J'ai le borderline et le bipolaire, j'ai été diag y'a 6 mois (j'ai 35 ans). Vraiment c'est épuisant... Merci pour la vidéo, il faut faire plus de prévention sur ces troubles auprès des professionels surtout.
Les 31 décembre 2024 et 2 janvier 2025. Lettre à Eve...de qui je fus sa personne preferé... Chère Eve, Je me souviens de notre première rencontre, le 6 octobre 2012. C'était un samedi, si je me souviens bien, où j’ai tout partagé de ma vie, le bon comme le mauvais, car à ce moment-là, j’avais besoin d’être totalement vrai, de te montrer qui j’étais sans aucune omission. C’était important pour moi que tu saches tout, parce qu’à ce moment-là de ma vie, je cherchais à être totalement transparent. Je me rappelle ce moment où, après cette longue conversation, tu m’as dit en souriant : « Monsieur Les Beaux-Yeux ». Puis, tu m’as révélé, avec une honnêteté frappante : « Tu sais, moi, c’est toujours moi qui brise le cœur des hommes, mais avec toi, oh là là, je sais que c’est moi qui vais souffrir. » À ce moment-là, je n’avais pas totalement saisi ce que cela impliquait, mais cela m’a marqué. Puis, le moment où nous nous sommes quittés ce soir-là était aussi un tournant : tu m’as donné ton numéro de téléphone, et on s’est échangé un baiser. Je me souviens parfaitement de ce baiser, de ce moment intense. Et quand je t’ai regardée dans les yeux, j’ai dit, émerveillé : « Wow, ces choses-là existent encore ? » C’était un geste si simple, mais qui représentait tellement de promesses et de connexion. Ce souvenir, je le chéris. Quand je t'ai rappelée quelques jours plus tard, tu m’as dit quelque chose que je n’oublierai jamais : « Tu m’as dit, t’as pas idée de tout ce que je suis prête à faire pour toi. » À cet instant, j’ai perçu la profondeur de ton engagement, de ta disponibilité, de ton désir de tout donner pour moi. Cette phrase a résonné en moi, et aujourd'hui, avec le recul, je comprends qu’elle faisait partie de la dynamique complexe du trouble borderline, où un sentiment d’intensité et de dévouement absolu se mêle à des émotions parfois difficiles à gérer. Les premiers instants de notre relation étaient remplis de douceur, mais rapidement, les premiers signes de crise ont fait leur apparition. Je me souviens de ces moments où tu faisais des crises en public, où tu insultais ou bousculais des personnes sans raison apparente. Et puis, cinq minutes plus tard, comme si rien ne s’était passé, tu venais vers moi et me disais : « Mais pourquoi tu es froid ? Pourquoi tu es distant ? Prends-moi dans tes bras. » Au début, je n'avais pas compris. Je te répondais parfois : « C’est impossible. » Peu à peu, j'ai commencé à me sentir confus et épuisé par ces montagnes russes émotionnelles. Et quand tu n’étais pas en crise, je te disais : « Quand tu fais ça, moi, il faut que je te punisse. » Je te punissais en ne te prenant pas dans mes bras et en te refusant toute démonstration affective en public, pensant que c’était la bonne réponse, que c’était ce qu’il fallait faire pour te faire comprendre et pour que tu assumes tes actes et paroles. Malheureusement, à cette époque de notre vie, à part ton anxiété généralisée, j'ignorais tout de la problématique et de l'immense souffrance que ce trouble borderline pouvait engendrer chez toi... Si tu savais comme je regrette cette ignorance de ma part. Mais aujourd’hui, avec tout ce que j'ai appris, je vois les choses autrement. Si c'était aujourd'hui, avec la compréhension que j'ai de ce trouble, je me foutrais de ce que le monde pourrait dire, qu'ils me traitent d'idiot ou de con. Je me foutrais de tout ça. Je te prendrais dans mes bras et je te dirais : « Viens dans mes bras. Viens, viens Amore mio tout va bien je suis là. » Je comprends que tes crises faisaient partie de ton besoin d’intensité, de contrôle, d'appel au secours, mais aussi d'une tentative désespérée pour te raccrocher à quelque chose, pour revenir à la réalité. Si j'avais su cela, je n'aurais pas réagi en me distanciant, mais en étant là pour toi, comme tu en avais besoin. Je tiens aussi à te dire que pendant les 17 ou 18 derniers mois qui ont suivi la révélation de mon infidélité à notre retour de