Quelle humilité. Bravo pour tout le travail que tu fais, en appliquant des méthodes rigoureuses qui te donne d'excellents résultats pour cette année compliquée. Tu peux vraiment être fier du travail que tu fais et merci d'avoir la gentillesse de nous donner tant d'explication. Je suis admiratif.
Merci beaucoup pour ce retour d'expérience, en + d'une visite concrète sur le terrain. Je crois que je n'ai jamais vu un exemple aussi concret de résistance au mildiou. En + avec des plants contaminés qui sont juste à côté et dont les plants résistants semblent se moquer totalement 😮. Tu expliques comment cette résistance par l'approche des connaissances scientifiques ? Des gènes qui s'activent et se transmettent à des générations f2, f3.. ? Parce qu'il me semble que l'épigénétique n'arrive pas encore à démontrer de tels mécanismes. L'adaptation des graines est un sujet si vaste et très mercantile... On entend vraiment de tout. Si jamais t'as 1 minute, avec grand plaisir d'avoir ton avis. Bon mois d'août et à bientôt.
Bonjour Olivier, Je précise qu’il n’est pas question ici d’épigénétique, ni de mutation naturelle d’un gène. On a plus de chance de gagner à l’euro millions que de voir apparaitre spontanément une résistance au mildiou dans une lignée de tomate traditionnelle type Marmande ou Noire de Crimée… Ici je suis parti d’une variété Hybride F1 anglaise qui possède 2 gènes de résistance au mildiou reconnus (nommés Ph2 et Ph3 par les spécialistes). Dans un premier temps il y a des gens sérieux, des sélectionneurs, qui ont entrepris la démarche d’intégrer à cet hybride F1 des gènes de résistance au mildiou présent dans une espèce de petite tomate sauvage (qui elle est immangeable). C’est de la création d’hybride standard, avec une reproduction sexuée. Moi je n’ai fait que « stabiliser » une lignée de tomate à partir de cet hybride F1 en m’assurant chaque année de conserver la résistance au mildiou (et un bon goût !). Je t’invite à regarder ma vidéo de 2021 sur le sujet : ua-cam.com/video/auHkhkU-a-s/v-deo.html . En 2021, on voit que la moitié des plants de génération F2 sont morts du mildiou et l’autre moitié encore présente en septembre (2021 était aussi une année très pluvieuse). Par le jeu des lois de la génétique de Mendel, la moitié des plants de générations F2 n’était pas résistante au mildiou. A partir du moment où un jardinier peut cultiver entre 40 et 50 plants de tomates en génération F2, il peut faire exactement le même travail chez lui ! Pour démarrer, je peux te citer 2 variétés intéressantes avec des gènes de résistance : « Crimson crush F1 » et « Mountain magic F1 ». Je suis d’accord avec toi : « l’adaptation des graines » (mildiou, sécheresse…) est un sujet très mercantile… mais dans un pays où les cours de SVT et de biologie se font si rares, ce n’est pas étonnant de voir autant de gens croire les discours de certains escrocs. Bon dimanche !
@@AgricultureVivrière merci beaucoup d'avoir pris le temps pour cette réponse. Je m'excuse de ne pas avoir suivi ta démarche depuis ces dernières années. Ok je comprends tout alors. J'allais justement te dire que les variétés développaient des résistances par hybridation, etc.. Et c'est donc ici le cas avec ton travail impressionnant ensuite d'essayer de stabiliser la variété F1. Il faudra peut-être voir avec les années si tu ne perds pas cet effet d'heterosis, de vigueur, avec perte de rendement. Quoi qu'il en soit, merci de tes contenus sans démagogie sur les graines, c'est rare... À bientôt.
@@LepotagerdOlivier la sélection des hybrides F1 est mercantile parce qu'il n'est pas rentable de proposer des variétés stabilisées , qui en plus d'avoir perdu l'effet heterosis , seraient reproductibles par n'importe qui et ne rapporterait rien à son créateur au bout de quelques années . Hors la création d'hybrides F1 prend du temps et celles de variétés stabilisées 10 ans de plus a peu près. Sachant que le jardinier est en plus adepte des variétés anciennes , qui ne sont pas nécessairement rustiques , et que le marché de la semence de jardinier est un petit marché comparé au marché des professionnels , il ne faut pas s'étonner de l'absence de renouveau dans les variétés proposées aux jardinier , hormis quelques hybrides F1 qui n'ont pas percé sur le marché des pros ou sont techniquement dépassés . Il faudrait exiger que l'INRAE travaille sur ce sujet car il est payé avec l'argent du contribuable
@@LepotagerdOlivier Il y a de grandes chances d'avoir une perte d’hétérosis exponentielle au fil des années. Il sera intéressant de préserver une certaine "consanguinité" comme cultivar de base pour de futures combinaisons avec une autre souche intéressante et ou simplement de la préserver pour backcross. C'est pourquoi en sélection, qu'elle soit animale ou végétale, l'échange de génétique est primordiale, ainsi que le travaille sur plusieurs lignées.
C'est bien de remettre l'église au milieu du village ! Parce que quand on dit que les agriculteurs ont des mauvais rendements ont de que c'est leur fautes de leur pratique ou que si ils traitent c'est mauvais, ils ont pas besoin. Ils sont à peines jardinier et ils font la morale sur comment il faudrait cultiver. Là au moins tu parles avec des chiffres tu fais des comparaisons tu as des explications rationnel, tu expliques les conséquences du climat, ça c'est du boulot de professionnel ! Merci
Salut ici en Dordogne je récolte les 1 ère tomates après un mildiou foudroyant ! J ai coupé toutes les feuilles et pulvérisation bicarbonate savon noir ça les a sauvé ! Astuce si vos tomates n arrive pas à mûrir : extrait de consoude en anaérobie, arrosage au pied a 10/100 leurs aidera à sécréter l hormones responsable du mûrissement des fruits ! Qualité des sucres et des graines de la tomate est optimisé par cette hormone naturelle que les plantes sécrètent dans leur sève ! Le Jaunissement des feuilles les plus vieille est signe de la montée de cette hormone ! La plante passe en mode vieillissement avant fin de cycle de vie !
