J’ai mi pause à 1:38 et cherché la signification de toutes ces expressions sur Google, j’adore ! Je suis français en France, ces expressions sont des pépites, pour la plupart on pourrait les utiliser telles-quelles en France :)
Le parlé québécois a beaucoup évolué depuis quelques décennies. Cela remonte en fait aux années 60 et le discours du général De Gaulle à Montréal en 1967 pourrait à cet égard nous avoir donné une nouvelle impulsion en tant que peuple. D'autant plus que c'était aussi l'année où nous avons accueilli la planète entière à l'Expo 67. Depuis ces années-là le Québec s'est épanoui et s'est affirmé sur de nombreux plans. Comme disait Ti-Poil, je n'ai jamais été aussi fier d'être Québécois. Cela étant dit j'aimerais que davantage de Français s'installent ici en permanence car nous avons besoin d'eux pour assurer la pérennité de notre culture et poursuivre l'affirmation de notre identité en lien avec notre histoire.
Immigrant Français. je dois dire que ce n'est pas tous les jours facile. Pas au niveau des expressions, que je trouve facile à avoir avec le temps et les interactions, mais bien au niveau de l'accent. J'ai beau être entièrement intégré dans notre Province, entouré de Québécois.es à toutes les jours, rien n'y fait je ne prends pas l'accent. Or j'en subis régulièrement des critiques voire des gestes de racisme déplacé de la part de Québécois.es. Il faut le dire, c'est difficile à vivre comme situation et génère de l'incompréhension. Notre Belle Province s'est construite autour de l'arrivée d'immigrants, Français ou non, et ce genre d'attitude ternit beaucoup l'image des locaux et leur capacité à intégrer de nouvelles personnes :/
J’ai eu l’occasion de passer quelques mois à Montréal (je suis français) et mon premier réflexe a été d’adopter les expressions locales autant que je le pouvais. Quand je parle avec quelqu’un, c’est pour être compris. J’ai pas envie d’être difficile à comprendre. Il y a des expressions que j’ai vraiment eu du mal à intégrer, j’ai l’impression que les québécois diront plus “avec l’été qui s’en vient” que “avec l’été qui arrive” comme on le dirait en France. Le “s’en vient“ j’ai eu du mal à l’intégrer par exemple. Les commerçants qui me tutoient, là j’ai vraiment fait un blocage. Sauf s’ils me regardaient directement, sinon si j’entendais “est-ce que tu trouves ce que tu veux ?” mon cerveau le filtrait en tant que conversation de fond entre deux personnes dans le magasin et je ne répondais pas. S’ils me disaient “bonjour comment vas-tu?” J’avais un blocage et je répondais “bien et vous” je pense que j’ai eu l’air impoli, mais ça m’est venu automatiquement.
Je ne conseille pas aux Français de tenter d'imiter l'accent québécois. Pourquoi ? D'abord parce qu'il n'y a pas qu'un accent, au Québec, il y en a plusieurs. Je dirais même qu'il y a autant d'accents qu'il y a de Québécois. Ensuite parce que, désolée, mais vous n'y arrivez pas et vous risquez de vous ridiculiser. Pire encore, certains québécois pourraient croire que vous vous moquez d'eux. La langue est une question très sensible, au Québec. De même, ne tentez pas d'utiliser notre vocabulaire ou nos expressions, parce que vous risquez de les utiliser à tort. Et puis, vous ne maîtrisez pas nos registres de langage, ce qui peut vraiment vous mettre dans l'embarras. Restez vous-même. Tant que vous ne parlez pas l'argot lycéen, les Québécois vont vous comprendre.
Je vous comprends monsieur, pour vous le vouvoiement est mal vu. Vous avez adopter les expressions locales et cela me fait plaisir de voir que vous voulez une bonne communication. Merci à vous.
Pour ma part je suis au Québec depuis 1,5 mois. Je regardai déjà beaucoup de vidéos youtube de personnalités québécoise, ce qui fait que j'ai depuis un bon bout de temps incorporé du vocabulaire, des traits de prononciations et de la syntaxe. Cela dit, je garde aussi un certain héritage linguistique de ma région native, ça donne un mélange épicé et apprécié de tous :). C'est pour moi important de m'intégré en adoptant les coutumes linguistiques locale tout en préservant de manière inconsciente ma carte l'identité linguistique. La langue évolue, mute et s'adapte à ses locuteurs et peut être que dans 15 ans, ou que j'aille, de la France au Québec, mon identité linguistique ne sera plus claire.
Plus que 65k français, on estime à 200k français la communauté dans le Grand Montréal ! 65k c'est le nombre de personnes inscrites au consulat, or Montréal attirant beaucoup de français ici pour 6 mois, un, deux ou trois ans, beaucoup ne s'y enregistrent pas. Vidéo très intéressante pour un sujet fascinant ! Pour ma part j'ai rapidement pris des tics de langage et des expressions québécoises, après un ou deux ans ici. Par exemple le "la" ou le "fait que" voir même jurer en québécois. C'est essentiellement du mimétisme et ça a été plutôt inconscient de ce côté là. Même que inconsciemment il y a des mots que je n'entends qu'avec un accent québécois et que je prononce donc avec l'accent, sans volonté consciente de l'imiter, comme tabarnak ou fait que par exemple. Tout ça vient selon moi de mon entourage et évidemment de la culture québécoise que je consomme, comme dit dans la vidéo. Par contre j'ai consciemment adapté mon langage pour utiliser des expressions spécifiques, comme dire allo au lieu de bonjour ou salut ; le nom des repas ou encore dire chum blonde plus que copain copine, ou le tutoiement dans un commerce par exemple.
Certains territoires ont un accent et des expressions fortement marqués, autour de Perpignan, de Lille, ... Montréal. C'est au-delà du Québec -France. Le brassage est une richesse culturelle 😊
J'ai une anecdote amusante à ce sujet. J'ai vécu pendant 6 ans à Montréal dont 4 ans en couple avec une Québécoise que j'avais rencontré à l'Université de Montréal, où je faisais des études de... linguistique. Je suis une éponge sonore. Quand je suis plongé dans un environnement particulier, je finis par parler comme les gens qui m'entourent. J'ai vécu à Paris, Marseille, Montpellier, Grenoble et chaque fois, je me suis mis à parler comme les gens autour de moi. J'ai même réussi à me retrouver avec un accent de Manchester en anglais, après un an là-bas. Après deux ans d'affilé au Québec, je suis finalement rentré en France pour les vacances de Noël. Quand ma mère m'a entendu parlé, elle m'a immédiatement ordonné d'abandonner mon accent québécois... Evidemment, au bout d'une semaine, j'avais retrouvé mon accent d'origine (plutôt parisien, il faut l'avouer). Au bout d'un mois, je suis revenu à Montréal où ma blonde m'attendait. Au bout de cinq minutes, elle m'a dit: "Oh! non! t'a retrouvé ton accent de la France"...