Cuba, avant ta demande de rupture, ce 23 août 2024, j’ai vraiment pensé que nous avions sauvé la situation. Qu'on était passé à autre chose, qu'on avait grandi tous les deux. Pour moi, la période de silence entre la Saint-Valentin et ton 44 ème anniversaire du 🥳 mars 2023 fut le prélude à ma longue introspection, qui s'est accentuée à partir du jour de mes 57 ans, le 🥳août 2024, pendant que j'étais seul avec moi-même et isolé par la chaleur accablante dans ma maison in Abruzzo. Pendant tous ces mois entre Cuba et ta demande de rupture, ce fut le retour aux sources pour moi dans ma façon d'être, comme aux premiers instants de notre histoire : moi calme, sécurisant, attentionné, démonstratif, affectueux, compréhensif, amoureux, et toi réceptive, calme, affectueuse, démonstrative, amoureuse. Puis, en partant pour l’Italie, où tu devais venir me rejoindre, tout a chamboulé... Nous avions divorcé pour effacer nos erreurs du passé, quand nous n’étions que des chenilles dans leurs cocons, pour nous remarier un de ces printemps sous notre nouvelle forme de papillons métamorphosés... Et puis, à peine deux semaines plus tard, tout a basculé. Je me souviens de ces moments particuliers dans les deux semaines précédant notre rupture, lorsque tu m’as confié que tu souffrais dès que tu n'étais pas en ma présence et que tu te sentais bloquée avec tes thérapeutes, que tu stagnais. Les thérapeutes t’avaient conseillé de couper la communication pour te concentrer sur toi, mais toi, tu voulais attendre mon retour au Quebec le 21 septembre. J’avais répondu : « Non, Eve, pourquoi attendre ? Faisons-le tout de suite. » Tu m’avais dit : « Mais non, c’est ta fête dans deux jours. » Et moi, j’ai répondu : « On s’en fout de ma fête. Ce qui compte, c’est toi. Je t’aime et il faut que tu coupes la communication. » Après quelques minutes d’hésitation, tu l’as fait. Je t’avais dit : « Eve, il faut que tu prennes cette décision. Coupe la communication. » Ce moment-là, je me souviens qu’on s’est échangé des regards intenses à travers Messenger, via la caméra. Puis, juste après, je t’ai écrit un texte magnifique, plein d’admiration et d’amour, où je te disais combien j’étais fier de toi. Tu m’as répondu dans un message vocal : « Merci, c’est tellement beau. À chaque fois que je vais me sentir défaillir, je vais relire ce message. » C’était l’avant-dernière fois ou j’entendais ta voix. Puis, une dizaine de jours plus tard, ce fut la dernière fois... Quand tu m’as demandé de rompre pcq tu souffrais trop et que j’ai accepté par amour inconditionnel pour toi. Depuis ce jour-là, je n’ai plus jamais eu de retour de ta part, mais cela, je le comprends, car cela fait partie de ton besoin d'espace de silence et de guérison. Et sache que j’ai appris à connaître et à comprendre ce trouble de la personnalité limite ainsi que tout ce qu'il engendre, ses conséquences sur toi, sur tes actions et réactions, sur tes mécanismes de défense, ainsi que sur la réactivité que cela engendrait chez moi. Tout cela fait partie de toi, Eve, mais ce n’est pas ça qui te définit... Ce qui te définit, c'est la lumière que tu apportes, couplée à tes immenses qualités humaines... c’est la magnifique personne que tu es ! J'en profite pour te souhaiter une belle et douce Nouvelle année. Mēme si je jongle avec l'idée de te faire parvenir ces mots...il se peut que jamais tu en prennes connaissance...ou peut être de facon indirecte qui sait? Et moi de mon cõté je sais qu'ainsi je ne perturbe pas et respecte ta demande de silence. J'avais simplement besoin d'extérioriser ces ressentis. Et moi, de mon côté, comme tu sais, j’accueille toujours les événements que la vie m’apporte, les bons comme les moins bons, avec acceptation, sans jamais perdre de vue qu’il y a toujours du positif à en tirer. Cela me permet de toujours grandir et d’avoir la conviction absolue que, peu importe les épreuves et les pertes, la vie est toujours magnifiquement belle et bien faite. C’est ce qui me permet d’être en constante évolution et de poursuivre mon cheminement avec paix, enthousiasme et sérénité, en cherchant à devenir, jour après jour, la meilleure version possible de moi-même. Tiz....
