Ce que je trouve très remarquable dans cette vidéo c'est qu'elle est conçue pour être accessible à un (assez large) public scientifique sémantiquement parlant mais cela n'est pas synonyme de "contenu simple". Cette vidéo est d'une grande densité. Chaque mot/terme utilisé est pesé et prononcé quasiment sans redondance. Il faudrait de mon point de vue écouter plusieurs fois la vidéo en prenant note de ce qui est avancé pour apprécier à la juste valeur les idées avancées. Un grand merci à Jean-Pierre Luminet pour la concision et le charisme qui accompagnent ses vidéos.
Merci monsieur Luminet d'aborder un sujet aussi pointu que la géométrie non commutative d'Alain Connes. Quel merveilleux pédagogue vous êtes !!! Effectivement c'est une voie qui me paraît fort prometteuse. Rendez-vous au vingt-deuxième siècle pour savoir si c'était la bonne piste !!!
Bonjour Jean Pierre Luminet. C'est une très bonne initiative de prêter à cette révolution naissante, votre talent de conteur qui fleurit dans vos livres de vulgarisation et de romans historiques, comme celui très bien écrit sur Copernic qui est un régal et un petit bijoux. Je voudrais faire remarquer cependant que le véritable fondateur de la Géométrie Spectrale dont il est question, est en fait Henri Poincaré. Car c'est lui, le premier et lui seul qui, juste après avoir réalisé en 1885 l'obsolescence du concept d'éther dans la théorie synthétique de Hertz qui parachevait l'oeuvre de Maxwell, fut amené par sa fonction pratique d'ingénieur des Mines (ui complétait sa formation à l'X), à résoudre comme toujours brillamment le problème de synchronisation des trains par celui des horloges. Et l'algorithme qu'il invente en effet vers 1890 et qui constitue le coeur battant et le pillier central de la Théorie de la Relativité qu'il dégageait déjà depuis 1885, constitue précisément le fer de lance de la Géométrie Spectrale. Car Poincaré opère là en fait une révolution conceptuelle qui est toujours aujourd'hui pédagogiquement mal comprise et même scandaleusement occultée. Celle de l'abandon des présupposé clandestins sur l'espace et le temps et plus généralement sur toutes les théories de la mesure en Physique, pour faire une tabula raza consistant à ne s'en tenir qu'à ce que l'on a EN FAIT : DES SPECTRES. Poincaré ne suppose en effet rien d'autre pour synchroniser les horloges propres de deux référentiels, que l'échange de lumière entre deux miroirs attachés à ces horloges. En d'autre terme il cesse de supposer avoir une métrique à priori, et remplace cette chimère ou cette inconnue, par une MESURE PUREMENT SPECTRALE. L'approche de Poincaré datant de 1885-1890 de la Relativité, qu'il ne va cesser dès lors de développer et de raffiner avec Lorentz jusqu'au 5 juin 1905, est en fait diamétralement opposée à l'approche arbitraire, redondante et manifestement plagiée de Einstein-Mileva de septembre 1905. En effet, outre cette révolution décisive dans l'approche spectacle de mesure des temps ET des distances, Poincaré ne se restreint pas arbitrairement à des référentiels inertiels auxquels se raccroche désespérément Einstein. Poincaré n'en a pas besoin. Et il s'en passe grâce à sa manière purement spectrale de synchroniser les horloges et de mesurer les "distances". Il ne fait ainsi aucune hypothèse ad hoc ou à priori sur l'espace temps et en particulier ne commet pas l'erreur fatale d'maginer comme Einstein, des référentiels SOLIDES RIGIDES GLISSANT L'UN SUR L'AUTRE en translation rectiligne et uniforme. Image naïve et fausse qu'Einstein cultivait sans même s'en rendre compte. Et c'est donc cette approche purement spectrale de Poincaré qui lui permet d'en déduire l'intégralité de la théorie de la Relativité, sans hypothèses supplémentaires comme notamment l'invariance de c! L'approche spectrale de Poincaré issue de son algorithme de synchronisation des horloges de 1890 le conduit immédiatement à corriger les premières transformations de Lorentz qui étaient erronées, et de les corriger en DÉMONTRANT les bonnes. E' démontant rigoureusement et correctement. Pas comme Einstein et Mileva dont la "démonstration" mal plagiée de leur article de septembre 1905 est une honte scientifique, de contradictions rédhibitoires, de points clés avortés, de plagiat