Je vais y aller par petites étapes car même si j'ai résolu mon problème de prédation des moineaux lors du semis (en semant profondément dans des sillons au lieu du semis à la volée), je n'ai pas résolu le problème de prédation avant la récolte... Sans un filet de protection ils ne laisseront rien... De plus, je souhaite tester cette variété population sur plusieurs années. Car si j'en sème 200m2 et que tout verse, je ne vais pas être content 😅
Bonjour, je suis depuis quelques années votre approche traditionnelle du potager et de l'agriculture, avec grand intérêt mais également avec une certaine amertume, pour une raison que je ne vous ai jamais entendu évoquer je crois, celle du climat. Toutes ces méthodes que vous maintenez avec un savoir faire que j'admire ne fonctionnent que si nous connaissons les conditions que connaissaient nos grands-parents. Pour votre part, étant dans le Morbihan, vous avez dû connaître un réchauffement très amoindri par l'air océanique, et vous pouvez encore les appliquer sans soucis, surtout avec cette terre limoneuse qui semble un régal à travailler. Et je vous envie ! Pour ma part je suis en Corrèze, nous mettons en place tous les ans un potager de 10x30m, et chaque année voit son lot de nouveautés liés à cette problématique. Pour vous donner un ordre d'idée, les étés qui avaient une moyenne de 18 degrés et une pluviométrie généreuse (100mm en moyenne, comme les autres mois de l'année) dans les années 80 tournent maintenant à 20-21 degrés (et il semblerait qu'on entre à nouveau dans une phase de forte augmentation) et les sécheresses d'été se multiplient. Les signes sont nombreux : dépérissement d'arbres, notamment fruitiers (les cerisiers notamment, qui ne sont plus chez eux alors qu'il venaient à merveille autrefois), la terre qui se craquèle, et même le fait de ne plus pouvoir travailler l'après-midi... Ce qui est possible chez vous me semble donc de plus en plus difficile à imiter chez nous d'autant que notre terre est totalement argileuse (c'est le 'tuf"), donc plus difficile à travailler d'autant plus dans ce contexte de réchauffement... On essaye de s'adapter : le foin a par exemple sauvé la récolte de pommes de terre de l'an passé, mais sur le long terme la question est évidemment, que faire, si même les techniques anciennes ne fonctionnent plus ? Aller chercher chez les italiens ? Je serais heureux d'échanger avec vous sur ce sujet inquiétant pour nous. Merci pour tout ce que vous faites en tout cas !
Bonjour, Merci Votre question est très « compliquée ». Je pense que ce n’est pas qu’une question de climat. Il y a d’autres paramètres qui rentrent en jeu. Je vais évoquer un de ces nombreux « paramètres » avec un exemple : Aujourd’hui beaucoup de personnes souhaitent installer un potager derrière leur maison (rien de plus légitime) sauf que cette maison a été bâtie sur une ancienne prairie (souvent en lotissement). Or, jamais nos ancêtres n’y auraient établi un potager car ils savaient bien que la texture du sol (trop argileux, trop caillouteux,…) ou la situation (hydromorphie, faible profondeur de sol, pas d’accès à l’eau…), ne permettait pas d’y produire des légumes dans de bonnes conditions (d’où la mise en pâturage de cette terre). On peut accuser le climat d’être à l’origine des soucis rencontrés lors de la mise en culture de ces parcelles… alors que c’est l’Humain qui est complètement à côté de la plaque. À l’inverse, j’ai assisté à la bétonisation de magnifiques potagers centenaires dans la rue où j’ai vécu 20 ans dans ma région d’origine. On voyait pourtant bien à la terre noire et souple de ces potagers, dans une zone pourtant hyper argileuse, que des générations de jardiniers s’étaient éreintés pour l’amélioration de ce sol. Ce qui n’a pas empêché des gens d’y construire leur maison avec piscine et petits cailloux blancs devant la maison (avec le palmier qui trône au milieu bien sûr…). Encore une fois, ce n’est pas la faute du climat si on perd les meilleurs sols… Autres exemples : - Aujourd’hui on voit parfois dans les médias des images de vignes inondées après de fortes intempéries… tout simplement parce que certaines appellations, AOP et AOC (+ subventions) procurent de tels revenus que n’importe quel bout de terrain sera planté en vignes alors qu’il n’aurait jamais dû l’être…. - Pas plus tard que la semaine dernière j’ai vu un maraicher se plaindre de l’inondation de son champ de courges… sauf que ce champ de courges était clairement établi dans une ancienne prairie inondable… est-ce la faute du climat si une prairie inondable est inondée ? - J’ai également vu un reportage sur un verger planté en fond de vallée (donc gélif) dont les arbres en fleurs avaient gelé… tout simplement parce que nous n’avons quasiment plus de « paysans » mais des « producteurs ». Toute parcelle accessible par un « producteur de pommes » sera plantée avec des pommiers même si le bon sens voudrait qu’elle ne le soit pas… Ainsi, je pense que les effets d’une complète déconnection des Humains vis-à-vis du fonctionnement de la « Nature » et de leur environnement sont à prendre en considération avant d’accuser le climat. Aussi, qu’il fasse 19 ou 22°C, si on a de l’eau, ce n’est pas forcément un problème. Il est nécessaire de travailler sur votre approvisionnement en eau et les moyens pour la conserver dans des réserves mais aussi et surtout dans le sol (notamment en structurant le sol avec de la matière organique). C’est tout ce qu’on peut faire à notre petite échelle. (Tout ceci ne remet pas en cause l’idée du paillage qui est une solution dans la boîte à outils du jardinier.) Concernant le dépérissement des arbres fruitiers, de la même manière, il y a beaucoup de pistes à explorer : - Arbres vieillissants. Les générations d’Après-guerre ont très peu replanté (au niveau individuel, je ne parle pas des vergers commerciaux). Dans ma propre famille mes grands-parents ont arraché plus d’arbres fruitiers hérités de leurs ancêtres qu’ils n’en ont replanté pour les suivants… La majorité des vieux cerisiers dans les jardins de France ont plus de 80 ans… or les arbres ne sont pas éternels. - L’hiver, il n’y a plus assez de froid pour certaines variétés de pruniers et de cerisiers. Certaines variétés ont besoin de plus de froid que d’autres. Du coup, leur cycle de développement est perturbé (pas de floraison, pas de fruits, parfois dépérissement). Il faut replanter avec des variétés davantage adaptées aux hivers doux. - … Je précise que je ne remets pas en cause vos pratiques puisque je ne vous connais pas, pas plus que le contexte dans lequel vous cultivez, ni l’historique de votre parcelle, ni vos amendements, vos arrosages,… Je souligne juste que cette sensation générale (souvent appuyée par les médias…) de « j’ai un problème dans mon jardin, c’est la faute du climat » trouve des causes additionnelles à ne surtout pas négliger. Bien sûr, si vous me dites que vous avez hérité d’un très vieux potager et que vous avez les exactes mêmes pratiques que vos ancêtres (amendement au fumier, + vidange des latrines, …), alors on pourra mettre toute la faute sur le climat. Mais je mets ma main à couper que ce n’est pas le cas ! Il y a déjà 99% de chance que la matière organique que vous digérez (et qui provient de votre potager) n’y retourne pas ! Qu’entendez-vous par « Aller chercher chez les italiens » ? J’ai vu en Italie de beaux jardins « traditionnels ».
