Ce serait un peu long de reprendre toute la vidéo, mais malgré l'utilisation de nombreux termes scientifique pour faire sensation, il n'y a pas grand chose de scientifique dans ce qui est apporté. Mais prenons un exemple, lorsqu'il est dit " il y a des neurotransmetteurs excitateurs, et des neurotransmetteurs calmant" c'est juste faux. Il y a bien des neurotransmetteurs excitateurs, et d'autres inhibiteurs et la différence n'est pas uniquement sémantique. Cela se joue au niveau des synapses et pas au niveau de l'individu. Si par exemple un neurotransmetteurs excitateur est libéré au contact d'un interneuronne inhibiteurs il aura pour effet d'inhiber le neurone suivant. La libération d'un neurotransmetteurs excitateurs peut donc tout à fait bloquer un message. Tout dépend de l'endroit où il est situé dans le réseau. L'intervenant confond régulièrement neurotransmetteurs et hormones (sachant que certains neurotransmetteurs peuvent avoir les 2 rôles). Toute la discussion qui suis n'a aucun fondement scientifique. C'est un mélange d'évidence, d'exemple et de mots savant mal utilisé pour soutenir un discours certes mais cohérent mais sans fondement scientifique. Ce n'est pas parce qu'on avale quelque chose, ou bien le précurseur de quelque chose et sous n'importe quelle forme, que cela se traduit par son assimilantation et son utilisation par l'organisme. Il y a des mécanismes de régulation et de retrocontrôle dans l'organisme. Ce n'est donc malheureusement pas parce que l'on mange tel ou tel aliments à tel moment de la journée, que l'on obtient l'action fantasmé sur l'organisme. Sinon la pharmacologie serait tellement simple. D'ailleurs sa brève description des cycles de régulation permet de soutenir ses propos mais ne correspond pas aux réels mécanismes de régulation. On ne peut pas honnêtement les résumer de cette façon. Donc je rejoins l'intervenant sur l'importance de cycles de repos et d'une bonne alimentation, variée et équilibrée pour être en bonne santé. Pour le reste il a peut être de bonnes idées mais il manque un soutient scientifique à ses propos et beaucoup de ce qu'il raconte est biologiquement faux ou tellement démagogique que ça le devient. Mais je suis conscient qu'il vend ses produits (qu'il place d'ailleurs avec habilité à plusieurs reprises) et que son discours sonne très commercial. Dans ce contexte on ne peut pas lui en vouloir. 😉
@@LeveLaJambe cela dit, en dehors de l'imprécision qui arrivée à un certain point confine à l'erreur, est ce que les conseils concrets donnés sont mauvais ? et s'ils ne le sont pas, ont ils une bonne probabilité de produire le résultat escompté c'est à dire favoriser le sommeil ? Parce qu'en rentrant toujours plus dans le détail du détail du détail de tel ou tel processus chimique , on pourra toujours remettre en cause, peut être même votre présentation plus aboutie des choses, mais en réalité, ce qui nous intéresse nous, non passionnés ou non scientifiques spécialistes du cerveau , c'est comment s'endormir plus vite et comment mettre le maximum de chances de notre coté pour s'endormir naturellement. En tout cas, Merci pour votre réponse.
24:05 c’est drôle mais le podcast dans la tête d’un coureur nous disait que aucune étude scientifique n’existe quant à l’intensité tard dans la journée et son impact sur le sommeil.
Une densité et une qualité d’informations extraterrienne! Merci à vous!
Merci pour tout ses bon conseils 🤙
Avec plaisir 👍
Mes cours de neuro, de physio et de bio se sont successivement fait harakiri en écoutant parler cet invité. 😖
Ah bon pourquoi? Vous pouvez détailler ?
Ce serait un peu long de reprendre toute la vidéo, mais malgré l'utilisation de nombreux termes scientifique pour faire sensation, il n'y a pas grand chose de scientifique dans ce qui est apporté. Mais prenons un exemple, lorsqu'il est dit " il y a des neurotransmetteurs excitateurs, et des neurotransmetteurs calmant" c'est juste faux. Il y a bien des neurotransmetteurs excitateurs, et d'autres inhibiteurs et la différence n'est pas uniquement sémantique. Cela se joue au niveau des synapses et pas au niveau de l'individu. Si par exemple un neurotransmetteurs excitateur est libéré au contact d'un interneuronne inhibiteurs il aura pour effet d'inhiber le neurone suivant. La libération d'un neurotransmetteurs excitateurs peut donc tout à fait bloquer un message. Tout dépend de l'endroit où il est situé dans le réseau.
L'intervenant confond régulièrement neurotransmetteurs et hormones (sachant que certains neurotransmetteurs peuvent avoir les 2 rôles).
Toute la discussion qui suis n'a aucun fondement scientifique. C'est un mélange d'évidence, d'exemple et de mots savant mal utilisé pour soutenir un discours certes mais cohérent mais sans fondement scientifique.
Ce n'est pas parce qu'on avale quelque chose, ou bien le précurseur de quelque chose et sous n'importe quelle forme, que cela se traduit par son assimilantation et son utilisation par l'organisme. Il y a des mécanismes de régulation et de retrocontrôle dans l'organisme. Ce n'est donc malheureusement pas parce que l'on mange tel ou tel aliments à tel moment de la journée, que l'on obtient l'action fantasmé sur l'organisme. Sinon la pharmacologie serait tellement simple. D'ailleurs sa brève description des cycles de régulation permet de soutenir ses propos mais ne correspond pas aux réels mécanismes de régulation. On ne peut pas honnêtement les résumer de cette façon.
Donc je rejoins l'intervenant sur l'importance de cycles de repos et d'une bonne alimentation, variée et équilibrée pour être en bonne santé. Pour le reste il a peut être de bonnes idées mais il manque un soutient scientifique à ses propos et beaucoup de ce qu'il raconte est biologiquement faux ou tellement démagogique que ça le devient.
Mais je suis conscient qu'il vend ses produits (qu'il place d'ailleurs avec habilité à plusieurs reprises) et que son discours sonne très commercial. Dans ce contexte on ne peut pas lui en vouloir. 😉
@@LeveLaJambe cela dit, en dehors de l'imprécision qui arrivée à un certain point confine à l'erreur, est ce que les conseils concrets donnés sont mauvais ? et s'ils ne le sont pas, ont ils une bonne probabilité de produire le résultat escompté c'est à dire favoriser le sommeil ? Parce qu'en rentrant toujours plus dans le détail du détail du détail de tel ou tel processus chimique , on pourra toujours remettre en cause, peut être même votre présentation plus aboutie des choses, mais en réalité, ce qui nous intéresse nous, non passionnés ou non scientifiques spécialistes du cerveau , c'est comment s'endormir plus vite et comment mettre le maximum de chances de notre coté pour s'endormir naturellement.
En tout cas, Merci pour votre réponse.
24:05 c’est drôle mais le podcast dans la tête d’un coureur nous disait que aucune étude scientifique n’existe quant à l’intensité tard dans la journée et son impact sur le sommeil.