J'ai mis du temps à trouver le temps. Besoin d'être tranquille pour visionner. Parce qu'elles se dégustent ces icônes, pas de précipitation. Même si on a faim. Et c'est toujours aussi plaisant, bravo. Elles m'ont même donné envie de re goûter aux autres. Ce que j'ai fait d'ailleurs avec toujours autant de plaisir. Dominique L.
Tout s’écoule en ce monde et rien n’est jamais identique mais il existe des phénomènes de ressemblance comme de répétition, qui interpellent à travers les âges. Ainsi les icônes d’hier sont-elles semblables à celles d’aujourd’hui ? Et les eaux d’en bas en miroir du ciel inspirent-elles les mêmes désirs horizons ? Questions en suspend…
Bien sûr j’ai regardé les deux films, même plusieurs fois pour déceler les prétendues icônes, j’ai vu de façon fugitive des yeux, des sandales de sport pas très propres pour avoir sans doute beaucoup marché, des lunettes avec des yeux derrière et même des masques de protection sanitaire, le tout accompagné d’un orgue délivrant une musique religieuse, et sur l’autre film des petits cris d’enfants. La vision fugitive d’un homme multicolore assis dans le fond et on a l’impression qu’il est sur ses chiottes jusqu’à ce qu’on le voie plus longtemps et on constate qu’il est sur une sorte de canapé. Une voie de femme qui semble parler une langue slave, ce qui va très bien avec les icônes qui sont plutôt reliées à des religions orientales. Encore des chemins de piste où chacun cherche son content. Tous ces questionnements métaphysiques finiront peut-être par me rendre intelligent. Franck V.
On vit d’images aujourd’hui. Elles sont partout. Ce qu’elles signifient ? À voir. Les deux films montrent cette drôle de réalité avec ce nous affichons de nous-mêmes, et ce que nous percevons des autres forcément… il y a de fait une certaine confusion, et tous les langages se mélangent, comme toutes les couleurs, et les signes. C’est ici qu’il faut tenter de dénicher le sens, d’apprendre plusieurs langues à la fois peut-être. Merci Franck.
Je dirai retour aux fondamentaux (ceux de Christophe S) alors là l’image/temps devient fulgurante le diptyque s’impose, impose l’asymétrie oblige l’équilibre la représentation, la voie, traces et vestiges et soudain cela me pète dans la tête pourquoi est ce que cela fait ressurgir les titres, comme des images, d' une série d’écrits de G. D.-H. un génie du non lieu d’où surgit Parmiggiani, les corps morcelés des Ex-voto, un lieu malgré tout, un lieu malgré soi d’Essayer voir, l’aura , la double distance dont parle W. Benjamin, la forme, l’intensité .. la présence de ce que nous voyons, ce qui nous regarde, comment construire une durée, protéger une origine dans Ninfa dolorosa, la rue ses entrailles, du trottoir et de ses expressions, l’image survivante, au commencement l’apparition de Sarkis, Phasmes, et bien d’autres dont Survivance des lucioles et Ouvrir Vénus dont j’aurai rêvé extraire des images de lumière, et…. je dois déjà filer car l’heure avance vers ce spectacle.. j’y vais , je suis en retard, ça y est je suis revenu et je regarde à nouveau ces deux icônes comme on regarde la lumière captée par l'oeuvre extirpée d’une pinacothèque dont on vient d’ouvrir les volets pour l’exposer au jour... je le redis, j’aime ces films , ces durées, leurs lumières, l’immensité de leur intention, la tache de couleur, un reflet, intimité volée... j’aime le lien que tu tisses entre le macrocosme et le microcosme, un couloir de train, les pavés d’une rue, un visage, Bob l’éponge, un visage iconique (ce n’est peut être pas les bons mots, j’espère que l’idée y est…) comment tu passes de l’un à l’autre et comment tu fais trace c’est une chance connaitre ton travail, merci.. Eric B.
Alors… je me lance! Peut-être que le film souligne une indifférence par rapport aux chaussons loufoques Bob l’éponge que porte l’homme en face d’eux… l’une des personnes dort et l’autre est concentré sur autre chose. Bob l’éponge est une icône pour cet homme qui le revendique fièrement! Bob est le personnage d’une histoire qui échappe aux autres. Mais ne sert-il pas finalement qu’une seule personne dans ce train? Plutôt qu’une idée ou un mythe. Ces chaussons flashy Bod l’éponge n’ont que l’unique but de rendre plus visible celui qui les porte.
Interprétation intéressante ! Oui, c’est clair qu’on ne porte pas ce type de savate pour rester discret ;) En fait, le point de vue de départ, c’est de montrer que notre quotidien est effectivement submergé par des marques. La femme a un masque Seiko et l’homme à côté d’elle joue à un jeu de chiffres… Seiko restant pour moi une marque de calculatrice… Donc il y avait un lien. L’un masqué par la marque de ce qui permettait à l’autre de jouer… du moins symboliquement. Ces deux personnages étaient côte à côte mais l’homme en Bob l’éponge provient d’un autre espace temps. Je fais le lien dans un second temps. Son allure avec ce jaune au pied m’a d’abord amusé. Et puis j’ai orienté le film dans le sens iconique avec le premier film en lien. Effectivement, affiché ainsi, Bob l’éponge devient une sorte de porte drapeau, un étendard. Signifie-t-il quelque chose pour cet homme ? Une façon de se dé-marquer par la marque ?