@@AgricultureVivrière Merci de cette réponse plus qu'exhaustive, je vais essayer de préciser mon propos. Pour la question de notre sol, le contexte corrézien est assez particulier puisque les zones vraiment propices au potager comme la vôtre sont très rares. D'où l'implantation de notre potager sur un sol de prairie (argileux, acide), avec amendement de fumier de nos bovins et un passage de rota par an plus du travail au motoculteur pour obtenir une terre souple (ce que faisaient les anciens à la bèche). N'étant pas nous-mêmes d'origine paysanne, nos pratiques ne sont peut-être pas exemplaires (il est arrivé que mes parents passent plusieurs fois des machines lorsque le sol était particulièrement dur, comme cette année après les fortes pluies cumulées aux chaleurs qui ont durci tout ça comme jamais vu avant), mais il n'empêche que cette sensation de difficultés est récente, alors que nos méthodes n'ont pas varié. Je pense donc bien que ce sol était propice au jardinage dans un contexte tempéré (la Corrèze était une zone de "polyculture élevage", on y faisait vraiment de tout), et que c'est de moins en moins le cas. Concernant l'eau nous avons capté une source et arrosons abondamment ce qui permet en effet de compenser le problème (mais ce qui prouve aussi la récurrence des sécheresses estivales puisqu'il n'y en avait pas autant besoin avant. Du reste, c'est tout-à-fait visible dans les relevés météo visibles en ligne) Nous allons en tout cas tenter de déplacer cette zone de culture l'an prochain, et nous verrons bien la part du problème climat/sol. Concernant les cerisiers, nous avons effectivement des vieux arbres, mais également des récents qui montrent les mêmes signes. Nous en avons planté des nouveaux il y a deux ans, nous verrons bien s'ils prennent, mais ils jaunissent déjà en ce moment. Comme je vous disais je suis assez pessimiste, de par mes observations nombreuses, et non malheureusement du seul message anxiogène des médias : nous travaillons maintenant quasiment tout l'été "à l'espagnole", les après-midi étant beaucoup trop chauds (alors que les dictons disaient "qui dort en août dort à son coût", autrement dit les gens travaillaient toute la journée, ce qui était facile par des journées à 20 degrés), les cerisier et merisiers donnent tous des signes de dépérissement. Depuis quelques années les amandiers, hêtres, cèdres, et même certains chênes commencent à emprunter la même voie. Juste en-dessous de chez nous, la vallée de Brive devient assez invivable l'été, c'est maintenant une canicule quasi-permanente... (alors qu'autrefois il pouvait y faire 4 degrés le matin en plein mois d'août) Quand je parlais des italiens, je parlais donc de s'inspirer de leurs méthodes puisque nous sommes chez nous en train de connaître les mêmes conditions qu'eux il y a 40 ans (pendant qu'eux connaissent maintenant du 22-35 tout l'été...) Je me permet de redire que j'envie les conditions que vous connaissez dans le Morbihan, mais je commence à penser que cela minore chez vous la perception de l'ampleur et de la gravité de ce problème dans des zones plus continentales qui sont plus touchées. Je serai heureux d'avoir votre avis et vous remercie en tout cas de votre intérêt. PS : tout-à-fait d'accord du reste sur le délire de la bétonisation, je connais un berger dans le Lot qui a des prairies de causse caillouteuses, et qui a vu se bétonner la seule vallée limoneuse près de chez lui...
@@quentinduverdier2941 Je précise que je ne minimise pas l’adaptation dont il faudra faire preuve au cours des années à venir. Et, en effet, vous devrez vous tourner davantage vers le sud pour prendre de bonnes idées ainsi que trouver des espèces et des variétés plus adaptées à la chaleur de l’été. Moi-même je regarde vers le sud pour prendre de bonnes idées. Il ne faut pas croire que l’influence océanique est super influente ici 😅. Par exemple, demain il fera 31°C au maximum à Lorient et nous auront ici 36°C, à la même latitude. Nous ne sommes pas dans la « vraie » Bretagne 😄. Notre voisine qui est née ici a aussi remarqué que les longues périodes sans pluies sont beaucoup plus nombreuses qu’auparavant. Par contre je pense que c’est bel et bien la texture d’origine de votre sol qui vous rend la vie dure. Car, comme vous le dites, si vous aviez un sol limoneux, avec le fumier et l’eau dont vous disposez ça serait beaucoup plus simple ! Je ne peux pas faire de diagnostique à distance mais est-ce que vous n’êtes pas rentré dans la spirale du sur-travail du sol ? Un sol trop travaillé (et surtout avec la texture de base du votre) risque de durcir comme du béton lorsqu’il s’assèche. Du coup, on le travaille encore plus pour tenter de l’assouplir et on n’arrive plus à sortir de la spirale infernale. Profitez-vous de la période hivernale pour cultiver des couverts végétaux sur votre parcelle ? Je pense qu’une structuration par des systèmes racinaires (et la vie microbienne qui va avec) pourrait vous aider à retrouver une structure intéressante (microporosité) à condition de travailler juste ce qu’il faut au printemps. Le « Juste ce qu’il faut » peut vouloir dire « assez profondément, mais pas avec la moulinette ». Je verrais plutôt des passages de « canadien » pour ouvrir le sol en profondeur et un passage de rota en surface juste avant le semis. Autre point important : je vois beaucoup de personnes en campagne préparer l’intégralité du jardin en mars (avec la moulinette) mais les 3/4 du jardin ne seront semés/plantés qu’en mai ! À ne surtout pas faire. À partir du moment où on sort le rotavator, on sème quelque chose juste derrière !
@@AgricultureVivrière ok je ne savais pas dans quelle coin vous étiez exactement. Pour notre part en Corrèze, on parle quand même d'un changement conséquent (des journées à 22 autrefois contre 28 aujourd'hui). Nous n'avons de fait pas un sol facile à travailler, mais ces conditions rendent son travail encore plus difficile. Vous avez raison de pointer un sur-travail, je pense que cela a été le cas, certaines années sans raison (comme vous le dites, ça a dû nous arriver de le travailler une deuxième fois à cause d'une première fois faite trop tôt), mais aussi certaines années à raison, à cause justement d'excès de sécheresse ou d'eau, comme cette année. L'hiver nous le laissons en friche, ce n'est effectivement peut-être pas la meilleure des solutions... En tout les cas nous allons le laisser au repos quelques années (avec un couvert végétal ou peut-être de vieux foin que nous avons en excès) et nous allons essayer d'être plus consciencieux sur la nouvelle zone ;) Je maintiens néanmoins ma franche inquiétude concernant l'évolution du climat : nos pommiers et poiriers jaunissent, il y a depuis cet été une brume de chaleur comme si nous étions en italie, les prairies sont déjà en train de virer au paillasson alors qu'on appelais autrefois le Limousin la "terre verte" (parce qu'elle était verte toute l'année), etc... Merci de votre intérêt et de vos conseils précieux ! Et bravo encore pour tout ce que vous nous partagez
Bonjour. Une technique que le "Tomatologue" m'a indiquée: je supprime toutes les feuilles des premier et second bouquets lorsque les fruits commencent à murir. Il reste assez de feuillage pour la suite. Il faut dire que mes tomates sont greffées...
