Superbe témoignage, étant borderline moi-même, je l'ai trouvé très touchant!!! Merci à Hannah et à Abigaël très investie dans la déstigmatisation de ce trouble , c'est super. Je me suis abonnée à cette chaîne et sur d'autres réseaux . Merci Abigaël vous êtes une personne formidable et Hannah m'a beaucoup touchée dans ce podcast. C'est beaucoup de travail et d'énergie et de courage ce que vous faites, BRAVO à vous!🥰
Hello Abigail et Hannah ❤oui ça fait du bien d'avoir des copines et personne avec qui se connecter sur qui on peut échanger sur le TPB 😊. Vous êtes très une source de motivation. 🎉 et je vous remercie et tellement la santé mentale es mal vue perçue . Par toute la société. Et t'as carrément envie de t'arracher les cheveux quand on voit des commentaires horrible. Soutien 💙
Je me reconnais énormément dans le témoignage ! Il y a un réel soucis de prise en charge des patients au niveau psychiatrique en France et rares sont les professionnels qui font un travail de qualité. J'ai été suivie pendant cinq ans par deux psychologues qui au bout de quelques temps, ont sont toutes les deux venues à la même conclusion avec un diagnostic différentiel et une psychothérapie assez poussée : Borderline avec un TDI programmé, des abus violents, avec un PTSD et des troubles dissociatifs sévères. J'ai donc voulu aller voir un psychiatre, chose que redoutait une de mes psychologues car elle connait le milieu de la psychiatrie et elle m'a dit "Ils risquent de ne pas vous prendre au sérieux car le TDI n'est pas reconnu par la profession, mais dans le DSM-5, si. Je ne cherche même plus à les comprendre." Donc j'y suis allée en gardant cette information en tête et avec un questionnaire et en quinze minutes, diagnostiquée Borderline. Pas de psychothérapie, de diagnostic différentiel, rien. Donc je me suis rattachée à ce que me disaient mes psychologues et ce psychiatre a insisté pour que je le contacte au moindre problème. 9 appels. J'ai tenté de le joindre neuf fois avant qu'il daigne me répondre et me dise qu'il était débordé et que c'est habituel. Bah dans ce cas, faut pas me faire des promesses, surtout après m'avoir diag. Il a eu une de mes autres psychologues qui me suit dans le cadre de ma maladie chronique en clinique et ils ont parlé de mon TDI. Et lui, il lui a expliqué que le TDI n'existe pas et que ce n'est que la manifestation des symptômes dissociatifs. Ce n'est même pas qu'il ne croit pas en mon TDI, c'est qu'il n'y croit pas tout court. Et ils sont nombreux à être comme ça. J'ai donc changé de psychiatre et lui a étudié le sujet, il comprend les mécaniques ect et prend la chose au sérieux... Mais bordel, je ne comprends pas qu'on puisse exercer une profession sans avoir lu son propre manuel d'étude. Mon frère qui est aussi un alter comme moi, a très mal vécu cette négation de la part de l'ancien psychiatre et l'a traité de tous les noms. De toute façon osef, il n'existe pas pour lui.
Je vais avoir 40 ans et je n’ai pas de travail, pas de compagnon, plus d’ami et je vis toujours chez mes parents. J’aurais bien aimé avoir encore vos âges et en être là où vous en êtes… normalement le trouble s’atténue avec l’âge mais je pense que dans mon cas, ça ne s’est pas produit malheureusement. Et je suis aussi une patiente très difficile et très récalcitrante donc je ne sais pas si les psychothérapies vont marcher pour moi. J’ai démarré mon parcours thérapeutique assez récemment mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai perdu plein de temps et comme ma vie actuelle ne me satisfait pas, j’ai ce sentiment d’échec très fort et cette conviction que j’ai raté ma vie car c’est durant la vingtaine et la trentaine qu’on construit sa vie. Mais j’ai loupé cette étape donc c’est dur de garder une espérance. En tout cas, la vidéo est une ressource vraiment très importante mais je crains que plein de gens pas concernés n’aient pas envie de consacrer leur temps à l’écouter. il y a aussi d’autres ressources qui me semblent de qualité que je voudrais partager, car je me dis qu’il faudrait les rassembler toutes. Comme je suis en Suisse, je voulais partager la chaîne de La Carologie. Il y aussi le podcast « border(Line) » de Agnès et la chaîne UA-cam Fleeseedy. Merci beaucoup !