La confrontation violente entre les reflets et les échos en noir et blanc de la vie avec des couleurs bizarrement sans saveur jusqu'à l'icône vide de la modernité me semble être une métaphore douloureuse, poignante et réussie du monde actuel.
Merci Yannick. Oui on peut le voir comme ça… Le tout à l’image finit par donner l’impression d’un monde sans représentation et donc sans réel signification. Le jaune vif à l’effigie de Bob l’éponge est une sorte de paroxysme absurde dans ce cas de figure. Mais dans ce « trop », il y a aussi une provocation consciente ou pas qui prête à sourire… et d’une certaine manière nous apporte un brin de distance et de discernement ?
Ah oui ! Une éponge, ça absorbe et ça nettoie. Sans parler de l’éponge magique du rugby qui guérit. Bref, entre la souffrance et la saleté ambiante (des guerres)… finalement ça a du sens ?
Magnifique Quelle belle surprise chaque fois que je prends le temps Le temps de m'arrêter Pour regarder le monde Que tu offres à ma déambulation Catherine
C'est étrange comment les deux séquences simultanées se télescopent dans le regard. Les images se heurtent et se lient dans notre esprit selon des "codes" mentaux qui sont propres à chacun. Étonnant. Alain R.
Merci pour toute cette créativité. Je vais regarder et écouter bien au chaud sous mon casque. Sébastien P.
Merci pour tes vidéos toujours accueillies avec joie. Jean-Paul B.
Tant qu’il y a de la joie… Merci Jean-Paul.
J'ai mis du temps à trouver le temps. Besoin d'être tranquille pour visionner. Parce qu'elles se dégustent ces icônes, pas de précipitation. Même si on a faim. Et c'est toujours aussi plaisant, bravo. Elles m'ont même donné envie de re goûter aux autres. Ce que j'ai fait d'ailleurs avec toujours autant de plaisir. Dominique L.
Merci pour l'appréciation du menu !
Merci Christophe.
Belle réflexion sur les vraies Icones d'aujourd'hui, loin du kitch et des clichés ! William A.
Merci William… Chaque temps a son imagerie. Entre iconoclaste et iconophile, nous nous projetons dans nos représentations.
Drôles d'Icônes tout de même que celles de notre modernité!!!!! Sophie M.
Tout s’écoule en ce monde et rien n’est jamais identique mais il existe des phénomènes de ressemblance comme de répétition, qui interpellent à travers les âges. Ainsi les icônes d’hier sont-elles semblables à celles d’aujourd’hui ? Et les eaux d’en bas en miroir du ciel inspirent-elles les mêmes désirs horizons ? Questions en suspend…
Merci pour ces nouveaux partages! savoureux… Franck B.
Merci pour ces deux nouveaux films.
Assez flippant, mais moi, j’aime bien ! Patrice M.
Un genre d'inconfort peut-être...
Bien sûr j’ai regardé les deux films, même plusieurs fois pour déceler les prétendues icônes, j’ai vu de façon fugitive des yeux, des sandales de sport pas très propres pour avoir sans doute beaucoup marché, des lunettes avec des yeux derrière et même des masques de protection sanitaire, le tout accompagné d’un orgue délivrant une musique religieuse, et sur l’autre film des petits cris d’enfants. La vision fugitive d’un homme multicolore assis dans le fond et on a l’impression qu’il est sur ses chiottes jusqu’à ce qu’on le voie plus longtemps et on constate qu’il est sur une sorte de canapé. Une voie de femme qui semble parler une langue slave, ce qui va très bien avec les icônes qui sont plutôt reliées à des religions orientales. Encore des chemins de piste où chacun cherche son content. Tous ces questionnements métaphysiques finiront peut-être par me rendre intelligent. Franck V.
On vit d’images aujourd’hui. Elles sont partout. Ce qu’elles signifient ? À voir. Les deux films montrent cette drôle de réalité avec ce nous affichons de nous-mêmes, et ce que nous percevons des autres forcément… il y a de fait une certaine confusion, et tous les langages se mélangent, comme toutes les couleurs, et les signes. C’est ici qu’il faut tenter de dénicher le sens, d’apprendre plusieurs langues à la fois peut-être. Merci Franck.
