Brahms - Die Schöne Magelone + P° (Century's record.: Dietrich Fischer-Dieskau - Sviatoslav Richter)

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  • Опубліковано 2 лип 2024
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    Johannes Brahms (1833-1897) 15 Romanzen aus 'Die schöne Magelone' Op.33
    Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-02:45)
    I. Keinen hat es noch gereut (00:00)
    Il. Traun! Bogen und Pfeil sind gut für den Feind (04:00)
    III. Sind es Scherzen, sind es Freuden (05:37)
    IV. Liebe kam aus fernen Landen (11:10)
    V. So willst du des Armen dich gnädig erbarmen? (15:56)
    VI. Wie soll ich die Freude, die Wonne denn tragen? (17:31)
    VII. War es dir, dem diese Lippen bebten (23:44)
    VIII. Wir müssen uns trennen, geliebtes Saitenspiel (26:38)
    IX. Ruhe, Süßliebchen, im Schatten (31:01)
    X. Verzweiflung (36:55)
    XI. Wie schnell verschwindet so Licht als Glanz (39:35)
    XII. Muß es eine Trennung geben (44:01)
    XIII. Sulima (47:26)
    XIV. Wie froh und frisch mein Sinn sich hebt (49:23)
    XV. Treue Liebe dauert lange (52:00)
    Piano : Sviatoslav Richter
    Baritone : Dietrich Fischer-Dieskau
    Recorded in 1970, at Bürgerbräu, Munich
    Find CMRR's recordings on Spotify: spoti.fi/3016eVr
    Inspirée d’une légende dont la source la plus ancienne serait un roman de Bernard de Trèves datant du XIIe siècle, l’œuvre de Ludwig Tieck intitulée L’Histoire d’amour de la belle Maguelone et du comte Pierre de Provence est caractéristique de la réinvention poétique et idéalisée du Moyen Âge par le romantisme allemand. Cette légende raconte les péripéties du chevalier-troubadour Pierre de Provence, tour à tour réduit en esclavage, abandonné sur des îles désertes et serviteur du sultan, et de la belle princesse napolitaine Maguelone, qui, inquiète du départ de son amant, décida d’ériger un hôpital et une église sur l’île où elle vivait recluse dans l’attente du retour de son bien-aimé. Ces péripéties trouvèrent une issue heureuse dont la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier, serait la trace.
    Le cycle des 15 Romanzen aus 'Die schöne Magelone' Op.33 est un formidable et fantasmagorique chef-d'œuvre ; il contient au moins quatre des plus belles mélodies (« Sind es Schmerzen, sind es Freuden », « Wir müssen uns trennen, geliebtes Saitenspiel », « Ruhe, Süßliebchen, im Schatten », « Muß es eine Trennung gebe ») que Brahms ou n'importe qui ait jamais inventées. Ceci pour répondre aux âneries proférées par Nietzsche (« Brahms n'a point de thème ! »), lesquels osait nier tout génie mélodique au compositeur.
    Sviatoslav Richter enregistra le cycle de lieder de Brahms « Die schône Magelone » avec Dietrich Fischer-Dieskau, chanteur avec lequel il se produisit de nombreuses fois en concert et qui partageait une même approche, en forme de quête intellectuelle, de la vie et de la musique. Richter était un interprète accompli dans l'art du chant, et certaines de ses gravures les plus anciennes furent réalisées avec la chanteuse Nina Dorliac. Dans ces lieder de Brahms, comme dans tous ceux que Richter a enregistrés, il témoigne de part en part d'une présence pleine d'autorité sans dominer le chanteur. Le caractère élaboré de l'écriture pianistique de Brahms dans ce cycle montre à l'évidence qu'il voulait que le piano soit clairement entendu, ce que la participation de Richter garantit.
    Dietrich Fischer-Dieskau et Sviatoslav Richter, s'aventurant sans cesse dans l'illumination, le vertige, n'offrant qu'expression chaleureuse, intensité contenue ou exaltée du moindre phrasé (« Ruhe, Süßliebchen, im Schatten »). La diction, la sensibilité, l'élasticité rythmique des deux partenaires se révèlent véritablement inouïes. Ce cycle des quinze romances de Brahms trouve Fischer-Dieskau au meilleur de sa voix, avec ce fabuleux sens de l'articulation, cette palette infinie des nuances qui lui fait distiller chaque mélodie comme dans un état d'évidence native, avec sa mélancolie, la voix parfaitement accordée au piano de Sviatoslav Richter, comme une épaule sur laquelle se poser quand la douleur nous étire.
    Pour le plaisir d'écouter ce beau cycle autant que pour celui de savourer l'élégance suprêmement expressive de Fischer-Dieskau, dont l'accomplissement le plus parfait est peut-être réalisé avec la douzième romance, mélodie d'une sublime beauté. Une des plus grandes réalisations de toute l'histoire de l'enregistrement.
    Johannes Brahms PLAYLIST (reference recordings) : • Johannes Brahms (1833-...