My accent in French is English-Canadian with a bit of French from France and a bit of French from Montreal and a bit of French from the rest of Quebec. I lived in Newfoundland in the 1970s. I taught in various outports. The first and 2nd outports I taught in I had limited contact with Mainland English so my accent involuntarily changed to more like an outport Newfoundland accent. I even worried that when I went to graduate school in Toronto that my Newfoundland accent would set me apart. I needed have worried. My accent became an Ontario one as soon as I got back on the Mainland. Then, I taught for 10 months on Fogo Island where there were several Mainland teachers speaking standard English. I noticed that my Mainland English-Canadian accent didn't change there. I didn't revert to Newfoundland English at all. Toward the end of the school year, I was sitting with a bunch of my grade 11 students at a table in the library towards the end of the school year. They were, of course, speaking with their outport accents and I displayed my outport accent for the first time. One of my students looked at me and said with surprise, "Listen to her." She'd never heard my Newfoundland accent before. LOLOL! Here, in Kingston, Ontario, at Queen's University, the French profs seem to take great pride in never learning and certainly never using Quebec French! .
J'utilise souvent des expressions québécoises en France "pis là", "chandail", "faque", "arrière-scène" au lieu de "backstage", "épinglette" au lieu de pin's etc et ça marche. Mes petits gestes quotidien pour faire baisser la glottophobie en Francophonie. Et je fais des efforts volontaires pour apprendre les colloquialismes africains, banlieusards parisiens, occitans, créoles, belges et ch'ti, suisses et arpitans etc...moi-même. Regardez l'artiste québécois de Beaufort PETiTOM qui joue Molière dans l'opéra urbain en France! Il a pris un accent totalement hybride et sort beaucoup de verlan quand il parle (mon reuf, le taf etc).
C’est normal de perdre son accent quand tu parles la même langue. Je suis hispanophone et je le vois avec mes amis qui habitent aussi dans d’autres pays hispanophones. Je suis péruvienne, j’habite Paris et après 22 ans en France, je parle encore comme si je venais de sortir de Lima. Alors que mes potes qui sont en Espagne, c’est autre histoire. Par contre un truc que je ne comprends pas ce sont les français qui partent 2 jours aux USA ou au UK et le lendemain ont oublié des mots. Comment vous êtes pas crédibles les gars! 😂
Je suis né et j'ai vécu les 20 premières années de ma vie dans la région centre-val de Loire. Ensuite près de 10 ans en Belgique et au Luxembourg. Je n'y ai jamais pris le moindre accent. Parcontre j'ai utilisé leurs expressions, leurs mots de tous les jours, volontairement. Une forme de politesse. Depuis de nombreuses années je vis en provence et là aussi j'emploie les mots et expressions de la région, mais pas l'accent. Autrement j'aurai l'impression de me travestir, car personne n'est dupe lorsque l'on imite un accent qui n'est pas le sien. J'ai dans mon entourage des "imitateurs" qui, je n'ose leur avouer, se ridiculisent. J'ai même remarqué que la puissance de l'accent marseillais est inversement proportionnel au niveau d'instruction. (pas en Belgique ni au Luxembourg) Amicalement
Que voulez-vous dire par la dernière phrase... L'accent du sud (ou vraiment l'accent marseillais en particulier ?) est révélateur d'une mauvaise éducation ?
Je suis français au Québec, je me retrouves beaucoup ici. Je me surprend à vraiment adapter ma façon de parler de manière très inconsciente. J'ai aussi étudié en abitibi et remarqué qu'il y avait beaucoup de français fak certains amis québecois commençait à utiliser des expressions françaises
A titre personnel, c'est soit, bien sur, le contexte, soit le rythme de parole qui va moduler mon accent. En France, sur un registre familier et un rythme rapide de parole, j'avais tendance à écraser un peu mon accent béarnais, et cette place la est de plus en plus investi par les phonèmes et raccourcis du québécois. Alors que quand j'essaye de parler en articulant un peu plus, parfois dans la lecture, mon accent béarnais reviens de manière beaucoup plus marqué. Fait intéressant, je n'arrive pas à "imiter" consciemment le français québécois. Ca s'entend tout de suite que c'est forcé. Alors que dans une discussion naturelle, à Montréal avec des québécois, ça viens tout seul. Cela rend la transformation de mon français difficile à faire entendre quand je rentre en France. Mais aussi, peut-être quand je suis un peu fatigué, il m'arrive de remarquer une confusion dans ma manière de prononcer certains sons. Entre mon français béarnais, le français plus international que j'ai en parlant a un rythme plus soutenu dans un contexte formel, et mon imprégnation du français québécois. par exemple, il peut m'arriver d'être moi même surpris ou hésitant sur la manière de dire "rose". Naturellement j'y ferais un O plus ouvert, mais qui parfois plus fermé et nasal. N'étant pas particulièrement attaché à la normalisation de la langue, surtout en ce qui concerne la prononciation, je n'ai pas particulièrement de repère auquel je me cantonne pour "réguler" ma manière de parler le français.
Du coup, on entend l'accent français à Montréal ;) Mais pas que. Plusieurs enfants et ados qui regardent des vidéo youtube d'influenceurs français vont prendre les expression françaises, et même attraper la "ducoup-ite".
