rendement. Depuis dix années, je pratique le jardinage sur sol vivant, l'agroforesterie (un verger, des fleurs, des cultures, une mare…) pour préserver la Nature au maximum et je ne peux qu'encourager les gens à prendre ce chemin. Il faudra partager avec l'environnement, vous et moi, on est bien heureux de laisser une partie de la récolte, mais il y a un grand mais, nous avons le luxe de pouvoir perdre 30% d'une récolte. En octobre 2023, la moitié de mes cultures d’hiver ont été saccagée à cause d’un passage de sangliers, c’est une première sur 10 ans, mais cela existe. L’année passée, mes 5 cerisiers ont été dévalisés par les oiseaux, je n’ai même pas eu 3 kilos. Tous ces petits problèmes n’ont qu’un impact limité sur ma vie, je fais cela à titre personnel mais il faut penser à toutes les personnes sur terre. Je n’oserai pas expliquer à une personne du nord de la Finlande, qu'elle ne doit plus pêcher ni chasser mais faire de la permaculture. Si on arrête les pâturages, la transhumance, si on n'a plus d'herbivores qui mangent l'herbe, ce qui permet en autre de protéger les montages, de capter plus d'eau, cela deviendra critique pour de nombreuses zones de la planète. Il faut défendre toute la Nature et non pas seulement les animaux. Quand vous blessez un arbre, il pleure. Quand vous attaquez un arbre, il prévient ses congénères. Il a un code génétique. Après concernant le véganisme, personnellement, je trouve que c’est un leurre pour éviter les vrais problèmes (globalisation, fléau des chats-chiens, tourisme de masse, maisons 4 façades, le numérique) concernant la destruction de la biodiversité et de plus il supprime les quelques libertés gratuites (pêche, chasse, laine…) encore possible au nom du matérialisme. Les biotechalimentaires s'en réjouissent, il suffit de regarder les étagères des compléments alimentaires "Vegan" dans les magasins bio. Je ne ferai jamais une hiérarchie dans la Nature, un arbre est autant sacré qu'un vers de terre ou une abeille, j'ai besoin d'eux pour mon verger et mon jardinage sur sol vivant.
Très bien réalisé ? Même pas trois minutes pour sortir une absurdité stratosphérique. Animaux sauvages 4%de la biomasse. Mais bien sûr. Le biome le plus importants c'est le sous sol marin qui représente à lui seul 15% de la biomasse totale, et il est principalement composé d'animaux.
@ginabean9434 Je n'ai pas de réponse absolue à la question de savoir si le ver de terre est aussi sentient que l'homme, un chien ou un cochon ou une poule, mais dans la vie quotidienne, selon mes observations empiriques, il semble que, apparemment, il l'est moins. Faute de mieux, nous sommes bien forcés de prendre des décisions en fonction de ce qui nous semble être la réalité, la bonne vieille intuition.. Un exemple, ce soir, j'ai écrasé un chien en rentrant du boulot. Si nous sommes honnêtes, allons nous considérer, qu'écraser un ver de terre m'affecterait exactement de la même façon, sous prétexte qu'ils sont tous 2 des êtres vivants? Il semble que le bien être des insectes soit soudainement de la plus haute importance lorsqu'il s'agit de modifier nos habitudes alimentaires. A défaut de réponses absolues, j'évite tout de même de manger du cochon tout en essayant de ne pas écraser les vers de terre. Tout en sachant qu'en ne mangeant pas de produits d'origine animal je réduis les surfaces cultivées nécessaire a mon alimentation et préserve donc la libellule et le ver qui vous est si cher. Mais si du jour au lendemain tout le monde devenait végan? Cela n'arrivera pas vous pouvez dormir tranquille, l'Inde et la Chine (plus d'un tiers de la population mondiale) en consomme de plus en plus et l'Afrique n'est certainement pas loin derrière. Mais ne décourageons pas ceux qui y aspirent, ils ne sont qu'une petite minorité et vont le rester pour très, très longtemps, ils ne font de mal a personne, bien au contraire. Vos habitudes chéries ne sont pas prêtes de changer, relaxez, vous avez l'avantage.
Dommage de ne pas avoir envisagé davantage le compost végétal ou issu de toilettes sèches et la permaculture, pour réduire considérablement les intrants. J'aurais aimé voir aborder le côté éthique, qui est très cher à nombre de personnes véganes, mais en si peu de temps, il aurait fallu bâcler... Si certains s'intéressent à cet aspect, je recommande d'aller fouiner chez Réplique Éthique, l'Effet Chimpanzé, Comme un Poisson dans l'eau... Et beaucoup que j'oublie ! On trouve des tables rondes sur le thème aussi, en cherchant autour de ce que font Florence Dellerie, le Campus animaliste, le Projet méduses, etc... De quoi étendre le questionnement sur un autre thème !
Intéressante remarque, cela dit je me pose quand m^me des questions, visiblement, mettre un coup d'arrêt aux animaux d'élevages entraineraient des bouleversants négatifs sur la biodiversité, la consommation d'énergie. Et indirectement donc sur la vie animale. Du coup il faut réfléchir au curseur de l'éthique.
Bonjour, une vidéo assez pragmatique et ça mérite d'être souligné tant c'est rare 👍🏻 En tant qu'éleveur et au delà de l'aspect financier du revenu généré par les ventes de volailles, on peut souligner que dans mon cas et à ma petite échelle j'économise déjà une trentaine de tonnes d'engrais de synthèse par an, normalement fabriqués avec du gaz et ce grâce au fumier produit qui est d'autant plus une fourniture de matière organique et de micro-organismes bénéfiques au sol. Ensuite les activités d'élevage permettent la diversité de productions de cultures afin de gérer une bonne rotation dans les champs et utiliser moins de produits phytosanitaires. Qui plus est, financièrement, un élevage, même si la rentabilité est souvent mise à mal, permet de diversifier les rentrées de trésorerie et rend une exploitation plus résiliente. On oubli également le côté social, enlevez les usines d'aliments, abattoirs, transporteurs et autres prestataires de nos campagnes et le désert rural se rapproche comme dans les plaines céréalières aujourd'hui...bref pas de solution miracle et comme bien souvent bon sens, pragmatisme et compromis se rapprochent de la vérité.
Et oui, vu les commentaires, on comprend bien que la majorité des « viandars » mot inventé par ailleurs par eux-mêmes, le sont par pure égoïsme, refus d’abandonner le « goût » et le « plaisir ». Bref je suis vegan depuis 30 ans, mon maraicher cultive ses légumes sans aucun engrais ou terreau d’origine animal, c’est une technique très répandue en Europe du Nord et autres pays bien plus avancés que la France engluée dans ses traditions… Je suis nutritionniste vegan diplômée aux États Unis et chef de cuisine végétale et j’accompagne depuis 10 ans les personnes qui souhaitent transiter vers le veganisme, je travaille partout dans le monde et croyez mon métier est un des métiers du futur, beaucoup de jeunes sont en train de se former à cela. Merci pour cette vidéo qui mérite d’être approfondie certes mais qui ouvre les yeux sur ce qu’on l’on nous cache volontairement et surtout qui ouvre l’esprit. Le futur est vegan n’en déplaise à certains.
Le futur est Vegan parce que des gens construisent des bâtiments en béton qui servent à stocker les serveurs youtube (le numérique est la troisième cause de pollution de la biodiversité), parce que des gens érigent des routes, des aéroports (qui tuent les oiseaux qui risquent de s'approcher) que vous devez surement prendre car d’après votre commentaire "vous travaillez partout dans le monde entier," vous utilisez des pièces informatiques créées dans des usines en Asie qui rejettent tout dans les fleuves, des porte-conteneurs qui foulent l'Europe avec des bonnets synthétiques Vegan au lieu du bonnet tricoté en laine francaise par mémé....Bref le monde est Vegan parce que vous n'habitez surement pas dans un endroit ou le soleil ne vient pas pendant plusieurs mois, ou l'eau est disponible en grande quantité, le monde est Vegan et la je vous donne raison car on tue les traditions au nom de l'hypercapitalisme, les USA en tête, qui importe les amandes ? La Californie. Qui n'a pas de gastronomie (qui est totalement locale) ? Les USA. Quelles sont les dernières choses gratuites et locales que l'on doit faire disparaitre au nom de l'argent ? La chasse, la pêche, la cueillette, la laine... Une ceinture en faux cuir Vegan issue du pétrole et qui se craquera après 2 années, fera toujours plus de mal aux animaux qu'une ceinture en cuir tannage vegetale Française qui durera 25 ans. Les jeunes sont formatés à ne plus savoir rien faire de leurs mains, à dépendre totalement du système. Et dernière chose, votre maraicher traite comment le Taupin qui vient dans ses cultures ? les sangliers ? Les limaces ? Les petits rongeurs ? Les pucerons ? les oiseaux qui dévalisent les graines des semis ? P.S Je suis en agroforesterie sur 2 Ha depuis 10 années, ne venez pas me dire qu'il ne fait rien.
Nous avons toujours eu des végétariens, des végétaliens avec qui on pouvait vivre en bonne entente et échanger sur nos points de vue. Le véganisme me donne plutôt l'impression d'un clan, d'une appartenance qui se croit supérieure et veut imposer son point de vue. Comme l'on peut percevoir vos propos. Notamment en se servant des fausses vérités diffusées sur les réseaux sociaux et les média. Cela me fait penser au film "la vague" : www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134390.html
On a pendant des millier d'années fait de la polyculture élevage sans impacter sur le réchauffement climatique. Le problème c'est pas la viande c' est l'élevage industriel et les énergies fossiles.
Certes, mais ça implique donc de sortir à la fois de l'élevage intensif et de l'utilisation des énergies fossiles. N'oublions pas non plus que nos ancêtres mangeaient beaucoup moins de viande que nous, et ce jusqu'au milieu du 20e siècle. Le problème c'est qu'on ne peut plus attendre que les dirigeants ou les industriels veuillent bien faire le premier pas pour sortir de l'élevage intensif, c'est donc aux consommateurs de prendre leur part de responsabilité en réduisant la quantité de viande qu'ils ingèrent (et également en vérifiant l'origine de leurs produits).
@@Melchizedek0 " nos ancêtres mangeaient beaucoup moins de viande que nous, et ce jusqu'au milieu du 20e siècle" : et ebn oui.. mais en fait non (enfin pas tant que ça). en fait on mangeait probablement moins de viande (parcequ'en vrai j'ai jamais trouvé aucune source qui le montre) mais les cheptels n'était pas non plus beaucoup plus faible qu'aujourd'hui (eg 17M bovins en France aujourd'hui, pour 14M en 1913 et que dalle de chevaux contre 3M en 1913...), tout simplement parce que les animaux étaient la principale source de travail mécanique.. maintenant on a des machines
Tu oublies que c'est très récent que l'on soit des milliards sur terre, ce qui veut donc dire plus d'élevage pour nourrir tout le monde. Et tu oublies aussi que la consommation de viande par personne a également grandement augmentée depuis l'ère industrielle. Donc c'est bel et bien lié et en aucun cas comparable avec les époques passées
@@cherryfellazz1530 De toutes manières, on va droit à l'extinction de l'humanité avec vos idées saugrenues. Quand les gens se rendront malades à manger exclusivement des protéines végétales et des pilules pour combler leurs carences en protéines animales, ils comprendront mais ce sera trop tard. Je sais de quoi je parle pour l'avoir vécu.........!
"Aucune subvention n'ira jamais a ce type d'alternative." @ginabean9434 C'est plus facile de prédire le passé que le futur. Tu as probablement raison parce que la catastrophe climatique, dont l'agriculture qu'elle soit viandiste ou industrielle est nettement responsable, va détruire la forme actuelle de notre société. Et je n'ai probablement jamais dit que c'était une bonne idée de faire ça.
@ginabean9434 Toutes les activité humaines sont à modifier, certaines ont peu d'impact sur le quotidien de la grande majorité (yatch, viande, avion, jet-ski, voiture individuelle, compétition motorisée, transport pour des activité spectaculaires...) Et pour le reste il vaut mieux réduire le moins ou pas indispensable.
En tant que médecin, j'apporterais une petite nuance sur le discours de mes confrères sur cette vidéo de très bonne qualité: de nombreuses études récentes sont très rassurantes quant au choix d'un régime végétarien exclusif chez une femme enceinte ou un enfant, quelque soit son âge :) le sujet est encore à débat dans le monde de la médecine française, probablement aussi pour des raisons culturelles. Mais les arguments évoluent nettement dans le sens de l'acceptation des régimes excluant la viande peu importe l'âge. Cependant, il est important et surtout dans le cas d'un enfant ou d'une femme enceinte, de prendre d'abord conseil auprès d'un spécialiste, diététicienne ou médecin éveillé à la question :)
Le message que je retiens de la vidéo : ''Arrêtons de chercher une réponse unique, notre monde est diverse, travaillons avec les agriculteurs qui connaissent la terre pour savoir quoi faire à quel endroit.'' On a les savoirs mais on ne les utilise pas et ça c'est un vrai problème, on préfère écouter les gros industriels qui n'ont pour valeur que le profit à court terme que les personnes avec des vrais compétences avec à cœur un amour durable pour la planète.
@@comet9167 Bravo tu as vu une faute dans le commentaire, y'en avait pas qu'une cependant, donc ton orthographe n'est probablement pas impeccable non plus. Si tu te permets de critiquer l'orthographe des autres, essaie au moins d'être toi-même irréprochable, ça fait pas très sérieux sinon. Au delà du fait d'être relativement immature, ça n'ajoute rien d'intéressant non plus à la conversation. Ensuite, vu le pseudo qui semble être le nom et le prénom de l'utilisateur, il est possible que le Français ne soit pas sa langue maternelle. Est-ce que tu peux te vanter d'être aussi bon dans une 2ème langue, en admettant que ça ne soit que sa 2ème? J'en doute. Et même dans le cas, possible également, où ce serait sa langue maternelle, ça n'invalide en rien mon argument concernant l'immaturité et l'inutilité de ton commentaire.
Le passage à un monde végan du jour au lendemain serait difficile car les gens seraient perdus. Mais si l'on considère le temps, la recherche et l'ingénierie que l'homme à pris pour développer sa consommation de protéines animales, et qu'on transmutait tout cela pour le développement des protéines végétales, les progrès seraient très rapides et efficaces. La consommation locale et de saison, la permaculture, la réutilisation de l'eau, le bio… tout ceci entrainerait d'énormes réductions d'émissions de gaz à effet de serre, augmenterai les emplois en France, et aurait des bénéfices sur la santé bien entendu. Mais il me semble qu'on est loin de tout ça à l'heure actuelle.
@ginabean9434le 3/4 des gens ne mangent pas de légumes, ou alors une tomate de temps en temps. C'est sûr que les ruraux connaissent tellement bien les animaux qu'ils mangent🤣 C'est pas parce qu'ils voient des vaches qd ils prennent leur voiture qu'ils connaissent les animaux pour autant. C'est vous qui êtes en plein délire à penser que les ruraux sont complètement différent des citadins. PS: je vis dans un village de 1500 habitants
@ginabean9434 "cette bouffee delirante passagere." Le végétarisme et le véganisme datent de l'antiquité, ils sont littéralement plus vieux que la religion chrétienne... Cela vient des penseurs grecs, vous n'avez jamais entendu parler de Pythagore ? Ou alors, plus proche, de Rousseau et de Voltaire ? Malheureusement pour vous si il y a bien une chose dont ne peut pas accuser les gens de l'antiquité c'est d'être "une poignee d'urbains hors-sols sur-proteges et coupes des conditions de vie meme des animaux " comme vous dites.
Il faudrait d'abord soutenir la priorité d'une agriculture biologique sinon c'est bien beau de ne consommer que des protéines végétales mais si ça implique moins de qualité pour nourrir tout le monde, quel est l'intérêt ?
Un reportage très intéressant. Merci pour la qualité. Evidemment tout n'a pas pu être traité mais vous avez déjà fait un énorme travail que je salue, bravo !
Je suis contente de voir un vidéo constructive sur le sujet . Mais je me permets de rajouter que le point sur la biodiversité est peut être un peu survolé. L'intervention d'un biologiste aurait pu être intéressante 😊 Par exemple, oui les prairies aurait tendance a se refermer sans les animaux d'élevage mais nous n'avons pas inventé les animaux herbivores pour autant. Sans la concurrence d'animaux domestiques, les herbivores sauvages pourrait certainement entretenir durablement certaines prairies dans les écosystèmes qui s'y prêtent 😊
Sachant que les herbivores ont tendance à les ravager, les prairies, sans leur prédateurs naturels. Rappelons qu'aujourd'hui, le régime Végan va quasiment tout le temps de pair avec l'anti-specisme qui est un mouvement absurde à s'en tapper la tête contre les murs. De plus, les prairies d'élevage que nous remplacerions par des terres agricoles, deviendraient mortes. On utiliserai aussi plus de pesticides. Ce qui provoquerait une mort inégalable, d'insectes, de petits rongeurs et même d'oiseaux (LPO pas très ravie de ce constat). Cela pourrait massacrer aussi les abeilles qui sont pourtant essentielle à notre écosystèmes ! Et comment faire pour les personnes souffrant de maladies ? Genre la maladie de Chron ?
Je ne comprends pas le pb de l eau puisqu à la base les cereales / legumineuses que les poulets mangent (mm si eux boivent peu) demandent tout autant d eau
c'est ça. tu ajoute les lavages au jet d'eau sous pression, dans les élevages, les abattoirs et les boucheries, et tu vois le non sens qui démontre ici en petite partie, la mauvaise foi des intervenants!
Exact… L’eau qui fait pousser les cultures + plus l’eau qui abreuve les animaux d’élevage est moins élevée que l’eau qui fait pousser les légumes pour l’alimentation humaine ? C’est un peu bizarre quant on sait que les bovins consomment déjà énormément d’eau.
oubliez tous la question de l'eau ! (vraiment) c'est hyper compliqué et personne ici n'y comprends rien (déjà que les spécialistes se battent). la difficulté est qu'on a tendance a tout mélangé entre le différents types d'eau et les différents usages de l'eau. tout le monde y va de son petit sophisme a 2 balle en comparant des trucs qui n'ont juste rien à voir. par ex certain vont compter l'eau qu'une vache consomme sans regarder ce qu edevient cette eau ensuite (urine etc) ni d'où elle vient.
@@lezheibr dans les calculs, certains oublient de compter l'irrigation des champs et l'eau nécessaire aux lieux d'exploitation. Donc oui, utiliser l'eau comme argument est risqué et c'est souvent parler à un mur. Cependant, on peut en parler en ce qui concerne la pollution de cette dernière.
Enfin une vidéo un minimum nuancé sur le sujet merci pour votre travaille. C'est évoqué mais pas assez dévellopé a mon gout mais entre l'élevage intensif et extensif voir l'élevage en liberté type troupeau de rennes dans les steppe il y a un monde aussi et un impacte social et environnemental completement différent. On ne peu pas baser une critique de l'élevage entier sur sa version la plus néfaste même si elle est majoritaire. Un systeme de perma-culture extensif permettrait en effet d'essayer a la fois de limité l'impacte de l'élevage et des cultures. Cela nous rapprocherais d'ailleurs de ce qui était fait jusqu'au début du XX siecle en france avec des fermes utilisant de manière complémentaire l'élevage et la culture et un régime ou la viande est minoritaire de l'ordre de 1 a 2 fois par semaine pour la majorité de la population. Bref quand il s'agit de privilégier un modèle il faut prendre en compte les facteurs technique optimal bien plus que des avis reposant sur des conception polarisé du tout viande ou tout végétal.
pensez-vous vraiment que l'élevage extensif pourrait remplacer l'élevage intensif? sachant que déjà comme ça l'élevage représente la grosse majorité des terres agricoles, si on sort les animaux des fermes usines où ils sont entassés, quelle surface cela représenterait? Pour les Etats-Unis, il a été calculé que ce serait toute la surface de l'Amérique du Nord, Appalaches comprises
@@chapellestephanie7999 bon je ne pourrais pas mieux expliquer que ce que l'a fait ginabean mais effectivement je pense premièrement qu'il serait optimal de réduire la quantité de viande conssomé au profit d'une plus grande qualité que ce soit pour le produit et pour la vie de l'animal et de l'agriculteur. Et comme ça été très bien expliqué la plupart des pâturage sont des terre non cultivables et qui donc ne font pas partie des terre arables. Même dans le cas de terre arables faire du 100% cultivé comme dans la Beauce c'est pas l'idéal sur beaucoup de point de vue (biodiversité, intrant chimique, entretiens des espaces, etc) et une petite part d'élevage même sur des terre arables serait bénéfique pour jouer de la complémentarité animal/végétal.
C'est précisément pour cette raison que je suis activement végétarienne et non pas vegane, et que ce n'est pas une "solution de facilité" ou un compromis social. Ce me semble être le meilleur compromis technique et éthique pour une agriculture durable, permettant à la fois de garder des pâturages irréductibles, de conserver un apport facile en lisier et fumier, d'alimenter nos animaux de compagnie avec les animaux d'élevage en fin de vie et de drastiquement diminuer la souffrance animale et les émissions en CO2 (sans augmenter la consommation en eau). Après, par sa radicalité et par l'immense chemin qui reste à parcourir, le véganisme est totalement nécessaire pour le moment et pour de nombreuses années encore probablement. Je serai du même côté de la barricade que les végans pour toute ma vie, vraisemblablement.
@@andrelenzi5927 J'avais dis pareil à quelqu'un qui m'avait dis "tu veux pas être végétarien toi ?". 10 ans après, me voici... j'aime toujours la viande d'ailleurs... Mais c'est pas la question ^^
Bonjour je suis étudiant agricole. Je peux affirmer que le système de polyculture élevage est le plus durable car il permet d'avoir plusieurs sources d'alimentation. Puis les animaux valorisebt les plus mauvaises terres (là où il n'est pas possible de produire autre chose que de l'herbe) et sont source d'engrais naturel. De plus ils permettent d'entretenir des espaces naturels qui ne pourraient pas l'être autrement. Par entretenir je veux dire qu'il permet que sa ne devienne pas une friche. Pour rappel une friche capte moins de carbone qu'une prairie et la prairie capte plus de carbone qu'un champs.
Bonjour, vous avez encore beaucoup à apprendre semble-t-il, et ce n'est sans doutes pas une école d'agriculture industrielle qui vous l'apprendra : que devient une friche au bout de quelques années ? => Une forêt. L'élevage plus durable car plus de source d'alimentation ? Ce commentaire n'a aucun sens... La durabilité c'est le maintien dans le temps : comment tu maintiens dans le temps des élevages qui nécessite de l'approvisionnement en eau qui commence à manquer et qui va manquer encore plus dans les prochaines années ? On peut dire beaucoup de chose sur l'élevage mais sans doutes pas que c'est durable dans le temps, c'est totalement contre les études scientifiques qui démontrent que l'élevage sur consomme l'eau et les énergies fossiles qui vont manquer prochainement. L'intérêt de l'élevage est de nourrir des êtres humains, certainement pas de faire de l'entretien de prairie. Qu'est-ce que mon voisin agriculteur s'en fou que ça prairie soit belle et net ? Ce qu'il veut c'est vendre du bétail pour payer ses salaires et nourrir les gens : pas faire de l'art. Pour lutter contre le réchauffement climatique (en partie généré par l'élevage intensif) il nous faudra justement des forêts et réduire l'élevage intensif, donc remplacer les prairies par des forêts naturelles et d'autres prairies par des cultures resilientes.
@@Chonhyvous devriez aller dans les landes voir comment les gens là-bas faisaient pour vivre sur des terres pauvres. Ils étaient obligé d'avoir des animaux pour avoir du fumier. La viande et la peau était limite du sous produit par rapport au fumier tellement c'était crucial pour bien vivre
@@Chonhy Bonjour Monsieur. Je suis dans le monde agricole depuis que je suis né. Je suis donc apte à en parler. Il ne faut pas confondre l'élevage français et les élevages des autres pays car se n'est pas la même chose. L'élevage français se fait avec la nature et pas contre. Il respecte ces cycles. Par rapport à l'eau les études dont vous parlez sont faussée, car elle comptabilise l'eau qui tombe naturellement du ciel sur les prairies. Puis par rapport au paysage c'est un effet positif que l'agriculture a, même si se n'est pas le but principal.
Bonjour, alors tes arguments ne me semblent vraiment pas très cohérents... Déjà, l'élevage n'est absolument pas durable, c'est justement tout l'enjeux de la vidéo, l'élevage produit à lui seul autant de GES que le secteur du transport. Alors bon comprend bien que si on se questionne sur l'impact de l'avion, on ne peut décemment pas qualifier l'élevage de durable... Ensuite, les terres les plus "mauvaises" n'ont pas besoin d'animaux d'élevage pour être valorisées et même pas besoin d'être valorisées du tout, on pourrait imaginer d'autres modes d'entretien, de les laisser tel quel ou même d'y mettre quelques animaux que l'on n'élèverait pas pour les manger. Sur la question des engrais naturels, il est vrai que les animaux permettent d'en avoir mais il y a d'autres manières naturelles pour fertiliser les sols, on pourrait parler du purin de végétaux ou des moyens de préservation la vie du sol pour ne parler que d'eux. Enfin une friche capte certes moins de CO2 qu'une prairie, mais un prairie avec des ruminants dessus relâche pas mal de CO2 et surtout de méthane dans l'atmosphère, qui est 25 fois plus impactant alors bof bof la solution. Mais j'imagine effectivement que les lycées agricoles (si c'est ce que tu entend par "étudiant agricole"), proches de la FNSEA n'aborde pas tellement d'autres points de vue sur la question.
Carrément ! Je valide ce que vous dites, ces trois films/documentaires sont supers intéressants, j'ai appris plein de choses que j'ignorais (esclaves en Thaïlande, sur l'érection, les sportifs de haut niveau, des sujets traités auxquels je ne m'attendais pas).
D'abord, pourquoi des engrais chimiques de synthèse dans un monde vegan? Le composte existe toujours sans produits animaux. Et à la limite, on peut aussi utiliser les déjections d'animaux (vaches, chèvres, poules, chevaux... qui resteraient encore sur la planète). Le lisier ou l'urine animale peut facilement être remplacée par l'urine humaine. J'arrose avec succès les plantes de mon jardin comme cela. Deuxièmement, le mythe de la nourriture végane comme étant déficiente pour certains groupes (femmes enceintes, enfants, et athlètes) a été éteint par la American Diet Association. Certes, depuis l'aseptisation de l'eau, il faut maintenant supplémenter en B12. Troisièmement, il existe des solutions de transition comme remplacer les hangars où on entasse des poules par milliers par des hangars (les mêmes) où on cultive des champignons aussi bonnes sources de protéines et moins demandant en eau et nourriture. A part des régions où il est très dur de cultiver, je ne vois vraiment pas ce qui s'oppose à une généralisation d'une alimentation végane. L'environnement en profiterait grandement comme le montre les tableaux de la vidéo. Et les animaux qu'on laisserait enfin tranquilles, aussi. Plus d'insémination forcée et de surproduction d'animaux. Finis les abattoirs et leurs cauchemars.
Très bonne cette vidéo ! En plus vous parlez de nombre de branches agricoles mieux pensées que l’agriculture intensives telles que l’agroforesterie, le paillage des sols etc, j’ai bien aimé ces références !