Merci pour cet éclairage , cependant , beaucoup de psychiatres sont évasifs , évasives sur le sujet voir même pas encore a la page par rapport aux avancées concernant ce trouble . Un trouble déconcertant pour les soignants qui préfèrent ne pas trop avoir affaire a des patients " compliqués(e ) " et " exigeant ( e ) sans aller non plus dans les extrêmes . Beaucoup d'usagers sont du même avis , selon les retours que j'ai eu . Merci encore et comme toujours très édifiant .
Et j'ajoute que c'est grâce au fait que ces deux maladies n'ont pas été clairement identifiée que j'ai pu éviter les traitements lourds depuis ma jeunesse .Compte tenu des effets indésirables très délétères , c'est selon moi mieux sur la durée de faire autrement que la chimie lourde .Idem pour la cortisone et des anti inflammatoires dont trop recours pour les douleurs chroniques ...Je ne suis pas anti médocs , mais pas au long court ...Bref !
Marre de l'idée de " déconstruction " qui veut réorganiser sa " weltanschaung " ( regard sur le monde ) avec une idée et une seule. A quand la de déconstruction de la de déconstruction ?
Bonjour, oui vous avez raison, seulement les psychiatres peuvent poser un diagnostic. En revanche, de plus en plus de psychologues sont formés pour repérer le trouble.
Bonjour, il est important de ne pas réduire les possibilités d'aide. Il n'est pas facile d'avoir accès à toutes ces aides et elles ne sont pas les seules à être aidantes. Il y a les TCC au sens large qui sont plus accessibles à tous. C'est surtout en fonction des personnes et des soignants. Certaines personnes ne seront pas receptives à certaines thérapies qui peuvent même être contreproductives. La relation patient psy est pour beaucoup dans l'amélioration des symptômes. Il est même très bien dans l'evolution du trouble de variés les prises en charges. Il est aussi super important de travailler sur les racines possibles du trouble, des traumas, mais aussi sur les conditions de vie de la personne. C'est toute une prise en charge (globale) et non-selective. Dans le trouble, il y a souvent des addictions ou des dépendances, surtout ne pas minimiser l'impacte de ces problématiques sur la personne. Il ne faut pas restreindre les problématiques, elles sont multiples et différentes pour tous. L'écoute active est la clé. Merci pour cette vidéo qui survol le sujet pour les personnes qui ne savent pas ce que sais.
Merci pour cet éclairage ! Entendu à propos du trouble borderline : « c’est juste de l’immaturité, un truc d’ado attardé.e, ça passera avec le temps »…
Le trouble borderline est un trouble de la personnalité émotionnel avec l humeur en montagnes russes. Le trouble bipolaire est une maladie du cerveau avec des troubles de l humeur qui se manifestent avec des phases hautes et basses mais beaucoup plus longues. Parfois les deux peuvent être associés
Mon père bipolaire s'est suicidé . Et moi j'ai un trouble récurrent de la personnalité borderline , et j'ai aussi un trouble bipolaire qui n'est pas actif depuis une grave dépression. Celle ci m'a permis de ne pas travailler durant deux ans plus un protocole de soins (médicaments très puissants , psychothérapie , yoga , natation quotidienne en mer etc ) . Depuis , j'ai progressivement supprimé tous les médicaments et "grâce" à ce trouble borderline , je fais un travail thérapeutique avec une hygiène de vie assez stricte depuis 15 ans . Le gros problème est surtout le sommeil , mais là aussi j'en tire des bénéfices car cela m'oblige à mettre tout ce que je peux mettre en oeuvre pour améliorer ma santé physique et mentale . Et je dirai que le 1er facteur aggravant de ces maladies est le manque de sommeil ... Je dois aussi ajouter que les sites comme celui ci sur UA-cam et tout ce que j'apprends des psy m'aide beaucoup à mieux me comprendre et m'autogérer .
@@helenerossignol4886 bravo belle évolution,oui les insomnies peuvent être présentes ,on peut mais attention de ne pas en dépendre utiliser des somnifères
J'ai le borderline et le bipolaire, j'ai été diag y'a 6 mois (j'ai 35 ans). Vraiment c'est épuisant... Merci pour la vidéo, il faut faire plus de prévention sur ces troubles auprès des professionels surtout.
Merci à vous pour votre commentaire et témoignage
J'ai une question c'est vrai que sans traitement un bipolaire n'est pas conscient de son état
Vidéo très concrète et accessible. Merci 👍.
