on nous dit souvent que choisir un travail lié a sa passion nous donnera l'impression de ne plus travailler, mais en réalité ça serait plutôt "choisi un travail lié à ta passion et tu n'auras plus de passion mais un travail"
C’est exactement ça tu finis par détester ta passion car c’est plus une passion c’est un travail à bas salaire, tout supporter manager et collègues toxiques
Je dirais plutôt "fais de ta passion un travail et tu finiras esclave" . On y passe trop d'heures, on y' pense trop et certains acceptent n'importe quel salaire.
Je viens de quitter l'hôpital parce que j'aimais trop mon travail pour le bacler dans des conditions qui ne cesse d'empirer... La dissonance cognitive entre la manière dont je voulais exercer et la réalité était trop violente. Sacrificer ma santé mentale et physique pour ça c'est vraiment trop...
J'ai eu un petit aperçu des conditions de travail en passant quelques jours à l'hôpital récemment. Force à tout les gens qui taffent dans ce secteur 💪❤️
Pareil dans la justice je vous fait pas un dessin… Dissonance cognitive totale. Mais j’y suis toujours, c’est difficile de trouver ce qu’on veut faire après une telle déception.
Excellent sujet. Qui résonne énormément personnellement. Romantiser la douleur au travail c'est vraiment ça. Des qu'on le soulève ça devient "bah oui mais c'est comme ça partout" ou des "ah cette génération qui veut pas de retrousser les manches". Ajd les emplois nous empêchent d'avoir une vie personnelle et une santé mentale et physique n'ont pas à être validés dans leur système de fonctionnement.
Super angle d'attaque, merci pour ton analyse. Ta vidéo m'a aussi fait penser aux métiers dits "utiles" (assos, soin, social, etc). On choisit ces métiers car ils donnent un sens à notre vie et on rentre aussi en quelque sorte dans une "histoire d'amour", on se met à romancer le travail qu'on fait tout en essayant d'occulter les aspects négatifs qui peuvent découler (précarité économique, non respect du droit du travail, invisibilisation, prise de risque, harcèlement moral et bien d'autres). Et se plaindre de ses conditions de travail ou demander une meilleure valorisation se fait au risque, ironiquement, de passer pour des égoïstes qui font passer leur bien personnel avant celui des autres.
Sujet crucial pour notre génération et la conception que nous avons du travail ! Dans le jeu vidéo, c'est le même phénomène, d'autant que c'est une industrie relativement récente, les développeurs donnent tout jusqu'à ne plus en pouvoir, et quand ils s'organisent en syndicats et revendiquent de meilleures conditions de travail, la réaction de certains sur internet est celle que tu montres dans la vidéo : de quoi ils se plaignent, beaucoup rêvent d'être à leur place. C'est d'ailleurs cette même pression du marché de l'emploi qui permet de garder les salaires aussi bas. Comme ressource je conseille "Du sang, des larmes et des pixels" de Jason Schreier.
C'est exactement le secteur qui m'est venu direct en tête au cours de la vidéo. Les éditeurs savent que c'est un métier-passion et en profitent pour faire du crunch intempestif tout en gardant les salaires au plus bas en se disant qu'ils ne vont pas se plaindre puisqu'ils font quelque chose qui les passionne, donc autant en profiter pour réduire les coûts autant que possible
Pour partager mon expérience, il y a une différence entre metier-passion et un metier qui nous passionne. Pour ma part je fais un metier qui me passionne depuis 3 ans maintenant ce n'était pas du tout un metier-passion pour moi quand j'ai commencé c'était par curiosité et je n'était pas spécialement intéressée par ce metier. Je l'ai fais après des problèmes de santé et par opportunité puis au fuir et à mesure du temps j'ai aimé, puis aimé, puis encore plus aimé. J'avais un metier-passion et que j'ai eu quelque brèves expériences j'ai pas aimé du tout. Je pense que c'est ca la différence que je fais un metier-passion c'est le faite de rêver de faire un métier qu'on lait rever depuis petit où pas d'ailleurs mais quand on se confronte à la réalité bamm ca peut ne pas du tout convenir. A la différence d'un metier qui nous passionne c'est dans le présent on s'épanouit et on connait les bons et les mauvais de ce metier on le pratique déjà, on n'y a pas forcément rêver avant mais on se lève chaque matin pour y aller et on y ressort remplis. Pour avoir un metier qui me passionne j'ai du tester pleins de metier differents dont pleins de metiers-passion (je suis passionné de cuisine donc jai essaye chef de cuisine par ex) qui au final n'ont pas marché a cause de la réalité du monde du travaille et mes problemes de santés. A chaque fois les gens me disent tu cuisines trop bien tu devrai être chef et ce à quoi je reponds c'est pas parce qu'on à une qualité dans un domaine qu'on doit en faire son metier, j'ai déjà essayé ca na pas marché, il faut trouver un metier qui nous passionne dans le présent et dont on connaît les point négatif réel et que le positif soit au-dessus. Voila voila
Totalement. Il faut tester pour savoir, c'est facile de rêver, mais la réalité est toujours différente du rêve. Il faut expérimenter, même dans la durée, pour savoir ce qu'on peut ou aime faire chaque jour. Je trouve que parfois, on n'a pas assez d'expérimentation, on nous demande de choisir une orientation sans qu'on n'ait rien testé, et puis on fait des études déconnectées de la réalité du terrain, et seulement à la fin on se rend compte de la réalité et de si on aime ou pas. Et même en dehors du travail, ya des tas de hobbys, activités, sports, arts qui m'intéressent ou m'inspirent, mais c'est en testant plein de choses que j'ai trouvé les choses quej'aime réellement faire dans la durée.
@azertyytreza1323 c'est exactement ça, la vrai difficulté est d'avoir les moyens d'essayer, il faut du temps libre et des moyens financiers si on a des charges (enfants, maison, loyer....). La société ne nous laisse pas de temps pour expérimenté, elle nous force à rentrer dans une case travaille directement et sinon on te met dans une case marginale ou Ksos (j'ai été harcelé par mes collocs pendent 2 ans parce que je n'était plus dans un travaille 9h 17h et j'ai été insulté de kSos) alors que je débutais ma carrière dans le cinéma et lacting et que c'est un job que je sur kiff à mort je me régale et c'est une vie que j'ai pleinement choisie. En en parlant avec d'autres acteurs, j'ai reçu des témoignages similaires. Donc si vous changer de voix vous aurez des soldats du 9h 17h qui viendront vous rappeler que vous faite de la merde haha.
@crankita97 J'ai fais exprès de ne pas cité mon métier car ca ne change rien et n'apporte rien à mon argumentation. Le principal est de faire un metier qui nous passionne dans le présent peut importe ce qu'on fait, c'était surtout ça dont j'avais envie de partager.
Je travaille dans un laboratoire d'analyse médicales et les employeurs jouent énormément de la notion de vocation pour faire tout accepter aux employés. On n'a pas choisi cette voie pour s'enrichir mais pour œuvrer à la qualité de la santé publique et ça doit suffire à nous satisfaire. On augmente de beaucoup notre charge de travail sans évolution significative de la rémunération. On nous demande énormément d'abnégation au motif qu'on exerce un métier qui a du "sens" même si, en réalité, il en a de moins en moins et que les métiers de la santé ressemblent de plus en plus à un travail d'usine...
J'aime énormément mon travail et je prends plaisir à le faire en m'y appliquant et en étant soigneux... ma parade pour ne pas laisser les contraintes et les pressions m'enlever mon plaisir : je le fais volontairement en intérim, je n'accepte pas les propositions de cdi. J'ai la chance de pouvoir choisir les missions proposées. Résultat les problèmes de l'entreprise reste à l'entreprise, j'en suis détachées. Bien sûr pendant la mission je m'implique entièrement, je coopère volontiers, je ne rechigne pas mais je reste détachées. Il y à tout le temps des missions, entre chacune je me réserve un ou deux jours de temps libre, parfois une semaine. Je suis employé de libre-service. J'ai 15 ans d'expérience dans le métier, je l'ai pratiqué 10 ans en cdi avant de démissionner. Les magasins apprécie mon travail... j'espère que mon témoignage peut aider
Merci ! Dans le milieu de la recherche académique c'est pareil, exactement ça. D'ailleurs il y a plein de choses à dire sur le sujet de la recherche académique, au cas où le sujet t'intéresserait. Merci encore pour cette vidéo, on ne parle pas assez de ce sujet.
Ah vous aussi vous avez fait de la recherche pour faire progresser la science, et vous vou retrouvez... a satisfaire quelques bureacrates des agences de recherche en remplissant d'immondes formulaires pour qu'ils daigennt vous verser une obole pour que vous puissiez bosser comme un dingue - pardon faire progresser la science ?!
Très intéressant! Je suis tombée au hasard sur cette vidéo, et elle me parle beaucoup. Je suis une ancienne pigiste. J’ai quitté le travail autonome parce que je n’arrivais plus à diviser vie personnelle et vie professionnelle. Merci pour votre bon travail! Vous mettez des mots sur des ressentis et une période de ma vie que je ne m’expliquais pas encore tout à fait.
Étant comédienne, j’ai ce métier passion qui ne paye pas le travail durement fourni de part la concurrence. Très chouette vidéo, je ne me reconnais néanmoins pas dans tout mais ça m’a donné envie de lire ce livre ! Merci à cette sage femme pour son ouvrage.
