#24 Écrire un journal | Partage d’expérience, rapport à soi, au temps etc.
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- Опубліковано 4 сер 2024
- Un petit partage d’expérience sur le fait de tenir un journal. Je parle des aspects pratiques de la chose, et je partage un petit peu de ce qui se trame en profondeur pour moi. En fin de vidéo, je liste quelques journaux d'autrices et d'auteurs que j'ai aimé lire. N’hésitez pas à partager des ressentis et expériences en commentaires.
0:00 - Introduction
5:35 - Histoire de mon rapport au journal
10:36 - Les moteurs de l’écriture sur l’instant
16:18 - Les formes d’écriture que ça prend
18:23 - L’identité à l’épreuve du temps
26:30 - Mon journal ne m’appartient pas entièrement
30:08 - Partage de lectures
36:07 - Conclusion
Références
Beauvoir, l’ensemble de ses œuvres autobiographiques
Birkin, Monkey Diaries
Barthes, Journal de deuil
Ernaux, Je ne suis pas sortie de ma nuit
Dali, Journal d’un génie
Hillesum, Une vie bouleversée
Delisle, Shenzhen, Pyongyang, Chroniques birmanes, Chroniques de Jérusalem
Ricoeur, Soi-même comme un autre
France Culture, LSD, Violé.es
www.franceculture.fr/emission... - Фільми й анімація
Je trouve ton introduction vraiment très belle. Elle déculpabilise et elle offre des pistes de réflexions et de réponses pour combattre la positivité toxique.
Merci Andrée :) Ça me tient en effet à cœur, d’ailleurs je ferai peut-être un jour une vidéo sur le sujet, en parlant du livre Happycratie d’Illouz et Cabanas, et en partageant de l’expérience perso.
Moi je l'adore cette vidéo 🥰
Très belle vidéos.
Merci pour ce partage de grande qualité.
Je commence à crée une routine sur un journal.
Je m'y autorise à plus de 45 ans.
Merci beaucoup.
Cordialement.
Gilles zuccarelli
Tenir un journal ça permet aussi de se rendre compte qu'on se construit sur des souvenirs plus que sur des faits. Ça m'est arrivé plus d'une fois de relire le journal que je tenais petit et me rendre compte que ma mémoire avait déformé beaucoup de choses. C'est pour cette raison que j'en tiens toujours un d'ailleurs, parce que plus on change et plus cette déformation est grande. Et c'est quelque chose d'incroyable de pouvoir garder à vie une trace de ce qu'on a pu être dans le passé. Je comprends tout à fait le sentiment d'étrangeté que tu évoques, relire les passages d'un journal c'est littéralement lire quelqu'un d'autre.
Oh oui, je constate aussi à quel point la mémoire est faillible, sélective, déformante, c’est toujours très surprenant.
Merci pour ce partage. J'ai commencé à écrire cette année de la fiction et outre l'occupation, ça m'a surtout permis de relier avec l'écriture. J'ai beaucoup partagé à l'oral et de plus en plus j'ai envie de passer par l'écrit.
Merci aussi pour l'introduction de cette vidéo qui amène une dimension politique qui est effectivement largement mise de côté dans les contenus de dev perso.
Ah oui je comprends trop. De mon côté j’ai mis entre parenthèses un projet d’écriture mais quand j’écrivais, le journal m’aidait aussi beaucoup, je crois que ça m’aidait à désangoisser de l’écriture.
Quand tu parles des omissions dans les journaux, ça me parle beaucoup. J'écris un journal depuis que j'ai 6 ans, j'en suis à mon 8ème carnet, dedans il y a le détail de toutes mes histoires d'amour même les plus futiles, parfois de ce que je mange, mais par contre rien ou quasi rien sur le divorce de mes parents, sur mes gros conflits avec mon père ou sur mon harcèlement scolaire. Quand je relis ces périodes, je me demande comment j'ai pu ne rien écrire sur ça. Et en même temps je comprends pourquoi. Et puis j'écrivais de la poésie à côté et je crois que parfois c'est plus simple d'utiliser la "fiction" et les moyens détournés pour écrire ce qu'on ressent
Oui, la fiction c'est aussi "soi-même comme un autre". cf aussi une technique des bons psys pour enfants : "qu'est-ce que [isabelle] [pierre] aurait ressenti dans cette situation?" pour contourner les blocages.