Merci beaucoup pour commentaire ! 😊
Les 31 décembre 2024 et 2 janvier 2025.
Lettre à Eve...de qui je fus sa personne preferé...
Chère Eve,
Je me souviens de notre première rencontre, le 6 octobre 2012. C'était un samedi, si je me souviens bien, où j’ai tout partagé de ma vie, le bon comme le mauvais, car à ce moment-là, j’avais besoin d’être totalement vrai, de te montrer qui j’étais sans aucune omission. C’était important pour moi que tu saches tout, parce qu’à ce moment-là de ma vie, je cherchais à être totalement transparent. Je me rappelle ce moment où, après cette longue conversation, tu m’as dit en souriant : « Monsieur Les Beaux-Yeux ». Puis, tu m’as révélé, avec une honnêteté frappante : « Tu sais, moi, c’est toujours moi qui brise le cœur des hommes, mais avec toi, oh là là, je sais que c’est moi qui vais souffrir. » À ce moment-là, je n’avais pas totalement saisi ce que cela impliquait, mais cela m’a marqué.
Puis, le moment où nous nous sommes quittés ce soir-là était aussi un tournant : tu m’as donné ton numéro de téléphone, et on s’est échangé un baiser. Je me souviens parfaitement de ce baiser, de ce moment intense. Et quand je t’ai regardée dans les yeux, j’ai dit, émerveillé : « Wow, ces choses-là existent encore ? » C’était un geste si simple, mais qui représentait tellement de promesses et de connexion. Ce souvenir, je le chéris.
Quand je t'ai rappelée quelques jours plus tard, tu m’as dit quelque chose que je n’oublierai jamais : « Tu m’as dit, t’as pas idée de tout ce que je suis prête à faire pour toi. » À cet instant, j’ai perçu la profondeur de ton engagement, de ta disponibilité, de ton désir de tout donner pour moi. Cette phrase a résonné en moi, et aujourd'hui, avec le recul, je comprends qu’elle faisait partie de la dynamique complexe du trouble borderline, où un sentiment d’intensité et de dévouement absolu se mêle à des émotions parfois difficiles à gérer.
Les premiers instants de notre relation étaient remplis de douceur, mais rapidement, les premiers signes de crise ont fait leur apparition. Je me souviens de ces moments où tu faisais des crises en public, où tu insultais ou bousculais des personnes sans raison apparente. Et puis, cinq minutes plus tard, comme si rien ne s’était passé, tu venais vers moi et me disais : « Mais pourquoi tu es froid ? Pourquoi tu es distant ? Prends-moi dans tes bras. » Au début, je n'avais pas compris. Je te répondais parfois : « C’est impossible. » Peu à peu, j'ai commencé à me sentir confus et épuisé par ces montagnes russes émotionnelles. Et quand tu n’étais pas en crise, je te disais : « Quand tu fais ça, moi, il faut que je te punisse. » Je te punissais en ne te prenant pas dans mes bras et en te refusant toute démonstration affective en public, pensant que c’était la bonne réponse, que c’était ce qu’il fallait faire pour te faire comprendre et pour que tu assumes tes actes et paroles. Malheureusement, à cette époque de notre vie, à part ton anxiété généralisée, j'ignorais tout de la problématique et de l'immense souffrance que ce trouble borderline pouvait engendrer chez toi... Si tu savais comme je regrette cette ignorance de ma part.
Mais aujourd’hui, avec tout ce que j'ai appris, je vois les choses autrement. Si c'était aujourd'hui, avec la compréhension que j'ai de ce trouble, je me foutrais de ce que le monde pourrait dire, qu'ils me traitent d'idiot ou de con. Je me foutrais de tout ça. Je te prendrais dans mes bras et je te dirais : « Viens dans mes bras. Viens, viens Amore mio tout va bien je suis là. » Je comprends que tes crises faisaient partie de ton besoin d’intensité, de contrôle, d'appel au secours, mais aussi d'une tentative désespérée pour te raccrocher à quelque chose, pour revenir à la réalité. Si j'avais su cela, je n'aurais pas réagi en me distanciant, mais en étant là pour toi, comme tu en avais besoin.
