Wall-E est un chef d'oeuvre, pour toutes les raisons liées au personnage du robot (son design, sa voix, sa désuétude, c'est un romantique, sa petite amie est une guerrière plus puissante-avancée que lui, et il est quand même l'ami d'un cafard = zéro jugement et niveau le plus élevé d'attachement à la vie), du sujet (la critique environnementale par le divertissement qui nous montre vers où nous nous dirigeons gaiement, réellement, avec notre méga-ultra-haute-mais-often-useless-technologie polluante), de la découverte des univers (la navette, la planète dévastée transformée en décharge), le combat humains-IA, l'esthétisme de l'animé, son romantisme (une histoire d'amour) et sa poésie (la petite plante verte qui doit sauver l'humanité et la planète).
ATTENTION ! Ce commentaire n'est pas sponsorisé. Les autrices et auteurs patients trouveront la solution à ce problème (et à beaucoup d'autres) en fin d'année 2024 dans "Le Grand livre de l'écriture de fiction" aux éditions Eyrolles.
AHAH. Oui, j'en parle. Pour ne rien te cacher, c'est un exemple que je développe dans mon livre (tu imagines que j'ai beaucoup moins de temps pour écrire des scripts de vidéos. Autant faire d'une pierre deux coups...)
@@johannaconseileditorial J'imagine d'autant mieux qu'il m'est arrivé, qu'il m'arrive et m'arrivera d'écrire des romans... un genre qui nécessite rarement un volume de recherches, de compilation et de mise en forme pédagogique aussi imposant que la bible à laquelle tu t'attaques. Mets tout de même un peu d'énergie de côté pour le stage qui s'annonce prometteur...
@@jean-yvespajaud134 Merci Jean-Yves. En fait, mes recherches se sont amalgamées en moi depuis plus de dix ans maintenant, donc le livre s'écrit relativement vite. Et je vais nager toutes les semaines pour rester en forme ! ;)
Très attachant ce personnage ! Cela dit, en réalité, Wall-e n'a pas du tout l'apparence de son comportement. En effet, Wall-e a la petitesse et la fragilité d'un bébé orphelin abandonné dans un bidonville alors que son comportement est celui d'un braveheart à la Rocky Balboa ayant l'intelligence d'Einstein, le sens de la beauté de Léonard de Vinci et le pouvoir de séduction d'Alain Delon en pleine force de l'âge. Wall-e a en réalité toutes les qualités d'un homme très accompli, d'un valeureux Prince, hyper séduisant, il n'y a qu'à écouter les adjectifs employés pour le décrire pour en être convaincu (David contre Goliath, protecteur envers sa bien-aimée, romantique, sens du merveilleux, ...). Le Saint Graal pour une femme ! Son apparence de bébé (so cute) abandonné à son triste sort et à sa solitude le rendent encore plus attachant. Et en plus, il ne se plaint même pas. J'ajouterais que l'attachement se fait également par le fait que Wall-e soit un survivant de la planète Terre, notre planète, notre seul vaisseau dans l'Univers hostile, devenue une poubelle.
Tu dis un "valeureux Prince"... justement, je trouve qu'on s'écarte quand même beaucoup de tout ce que nous a vendu Disney pendant longtemps, notamment du fait des maladresses de Wall-e. Tu le compares à des personnalités très fortes (Einstein, Vinci) : pour ma part, je n'irai pas du tout jusque-là, même si je vois ce que tu veux dire. Merci Thierry !
@@johannaconseileditorial J'ai peut-être un peu exagéré dans mes références, mais Wall-e est tout de même un modèle d'homme accompli et évidemment, tout le monde le trouve attachant. Il n'est pas attachant parce qu'il est seul et qu'il cherche l'amour. Dans la réalité, bon nombre de personnes sont dans cette situation et personne ne s'attache à elles. Merci Johanna !
@@TFMusique Oui, ce qui le rend attachant, c'est l'ensemble (selon moi). Et surtout, ce n'est pas l'épreuve de la solitude ou liée à sa quête d'amour qui sont en elles-mêmes attachantes, mais l'attitude de Wall-e face à ces épreuves qui favorise l'empathie (comme je l'explique dans la vidéo ;)
Je me demande s'il faut créer intentionnellement un personnage attachant. De mon point de vue, c'est une affaire entre lui/elle et chaque lecteur/trice. Je vais même plus loin : les efforts d'un(e) auteur/trice pour rendre un personnage émouvant, sympathique, risquent de devenir contreproductifs puisqu'on insufflera nos propres sentiments et notre propre conception... qui ne correspondront pas obligatoirement au ressenti hétérogène du lectorat. Dans un ouvrage non encore publié, parmi les personnages secondaires, cinq femmes racontent leur vécu de la période 39/45. Des sept personnes qui ont lu le manuscrit, 100% en désignent une, la même, comme la plus attachante du roman. Or, au niveau de l'écriture, elle n'est pas particulièrement choyée et n'intervient que sur une dizaine de pages sur environ 190.