J'ai l'impression que dans ces conditions, on a souvent tendance à oublier au passage ce qui nous fait rêver dans ces métiers... pour ma part, je suis passionnée d'écriture, et j'ai fait des études de cinéma parce que je voulais devenir scénariste. J'ai vite abandonné parce que je me suis rendu compte que je n'étais pas prête à faire des sacrifices pour arriver à ce métier de rêve : jouer des coudes pour entrer dans une école prestigieuse, supporter des collègues qui me rabaissent en permanence (c'était mon expérience pendant les études), travailler sur des projets un peu nuls parce que c'est ce qu'on me propose... en fait, je préfère écrire dans mon coin, faire des projets en indépendant, et peu importe si ça ne donne rien. L'effort que j'ai "évité" en arrêtant ces études devrait être compensé par un énorme effort de freelance pour mener à bien mes projets parce que la hustle culture n'est pas morte... sauf que non, j'ai préféré bosser (pour gagner des sous, je suis prof de français) et créer sur mon temps libre, avec les moyens que j'ai pour poursuivre ces projets à mon échelle. Alors ça veut dire que j'ai abandonné mes rêves... ? Et vient la remise en question. Mais en voyant cette vidéo, et en constatant que c'est une expérience largement partagée, je pense que j'ai fait les bons choix. Car aujourd'hui j'ai un certain équilibre qui me permet de profiter de ma vie, de ma famille, de nourrir mon esprit avec mes passions, tout en travaillant et en menant d'autres projets. Un équilibre très difficile à trouver quand on est une génération qui cherche à tout prix à donner du sens à sa vie, à son travail. Il y aurait tellement plus à dire sur ce sujet, mais on peut déjà être fier de faire de notre mieux pour faire ce qui nous plaît (si on en a les moyens) et garder la santé 🙌
C'est très bien expliqué. C'est ce que j'ai vécu en Juin dernier, avec deux décès en supplément. La perte de mon emploi, c'était la perte de moi même. Je n'étais plus rien, donc j'ai mis ma vie en grand danger et j'ai fini au urgence dans un sale état. J'étais à 10 jours de signer le CDI de mes rêves, mais je découvre ma voisine sans vie. C'était comme une grand mère pour moi. J'ai dû attendre une journée entière que sa famille arrive sur place et j'ai dû surveiller le corps car les pompiers avait cassé la porte. J'ai aussi dû m'occuper des pompes funèbres et de tout le reste. Le lendemain, même dévastée, traumatisée, je suis partie travailler les yeux remplies de larmes parce que je ne devais surtout pas me mettre en arrêt ou être absente à 10 jour de signer mon CDI. Le jour même, j'apprends que cette promesse de CDI ne tient plus. Mon monde s'écroule. Je me sens inapte au monde du travail. Ai-je fais une faute ? Pourquoi suis-je si nulle ? Juste après, j'ai fais 3 mois dans un autre domaine, plus créatif ou je n'ai pas su m'arrêter non plus. Un poste moins glorieux, mais ou mon cerveau été incapable de se mettre en pause. J'avais 4 heures de transport en bus, je ne mangeais plus, j'étais jusqu'à minuit à répondre aux mails et en recherche de "comment en faire plus". J'avais un besoin de revanche, j'avais besoin de reconnaissance, de gagner, d'être en compétition avec moi même... J'ai mis du temps à le comprendre. J'ai eu peur du chômage, peur du vide, peur de cet ennuie quand on ne travail plus. Je n'ai connu que la précarité, j'allais devoir encore la revivre et je la traverse encore. J'ai compris que je devais travailler sur moi même, que j'avais besoin de continuer ma psychothérapie et de me retrouver moi. Comme ci, être sans emploi ( et un bon ) c'était de ne plus exister (et c'est le monde actuel qui nous pousse à cela). Et finalement dans tout ça, je me demande comment je vais trouver mon juste équilibre. Quand on a un bon poste, qu'on est fière de son statue, ça domine notre personnalité mais ça créer en nous une brèche d'inquiétude par peur de tout perdre. Quand on a pas d'emploi, on peu facilement être précaire et ça nous opprime. Mais quand on a un emploi correct, on se sent opprimer par la peur de la précarité, par la peur de perdre son emploi, par la peur de ne pas être "assez" . Moi qui n'a jamais su ce qu'était d'avoir un peu d'argent, rien que de gagner 1800 euros par mois, c'était le bout du monde (et en plus pour un métier passion !). Finalement, je fini toujours bouffée par ce système. C'est d'une tristesse affligeante. Merci pour cette vidéo et pour m'avoir fait découvrir l'autrice de ce livre.
Je fais partie de ces personnes qui veulent faire coïncider passion - militantisme et travail, je m'aperçois que dans le cadre associatif le récit est le même... Et la société en profite bien, de tous ces citoyens impliqués dans des missions qui les dévorent. Merci pour cette vidéo d'utilité publique, qui vient nourrir mes réflexions intenses du moment, et me soulage un peu dans ma détresse 🙏
Merci à toi 🙏 le burn-out militant, c'est également tout une histoire !! A l'époque j'avais un podcast, dans lequel j'avais interview un mec qui racontait sur burn-out militant. Si ça t'intéresse d'aller y jeter un œil : open.spotify.com/episode/3bgwkqkiCUJwKGS9yv2zqj?si=a19f0c770f184df3
A chaque fois que je songe à me reconvertir je me raccroche à cette idée : "là, j'apprécie le moment parce que c'est rare, j'ai attendu toute la journée de m'adonner à ma passion/intérêt. Si c'était ça tous les jours, 8h/j, avec la pression d'en vivre, ça deviendrait un cauchemar !" Au final, j'apprécie mon travail, il y a beaucoup d'aspects qui sont pour moi "satisfaisants" (pour employer un terme très actuel). Je me concentre sur les aspects que j'aime le moins et comment les améliorer/diminuer leur impact négatif. Aujourd'hui mon principal problème c'est le volume horaire mais je suis dans une boîte réfractaire au temps partiel/semaine de 4j. Le mieux est parfois l'ennemi du bien 😉
A titre personnel je suis passionnée par la cybersécurité et j'en ai fait mon métier. Au final je n'ai pas l'impression de me sacrifier, au contraire. Mes horaires sont sympa, j'ai du télétravail partiel, et surtout j'ai vraiment l'impression d'être utile. Je pense que l'important c'est de donner du sens à ce qu'on fait au quotidien et de garder du temps pour soi. C'est vrai que je peux vivre de ma passion car c'est un secteur porteur, mais le plus souvent il vaut mieux trouver un travail tranquille, pas désagréable et bien payé, et conserver sa passion sur le temps perso.
C'est la diff avec le journalismes qui est un marché saturé et en chute constante. En comparaison, l'IT est presque un eldorado, surtout à un tel nivau de compétence.
L’année dernière j’ai fais une année de césure pour le concentrer à 100% dans ma passion la production musicale. Au début c’est incroyable on se sent « plus unique » que 99% des gens. Mais bien plus rapidement qu’on ne le pense arrive un cercle vicieux où tu es piégé par ta propre pensée. En fait y’a plus grand chose qui te fais plaisir quand tu vit de t’a passion parce que (c’est bizarre à dire) mais t’a pris tellement de dopamine à faire ce que tu aime que en réalité tu souffre de faire ce que tu aime. La sensation est trop bizarre. Mais il faut justement faire des poses quand on vit de sa passion, faut avoir une autre passion à côté en fait.
Super vidéo, qui tombe à pic, puisque je vais bientôt intégrer mon premier emploi. C'est un bon avertissement ! Justement, pendant mes recherches, j’ai remarqué que dans toutes les offres d'emploi, la passion pour le secteur de l'entreprise et pour le poste est toujours un critère de sélection. C'est une vraie différence avec les générations précédentes. Quand mes parents sont entrés dans le monde du travail, on ne leur demandait pas d’être passionnés, mais simplement d’être de bons éléments.
Super vidéo! Je suis aussi passé par la! En fait je pense qu'il faut toujours garder à l’esprit que n’importe quel travail a des avantages et des inconvénients. Peu importe le travail, peu importe le salaire. Un travail est un travail. Il y a des tâches qu’on aime et des tâches qu’on aime pas. Des choses qu'on adore d'autres qu'on déteste. On doit faire des efforts et investir de soi. Même les stars! On les envies souvent,mais même elles ne font pas ce qu’elles veulent quand elles veulent. En tout cas, moi je ne voudrais pas de leur travail!!
Je me retrouve énormément dans ce témoignage, par rapport à mon ancien boulot. J'en suis sortie fragilisée et je ne m'en suis toujours pas remise, 3 ans après. Merci d'en parler.
C'est un vrai sujet... je suis une personne de nature passionnée et je m'investis toujours corps et âme dans mon travail, d'autant plus quand c'est un métier passion (créatif dans mon cas). Et je le vis toujours comme une histoire d'amour, au point qu'un nouveau job prend souvent le pas sur mon couple, car il me nourrit énormément à titre personnel... mais comme pour tout, la passion passe. Et je me rends compte que j'ai laissé tomber tout le monde, que j'ai fragilisé des liens (alors que j'en ai créé de nouveaux et forts avec mes collègues). Et puis, la précarité quand on est indépendant... j'ai décidé de me lancer à font dans mes "passions"... et je me retrouve aux resto du coeur sans pouvoir payer mon loyer... donc en détresse psychologique et financière. L'équilibre est EXTRÊMEMENT difficile à trouver. Où sont les limites ? Que faut-il prioriser ? Dans les métiers créatifs surtout, on met tellement de soi, de son coeur, de son âme, comme dans une relation. Je considère mon travail et mon couple exactement de la même façon, parce que je suis entière et investie. Mais difficile de laisser de la place aux deux :(
Merci pour ton partage. Laisser de la place pour les deux, travail et vie privée, est un vrai défi, surtout dans les métiers créatifs. Courage dans cette quête d’équilibre 💪✌
J'ai eu de la chance, au début j'étais comme toi aspiré par mon travail, mais quand j'ai eu des problèmes liés a celui-ci c'est mon conjoint qui m'a aidé et soutenu, mon travail n'a pas pu m'apporter ça alors depuis je priorise mon couple et après je fais passer le travail et depuis je suis plus saine d'esprit sur ce point là. ❤
Excellent documentaire, passionnant à regarder et écouter. Magnifique format. Tout est parfait. Et Merci de dénoncer ce problème récurrent dont les médias à la TV n'approfondissent jamais.
Cette vidéo m'a fait du bien car j'ai l'impression que même si on en parle, je me sens toujours noyer sous les concept de réussite qui sont archi faux. La méritocratie n'existe pas et dur de se préserver dans ce contexte. D'autant quand j'essaie de dire ce qui me semble une vérité et que tu relates avec seulement une sensation de me battre contre des moulin à vent. Tu le dis très rapidement et pour moi c'est très important : les entreprises ont tout intérêts à ce que l'on soit passionné : on ne remets pas les choses en question et on se donne à fond comme si nous étions entrepreneurs. Mais non en fait. Il faudrait vraiment remettre les choses à leur place. Et en effet, peu de parents comprennent.
Superbe vidéo et très bonne découverte ! J'avais aussi un métier en devenir qui était une passion. J'ai fini par saturer et tout envoyer valser, après des semaines interminables, des week-ends gachés, etc etc, pour faire qqchose d'ordinaire et ne plus traiter ma passion comme un travail mais bien comme ma passion de base. Au final ma passion initiale est revenue, et je ne fais plus ça pour des clients, mais pour moi. Mon boulot quotidien est suffisant pour vivre, me laisse du temps pour mes loisirs.
Passionnante histoire et très très bien racontée. Moi-même qui bosse dans un métier passion et qui en ait souffert dans mes premières années de carrière je m'y retrouve un peu. Merci pour ton travail plus que pertinent.
La définition du métier passion est à revoir… J’ai toujours depuis toute petite rêvé d’être médecin et pendant mes études de médecine j’ai vraiment développé une véritable passion pour la dermatologie. Du coup j’ai bossé et je suis maintenant dermatologue. - créativité : non c’est vraiment un métier scientifique et social qui ne nécessite pas de créativité - secteur concurrentiel : étant donné la pénurie de dermatologues sur tout le territoire, pas de concurrence - études longues : oui indéniablement - études coûteuses : c’est la fac donc pas vraiment par rapport aux écoles privées - sans garantie d’emploi : si, emploi automatique partout où on veut. Définition assez bancale du coup Mais vidéo très bien faite, je m’abonne !
Vous avez totalement raison, je pense que c'est pas 100% clair dans la manière dont je le dit, mais les différents critères proposés par Marc Loriol ne s'ajoutent pas les unes aux autres, mais les métiers passions correspondent en général à au moins des critères. Et pour les carrières médicale, on peut considérer qu'elle demande un certain nombre de sacrifices. Est-ce votre cas ? Et puis ce sont des tendances, il faut bien un ou deux contre exemples pour confirmer la règle 😄Quoiqu'il en soit, bienvenue sur la chaîne !