Le français est une langue vivante il évolue dans tous les pays où il est parlé sa diversité est une richesse je serai désolé de le voir s'uniformiser, je vis dans le sud de la France et nous ne parlons pas comme les parisiens qui avaient eu même un français différent il y a 60 ans. Je crois que les gens qui ont l'oreille musicale attrapent les accents ce n'est pas mon cas j'aimerai bien pourtant imaginez ce que ça donne quand je parle anglais
Intéressant, je suis curieux de savoir les bons et mauvais usages du tutoiement justement... J'ai une tendance à vouvoyer les personnes qui me tutoient et plus embêtant à l'inverse de tutoyer des gens qui me vouvoient 😅
Le tutoiement est utilisé dans une ambiance plus décontractée, quand il n'y a pas d'autorité. On tutoie son ami, un client, un employé, sa famille, ses collègues de travail etc. Le vouvoiement c'est pour l'autorité et quand on veut souligner le respect. On vouvoie le juge, l'avocat, son manager, les enseignants et les personnes âgées. Quoi que, plusieurs personnes dans les 3 dernières catégories préfèrent le tutoiement pour une raison ou une autre.
J’habite à Montréal et je connais beaucoup de français, par contre ceux qui dans mon entourage ont intégré certaines structures ou façons de parler Québécois se comptent sur les doigts d’une seule main..
En Suisse, nous utilisons une manière logique de désigner les nombres (soixante, septante, huitante, nonante, cent). Lorsque je me rends en France ou au Canada, je fais l'effort d'adopter leur façon illogique de les nommer (soixante, soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, cent) pour m'adapter à leurs normes. En revanche, quand je parle avec des touristes français ou canadiens en Suisse, j'utilise la dénomination logique. Je trouve que c'est à la personne qui se déplace de s'adapter. Dans tous les cas, vive la francophonie!
J'enseignais les deux façons de nommer les nombres. Pour les apprenants du français langue étrangère, la manière suisse permet une meilleure compréhension et facilite la transition vers l'autre version...
Il faut esperer un raprochement des deux langages par au moins un peu d'ouverture du côté français... Car c'est bien dommage de se priver de la synergie que pourraient apporter les 8 millions de Québécois francophones... Il faut se dire les choses : très peu de productions audiovisuelles québécoises traversent l'Atlantique... on a même régressé par rapport à il y a 30 ou 40 ans...
Tous les goûts sont dans la nature mais il faut quand même se garder une petite gêne lorsque qu'on émet un opinion de la sorte. Vaut mieux garder son opinions pour soi-même pour ne pas blesser les gens.
Cela aurait été plus intéressant de comparer les Français au Québec qui gardent leur accent et les Québécois en France qui gardent leur accent. Je serais curieuse de savoir quel groupe est plus nombreux au niveau du pourcentage.
J'ai quitté le Québec en 1995 et j'ai remarqué que l'accent québécois a beaucoup changé depuis. Oui on entend des "au final" et des "du coup" mais à quoi bon quand la syntaxe fait souvent défaut, surtout quand les élites québécoises elles-mêmes peinent souvent à s'exprimer correctement en français. C'est le nivellement par le bas, donc les citoyens ne sentent pas le besoin de soigner leur français non plus. Le "nous' de la première personne du pluriel a quasiment disparu également au profit du "on"' que les politiciens et journalistes utilisent à toutes les sauces... Le nous a pourtant tout sa place et donne un ton plus officiel. Dernièrement, j'écoutais un épisode d'Aujourd'hui l'histoire sur Radio-Canada durant lequel on peut entendre une interview en archive avec l'ancien maire de Québec Jean Pelletier. Sa diction claire et son vocabulaire précis étaient impressionnants. Le jour et la nuit en fait entre lui et l'ancien maire de Québec Labeaume. L'accent de Montréal s'est répandu à l'échelle du Québec et on entend maintenant les gens de Québec prononcer "natûûr" au lieu de nature, "mûûr" au lieu de mur, 'professûûr" plutôt que professeur. Cette prononciation nasale influencée de l'anglais n'existait jadis que dans le sud du Québec.
Sur la question d'ouverture: J'ai une tante qui vécut en France environ 15 ans durant. C'est à Paris qu'elle a donné naissance à mon cousin, mais elle est revenue au Québec il y a environ 10 ans de cela. Malgré le fait que je n'ai pas le comparatif avec son accent d'avant qu'elle n'aille en France, je trouve qu'elle a un accent très marqué du parler Parisien, ni Français ni Québécois, une sorte d'hybride, même chose pour son fils qui grandit à Paris. Donc oui, un.e locuteur.e Québécois.e peut adapter son parler et dans quelques situations garder cette hybridité bien après l'immersion.
Pas besoin d’aller au Québec pour observer ça : un Gascon qui va en Provence, un Alsacien qui va en Lorraine, un Poitevin qui va dans le Limousin, etc. etc. etc. etc.……
Autre sujet intéressant : pourquoi est-il si courant pour un Québécois de prendre l'accent français, là où les Français perdent moins leur accent même après plusieurs années ici ?
Je crois que beaucoup de québécois qui vont habiter en France tendent à se conformer au français hexagonal parce que les Français, qui ne sont pas trop exposés à l'accent québécois, parfois ont du mal à les comprendre. En France il y a une conception très centralisée et classiste de la langue : toute variété qui s'éloigne du français parisien considéré comme standard est réputée comme peu professionelle, de campagnards ou personnes peu instruites. Si l'on travaille dans des milieux professionels qualifiés, il existe une forte pression sociale à la conformation linguistique. Avoir un "petit accent" là-bas est peut-être sympa mais en même temps très stygmatisé socialement.
Je suis québécoise, et ça m'est impossible de prendre l'accent français. Par contre , je peux me servir facilement de certaines de vos expressions mais avec mon accent à moi. P.S. Si je veux parler à la française, il me faudrait ralentir le débit car je dois penser à bien prononcer le a le en ou an etc. Alors ma conversation vous ferait bailler aux corneilles.
Les muscle ne se sont pas développé de la même façon alors je crois que les français ont physiquement plus de difficulté en plus d’être très rarement confronté à notre accent ( comparé à nous étant confronté au leur). Cela provoque peut-être aussi un peut de fainéantise puisqu’ils n’ont pas besoin de changer leur accent pour qu’on les comprennes. finalement y a ptet un peu de snobisme par rapport à notre façon de parler, genre certain pense que c’est pas du vrai français et que c’est une qualité de langage inférieur.
C’est très bizarre de mélanger accent et vocabularies/ tournures de phrases / expressions comme si tout ça était équivalent. On a très peu de contrôle sur son accent, beaucoup plus sur les mots qu’on choisit d’employer. Ça n’a pas grand-chose à voir mais tous ces gens en parlent comme si c’était interchangeable.