évident. Ils utilisent quand même par trois fois dans leur "démonstration" de carnaval, que la vitesse de la lumière est v-c puis v+c etc, après en avoir postulé arbitrairement l'invariance dans l'introduction. Et ça n'a dérangé personne depuis. Le roi est nu et les courtisans "scientifiques" longent les murs, rampent sous les tapis et attrapent des papillons. Ce qui s'appelle la lâcheté. Hypothèse en outre inutile, puisque Poincaré démontre dès 1895 que l'invariance de c DÉCOULE AUTOMATIQUEMENT DE LA STRUCTURE DE GROUPE INDISPENSABLE des transformations de Lorentz-Poincaré. J'espère donc que l'historien passionné des Sciences que vous êtes aussi, aura l'honnêteté qu'à eu Damour, même s'il n'a pas tout dit, de reconnaître Poincaré comme le véritable fondateur de la Relativité. Lorentz y a joué un rôle important à ses côtés mais sans comprendre du tout ce qui se passait. Poincaré en revanche était préparé depuis 1885 à l'obsolescence du concept d'éther qu'il ne cessa de professer même s'il continue d'user parfois du concept pour être compris de ses contemporains dont c'est le langage quotidien. Il avait en outre inventé l'algorithme clé de synchronisation des horloges qui lui permettait de démontrer SPECTRALEMENT la théorie de la Relativité. En comprenant donc dès 1895, contrairement à Lorentz, que l'échec des expériences de Michelson et Morley ne cesserait pas après le second ordre comme l'espérait Lorentz. Mais aussi que les contractions des longueurs et dilatations du temps proposés par Lorentz en s'accrochant au vieux paradigme de la physique galiléenne, n'étaient QUE des APPARENCES DUES À LA MANIÈRE SPECTRALE DE MESURER LES DISTANCES SPATIALES ET TEMPORELLES. Même la formule E=mc^2 est explicitement démontrée par Poincaré de façon exacte et rigoureuses dans son article de 1900 écrit pour le jubilée de Lorentz. Il y invente à cette occasion le caractère inertiel révolutionnaire de la lumière non massique. En conclusion non seulement Poincaré est le seul véritable fondateur de la Relativité, au côté de Lorentz. Théorie qu'il construit entre 1885 et juin 1905. Mais ce faisant il est aussi , de façon concomitante, le tout premier fondateur, en fait, de la Géométrie Spectrale, i.e. non commutative.
Comme beaucoup ici, j'imagine, j'ai cliqué en espérant obtenir un complément d'information aux conférences d'Alain Connes. C'est en bonne voie. Allons de ce pas visionner la suite. Grand merci.
8:11 Ah mais justement, Wikipédia est écrite par les gens qui la consultent ! On ne saurait vous dire combien la communauté apprécierait un article détaillé sur la géométrie non commutative écrit par Jean-Pierre Luminet lui-même ! :-)
Mais c'est prodigieusement pédagogique. Faire entrer le quidam dans l'abstraction la plus avancée est une mission des plus périlleuse. Et moi qui ne suis pas physicien mais seulement doté de raison, je constate la cohérence des idées avancées. La non comutativité, le concept d'emergence des phénomènes par changement d'échelle, le renoncement au concept de point etc; ouvrent des perspectives étonnantes et fascinantes sur l'entendement du réel enfin affranchi (tendance) des sens. Éloigner la compréhension du réel de l'expérience physiologique est la trajectoire naturelle de l'esprit scientifique.
Un truc pour comprendre le " non commutatif" c est de prendre une base de 100 et de lui ajouter 10% et de lui enlever 10%, intuitivement on s attend a ce que cela fasse 100. Mais si on fait le calcul, on a 110 puis on enlève 11 et on a 99, c est presque 100. Sauf que mon exemple est un faux ami, car " non commutatif" cela veut quelques si on commençait par enlever 10% en premier, on on aurait un résultat un peu différent, ce qui n est pas le cas on a toujours 90+9, donc ajouter et enlever 10% c est commutatif, on peut commencer par enlever ou ajoutez 10 %, il n y a pas de sens La où c est intéressant c est qu'on croyait retomber sur 100. Donc faire un calcul ou ne pas le faire modifie le résultat 100 ou 99. une géométrie " non commutative" c est faite un calcul qui dans un sens ou dans un autre modifié le résultat on aura un truc comme 99,1 si on commence par ajouter 10% et 98,8 si on commence par enlever, comme ci il on avait déjà fait un calcul en décidant d écrire l équation.