@@ReflexionsBassesAh oui en effet j’avais compris que les critères étaient cumulatifs et pas exclusifs les uns des autres. Dans ce cas la définition est juste ! J’ai fait énormément de sacrifices pour devenir dermatologue. J’ai investi mes 20-25 ans, il n’y avait plus que le travail qui comptait. Pas de vacances, pas de sortie… Mais on récolte les fruits quand on atteint son rêve ! Je n’ai aucun regret et c’est sans doute le plus important. Merci pour votre retour :)
@@barbiedoufa533 Le "métier passion" ça relève du concept et de l'abstrait, pas de la définition scientifique... Ce n'est pas un score de GLASGOW ou le cycle de Krebs, mais c'est vraiment pas le plus important... L'idée à retenir c'est que dans le "métier passion" il y'a un investissement émotionnel fort et une idée/vision parfois enjolivée des choses, qui vont te faire accepter des choses que tu ne devrais pas accepter normalement, et à terme te faire du mal. Je trouve très dommage que tu ne fasses pas le lien avec la santé, car je crois au contraire que la médecine (et le soin en général) est un domaine qui fait extrêmement écho à cette vidéo. Pour toi ça s'est bien passé et tant mieux, mais regarde la majorité des étudiants en médecine, externes ou internes, qui sont exploités parfois jusqu'au burn-out, les suicides, les abnégations monstre. Et ça continue après aussi, avec des conditions de travail de plus en plus compliquées, du manque de personnel à tous les niveaux, des salaires qui diminuent, des problèmes de gestion, de matériel, des patients de plus en plus violents et des soignants de plus en plus délaissés, utilisés comme de la chaire à canon. Bref la liste est tellement longue, et pourtant les soignants on ne les entend pas, et les étudiants on n'en entend parler que rarement, quand l'irrémédiable est arrivé. Tu as fait ces études, tu bosses dans la santé, tu sais les implications et les chiffres sur le burn-out, la dépression, le suicide, etc. Bref ça me choque un peu que tout ce que tu retiennes de cette vidéo c'est que la définition colle pas parfaitement à ton cas, alors que tout le reste devrait faire TILT avec ce qui se passe dans la santé et comment le personnel soignant et les étudiants sont utilisés au nom du "métier passion", "aider l'autre", etc, alors qu'on les exploite et qu'on les traite comme de la m**de. La "passion" te mettrait-elle des oeillères ? Pour en revenir à tes études, tu as une vision des choses qui me dérange, on dirait que pour toi tout cela est normal et fait partie du jeu. Du genre "j'ai subi des choses violentes mais c'est pas grave maintenant c'est derrière, sans regrets". Pour ma part, non je ne considère pas ce que les étudiants en médecine et les médecins subissent en France comme normal, je trouve au contraire cela extrêmement malsain et délétère pour tout le monde, soignants comme patients. Le système est à revoir à tous les niveaux, et pour que révision se fasse encore faut-il oser le pointer du doigt, et sortir du "moi je".
Après tu as de la chance que ta passion n’est pas un hobby mais un vrai travail qui marche niveau économique. Je pense que sa vidéo a + de sens pour ceux qui ont un hobby en dehors du travail (la musique / un sport) et ils en font un travail (coach par exemple) et c’est la que ca brouille la ligne entre passion et travail et que l’on accepte tout, mauvais salaire/patron/collègue car on se dit que c’est une passion.
@@alexiapoidevin4975 De plus c'est un secteur où, comme elle le dit, il n'y a pas l'ultra-concurrence dont parle la journaliste une fois que l'on a fini et réussi ses études..
Je suis écrivaine depuis mes 15 ans. Je n'ai pas encore été publiée mais après avoir vécu beaucoup d'épreuve, je sais ce dont j'ai besoin et sans ça, je suis malheureuse. J'ai su ce que je devais faire et en plus , qui est lié à ma passion. Je sais que je vais y arriver. Maintenant, faut travailler
Merci pour la vidéo, je m'y retrouve totalement. Pour prêter ma lanterne, je suis traducteur, j'aime mon travail, la science du mot et les projets sur lesquels je suis amené à travailler. Mais la compétitivité du marché, le manque d'éthique humaine et commerciale de nombreux employeurs bouffent tout autant les juniors que les plus expérimentés.
Sujet super intéressant, qui appelle une réflexion plus approfondie, plus "basse" dans l'échelle sociale car l'exemple du journalisme parait trop élitiste.. je suis perso aide ménagère/artisane, j'ai rencontré pas mal le musiciens avec leur petite notoriété dans la musique indé, mais qui bossaient à l'usine la semaine... la génération de mes parents ont cru améliorer l'avenir pro de leur enfants grâce aux études, (mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose et les filière courtes ont été tellement dénigrées)... on déplore la désindustrialisation de la France, on parle d'uberisation, des métier en tension dans la prise en charge de la vieillesse, dans la restauration, quand beaucoup rêvent effectivement de métiers passion.. je suis peut être trop pessimiste mais il faudrait revoir nos ambitions à la baisse et, comme vous le dites, trouver un épanouissement ailleurs qu'au boulot.. militer pour la semaine de 4 jours et l'amélioration des conditions de travail, la revalorisation de certains secteurs utiles (aide à la personne, agriculture) ,mais impossible de dire ça de l'usine ou des métiers genre uber mc do/, qui ne sont qu'exploitation, ou meme des bullshit job de Graeber..
"mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose" Peut-être parce que la majorité des personnes qui s'y inscrivent auraient dû arrêter l'école en troisième ?
J'ai toujours cru à l'épanouissement ailleurs qu'au travail. Du coup je me sens vraiment chanceuse aujourd'hui. Le taf c'est alimentaire. Je veux juste bien m'entendre avec les collègues. Si ça me saoule je change de job. Vu que j'ai le choix et que je ne cherche pas à tomber amoureuse de mon employeur 😂 je peux changer de job chaque année où tous les 6 mois si j'ai envie. Je cherche à grandir m'épanouir et évoluer en dehors du travail. Pas au travail. Je n'ai jamais cherché à avoir un taf passionnant donc je n'ai jamais eu tous ces problèmes de frustration et regrets. Je suis passionnée par le trekking, par le jardinage et par le cinéma. On c Et je suis hyper épanouie. Vouloir du plaisir partout et tout le temps peut vraiment rendre fou..
Merci beaucoup pour cette vidéo, je la regarde au bon moment. Je fais présentement un burn out et une dépression et j’ai décidé d’arrêter mon métier passion, parce que la précarité, le mépris, l’humiliation de la clientèle, la mise en compétition… Avec mes handicaps, on m’a fait aussi vite comprendre que je n’aurais jamais les épaules pour travailler dans le milieu artistique et qu’il fallait que j’accepte de me faire parfois payer 2€/h. Que c’était comme ça, que j’étais juste une folle dans le sens le plus homophobe du terme, si je gueulais. J’ai tenu 5ans et demi de freelance, j’ai connu que ça après le bac, n’ayant pas pu faire d’études. Pis je sais plus ce que je veux/ peux faire maintenant. J’ai l’impression que c’est la fin de ma vie puisque j’étais mauvais, du moins pas assez bon, pas assez vendeur de ma personne et donc de mon art, pis j’ai 24ans et je suis inembauchable sans RQTH quoi.
Après 6 ans de piges j'ai quitté le milieu, c'était génial mais très intense. On peut clairement dire que c'était une relation amoureuse, d'ailleurs elle avait éclipsé mon couple 😂. Maintenant je reste dans l'industrie qui me passionne mais dans un poste moins créatif, plus safe. Ma passion c'est écrire mais je sais à 100% que je ne pourrai jamais autant sacrifier que les autres auteurs en herbe pour y arriver. Ça me va très bien de garder ça sur mon temps perso, sans besoin d'être productive.
Je vous conseille de regarder le film d'animation "soul" je trouve qu'il décrit bien la différence entre faire ce qu'on aime (être dans la zone dans le film) et être obsédé par ce qu'on fait (être une âme perdue dans le film)
Je viens de découvrir ta chaîne et je suis très fan ! Vidéo super intéressante, d’autant plus car située du point de vue de quelqu’un qui exerce un métier passion.
@@ReflexionsBasses C'est à dire se questionner dessus pour comprendre d'où elle vient, transformer le souvenir racine et du coup mieux en déjouer les mécanismes quand elle survient que ce soit pour un travail et/ou dans une relation.
C'est une vidéo super intéressante (et super bien faite !) qui donne à réfléchir sur la question. Et justement je me disais que, dans le cas spécifique de la journaliste, est-ce que ce n'est pas plus la précarité de son secteur (qui touche bien sûr plein d'autres secteurs du marché du travail) qui la fait souffrir que sa relation passionnelle au travail ? Après tout, c'est au moment où elle devient pigiste que la descente aux enfers commence. Et j'ai eu l'impression que c'est surtout le besoin de faire beaucoup de piges, et en plus l'obligation de travailler à 100% de chez elle, donc coupée des liens sociaux, qui l'a amenée dans cette souffrance. Or ces conditions matérielles peuvent être réunies dans un métier qui n'est pas une passion... Et on peut être obligé d'y rester par nécessité économique. Je ne nie pas du tout les ravages que peut créer l'exercice d'un métier passion. Je m'interroge juste sur ce cas individuel.
Merci pour votre retour 🙏 Les métiers considérés comme "passions" étant souvent très concurrentiels, les places sont chères, ce qui pousse à accepter des positions précaires. J'imagine que dans un cadre non passionnel, elle serait surement allé chercher autre chose. Si on elle avait pu continuer sans être pigiste, cette mésaventure serait arrivée à la personne qui a "pris sa place".
Un collègue me racontait que quand il était pâtissier, ses journées de travail c'était du 2h/14h, payé 8h, métier passion quoi. Mon point de vue (mantra?) pour éviter ce genre de situation : je ne travaille pas pour la gloire.
C'est pour ça qu'il est important d'avoir des passions dans la vie qui ne sont pas notre métier, de façon à forger notre identité en dehors du cadre professionnel. Sa vie personnelle est toujours plus importante que la vie professionnelle.
Je suis dans la restauration, c'est mon tout premier travail , a la base c'est un taff alimentaire mais j'ai pris un reel plaisir de servir les clients et de bien le faire. Alors quand une personne ne montre pas le même intérêt pour le travail, je me dis qu'elle est moins bien mais enfaite c'est cette personne qui a raison de pas trop donner son énergie au travail malgré que je le saches, j'ai du mal a en faire moins et si je fais moins j'ai l'impression de mal faire mon travail ... Un cercle vicieux que j'arrive pas a détruire sans me dire que je fais mal mon taff Si vous avez des conseils je prends avec plaisir 😊
Super vidéo ! Ca résonne bien avrc ce que je ressens, mais je ne trouvais pas les mots. Jai fait un burn out il y a 10 ans, jai changé de voie professionnelle poyr faire le métier de mes rêves. Je suis devenue indépendante, jai bcp expérimenté, appris. Mais drpuis qq mois, je le questionne. Ce n'est pas comme un burn out, mais je vois bien que qqch cloche.. Le désamour, ou le chagein d'amour. Cest ce deuil refoulé qui me fait mal. Merci pour cet éclairage et ces références , ca va m'aider à cheminer vers autre chose ! (Je ressens de la joie en écrivant cela)
Merci pour cette vidéo! C'est rigolo comme elle compare son métier à la relation amoureuse. Ça révèle qu'à part l'amour, le reste est accessoire ^^ Mais en effet, certains métiers-passion sont durs!
De toute façon quand une passion devient un métier, elle finit par cesser d'être une passion. Je suis passionné de programmation (informatique) depuis 1989, mais je n'ai que très peu fait du "développement" professionnellement. Le devs pros sont crâmés au bout de six ans... et veulent faire autre chose.