Super, merci pour le partage et surtout les bons conseils et astuces.. c’est vraiment chouette même pour les jardiniers amateurs, surtout continue.. (j’ai eu la même blague avec le teeshirt blanc 😂) A +
Hello mon ami : ) Toujours au top dans tes explications ! Je vois que tu utilises aussi la technique de la suspension par un fil : après avoir testé différentes solutions (tuteur, filet..) c'est vraiment la plus simple en terme de temps passé à les maintenir. Je vous la conseille chers lecteurs. Perso je vire tous les gourmands et les pieds de tomates montent à plus de deux mètres de haut sur une largeur de feuille en largeur. Je plante chaque pied à 50 cm de distance => une haie de tomates. Un grand merci pour ton partage. En te souhaitant une belle récolte, Kro.
Salut, En effet, c'est la méthode la plus efficace lorsqu'on peut mettre en place une structure suffisamment solide pour supporter tout le poids. Mais comme j'ai pour projet d'utiliser cette structure de serre pour autre chose, je vais peut-être retourner sur un système de tuteurage simple avec des fers à béton de 2m et 12 de diamètre. Comme ces tomates peuvent être arrosées par aspersion sans risques de mildiou, je vais sans doute les réintégrer dans mon "petit" potager avec des tuteurs individuels.
@@AgricultureVivrière : oui il faut vraiment une structure solide pour soutenir les fils, surtout quand on cultive des tomates comme la variété 'Ananas' que je recommande. Elles sont vraiment délicieuses. A tester ! Bonne fin de week-end.
Ici, dans le sud-ouest, mais en général, les variétés précoces sont moins intéressantes que les tardives, niveau goût. Seule exception cette année pour la variété Gregory Altaï qui est excellente, malgré la privation D’UV puisque sous serre tunnel. Précision: plants greffés.
Merci Monsieur pour tout ce partage, toutes ces expériences, et toutes ces heures de boulot passer pour nous gratuitement... Nous allons gagner du temps grâce à vous monsieur merci encore.
Bonjour, Félicitations pour votre travail. L'agro industrie va souvent totalement dans le sens opposé. Je travaille de mon côté sur la résistance de vignes et de pruniers, et des poivrons précoces. Je serais intéressé pour des échanges. Bonne suite à vous et bon courage Sidney. (Jura suisse)
Pour les fruitiers , il est possible d'acheter des variétés récemment créés par des sélectionneurs-pépiniéristes , variétés qui ont des résistances aux maladies les plus courantes sans avoir trop perdu en goût ( les fruits du commerce sont souvent fades car récoltés avant maturité . Un particulier pourra reproduire par greffage les variétés qui l'intéressent , sans contrainte réglementaire s'il récupère gratuitement des greffons .
Bonjour, Merci Concernant vos recherches sur les vignes, utilisez-vous des hybrides inter-specifiques issus de variétés américaines ? C'est quelque chose que je vais tester à l'avenir. Pour l'instant je collectionne les variétés, je les teste et j'essayerai d'en faire de nouveaux croisements.
Ajoute une ligne dans ton tipee pour recevoir quelques graines de tomates de ton expérience. On sait ici que tu n'as pas fait tout ça depuis 4 ans pour les commercialiser, mais perso je serai HYPER intéressé :) et pas forcément l'espace ni la patience pour réitérer l'expérience chez moi
Il n'y a pas de vidéo vraiment prévue pour l'instant sur ce sujet mais, si j'ai l'occasion d'en tourner une lors de la saison d'abattage, je le ferais.
Salut ! Encore merci pour ton travail et pour ton partage, ta clareté et ta précision sont précieuses ! Et c'est très inspirant par dessus tout, ça donne envie d'essayer plein de choses, en particulier pour moi, le blé avec comme toi l'envie de le prendre légèrement mais avec soin. Mais je ne sais pas par où commencer. Comment as-tu trouvé tes semances ? Comment as-tu sélectionné tes variétés pour tes premiers essais ? Et enfin, aurais-tu quelques ressources, livres ou sites intéressants notamment sur les variétés populations ? Ça pourrait même te faire une vidéo sympa ça (a) Encore merci et tout mon respect, que tu puisses continuer tes expériences encore longtemps !
Salut, Pour un novice, il y a déjà pleins de ressources gratuites sur UA-cam comme la série de vidéo sur « comment reproduire les blés paysans » de l’association Graines de Noé. ua-cam.com/play/PLWI_hBoX0IQLbI1PzIqQtIjzTFX0uQjZC.html&si=S09gcvFmp5gNLm4e On peut aussi trouver tout un tas de conférences sur le sujet des blés populations ainsi que des visites de parcelles. Par exemple, en tapant dans la recherche youtube « Isabelle Goldringer » (qui travaille sur ces sujets) tu tomberas sur du contenu intéressant. On retrouve des descriptions d’anciennes variétés sur ces liens : moulin.chauffour.free.fr/autour_des_moissons/varietes_de_ble.htm biblio.rsp.free.fr/Pdf/Ble2.si.pdf ressources.semencespaysannes.org/docs/nvbt.si.pdf Un livre intéressant qui donnera beaucoup d’informations à un débutant : www.amazon.fr/Blés-pays-autres-céréales-paille/dp/2841389553/ref=sr_1_fkmr3_1?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&crid=37OKFQTVV3924&dib=eyJ2IjoiMSJ9.nDuU-KEQgZXKSFEFIBGFzZxV2DweITcZsu1Xl3FJhTipi4vk7wJCgKoAKNXZpA2h_OY5KRNiwxbIoZ4OV44TrMW2mFX0tyPx0c2LVfKyqdMCOv_uT5OOeMcU8eCqGsDc.9P79ac8vLLFtrmxeryuaoV7E7xyp0_ivEhlZZQtcJRw&dib_tag=se&keywords=blé+paysan+livre&qid=1723281542&sprefix=blé+paysan+livre%2Caps%2C82&sr=8-1-fkmr3 Une fois que tu as identifié les variétés que tu souhaites tester, tu peux faire une demande de graines à l’INRAe via cette plateforme : urgi.versailles.inra.fr/siregal/siregal/grc.do
je vous rassure nous n'avons pas mangé une seule grosse tomate nous non plus ici elles sont encore toutes vertes (en ariège) heureusement que nous avons quelques cerises qui elles ont commencé à murir et que nous commençons à déguster. cette année est catastrophique pour les tomates. mes pied sont pourtant magnifiques
Salut ! Intéressant comme toujours. Tu devrais faire un résumé special tomates mildiou quand tu auras des résultats définitifs. Tu 'e parles jamais de tes débouchés. En ce moment nous sommes 6 à la maison plus amis occasionnels. Un seul pied de concombre couvert suffit plus que largement. J'en ramasse 2 par jour. Il me faut en donner. Pour le coup ça vaut largement la peine du bout de plastique en couverture. J'ai i choppé pour la 2e année consécutive une maladie des pieds de courgettes. Des vers fins comme des cheveux et de quelques cm de long attaquent le pied juste au dessus du sol zt engendrent un dépérissement du pied magnifique en 2 jours. Sur quelques cm le pied pourrit et sans très fort le fromage ! Je ne trouve nulle part d'info sur cette maladie.