Je me surprend de plus en plus à prononcer Wi-Fi à la française au Québec en parlant à des québécois et sans raison particulière, seulement par l’influence de UA-cam je crois.
Cela fait 32 ans que je vis au Québec. Mariée avec un québécois "pure laine", deux enfants. Je ne côtoie que des québécois ou presque. Je parle toujours avec mon accent français, visiblement et involontairement, mais j'utilise les expressions et vocabulaire québécois. Mon fils n'a pas d'accent québécois du tout alors qu'il a été a l'école publique et que tout son entourage est québécois et ma fille a un accent anglo-québeco-français. Parfois faut pas chercher à comprendre....
Le français n'est pas ma langue maternelle. J'ai appris le français en France. Et toujours que j'écoute un pote de de Québec, me fait rire parce que je comprends rien. Mais si je reste toute la journée avec lui, je commence à parler québécois
Moi j'ai emmené mes gosses en vaccances au Quebec. Quand on est rentré en France, je comprenais plus rien a ce qu'ils me disaient. J'ai du consulter un urologue.
Je n'ai jamais été au Québec (malheureusement, mais c'est encore à venir !) Par contre, il m'est déjà arrivé d'adapter mon anglais quand je parlais à des Britanniques plutôt qu'à des Américains
L'accent va se modifier... J'ai connu des Fransaskois d'origine belge et française de troisième et de quatrième génération qui semblaient avoir immigrés la veille. J'ai également eu des élèves Français, Belge et Suisse qui n'avaient plus d'accent.
Six minutes pour expliquer ce que chacun peut deviner sans regarder la vidéo. On aurait pu expliquer les phonèmes spécifiques, l'énorme influence de l'anglais dans la prononciation des sons "un", "eur" comme en américain "r", mesurer le niveau académique... non rien de tout ça, juste des banalités.
Je crois que les Québécois ont incorporé plein d'expressions françaises dans les dernières années, en commençant par "au revoir," que personne ne disait il y a 25 ans. "Week-end" est une influence de la France, et non un anglicisme. Dernièrement j'ai entendu mon frère dire "faut pas se prendre la tête." Il travaille avec un Français. J'adore cette expression et je me suis mis à l'utiliser.
@@docteurpikachu6913 Je crois qu'ils disaient "bye" mais de toute façon certain l'utilise encore. En vrai c'est un peu leur équivalent de notre "ciao" qu'on a emprunté de l'italien.
@@Raphy-bg7yw Ca ne fais pas tendance c'est juste l'évolution d'une langue, les emprunts dans tous les siècles dans toutes les langues il y en a eu, on emprunte juste quelques mots à l'anglais , une langue sœur en quelque sorte et ce n'est pas la mort ; en l'occurrence que serait le français sans l'influence grecque, franque et autres germaniques, arabe, italienne haha on serait bien étonné. Ah non pardon désolé vous allez me dire que le français est à 89% latin , ah pardon je me tais.
Faut-il distinguer l'accent des expressions? J'ai entendu des étudiants québécois du secondaire utiliser des expressions françaises - daronne, du coup, au fait... C'est réellement l'influence des médias sociaux.
Quebecoise est completement fou , et La Parisien aussi . Quebecoise est dur et lache . Parisien est mou et douce. Les deux sont difficile for les Englais .
Je ne conseille pas aux Français de tenter d'imiter l'accent québécois. Pourquoi ? D'abord parce qu'il n'y a pas qu'un accent, au Québec, il y en a plusieurs. Je dirais même qu'il y a autant d'accents qu'il y a de Québécois. Ensuite parce que, désolée, mais vous n'y arrivez pas et vous risquez de vous ridiculiser. Pire encore, certains québécois pourraient croire que vous vous moquez d'eux. La langue est une question très sensible, au Québec. De même, ne tentez pas d'utiliser notre vocabulaire ou nos expressions, parce que vous risquez de les utiliser à tort. Et puis, vous ne maîtrisez pas nos registres de langage, ce qui peut vraiment vous mettre dans l'embarras. Restez vous-même. Tant que vous ne parlez pas l'argot lycéen, les Québécois vont vous comprendre.
Les Français à Montréal sont responsables de la pénurie de logements. Contrairement aux réfugiés qui fuient la guerre ou la misère, ils arrivent d'un pays où il fait bon vivre et font exploser les prix des loyers. Il faut limiter ce genre d'immigration.
Ironiquement, ce commentaire vous fait paraître ignorant·e, peu rigoureux·se et peu éduqué·e. Néanmoins, c'est toujours un plaisir de constater que ce genre de généralisations et préjugés subsistent !
J’ai mi pause à 1:38 et cherché la signification de toutes ces expressions sur Google, j’adore ! Je suis français en France, ces expressions sont des pépites, pour la plupart on pourrait les utiliser telles-quelles en France :)
Le parlé québécois a beaucoup évolué depuis quelques décennies. Cela remonte en fait aux années 60 et le discours du général De Gaulle à Montréal en 1967 pourrait à cet égard nous avoir donné une nouvelle impulsion en tant que peuple. D'autant plus que c'était aussi l'année où nous avons accueilli la planète entière à l'Expo 67. Depuis ces années-là le Québec s'est épanoui et s'est affirmé sur de nombreux plans. Comme disait Ti-Poil, je n'ai jamais été aussi fier d'être Québécois. Cela étant dit j'aimerais que davantage de Français s'installent ici en permanence car nous avons besoin d'eux pour assurer la pérennité de notre culture et poursuivre l'affirmation de notre identité en lien avec notre histoire.
Immigrant Français. je dois dire que ce n'est pas tous les jours facile. Pas au niveau des expressions, que je trouve facile à avoir avec le temps et les interactions, mais bien au niveau de l'accent. J'ai beau être entièrement intégré dans notre Province, entouré de Québécois.es à toutes les jours, rien n'y fait je ne prends pas l'accent. Or j'en subis régulièrement des critiques voire des gestes de racisme déplacé de la part de Québécois.es. Il faut le dire, c'est difficile à vivre comme situation et génère de l'incompréhension. Notre Belle Province s'est construite autour de l'arrivée d'immigrants, Français ou non, et ce genre d'attitude ternit beaucoup l'image des locaux et leur capacité à intégrer de nouvelles personnes :/
J’ai eu l’occasion de passer quelques mois à Montréal (je suis français) et mon premier réflexe a été d’adopter les expressions locales autant que je le pouvais. Quand je parle avec quelqu’un, c’est pour être compris. J’ai pas envie d’être difficile à comprendre.