Sujet très intéressant et très bien abordé ! En revanche une légère overdose de références pop culture dans le récit de la journaliste mais son histoire reste tout de même très intéressante
Merci 🙏 toutes ces références permettent aussi de proposer des réf commune pour mieux faire passer le message. C'est important pour toucher un maximum de gens. Il y a d'autres références qui t'auraient plus parlé ? ☺️
Belle vidéo, j'approuve. Dans l'associatif depuis 8 ans. Travailler dans un métier passion car d'un naturel à aider et de travailler sur le l'épanouissement de l'humain. Avoir "la chance" d'avoir un salaire là ou certain-es sont volontaires ou bénévoles et ne pas se plaindre. Sentiment du sauveur pour certains et narratif de l'abnégation sans attendre en retour dans le domaine qui pousse à faires des heures sup' non payé car personne d'autre (asso non lucratif, pas de budget extensible à souhait). Financement essentiellement par subvention, en baisse car régulières coupes budgétaires de l'état qui a contrario abandonne toujours plus "ses tâches" via des appels à projets aux assos (l'associatif coûte moins chère que des fonctionnaires) et mettent de facto les asso en concurrence (bonjour l'ambiance). Ça tire les salaires par le bas pour avoir des postes de moutons à cinq pâtes, épuisant. Des personnes qui utilisent des assos à but personnel pour gravir des échelons, ou politisation de certaines asso pour avoir les subventions de mairies ou de commune (et inversement, récupération politique des actions associatives). Idéal d'intérêt général et de bisounours prend un coup. Heureusement que j'ai rencontré des personnes formidable dans le domaine et solidaire pour élever le niveau, mais ce sont souvent celles qui sont dans l'ombre et largement sous-payé au vu de leurs apports. Il faut développer un lâcher prise pour éviter le burn-out si vraiment passionné-e par le domaine, notamment sur sa qualité de travail car beaucoup de facteur extérieur non contrôlable en interaction avec son poste (difficile si perfectionniste), je n'ai pas trouver de solution logique aux constats posés plus haut. Force à vous, quel que soit le domaine 💪🏾
C'était vraiment intéressant ! C'est pas évident de prendre du recul sur sa propre situation dans ce genre de boulot où tout va vite et tout est précaire. =/
Coucou merci pour ton episode que je découvre aujourd'hui. Je suis légèrement en désaccord cependant car elle était en attente de son métier passion, finalement elle ne l'a que très peut exercer. Le boulot de pigiste elle ne l'a jamais voulu et le coté freelance vs salariat c'est hyper important.
Quand Maximus caresse les blés dans Gladiator, il n'est pas réellement chez lui. C'est l'annonce de sa mort prochaine, c'est une métaphore des fameux champs élysées du royaume des morts de la mythologie romaine. Elle aurait dû se méfier.😅
Au dela du sujet la réflexion finale sur l'illusion des bonnes choses a tirer des mauvaises expériences est cruciale. Certaines erreurs n'apportent rien, la vie est passée, il fallait mieux réfléchir au moment de faire certains choix. Il ne faut pas glorifier l'échec, ce qui n'empèche pas de réussir par la suite.
Après pour faire un métier passion, il faut déjà avoir une passion. C'est assez intéressant de voir à quel point on recommande souvent de "suivre sa passion" comme si c'était quelque chose d'inné pour chaque personne. Personnellement je n'ai pas de vraie passion, juste de très bon centres d'intérêts ou activités que j'aime pratiquer. Et je pense que c'est d'autant plus important de voir ce genre de contenu quand on est dans mon cas, car on peut se retrouver à chercher une passion pour ensuite faire le fameux métier passion. Vous trouvez que ça a l'air plus que bancal ? C'est normal, c'est le cas ! Je pense qu'il faudrait trouver un équilibre entre le métier passion et le job alimentaire (qui paye plus ou moins), c'est à dire avoir de l'intérêt pour ce que l'on fait sans pour autant y dédier son existence. Bien sûr il y a des exceptions comme être passionné dans un domaine porteur, ou être entrepreneur. Et globalement, on n'a pas toujours le choix d'avoir un travail qui respecte cet équilibre, malheureusement.
Super vidéo. J'aime bien le rythme entre l'interview et les citations du livre. Ça donne envie de lire livre. Peut-être plus mettre l'accent sur la promo du livre à la fin de la vidéo...
Enseignant chercheur pour moi. 25 ans d expérience et 2 burn out mais je me soigne. En revanche j ai beaucoup de mal à la recommander car on l'a paye chère la passion.
Merci pour ta vidéo, je suis en plein dedans, renoncer à un dream job, car il m'apporte pas assez d'argent et de stabilité, et me sentir nulle et honteuse d'y avoir cru, et d'avoir pensé y arriver...
C'est exactement ce que j'ai vécu il y a 5 ans, en 1000x pire si on peut comparer l'incomparable et je m'en suis toujours pas remise et maintenant j'ai la peur profonde de travailler pour un nouvel employeur.
Aie Aie Aie beaucoup de vérité dans cette vidéo, c'est en effet aussi pour ça que j'ai quitté le monde médical pour tenter autre chose qui te prend et dont tu as du mal à sortir. Belle image ;)
Le métier passion il est bien quand tu le fais en réorientation… Après avoir était cadre grassement payer ( avec les heures qui vont avec) et tu te réoriente vers un métier passion. Après les passions tu peux les faire en premier métier mais il faut être dans les meilleurs… Je parle en connaissance du sujet ma belle à 22 ans elle est danseuse de cabaret. Elle a complètement conscience des limites et de la beauté de sont métiers. Qu’il faut faire ça carrière maintenant et sans création de famille. Contrainte physique du métier.
Il faut que je te raconte mon histoire je suis pierceuse et je viens du domaine médicale et mon métier est extrêmement précaire de l’apprentissage à la transmission de savoir …
Très très bonne vidéo comme d’habitude ! J’aimerais faire une seule remarque, très personnelle, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de sous titre tout à long de la vidéo, ce qui m’a poussé à l’écouter en fond sans la regarder. J’avais l’impression de devoir faire plus d’effort pour la regarder … mais je cherche la petite bête, excellente vidéo !
Pas besoin d'être dans un" métier passion" pour avoir de sacrés déceptions dans le milieu professionnel ... 😮😮😮 Il y a des gens qui ont des caractères qui leur permettent de s'impliquer à 400 % dans ce qu'ils font ... Pour eux c'est compliquée .
Ce n'est pas ses passions qui l'ont détruites mais son origine sociale. Elle a cru qu'elle aurait une place dans le monde de la presse parisienne quand tu es de basse-naissance. Le monde n'a pas changé en 2000 ans.
@@ReflexionsBasses Excellent travail, netflix arrête pas de nous vendre le mantra capitaliste ; arrache toi, fais des sacrifices, donne tout et tu réaliseras tes rêves. Mais c'est complètement faux. Quand on veut, on peut, c'est du bullshit. Mais certains ne le savent pas et c'est la grosse désillusion quand il voit que malgré leurs échecs, leurs efforts et le temps passé, c'est toujours le même résultat : rien. Il faut apprendre à vivre avec l'injustice, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les privilégiés, etc. Cela préserve grandement la santé psychique.
J'ai pas de passion, merci, au revoir. Je pense que tout travail est plus ou moins chiant, et qu'un travail qui ne l'est pas trop, c'est déjà pas mal du tout.
✌Si vous souhaitez approfondir la discussion, n'hésitez pas à rejoindre le Discord de Réflexions Basses :
discord.gg/qDuRnDXV
impossible de rejoindre avec le lien
@@vincentdelgehier2852 merci de me l'avoir signalé 🫣 normalement c'est good !
@@ReflexionsBasses Toujours pas chez moi
@@Maerubi Voici : discord.gg/qDuRnDXV
En fait, je me suis rendu compte que ces liens expiraient 😭
on nous dit souvent que choisir un travail lié a sa passion nous donnera l'impression de ne plus travailler, mais en réalité ça serait plutôt "choisi un travail lié à ta passion et tu n'auras plus de passion mais un travail"
😄C'est un peu ça ouais !
Je te suis, j'ai perdu ma passion comme ça !
C’est exactement ça tu finis par détester ta passion car c’est plus une passion c’est un travail à bas salaire, tout supporter manager et collègues toxiques
Je dirais plutôt "fais de ta passion un travail et tu finiras esclave" . On y passe trop d'heures, on y' pense trop et certains acceptent n'importe quel salaire.
Je viens de quitter l'hôpital parce que j'aimais trop mon travail pour le bacler dans des conditions qui ne cesse d'empirer... La dissonance cognitive entre la manière dont je voulais exercer et la réalité était trop violente. Sacrificer ma santé mentale et physique pour ça c'est vraiment trop...
Tu viens de décrire très justement ce que je ressens en travaillant à l’hôpital.. une dissonance cognitive c’est exactement ça
J'ai eu un petit aperçu des conditions de travail en passant quelques jours à l'hôpital récemment. Force à tout les gens qui taffent dans ce secteur 💪❤️
Pareil dans la justice je vous fait pas un dessin… Dissonance cognitive totale. Mais j’y suis toujours, c’est difficile de trouver ce qu’on veut faire après une telle déception.
Pareil...Et j'en suis tombée malade. J'ai rendu ma blouse contre l'AAH
Vous faite quoi exactement comme travail dans la justice? J'hesite beaucoup car je sais que ça sera métier passion @@kdms.3377
Pour conserver ma passion, j'ai choisi un métier classique et je pratique ma passion en dehors. Je m'en remercie tous les jours
C'est souvent une bonne solution ✌🏻
C'est quoi comme "métier classique" ? Parce qu'il y a aussi des métiers tellement chiants, que ça tue la passion tout bonnement.
Bien vu
@@helener8102 le mi-temps c'est bien (si tu n'as pas d'enfants)
Excellent sujet. Qui résonne énormément personnellement. Romantiser la douleur au travail c'est vraiment ça. Des qu'on le soulève ça devient "bah oui mais c'est comme ça partout" ou des "ah cette génération qui veut pas de retrousser les manches". Ajd les emplois nous empêchent d'avoir une vie personnelle et une santé mentale et physique n'ont pas à être validés dans leur système de fonctionnement.
Merci 🙏
J'aimerais nuancer un peu. Si le travail en vaut la peine la souffrance paraîtra moindre.
Super angle d'attaque, merci pour ton analyse. Ta vidéo m'a aussi fait penser aux métiers dits "utiles" (assos, soin, social, etc). On choisit ces métiers car ils donnent un sens à notre vie et on rentre aussi en quelque sorte dans une "histoire d'amour", on se met à romancer le travail qu'on fait tout en essayant d'occulter les aspects négatifs qui peuvent découler (précarité économique, non respect du droit du travail, invisibilisation, prise de risque, harcèlement moral et bien d'autres). Et se plaindre de ses conditions de travail ou demander une meilleure valorisation se fait au risque, ironiquement, de passer pour des égoïstes qui font passer leur bien personnel avant celui des autres.
Oui, tu as raison, ça rentre à 100% dans les métiers considérés comme "passion" : super stimulant mais avec plein de contraintes difficiles à tenir..🫣
tu as bien résumé ! merci pour ta clairvoyance T.T
Sujet crucial pour notre génération et la conception que nous avons du travail ! Dans le jeu vidéo, c'est le même phénomène, d'autant que c'est une industrie relativement récente, les développeurs donnent tout jusqu'à ne plus en pouvoir, et quand ils s'organisent en syndicats et revendiquent de meilleures conditions de travail, la réaction de certains sur internet est celle que tu montres dans la vidéo : de quoi ils se plaignent, beaucoup rêvent d'être à leur place. C'est d'ailleurs cette même pression du marché de l'emploi qui permet de garder les salaires aussi bas. Comme ressource je conseille "Du sang, des larmes et des pixels" de Jason Schreier.