Merci JY. Ce qui serait intéressant, c'est de comprendre pourquoi le personnage dont tu parles a créé l'unanimité chez les lecteurs. Il y a forcément "quelque chose".
@@johannaconseileditorialLe plus étonnant, c'est que personne n'a su le définir. Je me suis (un peu) penché sur le sujet dans les ultimes relectures avant l'envoi au comité de lecture : je pense que ce personnage cumule presque tous les éléments attachants de celles dont le vécu est comparable. Personne ne le saura (à part toi) : après avoir écrit et réécrit le manuscrit, l'avoir relu au moins 30 fois, ce passage-là me pique toujours les yeux. Comme tu l'écris : Il y a forcément "quelque chose". Mais, ce qui est important, en l'occurrence, c'est que, en tant qu'auteur, je ne l'ai pas traité différemment des autres... d'où le thème de ce commentaire... Si tu le souhaites, nous pourrons étudier son cas lors du stage international de la Pentecôte ou à l'automne, à la sortie du roman.
J'ai hâte de découvrir ce petit robot que je ne connaissais pas. Un robot amoureux doit ressembler énormément à un être humain. La preuve : Wall-e est maladroit. A propos de la maladresse, les psy parlent d'un acte manqué, les ingénieurs appellent cela un bug (un cafard !) Wall-e échange donc avec des bogues. Je l'aime déjà.
Johanna, mille mercis, vous êtes une lumière brillante dans notre solitude de stylographe.
Un aussi joli commentaire dès le matin, ça ne fait pas seulement plaisir, ça va aussi me porter toute la semaine :) Merci Michel.
Wall-E est un chef d'oeuvre, pour toutes les raisons liées au personnage du robot (son design, sa voix, sa désuétude, c'est un romantique, sa petite amie est une guerrière plus puissante-avancée que lui, et il est quand même l'ami d'un cafard = zéro jugement et niveau le plus élevé d'attachement à la vie), du sujet (la critique environnementale par le divertissement qui nous montre vers où nous nous dirigeons gaiement, réellement, avec notre méga-ultra-haute-mais-often-useless-technologie polluante), de la découverte des univers (la navette, la planète dévastée transformée en décharge), le combat humains-IA, l'esthétisme de l'animé, son romantisme (une histoire d'amour) et sa poésie (la petite plante verte qui doit sauver l'humanité et la planète).
Tellement juste ! Merci :)
La meilleure façon d'émouvoir le lectorat avec un personnage, c'est de tisser des liens entre auteur et lecteur.
Oui, c'est "une" des façons ;)
ATTENTION ! Ce commentaire n'est pas sponsorisé.
Les autrices et auteurs patients trouveront la solution à ce problème (et à beaucoup d'autres) en fin d'année 2024 dans "Le Grand livre de l'écriture de fiction" aux éditions Eyrolles.
AHAH. Oui, j'en parle. Pour ne rien te cacher, c'est un exemple que je développe dans mon livre (tu imagines que j'ai beaucoup moins de temps pour écrire des scripts de vidéos. Autant faire d'une pierre deux coups...)
@@johannaconseileditorial J'imagine d'autant mieux qu'il m'est arrivé, qu'il m'arrive et m'arrivera d'écrire des romans... un genre qui nécessite rarement un volume de recherches, de compilation et de mise en forme pédagogique aussi imposant que la bible à laquelle tu t'attaques.
Mets tout de même un peu d'énergie de côté pour le stage qui s'annonce prometteur...
@@jean-yvespajaud134 Merci Jean-Yves. En fait, mes recherches se sont amalgamées en moi depuis plus de dix ans maintenant, donc le livre s'écrit relativement vite. Et je vais nager toutes les semaines pour rester en forme ! ;)
Il n'est pas évident de créer un personnage attachant : Un auteur ou une autrice doit vérifier que c'est bien dans ses cordes.