@@edwinivcylian9883c’est une super idée d’expliquer aux agriculteurs que la solution c’est de planter des arbres pour pouvoir les exploiter dans 70 ans alors qu’ils ne peuvent pas se payer aujourd’hui
Je suis maraîcher et j'ai travailler sur un site d'agriculture vegan (= sans intrants animals - pas de fumier ou lisier par exemple), et on n'utilisait absolument pas d'engrais de synthèse ! Dans une démarche de msv qui empruntait à l'agroécologie et à l'agroforesterie, l'utilisation du brf + foin + compostage de surface suffisaient à nourrir la vie du sol. A titre perso, je voudrais souligner également que l'association de ces animaux à certains milieux peut être tout à fait pertinent, sans pour autant qu'il paraisse nécessaire de les sacrifier pour se nourrir : l'introduction de poules dans un verger, par exemple, est bénéfique pour les 2 'parties', sans pour autant qu'il soit nécessaire de consommer les volailles...
@ginabean9434 l'idée c'est que, pour nourrir un grand territoire avec l'agriculture conventionnelle ou paysanne, les quantités d'intrants animaux nécessaires sont tels qu'ils proviennent forcément en majorité de l'élevage intensif. Or ce dernier me paraît TRES difficilement défendable, non ? En ce sens, expérimenter des méthodes qui peuvent se passer de ces intrants n'est donc pas si ridicule... Et que découvre-t-on ? Ben que possible en fait ! Il se fait que agriculture et élevage ont depuis toujours, et en tt lieu, été associé. La raison en est que leurs développements remontent à la sédentarisation de nos ancêtres. Mais à l'heure actuelle, où les proportions sont devenues démesurées, où les enjeux ont pris des dimensions éthiques et écologiques, nos connaissances en biologie nous permettent également de pouvoir se passer de l'élevage pour cultiver... Et ce n'est pas mal, au contraire ! J'aime bien l'idée de se dire que l'agriculture vegan consiste pour beaucoup à élever des vers de terre ;) Mais soyons honnêtes, ils ne s'agit pas là d'exploitation animal au sens courant : ils ne sont pas enfermés en cage, inséminés, sélectionnés, triés et abattus lorsque leur potentiel est en régression... et c'est bien là toute la différence ! Enfin, le fait que nos modèles économiques, le greenwashing, etc.. se réapproprient le véganisme à des fins mercantiles n'a rien d'étonnant : c'est même plutôt la norme. Mais cela ne remet pas pour autant en question sa validité ou sa nécessité.
Pour les espèces incapables de retourner à la nature ou qui détruirais les écosystèmes, il suffirait de stériliser tous les mâles des espèces élevées et laisser ces espèces s'éteindre. Le méthane et le CO2 généré par les ruminants c'est du CO2 qui a été tiré de l'atmosphère par l'herbe qui pousse donc c'est neutre en carbone. Le problème c'est le carbone que l'humanité sort du sol (pétrole, gaz naturel, déforestation).
Non, la production de GES par l'élevage n'est pas neutre. Sinon, vous pensez bien que les scientifiques ne prendraient pas la peine d'alarmer sur l'impact de l'élevage sur le climat. L'élevage produit 3 GES : le Dioxyde de Carbone, le Méthane et le Protoxyde d'Azote.
@ginabean9434votre réponse n'est pas cohérente avec le post initial. En effet, l'idée ici est de réduire drastiquement le nombre d'animaux d'élevage et non de réduire l'exploitation animale (le deuxième découlera du premier). Votre idée serait pertinente pour diminuer le nombre d'humains sur cette planète (ce qui rend votre idée pertinente sur ce sujet). Afin de réduire significativement l'exploitation animale, il faut interdire les élevages intensifs. Ces derniers représentent 85% des élevages français. Pour y arriver, il faut diviser par 5 notre consommation de produits d'origine animale.
Ce serait intéressant de parler du financement des études citées. Ceux qui parlent d'un "juste équilibre" sont bien souvent ceux qui participent à l'industrialisation des sols... Je suis un grand mangeur de viande mais qu'on n'essaie pas de me faire croire que ceux qui m'en vendent recherchent autre chose que le profit à court terme.
Un sujet intéressant est le lobbying. En France, INTERBEV (viande bovine), INAPORC (viande porcine), ANVOL (viande de volailles) et le CNIEL (produits laitiers) sont très puissants et imposent beaucoup de choses. Ils sont également très liés à la FNSEA (agriculture intensive) et donc à la production intensive et la rentabilité.
@@bossdugame8908 nule question de véganisme ici, mais de détailler les impacts actuel de ce qui est de l'ordre du commun. Cependant, les lobbies comme INTERBEV (viande bovine), INAPORC (viande de porc), ANVOL (viande de volaille et œufs), CNIEL (produits laitiers) sont parmi les plus influents et impactants. D'ailleurs, il n'y a pas d'étude "pro-végane", mais des études sanitaires, écologiques, économiques, sociales, ... Et on y trouve bon nombre d'informations à croiser avec d'autres sources, ce qui permet de prendre du recul. Mais si vous avez envie d'échanger sur des points que vous souhaitez mettre en avant, on peut le faire avec bienveillance et pédagogie.
@ginabean9434 Je serais le premier à mettre en avant ces études pour justifier ma consommation de viande si j'y prêtais la moindre crédibilité. Peut-être que cette vidéo reflète mal les nuances des études citées mais je vais quand même passer mon chemin.
Je trouve la vidéo sympa, mais avec des arguments qui manquent parfois des bases d'explication. Si on a pas de fumier, il faut donc plus de pesticide ? On pourrait essayer de trouver d'autres solutions comme la permaculture ou des engrais végétaux naturels, non ? Si pas d'animaux d'élevage donc les terres allaient se détériorer parce qu'il n'y aurait que des végétaux ? Probablement, d'autres animaux (sauvages) prendraient la place et y ferraient des lieux d'habitation, non ? De plus, pas un mot lié à une raison très importante derrière le véganisme : la cruauté envers les animaux. Si tout le monde devenait végan, déjà il en aurait bcp moins...
N'hésitez pas à vous renseigner sur l'impact du méthane. Il était très mal considéré et beaucoup d'anciennes études ne sont plus pertinentes avec les nouvelles façon de l'aborder. Il y a différentes façon de calculer l'impact et une des façon qui était très largement utilisée ne représentait pas bien l'impact sur le climat. Avant on utilisait très largement le GWP20 ou GWP100 qui essayait de comparer l'impact d'une molécule de méthane par apport à une molécule de CO2 sur les horizons 20/100ans. D'une façon générale, les études préfèrent souvent l'horizon 100 ans qui est beaucoup plus pertinent quand on parle d'écologie, il faut voir ce qui dure sur le long terme. Aujourd'hui il y a de nouvelles façon de le comparer (GTP20 & GTP100) de la même façon mais en prenant mieux en compte le cycle "court" du méthane. Au bout de 10/12 ans le méthane redevient du C02 puis est ré-utilisé pour créer de la matière organique que le ruminant va manger puis re-méthane etc. c'est un cycle court de 10 ans que l'on appelle biogénique. Pour faire rapide voici le tableau des équivalences pour 100 ans : GWP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 26x le C02 GTP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 4x le C02 L'ordre des grandeurs n'a rien à voir ici et en fait cet impact ne fait que diminuer avec le temps. Ajd les études qui montrent l'impact du bœuf par exemple montrent que 50% de l'impact est dû au méthane. Mais en réalité ce chiffre est calculé avec le GWP et non pas le GTP. Les études devraient se mettre à jour avec les nouvelles méthodologies. Mais en gros cela retirerait presque la moitié de l'impact du boeuf. (43% de l'impact calculé ajd environ). Il y a d'autres absurdités dans les études d'impact sur les ruminants : - Aucune prise en compte des autres usages du corps de la bête qui correspond à 50% de sa masse (cuir, médicament, pet food...) - Aucune prise en compte de la création de fumier et lisier qui empêche l'usage de gaz pour de l'apport azoté (estimé à 5% des émissions globales de gaz à effet de serre) - On lui accorde l'usage de terres et ressources qui sont utilisées pour nourrir la bête alors qu'en réalité il y a une grosse partie qui sont des déchets qui auraient beaucoup de mal à être utilisé. - Les études font souvent des moyennes mais derrière il y a énormément de disparités (c'est déconnant d'importer du soja pour des compléments il y a pleins de moyens de faire autrement, mais la moyenne subit ces pratiques) - Il faut qu'il y ait un traitement particulier du cas de l'azote qui est très compliqué -> privilégier une source animale ET végétale est très important et il faut sortir de la dépendance aux fossiles, c'est très compliqué sans ruminants. - Aucune considération de la qualité nutritive, on compare souvent des KG. Et l'absorption des protéines est très très différentes selon si elle est animale ou végétale. - On ne considère pas le rôle très important des prairies en stockage de carbone (quasi tout l'impact du méthane est potentiellement épongé par cet impact positif) & les prairies sont très importants pour la gestion de l'eau et évitent d'avoir + de machines et de travail humain (et d'intrants aussi) - On ne considère pas non plus quels sont les produits qui sont le + gâché après production, la viande pour son prix et importance a une très bonne gestion et s'en sort bien mieux que certains fruits & légumes. Si on prend chacun de ses points on se rend compte que l'élevage de ruminants PEUT (bien évidemment ce n'est pas le cas aujourd'hui dans la majorité des endroits) être très écologique et même positif pour le climat. Je suis personnellement convaincu de son importance, rien que pour notre dépendance aux énergies fossiles. Des liens que j'ai pu apprécier sur ces sujets malgré certains points dogmatiques : - Etude sur les différentes façon de considérer l'impact du méthane. Ils en parlent assez peu mais dans le cas des ruminants c'est encore moins que l'étude vu qu'il y a un cycle biogénique et qu'on ne doit pas prendre en compte l'impact du CO2 après oxydation du méthane: pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/em/c8em00414e - Interview directeur de recherche CNRS : www.actu-environnement.com/ae/news/interview-gilles-billen-agriculture-engrais-39459.php4 - Présentation chercheur INRAE (version texte ou vidéo): agrosmartcampus.fr/videos/reduire-lelevage-en-europe-ou-le-faire-evoluer/?fbclid=IwAR2eswgLlGoUF0p8Bt-WhThIo_9OBTN58M-bnK_UA9c6-33zN-qoVwrNa64 Je préfère préciser, tout ce que j'ai dit reste mon avis. Mais je pense important de challenger certains points. J'ai l'impression que trop pensent que c'est une évidence qu'il faut arrêter l'élevage. Les écosystème sont très compliqués, les études sur le sujet ne sont pas matures du tout et bourrées de limites mais on continue de les interpréter comme une bible.
Je vous ai également parlé de : - l'impact écologique du cuir. - La participation du fumier à la production de GES. - La notion d'acides aminés pour les protéines et le fait que ce ne soit pas important en Europe. - Le gaspillage des matières carnées (1 animal sur 3 est tué pour rien). - l'accaparement des terres par les élevages et leur nourriture.
@@MickJDR J'ai aussi parlé de ces points : IMPACT CUIR Il y a des doublons sur les impacts des autres usages d'un corps animal. On ne prend pas en compte la production du cuir lorsque l'on regarde l'ACV. Et pour la production du cuir on ne prend pas non plus en compte la production de viande. Il y a un problème dans l'équation c'est comme si l'on doublait l'impact du secteur animalier. Ce problème est très compliqué à résoudre mais il faut en avoir conscience. FUMIER Pour le fumier j'en parle aussi. Il est très compliqué de faire de l'agriculture pour 8 milliards d'individus sans avoir recours à des engrais azotés. Il est possible de les réduire énormément avec par exemple des multi-cultures de légumineuses qui fixent l'azote. Mais produire pour autant nécessite quoiqu'il arrive un apport riche en engrais. Le fumier & lisier est une des source les plus riche pour le sol et évite un appauvrissement en matière organique comparé à un engrais azoté. Tant que l'on continue d'utiliser massivement de l'engrais azoté qui vient du gaz, alors le fumier et le liser est un point Positif dans l'équation. C'est pour cela que j'ai bien expliqué que considérer l'azote comme un impact négatif se comprend. Mais on devrait aussi considérer le fait que ça permet d'éviter d'utiliser une autre source d'azote fossile (le gaz) dont on risque de manquer un jour et qui risquera alors d'impacter massivement le secteur agricole. ACIDE AMINES Je n'ai pas compris pour les acides aminés ? pourquoi ce n'est pas important ? je ne parlais pas vraiment de ça mais bien d'absorptions des protéines par notre métabolisme. GASPILLAGE Le gaspillage des matières carnées ? Je parle justement de gaspillage en positif en expliquant que c'est pire pour la plupart des autres produits végétaux et qu'il faut comparer ce qui est comparable. Comparer la production pour un impact n'a pas beaucoup de sens, il faut comparer ce qui est utile et consommé. ILLUSTRATION FAUSSE sans vrais chiffres ni ordre de grandeurs : J'ai 10 pommes produite avec une estimation d'impact de 10gCO2=> 1gCO2 la pomme J'ai 10 steakhachés produits avec une estimation d'impact de 100gCO2.=> 10gCO2 le steak En réalité 8 pommes n'ont pas été consommé parceque pourries dans le supermarché. 2 des steaks n'ont pas été consommés puisque pas acheté et viande avariée. En réalité des chiffres comparables seraient : J'ai 2 pommes produite avec une estimation d'impact de 10gCO2 => 5gCO2 la pomme J'ai 8 steakhachés produits avec une estimation d'impact de 100gCO2. => 12.5gCO2 le steak TERRES J'ai aussi parlé rapidement de ce point. L'impact des prairies (très positif) n'est pas du tout considéré. Il y a énromément de captation, les terres ne sont pas traités donc positif pour la biodiversité, écoulement des eaux sans acidifiation etc. Si l'on devait remplacer 80% de ces terres par d'autres cultures, il y aurait besoin de beaucoup + d'eau et d'intrant et ce serait beaucoup plus compliqué d'être résilient avec le dérèglement climatique. Donc le gain de 20% des terres est en réalité un faux gain je pense.
Vidéo de piètre qualité sur certains points. Tout d'abord, le sort des animaux d'élevage n'est pas vraiment le sujet important, car tout le monde sait qu'ils sont de base abattus très jeunes, donc il y aurait un "dernier" abattage (plus ou moins progressivement en réalité) et le nombre d'animaux diminuerait de 80% en 2 à 3 ans. Les animaux sauvages prendraient le relai dans l'entretien des espaces sauvages, donc retour de la mégafaune (bison d'Europe...) dans nos campagnes, à la fois les herbivores mais aussi leurs prédateurs (loups, ours). Ensuite, vous faites comme si l'idéologie végane était absolument à 100% contre l'usage des animaux ou la chasse: c'est un mensonge. Le véganisme prône la réduction de la souffrance quand c'est possible et quand ça ne va pas à l'encontre de la survie et du bien-être des êtres humains. Si des humains doivent absolument tuer des animaux pour survivre que ce soit pour des raisons d'écorégions (en arctique il n'y a que la pêche et la chasse de possible), de moyens financiers, ou de santé, ça ne va pas contre le véganisme. Enfin, pour la réduction limitée des gaz à effet de serre dans l'étude américaine, j'invite à regarder la réponse de Unnatural Vegan (en anglais) sur UA-cam.
Vous pensez vraiment qu'il va y avoir un équilibre de la megafaune, chevreuil sanglier.... ? 🤣 c est tous le contraire oui! Il va y avoir une explosion de la population de ces animaux à la clé avec des dégâts énormes dans les champs! Vous êtes vraiment pas du monde rural vous ! C'est votre commentaire qui est de mauvaise qualité !
Merci, je trouve aussi les postulats de cette vidéo complètement absurdes et biaisés, contente de voire que je ne suis pas seule. C'est la fête du cherry picking
"Le véganisme prône la réduction de la souffrance quand c'est possible et quand ça ne va pas à l'encontre de la survie et du bien-être des êtres humains"!!! je pense que chacun possède sa propre définition, celle-ci ne veut pas dire grand chose, personnellement mon bien-être passe par un apéro saucisson et une entrecôte saignante les week-end d'été, qui aujourd'hui est "pour l'augmentation purement sadique de la souffrance animale"...qui remet en question la survie de l'homme versus celle de l'animal.
Bon travail :) Mon opinion c'est qu'au jour d'aujourd'hui, il y a tellement d'abondance (du moins dans les pays developpés) que la seule raison pour laquelle l'homme mange de la viande c'est qu'il aime le gout... On pourrait largement s'en passer, trouver toutes les solutions du monde, et tout se porterait au mieux. Seulement voilà, l'homme aime manger...
@@ohyeahhh8947 Personnellement je ne mange pas de viande. Le plaisir du gout ne compense pas mon opinion (qu'il n'est pas necessaire de manger de la viande)
@ginabean9434 Je dis simplement que l'homme mange de la viande parce qu'il aime le gout. On peut facilement s'en passer, mais on est egoiste (jusqu'a ce qu'on ne le soit plus volontairement ou qu'on n'ait plus le choix...). Je comprends que la plupart des gens mangent de la viande, je ne juge personne, c'est juste pas possible sur le long terme... Nous verrons chere madame
@@tonycohen2000 8 000 000 000 d'humains qui consomment de la viande (entre-autres) c'est juste intenable. Penses-tu qu'il est plus réaliste de miser sur le fait que l'ensemble de l'humanité devienne vegan, ou bien qu'il est plus réaliste de miser sur une réduction de la natalité pour réduire notre démographie mondiale afin que la consommation de viande (entre-autres) ne soit plus un problème ?
J’ai souvent cet argument que l’agriculture vegane engendrerait un désastre environnemental avec les engrais de synthèse. En fait, il suffit de garde une partie des animaux d’élevages et d’utiliser les déjections. Dans un première pour épandre sur leur parcelle qui est dédiée à les nourrir, puis le reste sur nos parcelles. Sans compter que si tout le monde compostait, on aurait beaucoup de matière à épandre, sans parler des études sur les récupérateurs d’urines qui fonctionnent déjà dans certains pays, sans parlé des recherches prometteuses sur les algues qui peuvent devenir des fertilisants, sans parlé de ce qui existe déjà : composte, purins d’orties, potasse… un monde vegan ne veut pas dire PLUS aucun d’animaux, mais juste un monde plus juste, sans souffrance par exemple. Bref, le meilleur livre que j’ai à recommander cette Zoopolis, c’est utopique mais il y a des idées vraiment intéressantes. Et si les gens s’offusquent a penser que une agriculture végane = pollution des sols = désastre sur la biodiversité, vous devez savoir que c’est déjà le cas, avec TOUTES les agricultures intensives et l’élevage intensif. Ça passe par le lait de votre kinder ou de votre chocolat Lint que vous venez d’avoir aujourd’hui à Noël, jusque votre toast que vous mangerez en famille ce soir. C’est tout un modèle agricole qu’il faut revoir, et j’inclus les conditions de travail juste invivable pour les paysans qui peinent, lorsqu’ils/elles ne se plient pas aux exigences des firmes agro-industrielles, à vivre correctement ! Je trouve que cette vidéo ne va pas assez loin, est un des deux intervenants par du principe que vegan=plus aucun animaux sauf les quelques % d’animaux sauvages… et ce n’est pas le cas, il faut se penser sur ce que les sanctuaires peuvent apporter au monde agricole ! Et avant de terminer ce pavé : ma belle famille on un énorme potager, et il n’y a aucun intrant chimique, tout vient des animaux et aucun n’est tué pourquoi être mangé. Le cheval donne du crottin qui est entassé et mélangé à de la terre, et ça donne un fertilisant incroyable. Il fait parti de la famille, qui est végétarienne. Bref, c’est à échelle réduite, mais c’est un exemple qui pourrait être réutilisé à grande échelle. L’unique verrou à lever selon moi, ce sont les gens, car dans l’ensemble tout le monde s’en fiche de s’informer sur ce qu’ils/elles mangent, moi pas :)
l'agriculture intensive de mais et de soja pour nourir le bétail, utilise deja des engrais de synthese, donc en les enlevant on utiliserait encore moins qu'on en utilise aujourdh'ui
@@superdwarf9 oui, c’est ce que je dis, on en utilise deja aujourd’hui. D’où l’hypocrisie de s’en offusquer. Il est possible de faire sans si on accepte de changer radicalement nos façons de consommer
Je pense que la plus grande avancée serait quand même que les gens arrêtent de manger de la viande tous les jours. Mais quand tu vois que dans le monde c'est très courant de manger de la viande 2 fois par jour, ce n'est pas gagné... il faut plus d'éducation et d'idées de plats sans lien avec la viande. Car quand on voit les plats les plus célèbres, c'est souvent toujours à base de viande. D'autant plus que manger trop de viande n'est pas bon pour la santé. De mon côté, je suis passé de 7 fois par semaine à 2 fois par semaine de viande en moins d'un an. J'ai réussi rapidement à trouver des alternatives, mais il m'en manque encore 2 pour devenir totalement végétarien. En revanche le régime végan je n'y arriverai sans doute jamais...
Je suis entièrement d'accord je suis de l'éducation "une viande et un accompagnement". Même quand je veux manger que des legumes ou autre je me vois mettre lardon partout. Pâte carbo, pâte bolognaise, pâte au thon,... épinard lardon, haricot plat au lard,... Je ne sais pas comment faire pour limiter ma consommation et changer "seule" mes habitudes. Par contre je songe à mettre mes enfants en menu végétarien à la cantine je me dis que au moins ce sera 5 fois 3 repas de viande en moins.
vous vivez dans quel monde ? quand même les bas morceaux dépassent dix euros le kilo (ne parlons pas des parties nobles à plus de vingt balles, en supermarché ! Je ne sais même plus les prix en boucherie tant ça devient du luxe... ) vous croyez que des smicards, avec une famille, peuvent se payer de la viande tous les jours ? De la vraie viande ? A raison d'une moyenne de 150 g par personne, par repas (moyenne basse pour un adulte), ça fait plus d'un kilo par jour pour une famille de 4 personnes ! Environ 8 kilos par semaine ! vos croyez que même en prenant des morceaux à 10 balles le kilo, les gens peuvent investir 300 balles par mois pour manger de la viande tous les jours ? C'tait il ya vingt ans ce que vous dites, quand on avait du poulet ou des morceaux de boeuf à braiser à 4 euros le kilo... Alors, si vous parlez de sous produits d'origine animale, style repas préparés, ok, peut-être, mais ce n'est pas de la viande, ça... et ce n'est pas du tout le même débat. Et pour le coup, je serais d'accord, c 'est ignoble pour la santé ces produits. Bien plus qu'un ou deux steaks tous les jours !
@@Audrey31000 c'est sans doute que votre corps en a besoin, et c'est bien de l'écouter un peu, car il ne se trompe jamais, contrairement au mental! Attention aux enfants, ils ont d'énormes besoins en protéines de qualité (donc animales) et en graisses animales (le cerveau est fait de cholestérol à 25% et le corps de l'enfant peine à le synthétiser s'il n'y a pas d'apport alimentaire). Une pharmacienne qui a abandonné le véganisme et revis depuis
@@Audrey31000Si c'est une affaire de goût, peut-être trouver des épices ou des sauces qui relèvent le plat ? De la sauce soja pour le côté salé, de la levure de bière pour un goût plus fermenté (souvent utilisé dans les viandes ou fromages végétaux)...
On veut réduire la viande de ruminants en premier lieu, et privilégier le porc et la volaille. Pourtant, les ruminants peuvent être nourris par des prairies, qui sont des puits de carbone gigantesques. Ce sont le porc et la volaille qui consomment nécessairement du grain issu de cultures. Avant la révolution industrielle, la part de porc et volaille était bien inférieure par rapport aux ruminants : on n'avait pas les rendements de céréales pour se le permettre . Je crois qu'il faut réduire la consommation de viande, et privilégier les ruminants en systèmes herbages extensifs. Les porcs et volailles devraient être élevés à l'échelle d'une basse cour seulement, nourris de co-produits (son, tourteau, petit lait, épluchures).
Justement non, les pires sont les ruminants, principalement à cause de leur production de méthane et de l'accaparement des sols au détriment de la faune et la flore sauvage. Quant au porc, c'est 95% d'élevage intensif, donc source de souffrance animale.
@@MickJDR N'hésitez pas à vous renseigner sur l'impact du méthane. Il était très mal considéré et beaucoup d'anciennes études ne sont plus pertinentes avec les nouvelles façon de l'aborder. Il y a différentes façon de calculer l'impact et une des façon qui était très largement utilisée ne représentait pas bien l'impact sur le climat. Avant on utilisait très largement le GWP20 ou GWP100 qui essayait de comparer l'impact d'une molécule de méthane par apport à une molécule de CO2 sur les horizons 20/100ans. D'une façon générale, les études préfèrent souvent l'horizon 100 ans qui est beaucoup plus pertinent quand on parle d'écologie, il faut voir ce qui dure sur le long terme. Aujourd'hui il y a de nouvelles façon de le comparer (GTP20 & GTP100) de la même façon mais en prenant mieux en compte le cycle "court" du méthane. Au bout de 10/12 ans le méthane redevient du C02 puis est ré-utilisé pour créer de la matière organique que le ruminant va manger puis re-méthane etc. c'est un cycle court de 10 ans que l'on appelle biogénique. Pour faire rapide voici le tableau des équivalences pour 100 ans : GWP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 26x le C02 GTP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 4x le C02 L'ordre des grandeurs n'a rien à voir ici et en fait cet impact ne fait que diminuer avec le temps. Ajd les études qui montrent l'impact du bœuf par exemple montrent que 50% de l'impact est dû au méthane. Mais en réalité ce chiffre est calculé avec le GWP et non pas le GTP. Les études devraient se mettre à jour avec les nouvelles méthodologies. Mais en gros cela retirerait presque la moitié de l'impact du boeuf. (43% de l'impact calculé ajd environ). Il y a d'autres absurdités dans les études d'impact sur les ruminants : - Aucune prise en compte des autres usages du corps de la bête qui correspond à 50% de sa masse (cuir, médicament, pet food...) - Aucune prise en compte de la création de fumier et lisier qui empêche l'usage de gaz pour de l'apport azoté (estimé à 5% des émissions globales de gaz à effet de serre) - On lui accorde l'usage de terres et ressources qui sont utilisées pour nourrir la bête alors qu'en réalité il y a une grosse partie qui sont des déchets qui auraient beaucoup de mal à être utilisé. - Les études font souvent des moyennes mais derrière il y a énormément de disparités (c'est déconnant d'importer du soja pour des compléments il y a pleins de moyens de faire autrement, mais la moyenne subit ces pratiques) - Il faut qu'il y ait un traitement particulier du cas de l'azote qui est très compliqué -> privilégier une source animale ET végétale est très important et il faut sortir de la dépendance aux fossiles, c'est très compliqué sans ruminants. - Aucune considération de la qualité nutritive, on compare souvent des KG. Et l'absorption des protéines est très très différentes selon si elle est animale ou végétale. - On ne considère pas le rôle très important des prairies en stockage de carbone (quasi tout l'impact du méthane est potentiellement épongé par cet impact positif) & les prairies sont très importants pour la gestion de l'eau et évitent d'avoir + de machines et de travail humain (et d'intrants aussi) - On ne considère pas non plus quels sont les produits qui sont le + gâché après production, la viande pour son prix et importance a une très bonne gestion et s'en sort bien mieux que certains fruits & légumes. Si on prend chacun de ses points on se rend compte que l'élevage de ruminants PEUT (bien évidemment ce n'est pas le cas aujourd'hui dans la majorité des endroits) être très écologique et même positif pour le climat. Je suis personnellement convaincu de son importance, rien que pour notre dépendance aux énergies fossiles. Des liens que j'ai pu apprécier sur ces sujets malgré certains points dogmatiques : - Etude sur les différentes façon de considérer l'impact du méthane. Ils en parlent assez peu mais dans le cas des ruminants c'est encore moins que l'étude vu qu'il y a un cycle biogénique et qu'on ne doit pas prendre en compte l'impact du CO2 après oxydation du méthane: pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/em/c8em00414e - Interview directeur de recherche CNRS : www.actu-environnement.com/ae/news/interview-gilles-billen-agriculture-engrais-39459.php4 - Présentation chercheur INRAE (version texte ou vidéo): agrosmartcampus.fr/videos/reduire-lelevage-en-europe-ou-le-faire-evoluer/?fbclid=IwAR2eswgLlGoUF0p8Bt-WhThIo_9OBTN58M-bnK_UA9c6-33zN-qoVwrNa64
@@lenameakitfed4063 tout ça je connais et je peut même apporter des compléments d'informations. Et ce que vous apportez dans ce long post c'est : les ruminants ont un impact sur le climat et pendant une longue période. Également, ce que vous citez (fumier, cuir, etc...) ont un facteur pollution important, notamment sur l'eau. Vous apportez donc de la matière dans le sens de l'importance de diminuer drastiquement l'élevage.