45:34 concernant COLÈRE vs FRUSTRATION, ta psy a RIEN COMPRIS aux émotions !… Ça fait un bail que je m'informe de toutes parts sur les émotions et surtout que j'essaye de cartographier tout ça. Alors je pense modestement m'y connaître assez bien, ce qui a fait que j'ai remis en question ce que ta psy te disait par rapport à ta colère. Alors je suis allé demander à ChatGPT. (Bon, ça reste ChatGPT, mais c'est totalement représentatif du peu que je sais de tout ça.) (Si vous voulez connaître mon prompt pour vous assurer que je l’ai pas induit en erreur 👀⬇️ psk je commence par sa réponse) : Non, être frustré ne signifie pas automatiquement être en colère, bien que ces deux émotions soient souvent liées et puissent coexister. Pour mieux comprendre, voici une clarification basée sur la relation entre frustration et colère : 1. Frustration et colère : deux émotions distinctes • Frustration est une émotion qui se manifeste lorsqu’un obstacle empêche une personne d’atteindre un objectif, de satisfaire un désir ou de répondre à un besoin. Elle se caractérise par un sentiment de blocage, de déception ou d’impuissance. • Colère est une émotion plus intense, généralement liée à un sentiment de menace, d’injustice ou de violation des attentes ou des droits. Elle pousse souvent à réagir pour surmonter ou éliminer ce qui est perçu comme la cause du problème. 2. Leur relation taxonomique : • La frustration peut être un déclencheur de la colère, mais cela dépend de la manière dont la frustration est interprétée ou gérée. Par exemple : • Si la frustration est perçue comme une injustice ou une agression, elle peut évoluer en colère. • Si elle est vécue comme une situation décevante ou un défi à résoudre, elle peut rester limitée à un sentiment de frustration sans devenir de la colère. 3. Pourquoi la distinction est importante dans un contexte thérapeutique : • Dans le témoignage que vous mentionnez, la patiente exprime un désaccord important avec l’interprétation de la psy. La perception subjective des émotions est cruciale : • Dire à quelqu’un “vous êtes en colère” alors que cette personne se perçoit comme frustrée peut créer une invalidation émotionnelle. Cela peut renforcer un sentiment d’incompréhension ou de distance. • La frustration, bien que liée à la colère, peut aussi inclure des sentiments de tristesse ou d’impuissance qui ne se manifestent pas par une colère visible ou ressentie. 4. Frustration sans colère : est-ce possible ? • Oui, il est tout à fait possible d’être frustré sans ressentir de colère. Par exemple : • Une personne qui travaille sur un projet difficile et rencontre des obstacles peut être frustrée sans nécessairement en vouloir à une personne ou se sentir en colère. • La frustration peut également se traduire par des émotions comme l’anxiété, la déception ou l’épuisement. 5. En conclusion : • La frustration et la colère sont liées mais distinctes. On peut être frustré sans être en colère. • Dans un cadre thérapeutique, il est essentiel de respecter la manière dont une personne nomme et décrit ses émotions. Si la patiente se perçoit comme frustrée, cela mérite d’être exploré selon son propre ressenti, plutôt que d’imposer une autre étiquette. ➖➖➖➖➖➖➖ Mon prompt : Je suis en train d'écouter un témoignage d'une borderline qui dit qu'elle exprimait être frustrée à sa psy, ce à quoi la psy répondait toujours qu'elle est en colère, alors que la patiente lui disait que non, elle est frustrée. Et effectivement, quelque part, la frustration est liée à la colère, en tout cas taxonomiquement, mais est-ce que ça veut forcément dire qu'on est en colère quand on est frustré ?
@@masterculturedunkerque7918 t'es sûr que tu parles bien de psychothérapeutes ? Chui interessé de ouf par ce qui te fait dire ça mais j'ai tendance à penser que tu confonds ptêtre plutot avec psychiatre et/ou médecins, eux oui j'ai aucun doute qu'ils cherchent pas a comprendre, autant d'experience que de ce que je sais sur le pk du comment ils écoutent pas, tristement heh...