Cette non commutativité des opérateurs fait tout de suite penser à l'impossibilité de remonter de temps. Pour la TDC, ces modifications temporelles de la disposition géométrique des simplexes, semblent à même d'expliquer les différentes trajectoires possibles des particules élémentaires comme les photon ou les électrons. Dans ce cas, il faut que ces modifications soient compatibles avec les fonctions d'onde de ces particules.
Pas facile pas facile! Est-ce que les interféromètres gravitationnels comme LISA nous permettraient d'en savoir plus sur la gravitation quantique. L'article wiki en fait un peu mention: "Finally, LISA will be sensitive to the stochastic gravitational wave background generated in the early universe through various channels, including inflation, first order phase transitions related to spontaneous symmetry breaking, and cosmic strings."
Brillant ce monsieur . Pour moi, qui ne suis la physique fondamentale que par les livres ecrits par des gens de renom, pour des personnes interessees, il est, intuitivement, evident que les quantites continues ne peuvent pas existees dans la realite profonde. Rien que l'existence de l'echelle va Plank dans ce sens. Les valeurs, extremements petites, sont finies. Le discontinu dans la realite est ce qui est de fondamental. Au plus profond le continu n'existe pas. En admettant cela, beaucoup se laisse comprendre.
J'ai du mal à comprendre que 1/Rexp2 donne un infini. Si R = 0, alors je ne vois pas bien où pourrait se trouver la dite matière dont le volume serait nul (et donc bien évidemment dont la longueur, le hauteur et la profondeur serait toute trois inférieures à la distance de Planck).
J'ai l'impression que vous mélangez plusieurs choses. D'un point de vue strictement mathématique, une fonction en a/x (où a = constante ) tend vers l'infini quand x tend vers 0. Idem pour a/x². Donc si a=m, où m est la masse d'un objet et x=V le volume contenant la masse, alors la densité de matière m/V tend vers l'infini quand V tend vers 0. A la question, où se trouve la matière quand le volume contenant la matière tend vers 0. Bah justement, ça on ne sait pas. C'est pour ça qu'on pense que le volume n'est pas nul. En physique, on n'aime pas les infinis.
mais c'est justement pour sortir des concepts bloquant qu'on fait de la science et qu'on explore logiquement son cerveau, ainsi fut inventé il y a bien longtemps le zéro, la division et l'infini
Merci pour ce travail de divulgation aux profanes dont je fais partie. Plus j'entends les chercheurs et plus j'ai l'impression que les composants élémentaires de l'univers "sautent" sur une grille, plus qu'ils ne se déplacent de façon continue comme on l'imagine pour un objet macroscopique. Comme si l'espace n'était pas sécable à l'infini, comme s'il existait une unité minimale de distance. Ai'je bien compris ?
C'est une méconception de la mécanique quantique, pourtant répandue parmi les chercheurs subventionnés. Ça ne tient pas du tout compte de la non localité, qui existe au delà de 2000 km (expérience chinoise.)
Dire que l'espace n'est pas sécable à l'infini, c'est d'abord lui donner une ontologie. Ça c'est surtout chez les "platoniens" modernes, et c'est pour ça que beaucoup de chercheur pense _a priori_ que l'espace doit être discret, et ça se reflète dans leurs discours. Mais ce n'est rien d'autre qu'une hypothèse qui ne repose sur rien, c'est plus un principe esthétique. En définitive c'est une erreur philosophique, qui mène au fiasco complet qu'on observe aujourd'hui. Bien sûr ils butent sur des difficultés due au fait que l'espace est "continu", mais c'est parce qu'ils insistent pour rester dans le même paradigme. Par exemple la théorie quantique des champs n'est pas obligatoire, (même si elle est "successful" mais ça c'est de la foutaise) et donc le problème des infinis, qu'on pourrait résoudre par un espace discret, n'est pas forcément un problème. Il prennent trop de choses pour acquises.