@@lenameakitfed4063 Le tannage du cuir a des impacts écologiques négatifs en raison de l'utilisation de substances chimiques. Les méthodes traditionnelles de tannage, telles que le tannage au chrome, libèrent des produits chimiques toxiques dans l'eau, entraînant une pollution environnementale. Cela peut affecter la qualité de l'eau et avoir des effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques.
@@lenameakitfed4063 la notion de "déchets végétaux" est mal utilisé. En effet, pour les producteurs ce ne sont pas des déchets, car ils se vendent. Prenons l'exemple des oléagineux et céréales, pour qui ce que vous appelez dechet rapporte plus d'argent que le corps du végétal. C'est d'ailleurs une des raisons de la culture à outrance du soja au Brésil et des céréales au Canada. La France importe chaque année de nombreuses tonnes en provenance de ces pays pour nos élevages. L'utilisation du lisier est remise en question à cause de sa production de GES et son impact sur les eaux (nappes phréatiques, rivières, sources, littoral, etc...). Les ruminants sont également dépendant des énergies fossiles, notamment pour travailler les champs qui serviront à les nourrir. Autre chose, vous me direz que les bovins sont élevés en extérieur. Ça l'est en fait de moins en moins à cause de la demande des consommateurs. En effet, l'élevage représente à peine 1/5e de l'ensemble de l'élevage français et est à environ 15% en intensif. D'ailleurs ici, en Bretagne, mis a part quelques génisses au printemps, on ne voit presque plus d'animaux dans les champs... Pour l'absorption des protéines, ne vous inquiétez pas, il y en a dans tous les végétaux et il est impossible d'être en carence dans les pays européens. Manger végétarien ou végétalien ne demande pas à manger plus. Ne pas oublier que 40% des productions agricoles françaises sont pour nourrir les animaux d'élevage. Les produits les plus gâchés après production sont ceux d'origine animale. On estime à 1/3 des éléments corporels animal jeté avant même d'arriver sur les étals. De plus, leur temps de conservation est plus limité que le végétal, sauf s'il est transformé. Il faut également prendre en compte les risques sanitaires plus élevés et plus sensibles.
Toute cette expérience a déja été faite a grande échelle, 39.5% des indiens sont végétarien. C'est quand meme plus de 500 millions de personnes sur un petit territoire. Tous les probleme que ca causerais selon vos expert, semble avoir des solutions simples, comme le compost, les couvertures de sols etc ...
Il n'y a pas de contexte mondial, il n'y a que des contestes locaux, et on fait des moyennes mondiales entre des régions qui sont complètement différentes avec des agricultures et des modes d'alimentation complètement différents: l'Alaska, le Gabon, le Périgord, la Beauce, le Sahel, les Hautes Alpes, l'Écosse, la Corse,...@@IIIIIIIIIIIII-o7y
Bonjour, Le végétarisme indien profite de l'agriculture en région tropicale, soit des produits frais et locaux presque toute l'année. Il y a même des régions où le poisson et la volaille son considérés comme étant a part de la viande et donc consommés. Quoi qu'il en soit, végétarisme et veganisme sont deux choses très différentes. Vegan, ça signifie pas de laine, ni soie, ni miel. Pas de produits laitiers ni d'aliments utilisant des animaux pour leur production, comme les boeufs de traie, etc. Entre autres.
Quelle forme d'agriculture a été prise en compte dans l'étude sur l'eau ? Car je pense que la permaculture et l'agroforesterie par exemple, qui sont bien plus compatibles avec les idées vegans que l'agriculture classique ou intensive doivent consommer moins d'eau.
Super vidéo... Sans parler des commentaires qui la complète ou amène une autre vision. C'est plaisir de partager entre "gens civilisés" sans extrémisme. Il serait difficile de faire abandonner son steak à toute la planète, c'est certain... Perso, à la maison, nous avons diminué drastiquement la viande par souci économico-ecologique et de santé... Comme lu, tant que Ste money régnera, il sera également difficile de faire autrement... Le tout étant de trouver un meilleur équilibre 😊
Autant pour l'économie et l'écologie d'accord, en revanche pour la santé, rien n'est prouvé ! Il n'y a eu que des études observationnelles, qui mélangeaient un peu tout. (Viande rouge, charcuterie, produits transformés.) La viande brute n'a à priori rien de mauvais, elle apporte même des éléments qu'on ne trouve nul part ailleurs (B12) à part dans d'autres produits animaliers tels que les huîtres, les oeufs, le lait etc. Le véritable fléau de la viande, c'est la charcuterie et les produits transformés. Trop salés, trop gras, etc. (la viande rouge brute n'est pas très grasse en réalité.) Un autre gros souci, les modes de cuissons. Les huiles et le beurres deviennent nocifs si chauffés à trop haute température, en plus d'ajouter du gras à votre plat de viande. Pareil pour la viande brute si elle est trop grillé, la carbonisation est cancérigène. Les véritables ennemis sont les produits transformés et les modes de cuisson. À bon entendeur !
L'homme est le plus carnivore des primates, son cousin chimpanzé l'étant moins. Le gorille qui est végétarien et donc quasi-végan a gardé un intestin nettement plus long (+50 %; 9 m contre 6, pour bien assimiler les protéines et les vitamines). La digestion lui prend donc une énergie nettement plus importante et il a besoin de plus de 16 heures de sommeil par jour.
@@leynho6946 Les études nutritionnelles après les expériences de Framingham ont modifié le regard porté sur l'alimentation. La surprise de constater des décès précoces chez des jeunes adultes présentant des hypercholestérolémies héréditaires massives (infarctus, ...) a orienté la recherche sur le métabolisme des graisses et du cholestérol. Les recherches ont donc amené à l'introduction de doses plus importantes de glucides avec augmentation de l'obésité, du diabète ... Les hypercholestérolémies familiales sont des cas très particuliers et peu à peu, le cholestérol a été réhabilité comme la plupart des graisses (mais on a besoin de graisses et de sucres [ graisses pour les parois des cellules, surtout les neurones, sucres comme carburants]).
@@thibauth.706 Nous sommes omnivores, nous mangeons ce qui est a notre portée, l'être humain a évolué ainsi. Pas de produits animaux pour moi, c'est mon choix, mais je ne vais pas prétendre que cette alimentation soit la plus naturelle de toutes.
@ginabean9434 Créer un milieu propice à la vie des animaux sauvages, ce n'est pas de l'exploitation. L'agriculture indus tend largement à les détruire.
@ginabean9434 Qui produit du lait sans tuer les petits et les vieilles vaches (genre 4 ans) ? Qui produit des œufs sans tuer les vieilles poules (genre un an et demi) et les poussins mâles ?
Drole de manière d'aborder le sujet des animaux : Ils ne seraient pas "relachés", mais ils ne seraient surtout pas nés puisque tous les élevages font naitre les animaux pour leur exploitation. Le reste de la question est abordée d'un point de vue spéciste. Je pense qu'll aurait été bien de faire appel aux personnes qui pensent et pratiquent l'antispécisme vegan pour avoir un point de vue plus éclairé sur les solutions apportées par un monde vegan. Un monde vegan ne veut pas dire sans animaux de ferme, tant qu'ils ne sont pas tués ou exploités. Il existe des exemples de symbiose dans certaines fermes, dont je serais ravi de parler. Les moyens pour organiser et fianancer le maintient de certains ecosystems sera de toutes façons bien inferieur au montant des subventions qui vont a la filière de l'élevage, que ce soit au niveau européen ou Français. Le point de vue des animaux sentients exploités n'as pas été évoqué. Le point de vue de la santé non plus, alors que les académies de nutrition et de diététiques de beaucoup de pays (comme le Canada ou les US) recommandent un régime végétalien pour tous les ages de la vie. Ravi d'en discuter si besoin.
@ginabean9434 Wow, vous trouvez des réponses quand ça vous chante. Allez chercher plus loin sur l'alimentation des enfants si ça vous interesse, mais quand deux organisations de nutritionistes de grands pays qui ne sont pas des amis des vegans l'affirment dans le rapport de recherche, j'ai tendance a leur faire confiance plutot qu'à vous qui prennez une citation sur l'environnement quand alors qu'on parle d'alimentation d'enfants en bas age. Je vous rapelle que "le veganisme" n'est pas une secte ou un commerce, et le fait que les co-rédactrices soient convaincues de l'utilité et de la viabilité d'un régiment alimentaire ne crée aucun conflit d'INTERET. (vu qu'elles n'y ont pas d'interet financier) Le point de vue des animaux n'est pas compliqué a receuillir, il suffit de les voir se débattre avant d'aller se faire trancher la gorge. Pour les subventions, j'ai pas compris votre point de vue, puisque vous soutenez aussi que les subventions sont énormes... donc si on redirige cet argent pour la conservation des milieux, ca crée des emplois là où les éleveurs parlent d'en perdre.
Super vidéo, super intéressant ! Je suis pas mal étonné par un chiffre : celui qui compare les superficies des pâturages et des terres cultivés. J'avais déjà entendu un chiffre qui disait qu'environ 70% des terres cultivables / exploitables étaient allouées à l'élevage (pâturages et cultures à destination des animaux confondus), ce qui correspond avec les chiffres ici. Seulement je suis étonné de voir a quel point les pâturages sont majoritaires, alors que l'élevage en plein air est extrêmement minoritaire en comparaison à l'élevage intensif. Je suis chaud si quelqu'un pouvait m'éclairer la dessus :)
C'est intéressant, dommage de ne pas avoir abordé la composante "éthique" du problème, car c'est à mon sens la plus importante et elle balaye tous les autres aspects. Dans toute la vidéo les animaux sont considérés seulement comme des émetteurs de CO2 ou des consommateurs de ressources alors que ce sont des individus sensibles avec leurs propres volonté et désirs, leurs pensées, leurs peurs, leur envie de vivre et d'être heureux. S'ils étaient perçus pour ce qu'ils sont vraiment, comme nos chiens et nos chats, il n'y aurait aucun débat sur le veganisme, tout le monde serait vegan par obligation morale et on trouverait facilement des solutions à tous les obstacles qu'il pourrait y avoir. C'est tellement absurde de mettre arbitrairement un écart si gigantesque de considération entre nos animaux de compagnie et les animaux d'élevage alors qu'ils sont tellement semblables (le cochon est même plus intelligent que le chien).
Une éthique en toc ..." vegan par obligation morale" ? ..Wow ça porte un nom ce genre d'idéologie : le totalitarisme Je vais de ce pas me taper un sublime foie gras maison, un chapon farci et un boeuf Wellington avant l'invasion des khmers verts de gris ..
@@hisvin Non. ça serait ridicule. Un vrai vegan n'achète pas d'animaux dans des animaleries ou des élevages, mais il peut offrir les meilleurs conditions de vie possible à des animaux qui en ont besoin. J'ai adopté mon chat en SPA, il est très heureux, il n'est pas enfermé, il sort dehors dès qu'il en a envie, il est libre de partir et de ne jamais revenir mais il préfère rentrer chez lui avec sa famille qui l'aime.
@@jipegameJe peux me tromper, mais je pense que si tu réfléchis deux secondes tu te rendra compte à quel point tout ça va à l'encontre de tes propres valeurs morales (à moins que tu prone la souffrance gratuite et la mort d'innocents). Pour ça il faut évidemment d'abord savoir quelles sont les valeurs morales qui nous importent et les classer par ordre d'importance de manière à faire des choix rationnels qui correspondent à qui nous sommes et non par rapport aux traditions et habitudes que d'autres personnes ont ancrées en nous sans nous demander notre avis.
T'as oublié un point de vue gros, ce qu'en penses les animaux... on peut juger nos "civilisations" à la façon dont on traite nos animaux, qui ne sont que des "bûches" à consommer dans ce système marchand, leurs souffrances et leurs morts représentant de marges faramineuses pour l'agro-industrie. Marges sur lesquelles cette dernière ne renoncera jamais, à moins d'y être contrainte. Un "monde vegan" ne pourrait donc voir le jour qu'en abolissant au préalable le système capitaliste.
Une très bonne question à ce poser, les grands médias pourraient être plus solidaire de cette question, car les enjeux sont très importants pour l'avenir de notre planète et sur de nombreux domaines qu'il reste à traiter et pas aborder dans vitre vidéo... merci à vous .
4:40 Et lui aussi qu’est-ce qu’il raconte Nom de Zeus ??? Éduquez vous les mecs … Qui t’a dit de manger des produits vegan ultra transformés ? De toute façon, un steak Impossible Burger est moins nocif qu’un steak animal Donc même ceux qui choisissent de bouffer du Junk Vegan y gagneront quoi qu’il en soit 💁🏼♂️
Super video, comme d'habitude tres instrusant, de mon côté je pense qu'il ne faut pas completement supprimer la viandes. Comme tu l'as dit ca a des avantages, le fumiers ou la nécessité en eau. Actuellement nos agriculteurs ont des complications, ils arrivent presque plus a etre rentable. La solution qu'on pourrait avoir c'est de recentralisé la production et la transforamtion et que cela soit fait la meme personne ou par des groupes tres local et pas forcément acces vers le développement et la production de masse mais seulement vers la qualité. Plus de mains mises sur le produitss avec peut etre moins de transformations. Si les produits restent local ca peut laisser la place a plus d'emplois, donc y aura plus d'éleveurs mais moins de viandes produites. Ca fera je le pense monter les prixs de la viandes mais c'est pas plus mal, les gens en mangerais moins mais ce serais uniquement de la qualité. (Je m'y connais pas plus, je dis peut etre nimp)
Sujet très vaste qui n'est effleuré ici qu'en surface. Je suis végétarien depuis presque 10 ans. Surtout pour équilibrer mon bilan carbone. Le régime vegan est pour moi un truc d'urbain (sachant qu'à mon sens même à la campagne une part importante des gens sont des urbains). J'entends par là que cela leur permet de limiter l'impact grandissant de l'étalement urbain et de l'industrialisation de l'exploitation animale. Chacun fait sa part. Maintenant attention, même un végétarien, encore plus un vegan doit se complementer en vitamine B12. D'ailleurs on supplémente aussi les animaux d'élevage. Au final comme le disait le grand philosophe : chacun sa route, chacun son chemin, passes le message à ton voisin !
Alors, dans la mesure où on n'aurait plus besoin que de 80% de la production actuelle de cultures, je vois pas comment ça pourrait avoir quelque impact négatif sur les réserves d'eau Lucas.
oui je trouve assez malhonnête de présenter les résultats d'une seule étude sur le sujet, sachant qu'aujourd'hui une grosse partie des cultures sert à nourrir les animaux d'élevage et qu'on aurait logiquement besoin de beaucoup moins de cultures pour nourrir les humains, sans parler du nettoyage des fermes usines, des abattoirs... qui se font à grande eau.
@ginabean9434 et vous vous oubliez de compter dans l'équation l'eau pour les cultures fouragères , l'eau pour nettoyer les fermes usines où s'entassent les animaux d'élevage, l'eau pour nettoyer les abattoirs
Le problème c’est la structure du sol. Une prairie travail comme une éponge. Lors de fortes pluies, elle absorbe l’eau. Les terres labourées s’érodent, l’eau s’infiltre mal, elle ruisselle et peu conduire à des inondations. Ça dépend de la topographie bien sûr. Et de l’eau qui s’écoule rapidement vers la mer, non seulement elle peut être dangereuse mais est aussi gaspillée. C’est le cycle de l’eau qui pourrait être perturbé
@@chapellestephanie7999 raison de plus pour remettre les bêtes aux champs : les ruminants tout du moins n'ont besoin que d'herbe, et alors pas de hangar nécessaires
Super intéressant ! Personnellement, j'ai supprimé les ruminants depuis 2 ans de mon alimentation (boeuf, mouton). Mon impact environnemental est nettement diminué !
*à consommation de viande constante. Donc votre commentaire n'a absolument pas lieu d'être. Surtout que ça offre une proposition de changement qui diminue son impact global sans équivoque. Mais vous, vous préférer surtout ne pas proposer de solution et même l'inverse. Bravo l'artiste. Bonne journée
@ginabean9434Ce n'est pas parce qu'entre les deux pires secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, il y en a un qui est pire que l'autre (peu importe lequel, d'ailleurs) que ça veut dire qu'il ne faut se concentrer que sur celui-là. Ni qu'il n'est pas nécessaire de s'intéresser à tous les problèmes plus secondaires qui impactant également notre planète (comme la réduction des déchets à la source, par exemple, qui a des impacts beaucoup plus larges que la seule poubelle qu'on sort une fois par semaine). À chacun d'évaluer sur lesquels de ces domaines il est prêt à s'investir ou non pour changer ses habitudes.
l'analyse ne traite effectivement pas tout, mais le point qui manque le plus n'est pas le point de vue de l'éleveur: c'est l'existence même du concept de sanctuaire, qui est absent ici. Soutenir l'élevage, au seul motif de l'entretien des prairies, joint à l'évitement d'engrais de synthèse, c'est gros, et c'est le message que les éleveurs ont appris à utiliser pour faire oublier que ce qui fait cesser les production de matières organiques (fumier) par leurs cheptels, c'est qu'on les paye littéralement à les envoyer à la découpe pour la vente de chair! Maintenir et développer les sanctuaires, quitte à utiliser les aides actuellement versées aux éleveurs pour ça, permettrait de conserver les animaux de races d'élevage (les moins abimés par leurs conditions de vie: ils sont "bio". les autres animaux sont rendus trop malades par leurs conditions de vie pour mener une vie digne d'être vécue, au même titre que les portées de chiots et chattons nés sauvages en milieu urbain, qui justifient les campagnes de stérilisation massives pour éviter leurs naissances). Ainsi conservées, et soignées conformément à leurs besoins, mais sans aucun objectif de les découper pour les vendre, et dépourvues de valeur monétaire calculée à leur naissance, ces cheptels d'animaux couvriraient largement le même besoin agricole de production d'engrais "naturel", et "d'entretien des prairies", que ne le font maintenant les cheptels des élevages présentés ici et par interbev' pour sauver l'image de l'élevage, mais que seuls les riches peuvent encore s'offrir dans l'assiette! actuellement, les sanctuaires appliquent comme les SPA, une politique de stérilisation de leurs protégé.es, afin d'éviter les "naissances surprises", bien qu'elles arrivent toujours via certaines femelles qui mettent bas au sanctuaires après leur sauvetage, et occasionnent des places d'occupation du lieu et du besoin de financement de leurs soins, que le fonctionnement par financement participatif, ne peut encore suffire à couvrir sans un encadrement du nombre de places par la stérilisation. Dans un monde vegan, plus de tuerie, mais plus non plus de programmation des naissances par la main de l'homme, ni par les masses d'insémination, ni par les occasionnelles saillies "naturelles" actuelles. ne resteraient que des animaux qui se reproduisent suivant le mode "sauvage", et le droit au refus par les femelles, et les échecs procréatifs comme chez toute espèce. Ainsi, les animaux ne mourraient pas avant un âge avancé, mais ne feraient plus que quelques petits au cours de leurs vies, au même titre que n'importe quel animal "de compagnie" qu'on n'accouple pas pour vendre ses bébés. les visites de sanctuaires pourraient servir massivement de médecines douces pour toutes les personnes en souffrance psychologique, avec les bénéfices qu'on connais aux animaux pour calmer les humains! Cet oubli, qu'on explique facilement par l'absence de ce journaliste, des réseaux d'information végan, Lui fait également oublier de définir le "flexitarisme" avant de le citer comme solution pour ne pas choisir l'alimentation végétale stricte. cherchez donc, mais ce terme, repris par "interbev' pour sa com', et son business, ne cite nulle part de maximum de consommation de chairs, ni de rien d'autre, pour "mériter" cette étiquette. mieux: leurs publicités montrent systématiquement des plans de viande rouge et d'étal de boucherie à chaque occasion de citer leur fofrmule "manger moins mais mieux". le meilleur: on constate que ces gens qui invitent au flexitarisme, ne sont pas capable de préparer un menu végétarien. or, expliquez nous comment manger "moins", si on ne sait pas manger "sans", une partie du temps? la réponse, vient de l'utilisation entièrement commerciale que interbev' fait du concept, pour que les gens continuent à manger les produit qu'ils vendent, et que surtout, personne n'interroge sa capacité à les boycotter. ici une vidéo d'explication médicale qui aidera ceux qui veulent réduire-arréter le massacre: ua-cam.com/video/8TMg8W9F5QU/v-deo.html&pp=ygUKamloZW0gZG9lIA%3D%3D belles découvertes à vous! Mais l'oubli principal, est l'éthique: manger un animal, même en petite partie, c'est participer au financement de l'abattoir qui l'é égorgé. Le manger, c'est financer la naissance de son remplaçant, au même endroit, et dans des conditions qui ne font qu'empirer!
Tu avais le choix entre manger au réveillon de noël et venir ce fameux soir consulter les réponses à un commentaire youtube, Tu es venu sur youtube. Fichtre que je n'aimerais pas avoir une vie familiale aussi triste que la tienne, ou visiblement, l'ambiance à table ne te suffit à délaisser youtube. Dans ma famille, on s'est tous super régalés des tartinables vegan et de la recette maison de vraigras, que j'ai préparée tout spécialement. S'y ajoutent des blinis et une buche roulée (recette L214, inratable, que tu peux consulter et préparer de suite pour ne pas te baver dans la bouche) que je maitrise tout pareil chaque année, et qui permettent à ma proche diabétique de faire la fête sans problèmes.@@whynot74347
Bonjour, en tant que pharmacienne nutritionniste, j'ai justement traité en conférence de l'impact sanitaire, écologique et éthique de nos divers modes alimentaires. Avec pour conclusions : côté santé, il est impossible d'imposer un mode alimentaire car nous avons des métabolismes différents (certains carburent bien aux glucides comme les céréales, d'autres aux graisses surtout animales, comme les Eskimos ou les Kirghizes, mais aussi bcp chez nous, et j'en fais partie, constat après 2 trop longues années de véganisme ;)) ; par ailleurs, certains nutriments sont complétement absents des produits végétaux (oméga 3 et vit A sous forme bioactive ; vit D et K2 ) ou insuffisants, ou mal absorbés (protéines, fer, calcium, zinc, sélénium, iode sauf algues, etc.) et je refuse de bouffer des gélules résultat de process industriels, incapables de reproduire la Nature ; côté écologie, écoutons les femmes et hommes de terrain : les prairies permanentes sont très bénéfiques à tout point de vue, c'est vraiment primordial de distinguer l'élevage intensif du pâturage naturel (mené en tournant, on évite le surpâturage) ; côté moral, on tue moins d'animaux en étant omnivore (ruminants, volaille, poissons, etc) que VG (des milliards de vies macro- et micro-scopiques supprimées par le travail de la terre en agriculture), et on fait tous partie de ce grand cycle de la vie et de la mort, animal et végétal. Le jour où je l'ai compris, ben j'ai accepté l'idée que mon corps a réellement besoin de protéines animales... Le plus simple est d'écouter son corps, ce que l'humain a fait durant des centaines de milliers d'années, et souvenez-vous que le symptôme ne se trompe jamais. Le mental, si! Vous êtes fatigué.e.s, frileux.se.s? Vos cheveux tombent, blanchissent? Vos dents s'abiment? Vous perdez du muscle? Je suis ok pour intervenir si vous le souhaitez, c'est mon sujet favori :)
_"nous avons des métabolismes différents"_ - Ce qui ne change en rien le fait scientifique que, bien tenu, le végétalisme est viable pour tout le monde. _"je refuse de bouffer des gélules"_ - Donc pas de sel enrichi en iode ? Pas de jus enrichi ? - N'importe quelle pharmacienne saurait que la quasi-totalité des compléments vendus en pharmacie sont pour des non-végétaliens. En outre, les animaux d'élevage sont eux-mêmes supplémentés, car considérés comme déficitaires. _"les prairies permanentes sont très bénéfiques à tout point de vue."_ Une prairie abandonnée redevient une forêt, ce qui est tout aussi bénéfique pour la biodiversité. _"on tue moins d'animaux en étant omnivore"_ - C'est faux, évidemment, puisque les alimentations avec élevage nécessitent davantage de champs cultivés, spécifiquement pour l'alimentation du bétail, et avec des pesticides de surcroît. D'où le fait que la majorité des produits d'origine animale soient non-bio.
@@kurkumai3086 Non, il est peut-être viable pour moins de 5 à 10% de la population (je vous laisse chercher par ex les limites de la conversion des oméga 3 végétaux , précurseurs, en forme bioactive). Non, pas de sel enrichi mais des algues. Une cuiller à soupe de tartare ou de paillettes couvre les besons en iode. Pas besoin de process industriel. Je préfère proposer de la prévention que de vendre des compléments à des omnivores... et à des VG et véganes. Non, les ruminants à l'herbe ne sont pas supplémentés car leurs intestins sont en bonne santé donc savent fabriquer la B12 par ex ET dans une foret, vous faites de pousser de quoi nourrir 10 milliards d'humains? Même si l'agroforesterie peut être intéressante, mais pas de partout Bien d'accord, si l'on part sur le principe de l'élevage intensif. Nous devrions tous œuvrer dans le même sens : l' abolir peu à peu... C'est compliqué pour un végane de manger sans sacrifier la vie d hectares de terre (céréaliculture) . Alors qu'un carnivore - pour aller dans l’extrême (que je n'aime pas ) - peut ne consommer que des bêtes à l'herbe, pas un cm² de terre retournée Bonne suite à vous
@@helenealtherrsanteultraperso Les animaux d'élevage sont bel et bien supplémentés en B12, c'est ainsi. La permaculture végane est possible, ce qui fait qu'il n'existe pas de bonne raison d'encourager l'élevage.