Salut, Justement j'ai touché 2 mots sur la récolte des concombres/cornichons dans cette vidéo. Ici on ne cherche pas à récolter du gros concombre au calibre habituel, on cueille tous les 4 jours des petits cornichons + quelques moyens oubliés lors de la récolte précédente qu'on mange en salade de concombre. Le fait de les cueillir "petits" explique pourquoi avec 6 pieds on a juste ce qu'il faut pour réaliser nos bocaux de cornichons pour l'année et manger du concombre frais pendant la saison de pousse sans en avoir trop. Concernant les courgettes, disons que nos poules sont gâtées 😅. Je n'ai jamais entendu parler de ces vers aux pieds des courgettes. Des nématodes ? 🤔
Bonjour, Plus ou moins lorsque j'y pense... Mais il faut que je me perfectionne sur la culture du melon. J'ai tendance à la laisser de côté car pour moi c'est une culture "bonus". Avec la météo de la région et une culture en extérieur, j'ai toujours un peu peur de perdre mon temps à bien faire les choses et à voir un mildiou détruire la culture en une semaine... Mais je me rends compte que cette année, malgré une météo horrible pour le melon, nous en avons déjà mangé 2 ce mois d'août ! Sans soins particuliers. Et finalement nous auront également des pastèques d'ici 15 jours ! Sans soins non plus. En taillant les melons, on a tendance à faire apparaître les fleurs femelles plus précocement. C'est pourquoi je vais tailler les melons à partir de l'année prochaine. Surtout que j'ai l'intention de le cultiver sur bâche pour gagner encore en précocité. Ça va devenir une culture que je vais mener plus sérieusement (y compris la pastèque).
Quelle variété as-tu planté ? En quelle année ? Même sans taille une vigne est censée fructifier au bout de 3 ans de plantation. Par contre, sans taille, on obtient de nombreuses petites grappes.
@@AgricultureVivrière Isabelle et Lydie. Elles ont produit a leur 2eme année. Mais là j'ai loupé le tuto j'ai tout coupé comme une trogne...alors que les fruits sortent des bois produits l'année d'avant que j'ai coupé comme un con 😂😂😂 Enfin si j'ai bien compris mon erreur 🧐
Bonjour j'aimerais essayer de semer l'année prochaine du blé a quelle période je dois planter et au bout de combien de temps il sera mature environ j'habite mont de Marsan dans le 40? Merci pour le retour expérience
C'est bien la variété goldrush. Certains semenciers la proposent sous forme d' hybride F1 et d'autres sous forme "reproductible". La mienne était à l'origine une variété hybride que j'ai "stabilisée".
Sur les tomates ? Le risque d'hybridation est ici tellement faible que je ne m'en préoccupe pas. Et puis, qu'est-ce que je risque à part de créer une nouvelle variété ?
@@laurent47-is7mi Ah d'accord. Le pied atteint du virus ne présentait pas de symptômes en début de culture. Du coup, même si son pollen a servi à poliniser les fleurs des courgettes conservées, ce n'est pas sûr que le virus était déjà présent. Dans le pire des cas, en 2025, si je vois que tous les pieds sont atteints du virus, je repartirais en 2026 avec la semence produite en 2023.
Bravo! Magnifique! Petite question sur les blés : on sait que cette année est une année à fort risques de mycotoxines. Que faites-vous pour limiter les risques ? Est-ce que vous faites analyser vos récoltes ? Ou faites-vous simplement une analyse visuelle ?
Merci Les mycotoxines sont invisibles mais elles sont le fruit d’attaques fongiques sur les blés. Ce sont principalement les petits grains malades, déformés et/ou cassés qui en sont porteurs (ainsi que les poussières). En procédant à un très bon travail de criblage/vannage/dépoussiérage, et en ne gardant que les grains avec un aspect normal, on peut consommer ses céréales. Le truc le plus dangereux à connaitre lorsqu’on s’amuse à produire et manger ses céréales, c’est l’ergot du seigle. Mais de la même manière, avec un criblage approprié et un contrôle visuel sérieux, il n’y a pas de problème.
Salut, un peu hors sujet mais quel est le morceau de piano qui passe à la fin que je puisse trouver la partition ? Pas de mildiou sur mes noires de crimée cette année, juste le feuillage tâché mais tomates intactes (je triche un peu, je suis dans les Alpes Maritimes, été bien sec 😁)
Salut, Pour le morceau de piano : fr.wikipedia.org/wiki/Prélude_et_fugue_en_ut_majeur_(BWV_846) En effet c'est un peu de la triche par rapport à ici 😄 Depuis la vidéo nous avons quand même eu un temps plus sec (jusqu'à aujourd'hui où il pleut...) et nous mangeons des tomates depuis le 6 août grâce à la variété résistante au mildiou ! Mieux vaut tard que jamais.
Coucou merci encore pour ton travail dont je m'inspire chaque année ! Pour ma part j'ai planté mes premiers maïs (même variété que toi les 100 premières graines!) je suis dans le centre à 700m d'altitude avec une terre limoneuse, j'ai pris un orage quand ils entaient arrivé à 1m20 de haut avec du 80 Km/h tous les pieds ont versé pour 3/4 m2 je les ai rattachés avec des files, ils sont superbes, mais je m’inquiète quand même pour l'année prochaine ou je vais essayer d'en planter 150 m², Ece que dès les avoir plantés cette année plus serré tu trouves qu'ils ont une meilleure résistance face à la verse?