Il y a des expressions que j’ai vraiment eu du mal à intégrer, j’ai l’impression que les québécois diront plus “avec l’été qui s’en vient” que “avec l’été qui arrive” comme on le dirait en France. Le “s’en vient“ j’ai eu du mal à l’intégrer par exemple.
Les commerçants qui me tutoient, là j’ai vraiment fait un blocage. Sauf s’ils me regardaient directement, sinon si j’entendais “est-ce que tu trouves ce que tu veux ?” mon cerveau le filtrait en tant que conversation de fond entre deux personnes dans le magasin et je ne répondais pas. S’ils me disaient “bonjour comment vas-tu?” J’avais un blocage et je répondais “bien et vous” je pense que j’ai eu l’air impoli, mais ça m’est venu automatiquement.
Je ne conseille pas aux Français de tenter d'imiter l'accent québécois. Pourquoi ? D'abord parce qu'il n'y a pas qu'un accent, au Québec, il y en a plusieurs. Je dirais même qu'il y a autant d'accents qu'il y a de Québécois. Ensuite parce que, désolée, mais vous n'y arrivez pas et vous risquez de vous ridiculiser. Pire encore, certains québécois pourraient croire que vous vous moquez d'eux. La langue est une question très sensible, au Québec. De même, ne tentez pas d'utiliser notre vocabulaire ou nos expressions, parce que vous risquez de les utiliser à tort. Et puis, vous ne maîtrisez pas nos registres de langage, ce qui peut vraiment vous mettre dans l'embarras. Restez vous-même. Tant que vous ne parlez pas l'argot lycéen, les Québécois vont vous comprendre.
Je vous comprends monsieur, pour vous le vouvoiement est mal vu. Vous avez adopter les expressions locales et cela me fait plaisir de voir que vous voulez une bonne communication. Merci à vous.
Je vis en Allemagne et le tutoiement est plus développé qu'en France donc des vendeurs de 25 ans me tutoient moi la quinquagénaire
Pour ma part je suis au Québec depuis 1,5 mois. Je regardai déjà beaucoup de vidéos youtube de personnalités québécoise, ce qui fait que j'ai depuis un bon bout de temps incorporé du vocabulaire, des traits de prononciations et de la syntaxe. Cela dit, je garde aussi un certain héritage linguistique de ma région native, ça donne un mélange épicé et apprécié de tous :). C'est pour moi important de m'intégré en adoptant les coutumes linguistiques locale tout en préservant de manière inconsciente ma carte l'identité linguistique. La langue évolue, mute et s'adapte à ses locuteurs et peut être que dans 15 ans, ou que j'aille, de la France au Québec, mon identité linguistique ne sera plus claire.
Plus que 65k français, on estime à 200k français la communauté dans le Grand Montréal ! 65k c'est le nombre de personnes inscrites au consulat, or Montréal attirant beaucoup de français ici pour 6 mois, un, deux ou trois ans, beaucoup ne s'y enregistrent pas.
Vidéo très intéressante pour un sujet fascinant ! Pour ma part j'ai rapidement pris des tics de langage et des expressions québécoises, après un ou deux ans ici. Par exemple le "la" ou le "fait que" voir même jurer en québécois. C'est essentiellement du mimétisme et ça a été plutôt inconscient de ce côté là. Même que inconsciemment il y a des mots que je n'entends qu'avec un accent québécois et que je prononce donc avec l'accent, sans volonté consciente de l'imiter, comme tabarnak ou fait que par exemple. Tout ça vient selon moi de mon entourage et évidemment de la culture québécoise que je consomme, comme dit dans la vidéo.
Par contre j'ai consciemment adapté mon langage pour utiliser des expressions spécifiques, comme dire allo au lieu de bonjour ou salut ; le nom des repas ou encore dire chum blonde plus que copain copine, ou le tutoiement dans un commerce par exemple.
Certains territoires ont un accent et des expressions fortement marqués, autour de Perpignan, de Lille, ... Montréal. C'est au-delà du Québec -France. Le brassage est une richesse culturelle 😊
J'ai une anecdote amusante à ce sujet. J'ai vécu pendant 6 ans à Montréal dont 4 ans en couple avec une Québécoise que j'avais rencontré à l'Université de Montréal, où je faisais des études de... linguistique. Je suis une éponge sonore. Quand je suis plongé dans un environnement particulier, je finis par parler comme les gens qui m'entourent. J'ai vécu à Paris, Marseille, Montpellier, Grenoble et chaque fois, je me suis mis à parler comme les gens autour de moi. J'ai même réussi à me retrouver avec un accent de Manchester en anglais, après un an là-bas.
Après deux ans d'affilé au Québec, je suis finalement rentré en France pour les vacances de Noël. Quand ma mère m'a entendu parlé, elle m'a immédiatement ordonné d'abandonner mon accent québécois... Evidemment, au bout d'une semaine, j'avais retrouvé mon accent d'origine (plutôt parisien, il faut l'avouer). Au bout d'un mois, je suis revenu à Montréal où ma blonde m'attendait. Au bout de cinq minutes, elle m'a dit: "Oh! non! t'a retrouvé ton accent de la France"...
My accent in French is English-Canadian with a bit of French from France and a bit of French from Montreal and a bit of French from the rest of Quebec. I lived in Newfoundland in the 1970s. I taught in various outports. The first and 2nd outports I taught in I had limited contact with Mainland English so my accent involuntarily changed to more like an outport Newfoundland accent. I even worried that when I went to graduate school in Toronto that my Newfoundland accent would set me apart. I needed have worried. My accent became an Ontario one as soon as I got back on the Mainland. Then, I taught for 10 months on Fogo Island where there were several Mainland teachers speaking standard English. I noticed that my Mainland English-Canadian accent didn't change there. I didn't revert to Newfoundland English at all. Toward the end of the school year, I was sitting with a bunch of my grade 11 students at a table in the library towards the end of the school year. They were, of course, speaking with their outport accents and I displayed my outport accent for the first time. One of my students looked at me and said with surprise, "Listen to her." She'd never heard my Newfoundland accent before. LOLOL! Here, in Kingston, Ontario, at Queen's University, the French profs seem to take great pride in never learning and certainly never using Quebec French! .