Les borderline sont chiants pour les thérapeutes qui ont aussi pas mal de biais misogynes. Je crois qui serait davantage intéressant d'investiguer les trauma qui sous-tendent ce trouble au lieu de coller une étiquette stigmatisante
Superbe témoignage, étant borderline moi-même, je l'ai trouvé très touchant!!! Merci à Hannah et à Abigaël très investie dans la déstigmatisation de ce trouble , c'est super. Je me suis abonnée à cette chaîne et sur d'autres réseaux . Merci Abigaël vous êtes une personne formidable et Hannah m'a beaucoup touchée dans ce podcast. C'est beaucoup de travail et d'énergie et de courage ce que vous faites, BRAVO à vous!🥰
Hello Abigail et Hannah ❤oui ça fait du bien d'avoir des copines et personne avec qui se connecter sur qui on peut échanger sur le TPB 😊. Vous êtes très une source de motivation. 🎉 et je vous remercie et tellement la santé mentale es mal vue perçue . Par toute la société. Et t'as carrément envie de t'arracher les cheveux quand on voit des commentaires horrible. Soutien 💙
Merci… je me reconnais beaucoup dans ce témoignage !
Je me reconnais énormément dans le témoignage ! Il y a un réel soucis de prise en charge des patients au niveau psychiatrique en France et rares sont les professionnels qui font un travail de qualité. J'ai été suivie pendant cinq ans par deux psychologues qui au bout de quelques temps, ont sont toutes les deux venues à la même conclusion avec un diagnostic différentiel et une psychothérapie assez poussée : Borderline avec un TDI programmé, des abus violents, avec un PTSD et des troubles dissociatifs sévères.
J'ai donc voulu aller voir un psychiatre, chose que redoutait une de mes psychologues car elle connait le milieu de la psychiatrie et elle m'a dit "Ils risquent de ne pas vous prendre au sérieux car le TDI n'est pas reconnu par la profession, mais dans le DSM-5, si. Je ne cherche même plus à les comprendre." Donc j'y suis allée en gardant cette information en tête et avec un questionnaire et en quinze minutes, diagnostiquée Borderline. Pas de psychothérapie, de diagnostic différentiel, rien. Donc je me suis rattachée à ce que me disaient mes psychologues et ce psychiatre a insisté pour que je le contacte au moindre problème. 9 appels. J'ai tenté de le joindre neuf fois avant qu'il daigne me répondre et me dise qu'il était débordé et que c'est habituel. Bah dans ce cas, faut pas me faire des promesses, surtout après m'avoir diag. Il a eu une de mes autres psychologues qui me suit dans le cadre de ma maladie chronique en clinique et ils ont parlé de mon TDI. Et lui, il lui a expliqué que le TDI n'existe pas et que ce n'est que la manifestation des symptômes dissociatifs. Ce n'est même pas qu'il ne croit pas en mon TDI, c'est qu'il n'y croit pas tout court. Et ils sont nombreux à être comme ça. J'ai donc changé de psychiatre et lui a étudié le sujet, il comprend les mécaniques ect et prend la chose au sérieux... Mais bordel, je ne comprends pas qu'on puisse exercer une profession sans avoir lu son propre manuel d'étude. Mon frère qui est aussi un alter comme moi, a très mal vécu cette négation de la part de l'ancien psychiatre et l'a traité de tous les noms. De toute façon osef, il n'existe pas pour lui.
Bravo sur ce témoignage poignant
Merci pour ton retour ☀️
Je vais avoir 40 ans et je n’ai pas de travail, pas de compagnon, plus d’ami et je vis toujours chez mes parents. J’aurais bien aimé avoir encore vos âges et en être là où vous en êtes… normalement le trouble s’atténue avec l’âge mais je pense que dans mon cas, ça ne s’est pas produit malheureusement. Et je suis aussi une patiente très difficile et très récalcitrante donc je ne sais pas si les psychothérapies vont marcher pour moi. J’ai démarré mon parcours thérapeutique assez récemment mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai perdu plein de temps et comme ma vie actuelle ne me satisfait pas, j’ai ce sentiment d’échec très fort et cette conviction que j’ai raté ma vie car c’est durant la vingtaine et la trentaine qu’on construit sa vie. Mais j’ai loupé cette étape donc c’est dur de garder une espérance.
En tout cas, la vidéo est une ressource vraiment très importante mais je crains que plein de gens pas concernés n’aient pas envie de consacrer leur temps à l’écouter. il y a aussi d’autres ressources qui me semblent de qualité que je voudrais partager, car je me dis qu’il faudrait les rassembler toutes. Comme je suis en Suisse, je voulais partager la chaîne de La Carologie. Il y aussi le podcast « border(Line) » de Agnès et la chaîne UA-cam Fleeseedy. Merci beaucoup !