Merci pour cette vidéo très intéressante qui fait "déculpabiliser" de ne pas réussir à écrire quand ce n'est pas le bon moment, ou ne pas réussir à écrire un journal tout simplement. Vidéo très inspirante aussi qui amène des pistes et répond aussi un peu à la question "pourquoi écrire un journal" dans un environnement où est bcp conseillée l'écriture d'un journal mais où le sens du "pourquoi l'écrire" nous échappe. Alors encore merci 😊
Je me retrouve beaucoup dans ton rapport à ton journal.
J'ai sensiblement le même parcours (changement de classement social qui a influencé ton rapport à ton identité), ce que tu vas mettre dans ton journal, comment tu le fais etc...
Je n'ai pas encore passé le cap de le faire en format manuscrite (je suis trop "speed" par rapport à ma vitesse d'écriture que je préfère le clavier qui est plus raccord à ma vitesse de pensée).
Comme le fait de faire des vidéos, ça aide énormément (j'avais fait une chaîne youtube un peu psychanalytique) et c'est aussi puissant que l'écriture.
Peut être même mieux ? Le fait que des gens puisse lire, écouter des faits personnels, ça ancre plus les idées.
Enfin bref : je vais beaucoup aimer parcourir ta chaîne car tu t'intéresses à des sujets similaires (sociologie).
Je n'ai pas regardé, mais t'étais tu renseignée sur le roman familial ? (Un livre de Vincent de Gaulejac de mémoire). Il doit y avoir des pistes qui peuvent t'intéresser sur le sujet de l'identité selon la classe social
Dans ma vingtaine jai lu les journaux d'Anais Nin et heureusement car grâce à elle, jai pu me sentir normal dans ma marginalité.
Ma vie interieure etait tres mouvementée, elle a été un phare de references litteraire sur ma psyché. Ses journaux ont ete ma therapie au travers la sienne. Merci à ces auteurs qui on eu le courage de partager aux yeux du monde la partie la plus intime d'eux afin de se liberer et de se fait en liberer dautres.
merci pour la video
Comme toujours, très intéressant. Et on peut aussi considérer les vidéos UA-cam parfois comme une forme de journal. En tout cas c'est la réflexion qui me vient souvent quand je me promène sur le booktube.
you all probably dont give a shit but does anybody know of a way to log back into an Instagram account??
I stupidly lost the password. I would love any tips you can give me
@Houston Vihaan instablaster :)
Coucou! Je viens de découvrir ta chaîne et cette vidéo m’a beaucoup parlée. J’écris depuis de nombreuses années, et je suis d’accord avec toi quand tu dis que lorsqu’on relit nos journaux, c’est comme une rencontre ! C’est souvent déroutant ahah
Il me tarde de regarder tes autres vidéos 😌 Bonne journée!
Tu m'as fait sourire à deux moments. T'entendre dire " kiffer" m'a amusé. Toi qui parle avec un si bon français en temps ordinaire, tu m'as pris à contre pied. Ensuite lorsque tu racontes ton plaisir à prendre le train pour rentrer en Bretagne. Je le comprends tellement. Faire des allers retours en Bretagne par le train ont jalonné mon enfance. C'était un plaisir. Des bons souvenirs pour moi. Pour le reste je suis assez d'accord. Rêveur aussi je constate aussi malgré moi que l'écriture est difficilement maîtrisable. Quand on est sensible, on ne peut pas écrire sur commande. Cela fait plusieurs années que je souhaite m'investir dans l'écriture mais rien n'y fait. Souvent je couche quelques lignes et rideau... Et j'ai tendance à vouloir écrire sur plein de sujets à la fois. Je meparpille. Bref. Par contre j'ai remarqué que quand j'ai un coup de blues et que je le transmets sur le papier, ça démystifie la chose. En tout cas tu as du courage à faire ce genre de vidéo personnelle. Je viens de regarder une vidéo un peu déprimante sur un autre sujet donc ça fait du bien. Merci.