J'utilise souvent des expressions québécoises en France "pis là", "chandail", "faque", "arrière-scène" au lieu de "backstage", "épinglette" au lieu de pin's etc et ça marche. Mes petits gestes quotidien pour faire baisser la glottophobie en Francophonie. Et je fais des efforts volontaires pour apprendre les colloquialismes africains, banlieusards parisiens, occitans, créoles, belges et ch'ti, suisses et arpitans etc...moi-même.
Regardez l'artiste québécois de Beaufort PETiTOM qui joue Molière dans l'opéra urbain en France! Il a pris un accent totalement hybride et sort beaucoup de verlan quand il parle (mon reuf, le taf etc).
C’est normal de perdre son accent quand tu parles la même langue. Je suis hispanophone et je le vois avec mes amis qui habitent aussi dans d’autres pays hispanophones. Je suis péruvienne, j’habite Paris et après 22 ans en France, je parle encore comme si je venais de sortir de Lima. Alors que mes potes qui sont en Espagne, c’est autre histoire. Par contre un truc que je ne comprends pas ce sont les français qui partent 2 jours aux USA ou au UK et le lendemain ont oublié des mots. Comment vous êtes pas crédibles les gars! 😂
Pas du tout crédibles 😂😂😂
Je suis né et j'ai vécu les 20 premières années de ma vie dans la région centre-val de Loire. Ensuite près de 10 ans en Belgique et au Luxembourg. Je n'y ai jamais pris le moindre accent. Parcontre j'ai utilisé leurs expressions, leurs mots de tous les jours, volontairement. Une forme de politesse.
Depuis de nombreuses années je vis en provence et là aussi j'emploie les mots et expressions de la région, mais pas l'accent. Autrement j'aurai l'impression de me travestir, car personne n'est dupe lorsque l'on imite un accent qui n'est pas le sien. J'ai dans mon entourage des "imitateurs" qui, je n'ose leur avouer, se ridiculisent.
J'ai même remarqué que la puissance de l'accent marseillais est inversement proportionnel au niveau d'instruction. (pas en Belgique ni au Luxembourg)
Amicalement
Que voulez-vous dire par la dernière phrase... L'accent du sud (ou vraiment l'accent marseillais en particulier ?) est révélateur d'une mauvaise éducation ?
Je suis français au Québec, je me retrouves beaucoup ici. Je me surprend à vraiment adapter ma façon de parler de manière très inconsciente. J'ai aussi étudié en abitibi et remarqué qu'il y avait beaucoup de français fak certains amis québecois commençait à utiliser des expressions françaises
A titre personnel, c'est soit, bien sur, le contexte, soit le rythme de parole qui va moduler mon accent. En France, sur un registre familier et un rythme rapide de parole, j'avais tendance à écraser un peu mon accent béarnais, et cette place la est de plus en plus investi par les phonèmes et raccourcis du québécois. Alors que quand j'essaye de parler en articulant un peu plus, parfois dans la lecture, mon accent béarnais reviens de manière beaucoup plus marqué.
Fait intéressant, je n'arrive pas à "imiter" consciemment le français québécois. Ca s'entend tout de suite que c'est forcé. Alors que dans une discussion naturelle, à Montréal avec des québécois, ça viens tout seul. Cela rend la transformation de mon français difficile à faire entendre quand je rentre en France.
Mais aussi, peut-être quand je suis un peu fatigué, il m'arrive de remarquer une confusion dans ma manière de prononcer certains sons. Entre mon français béarnais, le français plus international que j'ai en parlant a un rythme plus soutenu dans un contexte formel, et mon imprégnation du français québécois. par exemple, il peut m'arriver d'être moi même surpris ou hésitant sur la manière de dire "rose". Naturellement j'y ferais un O plus ouvert, mais qui parfois plus fermé et nasal. N'étant pas particulièrement attaché à la normalisation de la langue, surtout en ce qui concerne la prononciation, je n'ai pas particulièrement de repère auquel je me cantonne pour "réguler" ma manière de parler le français.
Une prochaine vidéo sur l’accent/ slang montréalais, ça devrait être intéressant.
Au Québec, on ne parle pas "slang", mais plutôt joual ou québécois.
Du coup, on entend l'accent français à Montréal ;) Mais pas que.
Plusieurs enfants et ados qui regardent des vidéo youtube d'influenceurs français vont prendre les expression françaises, et même attraper la "ducoup-ite".
Pis là... c'est ça qu'y es ça ^^
Quand je parle avec un québécois je change mes "du coup" en "faque" 😜😉
@@Angedelamort3ptitchat Un moment d'nné...
J'adoucie mon accent lorsque je m''adresse à un français de France
Geneviève, ma prof de français... sur UA-cam.
Elle est génial !!!😊
T'as ben raison. Je l'adore Geneviève.
Le français est une langue vivante il évolue dans tous les pays où il est parlé sa diversité est une richesse je serai désolé de le voir s'uniformiser, je vis dans le sud de la France et nous ne parlons pas comme les parisiens qui avaient eu même un français différent il y a 60 ans. Je crois que les gens qui ont l'oreille musicale attrapent les accents ce n'est pas mon cas j'aimerai bien pourtant imaginez ce que ça donne quand je parle anglais
Intéressant, je suis curieux de savoir les bons et mauvais usages du tutoiement justement... J'ai une tendance à vouvoyer les personnes qui me tutoient et plus embêtant à l'inverse de tutoyer des gens qui me vouvoient 😅
C'est simple, vous vouvoyez tout les adultes. S'ils vous tutoient, faites comme vous préférez. S'ils vous vouvoient aussi, continuez à les vouvoyer.
Le tutoiement est utilisé dans une ambiance plus décontractée, quand il n'y a pas d'autorité.
On tutoie son ami, un client, un employé, sa famille, ses collègues de travail etc.
Le vouvoiement c'est pour l'autorité et quand on veut souligner le respect.
On vouvoie le juge, l'avocat, son manager, les enseignants et les personnes âgées. Quoi que, plusieurs personnes dans les 3 dernières catégories préfèrent le tutoiement pour une raison ou une autre.
J’habite à Montréal et je connais beaucoup de français, par contre ceux qui dans mon entourage ont intégré certaines structures ou façons de parler Québécois se comptent sur les doigts d’une seule main..