Salut, En théorie le semis dense aurait plutôt tendance à favoriser la verse car chaque pied disposant de moins de lumière a tendance à s'allonger pour concurrencer le voisin. On n'a pas eu trop de vent violent depuis le début de la culture ici. Mon buttage a peut-être favorisé un meilleur ancrage ? À essayé chez toi les prochaines années. C'est un peu compliqué cette histoire de verse du maïs. La génétique y est pour beaucoup mais parfois un mauvais coup de vent au mauvais moment et hop tout est par terre... Pour information, j'ai mis en culture d'autres maïs précoces au cours des 2 dernières années dans le petit jardin. J'ai testé le maïs "Portet" qui semble un peu plus précoce que le "blanc de monein" mais qui verse encore plus facilement... J'ai actuellement en culture la variété "Estaut 2" qui se porte très bien. Elle a été plus précoce à la floraison et pas de verse à signaler pour l'instant ! N'hésites pas à me redemander en fin de saison mes conclusions sur l'Estaut 2 qui est peut-être intéressant pour ta situation.
Salut, Merci C'est un maïs population dénommé "Blanc de Monein". Bien que ce soit un maïs à grains vitreux (comme le maïs à popcorn), j'ai un doute sur la possibilité d'en faire du beau popcorn. C'est une variété à gros grains alors que pour les popcorns on recherche plutôt des petits grains très denses.
Vidéo toujours intéressante merci beaucoup ❤ Quelle est cette variété de courgettes jaunes ? Je n’en trouve que des F1 et je ne peux faire mes graines, merci pour l’info. Vos conseils sont argumentés et très utiles. A bientôt
Il s'agit de la variété goldrush. Vous avez 2 options : - Certains semenciers vendent de la courgette jaune reproductible sous la dénomination goldrush. - Vous achetez la variété Goldrush F1 qu'on trouve aujourd'hui dans (quasiment) toutes les jardineries, puis vous faites un travail de stabilisation de la variété vous-même. Cela consiste à ressemer les graines chaque année et à éliminer les plants "hors type". C'est ce que j'ai fait avec cette courgette jaune. En 2015 j'ai acheté de la semence hybride F1. En 2016 j'ai ressemé les graines extraites des courgettes et j'ai obtenus des plants à fruits jaunes et des plants à fruits verts. J'ai immédiatement éliminé les plants à fruits verts. Aujourd'hui, en 2024, j'ai 100% de plants à fruits jaunes.
La résistance au mildiou de tes variétés de tomates est assez bluffante. Dans mon environnement (Alsace du Nord), chez mes voisins et chez moi, tout ce qui n’est pas en serre ou sous abri est en piteux état, voire déjà arraché pour faire place à la culture suivante. Juste une question concernant l’emplacement de ta parcelle : est-elle située dans un endroit plutôt aéré, sans air humide stagnant ou l’inverse ? Bonne continuation !
Nous sommes situés dans un "fond de vallée" alors on a plutôt une humidité un peu plus importante qu'ailleurs dans la région. On n'a pas plus de vent qu'ailleurs non plus. Si tu cherches à savoir pourquoi les tomates que je présente sont très peu sensibles au mildiou , je rappelle que c'est bien pour une question de génétique et non de milieu. J'explique tout en 2021 dans cette vidéo : ua-cam.com/video/auHkhkU-a-s/v-deo.html
Bonjour, À l'origine c'est la variété Gold Rush. En effet, lorsque j'ai acheté les graines en 2015, il était mentionné "F1" sur le paquet. En 2016, j'ai ressemé les graines et une partie des plants présentaient des courgettes vertes que j'ai immédiatement supprimées. Depuis je n'ai que de superbes courgettes jaunes ! Mais ce qui est bizarre c'est que la variété "Gold Rush" est présentée chez certains semenciers comme une variété non-F1... Alors je ne sais pas trop ce qu'il en est vraiment au sujet de cette variété... Dans tous les cas elle est excellente et superbe !
Reuh : ) J'espère qu'à chaque fois que tu touches une plante malade pour nous montrer la maladie tu nettoies tes mains (gel hydroalcoolique, eau de Cologne... ou plus simplement eau savonneuse) afin de ne pas contaminer les autres. Merci à toi ! PS : magnifique le maïs.
Hello, comme d'habitude, très intéressant ce suivi de culture d'autant plus que nous sommes dans un secteur relativement proche puisque je suis sur le littoral dans le Trégor 22. Concernant les tomates en extérieur, je suis ton test depuis le début et prends bonne note des constatations que tu en fais, je test aussi de mon côté quelques plants en extérieur tout en m'assurant un minimum de production sous serre que je commence enfin à consommer...bref, concernant les plants en 'extérieur, le mildiou à également fait sont apparition depuis ta dernière vidéo où il n'était pas encore présent chez moi, mais cela reste très contenu et localisé sur quelques feuilles, le plant le plus touché étant un Black Cherry (tomate cerise), les premiers fruits consommables sont là et non touchés alors que l'isoplin, elle, qui est mon test prioritaire, est très très peu touchée pour l'instant quelques rares feuilles mais les fruits ne sont pas encore matures ( comme pour les ispolin en serre d'ailleurs), j'ai aussi des plants spontanés toujours en extérieur (que je ne peux identifier) et qui sont eux aussi très peu touchés voire pas touchés pour l'instant, les fruits ne sont pas matures non plus. ....à suivre donc
Salut, Si le mois d'août reste assez sec, il est possible que le mildiou soit freiné dans son développement. Personnellement j'ai arraché les plants malades car je me concentre sur ma variété résistante, mais il semblerait que notre voisine ait réussi à contenir le mildiou sur ses plants malades. Elle récoltera sans doute quelques tomates au cours du mois d'août jusqu'au retour des pluies.
accepteriez vous d'envoyer des graines de vos tomates? ce pourrait être en remerciement d'une participation TIPEE, je sais bien que d'un terrain à l'autre le résultat n'est pas garanti mais j'aimerais essayer , par ailleurs j'apprécie beaucoup vos vidéos
Merci Pour l'instant ce n'est pas possible mais, comme j'ai souvent cette demande, j'ajouterai des graines de tomates à la contrepartie tipeee cet automne.
Salut, ca serait super sympa, d'autant plus qu'avec la sortie de l'angleterre de l'UE, c'est pas simple de trouver de la crimson crush. J'ai payé 5 graines la peau du ***, et je crois bien qu'on m'a refourgué de la magic moutain vu la taille des tomates... Quelles épices mets tu dans tes cornichons lacto fermentés ? Merci encore pour le partage !
Quelle humilité. Bravo pour tout le travail que tu fais, en appliquant des méthodes rigoureuses qui te donne d'excellents résultats pour cette année compliquée. Tu peux vraiment être fier du travail que tu fais et merci d'avoir la gentillesse de nous donner tant d'explication. Je suis admiratif.
Félicitations pour cette sélection de tomates résistantes 👏
Merci beaucoup pour ce retour d'expérience, en + d'une visite concrète sur le terrain.