@@pierreschoendorff9184 A l'échelle de Planck on ne peut pas parler d'espace discret, ça n'a plus de sens, tout comme la plupart des concepts physiques qui nous sont familiers.
Cher Jean-Pierre, Vous travaillez ici, avec vos confrères scientifiques youtubeurs, pour la postérité. Je m’en explique. Il n’est pas nécessaire pour la plupart de vos spectateurs et auditeurs de comprendre tout ce que vous dites pour en être influencé, de même qu’on n’a pas besoin de comprendre la mer ou la montagne pour l’apprécier. Vous donnez le ton de ce qu’est la science d’une époque, vous en avez l’autorité et la passion. PS : vous devriez peut-être améliorer la netteté des vidéos de vos émissions qui est en 480p, car vous n’êtes pas moche et vous aimez les images nettes des corps célestes…
Aucune continuité entre des points… Il y a toujours un espace. Entre 0,000000……………………01 et 0,0000000………………02, il y a une infinité de points. 0,0000000000000000000000000…………..000000000000000000000000000001/2/3/4/……..100001/1000002/10000003, etc…. On peut donc dire qu’entre deux points mathématiques quels qu’ils soient il y a toujours l’infini…
Oui, un espace continu ça n'existe pas, seule une fonction peut être continue. Ça c'est la définition d'un espace dense, *R* en plus est complet. Je doute fort que ce genre de physicien ait la moindre compétence dans ces sujets pointus d'analyse et de topologie, il ont plutôt coutume de répéter sans comprendre.
Donc reste à faire: la géométrie non associative, la géométrie non distributive, la géométrie non différentielle, la géométrie non riemannienne, la géométrie non finslérienne, la géométrie non affine. Houlà, mais il va falloir plus de crédits là, on s'en sortira pas, c'est vraiment trop haut.
Ça n'existe pas un espace continu, seules les fonctions peuvent être continues. C'est un problème qui a été attaqué depuis les modernes, et qui n'a pas trouvé de solution. Une variété est localement R^n, et c'est tout ce qu'on peut dire. R est dense et complet, pas continu. Quand on prétend faire de la physique avec des maths, il faut au minimum que les maths soient correctes.
Vince cher ami, pourquoi voudriez vous que nous les femmes devions supporter un être aussi amer que celui-ci qui passe sa vie à déverser son venin sur le web?🤔 Non merci !!! C’est pas sympa de vouloir refiler la patate chaude au sexe faible😂🤣!!!
Si vous êtes en mesure d'écrire un commentaire quel qu'il soit, c'est bien grâce à la physique quantique sans laquelle il n'y aurait pas d'applications électroniques.
@@Luminasonique C'est le propre de tout modèle mathématique de la représentation du monde physique dans un certain domaine limité de validité. C'est comme cela que notre connaissance du monde avance.
@@christiangodin5147 La mécanique quantique n'est pas une théorie actuelle: 1900-1932 ça ne nous rajeunit pas. L'électronique existait avant la mécanique quantique, mais enfin bon.
Ce que je trouve très remarquable dans cette vidéo c'est qu'elle est conçue pour être accessible à un (assez large) public scientifique sémantiquement parlant mais cela n'est pas synonyme de "contenu simple". Cette vidéo est d'une grande densité. Chaque mot/terme utilisé est pesé et prononcé quasiment sans redondance. Il faudrait de mon point de vue écouter plusieurs fois la vidéo en prenant note de ce qui est avancé pour apprécier à la juste valeur les idées avancées. Un grand merci à Jean-Pierre Luminet pour la concision et le charisme qui accompagnent ses vidéos.
Merci monsieur Luminet d'aborder un sujet aussi pointu que la géométrie non commutative d'Alain Connes. Quel merveilleux pédagogue vous êtes !!! Effectivement c'est une voie qui me paraît fort prometteuse. Rendez-vous au vingt-deuxième siècle pour savoir si c'était la bonne piste !!!
Bonjour Jean Pierre Luminet. C'est une très bonne initiative de prêter à cette révolution naissante, votre talent de conteur qui fleurit dans vos livres de vulgarisation et de romans historiques, comme celui très bien écrit sur Copernic qui est un régal et un petit bijoux.