Rien d'évident, en effet. Mais on peut apprendre à le faire ;)
Très attachant ce personnage ! Cela dit, en réalité, Wall-e n'a pas du tout l'apparence de son comportement. En effet, Wall-e a la petitesse et la fragilité d'un bébé orphelin abandonné dans un bidonville alors que son comportement est celui d'un braveheart à la Rocky Balboa ayant l'intelligence d'Einstein, le sens de la beauté de Léonard de Vinci et le pouvoir de séduction d'Alain Delon en pleine force de l'âge. Wall-e a en réalité toutes les qualités d'un homme très accompli, d'un valeureux Prince, hyper séduisant, il n'y a qu'à écouter les adjectifs employés pour le décrire pour en être convaincu (David contre Goliath, protecteur envers sa bien-aimée, romantique, sens du merveilleux, ...). Le Saint Graal pour une femme ! Son apparence de bébé (so cute) abandonné à son triste sort et à sa solitude le rendent encore plus attachant. Et en plus, il ne se plaint même pas. J'ajouterais que l'attachement se fait également par le fait que Wall-e soit un survivant de la planète Terre, notre planète, notre seul vaisseau dans l'Univers hostile, devenue une poubelle.
Tu dis un "valeureux Prince"... justement, je trouve qu'on s'écarte quand même beaucoup de tout ce que nous a vendu Disney pendant longtemps, notamment du fait des maladresses de Wall-e. Tu le compares à des personnalités très fortes (Einstein, Vinci) : pour ma part, je n'irai pas du tout jusque-là, même si je vois ce que tu veux dire. Merci Thierry !
@@johannaconseileditorial J'ai peut-être un peu exagéré dans mes références, mais Wall-e est tout de même un modèle d'homme accompli et évidemment, tout le monde le trouve attachant. Il n'est pas attachant parce qu'il est seul et qu'il cherche l'amour. Dans la réalité, bon nombre de personnes sont dans cette situation et personne ne s'attache à elles. Merci Johanna !
@@TFMusique Oui, ce qui le rend attachant, c'est l'ensemble (selon moi). Et surtout, ce n'est pas l'épreuve de la solitude ou liée à sa quête d'amour qui sont en elles-mêmes attachantes, mais l'attitude de Wall-e face à ces épreuves qui favorise l'empathie (comme je l'explique dans la vidéo ;)
Je me demande s'il faut créer intentionnellement un personnage attachant. De mon point de vue, c'est une affaire entre lui/elle et chaque lecteur/trice. Je vais même plus loin : les efforts d'un(e) auteur/trice pour rendre un personnage émouvant, sympathique, risquent de devenir contreproductifs puisqu'on insufflera nos propres sentiments et notre propre conception... qui ne correspondront pas obligatoirement au ressenti hétérogène du lectorat.
Dans un ouvrage non encore publié, parmi les personnages secondaires, cinq femmes racontent leur vécu de la période 39/45. Des sept personnes qui ont lu le manuscrit, 100% en désignent une, la même, comme la plus attachante du roman. Or, au niveau de l'écriture, elle n'est pas particulièrement choyée et n'intervient que sur une dizaine de pages sur environ 190.
Merci JY. Ce qui serait intéressant, c'est de comprendre pourquoi le personnage dont tu parles a créé l'unanimité chez les lecteurs. Il y a forcément "quelque chose".
@@johannaconseileditorialLe plus étonnant, c'est que personne n'a su le définir. Je me suis (un peu) penché sur le sujet dans les ultimes relectures avant l'envoi au comité de lecture : je pense que ce personnage cumule presque tous les éléments attachants de celles dont le vécu est comparable.
Personne ne le saura (à part toi) : après avoir écrit et réécrit le manuscrit, l'avoir relu au moins 30 fois, ce passage-là me pique toujours les yeux. Comme tu l'écris : Il y a forcément "quelque chose".
Mais, ce qui est important, en l'occurrence, c'est que, en tant qu'auteur, je ne l'ai pas traité différemment des autres... d'où le thème de ce commentaire...
Si tu le souhaites, nous pourrons étudier son cas lors du stage international de la Pentecôte ou à l'automne, à la sortie du roman.
@@jean-yvespajaud134 Oui, pourquoi pas, ce sera à toi de voir si tu en as envie ou pas. Lors du "stage international" lol ( en effet...)
J'ai hâte de découvrir ce petit robot que je ne connaissais pas. Un robot amoureux doit ressembler énormément à un être humain. La preuve : Wall-e est maladroit. A propos de la maladresse, les psy parlent d'un acte manqué, les ingénieurs appellent cela un bug (un cafard !) Wall-e échange donc avec des bogues. Je l'aime déjà.
Bien trouvé ;) Merci Alain !