@@kurkumai3086 et pour la culture céréalière en permaculture, dans cet article "Des impasses techniques limitent le déploiement de la permaculture en céréales. Si les céréales ne sont pas exclues de la production, elles peinent en revanche à y trouver leur place pour des raisons techniques. De fait, en permaculture, la lutte contre les "adventices", ou mauvaises herbes, repose principalement sur le paillage du sol, méthode qui ne convient pas aux cultures céréalières. Cela nécessiterait d’espacer suffisamment les pieds des plantes, avec pour conséquence une perte de rendement trop importante pour la viabilité de la culture. En outre, comme souligne Linda Bedouet, "l’absence de labours, de travail mécanique du sol et de produits phytosanitaires complique les tâches de désherbage. " www.intercereales.com/la-permaculture-peut-elle-rimer-avec-grandes-cultures. Le véganisme est super beau sur le papier, j'y ai cru durant des mois, mais ai dû me rendre à l'évidence : en 2023, il est tjs impossible de cultiver des dizaines d'hectares sans tuer des milliards de vies animales... Et donc de nourrir la planète avec. Je reverrai ce point de vue le jour où on me prouvera que c'est possible! Il faut aussi réaliser que derrière tout ce matraquage se trouvent des industriels de la viande artificielle qui s'en mettent plein les fouilles......
Vidéo très bien construite sans prise de parti. L'un est plutôt partisan de l'équilibre, l'autre plus encourageant au veganisme, mais les deux points de vue sont suffisamment ouverts et intéressants.
Merci de traiter avec nuance et de manière constructive ce sujet. Comme il est assez illusoire de passer du mode de vie actuel au véganisme, il serait peut-être plus utile et inspirant d'e,xaminer la voie du végétarisme qui demande une exploitation des animaux, mais plus à l'échelle actuelle.
L'industrie laitière nécessite que des ruminants femelles fassent des petits en boucles, et que ces femelles soient remplacées après plusieurs cycles. Donc, un monde végétarien ne diffèrerait pas l'impact des ruminants. Et l'élevage de ruminants est de très loin ce qui nuit le plus sur le plan alimentaires (GES, pesticides pour l'alimentation de bétail, épuisement des nappes en période sèche…).
Merci pour cette vidéo très intéressante, es qu'il serait possible d'aborder la question de l'agriculture biologique dans une vidéo. Car es que l'agriculture biologique est elle vraiment meilleures pour les populations et le climat ?
Oui elle est indissociable de l'élevage, sans élevage une ferme bio a beaucoup de mal à gérer les adventices (les maraîchers sont a part) car la première difficulté en agriculture c'est le désherbage, en conventionnelle vous pouvez utiliser des molécules de synthèse mais pas en bio et il y a aucun herbicides en bio, des fongicides et insecticides oui, pour l'herbe elle est gérée avec un travail du sol intense qui détruit la vie du sol et utilise beaucoup de pétrole Pour moi il y a des pour et des contre dans les agricultures ( Bio vs conventionnelle) mais ce limite à cette vision étroite serait gênant Avant tout l'agriculture ce sont des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour pour en nourrir d'autres quelque soit leur pratique Il n'y a pas qu'une seule agriculture mais des agricultures car chaque agriculteur doit s'adapter à sont terroir et bien souvent il n'a pas le choix de ces pratiques Il n'y a pas de solution miracle
"Il n'y a pas de recette unique" : voilà tout est dit dans cette phrase. Que tout le monde devienne végan est irréaliste et ce serait comme dire qu'il faudrait que tout le monde devienne footballeur (pour pousser la caricature). Par contre, il me semble évident qu'une diminution de la consommation de viandes dans les pays occidentaux développés doit être réalisée.
Pour aller plus loin, voici les liens vers les différents rapports, études et graphiques évoqués dans la vidéo :
- Pour comparer l'impact carbone de différents aliments ➔ ourworldindata.org/grapher/food-emissions-supply-chain / impactco2.fr/repas
- Graphique du GIEC sur les potentiels de plusieurs régimes alimentaires ➔ www.ipcc.ch/srccl/chapter/chapter-5/5-5-mitigation-options-challenges-and-opportunities/5-5-2-demand-side-mitigation-options/5-5-2-1-mitigation-potential-of-different-diets/figure-5-12/
- Graphique du GIEC sur les potentiel de différentes autres solutions ➔ www.ipcc.ch/report/ar6/syr/figures/figure-spm-7
- Synthèse de 63 études sur les impacts de différents régimes alimentaires, 2016 ➔ www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5094759/
- Étude sur un monde vegan de Marco Springman, 2016 ➔ www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1523119113
- Étude sur des États-Unis vegans, 2017 ➔ www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1707322114
- Étude sur les potentiels autres impacts d'un monde vegan, 2022 ➔ www.mdpi.com/2077-0472/12/10/1518
- Autre étude de 2016 sur l'impact des différents aliments et régimes ➔ globalsalmoninitiative.org/files/documents/Reducing-food%E2%80%99s-environmental-impacts-through-producers-and-consumers.pdf
- Citation d'un chercheur sur l'empreinte "eau" de différents aliments ➔ www.liberation.fr/checknews/2018/03/20/les-vegetaliens-et-vegans-ont-il-un-impact-environnemental-moins-important-que-ceux-qui-mangent-de-l_1653328/
- Rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur l'impact carbone de l'agriculture, 2023 ➔ www.fao.org/3/cc9029en/cc9029en.pdf
- Données de la FAOSTAT sur le nombre d'animaux d'élevage ➔ www.fao.org/faostat/en/#data/QCL
- Rapport du CNRS sur l'impact de l'agriculture biologique et l'agroécologie, 2021 ➔ www.cnrs.fr/fr/presse/une-agriculture-biologique-pour-nourrir-leurope-en-2050
4%les animaux sauvages, elle est où l'étude ?
@@sebastiendenis1128 c'est mit : "Données de la FAOSTAT sur le nombre d'animaux d'élevage". Sachant que les mammifères terrestres d'élevage représentent 60% de l'ensemble des mammifères terrestres, il ne vous sera pas difficile de comprendre l'impact sur les écosystèmes.
Vous ne parlez "que" de nourriture. Être vegan ce n'est pas du jour au lendemain déjà, puis vegan c'est 2 autres points : plus d'animaux dans les laboratoires, et donc là soit c'est un abandon de la santé soit on accepte l'usage des cellules-souches (bioéthique, complexe donc), et puis aussi vegan c'est pas de laine/daim/cuir/etc. et une exclusivité aux énergies renouvelables.
Ultra important à prendre en compte
@@charlietlo4228 certains on réussi à être végane en quelques jours.
Ensuite, rares sont les personnes qui demande à ce que le monde entier soit végane.
Il existe déjà de nombreuses alternatives aux tests sur des animaux. Certaines existent depuis plusieurs années. Mais l'élevage pour les animaux tests est un business et l'humain préfère ses routines.
Autre chose, les gens pensent qu'être végane est une pensée unique. Il n'y a pas de dogme.
Ainsi, un végane pourrait très bien porter de la laine d'un animal non exploité ou le cuir d'un animal mort de vieillesse ou de maladie.
Cependant, le cuir à un impact écologique non négligeable (pollution).
Par contre, je n'ai pas compris le lien entre véganisme et énergie renouvelable.
@@charlietlo4228 A priori, les vegans ne sont pas écologistes par principe. Ils ne veulent pas utiliser de matières animales. Les éoliennes, à priori, par leur perturbations sur les cycles animaux et des oiseaux ne sont pas bienvenues ... Ils utilisent les voitures sans état d'âme (malgré la présence de poudre d'os de porcs dans les systèmes de frein [mais aussi pôur les trains, avions, ...]).
Ça fait tellement plaisir de lire des commentaires courtois et constructifs sous une vidéo qui pose une question intéressante, mais qui aurait aussi pu amener à des querelles de clochers.
Alors merci à tous !
Bonjour @vladk8637
Merci pour votre commentaire ! C'est l'un des buts de cette série, lancer des conversations et des échanges sur des sujets liés aux animaux et à l'environnement.
Lucas
Super vulgarisation merci beaucoup je partage au risque de me faire lapider par mes amis véganes 😅
En tant qu’agriculteur, j’ai trouvé la vidéo assez nuancée, c’est un bon point. Par contre, si je devais abandonner mes cochons et mes vaches, je perdrais énormément en résilience. Les prairies inclues dans ma rotation sont d’une grande aide pour la structure de mes sols et donc pour la gestion de l’eau. De plus, une année de sécheresse ou très mouillée, je ne pourrais plus m’appuyer sur le revenu des animaux pour quand même faire vivre ma famille. Pour contrer cela, il faudrait qu’on soit énormément subventionné pour l’entretien du paysage qu’on devrait faire autrement que par les animaux. Ceci pose un gros problème selon moi, la société peine de plus en plus à boucler les fins de mois et l’argent déjà prélevé par les impôts ne suffit déjà pas à être à l’aise dans les dépenses publiques. Entretenir une prairie pour la biodiversité est un gros travail si on ne veut pas que ça devienne des ronces puis de la forêt, et dans le fonctionnement actuel, ça ne rapporte pas d’argent à l’agriculteur. On ne peut pas nous demander de travailler bénévolement (j’espère ne choquer personne en écrivant ça). Remplacer mes lisiers et fumiers par des engrais de synthèse ne me semble pas très judicieux non plus. La perte de matière organique déréglerait le fonctionnement de mes sols qui stockeraient moins de carbone et seraient moins résiliants. Comme dit dans la vidéo, il n’y a pas de recette unique. L’agriculture doit être adaptée au site. Autant je trouve scandaleux de produire du bœuf dans des feedlots en plein désert au texas en vidant et polluant les nappes phréatiques, autant les agriculteurs d’Irlande et de nouvelle Zélande peuvent arrêter leur activité s’ils ne peuvent plus élever de ruminants. En Europe on a besoin d’une agriculture mixte, avec des régions qui n’ont peut être pas besoin d’animaux mais d’autres qui ne peuvent pas exister sans.
Je partage totalement votre avis !
Question bete mais, finalement, pk on ne pourrait pas utiliser du fumier humain (en considerant ecarter certains pb de toxines puisqu on ne mangerait pas de viande/denrees trop putrescibles)
Peut-être qu'il serait judicieux d'appréhender cela dans une société où l'argent ne serait plus le seul moyen d'exister afin d'envisager ce "travail" d'entretien différemment.
En l'état actuel des choses, cela paraît impossible. Vous avez raison.
Merci pour vos commentaires🥲🙃
@@raykou673parce que les selles humains sont plein de residus type médicaments et pollue pas mal les sols
Je suis dans la permaculture depuis plusieurs années et j'ai remarqué un facteur très mal pris en compte dans ces études, le TEMPS. Pour passer des chasseurs-cueilleurs à l'élevage, il s'est passé des milliers d'années,
Alors oui, implanter un modèle vegan du jour au lendemain ça a beaucoup de limites, appuyées par ces études, là où je pense, et c'est mon point de vue personnel, qu'une transition plus lente permettrait le retour de prédateurs naturels comme les renards par exemple,
Car la nature est reine dans l'art de créer un équilibre au sein d'un système,
Le plus gros déséquilibre qui existe aujourd'hui, c'est l'homme qui essaie de tout contrôler,
C'est évidemment mon point de vue et j'aimerais être contredit car c'est un sujet vraiment fascinant qui ouvre à de belles discussions 👍
Pour vous contredire il faudrait être de très mauvaise foi ;)
Pas faux! Et dans un monde où l'on a l'habitude de tout avoir en un click nous oublions souvent ce facteur très important.
C'est tout à fait le problème. Pour reprendre ta comparaison avec les chasseurs-cueilleurs, l'humain avait probablement très vite vu à l'époque les avantages de se sédentariser et donc de passer à un système agricole. Changer de système aujourd'hui, les gens n'en voient pas l'intérêt immédiat, surtout à l'air des fake news où même la parole des scientifiques est remise en question...Il est fort probable que le changement nous soit imposé par la contraction énergétique et le changement climatique de toute façon. Mais dans la précipitation on fait rarement les bons choix et des gens vont se retrouver sur le carreaux.
Je suis d'accord avec vous, mis à part l'emplacement d'une virgule qui change le sens d'une phrase clé. Vous dites que le plus gros déséquilibre, c'est l'homme, qui essaie de tout contrôler. Or, j'aurais pas mis de virgule. Tous les hommes ne sont pas le problème, bien au contraire, mais ce sont ceux qui essaient de tout contrôler qui posent problème. Et c'est tout de suite + raccord avec l'esprit de la permaculture d'ailleurs 😄
Je trouve que venir poser l'homme entièrement comme problème, c'est fermer la porte à une solution où l'humain est intégré à la nature plutôt qu'imposer l'éternelle dichotomie homme/nature.
N'essaie pas de propager la nuance, les études montrent qu'il est urgent de cristalliser tous les débats si on veut ne rien changer.
C'est étrange comme la première question qui vient quand on parle d'un "monde vegan" c'est "qu'est que l'on va faire des animaux" alors que leur durée de vie dans l'élevage intensif est le plus souvent tellement courte que cela ne sera jamais un problème (un poulet est abbatu vers 100 jours dans la plupart des pays, en dehors des poules pondeuses, donc la très grande majorité des 27 milliards de poulet présents en 2023 n'ont pas fini l'année...). Et poser cette question revient à dire que le monde se reveille un matin en disant "c'est bon tout le monde est végan, on va libérer tout les animaux d'élevage", alors que ce sera au mieux un processus qui se ferait sur plusieurs années....
il suffit de s'organiser. On tue les coqs pour faire du coq au vin, ensuite on aura des œufs mais pas de poussins. Les poules n'étant pas éternelles, elles continuent à pondre mais de moins en moins, puis plus du tout, fini les œufs, fini le poulet. Pareil pour les dindons, canards, dinde de Noël, etc.
Etape suivante, plus tard, une fois modifié les habitudes alimentaires sans volailles, sans œufs (la mayonnaise on peut la faire avec du jus de cuisson des pois chiches). Etc
@@Photoss73 j'ignore où en est la France mais en Amérique du Nord, nous avons la Vegenaise qui est délicieuse. Nous avons Gardein qui produit de délicieux "végédindonneaux" farcis, des boulettes de végépoulet, des pâtés de végécrabe etc. Les antivégétariens semblent manquer terriblement d'imagination.
@@manuelcampagna7781 "végépoulet", "végécrabe" c'est pour rester dans la culture carnée ? Pourquoi ne pas les nommer autrement ? XB1, GK3. 🙂 Ou végévolatile végécrustacé (c'est quoi un poulet dans un monde sans animaux d'élevage ?). Y en a pour tous les goûts mais il faudrait éduquer les gens que la viande c'est pas obligatoire (les suisses sont très carnivores, bien que ça soit cher chez eux (même vs leurs revenus, tout est relatif))
@@Photoss73 chéri(e), quand tu as des invités, annonces-tu que le XB1 est servi ?
Tant que persistera majoritairement la zoophagie, il faudra bien préciser "végéceci" ou "végécela" pour les trucs généralement faits de soya, autrement on est bombardé de questions stupides "ah! tu manges de la viande à c't'heure" ou "c"est sûr, t'as finalement pas pu tenir".
@@manuelcampagna7781 j'ai pas d'invités, mais mange parfois rien que des pois-chiche (autocuiseur) le midi, je les nomme 'pois-chiche'. 🙂 Y a bien quand même des végétariens ou des végans qui font eux-même leur cuisine végétale ? Ils préparent le Yatout (un plat où y a tout ce qu'il faut, nutritionnellement) 🙂.
Si les bébés récents ne vont jamais consommer de lait d'animaux d'élevage ni de fromage ni de viande ni d’œufs, peut-être qu'ils n'auront pas les 'repères' gastronomiques habituels.
CroMagnon nous a mis dans la panade à vouloir manger des animaux, c'est resté.
Bonjour !
Merci d’avoir traité ce sujet même si je le trouve un peu maladroit dans le sens où je pense qu’il aurait plutôt fallu aborder le sujet sur une transition douce plutôt que brutale du jour au lendemain.
En effet, cette approche aurait été plus réaliste et permettrais à tous de s’adapter correctement aux changements , aussi bien les agriculteurs que les animaux ou bien même la planète.
Ce scénario est trop brutal et non réaliste et entraîne par conséquent des questions qui n’ont pas lieues d’être et de mon point de vue discréditent un peu le végétalisme.
Par exemple, exploiter de moins en moins d’animaux progressivement permettrait de ne pas avoir à relâcher ses animaux dans la nature comme le scénario l’évoque puisqu’on arriverait à un point où à un moment nous n’exploiterions plus d’animaux .
Je suis assez d’accord j’ai pas compris pourquoi il fallait tout relâcher d’un coup… je me suis dis « mais autant qu’ils soient mangés au fur et à mesure et qu’ils arrêtent les reproductions forcées »
Déjà ce n est pas possible déjà il y a beaucoup de personnes qui ne veulent pas abandonné la viande respecter juste leur choix n en manger pas ok , mais de là à chercher comment le monde devrait suivre votre alimentation ?
@@paxdei8458dur de respecter le "choix" fait par quelqu'un d'inutilement exploiter et faire souffrir les animaux. Les animaux sont nos amis et personnellement je ne tue (et ne mange encore moins) mes amis.
On est pas libre de faire souffrir les autres
oui bien sur . cette histiore de lacher d un coup tous les animaux d elevage dans la nature est une fause question destinee a brouiller les pistes et a creer des arguments contre le veganisme qui n ont pas lieu d etre.
@@sricher
Ce qu'on en déduit, même si les scenarii sont extrêmes, c'est qu'il n'y a pas de réelle solution pour la planète, quelque soit son choix personnel, on l'abîme d'une façon ou d'une autre.
Il y a un point aussi non traité sur le modèle "vegan", car qui dit vegan, dit pas de cuir, pas de laine, donc l'industrie textile est aussi chamboulé
Bien vu.
Oui il ne comptent pas les forêts qui faudrait raser pour faire pousser des champs de cotons, lin, chanvre... Pour le textile.
C'est un peu le problème de la vidéo qui appuie trop sur le "vegan du jour au lendemain"
Alors qu'une transition nous ferait + facilement découvrir de nouveaux modèles de production.
D'ailleurs la laine pourrait être exploitée sur un modèle végétarien. Raison pour laquelle je pense que vegan a 100% ne serait pas incroyable.
@@CMiKL971oui c'est vrai que 99% des gens ne s'habillent pas déjà avec du coton 🤣🤣
Une chose à la fois pas besoin de stresser
Je suis agriculteur en bio et en agroecologie. J’ai apprécié cette vidéo, je trouve que c’est une belle synthèse, bravo.
Par contre, il faudrait que nous arrêtions tous d’utiliser le terme biocarburants. La confusion avec le bio de l’agriculture biologique est trop facile alors que l’impact environnemental de ces carburants est très négatif.
Le terme d’agrocarburants me semble bien plus adapté.
pas faux
Les biocarburants ne sont pas négatifs en général. Ca dépend comment ils sont obtenus. Certains en France les obtiennent via des sous produits de la betterave après en avoir extrait le sucre et donc sans gaspillage (je ne me souviens plus exactement je ne suis pas expert). Et l'utilisation de l'ethanol comme carburant est effectivement bien moins émetteur de ges (de l'ordre de 30% de moins). Dire que l'impact éco de ces carburants est simplement négatif c'est incorrect.
Bonjour @HerveGIRARDOT merci de votre commentaire, je note la remarque, bonne continuation !
@HerveGIRARDOT en quoi les biocarburants sont très négatifs ? À ma connaissance en France on produit principalement du biocarburant à partir de déchets / produits invendables (les fameux « produits moches »). Je me trompe peut-être ?
Très bonne vidéo, bien équilibré, même si (étant vegan), je trouve que Phillippe Lescoat défend un point de vue très pro-viande sans le justifier sérieusement (en tout cas dans cette vidéo), et je suis surtout embêté par ces dernières remarques, on sait aujourd'hui qu'il est possible d'être entièrement vegan à tous les stades de la vie, et qu'un·e nutritionniste spécialisé peut aider pour le suivis des personnes âgées, enfants, etc. La complémentation en B12 est pratiquement indispensable, donc le mieux est de ne pas chercher à la contourner, (les effets d'une carence durable sont très destructeurs), et d'accepter que ce choix implique de prendre une pilule pour jour (sans que ce soit grave si on rate un jours de temps en temps), la B12 est extrêmement peut chère et facile à trouver, si on cherche absolument à maîtriser les coûts, quelques euros par ans suffisent, quelques dizaines d'euros si on est moins regardant. A savoir que si on a pas ce problème quand on mange de la viande, c'est par ce que les animaux d'élevages reçoivent des compléments en B12, donc si le coté "pas naturel" vous embête, ce n'est juste pas plus naturel dans ce cas.
Sur la vidéo plus généralement, je pense qu'il est clair que si un changement total serait très impactant, toute personne faisant aujourd'hui le choix d'être vegan pousse dans la bonne direction, si à terme on réduit de 90% notre consommation de produits animaux, on aura largement contribué à régler une grande partis de nos problèmes écologiques actuels.
mange tes plantes je mage de la viande
La B12 en complément ça concerne les poulets et les cochons, les vaches n'en ont pas, les bactéries produisant la B12 se trouvent uniquement dans l'estomac des ruminants.
Certes les vaches ne sont pas complémentées en B12, mais elles le sont en cobalt pour produire de la B12. La B12 ne provient pas des animaux directement mais de bactéries. (« Avis scientifique sur l'utilisation de composés de cobalt en tant qu'additifs dans l'alimentation animale », EFSA, 2009) Et quand bien même, l'argument "ce n'est pas naturel" ne tient pas : inséminer des vaches artificiellement c'est naturel ? sélectionner génétiquement les animaux c'est naturel ? etc. Rien n'est naturel dans une société humaine. A partir du moment où l'on peut être en excellente santé en mangeant vegan (beaucoup de sportifs et sportives de haut niveau sont vegan : les soeurs Williams, Carl Lewis - depuis 1990 ! Patrick Baboumian - le seul homme au monde à avoir réussi à porter 550kg sur 10 mètres... etc.), il est clairement immoral de continuer de consommer des animaux qui ont été torturés "parce que c'est bon hein". Cela étant je comprend que chacun et chacune aille à son rythme et qu'il puisse y avoir de la dissonance cognitive, mais la moindre des choses pour l'ensemble de l'humanité serait de réduire au moins par 3 ou 4 la consommation de viande/poisson.
@@ratriarcat9037 la dissonance cognitive c'est d'utiliser des sportifs ou des savants pour dire "regardez c'est mieux". Il y a bien plus de recordman omnivore pourtant on s'amuse pas à les prendre en exemple pour défendre la cause.
"Rien n'est naturel dans une société humaine", ça sort d'où ça.
En quoi la génétique ce n'est pas "naturel", l'homme a juste appris à comprendre les mécanismes naturels et à les utiliser.
Parce que manger des animaux élevés en plein air c'est de la torture ? Il faudrait revoir la définition de torture je pense.
Quand à l'histoire de vegan a tout les stades de vies, il n'y a qu'une seule agence biaisée par ailleurs qui le dit. Les autres instances médicales sont bien plus mesurées dans leurs propos. On parle souvent des maladies cardiovasculaires etc mais personne parle des épisodes dépressifs et autres chez les vegans. Sympa le biais.
NB: je ne suis évidemment pas pour l'élevage intensif et ça je le montre par ma consommation. Ça ne signifie pas supprimer l'apport animal.
La question est absurde, car nous ne deviendrons pas tous végétaliens du jour au lendemain. Cela se fera progressivement, si cela se fait. À l'inverse, on pourrait se demander ce qui se passerait si tout le monde mangeait autant de viande que l'Occidental moyen. La réponse est simple, c'est mathématiquement impossible, vu le manque de ressources. Il faut aussi préciser que les animaux d'élevages, tels qu'ils ont été modifiés par l'homme, n'existent pas dans la nature et que la nature s'en passerait. Plusieurs des affirmations que j'entends, ici, sont fausses ou, pour le moins, discutables. En passant, une étude ne "pointe" pas, elle indique. Et on ne dit pas des risques "sur", mais pour.
Ca part en vrille à cause d'une extrapolation tordue. En réalité, la véganisation du monde ne peut pas se faire en un jour. Donc en stoppant la reproduction, le cheptel se réduirait progressivement à différentes vitesses selon la destination de chaque élevage.
Et ne se fera pas parce qu'on y a pas intérêt. Imagine tout le monde et Végane. Y aurait il moins de guerres ? si non, cela impliquerait de tuer plus de monde. Pollution = trop grande concentration.
@@arnaudlecomte4381 Y'aurait moins de problèmes d'accès à la nourriture (surfaces agricoles moindres) et à l'énergie (l'élevage en consomme plus.)
Ca peut jouer dans le bon sens.
@@arnaudlecomte4381si non, cela impliquerait de tuer plus de monde.
????
Pollution = trop grande concentration.
????
"on y a pas intérêt" @@arnaudlecomte4381 Oui, non, peut-être ? Sur quels critères ?
@@JPPeron Y aurait plus de nourriture ! Plus assez par rapport a la masse d'humain a nourrir !
Je suis totalement contre la torture animal. Au point de payer un cotisation au parti animaliste.
Je rêve d'agriculteur qui vivent de leur travail et rendent la France belle et entretenu.
Pâturages dans les montagnes exceptera. L'humain malade au point de ne pas comprendre qu'il est inutile d'être si nombreux sur une si petite planète , me rends étranger. Je ne comprends pas. chaque humain en plus fera la guerre contre X ou Y
Il y a DEUX points extrêmement importants à clarifier :
1. Le temps de transition n’a pas à être du jour au lendemain !!
L’évolution de l’agriculture s’étale sur plusieurs millénaires, mais si on transitionne en un ou deux siècles, beaucoup de choses peuvent se passer sans heurts et de nouveaux équilibres peuvent se mettre en place !!
2. Il faut bien comprendre qu’il faut envisager un monde vegan « modéré » c’est-à-dire que l’exploitation animale y est bien proscrite MAIS pas la collaboration !!!!!
Par exemple avoir des ruches pour favoriser la pollinisation sans pour autant voler le miel aux abeilles (qui d’ailleurs ne sera plus au menu)
Après le scénario 100% vegan es utopique , meme si on interdisais la vente de viande il aurais très vite des filliaire de contre bande un peu comme lors de la prohibision au état unis ca serais la catastrophe
La vidéo est vraiment bien écrite et le thème est très bien choisi. 10/10
Merci beaucoup @idenalii8381, on se retrouve tous les dimanches pour d'autres épisodes de La grande explication ! Si vous avez des idées de sujets ou de questions, n'hésitez pas à me les proposer en réponse.
Lucas
Ca fait plaisir de voir des vidéos nuancées qui ne jouent pas sur les clivages sociétaux mais tentent de faire réaliser qu'il n'y a pas qu'une seule vérité, que tout n'est pas tout noir ou tout blanc et qu'il y a pas besoin de choisir entre les écolos et les agriculteurs. La première chose indispensable selon moi est, quelle que soit son régime alimentaire, de garantir la qualité de ses aliments car le vrai fléau pour la planète et la santé, c'est la nourriture transformée, qu'elle soit carnée ou non. Se fournir dans une boucherie dont les vaches sont élevées en plein air, se nourrissent d'herbe (donc pas du soja de l'Amazonie) et d'eau de pluie, est une façon de bénéficier des bienfaits de la viande (car les problèmes inflammatoires, les liens faits avec le cancer etc viennent toujours d'études faites à partir de viande INDUSTRIELLE ou à partir de personnes qui mangent industriel et mal et d'un coup mangent que des légumes donc évidemment que les bienfaits sont positifs mais ce n'est pas lié seulement à l'arrêt de la viande) tout en soutenant les producteurs / éleveurs et en limitant notre impact sur la planète. Très contente d'enfin entendre cet argument sur la comparaison à quantité de protéines EQUIVALENTES. Car comparer 100g de lentilles à 100g de boeuf n'a aucun sens. Les quantités de nourriture végétale sont bien plus importantes pour ne plus avoir faim et avoir tous ses apports (et se complémenter est une solution mais alors on continue quand même de prélever dans la nature pour produire ces compléments en laboratoires etc) donc cela entraîne une conso + grande en générale, quand une seule vache peut nourrir plusieurs personnes pendant plusieurs années. Ces ordres de grandeur ne sont pas assez discutés et il me semble difficile de se fier à des études qui ne le prennent pas en compte. Merci en tous cas de nuancer le sujet, c'est très constructif !