Je voudrais faire remarquer cependant que le véritable fondateur de la Géométrie Spectrale dont il est question, est en fait Henri Poincaré. Car c'est lui, le premier et lui seul qui, juste après avoir réalisé en 1885 l'obsolescence du concept d'éther dans la théorie synthétique de Hertz qui parachevait l'oeuvre de Maxwell, fut amené par sa fonction pratique d'ingénieur des Mines (ui complétait sa formation à l'X), à résoudre comme toujours brillamment le problème de synchronisation des trains par celui des horloges.
Et l'algorithme qu'il invente en effet vers 1890 et qui constitue le coeur battant et le pillier central de la Théorie de la Relativité qu'il dégageait déjà depuis 1885, constitue précisément le fer de lance de la Géométrie Spectrale.
Car Poincaré opère là en fait une révolution conceptuelle qui est toujours aujourd'hui pédagogiquement mal comprise et même scandaleusement occultée. Celle de l'abandon des présupposé clandestins sur l'espace et le temps et plus généralement sur toutes les théories de la mesure en Physique, pour faire une tabula raza consistant à ne s'en tenir qu'à ce que l'on a EN FAIT : DES SPECTRES.
Poincaré ne suppose en effet rien d'autre pour synchroniser les horloges propres de deux référentiels, que l'échange de lumière entre deux miroirs attachés à ces horloges. En d'autre terme il cesse de supposer avoir une métrique à priori, et remplace cette chimère ou cette inconnue, par une MESURE PUREMENT SPECTRALE.
L'approche de Poincaré datant de 1885-1890 de la Relativité, qu'il ne va cesser dès lors de développer et de raffiner avec Lorentz jusqu'au 5 juin 1905, est en fait diamétralement opposée à l'approche arbitraire, redondante et manifestement plagiée de Einstein-Mileva de septembre 1905.
En effet, outre cette révolution décisive dans l'approche spectacle de mesure des temps ET des distances, Poincaré ne se restreint pas arbitrairement à des référentiels inertiels auxquels se raccroche désespérément Einstein. Poincaré n'en a pas besoin. Et il s'en passe grâce à sa manière purement spectrale de synchroniser les horloges et de mesurer les "distances". Il ne fait ainsi aucune hypothèse ad hoc ou à priori sur l'espace temps et en particulier ne commet pas l'erreur fatale d'maginer comme Einstein, des référentiels SOLIDES RIGIDES GLISSANT L'UN SUR L'AUTRE en translation rectiligne et uniforme. Image naïve et fausse qu'Einstein cultivait sans même s'en rendre compte.
Et c'est donc cette approche purement spectrale de Poincaré qui lui permet d'en déduire l'intégralité de la théorie de la Relativité, sans hypothèses supplémentaires comme notamment l'invariance de c!
L'approche spectrale de Poincaré issue de son algorithme de synchronisation des horloges de 1890 le conduit immédiatement à corriger les premières transformations de Lorentz qui étaient erronées, et de les corriger en DÉMONTRANT les bonnes.
E' démontant rigoureusement et correctement. Pas comme Einstein et Mileva dont la "démonstration" mal plagiée de leur article de septembre 1905 est une honte scientifique, de contradictions rédhibitoires, de points clés avortés, de plagiat évident. Ils utilisent quand même par trois fois dans leur "démonstration" de carnaval, que la vitesse de la lumière est v-c puis v+c etc, après en avoir postulé arbitrairement l'invariance dans l'introduction. Et ça n'a dérangé personne depuis. Le roi est nu et les courtisans "scientifiques" longent les murs, rampent sous les tapis et attrapent des papillons. Ce qui s'appelle la lâcheté.
Hypothèse en outre inutile, puisque Poincaré démontre dès 1895 que l'invariance de c DÉCOULE AUTOMATIQUEMENT DE LA STRUCTURE DE GROUPE INDISPENSABLE des transformations de Lorentz-Poincaré.