mdr frr t'as cru qu'elle était membre de l'académie française ? redescend un peu tu l'idéalise trop ptdr
Wouaaaa j'ai commencée à faire de l'écriture quotidienne a 10...soir sa fait 6ans. Et l'écriture permet vraiment de ranger ses idées, voir de démêler et de trouver la clef de problèmes dont on ne trouve pas forcément la solution. A force d'écrire et de lire, j'ai commencer à réfléchir sur le même mode que l'écriture, ce qui me permet de mieux ranger mes idées intellectuellement a présent .
Je n'ai jamais lu de romans de ce type là mais il y en a écrit sous forme de journal intime. On peut jouer avec ça de sorte à écrire peu ou beaucoup avec une certaine forme d'écriture pour faire comprendre au lecteur la signification sous-jacente. Je suis passionné par ces principes là très personnel et psychologique qui décrivent des émotions ou des sentiments sans pour autant les décrire explicitement. Je trouve ça magnifique. C'est de l'art en vérité. Et pour un romancier c'est même de l'or en barre.
d'autres journaux en vrac, si ça peut intéresser :
- le journal de Pizarnik
- le fameux livre de l'intranquilité de Pessoa
- les journaux de Mireille Havet
- celui de Huguenin
-ceux de Charles Juliet
- celui de Plath...
Par ailleurs, hyper curieuse de voir à quoi ressemble celui de Birkin!
(je vais te suivre sur instagram où je tiens une partie de mon journal - dispersé )
Ah oui j’aime beaucoup Pessoa et Juliet, j’ai oublié de les citer. Je note les autres, merci !
Vidéo très intéressante (attention gros pavé ci-dessous).
Je suis très sensible à toutes les questions relatives à l'intime, l'identité et plus généralement la subjectivité et ai lu divers journaux et ouvrages portant directement sur le journal intime (Novalis, Journal après la mort de Sophie, Girard, le journal intime ; Pachet, les baromètre de l’ame…) Personnellement je ne tiens pas de journal intime mais j'ai toujours avec moi un petit carnet où je note des pensées, réflexions, mais également des sentiments que j'ai pu ressentir et que je n'arrive pas forcement ànexpliciter sur le coup et ce de façon très variable dans le temps. En ce sens ce n’est pas tant la traduction sur la papier de mes états d’âmes (je n’ai rien contre cela, mais je n’en ressens pas le besoin), mais plutôt un support à ma réflexion. Je vois ça comme un moyen, soit d'attraper des pensées qui surviennent et s’évanouissent si on les laisse passer (même si elles n'ont pas toujours, a posteriori, grande importance), soit comme un exercice permettant de mettre au travail des pensées dans l'effort de formulation, explicitation, construction... qui se fait sur le temps long. Certain pourront considérer que c'est une forme de journal intime, pk pas, peu importe le nom. Je ne me leurre pas en tout cas pas sur le fait que même si je n’adopte pas explicitement la première personne et arbore une écriture impersonnelle (une amie m’avait fait la réflexion assez juste que je pense de façon conceptuelle), c’est probablement car c’est la forme d’écriture dans laquelle je me reconnais le plus et qui permet également, en partie, de parler de moi et à moi. Je dis en partie car même si j’ai conscience que toutes nos pensées sont marquées du sceau de notre subjectivité (même celles qui prétendent à l’objectivité, surtout celle-là d’ailleurs), il est aussi illusoire de les y réduire.
Je te soumets trois auteurs qui m'ont donnés pas mal à penser sur des thématiques voisines de l’écriture de soi (en fait c’est plus l’identité), dans des styles très différents:
- Jacques rivières, "De la sincérité envers soi-même". Ca sonne développement personnel, mais on est loin car l'auteur, qui était le directeur de la NRF succédant à Gide, est de la première moitié du XXe siècle et ne vise pas les mêmes fins. J'ai lu ce texte un nombre incalculable de fois, non seulement parce qu'il est magnifiquement écrit (j'aimerai savoir écrire comme cela) et parce que sa réflexion faisait largement écho à la mienne (mais avec une bien plus élégante formulation).