C'est vrai que le dans secteur du jeu vidéo, on retrouve exactement ce genre de situations ! Merci pour la référence du bouquin 🙏✌
Merci pour la réf du bouquin
C'est exactement le secteur qui m'est venu direct en tête au cours de la vidéo. Les éditeurs savent que c'est un métier-passion et en profitent pour faire du crunch intempestif tout en gardant les salaires au plus bas en se disant qu'ils ne vont pas se plaindre puisqu'ils font quelque chose qui les passionne, donc autant en profiter pour réduire les coûts autant que possible
Pour partager mon expérience, il y a une différence entre metier-passion et un metier qui nous passionne.
Pour ma part je fais un metier qui me passionne depuis 3 ans maintenant ce n'était pas du tout un metier-passion pour moi quand j'ai commencé c'était par curiosité et je n'était pas spécialement intéressée par ce metier. Je l'ai fais après des problèmes de santé et par opportunité puis au fuir et à mesure du temps j'ai aimé, puis aimé, puis encore plus aimé.
J'avais un metier-passion et que j'ai eu quelque brèves expériences j'ai pas aimé du tout.
Je pense que c'est ca la différence que je fais un metier-passion c'est le faite de rêver de faire un métier qu'on lait rever depuis petit où pas d'ailleurs mais quand on se confronte à la réalité bamm ca peut ne pas du tout convenir.
A la différence d'un metier qui nous passionne c'est dans le présent on s'épanouit et on connait les bons et les mauvais de ce metier on le pratique déjà, on n'y a pas forcément rêver avant mais on se lève chaque matin pour y aller et on y ressort remplis.
Pour avoir un metier qui me passionne j'ai du tester pleins de metier differents dont pleins de metiers-passion (je suis passionné de cuisine donc jai essaye chef de cuisine par ex) qui au final n'ont pas marché a cause de la réalité du monde du travaille et mes problemes de santés.
A chaque fois les gens me disent tu cuisines trop bien tu devrai être chef et ce à quoi je reponds c'est pas parce qu'on à une qualité dans un domaine qu'on doit en faire son metier, j'ai déjà essayé ca na pas marché, il faut trouver un metier qui nous passionne dans le présent et dont on connaît les point négatif réel et que le positif soit au-dessus.
Voila voila
Exat
Totalement. Il faut tester pour savoir, c'est facile de rêver, mais la réalité est toujours différente du rêve. Il faut expérimenter, même dans la durée, pour savoir ce qu'on peut ou aime faire chaque jour. Je trouve que parfois, on n'a pas assez d'expérimentation, on nous demande de choisir une orientation sans qu'on n'ait rien testé, et puis on fait des études déconnectées de la réalité du terrain, et seulement à la fin on se rend compte de la réalité et de si on aime ou pas. Et même en dehors du travail, ya des tas de hobbys, activités, sports, arts qui m'intéressent ou m'inspirent, mais c'est en testant plein de choses que j'ai trouvé les choses quej'aime réellement faire dans la durée.
@azertyytreza1323 c'est exactement ça, la vrai difficulté est d'avoir les moyens d'essayer, il faut du temps libre et des moyens financiers si on a des charges (enfants, maison, loyer....). La société ne nous laisse pas de temps pour expérimenté, elle nous force à rentrer dans une case travaille directement et sinon on te met dans une case marginale ou Ksos (j'ai été harcelé par mes collocs pendent 2 ans parce que je n'était plus dans un travaille 9h 17h et j'ai été insulté de kSos) alors que je débutais ma carrière dans le cinéma et lacting et que c'est un job que je sur kiff à mort je me régale et c'est une vie que j'ai pleinement choisie. En en parlant avec d'autres acteurs, j'ai reçu des témoignages similaires. Donc si vous changer de voix vous aurez des soldats du 9h 17h qui viendront vous rappeler que vous faite de la merde haha.
Quel métier exerces-tu ?
@crankita97 J'ai fais exprès de ne pas cité mon métier car ca ne change rien et n'apporte rien à mon argumentation. Le principal est de faire un metier qui nous passionne dans le présent peut importe ce qu'on fait, c'était surtout ça dont j'avais envie de partager.
Je travaille dans un laboratoire d'analyse médicales et les employeurs jouent énormément de la notion de vocation pour faire tout accepter aux employés. On n'a pas choisi cette voie pour s'enrichir mais pour œuvrer à la qualité de la santé publique et ça doit suffire à nous satisfaire. On augmente de beaucoup notre charge de travail sans évolution significative de la rémunération. On nous demande énormément d'abnégation au motif qu'on exerce un métier qui a du "sens" même si, en réalité, il en a de moins en moins et que les métiers de la santé ressemblent de plus en plus à un travail d'usine...
Force à toi 💪
J'aime énormément mon travail et je prends plaisir à le faire en m'y appliquant et en étant soigneux... ma parade pour ne pas laisser les contraintes et les pressions m'enlever mon plaisir : je le fais volontairement en intérim, je n'accepte pas les propositions de cdi. J'ai la chance de pouvoir choisir les missions proposées. Résultat les problèmes de l'entreprise reste à l'entreprise, j'en suis détachées. Bien sûr pendant la mission je m'implique entièrement, je coopère volontiers, je ne rechigne pas mais je reste détachées. Il y à tout le temps des missions, entre chacune je me réserve un ou deux jours de temps libre, parfois une semaine. Je suis employé de libre-service. J'ai 15 ans d'expérience dans le métier, je l'ai pratiqué 10 ans en cdi avant de démissionner. Les magasins apprécie mon travail... j'espère que mon témoignage peut aider
Merci pour ton témoignage 😄
L'écriture du sujet est vraiment bien foutue, la personnalisation du job, comment tu as structuré ça, chapeau l'artiste !
Merci à toi ❤
Merci ! Dans le milieu de la recherche académique c'est pareil, exactement ça. D'ailleurs il y a plein de choses à dire sur le sujet de la recherche académique, au cas où le sujet t'intéresserait. Merci encore pour cette vidéo, on ne parle pas assez de ce sujet.
Oui c'est clairement un métier passion la recherche ! N'hésite pas à partager la vidéo à tes collègues 😉
Ah vous aussi vous avez fait de la recherche pour faire progresser la science, et vous vou retrouvez... a satisfaire quelques bureacrates des agences de recherche en remplissant d'immondes formulaires pour qu'ils daigennt vous verser une obole pour que vous puissiez bosser comme un dingue - pardon faire progresser la science ?!
Très intéressant! Je suis tombée au hasard sur cette vidéo, et elle me parle beaucoup. Je suis une ancienne pigiste. J’ai quitté le travail autonome parce que je n’arrivais plus à diviser vie personnelle et vie professionnelle. Merci pour votre bon travail! Vous mettez des mots sur des ressentis et une période de ma vie que je ne m’expliquais pas encore tout à fait.
Étant comédienne, j’ai ce métier passion qui ne paye pas le travail durement fourni de part la concurrence. Très chouette vidéo, je ne me reconnais néanmoins pas dans tout mais ça m’a donné envie de lire ce livre ! Merci à cette sage femme pour son ouvrage.
Merci à toi, n'hésite pas à lire le livre. Il y a plein de détails dont je n'ai pas parlé ✌🏻
J'ai l'impression que dans ces conditions, on a souvent tendance à oublier au passage ce qui nous fait rêver dans ces métiers... pour ma part, je suis passionnée d'écriture, et j'ai fait des études de cinéma parce que je voulais devenir scénariste. J'ai vite abandonné parce que je me suis rendu compte que je n'étais pas prête à faire des sacrifices pour arriver à ce métier de rêve : jouer des coudes pour entrer dans une école prestigieuse, supporter des collègues qui me rabaissent en permanence (c'était mon expérience pendant les études), travailler sur des projets un peu nuls parce que c'est ce qu'on me propose... en fait, je préfère écrire dans mon coin, faire des projets en indépendant, et peu importe si ça ne donne rien. L'effort que j'ai "évité" en arrêtant ces études devrait être compensé par un énorme effort de freelance pour mener à bien mes projets parce que la hustle culture n'est pas morte... sauf que non, j'ai préféré bosser (pour gagner des sous, je suis prof de français) et créer sur mon temps libre, avec les moyens que j'ai pour poursuivre ces projets à mon échelle. Alors ça veut dire que j'ai abandonné mes rêves... ? Et vient la remise en question. Mais en voyant cette vidéo, et en constatant que c'est une expérience largement partagée, je pense que j'ai fait les bons choix. Car aujourd'hui j'ai un certain équilibre qui me permet de profiter de ma vie, de ma famille, de nourrir mon esprit avec mes passions, tout en travaillant et en menant d'autres projets. Un équilibre très difficile à trouver quand on est une génération qui cherche à tout prix à donner du sens à sa vie, à son travail. Il y aurait tellement plus à dire sur ce sujet, mais on peut déjà être fier de faire de notre mieux pour faire ce qui nous plaît (si on en a les moyens) et garder la santé 🙌
Merci pour ton témoignage ✌🙏
C'est très bien expliqué. C'est ce que j'ai vécu en Juin dernier, avec deux décès en supplément. La perte de mon emploi, c'était la perte de moi même. Je n'étais plus rien, donc j'ai mis ma vie en grand danger et j'ai fini au urgence dans un sale état. J'étais à 10 jours de signer le CDI de mes rêves, mais je découvre ma voisine sans vie. C'était comme une grand mère pour moi. J'ai dû attendre une journée entière que sa famille arrive sur place et j'ai dû surveiller le corps car les pompiers avait cassé la porte. J'ai aussi dû m'occuper des pompes funèbres et de tout le reste. Le lendemain, même dévastée, traumatisée, je suis partie travailler les yeux remplies de larmes parce que je ne devais surtout pas me mettre en arrêt ou être absente à 10 jour de signer mon CDI. Le jour même, j'apprends que cette promesse de CDI ne tient plus. Mon monde s'écroule. Je me sens inapte au monde du travail. Ai-je fais une faute ? Pourquoi suis-je si nulle ? Juste après, j'ai fais 3 mois dans un autre domaine, plus créatif ou je n'ai pas su m'arrêter non plus. Un poste moins glorieux, mais ou mon cerveau été incapable de se mettre en pause. J'avais 4 heures de transport en bus, je ne mangeais plus, j'étais jusqu'à minuit à répondre aux mails et en recherche de "comment en faire plus". J'avais un besoin de revanche, j'avais besoin de reconnaissance, de gagner, d'être en compétition avec moi même... J'ai mis du temps à le comprendre. J'ai eu peur du chômage, peur du vide, peur de cet ennuie quand on ne travail plus. Je n'ai connu que la précarité, j'allais devoir encore la revivre et je la traverse encore. J'ai compris que je devais travailler sur moi même, que j'avais besoin de continuer ma psychothérapie et de me retrouver moi. Comme ci, être sans emploi ( et un bon ) c'était de ne plus exister (et c'est le monde actuel qui nous pousse à cela). Et finalement dans tout ça, je me demande comment je vais trouver mon juste équilibre. Quand on a un bon poste, qu'on est fière de son statue, ça domine notre personnalité mais ça créer en nous une brèche d'inquiétude par peur de tout perdre. Quand on a pas d'emploi, on peu facilement être précaire et ça nous opprime. Mais quand on a un emploi correct, on se sent opprimer par la peur de la précarité, par la peur de perdre son emploi, par la peur de ne pas être "assez" . Moi qui n'a jamais su ce qu'était d'avoir un peu d'argent, rien que de gagner 1800 euros par mois, c'était le bout du monde (et en plus pour un métier passion !). Finalement, je fini toujours bouffée par ce système. C'est d'une tristesse affligeante. Merci pour cette vidéo et pour m'avoir fait découvrir l'autrice de ce livre.