« DU COUP » 😂😂😂
En Suisse, nous utilisons une manière logique de désigner les nombres (soixante, septante, huitante, nonante, cent). Lorsque je me rends en France ou au Canada, je fais l'effort d'adopter leur façon illogique de les nommer (soixante, soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, cent) pour m'adapter à leurs normes. En revanche, quand je parle avec des touristes français ou canadiens en Suisse, j'utilise la dénomination logique. Je trouve que c'est à la personne qui se déplace de s'adapter. Dans tous les cas, vive la francophonie!
J'enseignais les deux façons de nommer les nombres. Pour les apprenants du français langue étrangère, la manière suisse permet une meilleure compréhension et facilite la transition vers l'autre version...
Il faut esperer un raprochement des deux langages par au moins un peu d'ouverture du côté français...
Car c'est bien dommage de se priver de la synergie que pourraient apporter les 8 millions de Québécois francophones...
Il faut se dire les choses : très peu de productions audiovisuelles québécoises traversent l'Atlantique... on a même régressé par rapport à il y a 30 ou 40 ans...
est ce que vous connaissez des vidéos québecoises qu'on peut trouver par exemple sur UA-cam? Histoire que je m'imprègne un peu du parer Québecois
Il faut, il faut…
Pourquoi, faudrait-il ?
Très simple , bien qu'ils aiment le Québec souvent ils n'aiment pas trop l'accent Québécois.
Tous les goûts sont dans la nature mais il faut quand même se garder une petite gêne lorsque qu'on émet un opinion de la sorte. Vaut mieux garder son opinions pour soi-même pour ne pas blesser les gens.
je me suis mis a aimer l'accent quebecois grace a gilles Vignault et Elvis Gratton
Cela aurait été plus intéressant de comparer les Français au Québec qui gardent leur accent et les Québécois en France qui gardent leur accent. Je serais curieuse de savoir quel groupe est plus nombreux au niveau du pourcentage.
J'ai quitté le Québec en 1995 et j'ai remarqué que l'accent québécois a beaucoup changé depuis. Oui on entend des "au final" et des "du coup" mais à quoi bon quand la syntaxe fait souvent défaut, surtout quand les élites québécoises elles-mêmes peinent souvent à s'exprimer correctement en français. C'est le nivellement par le bas, donc les citoyens ne sentent pas le besoin de soigner leur français non plus.
Le "nous' de la première personne du pluriel a quasiment disparu également au profit du "on"' que les politiciens et journalistes utilisent à toutes les sauces... Le nous a pourtant tout sa place et donne un ton plus officiel.
Dernièrement, j'écoutais un épisode d'Aujourd'hui l'histoire sur Radio-Canada durant lequel on peut entendre une interview en archive avec l'ancien maire de Québec Jean Pelletier. Sa diction claire et son vocabulaire précis étaient impressionnants. Le jour et la nuit en fait entre lui et l'ancien maire de Québec Labeaume.
L'accent de Montréal s'est répandu à l'échelle du Québec et on entend maintenant les gens de Québec prononcer "natûûr" au lieu de nature, "mûûr" au lieu de mur, 'professûûr" plutôt que professeur. Cette prononciation nasale influencée de l'anglais n'existait jadis que dans le sud du Québec.
Sur la question d'ouverture: J'ai une tante qui vécut en France environ 15 ans durant. C'est à Paris qu'elle a donné naissance à mon cousin, mais elle est revenue au Québec il y a environ 10 ans de cela. Malgré le fait que je n'ai pas le comparatif avec son accent d'avant qu'elle n'aille en France, je trouve qu'elle a un accent très marqué du parler Parisien, ni Français ni Québécois, une sorte d'hybride, même chose pour son fils qui grandit à Paris. Donc oui, un.e locuteur.e Québécois.e peut adapter son parler et dans quelques situations garder cette hybridité bien après l'immersion.
Un phénomène de mimétisme joue pour les accents
Pas besoin d’aller au Québec pour observer ça : un Gascon qui va en Provence, un Alsacien qui va en Lorraine, un
Poitevin qui va dans le Limousin, etc. etc. etc. etc.……
Au Québec tout le monde garde son accent.
Autre sujet intéressant : pourquoi est-il si courant pour un Québécois de prendre l'accent français, là où les Français perdent moins leur accent même après plusieurs années ici ?
Je crois que beaucoup de québécois qui vont habiter en France tendent à se conformer au français hexagonal parce que les Français, qui ne sont pas trop exposés à l'accent québécois, parfois ont du mal à les comprendre. En France il y a une conception très centralisée et classiste de la langue : toute variété qui s'éloigne du français parisien considéré comme standard est réputée comme peu professionelle, de campagnards ou personnes peu instruites. Si l'on travaille dans des milieux professionels qualifiés, il existe une forte pression sociale à la conformation linguistique. Avoir un "petit accent" là-bas est peut-être sympa mais en même temps très stygmatisé socialement.
Je suis québécoise, et ça m'est impossible de prendre l'accent français. Par contre , je peux me servir facilement de certaines de vos expressions mais avec mon accent à moi.
P.S. Si je veux parler à la française, il me faudrait ralentir le débit car je dois penser à bien prononcer le a le en ou an etc. Alors ma conversation vous ferait bailler aux corneilles.
Même après plusieurs générations?
Les muscle ne se sont pas développé de la même façon alors je crois que les français ont physiquement plus de difficulté en plus d’être très rarement confronté à notre accent ( comparé à nous étant confronté au leur). Cela provoque peut-être aussi un peut de fainéantise puisqu’ils n’ont pas besoin de changer leur accent pour qu’on les comprennes. finalement y a ptet un peu de snobisme par rapport à notre façon de parler, genre certain pense que c’est pas du vrai français et que c’est une qualité de langage inférieur.
C’est très bizarre de mélanger accent et vocabularies/ tournures de phrases / expressions comme si tout ça était équivalent. On a très peu de contrôle sur son accent, beaucoup plus sur les mots qu’on choisit d’employer. Ça n’a pas grand-chose à voir mais tous ces gens en parlent comme si c’était interchangeable.
L'accent Québecois est de plus en plus similaire à l'accent d'un Américain qui parle français (et pas très bien)
Je me surprend de plus en plus à prononcer Wi-Fi à la française au Québec en parlant à des québécois et sans raison particulière, seulement par l’influence de UA-cam je crois.