Intéressante cette vidéo et assez complète. Étant éleveuse de bovins, je me dis que le flexitarisme est une solution adéquate. Mon métier d’origine est l’expertise naturaliste et j’ai pu constater que dans beaucoup de zones où l’élevage avait disparu on observait une fermeture des milieux et une homogénéisation de la biodiversité. Les zones de cultures type openfield sans haies sont également des déserts de biodiversité. Il y a certainement un juste milieu à trouver en favorisant l’élevage extensif. Mais ça ne passe pas seulement par la culpabilisation du consommateur je pense que sans réelle volonté politique beaucoup d’éleveurs baisseront les bras. Comme nous qui avons arrêté le bio et qui nous posons la question de poursuivre purement et simplement notre métier. Bonne continuation
Après il faut bien penser que cette vidéo parle d’un scénario où tout le monde devient vegan soudainement, or ça ne sera jamais un changement d’un coup mais plutôt progressivement ce qui améliore la résilience.
Désolé mais je vois pas l’interêt de devenir végane. Par contre c’est important de changer nos mode de production.
Bah que ce soit brutal ou progressif cela entraînerait les mêmes conséquences qui seront eux aussi progressives en proportion de la généralisation du veganisme.
Bah que ce soit brutal ou progressif cela entraînerait les mêmes conséquences qui seront eux aussi progressives en proportion de la généralisation du veganisme.
@@mehdihadi89 Pas du tout, ici par exemple il interview des chercheurs sur le sort des animaux d'élevages alors qu'avec une interdiction de la reproduction en 5 ans le problème est réglé sans relâcher un seul animal dans la nature.
@@iotaje1 donc tout les animaux d'élevage serait consommé ds les 5 ans et.ol n'aura plus d'animaux élevage et donc ça déttruirai quand même la biodiversité.
Pour palier aux engrais de synthèse, il faudrait juste utiliser le compostage et toute les matières organique, utiliser l'urée qui est lengrais le plus riche en azote
Il y a justement un documentaire Arte sur l’utilisation de l’urée provenant d’une université en Suisse et de son utilisation en agriculture comme engrais. C’est très intéressant !
S'il n'a plus d'animaux d'élevage, il restera quand même le second plus gros groupe d'animaux, les hommes et oui, nos déjections se compostent aussi ! (Même si les processus de traitement varient selon l'alimentation, la médication etc...)
L'urée est un engria de synthèse
50% de l urine a paris l ''etait d ailleurs fin 19eme , début 20eme
On estime que 100% de ensemble des parisien = l ensemble des baguettes en France ( azote/uree pour le blé )
Vidéo intéressante à ce sujet
ua-cam.com/video/nXeKUM8V2Xg/v-deo.htmlfeature=shared
Après c est un gros changement culturel :)
Sinon les plans de decarbonation en France ( shift , inrae, iddri ...) estime qu il faudrait réduire par 2 a 2,5 ( suivant répartition boeuf, mouton. volailles....) notre consommation en viande. Soit revenir a une régime des années 50 , début 60 avec parfois un peu de viande pour agrémenter ( lard ....) , fromage ..et le vrai plat de viande 1 a 2 fois par semaine ( le ' roti ' / poulet... ' repas dominical ' d antan.....)
Quelques chiffres pour finir
Conso viande en France (poids carcasse comprise ) : 87,5 kg
Usa : 97
Allemande : 52 ( grosse baisses ces dernières années )
Indes : 4kg ( essentiellement les communautés musulmanes, juives , chrétiennes.....cf enjeux culturels indiqués dans la vidéo )
Absolument! On peut même combiner 2 problèmes mentionés dans cette vidéo pour avoir une solution. Les "gardes-faune", à priori une potentielle reconversion pour les fermiers, n'auraient plus de revenus liés à la viande et devraient donc être payés par l'Etat, OU ALORS, ils pourraient vendre les déjections des animaux dont ils s'occuperaient et ainsi pallier au problème des engrais de synthèse + ne pas rajouter une charge pour l'Etat.
Tous les indicateurs utilisés dans les graphiques sont environnementaux (carbone, surface agricole, eau...). La véganisme généralisé au maximum aurait aussi un impact sur la quantité de souffrance, qui est démesurée à cause de l'élevage et l'abattage des animaux mais aussi la pêche. Le véganisme est également une démarche éthique. Une plus grande prise en considération par les sociétés impacterait les solutions choisies parmi ce "mix".
@ginabean9434 Votre réponse est très intéressante, et il y a beaucoup d'éléments existants pour y donner suite. La science, avec les progrès accomplis au XXème siècle en la matière, est capable d'évaluer la faculté de souffrir des êtres dits sensibles (système nerveux, comportements, taux de cortisol plasmatique pour mesurer le stress etc.) ; ce genre de recherche existe concernant différents animaux et conditions d'élevage et d'abattage. Il y a donc des protocoles bien que ce soit moins précis qu'une mesure géométrique. Concernant les critères moraux, ce n'est pas uniquement "dans la tête" des humains car ça impacte bel et bien les animaux et leur qualité de vie. Ils subissent les considérations éthiques des agents moraux que nous sommes, on peut donc les considérer comme des "patients" moraux. www.cairn.info/ethique-animale--9782130562429-page-19.htm
Manger de nourriture ultra transformée mais vegan ok surper
En est-on si sûr : je m'explique... Si on relâchait les animaux élevés à présent dans la nature alors il faudrait également réintroduire leurs prédateurs pour éviter une explosion des population et des dégâts écologiques majeurs. Donc les moutons, par exemple, ne seraient plus abattus en abattoir mais chassés et égorgés par des loups ou des ours avant d'être dévorés, parfois vivants! Pas certain qu'il y ait moins de souffrances que maintenant. En fait ces animaux redeviendraient ce qu'ils étaient avant : des proies, vivant dans la peur de la prédation et mourant de façon violente à la moindre faiblesse.
En fait on a 3 solutions:
1. On relâche sans prédateurs : explosion démographique et désastre environnementaux suivit par une mortalité en masse (quand il n'y a plus rien à manger)
2. On relâche avec prédation : animaux tués violemment par les prédateurs + nature beaucoup moins accessible aux humains au regard des risques encourus
3. On arête la reproduction des animaux d'élevage jusqu'à l'extinction des espèces concernées
Dommage de ne pas avoir, au minimum, indiqué les gros conflits d'intérêt de Mr LESCOAT qui a enseigné à l'INRA, et travaille donc main dans la main avec une industrie qu'il ne peut pas vraiment attaquer frontalement : celle de l'élevage. L'INRA a dailleurs des liens très étroits avec la FNSEA et Interbev, qui promeuvent la consommation de viande.
Il suffit ensuite de savoir que le blé peut se cultiver jusqu'à 3000m d'altitude pour comprendre l'escroquerie intellectuelle que nous propose ce monsieur... (quand il prétend qu'en montagne, on ne peut cultiver de céréales, on peut simplement pas le faire de façon aussi industrielle qu'il aimerait)
Bon courage pour une alimentation 100% végétale à la montagne.
Vidéo sympa et non manichéenne, c'est cool. C'est bien de mentionner des études, mais toujours avoir un regard sur qui les financent. Et pour contrebalancer ce choix du tout ou rien, je rappellerais que la pensée vegan et antispécistes sont multiformes, très foisonnantes, et dans cet ordre d'idée je vous conseille la lecture du livre "Zoopolis" de Sue Donaldson. Livre de théorie politique où il est question d'un autre rapport aux animaux, dont ceux dits actuellement "d'élevage". Il y est notamment fait la proposition qu'ils pourraient être gardés et protégés, avec une population de moindre importance, en échange de quoi l'humanité (mais eux aussi par ricochets) pourraient profiter de leur aide : entretien de certains espaces, apports de matière organique...
Bref, tout ça pour dire qu'il y a pensé et que l'alternative simpliste du tout ou rien, et la présentation caricaturale de la pensée vegan n'aide pas et est même bloquante et nuisible dans la perspective d'un monde qui change dangereusement et auquel il faudra nous adapter rapidement.
Absolument, excellent commentaire!
@ginabean9434désolé je suis pas sûr d’avoir compris en quoi un scénario à la Zoopolis constitue de l’exploitation… les animaux sauvages y ont leur propre souveraineté quand aux autres, ils sont dépendants des hommes
On parle d’études scientifiques par des chercheurs indépendants, pas des chercheurs qui travaillent pour des producteurs de viande ou de steaks végétaux. Le financement, même si l’on pourrait penser en première instance qu’il puisse faire corroborer résultats et attentes de la part de celui qui finance, n’a en réalité aucun impact sur les résultats.
Je tiens à préciser par ailleurs que dans le monde de la recherche, il est nécessaire d’avoir une lecture par les pairs avant d’être publié, et que les articles scientifiques avant d’être publiés sont soumis à des comités d’éthiques et de déontologie.
Donc on ne peut pas faire dire ce que l’on veut à des études scientifiques, attention au complotisme
AHHHHH, merci j'avais un peu peur d'avoir été seul à trouver l'angle de cette vidéo comme simpliste et derrière une fausse neutralité ("il n'est pas question de dire ici si c'est bien ou mal ..."), était plutôt (carrément) péjorative, négative pour LES positions vegan et antispécistes (qui sont autant des positionnement politiques autant que des régimes alimentaire), m^me si le sujet ici ne semble s’intéresser qu'aux régimes alimentaires et à leurs l’impactes respectifs sur la planète ( & plutôt pour dénigrer ou minimiser les bénef's du régime vegan).
Déjà l'hypothése de départ, même si il répètes que "c'est un exercice de pensée" de "supposer que tous les humains de la planéte seraient vegans" est déjà bien, bien clivante et un peu pxtx à clik ! J'pense t'as pas pire pour énerver un bon carniste!!
Jolie tentative pour nuancer le propos, c'est assez rare.
C'est sûr que si on continue a produire sur un modèle d'agriculture conventionnelle comme semble le suggérer monsieur Lescoat, le véganisme ne règlera pas les problèmes.
Il faudrait repenser toute la méthode de production en se basant sur les travaux de recherche en agroforesterie, permaculture, etc.
Dans la "nature sauvage", personne ne répand d'engrais chimiques et pourtant les plantes poussent...
Et en montagne aussi: il suffit de voir ce que fait Sepp Holzer dans sa ferme à 1000/1500m d'altitude.
Bill Mollison et David Holmgren, Claude et Lydia Bourguignon, Bernard Ronot et bien d'autres ont réfléchi à la question de produire mieux et autrement, mais il est clairement plus confortable de faire son voyage en restant sur l'autoroute bien tracée que de tenter les chemins de traverse. On ne peut pas trop en vouloir aux agriculteurs, leur boulot est déjà assez compliqué comme ça...
Quand aux animaux, il n'est certainement pas question de passer du jour au lendemain à un monde 100% vegan, ça va prendre du temps et ne sera clairement pas possible partout (cercle polaire par exemple). La production de bétail baisserait alors progressivement et il n'y aurait pas besoin de les relâcher (de toute façon la plupart sont inadaptés à la vie sauvage car totalement créés par l'humain pour satisfaire ses désirs et s'il survivent créeraient encore plus de problèmes) ou de les abattre d'un coup. Entre-temps, on peut envisager un retour ou réintroduction d'animaux sauvages qui entretiendraient les espaces libérés
Il faut rester réaliste, quelques exemples ne nourriront pas le monde, être vegan sous les tropiques c'est pas pareil qu'au fin fond de l'Alaska. Le respect de l'animal c'est avant tout le respect de la biodiversité, si le fait de ne pas exploiter quelques animaux devient nocif pour plus d'autres animaux, ben dans ce cas j'opte pour l'option 1.
@ginabean9434 il n'y a clairement pas de solutions magiques, il y a des exemples à suivre et des méthodes à développer et adapter à ses besoins.
@@bookerlittle1 Comme dit, il serait irréaliste de demander aux inuits de virer vegan, mais sous nos lattitudes européennes, c'est tout à fait possible et je ne pense pas que cela nuirait à la faune et flore locale, car les terres actuellement utilisées de façon intensive pour nourrir le bétail pourrait être utilisé de façon extensive/syntropique/... pour nourrir directement les humains sans les pertes engendrées par l'élevage.
Merci.
C'est très rare de voir une vidéo sans parti prix sur le sujet, idem pour les commentaires. C'est comme cela que l'on avance.
Extrêmement intéressant et pourrait meriter une vidéo plus longue avec justement tous les aspects santé et économiques et aussi l impact sur la société avec les risques societal / social d un tel changement !
Merci beaucoup @skullfaceben9230 ! Oui j'ai dû faire des choix pour garder une vidéo synthétique, mais il y a encore beaucoup à dire ! Je n'ai pas non plus pu beaucoup aborder les questions de bien-être des animaux, ou celles des étapes concrètes que pourraient avoir un tel changement (qu'on n'imagine pas advenir du jour au lendemain).
Peut-être une idée de suite pour plus tard :)
Bonne continuation,
Lucas
Un paradis, tout simplement.
Les viandards savent ce qu'ils font sous leur faux airs d'ados attardés, tu peux attendre longtemps avant de voir une vidéo creuser le sujet en toute honnêteté.
j'ai 58 ans avec une activité professionnel plutôt physique (paysagiste) , végan depuis que j'ai 51 ans. Aucun besoin d'apport supplémentaire en 'protéine imitée', ou de viande de synthèse, contrairement a ce que dit le professeur français qui semble décidément bien biaisé, un peu normal puisqu'il enseigne la zootechnie et travaille donc dans l'élevage! Ma santé est au top, la retraite, je n'y pense même pas. Maintenant j'ai plutôt aimé les nuances de ce reportage.
@ginabean9434je voulais juste souligner que l'apport d'imitation de protéines animal est tout à fait optionnel. Lorsque l'on exploite directement l'animal, on exploite plus le végétale et donc, plus l'animal, ce qui produit plus de gaz à effet de serre et donc détruit les habitats naturels nécessaires aux animaux sauvages. Entre la faune sauvage et nos élevages le déséquilibre est énorme, moins de bétail ne peut nous être que bénéfique.
Merci pour cette vidéo pleine de nuances !
Je pars du postulat que mon avis est biaisé, car je suis végétarien depuis bientot 10 ans.
J'ai trouvé très pertinent l'argumentaire autour d'une moindre utilisation des sols, j'entends souvent que certains espaces n'ont pas de possibilité d'être utilisé autrement que d'y mettre des ruminants, mais c'est sans compter sur le besoin moindre de surface agricole pour ne faire pousser que du vegetal. Ainsi pourquoi vouloir à tout prix utiliser des espaces alors que ça n'est pas necessaire ?
Pour ce qui est de l'ensauvagement vegetale des prairies n'étant plus habitées par les ruminants, ou le refermement de celles-ci, je trouve très pertinent la question de la création de métier autour de l'entretien et la protection des zones de biodiversités, qui n'apportent pas un reel interet economique direct, mais indrect puisque les prairies crééent des micro-climats et participent à un ensemble d fonctions écosystemiques en chaines qui participent in fine à notre bien être.
Concernant la question des engrais, je trouve assez malhonnete de parler d'engrais de synthese si on passe à une agriculture 100% végétale, en effet, le compost des restes alimentaires ainsi que l'urée sont de très bons fertilisants. Il s'agirait alors de faire contribuer tous les citoyens à travers le compostage collectif (ce qu'il est entrain de se faire petit à petit) pour nourrir les sols d'agriculture, au lieu d'utiliser ceux ci pour produire de l'energie à travers le procédé de methanisation. La ou ça va être un petit peu plus délicat, c'est sur la récolte d'urée.
Concernant l'utilisation quelque peu superieur de l'eau, je suis la aussi étonné, mais je fais confiance aux études.
@ginabean9434 c'est exploiter les animaux à son bénéfice ? En quoi stocker des déchets organiques et attendre que les bactéries et vers les décomposent fait partie d une exploitation ? C'est un processus qui se ferait avec ou sans nos déchets organiques
Petit reportage très bien réalisé avec un peu de recul pour une fois sur le sujet. Si je peux me permettre, il manque une chose concernant les cultures végétales, la perte de rendement. Depuis dix années, je pratique le jardinage sur sol vivant, l'agroforesterie (un verger, des fleurs, des cultures, une mare…) pour préserver la Nature au maximum et je ne peux qu'encourager les gens à prendre ce chemin. Il faudra partager avec l'environnement, vous et moi, on est bien heureux de laisser une partie de la récolte, mais il y a un grand mais, nous avons le luxe de pouvoir perdre 30% d'une récolte. En octobre 2023, la moitié de mes cultures d’hiver ont été saccagée à cause d’un passage de sangliers, c’est une première sur 10 ans, mais cela existe. L’année passée, mes 5 cerisiers ont été dévalisés par les oiseaux, je n’ai même pas eu 3 kilos. Tous ces petits problèmes n’ont qu’un impact limité sur ma vie, je fais cela à titre personnel mais il faut penser à toutes les personnes sur terre. Je n’oserai pas expliquer à une personne du nord de la Finlande, qu'elle ne doit plus pêcher ni chasser mais faire de la permaculture. Si on arrête les pâturages, la transhumance, si on n'a plus d'herbivores qui mangent l'herbe, ce qui permet en autre de protéger les montages, de capter plus d'eau, cela deviendra critique pour de nombreuses zones de la planète. Il faut défendre toute la Nature et non pas seulement les animaux. Quand vous blessez un arbre, il pleure. Quand vous attaquez un arbre, il prévient ses congénères. Il a un code génétique. Après concernant le véganisme, personnellement, je trouve que c’est un leurre pour éviter les vrais problèmes (globalisation, fléau des chats-chiens, tourisme de masse, maisons 4 façades, le numérique) concernant la destruction de la biodiversité et de plus il supprime les quelques libertés gratuites (pêche, chasse, laine…) encore possible au nom du matérialisme. Les biotechalimentaires s'en réjouissent, il suffit de regarder les étagères des compléments alimentaires "Vegan" dans les magasins bio. Je ne ferai jamais une hiérarchie dans la Nature, un arbre est autant sacré qu'un vers de terre ou une abeille, j'ai besoin d'eux pour mon verger et mon jardinage sur sol vivant.
Très bien réalisé ? Même pas trois minutes pour sortir une absurdité stratosphérique. Animaux sauvages 4%de la biomasse. Mais bien sûr. Le biome le plus importants c'est le sous sol marin qui représente à lui seul 15% de la biomasse totale, et il est principalement composé d'animaux.
@@sebastiendenis1128 *4% de la biomasse "mammifère" 😅, compare ce qui est comparable 😉
@@sebastiendenis1128 sans compter les microfaune, rien que sur et sous la terre, alors dans les océans...
@ginabean9434 Je n'ai pas de réponse absolue à la question de savoir si le ver de terre est aussi sentient que l'homme, un chien ou un cochon ou une poule, mais dans la vie quotidienne, selon mes observations empiriques, il semble que, apparemment, il l'est moins. Faute de mieux, nous sommes bien forcés de prendre des décisions en fonction de ce qui nous semble être la réalité, la bonne vieille intuition..
Un exemple, ce soir, j'ai écrasé un chien en rentrant du boulot. Si nous sommes honnêtes, allons nous considérer, qu'écraser un ver de terre m'affecterait exactement de la même façon, sous prétexte qu'ils sont tous 2 des êtres vivants?
Il semble que le bien être des insectes soit soudainement de la plus haute importance lorsqu'il s'agit de modifier nos habitudes alimentaires.
A défaut de réponses absolues, j'évite tout de même de manger du cochon tout en essayant de ne pas écraser les vers de terre. Tout en sachant qu'en ne mangeant pas de produits d'origine animal je réduis les surfaces cultivées nécessaire a mon alimentation et préserve donc la libellule et le ver qui vous est si cher.
Mais si du jour au lendemain tout le monde devenait végan?
Cela n'arrivera pas vous pouvez dormir tranquille, l'Inde et la Chine (plus d'un tiers de la population mondiale) en consomme de plus en plus et l'Afrique n'est certainement pas loin derrière. Mais ne décourageons pas ceux qui y aspirent, ils ne sont qu'une petite minorité et vont le rester pour très, très longtemps, ils ne font de mal a personne, bien au contraire.
Vos habitudes chéries ne sont pas prêtes de changer, relaxez, vous avez l'avantage.
Bonjour @user-kq2bh7zb1c , merci pour ce témoignage complémentaire et votre point de vue sur le sujet.
Bonne continuation !
Lucas
Dommage de ne pas avoir envisagé davantage le compost végétal ou issu de toilettes sèches et la permaculture, pour réduire considérablement les intrants.
J'aurais aimé voir aborder le côté éthique, qui est très cher à nombre de personnes véganes, mais en si peu de temps, il aurait fallu bâcler... Si certains s'intéressent à cet aspect, je recommande d'aller fouiner chez Réplique Éthique, l'Effet Chimpanzé, Comme un Poisson dans l'eau... Et beaucoup que j'oublie ! On trouve des tables rondes sur le thème aussi, en cherchant autour de ce que font Florence Dellerie, le Campus animaliste, le Projet méduses, etc... De quoi étendre le questionnement sur un autre thème !
Intéressante remarque, cela dit je me pose quand m^me des questions, visiblement, mettre un coup d'arrêt aux animaux d'élevages entraineraient des bouleversants négatifs sur la biodiversité, la consommation d'énergie. Et indirectement donc sur la vie animale. Du coup il faut réfléchir au curseur de l'éthique.
Bonjour, une vidéo assez pragmatique et ça mérite d'être souligné tant c'est rare 👍🏻
En tant qu'éleveur et au delà de l'aspect financier du revenu généré par les ventes de volailles, on peut souligner que dans mon cas et à ma petite échelle j'économise déjà une trentaine de tonnes d'engrais de synthèse par an, normalement fabriqués avec du gaz et ce grâce au fumier produit qui est d'autant plus une fourniture de matière organique et de micro-organismes bénéfiques au sol.
Ensuite les activités d'élevage permettent la diversité de productions de cultures afin de gérer une bonne rotation dans les champs et utiliser moins de produits phytosanitaires.
Qui plus est, financièrement, un élevage, même si la rentabilité est souvent mise à mal, permet de diversifier les rentrées de trésorerie et rend une exploitation plus résiliente.
On oubli également le côté social, enlevez les usines d'aliments, abattoirs, transporteurs et autres prestataires de nos campagnes et le désert rural se rapproche comme dans les plaines céréalières aujourd'hui...bref pas de solution miracle et comme bien souvent bon sens, pragmatisme et compromis se rapprochent de la vérité.
Je comprends que tout ceci soit important mais pour moi les désavantages de l’élevage intensif surpassent les avantages
Et oui, vu les commentaires, on comprend bien que la majorité des « viandars » mot inventé par ailleurs par eux-mêmes, le sont par pure égoïsme, refus d’abandonner le « goût » et le « plaisir ».
Bref je suis vegan depuis 30 ans, mon maraicher cultive ses légumes sans aucun engrais ou terreau d’origine animal, c’est une technique très répandue en Europe du Nord et autres pays bien plus avancés que la France engluée dans ses traditions…
Je suis nutritionniste vegan diplômée aux États Unis et chef de cuisine végétale et j’accompagne depuis 10 ans les personnes qui souhaitent transiter vers le veganisme, je travaille partout dans le monde et croyez mon métier est un des métiers du futur, beaucoup de jeunes sont en train de se former à cela. Merci pour cette vidéo qui mérite d’être approfondie certes mais qui ouvre les yeux sur ce qu’on l’on nous cache volontairement et surtout qui ouvre l’esprit.
Le futur est vegan n’en déplaise à certains.
Le futur est Vegan parce que des gens construisent des bâtiments en béton qui servent à stocker les serveurs youtube (le numérique est la troisième cause de pollution de la biodiversité), parce que des gens érigent des routes, des aéroports (qui tuent les oiseaux qui risquent de s'approcher) que vous devez surement prendre car d’après votre commentaire "vous travaillez partout dans le monde entier," vous utilisez des pièces informatiques créées dans des usines en Asie qui rejettent tout dans les fleuves, des porte-conteneurs qui foulent l'Europe avec des bonnets synthétiques Vegan au lieu du bonnet tricoté en laine francaise par mémé....Bref le monde est Vegan parce que vous n'habitez surement pas dans un endroit ou le soleil ne vient pas pendant plusieurs mois, ou l'eau est disponible en grande quantité, le monde est Vegan et la je vous donne raison car on tue les traditions au nom de l'hypercapitalisme, les USA en tête, qui importe les amandes ? La Californie. Qui n'a pas de gastronomie (qui est totalement locale) ? Les USA. Quelles sont les dernières choses gratuites et locales que l'on doit faire disparaitre au nom de l'argent ? La chasse, la pêche, la cueillette, la laine... Une ceinture en faux cuir Vegan issue du pétrole et qui se craquera après 2 années, fera toujours plus de mal aux animaux qu'une ceinture en cuir tannage vegetale Française qui durera 25 ans. Les jeunes sont formatés à ne plus savoir rien faire de leurs mains, à dépendre totalement du système. Et dernière chose, votre maraicher traite comment le Taupin qui vient dans ses cultures ? les sangliers ? Les limaces ? Les petits rongeurs ? Les pucerons ? les oiseaux qui dévalisent les graines des semis ? P.S Je suis en agroforesterie sur 2 Ha depuis 10 années, ne venez pas me dire qu'il ne fait rien.
Nous avons toujours eu des végétariens, des végétaliens avec qui on pouvait vivre en bonne entente et échanger sur nos points de vue. Le véganisme me donne plutôt l'impression d'un clan, d'une appartenance qui se croit supérieure et veut imposer son point de vue. Comme l'on peut percevoir vos propos. Notamment en se servant des fausses vérités diffusées sur les réseaux sociaux et les média. Cela me fait penser au film "la vague" : www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134390.html
j'aime bien ces séries de vidéos de Lucas, que je ne connaissais pas. Très intéressantes, pertinentes, bien faites, objectives. Vraiment chapeau.
On a pendant des millier d'années fait de la polyculture élevage sans impacter sur le réchauffement climatique.
Le problème c'est pas la viande c' est l'élevage industriel et les énergies fossiles.
Certes, mais ça implique donc de sortir à la fois de l'élevage intensif et de l'utilisation des énergies fossiles. N'oublions pas non plus que nos ancêtres mangeaient beaucoup moins de viande que nous, et ce jusqu'au milieu du 20e siècle. Le problème c'est qu'on ne peut plus attendre que les dirigeants ou les industriels veuillent bien faire le premier pas pour sortir de l'élevage intensif, c'est donc aux consommateurs de prendre leur part de responsabilité en réduisant la quantité de viande qu'ils ingèrent (et également en vérifiant l'origine de leurs produits).