Je dirai retour aux fondamentaux (ceux de Christophe S)
alors là l’image/temps devient fulgurante
le diptyque s’impose, impose
l’asymétrie oblige l’équilibre
la représentation, la voie, traces et vestiges
et soudain cela me pète dans la tête
pourquoi est ce que cela fait ressurgir les titres, comme des images, d' une série d’écrits de G. D.-H.
un génie du non lieu d’où surgit Parmiggiani, les corps morcelés des Ex-voto, un lieu malgré tout, un lieu malgré soi d’Essayer voir, l’aura , la double distance dont parle W. Benjamin, la forme, l’intensité .. la présence de ce que nous
voyons, ce qui nous regarde, comment construire une durée, protéger une origine dans Ninfa dolorosa, la rue ses entrailles, du trottoir et de ses expressions, l’image survivante, au commencement l’apparition de Sarkis, Phasmes, et
bien d’autres dont Survivance des lucioles et Ouvrir Vénus dont j’aurai rêvé extraire des images de lumière,
et…. je dois déjà filer car l’heure avance vers ce spectacle..
j’y vais , je suis en retard, ça y est
je suis revenu et je regarde à nouveau ces deux icônes comme on regarde la lumière captée par l'oeuvre extirpée d’une pinacothèque dont on vient d’ouvrir les volets pour l’exposer au jour...
je le redis,
j’aime ces films , ces durées, leurs lumières, l’immensité de leur intention, la tache de couleur, un reflet, intimité volée...
j’aime le lien que tu tisses entre le macrocosme et le microcosme, un couloir de train, les pavés d’une rue, un visage, Bob l’éponge, un visage iconique (ce n’est peut être pas les bons mots, j’espère que l’idée y est…)
comment tu passes de l’un à l’autre et comment tu fais trace
c’est une chance connaitre ton travail, merci..
Eric B.
Lecture qui me laisse sans voix et qui cependant en ouvrent tant... de voies. MERCI Eric.
Travail de précision. Résultat impressionnant. Colette K.
Merci.
Alors… je me lance!
Peut-être que le film souligne une indifférence par rapport aux chaussons loufoques Bob l’éponge que porte l’homme en face d’eux… l’une des personnes dort et l’autre est concentré sur autre chose. Bob l’éponge est une icône pour cet homme qui le revendique fièrement! Bob est le personnage d’une histoire qui échappe aux autres. Mais ne sert-il pas finalement qu’une seule personne dans ce train? Plutôt qu’une idée ou un mythe. Ces chaussons flashy Bod l’éponge n’ont que l’unique but de rendre plus visible celui qui les porte.
Interprétation intéressante ! Oui, c’est clair qu’on ne porte pas ce type de savate pour rester discret ;) En fait, le point de vue de départ, c’est de montrer que notre quotidien est effectivement submergé par des marques. La femme a un masque Seiko et l’homme à côté d’elle joue à un jeu de chiffres… Seiko restant pour moi une marque de calculatrice… Donc il y avait un lien. L’un masqué par la marque de ce qui permettait à l’autre de jouer… du moins symboliquement. Ces deux personnages étaient côte à côte mais l’homme en Bob l’éponge provient d’un autre espace temps. Je fais le lien dans un second temps. Son allure avec ce jaune au pied m’a d’abord amusé. Et puis j’ai orienté le film dans le sens iconique avec le premier film en lien. Effectivement, affiché ainsi, Bob l’éponge devient une sorte de porte drapeau, un étendard. Signifie-t-il quelque chose pour cet homme ? Une façon de se dé-marquer par la marque ?
La confrontation violente entre les reflets et les échos en noir et blanc de la vie avec des couleurs bizarrement sans saveur jusqu'à l'icône vide de la modernité me semble être une métaphore douloureuse, poignante et réussie du monde actuel.
Merci Yannick. Oui on peut le voir comme ça… Le tout à l’image finit par donner l’impression d’un monde sans représentation et donc sans réel signification. Le jaune vif à l’effigie de Bob l’éponge est une sorte de paroxysme absurde dans ce cas de figure. Mais dans ce « trop », il y a aussi une provocation consciente ou pas qui prête à sourire… et d’une certaine manière nous apporte un brin de distance et de discernement ?
Alors là, je reste icônocoi... JPA
yadequoi
Bob l'éponge icône du 21è 😁Eugénia
Ah oui ! Une éponge, ça absorbe et ça nettoie. Sans parler de l’éponge magique du rugby qui guérit. Bref, entre la souffrance et la saleté ambiante (des guerres)… finalement ça a du sens ?
Magnifique
Quelle belle surprise chaque fois que je prends le temps
Le temps de m'arrêter
Pour regarder le monde
Que tu offres à ma déambulation
Catherine
Merci chère Catherine…
Très heureux de cette déambulation en ta compagnie !
Oui, j'aime cet humour que tu déploies qui évite d'être en surplomb comme un expérimentateur donneur de leçons.
L'humour est un espace de survie... une déclaration de dignité, disait Romain Gary. Mais gare aussi à ce type d'affirmation : ceci EST cela...
C'est étrange comment les deux séquences simultanées se télescopent dans le regard. Les images se heurtent et se lient dans notre esprit selon des "codes" mentaux qui sont propres à chacun. Étonnant. Alain R.
Entre point de vue et point de vie.
Vu les 2 films…
Je pense que j’ai accès à la direction mais pas au sens.
N A
Moi non plus.
Un peu ésotérique ces deux icônes. Serge S.
Ésotérique ou exothermique comme les pantoufles Bob l’éponge ?