- Rosenthal Victor, un article publié dans la revue Intellectica: « la voix intérieure » (il a écrit un ouvrage plus approfondi sur le même sujet récemment mais que je n'ai pas encore lu: « Quelqu'un a qui parler, histoire de la voix intérieure » au PUF). C'est un professeur de philosophie/sciences cognitives dont j'ai suivi les séminaires il y a quelques années. Son travail aborde une chose omniprésente dans nos existences mais qui demeure peu, pour ne pas dire pas, examiner en elle-même et prise au sérieux : le monologue constant que l’on entretient avec soi-même. Tu peux trouver l’article en allant sur sa page institutionnel EHESS.
- Vincent Descombes, l’ensemble de ces travaux (même si je n’ai lu que « Les institutions du sens » et divers articles de sa plume). C’est un philosophe analytique qui cherche à clarifier notre compréhension de la subjectivité (dans la continuité de Jacques Bouveresse). Pour le dire rapidement, il considère que la façon dont nous abordons, explicitons l’ensemble de la réalité intérieure… sont essentiellement l’expression de jeux de langages (au sens de Wittgenstein). J’ai trouvé ça passionnant et « Les instituions du sens » m’a énormément aidé à clarifier ma compréhension du social (étant de formation sociologique/philosophique), même si je ne prétends en aucune façon avoir tout saisie car le langage analytique est vraiment ardu.
(N’hésite pas avec les pavés, c’est toujours un plaisir de te lire)
Ce que tu dis sur le fait de capturer des pensées et réflexions dans l’instant fait largement écho en moi. Pour ma part, très souvent j’ai l’impression de devoir absolument noter une pensée qui me semble très importante, structurante, sur le moment (avec l’impression d’avoir « craquer » un truc), et malheureusement elle a souvent l’air toute penaude (pour ne pas dire toute pourrie) quand je la relis ensuite - le moment est passé.
Je sais que c’est aussi pour les besoins de réflexion, de défrichage, que je suis passé des enregistrements vocaux à l’écrit. Sur la feuille, tout est à l’horizontal et on peut composer et recomposer, alors qu’un enregistrement vocal ne se réécoute que linéairement et reste figé. Typiquement, en ce moment je lis beaucoup d’essais sur la prostitution, le sujet est immense, les tiroirs s’ouvrent les uns après les autres : si je ne pose pas un peu les choses sur le papier pour capturer un petit peu des problématiques, je me perds complètement.
Merci beaucoup de ces conseils lectures et d’avoir pris le temps de développer. Ce sont des auteurs que j’ai envie de lire depuis longtemps, ça relance mon envie!
Merci pour cette vidéo, je suis contente que tu ais décidé de publier cette vidéo finalement :)
J'avais adoré écrire des journaux entre mes 15 - 20 ans. Depuis j'ai arrêté puis repris intensément puis complètement arrêté. Je suis d'accord avec toi sur le plaisir même de l'action d'écrire, j'ai beaucoup de mal à me faire des mémos sur mon portable : j'ai l'impression que lorsque mes idées sont sur un support numérique elles perdent du sens. Alors que lorsque j'écris une idée même d'une manière grossière ou abstraite je parviens mieux à me connecter à ce que j'ai voulu dire ou formuler.
Sinon j'ai détesté relire mes journaux d'adolescentes, je m'en suis séparé parce qu'ils me servaient plus d'exutoire qu'autre chose, ils reflétaient une certaine violence à laquelle je ne me reconnais plus du tout.
Merci de ton partage 🙏🏻 Je te comprends, j’ai moi-même rangé certains journaux hors de portée (notamment ceux d’une période de dépression) et je ne suis pas sûre d’y revenir un jour.
Merci pour cette vidéo !