КОМЕНТАРІ • 14

  • @classicalmusicreference
    @classicalmusicreference  4 роки тому +5

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    Johannes Brahms (1833-1897) 15 Romanzen aus 'Die schöne Magelone' Op.33
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    I. Keinen hat es noch gereut (00:00)
    Il. Traun! Bogen und Pfeil sind gut für den Feind (04:00)
    III. Sind es Scherzen, sind es Freuden (05:37)
    IV. Liebe kam aus fernen Landen (11:10)
    V. So willst du des Armen dich gnädig erbarmen? (15:56)
    VI. Wie soll ich die Freude, die Wonne denn tragen? (17:31)
    VII. War es dir, dem diese Lippen bebten (23:44)
    VIII. Wir müssen uns trennen, geliebtes Saitenspiel (26:38)
    IX. Ruhe, Süßliebchen, im Schatten (31:01)
    X. Verzweiflung (36:55)
    XI. Wie schnell verschwindet so Licht als Glanz (39:35)
    XII. Muß es eine Trennung geben (44:01)
    XIII. Sulima (47:26)
    XIV. Wie froh und frisch mein Sinn sich hebt (49:23)
    XV. Treue Liebe dauert lange (52:00)
    Piano : Sviatoslav Richter
    Baritone : Dietrich Fischer-Dieskau
    Recorded in 1970, at Bürgerbräu, Munich
    Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
    Inspirée d’une légende dont la source la plus ancienne serait un roman de Bernard de Trèves datant du XIIe siècle, l’œuvre de Ludwig Tieck intitulée L’Histoire d’amour de la belle Maguelone et du comte Pierre de Provence est caractéristique de la réinvention poétique et idéalisée du Moyen Âge par le romantisme allemand. Cette légende raconte les péripéties du chevalier-troubadour Pierre de Provence, tour à tour réduit en esclavage, abandonné sur des îles désertes et serviteur du sultan, et de la belle princesse napolitaine Maguelone, qui, inquiète du départ de son amant, décida d’ériger un hôpital et une église sur l’île où elle vivait recluse dans l’attente du retour de son bien-aimé. Ces péripéties trouvèrent une issue heureuse dont la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier, serait la trace.
    Le cycle des 15 Romanzen aus 'Die schöne Magelone' Op.33 est un formidable et fantasmagorique chef-d'œuvre ; il contient au moins quatre des plus belles mélodies (« Sind es Schmerzen, sind es Freuden », « Wir müssen uns trennen, geliebtes Saitenspiel », « Ruhe, Süßliebchen, im Schatten », « Muß es eine Trennung gebe ») que Brahms ou n'importe qui ait jamais inventées. Ceci pour répondre aux âneries proférées par Nietzsche (« Brahms n'a point de thème ! »), lesquels osait nier tout génie mélodique au compositeur.
    Sviatoslav Richter enregistra le cycle de lieder de Brahms « Die schône Magelone » avec Dietrich Fischer-Dieskau, chanteur avec lequel il se produisit de nombreuses fois en concert et qui partageait une même approche, en forme de quête intellectuelle, de la vie et de la musique. Richter était un interprète accompli dans l'art du chant, et certaines de ses gravures les plus anciennes furent réalisées avec la chanteuse Nina Dorliac. Dans ces lieder de Brahms, comme dans tous ceux que Richter a enregistrés, il témoigne de part en part d'une présence pleine d'autorité sans dominer le chanteur. Le caractère élaboré de l'écriture pianistique de Brahms dans ce cycle montre à l'évidence qu'il voulait que le piano soit clairement entendu, ce que la participation de Richter garantit.
    Dietrich Fischer-Dieskau et Sviatoslav Richter, s'aventurant sans cesse dans l'illumination, le vertige, n'offrant qu'expression chaleureuse, intensité contenue ou exaltée du moindre phrasé (« Ruhe, Süßliebchen, im Schatten »). La diction, la sensibilité, l'élasticité rythmique des deux partenaires se révèlent véritablement inouïes. Ce cycle des quinze romances de Brahms trouve Fischer-Dieskau au meilleur de sa voix, avec ce fabuleux sens de l'articulation, cette palette infinie des nuances qui lui fait distiller chaque mélodie comme dans un état d'évidence native, avec sa mélancolie, la voix parfaitement accordée au piano de Sviatoslav Richter, comme une épaule sur laquelle se poser quand la douleur nous étire.
    Pour le plaisir d'écouter ce beau cycle autant que pour celui de savourer l'élégance suprêmement expressive de Fischer-Dieskau, dont l'accomplissement le plus parfait est peut-être réalisé avec la douzième romance, mélodie d'une sublime beauté. Une des plus grandes réalisations de toute l'histoire de l'enregistrement.
    Johannes Brahms PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/_1_FKwo7UfU/v-deo.html