Cela fait 32 ans que je vis au Québec. Mariée avec un québécois "pure laine", deux enfants. Je ne côtoie que des québécois ou presque. Je parle toujours avec mon accent français, visiblement et involontairement, mais j'utilise les expressions et vocabulaire québécois. Mon fils n'a pas d'accent québécois du tout alors qu'il a été a l'école publique et que tout son entourage est québécois et ma fille a un accent anglo-québeco-français. Parfois faut pas chercher à comprendre....
Le français n'est pas ma langue maternelle. J'ai appris le français en France. Et toujours que j'écoute un pote de de Québec, me fait rire parce que je comprends rien. Mais si je reste toute la journée avec lui, je commence à parler québécois
Moi j'ai emmené mes gosses en vaccances au Quebec. Quand on est rentré en France, je comprenais plus rien a ce qu'ils me disaient.
J'ai du consulter un urologue.
Un urologue????? Ou un neurologue peut-être
🤣Elle est bonne celle-là.😂🤣
Comme on dirait au Québec ; c’est gossant ça !
🤣🤣🤣🤣
Urologue ?
Vous confondez accent & expression.
Je n'ai jamais été au Québec (malheureusement, mais c'est encore à venir !)
Par contre, il m'est déjà arrivé d'adapter mon anglais quand je parlais à des Britanniques plutôt qu'à des Américains
Il y a rien d’étonnant ici tu vie à une place ton accent va se faire modifier. Que sa sois au Québec, au Manitoba ou en Martinique.
L'accent va se modifier... J'ai connu des Fransaskois d'origine belge et française de troisième et de quatrième génération qui semblaient avoir immigrés la veille. J'ai également eu des élèves Français, Belge et Suisse qui n'avaient plus d'accent.
Six minutes pour expliquer ce que chacun peut deviner sans regarder la vidéo.
On aurait pu expliquer les phonèmes spécifiques, l'énorme influence de l'anglais dans la prononciation des sons "un", "eur" comme en américain "r", mesurer le niveau académique... non rien de tout ça, juste des banalités.
Je crois que les Québécois ont incorporé plein d'expressions françaises dans les dernières années, en commençant par "au revoir," que personne ne disait il y a 25 ans. "Week-end" est une influence de la France, et non un anglicisme. Dernièrement j'ai entendu mon frère dire "faut pas se prendre la tête." Il travaille avec un Français. J'adore cette expression et je me suis mis à l'utiliser.
Et que disiez-vous alors au lieu d’au revoir ?
C'est pas un anglicisme, c'est simplement de l'anglais, les français utilisent plein de mot anglais là bas c'est "tendance"
@@docteurpikachu6913 Je crois qu'ils disaient "bye" mais de toute façon certain l'utilise encore. En vrai c'est un peu leur équivalent de notre "ciao" qu'on a emprunté de l'italien.
@@Raphy-bg7yw Ca ne fais pas tendance c'est juste l'évolution d'une langue, les emprunts dans tous les siècles dans toutes les langues il y en a eu, on emprunte juste quelques mots à l'anglais , une langue sœur en quelque sorte et ce n'est pas la mort ; en l'occurrence que serait le français sans l'influence grecque, franque et autres germaniques, arabe, italienne haha on serait bien étonné. Ah non pardon désolé vous allez me dire que le français est à 89% latin , ah pardon je me tais.
Moi je dirai fin de semaine jusqu'à mon dernier souffle.
Faut-il distinguer l'accent des expressions? J'ai entendu des étudiants québécois du secondaire utiliser des expressions françaises - daronne, du coup, au fait... C'est réellement l'influence des médias sociaux.
oui j'ai une connaissance qui a utilisé le mot: meuf, l'autre jour, j'ai été très surprise
Fa que. Tu penses-tu que ça de l'allure? Perso, je tends vers un français neutre, naturellement, ces derniers temps. Influence médiatique peut-être.
Ben moi je suis fier d’être icitte!!!!!!
Quebecoise est completement fou , et La Parisien aussi . Quebecoise est dur et lache . Parisien est mou et douce. Les deux sont difficile for les Englais .
On parle du joale ou du français?
🙂
Quelle image effrayante au début.
Je ne conseille pas aux Français de tenter d'imiter l'accent québécois. Pourquoi ? D'abord parce qu'il n'y a pas qu'un accent, au Québec, il y en a plusieurs. Je dirais même qu'il y a autant d'accents qu'il y a de Québécois. Ensuite parce que, désolée, mais vous n'y arrivez pas et vous risquez de vous ridiculiser. Pire encore, certains québécois pourraient croire que vous vous moquez d'eux. La langue est une question très sensible, au Québec. De même, ne tentez pas d'utiliser notre vocabulaire ou nos expressions, parce que vous risquez de les utiliser à tort. Et puis, vous ne maîtrisez pas nos registres de langage, ce qui peut vraiment vous mettre dans l'embarras. Restez vous-même. Tant que vous ne parlez pas l'argot lycéen, les Québécois vont vous comprendre.
4:45 : "aller vers l'autre" hummm et tout lui raconter ? non merci ensuite le "Devoir" d'enclencher une révolution je ne pense pas non
Donc les gosses vont plus facilement changer d'accent que les biloutes, _du coup ?_
Cela dépend du milieu!
Les Français à Montréal sont responsables de la pénurie de logements. Contrairement aux réfugiés qui fuient la guerre ou la misère, ils arrivent d'un pays où il fait bon vivre et font exploser les prix des loyers. Il faut limiter ce genre d'immigration.
Bref, heureusement que les français sont là pour tirer le français vers le haut au Québec.
Après ca les français se demandent pourquoi ils sont mal-aimé.
En écoutant la plupart des Français arrivés récemment _"sur"_ Montréal...
Pas si _sûr._
😏
Pour ceux qui s'inquiètaient, rassurez-vous les groupes seront toujours là référence en matière d'arrogance.
Mais t’es de quelle origine pour dire une chose pareil?
Ironiquement, ce commentaire vous fait paraître ignorant·e, peu rigoureux·se et peu éduqué·e. Néanmoins, c'est toujours un plaisir de constater que ce genre de généralisations et préjugés subsistent !
Après 50 ans aux États Unis je parle toujours avec un accent Français assez prononce ;>)