Café histoire : épaves de Madagascar

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  • Опубліковано 12 січ 2025
  • A l'occasion de la quarante-cinquième édition du Café-histoire, Michel Pain, collectionneur et passionné d’Histoire parlera de témoins discrets, méconnus de l’épopée des mers : les épaves des navires coulés ou naufragés autour de Madagascar au fil des siècles. Zanatany, il a exercé comme avocat auprès de la cour d’appel d’Antananarivo (1967-2007). Il a aussi été, pendant plus de 30 ans, Consul honoraire de la Belgique. Son père, Gabriel Pain publie, dans le Bulletin de l’Académie malgache de 1962, un article faisant part de la découverte d’une étrave de navire dans la baie de Befotaka, au sud Diego Suarez. Comme son père, Michel Pain porte un grand intérêt pour les épaves, ce qui l’amène à effectuer plusieurs plongées sous-marines. Par sa proximité avec la culture malgache et sa maîtrise du malgache, notamment du parler sakalava, il apporte une aide précieuse à Pierre Van den Boogaerde dans la rédaction du livre « Le grand livre des épaves de Madagascar » en 2010.
    Des épaves à Madagascar :
    On a du mal à imaginer le nombre d’épaves de navires qui ont coulé sur les côtes de Madagascar : plus de 1000 !Ce chiffre, loin d’être une simple estimation, est celui des épaves dûment répertoriées, reconnues et formellement identifiées depuis qu’au XVIème siècle, de hardis navigateurs venus d’Europe ont osé doubler le Cap de Bonne-Espérance et s’aventurer dans l’Océan Indien à la recherche de la route des Indes Orientales pour se procurer de précieuses épices à rapporter en Europe.
    Dans les années 400 à 500 avant J.C., les premiers venus furent les indonésiens sur des pirogues a balanciers et des radeaux. Dans les années 600 à 700 après J.C , les premiers à avoir navigué dans les eaux de Madagascar et dans le canal du Mozambique sont les arabes du Moyen-Orient.
    Enfin , à partir du XVIème siècle , arrivèrent les Européens : Portugais , Hollandais , Espagnols , Français et Anglais.
    Il est difficile de « faire parler » une épave car si elle est en bois , elle se désagrège en quelques semaines ; si elle est en fer , elle rouille en quelques jours et se couvre de concrétions pour devenir un refuge pour poissons et crustacés
    Cependant, « faire parler » une épave est la spécialité des archéologues sous-marins et on ne peut pas les duper ; à partir d’un morceau de bois de l’épave, de la taille et de la forme de l’ancre, du type des canons ou du lest , ils peuvent en déduire la nationalité de l’épave , le lieu et la date de sa construction , le chantier naval et même le charpentier de marine qui l’a construite.
    Les temps modernes et la navigation à moteur ont grandement diminué sans y mettre totalement fin, les naufrages sur les côtes de Madagascar.

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