@@Melchizedek0 " nos ancêtres mangeaient beaucoup moins de viande que nous, et ce jusqu'au milieu du 20e siècle" : et ebn oui.. mais en fait non (enfin pas tant que ça). en fait on mangeait probablement moins de viande (parcequ'en vrai j'ai jamais trouvé aucune source qui le montre) mais les cheptels n'était pas non plus beaucoup plus faible qu'aujourd'hui (eg 17M bovins en France aujourd'hui, pour 14M en 1913 et que dalle de chevaux contre 3M en 1913...), tout simplement parce que les animaux étaient la principale source de travail mécanique.. maintenant on a des machines
@@lezheibr n'importe quoi !!! Oui, l'élevage intensif est une hérésie mais pas l'élevage raisonné en ferme traditionnelle. Faut pas tout confondre.
Tu oublies que c'est très récent que l'on soit des milliards sur terre, ce qui veut donc dire plus d'élevage pour nourrir tout le monde. Et tu oublies aussi que la consommation de viande par personne a également grandement augmentée depuis l'ère industrielle.
Donc c'est bel et bien lié et en aucun cas comparable avec les époques passées
@@cherryfellazz1530 De toutes manières, on va droit à l'extinction de l'humanité avec vos idées saugrenues. Quand les gens se rendront malades à manger exclusivement des protéines végétales et des pilules pour combler leurs carences en protéines animales, ils comprendront mais ce sera trop tard. Je sais de quoi je parle pour l'avoir vécu.........!
(8'40) Les agriculteurs en france vivent de subventions, pas de la vente de leur production. c'est nos impôts qui les payent.
"Aucune subvention n'ira jamais a ce type d'alternative." @ginabean9434 C'est plus facile de prédire le passé que le futur. Tu as probablement raison parce que la catastrophe climatique, dont l'agriculture qu'elle soit viandiste ou industrielle est nettement responsable, va détruire la forme actuelle de notre société.
Et je n'ai probablement jamais dit que c'était une bonne idée de faire ça.
@ginabean9434 Toutes les activité humaines sont à modifier, certaines ont peu d'impact sur le quotidien de la grande majorité (yatch, viande, avion, jet-ski, voiture individuelle, compétition motorisée, transport pour des activité spectaculaires...)
Et pour le reste il vaut mieux réduire le moins ou pas indispensable.
Il serait intéressant de se demander ce que deviendrait la planète sans être humain
Ce genre de discours 🤯
Commence par toi !
@@Audrey31000 ce n'est pas un discours mais un thème de reflexion
@@Audrey31000 Va prendre un lexomil pauvre barge !
Un paradis pour les autres espèces
Une véritable MERVEILLE SANS SE VIRUS APPELÉ HUMAINS
En tant que médecin, j'apporterais une petite nuance sur le discours de mes confrères sur cette vidéo de très bonne qualité: de nombreuses études récentes sont très rassurantes quant au choix d'un régime végétarien exclusif chez une femme enceinte ou un enfant, quelque soit son âge :) le sujet est encore à débat dans le monde de la médecine française, probablement aussi pour des raisons culturelles. Mais les arguments évoluent nettement dans le sens de l'acceptation des régimes excluant la viande peu importe l'âge. Cependant, il est important et surtout dans le cas d'un enfant ou d'une femme enceinte, de prendre d'abord conseil auprès d'un spécialiste, diététicienne ou médecin éveillé à la question :)
Le message que je retiens de la vidéo : ''Arrêtons de chercher une réponse unique, notre monde est diverse, travaillons avec les agriculteurs qui connaissent la terre pour savoir quoi faire à quel endroit.'' On a les savoirs mais on ne les utilise pas et ça c'est un vrai problème, on préfère écouter les gros industriels qui n'ont pour valeur que le profit à court terme que les personnes avec des vrais compétences avec à cœur un amour durable pour la planète.
Sincèrement , je n’ai jamais porté BRUT dans mon coeur. Mais cette vidéoe et la série qui lui ai lié est vraiment très bonne. Merci pour se travail
Ce*
@@comet9167 Bravo tu as vu une faute dans le commentaire, y'en avait pas qu'une cependant, donc ton orthographe n'est probablement pas impeccable non plus. Si tu te permets de critiquer l'orthographe des autres, essaie au moins d'être toi-même irréprochable, ça fait pas très sérieux sinon. Au delà du fait d'être relativement immature, ça n'ajoute rien d'intéressant non plus à la conversation.
Ensuite, vu le pseudo qui semble être le nom et le prénom de l'utilisateur, il est possible que le Français ne soit pas sa langue maternelle. Est-ce que tu peux te vanter d'être aussi bon dans une 2ème langue, en admettant que ça ne soit que sa 2ème? J'en doute. Et même dans le cas, possible également, où ce serait sa langue maternelle, ça n'invalide en rien mon argument concernant l'immaturité et l'inutilité de ton commentaire.
Enfin une vidéo objective, merci brut de ramener de la nuance dans vos vidéos !
+1
Le passage à un monde végan du jour au lendemain serait difficile car les gens seraient perdus. Mais si l'on considère le temps, la recherche et l'ingénierie que l'homme à pris pour développer sa consommation de protéines animales, et qu'on transmutait tout cela pour le développement des protéines végétales, les progrès seraient très rapides et efficaces.
La consommation locale et de saison, la permaculture, la réutilisation de l'eau, le bio… tout ceci entrainerait d'énormes réductions d'émissions de gaz à effet de serre, augmenterai les emplois en France, et aurait des bénéfices sur la santé bien entendu. Mais il me semble qu'on est loin de tout ça à l'heure actuelle.
@ginabean9434le 3/4 des gens ne mangent pas de légumes, ou alors une tomate de temps en temps. C'est sûr que les ruraux connaissent tellement bien les animaux qu'ils mangent🤣 C'est pas parce qu'ils voient des vaches qd ils prennent leur voiture qu'ils connaissent les animaux pour autant. C'est vous qui êtes en plein délire à penser que les ruraux sont complètement différent des citadins. PS: je vis dans un village de 1500 habitants
@ginabean9434 "cette bouffee delirante passagere." Le végétarisme et le véganisme datent de l'antiquité, ils sont littéralement plus vieux que la religion chrétienne...
Cela vient des penseurs grecs, vous n'avez jamais entendu parler de Pythagore ? Ou alors, plus proche, de Rousseau et de Voltaire ?
Malheureusement pour vous si il y a bien une chose dont ne peut pas accuser les gens de l'antiquité c'est d'être
"une poignee d'urbains hors-sols sur-proteges et coupes des conditions de vie meme des animaux " comme vous dites.
mdr moi jamais je deviens vegan, quelque soit la situation @ginabean9434
Ouais mais on aurait que de la bouffe insipide ! Hey sans moi
Il faudrait d'abord soutenir la priorité d'une agriculture biologique sinon c'est bien beau de ne consommer que des protéines végétales mais si ça implique moins de qualité pour nourrir tout le monde, quel est l'intérêt ?
Un reportage très intéressant. Merci pour la qualité. Evidemment tout n'a pas pu être traité mais vous avez déjà fait un énorme travail que je salue, bravo !
Merci @cuisinenaturelle !
Merci beaucoup pour cet épisode très documenté 👍🏻 il permet une vraie réflexion 🧐
Je suis contente de voir un vidéo constructive sur le sujet .
Mais je me permets de rajouter que le point sur la biodiversité est peut être un peu survolé. L'intervention d'un biologiste aurait pu être intéressante 😊
Par exemple, oui les prairies aurait tendance a se refermer sans les animaux d'élevage mais nous n'avons pas inventé les animaux herbivores pour autant. Sans la concurrence d'animaux domestiques, les herbivores sauvages pourrait certainement entretenir durablement certaines prairies dans les écosystèmes qui s'y prêtent 😊
Sachant que les herbivores ont tendance à les ravager, les prairies, sans leur prédateurs naturels.
Rappelons qu'aujourd'hui, le régime Végan va quasiment tout le temps de pair avec l'anti-specisme qui est un mouvement absurde à s'en tapper la tête contre les murs.
De plus, les prairies d'élevage que nous remplacerions par des terres agricoles, deviendraient mortes. On utiliserai aussi plus de pesticides. Ce qui provoquerait une mort inégalable, d'insectes, de petits rongeurs et même d'oiseaux (LPO pas très ravie de ce constat).
Cela pourrait massacrer aussi les abeilles qui sont pourtant essentielle à notre écosystèmes !
Et comment faire pour les personnes souffrant de maladies ? Genre la maladie de Chron ?
Je ne comprends pas le pb de l eau puisqu à la base les cereales / legumineuses que les poulets mangent (mm si eux boivent peu) demandent tout autant d eau
c'est ça. tu ajoute les lavages au jet d'eau sous pression, dans les élevages, les abattoirs et les boucheries,
et tu vois le non sens qui démontre ici en petite partie, la mauvaise foi des intervenants!
Exact… L’eau qui fait pousser les cultures + plus l’eau qui abreuve les animaux d’élevage est moins élevée que l’eau qui fait pousser les légumes pour l’alimentation humaine ?
C’est un peu bizarre quant on sait que les bovins consomment déjà énormément d’eau.
@@gaetanclaes3590 voilà ! Je suis pas seule à me dire qu il y a souci de calcul..
oubliez tous la question de l'eau ! (vraiment) c'est hyper compliqué et personne ici n'y comprends rien (déjà que les spécialistes se battent). la difficulté est qu'on a tendance a tout mélangé entre le différents types d'eau et les différents usages de l'eau. tout le monde y va de son petit sophisme a 2 balle en comparant des trucs qui n'ont juste rien à voir. par ex certain vont compter l'eau qu'une vache consomme sans regarder ce qu edevient cette eau ensuite (urine etc) ni d'où elle vient.
@@lezheibr dans les calculs, certains oublient de compter l'irrigation des champs et l'eau nécessaire aux lieux d'exploitation. Donc oui, utiliser l'eau comme argument est risqué et c'est souvent parler à un mur.
Cependant, on peut en parler en ce qui concerne la pollution de cette dernière.
Enfin une vidéo un minimum nuancé sur le sujet merci pour votre travaille.
C'est évoqué mais pas assez dévellopé a mon gout mais entre l'élevage intensif et extensif voir l'élevage en liberté type troupeau de rennes dans les steppe il y a un monde aussi et un impacte social et environnemental completement différent.
On ne peu pas baser une critique de l'élevage entier sur sa version la plus néfaste même si elle est majoritaire. Un systeme de perma-culture extensif permettrait en effet d'essayer a la fois de limité l'impacte de l'élevage et des cultures. Cela nous rapprocherais d'ailleurs de ce qui était fait jusqu'au début du XX siecle en france avec des fermes utilisant de manière complémentaire l'élevage et la culture et un régime ou la viande est minoritaire de l'ordre de 1 a 2 fois par semaine pour la majorité de la population.
Bref quand il s'agit de privilégier un modèle il faut prendre en compte les facteurs technique optimal bien plus que des avis reposant sur des conception polarisé du tout viande ou tout végétal.
pensez-vous vraiment que l'élevage extensif pourrait remplacer l'élevage intensif? sachant que déjà comme ça l'élevage représente la grosse majorité des terres agricoles, si on sort les animaux des fermes usines où ils sont entassés, quelle surface cela représenterait? Pour les Etats-Unis, il a été calculé que ce serait toute la surface de l'Amérique du Nord, Appalaches comprises
@@chapellestephanie7999 bon je ne pourrais pas mieux expliquer que ce que l'a fait ginabean mais effectivement je pense premièrement qu'il serait optimal de réduire la quantité de viande conssomé au profit d'une plus grande qualité que ce soit pour le produit et pour la vie de l'animal et de l'agriculteur.
Et comme ça été très bien expliqué la plupart des pâturage sont des terre non cultivables et qui donc ne font pas partie des terre arables. Même dans le cas de terre arables faire du 100% cultivé comme dans la Beauce c'est pas l'idéal sur beaucoup de point de vue (biodiversité, intrant chimique, entretiens des espaces, etc) et une petite part d'élevage même sur des terre arables serait bénéfique pour jouer de la complémentarité animal/végétal.
@ginabean9434vos chiffres diffèrent complètement de ce qui est indiqué dans la vidéo non ?
C'est précisément pour cette raison que je suis activement végétarienne et non pas vegane, et que ce n'est pas une "solution de facilité" ou un compromis social. Ce me semble être le meilleur compromis technique et éthique pour une agriculture durable, permettant à la fois de garder des pâturages irréductibles, de conserver un apport facile en lisier et fumier, d'alimenter nos animaux de compagnie avec les animaux d'élevage en fin de vie et de drastiquement diminuer la souffrance animale et les émissions en CO2 (sans augmenter la consommation en eau).
Après, par sa radicalité et par l'immense chemin qui reste à parcourir, le véganisme est totalement nécessaire pour le moment et pour de nombreuses années encore probablement. Je serai du même côté de la barricade que les végans pour toute ma vie, vraisemblablement.
Merci pour ce documentaire nuancé, sourcé et tres clair !
Bon sujet abordé différemment et qui permet de continuer la réflexion sur des aspects parfois peu réfléchis... Merci !
Devenir végétarien il y a 6 ans a été un des meilleurs choix de ma vie :)
ok
Bravo ❤
Même pas j'y pense, j'aime trop la viande
@@andrelenzi5927 grv mdr
@@andrelenzi5927 J'avais dis pareil à quelqu'un qui m'avait dis "tu veux pas être végétarien toi ?". 10 ans après, me voici... j'aime toujours la viande d'ailleurs... Mais c'est pas la question ^^
Bonjour je suis étudiant agricole. Je peux affirmer que le système de polyculture élevage est le plus durable car il permet d'avoir plusieurs sources d'alimentation. Puis les animaux valorisebt les plus mauvaises terres (là où il n'est pas possible de produire autre chose que de l'herbe) et sont source d'engrais naturel. De plus ils permettent d'entretenir des espaces naturels qui ne pourraient pas l'être autrement. Par entretenir je veux dire qu'il permet que sa ne devienne pas une friche. Pour rappel une friche capte moins de carbone qu'une prairie et la prairie capte plus de carbone qu'un champs.
Et une friche contient plus d'espèces animales et d'espèces de plantes qu'une prairie ...
Bonjour, vous avez encore beaucoup à apprendre semble-t-il, et ce n'est sans doutes pas une école d'agriculture industrielle qui vous l'apprendra : que devient une friche au bout de quelques années ? => Une forêt. L'élevage plus durable car plus de source d'alimentation ? Ce commentaire n'a aucun sens... La durabilité c'est le maintien dans le temps : comment tu maintiens dans le temps des élevages qui nécessite de l'approvisionnement en eau qui commence à manquer et qui va manquer encore plus dans les prochaines années ? On peut dire beaucoup de chose sur l'élevage mais sans doutes pas que c'est durable dans le temps, c'est totalement contre les études scientifiques qui démontrent que l'élevage sur consomme l'eau et les énergies fossiles qui vont manquer prochainement. L'intérêt de l'élevage est de nourrir des êtres humains, certainement pas de faire de l'entretien de prairie. Qu'est-ce que mon voisin agriculteur s'en fou que ça prairie soit belle et net ? Ce qu'il veut c'est vendre du bétail pour payer ses salaires et nourrir les gens : pas faire de l'art. Pour lutter contre le réchauffement climatique (en partie généré par l'élevage intensif) il nous faudra justement des forêts et réduire l'élevage intensif, donc remplacer les prairies par des forêts naturelles et d'autres prairies par des cultures resilientes.
@@Chonhyvous devriez aller dans les landes voir comment les gens là-bas faisaient pour vivre sur des terres pauvres. Ils étaient obligé d'avoir des animaux pour avoir du fumier. La viande et la peau était limite du sous produit par rapport au fumier tellement c'était crucial pour bien vivre
@@Chonhy Bonjour Monsieur. Je suis dans le monde agricole depuis que je suis né. Je suis donc apte à en parler. Il ne faut pas confondre l'élevage français et les élevages des autres pays car se n'est pas la même chose. L'élevage français se fait avec la nature et pas contre. Il respecte ces cycles. Par rapport à l'eau les études dont vous parlez sont faussée, car elle comptabilise l'eau qui tombe naturellement du ciel sur les prairies. Puis par rapport au paysage c'est un effet positif que l'agriculture a, même si se n'est pas le but principal.
Bonjour, alors tes arguments ne me semblent vraiment pas très cohérents... Déjà, l'élevage n'est absolument pas durable, c'est justement tout l'enjeux de la vidéo, l'élevage produit à lui seul autant de GES que le secteur du transport. Alors bon comprend bien que si on se questionne sur l'impact de l'avion, on ne peut décemment pas qualifier l'élevage de durable...
Ensuite, les terres les plus "mauvaises" n'ont pas besoin d'animaux d'élevage pour être valorisées et même pas besoin d'être valorisées du tout, on pourrait imaginer d'autres modes d'entretien, de les laisser tel quel ou même d'y mettre quelques animaux que l'on n'élèverait pas pour les manger. Sur la question des engrais naturels, il est vrai que les animaux permettent d'en avoir mais il y a d'autres manières naturelles pour fertiliser les sols, on pourrait parler du purin de végétaux ou des moyens de préservation la vie du sol pour ne parler que d'eux.
Enfin une friche capte certes moins de CO2 qu'une prairie, mais un prairie avec des ruminants dessus relâche pas mal de CO2 et surtout de méthane dans l'atmosphère, qui est 25 fois plus impactant alors bof bof la solution.
Mais j'imagine effectivement que les lycées agricoles (si c'est ce que tu entend par "étudiant agricole"), proches de la FNSEA n'aborde pas tellement d'autres points de vue sur la question.
Bravo! Vous êtes super, c’est une vidéo très qualitative et du bon bon taff!!
Je vous conseille "The game changers", cowspiracy et seaspiracy. C'est bien plus complet au niveau scientifique, ect... Ca déchire et fait réfléchir.
Carrément ! Je valide ce que vous dites, ces trois films/documentaires sont supers intéressants, j'ai appris plein de choses que j'ignorais (esclaves en Thaïlande, sur l'érection, les sportifs de haut niveau, des sujets traités auxquels je ne m'attendais pas).
D'abord, pourquoi des engrais chimiques de synthèse dans un monde vegan? Le composte existe toujours sans produits animaux. Et à la limite, on peut aussi utiliser les déjections d'animaux (vaches, chèvres, poules, chevaux... qui resteraient encore sur la planète). Le lisier ou l'urine animale peut facilement être remplacée par l'urine humaine. J'arrose avec succès les plantes de mon jardin comme cela.
Deuxièmement, le mythe de la nourriture végane comme étant déficiente pour certains groupes (femmes enceintes, enfants, et athlètes) a été éteint par la American Diet Association. Certes, depuis l'aseptisation de l'eau, il faut maintenant supplémenter en B12.
Troisièmement, il existe des solutions de transition comme remplacer les hangars où on entasse des poules par milliers par des hangars (les mêmes) où on cultive des champignons aussi bonnes sources de protéines et moins demandant en eau et nourriture.
A part des régions où il est très dur de cultiver, je ne vois vraiment pas ce qui s'oppose à une généralisation d'une alimentation végane. L'environnement en profiterait grandement comme le montre les tableaux de la vidéo.
Et les animaux qu'on laisserait enfin tranquilles, aussi. Plus d'insémination forcée et de surproduction d'animaux.
Finis les abattoirs et leurs cauchemars.
Très bonne cette vidéo ! En plus vous parlez de nombre de branches agricoles mieux pensées que l’agriculture intensives telles que l’agroforesterie, le paillage des sols etc, j’ai bien aimé ces références !
L'agroforesterie n'est pas un modèle qui peut se généraliser à tout les milieux
@@Rhox547 certes, mais partout où elle est possible, elle ferait du bien à la zone si elle y était pratiquée. Non ?
@@edwinivcylian9883c’est une super idée d’expliquer aux agriculteurs que la solution c’est de planter des arbres pour pouvoir les exploiter dans 70 ans alors qu’ils ne peuvent pas se payer aujourd’hui
Je suis maraîcher et j'ai travailler sur un site d'agriculture vegan (= sans intrants animals - pas de fumier ou lisier par exemple), et on n'utilisait absolument pas d'engrais de synthèse ! Dans une démarche de msv qui empruntait à l'agroécologie et à l'agroforesterie, l'utilisation du brf + foin + compostage de surface suffisaient à nourrir la vie du sol.
A titre perso, je voudrais souligner également que l'association de ces animaux à certains milieux peut être tout à fait pertinent, sans pour autant qu'il paraisse nécessaire de les sacrifier pour se nourrir : l'introduction de poules dans un verger, par exemple, est bénéfique pour les 2 'parties', sans pour autant qu'il soit nécessaire de consommer les volailles...
@ginabean9434 l'idée c'est que, pour nourrir un grand territoire avec l'agriculture conventionnelle ou paysanne, les quantités d'intrants animaux nécessaires sont tels qu'ils proviennent forcément en majorité de l'élevage intensif. Or ce dernier me paraît TRES difficilement défendable, non ?
En ce sens, expérimenter des méthodes qui peuvent se passer de ces intrants n'est donc pas si ridicule... Et que découvre-t-on ? Ben que possible en fait !
Il se fait que agriculture et élevage ont depuis toujours, et en tt lieu, été associé. La raison en est que leurs développements remontent à la sédentarisation de nos ancêtres. Mais à l'heure actuelle, où les proportions sont devenues démesurées, où les enjeux ont pris des dimensions éthiques et écologiques, nos connaissances en biologie nous permettent également de pouvoir se passer de l'élevage pour cultiver... Et ce n'est pas mal, au contraire !
J'aime bien l'idée de se dire que l'agriculture vegan consiste pour beaucoup à élever des vers de terre ;)
Mais soyons honnêtes, ils ne s'agit pas là d'exploitation animal au sens courant : ils ne sont pas enfermés en cage, inséminés, sélectionnés, triés et abattus lorsque leur potentiel est en régression... et c'est bien là toute la différence !
Enfin, le fait que nos modèles économiques, le greenwashing, etc.. se réapproprient le véganisme à des fins mercantiles n'a rien d'étonnant : c'est même plutôt la norme. Mais cela ne remet pas pour autant en question sa validité ou sa nécessité.
@ginabean9434lol, troll
salut lucas ! ta chaine que je découvre est réellement d'intéret publique je te souhaite de vite atteindre les 2 M d'abonnés
Merci de vous posez de telles questions et d'y répondre.
Pour les espèces incapables de retourner à la nature ou qui détruirais les écosystèmes, il suffirait de stériliser tous les mâles des espèces élevées et laisser ces espèces s'éteindre.
Le méthane et le CO2 généré par les ruminants c'est du CO2 qui a été tiré de l'atmosphère par l'herbe qui pousse donc c'est neutre en carbone. Le problème c'est le carbone que l'humanité sort du sol (pétrole, gaz naturel, déforestation).
Non, la production de GES par l'élevage n'est pas neutre. Sinon, vous pensez bien que les scientifiques ne prendraient pas la peine d'alarmer sur l'impact de l'élevage sur le climat.
L'élevage produit 3 GES : le Dioxyde de Carbone, le Méthane et le Protoxyde d'Azote.
@ginabean9434votre réponse n'est pas cohérente avec le post initial.
En effet, l'idée ici est de réduire drastiquement le nombre d'animaux d'élevage et non de réduire l'exploitation animale (le deuxième découlera du premier).
Votre idée serait pertinente pour diminuer le nombre d'humains sur cette planète (ce qui rend votre idée pertinente sur ce sujet).
Afin de réduire significativement l'exploitation animale, il faut interdire les élevages intensifs.
Ces derniers représentent 85% des élevages français.
Pour y arriver, il faut diviser par 5 notre consommation de produits d'origine animale.
Vidéo très intéressante et bien documentée, qui fait réfléchir sur nos modes de consommation alimentaire
Ah oui et donc !? Faut se tirer une balle dans le pied et tuer notre agriculture en plus du reste..c est ça !? 🤣🙃🥴Pauvre france
Ce serait intéressant de parler du financement des études citées. Ceux qui parlent d'un "juste équilibre" sont bien souvent ceux qui participent à l'industrialisation des sols...
Je suis un grand mangeur de viande mais qu'on n'essaie pas de me faire croire que ceux qui m'en vendent recherchent autre chose que le profit à court terme.
Un sujet intéressant est le lobbying.
En France, INTERBEV (viande bovine), INAPORC (viande porcine), ANVOL (viande de volailles) et le CNIEL (produits laitiers) sont très puissants et imposent beaucoup de choses.
Ils sont également très liés à la FNSEA (agriculture intensive) et donc à la production intensive et la rentabilité.
J'imagine que les études pro-vegan ne sont pas dutout financées/biaisées
@@bossdugame8908 nule question de véganisme ici, mais de détailler les impacts actuel de ce qui est de l'ordre du commun.
Cependant, les lobbies comme INTERBEV (viande bovine), INAPORC (viande de porc), ANVOL (viande de volaille et œufs), CNIEL (produits laitiers) sont parmi les plus influents et impactants.
D'ailleurs, il n'y a pas d'étude "pro-végane", mais des études sanitaires, écologiques, économiques, sociales, ... Et on y trouve bon nombre d'informations à croiser avec d'autres sources, ce qui permet de prendre du recul.
Mais si vous avez envie d'échanger sur des points que vous souhaitez mettre en avant, on peut le faire avec bienveillance et pédagogie.
@@bossdugame8908 "études pro-vegan" mais ça n'existe pas, défendre un régime VG/Vegan ça ne rapporte rien du tout...
@ginabean9434 Je serais le premier à mettre en avant ces études pour justifier ma consommation de viande si j'y prêtais la moindre crédibilité. Peut-être que cette vidéo reflète mal les nuances des études citées mais je vais quand même passer mon chemin.
Complet et rigoureux, merci bcp !
Je trouve la vidéo sympa, mais avec des arguments qui manquent parfois des bases d'explication. Si on a pas de fumier, il faut donc plus de pesticide ? On pourrait essayer de trouver d'autres solutions comme la permaculture ou des engrais végétaux naturels, non ? Si pas d'animaux d'élevage donc les terres allaient se détériorer parce qu'il n'y aurait que des végétaux ? Probablement, d'autres animaux (sauvages) prendraient la place et y ferraient des lieux d'habitation, non ? De plus, pas un mot lié à une raison très importante derrière le véganisme : la cruauté envers les animaux. Si tout le monde devenait végan, déjà il en aurait bcp moins...
N'hésitez pas à vous renseigner sur l'impact du méthane. Il était très mal considéré et beaucoup d'anciennes études ne sont plus pertinentes avec les nouvelles façon de l'aborder. Il y a différentes façon de calculer l'impact et une des façon qui était très largement utilisée ne représentait pas bien l'impact sur le climat.
Avant on utilisait très largement le GWP20 ou GWP100 qui essayait de comparer l'impact d'une molécule de méthane par apport à une molécule de CO2 sur les horizons 20/100ans. D'une façon générale, les études préfèrent souvent l'horizon 100 ans qui est beaucoup plus pertinent quand on parle d'écologie, il faut voir ce qui dure sur le long terme.
Aujourd'hui il y a de nouvelles façon de le comparer (GTP20 & GTP100) de la même façon mais en prenant mieux en compte le cycle "court" du méthane. Au bout de 10/12 ans le méthane redevient du C02 puis est ré-utilisé pour créer de la matière organique que le ruminant va manger puis re-méthane etc. c'est un cycle court de 10 ans que l'on appelle biogénique.
Pour faire rapide voici le tableau des équivalences pour 100 ans :
GWP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 26x le C02
GTP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 4x le C02
L'ordre des grandeurs n'a rien à voir ici et en fait cet impact ne fait que diminuer avec le temps.