Je crois que je n'ai jamais vu un exemple aussi concret de résistance au mildiou. En + avec des plants contaminés qui sont juste à côté et dont les plants résistants semblent se moquer totalement 😮.
Tu expliques comment cette résistance par l'approche des connaissances scientifiques ?
Des gènes qui s'activent et se transmettent à des générations f2, f3.. ? Parce qu'il me semble que l'épigénétique n'arrive pas encore à démontrer de tels mécanismes. L'adaptation des graines est un sujet si vaste et très mercantile... On entend vraiment de tout.
Si jamais t'as 1 minute, avec grand plaisir d'avoir ton avis. Bon mois d'août et à bientôt.
Bonjour Olivier,
Je précise qu’il n’est pas question ici d’épigénétique, ni de mutation naturelle d’un gène. On a plus de chance de gagner à l’euro millions que de voir apparaitre spontanément une résistance au mildiou dans une lignée de tomate traditionnelle type Marmande ou Noire de Crimée… Ici je suis parti d’une variété Hybride F1 anglaise qui possède 2 gènes de résistance au mildiou reconnus (nommés Ph2 et Ph3 par les spécialistes). Dans un premier temps il y a des gens sérieux, des sélectionneurs, qui ont entrepris la démarche d’intégrer à cet hybride F1 des gènes de résistance au mildiou présent dans une espèce de petite tomate sauvage (qui elle est immangeable). C’est de la création d’hybride standard, avec une reproduction sexuée.
Moi je n’ai fait que « stabiliser » une lignée de tomate à partir de cet hybride F1 en m’assurant chaque année de conserver la résistance au mildiou (et un bon goût !). Je t’invite à regarder ma vidéo de 2021 sur le sujet : ua-cam.com/video/auHkhkU-a-s/v-deo.html . En 2021, on voit que la moitié des plants de génération F2 sont morts du mildiou et l’autre moitié encore présente en septembre (2021 était aussi une année très pluvieuse). Par le jeu des lois de la génétique de Mendel, la moitié des plants de générations F2 n’était pas résistante au mildiou.
A partir du moment où un jardinier peut cultiver entre 40 et 50 plants de tomates en génération F2, il peut faire exactement le même travail chez lui !
Pour démarrer, je peux te citer 2 variétés intéressantes avec des gènes de résistance : « Crimson crush F1 » et « Mountain magic F1 ».
Je suis d’accord avec toi : « l’adaptation des graines » (mildiou, sécheresse…) est un sujet très mercantile… mais dans un pays où les cours de SVT et de biologie se font si rares, ce n’est pas étonnant de voir autant de gens croire les discours de certains escrocs.
Bon dimanche !
@@AgricultureVivrière merci beaucoup d'avoir pris le temps pour cette réponse. Je m'excuse de ne pas avoir suivi ta démarche depuis ces dernières années. Ok je comprends tout alors. J'allais justement te dire que les variétés développaient des résistances par hybridation, etc.. Et c'est donc ici le cas avec ton travail impressionnant ensuite d'essayer de stabiliser la variété F1.
Il faudra peut-être voir avec les années si tu ne perds pas cet effet d'heterosis, de vigueur, avec perte de rendement.
Quoi qu'il en soit, merci de tes contenus sans démagogie sur les graines, c'est rare... À bientôt.
@@LepotagerdOlivier la sélection des hybrides F1 est mercantile parce qu'il n'est pas rentable de proposer des variétés stabilisées , qui en plus d'avoir perdu l'effet heterosis , seraient reproductibles par n'importe qui et ne rapporterait rien à son créateur au bout de quelques années . Hors la création d'hybrides F1 prend du temps et celles de variétés stabilisées 10 ans de plus a peu près. Sachant que le jardinier est en plus adepte des variétés anciennes , qui ne sont pas nécessairement rustiques , et que le marché de la semence de jardinier est un petit marché comparé au marché des professionnels , il ne faut pas s'étonner de l'absence de renouveau dans les variétés proposées aux jardinier , hormis quelques hybrides F1 qui n'ont pas percé sur le marché des pros ou sont techniquement dépassés . Il faudrait exiger que l'INRAE travaille sur ce sujet car il est payé avec l'argent du contribuable
@@jflouarn1945 des blas blas, des blas blas. Laissons aux gens cette esprits d initiative qui nous manque tant....
@@LepotagerdOlivier Il y a de grandes chances d'avoir une perte d’hétérosis exponentielle au fil des années. Il sera intéressant de préserver une certaine "consanguinité" comme cultivar de base pour de futures combinaisons avec une autre souche intéressante et ou simplement de la préserver pour backcross. C'est pourquoi en sélection, qu'elle soit animale ou végétale, l'échange de génétique est primordiale, ainsi que le travaille sur plusieurs lignées.
Merci
J'ai eu les mêmes "champignons" sur un pied de maïs des Incas. Merci d'avoir indiqué le problème.
Merci beaucoup pour ces partagés et suivis de cultures. C'est très instructif et encourageant. Très bonne fin d'été.
C'est bien de remettre l'église au milieu du village ! Parce que quand on dit que les agriculteurs ont des mauvais rendements ont de que c'est leur fautes de leur pratique ou que si ils traitent c'est mauvais, ils ont pas besoin. Ils sont à peines jardinier et ils font la morale sur comment il faudrait cultiver. Là au moins tu parles avec des chiffres tu fais des comparaisons tu as des explications rationnel, tu expliques les conséquences du climat, ça c'est du boulot de professionnel ! Merci
Toujours aussi intéressantes vos vidéos. J'aime beaucoup votre façon de voir les choses et vos réflexions.
Merci
Merci encore pour vos vidéos de qualité ! J'adore la patiente et le calme que vous mettez dans vos explications !
J’espère que tu vendras tes graines de tomates dans quelques années ! Dans ma région pluvieuse je compte sur toi depuis tes vidéos de 2021 😂
Super jardin, ça m'inspire a commencer à faire ma sélection de plants.
Salut ici en Dordogne je récolte les 1 ère tomates après un mildiou foudroyant ! J ai coupé toutes les feuilles et pulvérisation bicarbonate savon noir ça les a sauvé ! Astuce si vos tomates n arrive pas à mûrir : extrait de consoude en anaérobie, arrosage au pied a 10/100 leurs aidera à sécréter l hormones responsable du mûrissement des fruits ! Qualité des sucres et des graines de la tomate est optimisé par cette hormone naturelle que les plantes sécrètent dans leur sève ! Le Jaunissement des feuilles les plus vieille est signe de la montée de cette hormone ! La plante passe en mode vieillissement avant fin de cycle de vie !
Toujours vivant, toujours debout ! 🎵
Bonjour Agriculture Vivrière, merci pour votre vidéo.
Merci pour le suivi de culture! Pressé de retrouver sur la chaîne une culture de blé à plus grande échelle!
