Je suis en plein dans le sujet dont vous parlez ( restriction avec phases de compulsion puis compensation). J’essaie de trouver un équilibre avec ma diététicienne et ma psy, je veux guérir, même si c’est pas rose tout les jours. Votre vidéo vas pouvoir m’aider, Alors je vous remercie Esther.
Apres avoir fait des régimes car ado quand je faisais un 42 on m'a dit quil fallait que je perde du poids, fait un max de truc debiles comme boire du vinaigre (yes) jai perdu mais surtout grossi et suis maintenant plutot sur un 46-48 🤷🏼♀️ Du coup en effet maintenant jai peur de la restriction que je tient pour une des coupables 😅 alors ta video tombe à pique merci. C'est si dur de faire avec tout ça
Un régime amaigrissant peut provoquer une faim accrue. Cela provient du fait que la sécrétion de leptine (hormone de la satiété) diminue avec la réduction des adipocytes et de la masse grasse. Les stratégies d’augmentation du volume alimentaire (notamment se blinder de légume vert, peu caloriques) fonctionnent à moyen terme en inhibant la production de ghréline (antagoniste de la leptine) mais cela est provisoire. La recherche échoue à démontrer un avantage au déficit calorique léger par rapport aux déficits caloriques « agressifs ». Nous avons même des études montrant des avantages à la perte de poids rapide qui, pour certains sujets, favorisent l’adhésion grâce aux progrès rapides. D’un point de vue cognitif, il a été démontré « qu’ignorer » être au régime permet de ne pas ressentir les effets supposément attendus quand on est en déficit calorique (typiquement le manque d’énergie, le brouillard mental…). À moins d’être proche des niveaux de masse grasse essentiels (taux de masses grasse des culturistes pour monter sur seine) ces symptômes sont majoritairement expliqués par un effet nocebo. À votre disposition pour partager la bibliographie si besoin.
@@Anatsuii Pour être en déficit calorique il existe une multitude d’approches, des plus réfléchies aux plus loufoques. Le principal reste l’adhésion, typiquement, les changements de lifestyle doivent créer le moins de friction possibles pour être durables. Par exemple, certaines personnes pourront facilement réduire la taille de leur assiette, d’autres faire le jeune intermittent, supprimer les sucres raffinés, augmenter sa dépense énergétique par l’activité physique… À voir ce qui fonctionne le mieux pour vous. Il est important de trouver une stratégie durable, tout en préservant sa santé.
J'ai BESOIN de retirer tout le sucre de mon alimentation, car mon obésité m'a amenée au diabète, mais je n'y arrive pas ni émotionnellement ni physiquement, c'est insurmontable et j'ai faim ! 😢😢
Merci!
Je suis en plein dans le sujet dont vous parlez ( restriction avec phases de compulsion puis compensation).
J’essaie de trouver un équilibre avec ma diététicienne et ma psy, je veux guérir, même si c’est pas rose tout les jours.
Votre vidéo vas pouvoir m’aider,
Alors je vous remercie Esther.
C'est super intéressant Esther !!! J'avais besoin de cette video; merci à toi !! ❤❤
Apres avoir fait des régimes car ado quand je faisais un 42 on m'a dit quil fallait que je perde du poids, fait un max de truc debiles comme boire du vinaigre (yes) jai perdu mais surtout grossi et suis maintenant plutot sur un 46-48 🤷🏼♀️ Du coup en effet maintenant jai peur de la restriction que je tient pour une des coupables 😅 alors ta video tombe à pique merci. C'est si dur de faire avec tout ça
Un régime amaigrissant peut provoquer une faim accrue. Cela provient du fait que la sécrétion de leptine (hormone de la satiété) diminue avec la réduction des adipocytes et de la masse grasse.
Les stratégies d’augmentation du volume alimentaire (notamment se blinder de légume vert, peu caloriques) fonctionnent à moyen terme en inhibant la production de ghréline (antagoniste de la leptine) mais cela est provisoire.
La recherche échoue à démontrer un avantage au déficit calorique léger par rapport aux déficits caloriques « agressifs ». Nous avons même des études montrant des avantages à la perte de poids rapide qui, pour certains sujets, favorisent l’adhésion grâce aux progrès rapides.
D’un point de vue cognitif, il a été démontré « qu’ignorer » être au régime permet de ne pas ressentir les effets supposément attendus quand on est en déficit calorique (typiquement le manque d’énergie, le brouillard mental…). À moins d’être proche des niveaux de masse grasse essentiels (taux de masses grasse des culturistes pour monter sur seine) ces symptômes sont majoritairement expliqués par un effet nocebo.
À votre disposition pour partager la bibliographie si besoin.
Du coup les études proposent quel type de solution pour la perte de poids ?
@@Anatsuii Pour être en déficit calorique il existe une multitude d’approches, des plus réfléchies aux plus loufoques.
Le principal reste l’adhésion, typiquement, les changements de lifestyle doivent créer le moins de friction possibles pour être durables.
Par exemple, certaines personnes pourront facilement réduire la taille de leur assiette, d’autres faire le jeune intermittent, supprimer les sucres raffinés, augmenter sa dépense énergétique par l’activité physique…
À voir ce qui fonctionne le mieux pour vous.
Il est important de trouver une stratégie durable, tout en préservant sa santé.
♥️♥️♥️♥️
Le corps comme tout système ne répondrait il pas à une logique de super-symmetrie ?
J'ai BESOIN de retirer tout le sucre de mon alimentation, car mon obésité m'a amenée au diabète, mais je n'y arrive pas ni émotionnellement ni physiquement, c'est insurmontable et j'ai faim ! 😢😢