Merci pour ton témoignage, et force à toi 💪
Je fais partie de ces personnes qui veulent faire coïncider passion - militantisme et travail, je m'aperçois que dans le cadre associatif le récit est le même... Et la société en profite bien, de tous ces citoyens impliqués dans des missions qui les dévorent.
Merci pour cette vidéo d'utilité publique, qui vient nourrir mes réflexions intenses du moment, et me soulage un peu dans ma détresse 🙏
Merci à toi 🙏 le burn-out militant, c'est également tout une histoire !! A l'époque j'avais un podcast, dans lequel j'avais interview un mec qui racontait sur burn-out militant. Si ça t'intéresse d'aller y jeter un œil : open.spotify.com/episode/3bgwkqkiCUJwKGS9yv2zqj?si=a19f0c770f184df3
Militer c'est pas un métier, ça fait juste chier
A chaque fois que je songe à me reconvertir je me raccroche à cette idée : "là, j'apprécie le moment parce que c'est rare, j'ai attendu toute la journée de m'adonner à ma passion/intérêt. Si c'était ça tous les jours, 8h/j, avec la pression d'en vivre, ça deviendrait un cauchemar !"
Au final, j'apprécie mon travail, il y a beaucoup d'aspects qui sont pour moi "satisfaisants" (pour employer un terme très actuel).
Je me concentre sur les aspects que j'aime le moins et comment les améliorer/diminuer leur impact négatif.
Aujourd'hui mon principal problème c'est le volume horaire mais je suis dans une boîte réfractaire au temps partiel/semaine de 4j.
Le mieux est parfois l'ennemi du bien 😉
🙏
A titre personnel je suis passionnée par la cybersécurité et j'en ai fait mon métier. Au final je n'ai pas l'impression de me sacrifier, au contraire. Mes horaires sont sympa, j'ai du télétravail partiel, et surtout j'ai vraiment l'impression d'être utile. Je pense que l'important c'est de donner du sens à ce qu'on fait au quotidien et de garder du temps pour soi. C'est vrai que je peux vivre de ma passion car c'est un secteur porteur, mais le plus souvent il vaut mieux trouver un travail tranquille, pas désagréable et bien payé, et conserver sa passion sur le temps perso.
C'est vrai que quand le secteur est porteur, c'est vraiment l'idéal ! Bien joué 💪✌
C'est la diff avec le journalismes qui est un marché saturé et en chute constante. En comparaison, l'IT est presque un eldorado, surtout à un tel nivau de compétence.
L’année dernière j’ai fais une année de césure pour le concentrer à 100% dans ma passion la production musicale. Au début c’est incroyable on se sent « plus unique » que 99% des gens. Mais bien plus rapidement qu’on ne le pense arrive un cercle vicieux où tu es piégé par ta propre pensée. En fait y’a plus grand chose qui te fais plaisir quand tu vit de t’a passion parce que (c’est bizarre à dire) mais t’a pris tellement de dopamine à faire ce que tu aime que en réalité tu souffre de faire ce que tu aime. La sensation est trop bizarre. Mais il faut justement faire des poses quand on vit de sa passion, faut avoir une autre passion à côté en fait.
Force à toi 💪
Super vidéo, qui tombe à pic, puisque je vais bientôt intégrer mon premier emploi. C'est un bon avertissement ! Justement, pendant mes recherches, j’ai remarqué que dans toutes les offres d'emploi, la passion pour le secteur de l'entreprise et pour le poste est toujours un critère de sélection. C'est une vraie différence avec les générations précédentes. Quand mes parents sont entrés dans le monde du travail, on ne leur demandait pas d’être passionnés, mais simplement d’être de bons éléments.
C'est exactement ça ! Bon courage pour ta première expérience 💪✌
Super vidéo!
Je suis aussi passé par la! En fait je pense qu'il faut toujours garder à l’esprit que n’importe quel travail a des avantages et des inconvénients. Peu importe le travail, peu importe le salaire. Un travail est un travail. Il y a des tâches qu’on aime et des tâches qu’on aime pas. Des choses qu'on adore d'autres qu'on déteste. On doit faire des efforts et investir de soi. Même les stars! On les envies souvent,mais même elles ne font pas ce qu’elles veulent quand elles veulent. En tout cas, moi je ne voudrais pas de leur travail!!
🙏
Je me retrouve énormément dans ce témoignage, par rapport à mon ancien boulot. J'en suis sortie fragilisée et je ne m'en suis toujours pas remise, 3 ans après. Merci d'en parler.
Bon courage, merci pour ton commentaire 🙏✌
C'est un vrai sujet... je suis une personne de nature passionnée et je m'investis toujours corps et âme dans mon travail, d'autant plus quand c'est un métier passion (créatif dans mon cas).
Et je le vis toujours comme une histoire d'amour, au point qu'un nouveau job prend souvent le pas sur mon couple, car il me nourrit énormément à titre personnel... mais comme pour tout, la passion passe. Et je me rends compte que j'ai laissé tomber tout le monde, que j'ai fragilisé des liens (alors que j'en ai créé de nouveaux et forts avec mes collègues).
Et puis, la précarité quand on est indépendant... j'ai décidé de me lancer à font dans mes "passions"... et je me retrouve aux resto du coeur sans pouvoir payer mon loyer... donc en détresse psychologique et financière.
L'équilibre est EXTRÊMEMENT difficile à trouver. Où sont les limites ? Que faut-il prioriser ?
Dans les métiers créatifs surtout, on met tellement de soi, de son coeur, de son âme, comme dans une relation. Je considère mon travail et mon couple exactement de la même façon, parce que je suis entière et investie. Mais difficile de laisser de la place aux deux :(
Merci pour ton partage. Laisser de la place pour les deux, travail et vie privée, est un vrai défi, surtout dans les métiers créatifs. Courage dans cette quête d’équilibre 💪✌
J'ai eu de la chance, au début j'étais comme toi aspiré par mon travail, mais quand j'ai eu des problèmes liés a celui-ci c'est mon conjoint qui m'a aidé et soutenu, mon travail n'a pas pu m'apporter ça alors depuis je priorise mon couple et après je fais passer le travail et depuis je suis plus saine d'esprit sur ce point là. ❤
Excellent documentaire, passionnant à regarder et écouter. Magnifique format. Tout est parfait. Et Merci de dénoncer ce problème récurrent dont les médias à la TV n'approfondissent jamais.
Un grand merci !
Cette vidéo m'a fait du bien car j'ai l'impression que même si on en parle, je me sens toujours noyer sous les concept de réussite qui sont archi faux. La méritocratie n'existe pas et dur de se préserver dans ce contexte. D'autant quand j'essaie de dire ce qui me semble une vérité et que tu relates avec seulement une sensation de me battre contre des moulin à vent. Tu le dis très rapidement et pour moi c'est très important : les entreprises ont tout intérêts à ce que l'on soit passionné : on ne remets pas les choses en question et on se donne à fond comme si nous étions entrepreneurs. Mais non en fait. Il faudrait vraiment remettre les choses à leur place. Et en effet, peu de parents comprennent.
Merci pour ton commentaire 🙏
Superbe vidéo et très bonne découverte !
J'avais aussi un métier en devenir qui était une passion. J'ai fini par saturer et tout envoyer valser, après des semaines interminables, des week-ends gachés, etc etc, pour faire qqchose d'ordinaire et ne plus traiter ma passion comme un travail mais bien comme ma passion de base. Au final ma passion initiale est revenue, et je ne fais plus ça pour des clients, mais pour moi. Mon boulot quotidien est suffisant pour vivre, me laisse du temps pour mes loisirs.
Bien joué ! 🫡
Passionnante histoire et très très bien racontée. Moi-même qui bosse dans un métier passion et qui en ait souffert dans mes premières années de carrière je m'y retrouve un peu. Merci pour ton travail plus que pertinent.
Un grand merci ! ✌🙏
La définition du métier passion est à revoir… J’ai toujours depuis toute petite rêvé d’être médecin et pendant mes études de médecine j’ai vraiment développé une véritable passion pour la dermatologie. Du coup j’ai bossé et je suis maintenant dermatologue.
- créativité : non c’est vraiment un métier scientifique et social qui ne nécessite pas de créativité
- secteur concurrentiel : étant donné la pénurie de dermatologues sur tout le territoire, pas de concurrence
- études longues : oui indéniablement
- études coûteuses : c’est la fac donc pas vraiment par rapport aux écoles privées
- sans garantie d’emploi : si, emploi automatique partout où on veut.
Définition assez bancale du coup
Mais vidéo très bien faite, je m’abonne !
Vous avez totalement raison, je pense que c'est pas 100% clair dans la manière dont je le dit, mais les différents critères proposés par Marc Loriol ne s'ajoutent pas les unes aux autres, mais les métiers passions correspondent en général à au moins des critères. Et pour les carrières médicale, on peut considérer qu'elle demande un certain nombre de sacrifices. Est-ce votre cas ? Et puis ce sont des tendances, il faut bien un ou deux contre exemples pour confirmer la règle 😄Quoiqu'il en soit, bienvenue sur la chaîne !
@@ReflexionsBassesAh oui en effet j’avais compris que les critères étaient cumulatifs et pas exclusifs les uns des autres. Dans ce cas la définition est juste !
J’ai fait énormément de sacrifices pour devenir dermatologue. J’ai investi mes 20-25 ans, il n’y avait plus que le travail qui comptait. Pas de vacances, pas de sortie… Mais on récolte les fruits quand on atteint son rêve ! Je n’ai aucun regret et c’est sans doute le plus important.
Merci pour votre retour :)
@@barbiedoufa533 Le "métier passion" ça relève du concept et de l'abstrait, pas de la définition scientifique... Ce n'est pas un score de GLASGOW ou le cycle de Krebs, mais c'est vraiment pas le plus important... L'idée à retenir c'est que dans le "métier passion" il y'a un investissement émotionnel fort et une idée/vision parfois enjolivée des choses, qui vont te faire accepter des choses que tu ne devrais pas accepter normalement, et à terme te faire du mal.
Je trouve très dommage que tu ne fasses pas le lien avec la santé, car je crois au contraire que la médecine (et le soin en général) est un domaine qui fait extrêmement écho à cette vidéo. Pour toi ça s'est bien passé et tant mieux, mais regarde la majorité des étudiants en médecine, externes ou internes, qui sont exploités parfois jusqu'au burn-out, les suicides, les abnégations monstre. Et ça continue après aussi, avec des conditions de travail de plus en plus compliquées, du manque de personnel à tous les niveaux, des salaires qui diminuent, des problèmes de gestion, de matériel, des patients de plus en plus violents et des soignants de plus en plus délaissés, utilisés comme de la chaire à canon. Bref la liste est tellement longue, et pourtant les soignants on ne les entend pas, et les étudiants on n'en entend parler que rarement, quand l'irrémédiable est arrivé. Tu as fait ces études, tu bosses dans la santé, tu sais les implications et les chiffres sur le burn-out, la dépression, le suicide, etc. Bref ça me choque un peu que tout ce que tu retiennes de cette vidéo c'est que la définition colle pas parfaitement à ton cas, alors que tout le reste devrait faire TILT avec ce qui se passe dans la santé et comment le personnel soignant et les étudiants sont utilisés au nom du "métier passion", "aider l'autre", etc, alors qu'on les exploite et qu'on les traite comme de la m**de. La "passion" te mettrait-elle des oeillères ?