Je tiens aussi à te dire que pendant les 17 ou 18 derniers mois qui ont suivi la révélation de mon infidélité à notre retour de Cuba, avant ta demande de rupture, ce 23 août 2024, j’ai vraiment pensé que nous avions sauvé la situation. Qu'on était passé à autre chose, qu'on avait grandi tous les deux. Pour moi, la période de silence entre la Saint-Valentin et ton 44 ème anniversaire du 🥳 mars 2023 fut le prélude à ma longue introspection, qui s'est accentuée à partir du jour de mes 57 ans, le 🥳août 2024, pendant que j'étais seul avec moi-même et isolé par la chaleur accablante dans ma maison in Abruzzo. Pendant tous ces mois entre Cuba et ta demande de rupture, ce fut le retour aux sources pour moi dans ma façon d'être, comme aux premiers instants de notre histoire : moi calme, sécurisant, attentionné, démonstratif, affectueux, compréhensif, amoureux, et toi réceptive, calme, affectueuse, démonstrative, amoureuse.
Puis, en partant pour l’Italie, où tu devais venir me rejoindre, tout a chamboulé... Nous avions divorcé pour effacer nos erreurs du passé, quand nous n’étions que des chenilles dans leurs cocons, pour nous remarier un de ces printemps sous notre nouvelle forme de papillons métamorphosés... Et puis, à peine deux semaines plus tard, tout a basculé.
Je me souviens de ces moments particuliers dans les deux semaines précédant notre rupture, lorsque tu m’as confié que tu souffrais dès que tu n'étais pas en ma présence et que tu te sentais bloquée avec tes thérapeutes, que tu stagnais. Les thérapeutes t’avaient conseillé de couper la communication pour te concentrer sur toi, mais toi, tu voulais attendre mon retour au Quebec le 21 septembre. J’avais répondu : « Non, Eve, pourquoi attendre ? Faisons-le tout de suite. » Tu m’avais dit : « Mais non, c’est ta fête dans deux jours. » Et moi, j’ai répondu : « On s’en fout de ma fête. Ce qui compte, c’est toi. Je t’aime et il faut que tu coupes la communication. » Après quelques minutes d’hésitation, tu l’as fait.
Je t’avais dit : « Eve, il faut que tu prennes cette décision. Coupe la communication. » Ce moment-là, je me souviens qu’on s’est échangé des regards intenses à travers Messenger, via la caméra. Puis, juste après, je t’ai écrit un texte magnifique, plein d’admiration et d’amour, où je te disais combien j’étais fier de toi. Tu m’as répondu dans un message vocal : « Merci, c’est tellement beau. À chaque fois que je vais me sentir défaillir, je vais relire ce message. » C’était l’avant-dernière fois ou j’entendais ta voix. Puis, une dizaine de jours plus tard, ce fut la dernière fois... Quand tu m’as demandé de rompre pcq tu souffrais trop et que j’ai accepté par amour inconditionnel pour toi. Depuis ce jour-là, je n’ai plus jamais eu de retour de ta part, mais cela, je le comprends, car cela fait partie de ton besoin d'espace de silence et de guérison.
Et sache que j’ai appris à connaître et à comprendre ce trouble de la personnalité limite ainsi que tout ce qu'il engendre, ses conséquences sur toi, sur tes actions et réactions, sur tes mécanismes de défense, ainsi que sur la réactivité que cela engendrait chez moi. Tout cela fait partie de toi, Eve, mais ce n’est pas ça qui te définit... Ce qui te définit, c'est la lumière que tu apportes, couplée à tes immenses qualités humaines... c’est la magnifique personne que tu es !
J'en profite pour te souhaiter une belle et douce Nouvelle année.
Mēme si je jongle avec l'idée de te faire parvenir ces mots...il se peut que jamais tu en prennes connaissance...ou peut être de facon indirecte qui sait? Et moi de mon cõté je sais qu'ainsi je ne perturbe pas et respecte ta demande de silence.
J'avais simplement besoin d'extérioriser ces ressentis.
Et moi, de mon côté, comme tu sais, j’accueille toujours les événements que la vie m’apporte, les bons comme les moins bons, avec acceptation, sans jamais perdre de vue qu’il y a toujours du positif à en tirer. Cela me permet de toujours grandir et d’avoir la conviction absolue que, peu importe les épreuves et les pertes, la vie est toujours magnifiquement belle et bien faite. C’est ce qui me permet d’être en constante évolution et de poursuivre mon cheminement avec paix, enthousiasme et sérénité, en cherchant à devenir, jour après jour, la meilleure version possible de moi-même.
Tiz....