  • @classicalmusicreference
    @classicalmusicreference  4 роки тому +11

    The lieder cycle "The beautiful magelone" alone contains some of the most beautiful pages written by Brahms in this style and of all classical literature. Fischer-Dieskau is at the peak of his voice and possesses an infinite palette of nuances that he distils through each melody.Richer is the ultimate accompanist, he is like a shoulder on which a head can lean for comfort. It has been difficult not to select them all, but here is a selection we recommend for the initiated:
    III. Sind es Scherzen, sind es Freuden (05:37)
    IV. Liebe kam aus fernen Landen (11:10)
    VIII. Wir müssen uns trennen, geliebtes Saitenspiel (26:38)
    IX. Ruhe, Süßliebchen, im Schatten (31:01)
    X. Verzweiflung (36:55)
    XI. Wie schnell verschwindet so Licht als Glanz (39:35)
    XII. Muß es eine Trennung geben (44:01)
    XV. Treue Liebe dauert lange (52:00)
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  • @michaelletellier218
    @michaelletellier218 4 роки тому +4

    I can only stand in awe at such beauty. This recording is truly a festspiel -- remarkably talented, top-rank artists making music together. Both Dietrich Fischer-Dieskau and Sviatoslav Richter were at the height of their creativity and expressive ability when the recording was made, and and as you note, they form a wonderful partnership reflecting the genius of Brahms' music. You don't often hear such a close, integrated fit. Sadly the repertoire is virtually unknown, so in making this recording available you are doing us all a tremendous service. Bravo. The remastered sound is lovely and soft, another grand Century's recording.

  • @notaire2
    @notaire2 4 роки тому +2

    Wunderschöne und spannende Interpretation dieses selten aufgeführten doch perfekt komponierten Meisterwerks im inspirierenden Tempo mit herrlicher Stimme des genialen Baritons und gut artikuliertem Klang des ebenso genialen Klaviers. Die intime und perfekt entsprechende Miteinanderwirkung zwischen den beiden Virtuosen ist immer noch unvergleichlich. Bestimmt eine der zehn besten Aufführungen dieses Werks im 20. Jahrhundert!

  • @maestroclassico5801
    @maestroclassico5801 4 роки тому +2

    What fine sound for a live recording.

  • @asdfasdf-gm5uk
    @asdfasdf-gm5uk 4 роки тому +2

    Richter, my favourite pianist... Thank you!!!!

    • @steveegallo3384
      @steveegallo3384 4 роки тому +1

      ....and that guy singing wasn't bad either.....HE's GONNA MAKE IT!

    • @paulheffron4836
      @paulheffron4836 4 роки тому

      @@steveegallo3384 They are a total greater than the sum of their parts.... synergistic brilliance.

    • @steveegallo3384
      @steveegallo3384 4 роки тому

      @@paulheffron4836 -- Discerning viewpoint! Same is true in business: When I was selling only Anvils, I barely managed. Once I added Anoraks, synergism propelled success: "Anvils & Anoraks"....branches worldwide!

  • @leonardogonzalbes4783
    @leonardogonzalbes4783 4 роки тому +1

    Danke!

  • @steveegallo3384
    @steveegallo3384 4 роки тому +1

    A rare and opulent treat.....WOW!

  • @IvanGreindl
    @IvanGreindl Рік тому

    Merci pour ce merveilleux partage (et pour votre commentaire introductif : j'ignorais que Nietzsche fût un tel béotien). Brahms est ici, éblouissant d'inspiration et de génie mélodique. L'interprétation de DFD, que je vénère depuis ses débuts à la DGG, ravit l'âme de tous les amateurs de beauté comment se lasser d'un tel talent ? 👏

  • @declamatory
    @declamatory 4 роки тому +2

    Many years ago, when I first embarked on bel canto, Fischer-Dieskau was my idol and model. When my voice deepened further, I moved more to Samuel Ramey, James Morris, and Kurt Moll. But, Fischer-Dieskau still was a model for lyricism.