J'espère donc que l'historien passionné des Sciences que vous êtes aussi, aura l'honnêteté qu'à eu Damour, même s'il n'a pas tout dit, de reconnaître Poincaré comme le véritable fondateur de la Relativité. Lorentz y a joué un rôle important à ses côtés mais sans comprendre du tout ce qui se passait. Poincaré en revanche était préparé depuis 1885 à l'obsolescence du concept d'éther qu'il ne cessa de professer même s'il continue d'user parfois du concept pour être compris de ses contemporains dont c'est le langage quotidien. Il avait en outre inventé l'algorithme clé de synchronisation des horloges qui lui permettait de démontrer SPECTRALEMENT la théorie de la Relativité. En comprenant donc dès 1895, contrairement à Lorentz, que l'échec des expériences de Michelson et Morley ne cesserait pas après le second ordre comme l'espérait Lorentz. Mais aussi que les contractions des longueurs et dilatations du temps proposés par Lorentz en s'accrochant au vieux paradigme de la physique galiléenne, n'étaient QUE des APPARENCES DUES À LA MANIÈRE SPECTRALE DE MESURER LES DISTANCES SPATIALES ET TEMPORELLES.
Même la formule E=mc^2 est explicitement démontrée par Poincaré de façon exacte et rigoureuses dans son article de 1900 écrit pour le jubilée de Lorentz. Il y invente à cette occasion le caractère inertiel révolutionnaire de la lumière non massique.
En conclusion non seulement Poincaré est le seul véritable fondateur de la Relativité, au côté de Lorentz. Théorie qu'il construit entre 1885 et juin 1905. Mais ce faisant il est aussi , de façon concomitante, le tout premier fondateur, en fait, de la Géométrie Spectrale, i.e. non commutative.
Bravo et merci pour cette synthèse très bien introduite. J'attends donc la seconde partie avec impatience. "Be safe".
J'ai pas compris grand chose, mais à la fin de la vidéo je me sens moins bête. Merci Monsieur.
MERCI, MERCI, MERCI et encore MERCI monsieur Luminet!
Comme beaucoup ici, j'imagine, j'ai cliqué en espérant obtenir un complément d'information aux conférences d'Alain Connes. C'est en bonne voie. Allons de ce pas visionner la suite.
Grand merci.
Merci infiniment , c'est beaucoup plus facile si vos cours sont accompagné de figure, formules, digrammes etc...
8:11 Ah mais justement, Wikipédia est écrite par les gens qui la consultent ! On ne saurait vous dire combien la communauté apprécierait un article détaillé sur la géométrie non commutative écrit par Jean-Pierre Luminet lui-même ! :-)
Mais c'est prodigieusement pédagogique. Faire entrer le quidam dans l'abstraction la plus avancée est une mission des plus périlleuse. Et moi qui ne suis pas physicien mais seulement doté de raison, je constate la cohérence des idées avancées.
La non comutativité, le concept d'emergence des phénomènes par changement d'échelle, le renoncement au concept de point etc; ouvrent des perspectives étonnantes et fascinantes sur l'entendement du réel enfin affranchi (tendance) des sens. Éloigner la compréhension du réel de l'expérience physiologique est la trajectoire naturelle de l'esprit scientifique.
Captivant.
Vivent les hommes à bretelles...
Un truc pour comprendre le " non commutatif" c est de prendre une base de 100 et de lui ajouter 10% et de lui enlever 10%, intuitivement on s attend a ce que cela fasse 100.
Mais si on fait le calcul, on a 110 puis on enlève 11 et on a 99, c est presque 100.
Sauf que mon exemple est un faux ami, car " non commutatif" cela veut quelques si on commençait par enlever 10% en premier, on on aurait un résultat un peu différent, ce qui n est pas le cas on a toujours 90+9, donc ajouter et enlever 10% c est commutatif, on peut commencer par enlever ou ajoutez 10 %, il n y a pas de sens
La où c est intéressant c est qu'on croyait retomber sur 100. Donc faire un calcul ou ne pas le faire modifie le résultat 100 ou 99.
une géométrie " non commutative" c est faite un calcul qui dans un sens ou dans un autre modifié le résultat on aura un truc comme 99,1 si on commence par ajouter 10% et 98,8 si on commence par enlever, comme ci il on avait déjà fait un calcul en décidant d écrire l équation.
Cette non commutativité des opérateurs fait tout de suite penser à l'impossibilité de remonter de temps. Pour la TDC, ces modifications temporelles de la disposition géométrique des simplexes, semblent à même d'expliquer les différentes trajectoires possibles des particules élémentaires comme les photon ou les électrons. Dans ce cas, il faut que ces modifications soient compatibles avec les fonctions d'onde de ces particules.