Pour en revenir à tes études, tu as une vision des choses qui me dérange, on dirait que pour toi tout cela est normal et fait partie du jeu. Du genre "j'ai subi des choses violentes mais c'est pas grave maintenant c'est derrière, sans regrets". Pour ma part, non je ne considère pas ce que les étudiants en médecine et les médecins subissent en France comme normal, je trouve au contraire cela extrêmement malsain et délétère pour tout le monde, soignants comme patients. Le système est à revoir à tous les niveaux, et pour que révision se fasse encore faut-il oser le pointer du doigt, et sortir du "moi je".
Après tu as de la chance que ta passion n’est pas un hobby mais un vrai travail qui marche niveau économique. Je pense que sa vidéo a + de sens pour ceux qui ont un hobby en dehors du travail (la musique / un sport) et ils en font un travail (coach par exemple) et c’est la que ca brouille la ligne entre passion et travail et que l’on accepte tout, mauvais salaire/patron/collègue car on se dit que c’est une passion.
@@alexiapoidevin4975
De plus c'est un secteur où, comme elle le dit, il n'y a pas l'ultra-concurrence dont parle la journaliste une fois que l'on a fini et réussi ses études..
Je suis écrivaine depuis mes 15 ans. Je n'ai pas encore été publiée mais après avoir vécu beaucoup d'épreuve, je sais ce dont j'ai besoin et sans ça, je suis malheureuse. J'ai su ce que je devais faire et en plus , qui est lié à ma passion. Je sais que je vais y arriver. Maintenant, faut travailler
Force à toi !
Merci pour la vidéo, je m'y retrouve totalement.
Pour prêter ma lanterne, je suis traducteur, j'aime mon travail, la science du mot et les projets sur lesquels je suis amené à travailler. Mais la compétitivité du marché, le manque d'éthique humaine et commerciale de nombreux employeurs bouffent tout autant les juniors que les plus expérimentés.
Merci 🙏🙏
Sujet super intéressant, qui appelle une réflexion plus approfondie, plus "basse" dans l'échelle sociale car l'exemple du journalisme parait trop élitiste.. je suis perso aide ménagère/artisane, j'ai rencontré pas mal le musiciens avec leur petite notoriété dans la musique indé, mais qui bossaient à l'usine la semaine... la génération de mes parents ont cru améliorer l'avenir pro de leur enfants grâce aux études, (mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose et les filière courtes ont été tellement dénigrées)... on déplore la désindustrialisation de la France, on parle d'uberisation, des métier en tension dans la prise en charge de la vieillesse, dans la restauration, quand beaucoup rêvent effectivement de métiers passion.. je suis peut être trop pessimiste mais il faudrait revoir nos ambitions à la baisse et, comme vous le dites, trouver un épanouissement ailleurs qu'au boulot.. militer pour la semaine de 4 jours et l'amélioration des conditions de travail, la revalorisation de certains secteurs utiles (aide à la personne, agriculture) ,mais impossible de dire ça de l'usine ou des métiers genre uber mc do/, qui ne sont qu'exploitation, ou meme des bullshit job de Graeber..
Ouais, je suis d'accord, c'est une bonne piste qu'il faudrait approfondir !
"mais la fac ne débouche pas tjrs sur grand chose"
Peut-être parce que la majorité des personnes qui s'y inscrivent auraient dû arrêter l'école en troisième ?
@@LaCaverneDesCodeurs C'est à dire ?
J'ai toujours cru à l'épanouissement ailleurs qu'au travail. Du coup je me sens vraiment chanceuse aujourd'hui. Le taf c'est alimentaire. Je veux juste bien m'entendre avec les collègues. Si ça me saoule je change de job. Vu que j'ai le choix et que je ne cherche pas à tomber amoureuse de mon employeur 😂 je peux changer de job chaque année où tous les 6 mois si j'ai envie. Je cherche à grandir m'épanouir et évoluer en dehors du travail. Pas au travail. Je n'ai jamais cherché à avoir un taf passionnant donc je n'ai jamais eu tous ces problèmes de frustration et regrets. Je suis passionnée par le trekking, par le jardinage et par le cinéma. On c Et je suis hyper épanouie. Vouloir du plaisir partout et tout le temps peut vraiment rendre fou..
@@LaCaverneDesCodeurstoi tu es malheureux dans ta vie
Mais quel bonheur de découvrir ta chaîne ! Trop cool
Oh merci beaucoup ! Bienvenue sur la chaîne !!
Thématique très originale ! Je n'avais pas pensé que la passion au travail pouvait être négative.
Merci beaucoup pour cette vidéo, je la regarde au bon moment. Je fais présentement un burn out et une dépression et j’ai décidé d’arrêter mon métier passion, parce que la précarité, le mépris, l’humiliation de la clientèle, la mise en compétition… Avec mes handicaps, on m’a fait aussi vite comprendre que je n’aurais jamais les épaules pour travailler dans le milieu artistique et qu’il fallait que j’accepte de me faire parfois payer 2€/h. Que c’était comme ça, que j’étais juste une folle dans le sens le plus homophobe du terme, si je gueulais. J’ai tenu 5ans et demi de freelance, j’ai connu que ça après le bac, n’ayant pas pu faire d’études. Pis je sais plus ce que je veux/ peux faire maintenant. J’ai l’impression que c’est la fin de ma vie puisque j’étais mauvais, du moins pas assez bon, pas assez vendeur de ma personne et donc de mon art, pis j’ai 24ans et je suis inembauchable sans RQTH quoi.
Force à toi 💪❤️
Je vie la même chose que toi .. envie d’arrêter mais pour faire quoi ..
J'ai "adoré"... et me suis abonnée direct, merci car ce genre de contenu manquait à mon quotidien 🙏
Merci !! Bienvenue sur la chaine !!
Tellement de gens vont se reconnaître ! Super intéressant 👏
Merci beaucoup 😊
Le travail est propre et hyper quali ! Toujours cool à suivre !
Hola ! Merci à toi Eifar ! On continue d'essayer de créer de la qualité pour les follow de qualité
merci, la vidéo est folle, t'es au top
Oh merci beaucoup !
En fait je suis infirmière depuis 30 ans et c’est mon métier passion. Pas de concurrence, pas d’études trop longue…
Bravo ✌🏻🙏
Vidéo trop bien faîte, bravo ! J'ai hâte des prochains épisodes
Merci beaucoup 🙏 Il me tarde de pouvoir publier la prochaine !
Première fois que j'entends parler de mon patelain dans une vidéo UA-cam. Sympa
A ton service haha
Après 6 ans de piges j'ai quitté le milieu, c'était génial mais très intense. On peut clairement dire que c'était une relation amoureuse, d'ailleurs elle avait éclipsé mon couple 😂. Maintenant je reste dans l'industrie qui me passionne mais dans un poste moins créatif, plus safe. Ma passion c'est écrire mais je sais à 100% que je ne pourrai jamais autant sacrifier que les autres auteurs en herbe pour y arriver. Ça me va très bien de garder ça sur mon temps perso, sans besoin d'être productive.
💪
Super travail bravo à toi très bonne idée
Merci beaucoup 😊
Je vous conseille de regarder le film d'animation "soul" je trouve qu'il décrit bien la différence entre faire ce qu'on aime (être dans la zone dans le film) et être obsédé par ce qu'on fait (être une âme perdue dans le film)
J'avais oublié, mais c'est vrai que j'ai un bon souvenir de ce film. Je vais me le remater !
Je te remercie pour ce partage !
Bravo
Mort de rire la pub pr travailler à mcdo c'est tellement abusé
😭❤️
Je suis journaliste pigiste et c’est tellement ce que je vis 🥲
Bravo pour ton travail et pourtant, cette vidéo me fait mal et peur à la fois.
Bon courage à toi 👐💪 J'espère que tu vas trouver l'équilibre qui te convient✌
Je viens de découvrir ta chaîne et je suis très fan ! Vidéo super intéressante, d’autant plus car située du point de vue de quelqu’un qui exerce un métier passion.
Merci à toi et bienvenue sur la chaîne !! 🙏✌
Très bon sujet. Travailler sur sa dépendance affective en général est essentiel pour bien en comprendre les mécanismes.
C'est à dire ? 😄
@@ReflexionsBasses C'est à dire se questionner dessus pour comprendre d'où elle vient, transformer le souvenir racine et du coup mieux en déjouer les mécanismes quand elle survient que ce soit pour un travail et/ou dans une relation.
Merci pour cette video encore une fois super intéressante !
Merci !! 🙏
C'est une vidéo super intéressante (et super bien faite !) qui donne à réfléchir sur la question.
Et justement je me disais que, dans le cas spécifique de la journaliste, est-ce que ce n'est pas plus la précarité de son secteur (qui touche bien sûr plein d'autres secteurs du marché du travail) qui la fait souffrir que sa relation passionnelle au travail ?
Après tout, c'est au moment où elle devient pigiste que la descente aux enfers commence. Et j'ai eu l'impression que c'est surtout le besoin de faire beaucoup de piges, et en plus l'obligation de travailler à 100% de chez elle, donc coupée des liens sociaux, qui l'a amenée dans cette souffrance.
Or ces conditions matérielles peuvent être réunies dans un métier qui n'est pas une passion... Et on peut être obligé d'y rester par nécessité économique.
Je ne nie pas du tout les ravages que peut créer l'exercice d'un métier passion. Je m'interroge juste sur ce cas individuel.
Merci pour votre retour 🙏
Les métiers considérés comme "passions" étant souvent très concurrentiels, les places sont chères, ce qui pousse à accepter des positions précaires. J'imagine que dans un cadre non passionnel, elle serait surement allé chercher autre chose. Si on elle avait pu continuer sans être pigiste, cette mésaventure serait arrivée à la personne qui a "pris sa place".
Je découvre la chaine avec cette video ! Et bien c’est tres tres appréciable ✌🏻
Merci et bienvenue ✌🏻
Un collègue me racontait que quand il était pâtissier, ses journées de travail c'était du 2h/14h, payé 8h, métier passion quoi. Mon point de vue (mantra?) pour éviter ce genre de situation : je ne travaille pas pour la gloire.
Je me reconnais totalement dans ce documentaire! Quoi que je fasse comme travail je resterai artiste violoniste équestre! C’est mon identité
Très intéressant comme sujet merci !! Et très bien ce montage en alternance entre face cam, interview et images de documentaires ça rend très bien 👍😊
Merci à toi 😊
Bravo et merci pour cette vidéo, super reportage ! 👏
🙏🙏
C'est pour ça qu'il est important d'avoir des passions dans la vie qui ne sont pas notre métier, de façon à forger notre identité en dehors du cadre professionnel.
Sa vie personnelle est toujours plus importante que la vie professionnelle.
Je suis dans la restauration, c'est mon tout premier travail , a la base c'est un taff alimentaire mais j'ai pris un reel plaisir de servir les clients et de bien le faire. Alors quand une personne ne montre pas le même intérêt pour le travail, je me dis qu'elle est moins bien mais enfaite c'est cette personne qui a raison de pas trop donner son énergie au travail malgré que je le saches, j'ai du mal a en faire moins et si je fais moins j'ai l'impression de mal faire mon travail ... Un cercle vicieux que j'arrive pas a détruire sans me dire que je fais mal mon taff
Si vous avez des conseils je prends avec plaisir 😊
Je ne peux que te conseiller de lire le livre d'Anne Claire Genthialon ✌🏻
Excellente video, comme d’habitude.
Merci 😁
Très bien fait bravo
Merci !! 🙏
Super vidéo ! Ca résonne bien avrc ce que je ressens, mais je ne trouvais pas les mots. Jai fait un burn out il y a 10 ans, jai changé de voie professionnelle poyr faire le métier de mes rêves. Je suis devenue indépendante, jai bcp expérimenté, appris. Mais drpuis qq mois, je le questionne.