Merci pour cet éclairage , cependant , beaucoup de psychiatres sont évasifs , évasives sur le sujet voir même pas encore a la page par rapport aux avancées concernant ce trouble . Un trouble déconcertant pour les soignants qui préfèrent ne pas trop avoir affaire a des patients " compliqués(e ) " et " exigeant ( e ) sans aller non plus dans les extrêmes . Beaucoup d'usagers sont du même avis , selon les retours que j'ai eu .
Merci encore et comme toujours très édifiant .
Merci pour votre commentaire qui appuie l'importance de libérer la parole sur ce trouble !
Et j'ajoute que c'est grâce au fait que ces deux maladies n'ont pas été clairement identifiée que j'ai pu éviter les traitements lourds depuis ma jeunesse .Compte tenu des effets indésirables très délétères , c'est selon moi mieux sur la durée de faire autrement que la chimie lourde .Idem pour la cortisone et des anti inflammatoires dont trop recours pour les douleurs chroniques ...Je ne suis pas anti médocs , mais pas au long court ...Bref !
@@helenerossignol4886 la thérapie reste le seul et véritable traitement au long terme
Marre de l'idée de " déconstruction " qui veut réorganiser sa " weltanschaung " ( regard sur le monde ) avec une idée et une seule. A quand la de déconstruction de la de déconstruction ?
Je croyais que seuls les psychiatres pouvaient diagnostiquer. Est-ce que j’ai loupé un épisode?
Bonjour, oui vous avez raison, seulement les psychiatres peuvent poser un diagnostic. En revanche, de plus en plus de psychologues sont formés pour repérer le trouble.
Bonjour, il est important de ne pas réduire les possibilités d'aide. Il n'est pas facile d'avoir accès à toutes ces aides et elles ne sont pas les seules à être aidantes. Il y a les TCC au sens large qui sont plus accessibles à tous. C'est surtout en fonction des personnes et des soignants. Certaines personnes ne seront pas receptives à certaines thérapies qui peuvent même être contreproductives. La relation patient psy est pour beaucoup dans l'amélioration des symptômes. Il est même très bien dans l'evolution du trouble de variés les prises en charges. Il est aussi super important de travailler sur les racines possibles du trouble, des traumas, mais aussi sur les conditions de vie de la personne. C'est toute une prise en charge (globale) et non-selective. Dans le trouble, il y a souvent des addictions ou des dépendances, surtout ne pas minimiser l'impacte de ces problématiques sur la personne. Il ne faut pas restreindre les problématiques, elles sont multiples et différentes pour tous. L'écoute active est la clé.
Merci pour cette vidéo qui survol le sujet pour les personnes qui ne savent pas ce que sais.
Merci à vous pour votre commentaire détaillé 😊
Merci pour cet éclairage !
Entendu à propos du trouble borderline : « c’est juste de l’immaturité, un truc d’ado attardé.e, ça passera avec le temps »…
Merci à vous pour le partage de cette idée reçue concernant le trouble borderline !
Le temps et du travail personnel
@@jvie2022Le trouble se stabilise mais reste à vie.
Le trouble borderline est un trouble de la personnalité émotionnel avec l humeur en montagnes russes.
Le trouble bipolaire est une maladie du cerveau avec des troubles de l humeur qui se manifestent avec des phases hautes et basses mais beaucoup plus longues.
Parfois les deux peuvent être associés
Mon père bipolaire s'est suicidé . Et moi j'ai un trouble récurrent de la personnalité borderline , et j'ai aussi un trouble bipolaire qui n'est pas actif depuis une grave dépression. Celle ci m'a permis de ne pas travailler durant deux ans plus un protocole de soins (médicaments très puissants , psychothérapie , yoga , natation quotidienne en mer etc ) .
Depuis , j'ai progressivement supprimé tous les médicaments et "grâce" à ce trouble borderline , je fais un travail thérapeutique avec une hygiène de vie assez stricte depuis 15 ans . Le gros problème est surtout le sommeil , mais là aussi j'en tire des bénéfices car cela m'oblige à mettre tout ce que je peux mettre en oeuvre pour améliorer ma santé physique et mentale .
Et je dirai que le 1er facteur aggravant de ces maladies est le manque de sommeil ...
Je dois aussi ajouter que les sites comme celui ci sur UA-cam et tout ce que j'apprends des psy m'aide beaucoup à mieux me comprendre et m'autogérer .
@@helenerossignol4886 bravo belle évolution,oui les insomnies peuvent être présentes ,on peut mais attention de ne pas en dépendre utiliser des somnifères
@@helenerossignol4886 bonne continuation