Ajd les études qui montrent l'impact du bœuf par exemple montrent que 50% de l'impact est dû au méthane. Mais en réalité ce chiffre est calculé avec le GWP et non pas le GTP.
Les études devraient se mettre à jour avec les nouvelles méthodologies. Mais en gros cela retirerait presque la moitié de l'impact du boeuf. (43% de l'impact calculé ajd environ).
Il y a d'autres absurdités dans les études d'impact sur les ruminants :
- Aucune prise en compte des autres usages du corps de la bête qui correspond à 50% de sa masse (cuir, médicament, pet food...)
- Aucune prise en compte de la création de fumier et lisier qui empêche l'usage de gaz pour de l'apport azoté (estimé à 5% des émissions globales de gaz à effet de serre)
- On lui accorde l'usage de terres et ressources qui sont utilisées pour nourrir la bête alors qu'en réalité il y a une grosse partie qui sont des déchets qui auraient beaucoup de mal à être utilisé.
- Les études font souvent des moyennes mais derrière il y a énormément de disparités (c'est déconnant d'importer du soja pour des compléments il y a pleins de moyens de faire autrement, mais la moyenne subit ces pratiques)
- Il faut qu'il y ait un traitement particulier du cas de l'azote qui est très compliqué -> privilégier une source animale ET végétale est très important et il faut sortir de la dépendance aux fossiles, c'est très compliqué sans ruminants.
- Aucune considération de la qualité nutritive, on compare souvent des KG. Et l'absorption des protéines est très très différentes selon si elle est animale ou végétale.
- On ne considère pas le rôle très important des prairies en stockage de carbone (quasi tout l'impact du méthane est potentiellement épongé par cet impact positif) & les prairies sont très importants pour la gestion de l'eau et évitent d'avoir + de machines et de travail humain (et d'intrants aussi)
- On ne considère pas non plus quels sont les produits qui sont le + gâché après production, la viande pour son prix et importance a une très bonne gestion et s'en sort bien mieux que certains fruits & légumes.
Si on prend chacun de ses points on se rend compte que l'élevage de ruminants PEUT (bien évidemment ce n'est pas le cas aujourd'hui dans la majorité des endroits) être très écologique et même positif pour le climat. Je suis personnellement convaincu de son importance, rien que pour notre dépendance aux énergies fossiles.
Des liens que j'ai pu apprécier sur ces sujets malgré certains points dogmatiques :
- Etude sur les différentes façon de considérer l'impact du méthane. Ils en parlent assez peu mais dans le cas des ruminants c'est encore moins que l'étude vu qu'il y a un cycle biogénique et qu'on ne doit pas prendre en compte l'impact du CO2 après oxydation du méthane: pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/em/c8em00414e
- Interview directeur de recherche CNRS : www.actu-environnement.com/ae/news/interview-gilles-billen-agriculture-engrais-39459.php4
- Présentation chercheur INRAE (version texte ou vidéo): agrosmartcampus.fr/videos/reduire-lelevage-en-europe-ou-le-faire-evoluer/?fbclid=IwAR2eswgLlGoUF0p8Bt-WhThIo_9OBTN58M-bnK_UA9c6-33zN-qoVwrNa64
Je préfère préciser, tout ce que j'ai dit reste mon avis. Mais je pense important de challenger certains points. J'ai l'impression que trop pensent que c'est une évidence qu'il faut arrêter l'élevage. Les écosystème sont très compliqués, les études sur le sujet ne sont pas matures du tout et bourrées de limites mais on continue de les interpréter comme une bible.
👌Merci pour ce commentaire c'était très intéressant !
Votre post explique bien que sur 100 ans, le Méthane est 28 fois plus impactant que le CO2.
Je vous ai également parlé de :
- l'impact écologique du cuir.
- La participation du fumier à la production de GES.
- La notion d'acides aminés pour les protéines et le fait que ce ne soit pas important en Europe.
- Le gaspillage des matières carnées (1 animal sur 3 est tué pour rien).
- l'accaparement des terres par les élevages et leur nourriture.
@@MickJDR J'ai aussi parlé de ces points :
IMPACT CUIR
Il y a des doublons sur les impacts des autres usages d'un corps animal. On ne prend pas en compte la production du cuir lorsque l'on regarde l'ACV. Et pour la production du cuir on ne prend pas non plus en compte la production de viande. Il y a un problème dans l'équation c'est comme si l'on doublait l'impact du secteur animalier. Ce problème est très compliqué à résoudre mais il faut en avoir conscience.
FUMIER
Pour le fumier j'en parle aussi. Il est très compliqué de faire de l'agriculture pour 8 milliards d'individus sans avoir recours à des engrais azotés. Il est possible de les réduire énormément avec par exemple des multi-cultures de légumineuses qui fixent l'azote. Mais produire pour autant nécessite quoiqu'il arrive un apport riche en engrais. Le fumier & lisier est une des source les plus riche pour le sol et évite un appauvrissement en matière organique comparé à un engrais azoté. Tant que l'on continue d'utiliser massivement de l'engrais azoté qui vient du gaz, alors le fumier et le liser est un point Positif dans l'équation. C'est pour cela que j'ai bien expliqué que considérer l'azote comme un impact négatif se comprend. Mais on devrait aussi considérer le fait que ça permet d'éviter d'utiliser une autre source d'azote fossile (le gaz) dont on risque de manquer un jour et qui risquera alors d'impacter massivement le secteur agricole.
ACIDE AMINES
Je n'ai pas compris pour les acides aminés ? pourquoi ce n'est pas important ? je ne parlais pas vraiment de ça mais bien d'absorptions des protéines par notre métabolisme.
GASPILLAGE
Le gaspillage des matières carnées ? Je parle justement de gaspillage en positif en expliquant que c'est pire pour la plupart des autres produits végétaux et qu'il faut comparer ce qui est comparable. Comparer la production pour un impact n'a pas beaucoup de sens, il faut comparer ce qui est utile et consommé.
ILLUSTRATION FAUSSE sans vrais chiffres ni ordre de grandeurs :
J'ai 10 pommes produite avec une estimation d'impact de 10gCO2=> 1gCO2 la pomme
J'ai 10 steakhachés produits avec une estimation d'impact de 100gCO2.=> 10gCO2 le steak
En réalité 8 pommes n'ont pas été consommé parceque pourries dans le supermarché.
2 des steaks n'ont pas été consommés puisque pas acheté et viande avariée.
En réalité des chiffres comparables seraient :
J'ai 2 pommes produite avec une estimation d'impact de 10gCO2 => 5gCO2 la pomme
J'ai 8 steakhachés produits avec une estimation d'impact de 100gCO2. => 12.5gCO2 le steak
TERRES
J'ai aussi parlé rapidement de ce point. L'impact des prairies (très positif) n'est pas du tout considéré. Il y a énromément de captation, les terres ne sont pas traités donc positif pour la biodiversité, écoulement des eaux sans acidifiation etc.
Si l'on devait remplacer 80% de ces terres par d'autres cultures, il y aurait besoin de beaucoup + d'eau et d'intrant et ce serait beaucoup plus compliqué d'être résilient avec le dérèglement climatique. Donc le gain de 20% des terres est en réalité un faux gain je pense.
@@MickJDR Je ne comprends pas votre commentaire, vous dîtes l'inverse de ce qui est expliqué dans le post ?
Vidéo de piètre qualité sur certains points. Tout d'abord, le sort des animaux d'élevage n'est pas vraiment le sujet important, car tout le monde sait qu'ils sont de base abattus très jeunes, donc il y aurait un "dernier" abattage (plus ou moins progressivement en réalité) et le nombre d'animaux diminuerait de 80% en 2 à 3 ans.
Les animaux sauvages prendraient le relai dans l'entretien des espaces sauvages, donc retour de la mégafaune (bison d'Europe...) dans nos campagnes, à la fois les herbivores mais aussi leurs prédateurs (loups, ours). Ensuite, vous faites comme si l'idéologie végane était absolument à 100% contre l'usage des animaux ou la chasse: c'est un mensonge. Le véganisme prône la réduction de la souffrance quand c'est possible et quand ça ne va pas à l'encontre de la survie et du bien-être des êtres humains. Si des humains doivent absolument tuer des animaux pour survivre que ce soit pour des raisons d'écorégions (en arctique il n'y a que la pêche et la chasse de possible), de moyens financiers, ou de santé, ça ne va pas contre le véganisme.
Enfin, pour la réduction limitée des gaz à effet de serre dans l'étude américaine, j'invite à regarder la réponse de Unnatural Vegan (en anglais) sur UA-cam.
Vous pensez vraiment qu'il va y avoir un équilibre de la megafaune, chevreuil sanglier.... ? 🤣 c est tous le contraire oui! Il va y avoir une explosion de la population de ces animaux à la clé avec des dégâts énormes dans les champs! Vous êtes vraiment pas du monde rural vous ! C'est votre commentaire qui est de mauvaise qualité !
Merci, ca complète très bien ce reportage qui prend la question d'un angle complètement spéciste.
Merci, je trouve aussi les postulats de cette vidéo complètement absurdes et biaisés, contente de voire que je ne suis pas seule. C'est la fête du cherry picking
Bien sûr que tuer ou faire souffrir un animal est contre le véganisme.
"Le véganisme prône la réduction de la souffrance quand c'est possible et quand ça ne va pas à l'encontre de la survie et du bien-être des êtres humains"!!! je pense que chacun possède sa propre définition, celle-ci ne veut pas dire grand chose, personnellement mon bien-être passe par un apéro saucisson et une entrecôte saignante les week-end d'été, qui aujourd'hui est "pour l'augmentation purement sadique de la souffrance animale"...qui remet en question la survie de l'homme versus celle de l'animal.
Bon travail :) Mon opinion c'est qu'au jour d'aujourd'hui, il y a tellement d'abondance (du moins dans les pays developpés) que la seule raison pour laquelle l'homme mange de la viande c'est qu'il aime le gout... On pourrait largement s'en passer, trouver toutes les solutions du monde, et tout se porterait au mieux. Seulement voilà, l'homme aime manger...
Tellement !!
En tant que feuj on voit bien la famille attachée à la viande…
@@ohyeahhh8947 Personnellement je ne mange pas de viande. Le plaisir du gout ne compense pas mon opinion (qu'il n'est pas necessaire de manger de la viande)
@ginabean9434 Je dis simplement que l'homme mange de la viande parce qu'il aime le gout. On peut facilement s'en passer, mais on est egoiste (jusqu'a ce qu'on ne le soit plus volontairement ou qu'on n'ait plus le choix...). Je comprends que la plupart des gens mangent de la viande, je ne juge personne, c'est juste pas possible sur le long terme... Nous verrons chere madame
@@tonycohen2000 8 000 000 000 d'humains qui consomment de la viande (entre-autres) c'est juste intenable.
Penses-tu qu'il est plus réaliste de miser sur le fait que l'ensemble de l'humanité devienne vegan, ou bien qu'il est plus réaliste de miser sur une réduction de la natalité pour réduire notre démographie mondiale afin que la consommation de viande (entre-autres) ne soit plus un problème ?
Merci pour ce reportage très intéressant et pour les ressources !
J’ai souvent cet argument que l’agriculture vegane engendrerait un désastre environnemental avec les engrais de synthèse. En fait, il suffit de garde une partie des animaux d’élevages et d’utiliser les déjections. Dans un première pour épandre sur leur parcelle qui est dédiée à les nourrir, puis le reste sur nos parcelles. Sans compter que si tout le monde compostait, on aurait beaucoup de matière à épandre, sans parler des études sur les récupérateurs d’urines qui fonctionnent déjà dans certains pays, sans parlé des recherches prometteuses sur les algues qui peuvent devenir des fertilisants, sans parlé de ce qui existe déjà : composte, purins d’orties, potasse… un monde vegan ne veut pas dire PLUS aucun d’animaux, mais juste un monde plus juste, sans souffrance par exemple. Bref, le meilleur livre que j’ai à recommander cette Zoopolis, c’est utopique mais il y a des idées vraiment intéressantes.
Et si les gens s’offusquent a penser que une agriculture végane = pollution des sols = désastre sur la biodiversité, vous devez savoir que c’est déjà le cas, avec TOUTES les agricultures intensives et l’élevage intensif. Ça passe par le lait de votre kinder ou de votre chocolat Lint que vous venez d’avoir aujourd’hui à Noël, jusque votre toast que vous mangerez en famille ce soir. C’est tout un modèle agricole qu’il faut revoir, et j’inclus les conditions de travail juste invivable pour les paysans qui peinent, lorsqu’ils/elles ne se plient pas aux exigences des firmes agro-industrielles, à vivre correctement !
Je trouve que cette vidéo ne va pas assez loin, est un des deux intervenants par du principe que vegan=plus aucun animaux sauf les quelques % d’animaux sauvages… et ce n’est pas le cas, il faut se penser sur ce que les sanctuaires peuvent apporter au monde agricole !
Et avant de terminer ce pavé : ma belle famille on un énorme potager, et il n’y a aucun intrant chimique, tout vient des animaux et aucun n’est tué pourquoi être mangé. Le cheval donne du crottin qui est entassé et mélangé à de la terre, et ça donne un fertilisant incroyable. Il fait parti de la famille, qui est végétarienne. Bref, c’est à échelle réduite, mais c’est un exemple qui pourrait être réutilisé à grande échelle. L’unique verrou à lever selon moi, ce sont les gens, car dans l’ensemble tout le monde s’en fiche de s’informer sur ce qu’ils/elles mangent, moi pas :)
l'agriculture intensive de mais et de soja pour nourir le bétail, utilise deja des engrais de synthese, donc en les enlevant on utiliserait encore moins qu'on en utilise aujourdh'ui
@@superdwarf9 oui, c’est ce que je dis, on en utilise deja aujourd’hui. D’où l’hypocrisie de s’en offusquer. Il est possible de faire sans si on accepte de changer radicalement nos façons de consommer
Je pense que la plus grande avancée serait quand même que les gens arrêtent de manger de la viande tous les jours. Mais quand tu vois que dans le monde c'est très courant de manger de la viande 2 fois par jour, ce n'est pas gagné... il faut plus d'éducation et d'idées de plats sans lien avec la viande. Car quand on voit les plats les plus célèbres, c'est souvent toujours à base de viande. D'autant plus que manger trop de viande n'est pas bon pour la santé. De mon côté, je suis passé de 7 fois par semaine à 2 fois par semaine de viande en moins d'un an. J'ai réussi rapidement à trouver des alternatives, mais il m'en manque encore 2 pour devenir totalement végétarien. En revanche le régime végan je n'y arriverai sans doute jamais...
Je suis entièrement d'accord je suis de l'éducation "une viande et un accompagnement". Même quand je veux manger que des legumes ou autre je me vois mettre lardon partout. Pâte carbo, pâte bolognaise, pâte au thon,... épinard lardon, haricot plat au lard,... Je ne sais pas comment faire pour limiter ma consommation et changer "seule" mes habitudes. Par contre je songe à mettre mes enfants en menu végétarien à la cantine je me dis que au moins ce sera 5 fois 3 repas de viande en moins.
vous vivez dans quel monde ? quand même les bas morceaux dépassent dix euros le kilo (ne parlons pas des parties nobles à plus de vingt balles, en supermarché ! Je ne sais même plus les prix en boucherie tant ça devient du luxe... ) vous croyez que des smicards, avec une famille, peuvent se payer de la viande tous les jours ? De la vraie viande ? A raison d'une moyenne de 150 g par personne, par repas (moyenne basse pour un adulte), ça fait plus d'un kilo par jour pour une famille de 4 personnes ! Environ 8 kilos par semaine ! vos croyez que même en prenant des morceaux à 10 balles le kilo, les gens peuvent investir 300 balles par mois pour manger de la viande tous les jours ? C'tait il ya vingt ans ce que vous dites, quand on avait du poulet ou des morceaux de boeuf à braiser à 4 euros le kilo...
Alors, si vous parlez de sous produits d'origine animale, style repas préparés, ok, peut-être, mais ce n'est pas de la viande, ça... et ce n'est pas du tout le même débat. Et pour le coup, je serais d'accord, c 'est ignoble pour la santé ces produits. Bien plus qu'un ou deux steaks tous les jours !
@@Audrey31000 c'est sans doute que votre corps en a besoin, et c'est bien de l'écouter un peu, car il ne se trompe jamais, contrairement au mental! Attention aux enfants, ils ont d'énormes besoins en protéines de qualité (donc animales) et en graisses animales (le cerveau est fait de cholestérol à 25% et le corps de l'enfant peine à le synthétiser s'il n'y a pas d'apport alimentaire). Une pharmacienne qui a abandonné le véganisme et revis depuis
@@Audrey31000Si c'est une affaire de goût, peut-être trouver des épices ou des sauces qui relèvent le plat ? De la sauce soja pour le côté salé, de la levure de bière pour un goût plus fermenté (souvent utilisé dans les viandes ou fromages végétaux)...
On veut réduire la viande de ruminants en premier lieu, et privilégier le porc et la volaille. Pourtant, les ruminants peuvent être nourris par des prairies, qui sont des puits de carbone gigantesques. Ce sont le porc et la volaille qui consomment nécessairement du grain issu de cultures. Avant la révolution industrielle, la part de porc et volaille était bien inférieure par rapport aux ruminants : on n'avait pas les rendements de céréales pour se le permettre . Je crois qu'il faut réduire la consommation de viande, et privilégier les ruminants en systèmes herbages extensifs. Les porcs et volailles devraient être élevés à l'échelle d'une basse cour seulement, nourris de co-produits (son, tourteau, petit lait, épluchures).
Justement non, les pires sont les ruminants, principalement à cause de leur production de méthane et de l'accaparement des sols au détriment de la faune et la flore sauvage.
Quant au porc, c'est 95% d'élevage intensif, donc source de souffrance animale.
@@MickJDR N'hésitez pas à vous renseigner sur l'impact du méthane. Il était très mal considéré et beaucoup d'anciennes études ne sont plus pertinentes avec les nouvelles façon de l'aborder. Il y a différentes façon de calculer l'impact et une des façon qui était très largement utilisée ne représentait pas bien l'impact sur le climat.
Avant on utilisait très largement le GWP20 ou GWP100 qui essayait de comparer l'impact d'une molécule de méthane par apport à une molécule de CO2 sur les horizons 20/100ans. D'une façon générale, les études préfèrent souvent l'horizon 100 ans qui est beaucoup plus pertinent quand on parle d'écologie, il faut voir ce qui dure sur le long terme.
Aujourd'hui il y a de nouvelles façon de le comparer (GTP20 & GTP100) de la même façon mais en prenant mieux en compte le cycle "court" du méthane. Au bout de 10/12 ans le méthane redevient du C02 puis est ré-utilisé pour créer de la matière organique que le ruminant va manger puis re-méthane etc. c'est un cycle court de 10 ans que l'on appelle biogénique.
Pour faire rapide voici le tableau des équivalences pour 100 ans :
GWP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 26x le C02
GTP100 : le méthane a un impact qui équivaut à 4x le C02
L'ordre des grandeurs n'a rien à voir ici et en fait cet impact ne fait que diminuer avec le temps.
Ajd les études qui montrent l'impact du bœuf par exemple montrent que 50% de l'impact est dû au méthane. Mais en réalité ce chiffre est calculé avec le GWP et non pas le GTP.
Les études devraient se mettre à jour avec les nouvelles méthodologies. Mais en gros cela retirerait presque la moitié de l'impact du boeuf. (43% de l'impact calculé ajd environ).
Il y a d'autres absurdités dans les études d'impact sur les ruminants :
- Aucune prise en compte des autres usages du corps de la bête qui correspond à 50% de sa masse (cuir, médicament, pet food...)
- Aucune prise en compte de la création de fumier et lisier qui empêche l'usage de gaz pour de l'apport azoté (estimé à 5% des émissions globales de gaz à effet de serre)
- On lui accorde l'usage de terres et ressources qui sont utilisées pour nourrir la bête alors qu'en réalité il y a une grosse partie qui sont des déchets qui auraient beaucoup de mal à être utilisé.
- Les études font souvent des moyennes mais derrière il y a énormément de disparités (c'est déconnant d'importer du soja pour des compléments il y a pleins de moyens de faire autrement, mais la moyenne subit ces pratiques)
- Il faut qu'il y ait un traitement particulier du cas de l'azote qui est très compliqué -> privilégier une source animale ET végétale est très important et il faut sortir de la dépendance aux fossiles, c'est très compliqué sans ruminants.
- Aucune considération de la qualité nutritive, on compare souvent des KG. Et l'absorption des protéines est très très différentes selon si elle est animale ou végétale.
- On ne considère pas le rôle très important des prairies en stockage de carbone (quasi tout l'impact du méthane est potentiellement épongé par cet impact positif) & les prairies sont très importants pour la gestion de l'eau et évitent d'avoir + de machines et de travail humain (et d'intrants aussi)
- On ne considère pas non plus quels sont les produits qui sont le + gâché après production, la viande pour son prix et importance a une très bonne gestion et s'en sort bien mieux que certains fruits & légumes.
Si on prend chacun de ses points on se rend compte que l'élevage de ruminants PEUT (bien évidemment ce n'est pas le cas aujourd'hui dans la majorité des endroits) être très écologique et même positif pour le climat. Je suis personnellement convaincu de son importance, rien que pour notre dépendance aux énergies fossiles.
Des liens que j'ai pu apprécier sur ces sujets malgré certains points dogmatiques :
- Etude sur les différentes façon de considérer l'impact du méthane. Ils en parlent assez peu mais dans le cas des ruminants c'est encore moins que l'étude vu qu'il y a un cycle biogénique et qu'on ne doit pas prendre en compte l'impact du CO2 après oxydation du méthane: pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/em/c8em00414e
- Interview directeur de recherche CNRS : www.actu-environnement.com/ae/news/interview-gilles-billen-agriculture-engrais-39459.php4
- Présentation chercheur INRAE (version texte ou vidéo): agrosmartcampus.fr/videos/reduire-lelevage-en-europe-ou-le-faire-evoluer/?fbclid=IwAR2eswgLlGoUF0p8Bt-WhThIo_9OBTN58M-bnK_UA9c6-33zN-qoVwrNa64
@@lenameakitfed4063 tout ça je connais et je peut même apporter des compléments d'informations.
Et ce que vous apportez dans ce long post c'est : les ruminants ont un impact sur le climat et pendant une longue période.
Également, ce que vous citez (fumier, cuir, etc...) ont un facteur pollution important, notamment sur l'eau.
Vous apportez donc de la matière dans le sens de l'importance de diminuer drastiquement l'élevage.
@@lenameakitfed4063 Le tannage du cuir a des impacts écologiques négatifs en raison de l'utilisation de substances chimiques.
Les méthodes traditionnelles de tannage, telles que le tannage au chrome, libèrent des produits chimiques toxiques dans l'eau, entraînant une pollution environnementale.
Cela peut affecter la qualité de l'eau et avoir des effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques.
@@lenameakitfed4063 la notion de "déchets végétaux" est mal utilisé.
En effet, pour les producteurs ce ne sont pas des déchets, car ils se vendent.
Prenons l'exemple des oléagineux et céréales, pour qui ce que vous appelez dechet rapporte plus d'argent que le corps du végétal.
C'est d'ailleurs une des raisons de la culture à outrance du soja au Brésil et des céréales au Canada.
La France importe chaque année de nombreuses tonnes en provenance de ces pays pour nos élevages.
L'utilisation du lisier est remise en question à cause de sa production de GES et son impact sur les eaux (nappes phréatiques, rivières, sources, littoral, etc...).
Les ruminants sont également dépendant des énergies fossiles, notamment pour travailler les champs qui serviront à les nourrir.
Autre chose, vous me direz que les bovins sont élevés en extérieur. Ça l'est en fait de moins en moins à cause de la demande des consommateurs.
En effet, l'élevage représente à peine 1/5e de l'ensemble de l'élevage français et est à environ 15% en intensif.
D'ailleurs ici, en Bretagne, mis a part quelques génisses au printemps, on ne voit presque plus d'animaux dans les champs...
Pour l'absorption des protéines, ne vous inquiétez pas, il y en a dans tous les végétaux et il est impossible d'être en carence dans les pays européens.
Manger végétarien ou végétalien ne demande pas à manger plus.
Ne pas oublier que 40% des productions agricoles françaises sont pour nourrir les animaux d'élevage.
Les produits les plus gâchés après production sont ceux d'origine animale.
On estime à 1/3 des éléments corporels animal jeté avant même d'arriver sur les étals.
De plus, leur temps de conservation est plus limité que le végétal, sauf s'il est transformé.
Il faut également prendre en compte les risques sanitaires plus élevés et plus sensibles.
Continue tes vidéos, elles sont très bien
Super vidéo, merci Lucas !
Il merite detre vu ce reportage !!! Bravo super intéressant ❤😊
Toute cette expérience a déja été faite a grande échelle, 39.5% des indiens sont végétarien. C'est quand meme plus de 500 millions de personnes sur un petit territoire. Tous les probleme que ca causerais selon vos expert, semble avoir des solutions simples, comme le compost, les couvertures de sols etc ...
Commentaire assez idiot par rapport au contexte mondial et qui a déjà reçu une réponse dans la vidéo
Il n'y a pas de contexte mondial, il n'y a que des contestes locaux, et on fait des moyennes mondiales entre des régions qui sont complètement différentes avec des agricultures et des modes d'alimentation complètement différents: l'Alaska, le Gabon, le Périgord, la Beauce, le Sahel, les Hautes Alpes, l'Écosse, la Corse,...@@IIIIIIIIIIIII-o7y
Bonjour,
Le végétarisme indien profite de l'agriculture en région tropicale, soit des produits frais et locaux presque toute l'année. Il y a même des régions où le poisson et la volaille son considérés comme étant a part de la viande et donc consommés.
Quoi qu'il en soit, végétarisme et veganisme sont deux choses très différentes.
Vegan, ça signifie pas de laine, ni soie, ni miel. Pas de produits laitiers ni d'aliments utilisant des animaux pour leur production, comme les boeufs de traie, etc. Entre autres.
aussi le pays le plus touché par le diabète après la Chine...
@@helenealtherrsanteultraperso Ça c'est parce qu'il font frire tout leur légumes ...
Quelle forme d'agriculture a été prise en compte dans l'étude sur l'eau ? Car je pense que la permaculture et l'agroforesterie par exemple, qui sont bien plus compatibles avec les idées vegans que l'agriculture classique ou intensive doivent consommer moins d'eau.
Super vidéo... Sans parler des commentaires qui la complète ou amène une autre vision.
C'est plaisir de partager entre "gens civilisés" sans extrémisme.
Il serait difficile de faire abandonner son steak à toute la planète, c'est certain... Perso, à la maison, nous avons diminué drastiquement la viande par souci économico-ecologique et de santé...
Comme lu, tant que Ste money régnera, il sera également difficile de faire autrement...
Le tout étant de trouver un meilleur équilibre 😊
Autant pour l'économie et l'écologie d'accord, en revanche pour la santé, rien n'est prouvé !
Il n'y a eu que des études observationnelles, qui mélangeaient un peu tout. (Viande rouge, charcuterie, produits transformés.)
La viande brute n'a à priori rien de mauvais, elle apporte même des éléments qu'on ne trouve nul part ailleurs (B12) à part dans d'autres produits animaliers tels que les huîtres, les oeufs, le lait etc.