Merci beaucoup 👍❤️
Merci, monsieur Luminet
Pas facile pas facile! Est-ce que les interféromètres gravitationnels comme LISA nous permettraient d'en savoir plus sur la gravitation quantique. L'article wiki en fait un peu mention:
"Finally, LISA will be sensitive to the stochastic gravitational wave background generated in the early universe through various channels, including inflation, first order phase transitions related to spontaneous symmetry breaking, and cosmic strings."
Il n'y a pas d' "onde gravitationnelle stochastique," c'est un artefact des méthodes de calcul.
Merci ! 😊
Brillant ce monsieur .
Pour moi, qui ne suis la physique fondamentale que par les livres ecrits par des gens de renom, pour des personnes interessees, il est, intuitivement, evident que les quantites continues ne peuvent pas existees dans la realite profonde. Rien que l'existence de l'echelle va Plank dans ce sens. Les valeurs, extremements petites, sont finies.
Le discontinu dans la realite est ce qui est de fondamental. Au plus profond le continu n'existe pas. En admettant cela, beaucoup se laisse comprendre.
Il n'y a as de quantité dans la réalité, seulement dans les théories.
J'ai du mal à comprendre que 1/Rexp2 donne un infini. Si R = 0, alors je ne vois pas bien où pourrait se trouver la dite matière dont le volume serait nul (et donc bien évidemment dont la longueur, le hauteur et la profondeur serait toute trois inférieures à la distance de Planck).
J'ai l'impression que vous mélangez plusieurs choses.
D'un point de vue strictement mathématique, une fonction en a/x (où a = constante ) tend vers l'infini quand x tend vers 0. Idem pour a/x². Donc si a=m, où m est la masse d'un objet et x=V le volume contenant la masse, alors la densité de matière m/V tend vers l'infini quand V tend vers 0.
A la question, où se trouve la matière quand le volume contenant la matière tend vers 0. Bah justement, ça on ne sait pas. C'est pour ça qu'on pense que le volume n'est pas nul. En physique, on n'aime pas les infinis.
mais c'est justement pour sortir des concepts bloquant qu'on fait de la science et qu'on explore logiquement son cerveau, ainsi fut inventé il y a bien longtemps le zéro, la division et l'infini
Merci pour ce travail de divulgation aux profanes dont je fais partie. Plus j'entends les chercheurs et plus j'ai l'impression que les composants élémentaires de l'univers "sautent" sur une grille, plus qu'ils ne se déplacent de façon continue comme on l'imagine pour un objet macroscopique. Comme si l'espace n'était pas sécable à l'infini, comme s'il existait une unité minimale de distance. Ai'je bien compris ?
C'est une méconception de la mécanique quantique, pourtant répandue parmi les chercheurs subventionnés. Ça ne tient pas du tout compte de la non localité, qui existe au delà de 2000 km (expérience chinoise.)
C'est effektivement comme cela la realite se comporte. L'echelle de Plank donne justement ces "valeurs" de distance, et de temps, minimales.
Dire que l'espace n'est pas sécable à l'infini, c'est d'abord lui donner une ontologie. Ça c'est surtout chez les "platoniens" modernes, et c'est pour ça que beaucoup de chercheur pense _a priori_ que l'espace doit être discret, et ça se reflète dans leurs discours. Mais ce n'est rien d'autre qu'une hypothèse qui ne repose sur rien, c'est plus un principe esthétique. En définitive c'est une erreur philosophique, qui mène au fiasco complet qu'on observe aujourd'hui. Bien sûr ils butent sur des difficultés due au fait que l'espace est "continu", mais c'est parce qu'ils insistent pour rester dans le même paradigme. Par exemple la théorie quantique des champs n'est pas obligatoire, (même si elle est "successful" mais ça c'est de la foutaise) et donc le problème des infinis, qu'on pourrait résoudre par un espace discret, n'est pas forcément un problème. Il prennent trop de choses pour acquises.
@@pierreschoendorff9184 A l'échelle de Planck on ne peut pas parler d'espace discret, ça n'a plus de sens, tout comme la plupart des concepts physiques qui nous sont familiers.