45:34 concernant COLÈRE vs FRUSTRATION, ta psy a RIEN COMPRIS aux émotions !…
Ça fait un bail que je m'informe de toutes parts sur les émotions et surtout que j'essaye de cartographier tout ça. Alors je pense modestement m'y connaître assez bien, ce qui a fait que j'ai remis en question ce que ta psy te disait par rapport à ta colère. Alors je suis allé demander à ChatGPT.
(Bon, ça reste ChatGPT, mais c'est totalement représentatif du peu que je sais de tout ça.)
(Si vous voulez connaître mon prompt pour vous assurer que je l’ai pas induit en erreur 👀⬇️ psk je commence par sa réponse) :
Non, être frustré ne signifie pas automatiquement être en colère, bien que ces deux émotions soient souvent liées et puissent coexister. Pour mieux comprendre, voici une clarification basée sur la relation entre frustration et colère :
1. Frustration et colère : deux émotions distinctes
• Frustration est une émotion qui se manifeste lorsqu’un obstacle empêche une personne d’atteindre un objectif, de satisfaire un désir ou de répondre à un besoin. Elle se caractérise par un sentiment de blocage, de déception ou d’impuissance.
• Colère est une émotion plus intense, généralement liée à un sentiment de menace, d’injustice ou de violation des attentes ou des droits. Elle pousse souvent à réagir pour surmonter ou éliminer ce qui est perçu comme la cause du problème.
2. Leur relation taxonomique :
• La frustration peut être un déclencheur de la colère, mais cela dépend de la manière dont la frustration est interprétée ou gérée. Par exemple :
• Si la frustration est perçue comme une injustice ou une agression, elle peut évoluer en colère.
• Si elle est vécue comme une situation décevante ou un défi à résoudre, elle peut rester limitée à un sentiment de frustration sans devenir de la colère.
3. Pourquoi la distinction est importante dans un contexte thérapeutique :
• Dans le témoignage que vous mentionnez, la patiente exprime un désaccord important avec l’interprétation de la psy. La perception subjective des émotions est cruciale :
• Dire à quelqu’un “vous êtes en colère” alors que cette personne se perçoit comme frustrée peut créer une invalidation émotionnelle. Cela peut renforcer un sentiment d’incompréhension ou de distance.
• La frustration, bien que liée à la colère, peut aussi inclure des sentiments de tristesse ou d’impuissance qui ne se manifestent pas par une colère visible ou ressentie.
4. Frustration sans colère : est-ce possible ?
• Oui, il est tout à fait possible d’être frustré sans ressentir de colère. Par exemple :
• Une personne qui travaille sur un projet difficile et rencontre des obstacles peut être frustrée sans nécessairement en vouloir à une personne ou se sentir en colère.
• La frustration peut également se traduire par des émotions comme l’anxiété, la déception ou l’épuisement.
5. En conclusion :
• La frustration et la colère sont liées mais distinctes. On peut être frustré sans être en colère.
• Dans un cadre thérapeutique, il est essentiel de respecter la manière dont une personne nomme et décrit ses émotions. Si la patiente se perçoit comme frustrée, cela mérite d’être exploré selon son propre ressenti, plutôt que d’imposer une autre étiquette.
➖➖➖➖➖➖➖
Mon prompt :
Je suis en train d'écouter un témoignage d'une borderline qui dit qu'elle exprimait être frustrée à sa psy, ce à quoi la psy répondait toujours qu'elle est en colère, alors que la patiente lui disait que non, elle est frustrée. Et effectivement, quelque part, la frustration est liée à la colère, en tout cas taxonomiquement, mais est-ce que ça veut forcément dire qu'on est en colère quand on est frustré ?
MERCIII pour vos témoignages c’est vraiment de l’or pour moi 🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻
La plupart des thérapeutes n'écoutent pas
@@masterculturedunkerque7918 t'es sûr que tu parles bien de psychothérapeutes ?
Chui interessé de ouf par ce qui te fait dire ça mais j'ai tendance à penser que tu confonds ptêtre plutot avec psychiatre et/ou médecins, eux oui j'ai aucun doute qu'ils cherchent pas a comprendre, autant d'experience que de ce que je sais sur le pk du comment ils écoutent pas, tristement heh...
Pourrais tu partager le nom de cette psychiatre qui t'as permis de mettre le doigt sur ton trouble borderline ?
Les borderline sont chiants pour les thérapeutes qui ont aussi pas mal de biais misogynes. Je crois qui serait davantage intéressant d'investiguer les trauma qui sous-tendent ce trouble au lieu de coller une étiquette stigmatisante