Le véritable fléau de la viande, c'est la charcuterie et les produits transformés.
Trop salés, trop gras, etc. (la viande rouge brute n'est pas très grasse en réalité.)
Un autre gros souci, les modes de cuissons. Les huiles et le beurres deviennent nocifs si chauffés à trop haute température, en plus d'ajouter du gras à votre plat de viande.
Pareil pour la viande brute si elle est trop grillé, la carbonisation est cancérigène.
Les véritables ennemis sont les produits transformés et les modes de cuisson.
À bon entendeur !
L'homme est le plus carnivore des primates, son cousin chimpanzé l'étant moins. Le gorille qui est végétarien et donc quasi-végan a gardé un intestin nettement plus long (+50 %; 9 m contre 6, pour bien assimiler les protéines et les vitamines). La digestion lui prend donc une énergie nettement plus importante et il a besoin de plus de 16 heures de sommeil par jour.
@@leynho6946 Les études nutritionnelles après les expériences de Framingham ont modifié le regard porté sur l'alimentation. La surprise de constater des décès précoces chez des jeunes adultes présentant des hypercholestérolémies héréditaires massives (infarctus, ...) a orienté la recherche sur le métabolisme des graisses et du cholestérol. Les recherches ont donc amené à l'introduction de doses plus importantes de glucides avec augmentation de l'obésité, du diabète ... Les hypercholestérolémies familiales sont des cas très particuliers et peu à peu, le cholestérol a été réhabilité comme la plupart des graisses (mais on a besoin de graisses et de sucres [ graisses pour les parois des cellules, surtout les neurones, sucres comme carburants]).
Être vegan en Suisse et être vegan au Tchad ce n'est pas la même chose.
@@thibauth.706 Nous sommes omnivores, nous mangeons ce qui est a notre portée, l'être humain a évolué ainsi. Pas de produits animaux pour moi, c'est mon choix, mais je ne vais pas prétendre que cette alimentation soit la plus naturelle de toutes.
Super épisode ! Et super prénom au passage
Très intéressant, je vais suivre ce type de vidéo de plus prêt.
(10') C'est quoi cette étude ? Tout déchet organique peut être transformé en amendement, soit par compostage soit par méthanisation.
@ginabean9434 Si, y'a un truc qui s'appelle le compostage et un autre qui s'appelle la méthanisation, M. le bot de Jocelyne Porcher.
@ginabean9434 Créer un milieu propice à la vie des animaux sauvages, ce n'est pas de l'exploitation.
L'agriculture indus tend largement à les détruire.
@ginabean9434vous êtes de mauvaise foi.
Comparer travail passif et non forcé avec exploitation incluant mise à mort...
@ginabean9434 Dit l'expert en spécisme et en anti-spécisme.
Léonard va me prêter son écriteau.
@ginabean9434 Qui produit du lait sans tuer les petits et les vieilles vaches (genre 4 ans) ?
Qui produit des œufs sans tuer les vieilles poules (genre un an et demi) et les poussins mâles ?
Bonne video qui montre bien les facettes environnementales. Qu’en est-il du niveau étique et moral?
osef la moral n'a pas sa place dans un débat ausie important
Drole de manière d'aborder le sujet des animaux : Ils ne seraient pas "relachés", mais ils ne seraient surtout pas nés puisque tous les élevages font naitre les animaux pour leur exploitation. Le reste de la question est abordée d'un point de vue spéciste. Je pense qu'll aurait été bien de faire appel aux personnes qui pensent et pratiquent l'antispécisme vegan pour avoir un point de vue plus éclairé sur les solutions apportées par un monde vegan.
Un monde vegan ne veut pas dire sans animaux de ferme, tant qu'ils ne sont pas tués ou exploités. Il existe des exemples de symbiose dans certaines fermes, dont je serais ravi de parler.
Les moyens pour organiser et fianancer le maintient de certains ecosystems sera de toutes façons bien inferieur au montant des subventions qui vont a la filière de l'élevage, que ce soit au niveau européen ou Français.
Le point de vue des animaux sentients exploités n'as pas été évoqué.
Le point de vue de la santé non plus, alors que les académies de nutrition et de diététiques de beaucoup de pays (comme le Canada ou les US) recommandent un régime végétalien pour tous les ages de la vie.
Ravi d'en discuter si besoin.
@ginabean9434 Wow, vous trouvez des réponses quand ça vous chante. Allez chercher plus loin sur l'alimentation des enfants si ça vous interesse, mais quand deux organisations de nutritionistes de grands pays qui ne sont pas des amis des vegans l'affirment dans le rapport de recherche, j'ai tendance a leur faire confiance plutot qu'à vous qui prennez une citation sur l'environnement quand alors qu'on parle d'alimentation d'enfants en bas age.
Je vous rapelle que "le veganisme" n'est pas une secte ou un commerce, et le fait que les co-rédactrices soient convaincues de l'utilité et de la viabilité d'un régiment alimentaire ne crée aucun conflit d'INTERET. (vu qu'elles n'y ont pas d'interet financier)
Le point de vue des animaux n'est pas compliqué a receuillir, il suffit de les voir se débattre avant d'aller se faire trancher la gorge.
Pour les subventions, j'ai pas compris votre point de vue, puisque vous soutenez aussi que les subventions sont énormes... donc si on redirige cet argent pour la conservation des milieux, ca crée des emplois là où les éleveurs parlent d'en perdre.
Episode super interessant !
J'attends avec impatience la prochaine vidéo telle que " vivre sans oxygène" :)
Super vidéo, super intéressant ! Je suis pas mal étonné par un chiffre : celui qui compare les superficies des pâturages et des terres cultivés. J'avais déjà entendu un chiffre qui disait qu'environ 70% des terres cultivables / exploitables étaient allouées à l'élevage (pâturages et cultures à destination des animaux confondus), ce qui correspond avec les chiffres ici. Seulement je suis étonné de voir a quel point les pâturages sont majoritaires, alors que l'élevage en plein air est extrêmement minoritaire en comparaison à l'élevage intensif.
Je suis chaud si quelqu'un pouvait m'éclairer la dessus :)
C juste dommage ne pas parler de l aspect éthique qd mm central dans le veganisme
C'est intéressant, dommage de ne pas avoir abordé la composante "éthique" du problème, car c'est à mon sens la plus importante et elle balaye tous les autres aspects.
Dans toute la vidéo les animaux sont considérés seulement comme des émetteurs de CO2 ou des consommateurs de ressources alors que ce sont des individus sensibles avec leurs propres volonté et désirs, leurs pensées, leurs peurs, leur envie de vivre et d'être heureux. S'ils étaient perçus pour ce qu'ils sont vraiment, comme nos chiens et nos chats, il n'y aurait aucun débat sur le veganisme, tout le monde serait vegan par obligation morale et on trouverait facilement des solutions à tous les obstacles qu'il pourrait y avoir.
C'est tellement absurde de mettre arbitrairement un écart si gigantesque de considération entre nos animaux de compagnie et les animaux d'élevage alors qu'ils sont tellement semblables (le cochon est même plus intelligent que le chien).
Une éthique en toc ..." vegan par obligation morale" ? ..Wow ça porte un nom ce genre d'idéologie : le totalitarisme
Je vais de ce pas me taper un sublime foie gras maison, un chapon farci et un boeuf Wellington avant l'invasion des khmers verts de gris ..
un "vrai" vegan n'a pas d'animaux de compagnie. C'est assimilable à de l'exploitation animale ou plutôt à un non choix de ce dernier.
@@hisvin Non. ça serait ridicule. Un vrai vegan n'achète pas d'animaux dans des animaleries ou des élevages, mais il peut offrir les meilleurs conditions de vie possible à des animaux qui en ont besoin.
J'ai adopté mon chat en SPA, il est très heureux, il n'est pas enfermé, il sort dehors dès qu'il en a envie, il est libre de partir et de ne jamais revenir mais il préfère rentrer chez lui avec sa famille qui l'aime.
@@jipegameJe peux me tromper, mais je pense que si tu réfléchis deux secondes tu te rendra compte à quel point tout ça va à l'encontre de tes propres valeurs morales (à moins que tu prone la souffrance gratuite et la mort d'innocents).
Pour ça il faut évidemment d'abord savoir quelles sont les valeurs morales qui nous importent et les classer par ordre d'importance de manière à faire des choix rationnels qui correspondent à qui nous sommes et non par rapport aux traditions et habitudes que d'autres personnes ont ancrées en nous sans nous demander notre avis.
exactement, c'est le point aveugle de cette vidéo qui est évidemment totalement anthropocentrée.
T'as oublié un point de vue gros, ce qu'en penses les animaux... on peut juger nos "civilisations" à la façon dont on traite nos animaux, qui ne sont que des "bûches" à consommer dans ce système marchand, leurs souffrances et leurs morts représentant de marges faramineuses pour l'agro-industrie. Marges sur lesquelles cette dernière ne renoncera jamais, à moins d'y être contrainte. Un "monde vegan" ne pourrait donc voir le jour qu'en abolissant au préalable le système capitaliste.
Une très bonne question à ce poser, les grands médias pourraient être plus solidaire de cette question, car les enjeux sont très importants pour l'avenir de notre planète et sur de nombreux domaines qu'il reste à traiter et pas aborder dans vitre vidéo... merci à vous .
J’adore brut , j’ai découvert hier , et j’adore ❤bonjour du Québec , Montréal Canada
4:40 Et lui aussi qu’est-ce qu’il raconte Nom de Zeus ??? Éduquez vous les mecs … Qui t’a dit de manger des produits vegan ultra transformés ?
De toute façon, un steak Impossible Burger est moins nocif qu’un steak animal
Donc même ceux qui choisissent de bouffer du Junk Vegan y gagneront quoi qu’il en soit 💁🏼♂️
8:54 on est d'accord qu'il a dit "ils mangent des chibres"
Aucun doute 😂
Ah oui 😂
🤣🤣🤣
Super video, comme d'habitude tres instrusant, de mon côté je pense qu'il ne faut pas completement supprimer la viandes. Comme tu l'as dit ca a des avantages, le fumiers ou la nécessité en eau. Actuellement nos agriculteurs ont des complications, ils arrivent presque plus a etre rentable. La solution qu'on pourrait avoir c'est de recentralisé la production et la transforamtion et que cela soit fait la meme personne ou par des groupes tres local et pas forcément acces vers le développement et la production de masse mais seulement vers la qualité. Plus de mains mises sur le produitss avec peut etre moins de transformations. Si les produits restent local ca peut laisser la place a plus d'emplois, donc y aura plus d'éleveurs mais moins de viandes produites. Ca fera je le pense monter les prixs de la viandes mais c'est pas plus mal, les gens en mangerais moins mais ce serais uniquement de la qualité.
(Je m'y connais pas plus, je dis peut etre nimp)
Belle réflexion, nécessaire, bravo.
Sujet très vaste qui n'est effleuré ici qu'en surface. Je suis végétarien depuis presque 10 ans. Surtout pour équilibrer mon bilan carbone. Le régime vegan est pour moi un truc d'urbain (sachant qu'à mon sens même à la campagne une part importante des gens sont des urbains). J'entends par là que cela leur permet de limiter l'impact grandissant de l'étalement urbain et de l'industrialisation de l'exploitation animale. Chacun fait sa part. Maintenant attention, même un végétarien, encore plus un vegan doit se complementer en vitamine B12. D'ailleurs on supplémente aussi les animaux d'élevage. Au final comme le disait le grand philosophe : chacun sa route, chacun son chemin, passes le message à ton voisin !
Alors, dans la mesure où on n'aurait plus besoin que de 80% de la production actuelle de cultures, je vois pas comment ça pourrait avoir quelque impact négatif sur les réserves d'eau Lucas.
oui je trouve assez malhonnête de présenter les résultats d'une seule étude sur le sujet, sachant qu'aujourd'hui une grosse partie des cultures sert à nourrir les animaux d'élevage et qu'on aurait logiquement besoin de beaucoup moins de cultures pour nourrir les humains, sans parler du nettoyage des fermes usines, des abattoirs... qui se font à grande eau.
@ginabean9434 et vous vous oubliez de compter dans l'équation l'eau pour les cultures fouragères , l'eau pour nettoyer les fermes usines où s'entassent les animaux d'élevage, l'eau pour nettoyer les abattoirs
Le problème c’est la structure du sol. Une prairie travail comme une éponge. Lors de fortes pluies, elle absorbe l’eau. Les terres labourées s’érodent, l’eau s’infiltre mal, elle ruisselle et peu conduire à des inondations. Ça dépend de la topographie bien sûr. Et de l’eau qui s’écoule rapidement vers la mer, non seulement elle peut être dangereuse mais est aussi gaspillée. C’est le cycle de l’eau qui pourrait être perturbé
@@chapellestephanie7999 raison de plus pour remettre les bêtes aux champs : les ruminants tout du moins n'ont besoin que d'herbe, et alors pas de hangar nécessaires
Je suis végétarien depuis peu, et cette vidéo était très intéressante ! Merci beaucoup
Bravo
Super intéressant !
Personnellement, j'ai supprimé les ruminants depuis 2 ans de mon alimentation (boeuf, mouton). Mon impact environnemental est nettement diminué !
*à consommation de viande constante.
Donc votre commentaire n'a absolument pas lieu d'être.
Bonne journée
*à consommation de viande constante.
Donc votre commentaire n'a absolument pas lieu d'être.
Bonne journée
*à consommation de viande constante.
Donc votre commentaire n'a absolument pas lieu d'être.
Surtout que ça offre une proposition de changement qui diminue son impact global sans équivoque. Mais vous, vous préférer surtout ne pas proposer de solution et même l'inverse. Bravo l'artiste.
Bonne journée
Les vaches n arretent pas de peter meme si toi tu arretes de les manger😂
@ginabean9434Ce n'est pas parce qu'entre les deux pires secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, il y en a un qui est pire que l'autre (peu importe lequel, d'ailleurs) que ça veut dire qu'il ne faut se concentrer que sur celui-là. Ni qu'il n'est pas nécessaire de s'intéresser à tous les problèmes plus secondaires qui impactant également notre planète (comme la réduction des déchets à la source, par exemple, qui a des impacts beaucoup plus larges que la seule poubelle qu'on sort une fois par semaine). À chacun d'évaluer sur lesquels de ces domaines il est prêt à s'investir ou non pour changer ses habitudes.
Les animaux de compagnie carnivores ou omnivores, ils y aurait toujours une nécessité d'élevage?...
l'analyse ne traite effectivement pas tout, mais le point qui manque le plus n'est pas le point de vue de l'éleveur:
c'est l'existence même du concept de sanctuaire, qui est absent ici.
Soutenir l'élevage, au seul motif de l'entretien des prairies, joint à l'évitement d'engrais de synthèse, c'est gros,
et c'est le message que les éleveurs ont appris à utiliser pour faire oublier que ce qui fait cesser les production de matières organiques (fumier) par leurs cheptels, c'est qu'on les paye littéralement à les envoyer à la découpe pour la vente de chair!
Maintenir et développer les sanctuaires, quitte à utiliser les aides actuellement versées aux éleveurs pour ça,
permettrait de conserver les animaux de races d'élevage (les moins abimés par leurs conditions de vie: ils sont "bio". les autres animaux sont rendus trop malades par leurs conditions de vie pour mener une vie digne d'être vécue, au même titre que les portées de chiots et chattons nés sauvages en milieu urbain, qui justifient les campagnes de stérilisation massives pour éviter leurs naissances).
Ainsi conservées, et soignées conformément à leurs besoins, mais sans aucun objectif de les découper pour les vendre, et dépourvues de valeur monétaire calculée à leur naissance, ces cheptels d'animaux couvriraient largement le même besoin agricole de production d'engrais "naturel", et "d'entretien des prairies", que ne le font maintenant les cheptels des élevages présentés ici et par interbev' pour sauver l'image de l'élevage, mais que seuls les riches peuvent encore s'offrir dans l'assiette!
actuellement, les sanctuaires appliquent comme les SPA, une politique de stérilisation de leurs protégé.es, afin d'éviter les "naissances surprises", bien qu'elles arrivent toujours via certaines femelles qui mettent bas au sanctuaires après leur sauvetage, et occasionnent des places d'occupation du lieu et du besoin de financement de leurs soins, que le fonctionnement par financement participatif, ne peut encore suffire à couvrir sans un encadrement du nombre de places par la stérilisation.
Dans un monde vegan, plus de tuerie, mais plus non plus de programmation des naissances par la main de l'homme, ni par les masses d'insémination, ni par les occasionnelles saillies "naturelles" actuelles.
ne resteraient que des animaux qui se reproduisent suivant le mode "sauvage", et le droit au refus par les femelles, et les échecs procréatifs comme chez toute espèce.
Ainsi, les animaux ne mourraient pas avant un âge avancé, mais ne feraient plus que quelques petits au cours de leurs vies, au même titre que n'importe quel animal "de compagnie" qu'on n'accouple pas pour vendre ses bébés.
les visites de sanctuaires pourraient servir massivement de médecines douces pour toutes les personnes en souffrance psychologique, avec les bénéfices qu'on connais aux animaux pour calmer les humains!
Cet oubli, qu'on explique facilement par l'absence de ce journaliste, des réseaux d'information végan,
Lui fait également oublier de définir le "flexitarisme" avant de le citer comme solution pour ne pas choisir l'alimentation végétale stricte.
cherchez donc, mais ce terme, repris par "interbev' pour sa com', et son business, ne cite nulle part de maximum de consommation de chairs, ni de rien d'autre, pour "mériter" cette étiquette.
mieux: leurs publicités montrent systématiquement des plans de viande rouge et d'étal de boucherie à chaque occasion de citer leur fofrmule "manger moins mais mieux".
le meilleur: on constate que ces gens qui invitent au flexitarisme, ne sont pas capable de préparer un menu végétarien. or, expliquez nous comment manger "moins", si on ne sait pas manger "sans", une partie du temps? la réponse, vient de l'utilisation entièrement commerciale que interbev' fait du concept, pour que les gens continuent à manger les produit qu'ils vendent, et que surtout, personne n'interroge sa capacité à les boycotter.
ici une vidéo d'explication médicale qui aidera ceux qui veulent réduire-arréter le massacre: ua-cam.com/video/8TMg8W9F5QU/v-deo.html&pp=ygUKamloZW0gZG9lIA%3D%3D
belles découvertes à vous!
Mais l'oubli principal, est l'éthique: manger un animal, même en petite partie, c'est participer au financement de l'abattoir qui l'é égorgé.
Le manger, c'est financer la naissance de son remplaçant, au même endroit, et dans des conditions qui ne font qu'empirer!
j ai eu le choix entre reprendre du foie gras et lire ton parpaing sans intérêt!
du coup mariné au cognac il est vraiment délicieux
Tu avais le choix entre manger au réveillon de noël et venir ce fameux soir consulter les réponses à un commentaire youtube,
Tu es venu sur youtube.
Fichtre que je n'aimerais pas avoir une vie familiale aussi triste que la tienne, ou visiblement, l'ambiance à table ne te suffit à délaisser youtube.
Dans ma famille, on s'est tous super régalés des tartinables vegan et de la recette maison de vraigras, que j'ai préparée tout spécialement.
S'y ajoutent des blinis et une buche roulée (recette L214, inratable, que tu peux consulter et préparer de suite pour ne pas te baver dans la bouche) que je maitrise tout pareil chaque année, et qui permettent à ma proche diabétique de faire la fête sans problèmes.@@whynot74347
le chercheur d'oxford parle bien des sanctuaires à un moment de la vidéo
Bonjour, en tant que pharmacienne nutritionniste, j'ai justement traité en conférence de l'impact sanitaire, écologique et éthique de nos divers modes alimentaires. Avec pour conclusions : côté santé, il est impossible d'imposer un mode alimentaire car nous avons des métabolismes différents (certains carburent bien aux glucides comme les céréales, d'autres aux graisses surtout animales, comme les Eskimos ou les Kirghizes, mais aussi bcp chez nous, et j'en fais partie, constat après 2 trop longues années de véganisme ;)) ; par ailleurs, certains nutriments sont complétement absents des produits végétaux (oméga 3 et vit A sous forme bioactive ; vit D et K2 ) ou insuffisants, ou mal absorbés (protéines, fer, calcium, zinc, sélénium, iode sauf algues, etc.) et je refuse de bouffer des gélules résultat de process industriels, incapables de reproduire la Nature ; côté écologie, écoutons les femmes et hommes de terrain : les prairies permanentes sont très bénéfiques à tout point de vue, c'est vraiment primordial de distinguer l'élevage intensif du pâturage naturel (mené en tournant, on évite le surpâturage) ; côté moral, on tue moins d'animaux en étant omnivore (ruminants, volaille, poissons, etc) que VG (des milliards de vies macro- et micro-scopiques supprimées par le travail de la terre en agriculture), et on fait tous partie de ce grand cycle de la vie et de la mort, animal et végétal. Le jour où je l'ai compris, ben j'ai accepté l'idée que mon corps a réellement besoin de protéines animales... Le plus simple est d'écouter son corps, ce que l'humain a fait durant des centaines de milliers d'années, et souvenez-vous que le symptôme ne se trompe jamais. Le mental, si! Vous êtes fatigué.e.s, frileux.se.s? Vos cheveux tombent, blanchissent? Vos dents s'abiment? Vous perdez du muscle? Je suis ok pour intervenir si vous le souhaitez, c'est mon sujet favori :)
Le commentaire le plus sensé que j'ai pu lire.
_"nous avons des métabolismes différents"_
- Ce qui ne change en rien le fait scientifique que, bien tenu, le végétalisme est viable pour tout le monde.
_"je refuse de bouffer des gélules"_
- Donc pas de sel enrichi en iode ? Pas de jus enrichi ?
- N'importe quelle pharmacienne saurait que la quasi-totalité des compléments vendus en pharmacie sont pour des non-végétaliens. En outre, les animaux d'élevage sont eux-mêmes supplémentés, car considérés comme déficitaires.
_"les prairies permanentes sont très bénéfiques à tout point de vue."_
Une prairie abandonnée redevient une forêt, ce qui est tout aussi bénéfique pour la biodiversité.
_"on tue moins d'animaux en étant omnivore"_
- C'est faux, évidemment, puisque les alimentations avec élevage nécessitent davantage de champs cultivés, spécifiquement pour l'alimentation du bétail, et avec des pesticides de surcroît. D'où le fait que la majorité des produits d'origine animale soient non-bio.
@@kurkumai3086 Non, il est peut-être viable pour moins de 5 à 10% de la population (je vous laisse chercher par ex les limites de la conversion des oméga 3 végétaux , précurseurs, en forme bioactive).
Non, pas de sel enrichi mais des algues. Une cuiller à soupe de tartare ou de paillettes couvre les besons en iode. Pas besoin de process industriel.
Je préfère proposer de la prévention que de vendre des compléments à des omnivores... et à des VG et véganes.
Non, les ruminants à l'herbe ne sont pas supplémentés car leurs intestins sont en bonne santé donc savent fabriquer la B12 par ex
ET dans une foret, vous faites de pousser de quoi nourrir 10 milliards d'humains? Même si l'agroforesterie peut être intéressante, mais pas de partout
Bien d'accord, si l'on part sur le principe de l'élevage intensif. Nous devrions tous œuvrer dans le même sens : l' abolir peu à peu...
C'est compliqué pour un végane de manger sans sacrifier la vie d hectares de terre (céréaliculture) . Alors qu'un carnivore - pour aller dans l’extrême (que je n'aime pas ) - peut ne consommer que des bêtes à l'herbe, pas un cm² de terre retournée
Bonne suite à vous
@@helenealtherrsanteultraperso Les animaux d'élevage sont bel et bien supplémentés en B12, c'est ainsi.
La permaculture végane est possible, ce qui fait qu'il n'existe pas de bonne raison d'encourager l'élevage.
@@kurkumai3086 et pour la culture céréalière en permaculture, dans cet article "Des impasses techniques limitent le déploiement de la permaculture en céréales. Si les céréales ne sont pas exclues de la production, elles peinent en revanche à y trouver leur place pour des raisons techniques. De fait, en permaculture, la lutte contre les "adventices", ou mauvaises herbes, repose principalement sur le paillage du sol, méthode qui ne convient pas aux cultures céréalières. Cela nécessiterait d’espacer suffisamment les pieds des plantes, avec pour conséquence une perte de rendement trop importante pour la viabilité de la culture. En outre, comme souligne Linda Bedouet, "l’absence de labours, de travail mécanique du sol et de produits phytosanitaires complique les tâches de désherbage. " www.intercereales.com/la-permaculture-peut-elle-rimer-avec-grandes-cultures.
Le véganisme est super beau sur le papier, j'y ai cru durant des mois, mais ai dû me rendre à l'évidence : en 2023, il est tjs impossible de cultiver des dizaines d'hectares sans tuer des milliards de vies animales... Et donc de nourrir la planète avec. Je reverrai ce point de vue le jour où on me prouvera que c'est possible! Il faut aussi réaliser que derrière tout ce matraquage se trouvent des industriels de la viande artificielle qui s'en mettent plein les fouilles......
Vidéo très bien construite sans prise de parti. L'un est plutôt partisan de l'équilibre, l'autre plus encourageant au veganisme, mais les deux points de vue sont suffisamment ouverts et intéressants.
Merci de traiter avec nuance et de manière constructive ce sujet. Comme il est assez illusoire de passer du mode de vie actuel au véganisme, il serait peut-être plus utile et inspirant d'e,xaminer la voie du végétarisme qui demande une exploitation des animaux, mais plus à l'échelle actuelle.
L'industrie laitière nécessite que des ruminants femelles fassent des petits en boucles, et que ces femelles soient remplacées après plusieurs cycles.
Donc, un monde végétarien ne diffèrerait pas l'impact des ruminants. Et l'élevage de ruminants est de très loin ce qui nuit le plus sur le plan alimentaires (GES, pesticides pour l'alimentation de bétail, épuisement des nappes en période sèche…).
Merci pour cette vidéo très intéressante, es qu'il serait possible d'aborder la question de l'agriculture biologique dans une vidéo. Car es que l'agriculture biologique est elle vraiment meilleures pour les populations et le climat ?
13:55
OUI 😐
Oui elle est indissociable de l'élevage, sans élevage une ferme bio a beaucoup de mal à gérer les adventices (les maraîchers sont a part) car la première difficulté en agriculture c'est le désherbage, en conventionnelle vous pouvez utiliser des molécules de synthèse mais pas en bio et il y a aucun herbicides en bio, des fongicides et insecticides oui, pour l'herbe elle est gérée avec un travail du sol intense qui détruit la vie du sol et utilise beaucoup de pétrole
Pour moi il y a des pour et des contre dans les agricultures ( Bio vs conventionnelle) mais ce limite à cette vision étroite serait gênant
Avant tout l'agriculture ce sont des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour pour en nourrir d'autres quelque soit leur pratique
Il n'y a pas qu'une seule agriculture mais des agricultures car chaque agriculteur doit s'adapter à sont terroir et bien souvent il n'a pas le choix de ces pratiques
Il n'y a pas de solution miracle
Ok votre réponse est plus complète et très technique ! @@kyo7187
la réponse est non
"Il n'y a pas de recette unique" : voilà tout est dit dans cette phrase. Que tout le monde devienne végan est irréaliste et ce serait comme dire qu'il faudrait que tout le monde devienne footballeur (pour pousser la caricature).
Par contre, il me semble évident qu'une diminution de la consommation de viandes dans les pays occidentaux développés doit être réalisée.