Ce n'est pas comme un burn out, mais je vois bien que qqch cloche..
Le désamour, ou le chagein d'amour.
Cest ce deuil refoulé qui me fait mal.
Merci pour cet éclairage et ces références , ca va m'aider à cheminer vers autre chose !
(Je ressens de la joie en écrivant cela)
Merci pour ton retour et bon courage pour la suite 💪✌🏻
Excellente vidéo ! Avec un sujet très peu mis en lumière ! Merci !
Merci !! ✌
Merci pour cette vidéo! C'est rigolo comme elle compare son métier à la relation amoureuse. Ça révèle qu'à part l'amour, le reste est accessoire ^^ Mais en effet, certains métiers-passion sont durs!
C'est exactement ça😄
Très bon contenu et vraiment la réflexion est intéressante. Je vais suivre cette chaîne attentivement 🤓
Merci et bienvenue sur la chaine ✌
merci pour ta vidéo ! en pleine réflexion sur mon orientation pro, elle me fait réfléchir à quelle relation je veux avec mon futur taff
Avec plaisir 🙂
ça ne concerne pas que les métier concurrenciel..je travaille en crèche et ce qui est dis dans cette vidéo m'a beaucoup parlé.
Merci 🙏🙏
De toute façon quand une passion devient un métier, elle finit par cesser d'être une passion. Je suis passionné de programmation (informatique) depuis 1989, mais je n'ai que très peu fait du "développement" professionnellement. Le devs pros sont crâmés au bout de six ans... et veulent faire autre chose.
Ouais, c'est un peu le risque, mais ça peut rester une passion !
Bravo pour cet épisode, excellente analyse 👏 je découvre ta chaîne, bah abonnée 🤩
Merci et bienvenue 🫡✌🏻
Vraiment très bonne vidéo, bien monté et bon sujet.
Un grand merci !
Super intéressant et bien monté !
Merci ✌
Sujet très intéressant et très bien abordé ! En revanche une légère overdose de références pop culture dans le récit de la journaliste mais son histoire reste tout de même très intéressante
Merci 🙏 toutes ces références permettent aussi de proposer des réf commune pour mieux faire passer le message. C'est important pour toucher un maximum de gens. Il y a d'autres références qui t'auraient plus parlé ? ☺️
Belle vidéo, j'approuve. Dans l'associatif depuis 8 ans. Travailler dans un métier passion car d'un naturel à aider et de travailler sur le l'épanouissement de l'humain.
Avoir "la chance" d'avoir un salaire là ou certain-es sont volontaires ou bénévoles et ne pas se plaindre. Sentiment du sauveur pour certains et narratif de l'abnégation sans attendre en retour dans le domaine qui pousse à faires des heures sup' non payé car personne d'autre (asso non lucratif, pas de budget extensible à souhait).
Financement essentiellement par subvention, en baisse car régulières coupes budgétaires de l'état qui a contrario abandonne toujours plus "ses tâches" via des appels à projets aux assos (l'associatif coûte moins chère que des fonctionnaires) et mettent de facto les asso en concurrence (bonjour l'ambiance). Ça tire les salaires par le bas pour avoir des postes de moutons à cinq pâtes, épuisant.
Des personnes qui utilisent des assos à but personnel pour gravir des échelons, ou politisation de certaines asso pour avoir les subventions de mairies ou de commune (et inversement, récupération politique des actions associatives). Idéal d'intérêt général et de bisounours prend un coup.
Heureusement que j'ai rencontré des personnes formidable dans le domaine et solidaire pour élever le niveau, mais ce sont souvent celles qui sont dans l'ombre et largement sous-payé au vu de leurs apports.
Il faut développer un lâcher prise pour éviter le burn-out si vraiment passionné-e par le domaine, notamment sur sa qualité de travail car beaucoup de facteur extérieur non contrôlable en interaction avec son poste (difficile si perfectionniste), je n'ai pas trouver de solution logique aux constats posés plus haut.
Force à vous, quel que soit le domaine 💪🏾
Force à toi 💪✌🏻
C'était vraiment intéressant ! C'est pas évident de prendre du recul sur sa propre situation dans ce genre de boulot où tout va vite et tout est précaire. =/
Merci 💪✌
Trop intéressant et utile dans mon cas merci !
Avec plaisir 😁
Hyper intéressant cette analyse
Une ironie intéressante de faire cette vidéo sur le métiers passion en tant qu'influenceur (qui est lui-même un métier passion)
Exact ! Mais pour l'instant tout va bien pour moi 😃
Coucou merci pour ton episode que je découvre aujourd'hui. Je suis légèrement en désaccord cependant car elle était en attente de son métier passion, finalement elle ne l'a que très peut exercer. Le boulot de pigiste elle ne l'a jamais voulu et le coté freelance vs salariat c'est hyper important.
Ca reste le métier de journaliste, ce sont surtout les conditions d'emploi qui changent.
Encore un régal chef !
✌Merci boss
Quand Maximus caresse les blés dans Gladiator, il n'est pas réellement chez lui. C'est l'annonce de sa mort prochaine, c'est une métaphore des fameux champs élysées du royaume des morts de la mythologie romaine. Elle aurait dû se méfier.😅
Bien vu ! Merci 😄✌
Meilleur commentaire 😂
Au dela du sujet la réflexion finale sur l'illusion des bonnes choses a tirer des mauvaises expériences est cruciale. Certaines erreurs n'apportent rien, la vie est passée, il fallait mieux réfléchir au moment de faire certains choix. Il ne faut pas glorifier l'échec, ce qui n'empèche pas de réussir par la suite.
🙏
Après pour faire un métier passion, il faut déjà avoir une passion. C'est assez intéressant de voir à quel point on recommande souvent de "suivre sa passion" comme si c'était quelque chose d'inné pour chaque personne.
Personnellement je n'ai pas de vraie passion, juste de très bon centres d'intérêts ou activités que j'aime pratiquer. Et je pense que c'est d'autant plus important de voir ce genre de contenu quand on est dans mon cas, car on peut se retrouver à chercher une passion pour ensuite faire le fameux métier passion. Vous trouvez que ça a l'air plus que bancal ? C'est normal, c'est le cas !
Je pense qu'il faudrait trouver un équilibre entre le métier passion et le job alimentaire (qui paye plus ou moins), c'est à dire avoir de l'intérêt pour ce que l'on fait sans pour autant y dédier son existence. Bien sûr il y a des exceptions comme être passionné dans un domaine porteur, ou être entrepreneur. Et globalement, on n'a pas toujours le choix d'avoir un travail qui respecte cet équilibre, malheureusement.
Je suis assez d'accord ✌🏻
Super intéressant, merci ! 😄👏
Merci à toi Julie 😊
Super vidéo. J'aime bien le rythme entre l'interview et les citations du livre. Ça donne envie de lire livre. Peut-être plus mettre l'accent sur la promo du livre à la fin de la vidéo...
Oh merci beaucoup ! N'hésite pas à aller jeter un œil au bouquin, il y a énormément de choses que je n'ai pas pu inclure à la vidéo :)
Enseignant chercheur pour moi. 25 ans d expérience et 2 burn out mais je me soigne.
En revanche j ai beaucoup de mal à la recommander car on l'a paye chère la passion.
Bon courage 💪
Merci pour ta vidéo, je suis en plein dedans, renoncer à un dream job, car il m'apporte pas assez d'argent et de stabilité, et me sentir nulle et honteuse d'y avoir cru, et d'avoir pensé y arriver...
Bon courage💪✌
@@ReflexionsBasses merci
On a tous le droit de croire en ses rêves ❤
C'est exactement ce que j'ai vécu il y a 5 ans, en 1000x pire si on peut comparer l'incomparable et je m'en suis toujours pas remise et maintenant j'ai la peur profonde de travailler pour un nouvel employeur.
Force à toi ! 💪🙏
Excellente video.
Merci bien 🙏✌
Aie Aie Aie beaucoup de vérité dans cette vidéo, c'est en effet aussi pour ça que j'ai quitté le monde médical pour tenter autre chose qui te prend et dont tu as du mal à sortir. Belle image ;)
Merci pour ton retour, j'espère que ta nouvelle carrière se passe bien 🙏
Le métier passion il est bien quand tu le fais en réorientation…
Après avoir était cadre grassement payer ( avec les heures qui vont avec) et tu te réoriente vers un métier passion.
Après les passions tu peux les faire en premier métier mais il faut être dans les meilleurs…
Je parle en connaissance du sujet ma belle à 22 ans elle est danseuse de cabaret. Elle a complètement conscience des limites et de la beauté de sont métiers. Qu’il faut faire ça carrière maintenant et sans création de famille. Contrainte physique du métier.
Il faut que je te raconte mon histoire je suis pierceuse et je viens du domaine médicale et mon métier est extrêmement précaire de l’apprentissage à la transmission de savoir …
Avec plaisir pour avoir ton témoignage !
Je comprend totalement. Je suis pigiste et je pense exactement comme Anne-Claire, c'est incroyable
Alors bon courage à toi ! 🙏✌
Très très bonne vidéo comme d’habitude !
J’aimerais faire une seule remarque, très personnelle, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de sous titre tout à long de la vidéo, ce qui m’a poussé à l’écouter en fond sans la regarder. J’avais l’impression de devoir faire plus d’effort pour la regarder … mais je cherche la petite bête, excellente vidéo !
Merci pour ton retour 🙏Normalement tu peux désactiver les sous titres sur youtube ✌🏻
Pas besoin d'être dans un" métier passion" pour avoir de sacrés déceptions dans le milieu professionnel ... 😮😮😮
Il y a des gens qui ont des caractères qui leur permettent de s'impliquer à 400 % dans ce qu'ils font ...
Pour eux c'est compliquée .
👌
Ce n'est pas ses passions qui l'ont détruites mais son origine sociale. Elle a cru qu'elle aurait une place dans le monde de la presse parisienne quand tu es de basse-naissance. Le monde n'a pas changé en 2000 ans.
C'est évidemment une donnée qu'on ne peut pas laisser de coté !
@@ReflexionsBasses Excellent travail, netflix arrête pas de nous vendre le mantra capitaliste ; arrache toi, fais des sacrifices, donne tout et tu réaliseras tes rêves. Mais c'est complètement faux. Quand on veut, on peut, c'est du bullshit. Mais certains ne le savent pas et c'est la grosse désillusion quand il voit que malgré leurs échecs, leurs efforts et le temps passé, c'est toujours le même résultat : rien. Il faut apprendre à vivre avec l'injustice, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les privilégiés, etc. Cela préserve grandement la santé psychique.
J'ai pas de passion, merci, au revoir.
Je pense que tout travail est plus ou moins chiant, et qu'un travail qui ne l'est pas trop, c'est déjà pas mal du tout.
Haha jsuis assez d'accord !!
moi je suis fan de la programmation je suis en première et cela m'a vraiment fait reflechir
Courage à toi. Ça peut tout à fait bien se passer 🤞
Big Up à vous les Devs du Jeu Vidéo! 🎉
+1
Sa me rappelle le dessin animé "Soul" pour moi c'était le déclic après l'avoir visionner
très bonne ref! ✌
merci pour cette vidéo. nous sommes (helas) peut etre beaucoup a nous reconnaitre plus ou moins dedans
Merci à toi 🙏✌
Ce n'est pas le fait de trop aimer ce qu'on fait qui est le problème, c'est qu'on ait une société et un système qui en encourage l'abus.
Oui, aussi