à 6'40'', analogie très secourable ! Merci. F.A.
Cher Jean-Pierre,
Vous travaillez ici, avec vos confrères scientifiques youtubeurs, pour la postérité. Je m’en explique. Il n’est pas nécessaire pour la plupart de vos spectateurs et auditeurs de comprendre tout ce que vous dites pour en être influencé, de même qu’on n’a pas besoin de comprendre la mer ou la montagne pour l’apprécier. Vous donnez le ton de ce qu’est la science d’une époque, vous en avez l’autorité et la passion.
PS : vous devriez peut-être améliorer la netteté des vidéos de vos émissions qui est en 480p, car vous n’êtes pas moche et vous aimez les images nettes des corps célestes…
Waouw ! Que de promesses 😊
La science remet toujours à demain ce qu'elle a repoussé à aujourd'hui.
passionnant
L’univers est une passoire dont les trous noirs envoient la matière vers le passé.
Si l'incertitude quantique ne peut être déterministe, il lui faut une existence divine ! Dieu ne joue pas aux dés. (mais celà a déjà été dit !)
Moi qui croyait qu'une théorie physique n'était qu'une description approchée provisoire, je vous remercie de cloturer le débat.
ua-cam.com/video/xngQofEG7ng/v-deo.html
Aucune continuité entre des points…
Il y a toujours un espace.
Entre 0,000000……………………01 et 0,0000000………………02, il y a une infinité de points.
0,0000000000000000000000000…………..000000000000000000000000000001/2/3/4/……..100001/1000002/10000003, etc….
On peut donc dire qu’entre deux points mathématiques quels qu’ils soient il y a toujours l’infini…
Oui, un espace continu ça n'existe pas, seule une fonction peut être continue. Ça c'est la définition d'un espace dense, *R* en plus est complet. Je doute fort que ce genre de physicien ait la moindre compétence dans ces sujets pointus d'analyse et de topologie, il ont plutôt coutume de répéter sans comprendre.
jolies les bretelles
et la théorie des cordes on en parle
Cette théorie existe encore ?!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc reste à faire: la géométrie non associative, la géométrie non distributive, la géométrie non différentielle, la géométrie non riemannienne, la géométrie non finslérienne, la géométrie non affine. Houlà, mais il va falloir plus de crédits là, on s'en sortira pas, c'est vraiment trop haut.
Et la géométrie non géométrique, très important ça.
Ça n'existe pas un espace continu, seules les fonctions peuvent être continues. C'est un problème qui a été attaqué depuis les modernes, et qui n'a pas trouvé de solution. Une variété est localement R^n, et c'est tout ce qu'on peut dire. R est dense et complet, pas continu. Quand on prétend faire de la physique avec des maths, il faut au minimum que les maths soient correctes.
Le Troll No-Life de service qui vient encore pourrir son monde.
Trouve-toi une copine Claude Massé, la vie n'en sera que plus belle tu verras. ;)
Vince cher ami, pourquoi voudriez vous que nous les femmes devions supporter un être aussi amer que celui-ci qui passe sa vie à déverser son venin sur le web?🤔 Non merci !!! C’est pas sympa de vouloir refiler la patate chaude au sexe faible😂🤣!!!
@@zazadem7729 👍😂😂
@@vince8048 How many false accounts have you?
Monsieur Masse, de toute evidence vous etes contre, par principe. . Retournez a l'ecole pour apprendre a penser !
Quelle est la base physique de ces divagations mathématiques farfelues et anarchiques? Et pourtant ces gens sont invités dans les colloques…
@@Luminasonique Et qui n'arrivent à rien. Cite moi une seule théorie actuelle qui marche.
Si vous êtes en mesure d'écrire un commentaire quel qu'il soit, c'est bien grâce à la physique quantique sans laquelle il n'y aurait pas d'applications électroniques.
@@Luminasonique C'est le propre de tout modèle mathématique de la représentation du monde physique dans un certain domaine limité de validité. C'est comme cela que notre connaissance du monde avance.
@@christiangodin5147 La mécanique quantique n'est pas une théorie actuelle: 1900-1932 ça ne nous rajeunit pas. L'électronique existait avant la mécanique quantique, mais enfin bon.
@@clmasse d'accord, mais la physique n'a pas encore trouver mieux.