Super intéressant :)
Merci pour cette vidéo très intéressante. Je n'ai pas du tout l'habitude d'écrire, je me suis essayée très brièvement aux flots de pensées mais ça m'énerve vite. Étant extravertie, ma pensée se développe beaucoup plus facilement à l'oral. Cependant, depuis quelques temps, j'envisage de commencer un journal-thérapie dans lequel j'aimerais écrire toute mon histoire et comment j'ai vécu et ressentis les évènements. Je me dis que ça pourrait être un exutoire intéressant, une auto-therapie qui pourrait me permettre de soigner certaines choses du passé. Un projet pour 2021 !
Pfiou sacré projet ! Je te souhaite que cela te fasse du bien et t'aide. Et si jamais tu sens que ça bloque parfois, je te conseille les enregistrements vocaux - j'aimais bien faire ça à une époque et ça me revient parfois :)
@@darah1250 Merci :) Oui, j'ai essayé une fois à l'oral, c'est plus facile pour moi mais je sais que je ne réécouterai jamais. Alors qu'à l'écrit c'est plus facile de relire et de pouvoir réfléchir à nouveau à ce qu'on a déposé. Je vois ce projet comme un outil de travail donc j'ai vraiment besoin de pouvoir y revenir facilement :)
Quand il m'arrive d'écrire (rarement) cest sur des feuilles volantes et comme les docteurs de peur que si qqn y tombe dessus il ne puisse pas me relire 😊
C'est bien
Vous n'êtes pas obligé de me répondre mais plus j'écoute vos vidéos , plus je me questionne sur comment avez vous fait pour parvenir à changer votre identité aussi radicalement sans faire des décompensations psychotiques !
Car je sais , pour l'avoir expérimenté moi même , je sais qu'il est très difficile de vivre dans un monde pour lequel nous ne maîtrisons pas les codes sociaux , sans risquer de devoir en payer le prix en santé mentale !
PS : -Je m'excuse par avance , si vous trouvez que mon commentaire manque de tact
Je ne crois pas que tu abordes la question, ou alors tu l’effleures à la fin en disant que le journal ne sera jamais lu mais comment tu fais pour ne pas juger tes écrits (que ce soit la forme ou le fond)? Moi quand j’essaye d’écrire, j’arrive pas à me detacher de l’idée que potentiellement quelqu’un pourrait lire ce que j’ecris et trouver ça stupide ou mal écrit... Mais soigner mon style ou ma reflexion me bloque et je n’écris plus...
En fait je n’arrive pas à être écrivaine (au sens que celle qui ecrit) avant d’être lectrice...
Est ce que tu as été confronté au même probleme ? 😅
Ah oui c’est un gros sujet que je n’ai pas abordé ! En effet je me donne une entière liberté et je ne me juge pas quand j’écris. Je pense que les deux déclics majeurs pour moi ont été : 1. de ne plus juger (moi comme les autres) au travers d’un prisme d’intelligence/stupidité (car je crois que c’est inopérant) et 2. De me dire que ma relation au langage ne dépend que très peu de moi et que j’avais le droit de « mal » m’exprimer. Je sais que c’est un peu abstrait dit comme ça, mais je pense que ça m’aide - c’est une manière assez politique de répondre à ces angoisses-là.
Tu as une voix douce, chaleureuse et élégante. Tu pourrais limite travailler aussi à la radio ou professeur de yoga ou hypnothérapeute...
Tu ne t'es jamais dit que tu pourrais écrire un roman ?
Je n'ai jamais été très fort en écriture et j'ai commencé à 20 ans. En 5 ans j'ai énormément progressé et dieu seul sait que je suis très perfectionniste donc j'ai recommencer, recommencer et recommencer pour que mes textes soient de plus perfectionnés.
Je fais très attention aux petits détails que j'aime et qui anime quelque-chose à l'intérieur de moi (mon âme selon moi) comme ce que tu décris quand tu vas à la gare.
Comme toi je ne connais pas mon geniteur..je n y ai pas fait attention...longtemps...mais c'est faux..ça me donne toujours un sentiment d abandon