Je vais y aller par petites étapes car même si j'ai résolu mon problème de prédation des moineaux lors du semis (en semant profondément dans des sillons au lieu du semis à la volée), je n'ai pas résolu le problème de prédation avant la récolte... Sans un filet de protection ils ne laisseront rien...
De plus, je souhaite tester cette variété population sur plusieurs années. Car si j'en sème 200m2 et que tout verse, je ne vais pas être content 😅
Excellent! Bravo et surtout merci pour ce partage!
Bravo !!
Merci pour le partage
Bonjour, je suis depuis quelques années votre approche traditionnelle du potager et de l'agriculture, avec grand intérêt mais également avec une certaine amertume, pour une raison que je ne vous ai jamais entendu évoquer je crois, celle du climat.
Toutes ces méthodes que vous maintenez avec un savoir faire que j'admire ne fonctionnent que si nous connaissons les conditions que connaissaient nos grands-parents. Pour votre part, étant dans le Morbihan, vous avez dû connaître un réchauffement très amoindri par l'air océanique, et vous pouvez encore les appliquer sans soucis, surtout avec cette terre limoneuse qui semble un régal à travailler. Et je vous envie !
Pour ma part je suis en Corrèze, nous mettons en place tous les ans un potager de 10x30m, et chaque année voit son lot de nouveautés liés à cette problématique. Pour vous donner un ordre d'idée, les étés qui avaient une moyenne de 18 degrés et une pluviométrie généreuse (100mm en moyenne, comme les autres mois de l'année) dans les années 80 tournent maintenant à 20-21 degrés (et il semblerait qu'on entre à nouveau dans une phase de forte augmentation) et les sécheresses d'été se multiplient. Les signes sont nombreux : dépérissement d'arbres, notamment fruitiers (les cerisiers notamment, qui ne sont plus chez eux alors qu'il venaient à merveille autrefois), la terre qui se craquèle, et même le fait de ne plus pouvoir travailler l'après-midi...
Ce qui est possible chez vous me semble donc de plus en plus difficile à imiter chez nous d'autant que notre terre est totalement argileuse (c'est le 'tuf"), donc plus difficile à travailler d'autant plus dans ce contexte de réchauffement...
On essaye de s'adapter : le foin a par exemple sauvé la récolte de pommes de terre de l'an passé, mais sur le long terme la question est évidemment, que faire, si même les techniques anciennes ne fonctionnent plus ? Aller chercher chez les italiens ?
Je serais heureux d'échanger avec vous sur ce sujet inquiétant pour nous. Merci pour tout ce que vous faites en tout cas !
Bonjour,
Merci
Votre question est très « compliquée ». Je pense que ce n’est pas qu’une question de climat. Il y a d’autres paramètres qui rentrent en jeu.
Je vais évoquer un de ces nombreux « paramètres » avec un exemple :
Aujourd’hui beaucoup de personnes souhaitent installer un potager derrière leur maison (rien de plus légitime) sauf que cette maison a été bâtie sur une ancienne prairie (souvent en lotissement). Or, jamais nos ancêtres n’y auraient établi un potager car ils savaient bien que la texture du sol (trop argileux, trop caillouteux,…) ou la situation (hydromorphie, faible profondeur de sol, pas d’accès à l’eau…), ne permettait pas d’y produire des légumes dans de bonnes conditions (d’où la mise en pâturage de cette terre). On peut accuser le climat d’être à l’origine des soucis rencontrés lors de la mise en culture de ces parcelles… alors que c’est l’Humain qui est complètement à côté de la plaque.
À l’inverse, j’ai assisté à la bétonisation de magnifiques potagers centenaires dans la rue où j’ai vécu 20 ans dans ma région d’origine. On voyait pourtant bien à la terre noire et souple de ces potagers, dans une zone pourtant hyper argileuse, que des générations de jardiniers s’étaient éreintés pour l’amélioration de ce sol. Ce qui n’a pas empêché des gens d’y construire leur maison avec piscine et petits cailloux blancs devant la maison (avec le palmier qui trône au milieu bien sûr…). Encore une fois, ce n’est pas la faute du climat si on perd les meilleurs sols…
Autres exemples :
- Aujourd’hui on voit parfois dans les médias des images de vignes inondées après de fortes intempéries… tout simplement parce que certaines appellations, AOP et AOC (+ subventions) procurent de tels revenus que n’importe quel bout de terrain sera planté en vignes alors qu’il n’aurait jamais dû l’être….
- Pas plus tard que la semaine dernière j’ai vu un maraicher se plaindre de l’inondation de son champ de courges… sauf que ce champ de courges était clairement établi dans une ancienne prairie inondable… est-ce la faute du climat si une prairie inondable est inondée ?
- J’ai également vu un reportage sur un verger planté en fond de vallée (donc gélif) dont les arbres en fleurs avaient gelé… tout simplement parce que nous n’avons quasiment plus de « paysans » mais des « producteurs ». Toute parcelle accessible par un « producteur de pommes » sera plantée avec des pommiers même si le bon sens voudrait qu’elle ne le soit pas…
Ainsi, je pense que les effets d’une complète déconnection des Humains vis-à-vis du fonctionnement de la « Nature » et de leur environnement sont à prendre en considération avant d’accuser le climat.
Aussi, qu’il fasse 19 ou 22°C, si on a de l’eau, ce n’est pas forcément un problème. Il est nécessaire de travailler sur votre approvisionnement en eau et les moyens pour la conserver dans des réserves mais aussi et surtout dans le sol (notamment en structurant le sol avec de la matière organique). C’est tout ce qu’on peut faire à notre petite échelle.
(Tout ceci ne remet pas en cause l’idée du paillage qui est une solution dans la boîte à outils du jardinier.)
Concernant le dépérissement des arbres fruitiers, de la même manière, il y a beaucoup de pistes à explorer :
- Arbres vieillissants. Les générations d’Après-guerre ont très peu replanté (au niveau individuel, je ne parle pas des vergers commerciaux). Dans ma propre famille mes grands-parents ont arraché plus d’arbres fruitiers hérités de leurs ancêtres qu’ils n’en ont replanté pour les suivants… La majorité des vieux cerisiers dans les jardins de France ont plus de 80 ans… or les arbres ne sont pas éternels.
- L’hiver, il n’y a plus assez de froid pour certaines variétés de pruniers et de cerisiers. Certaines variétés ont besoin de plus de froid que d’autres. Du coup, leur cycle de développement est perturbé (pas de floraison, pas de fruits, parfois dépérissement). Il faut replanter avec des variétés davantage adaptées aux hivers doux.
- …
Je précise que je ne remets pas en cause vos pratiques puisque je ne vous connais pas, pas plus que le contexte dans lequel vous cultivez, ni l’historique de votre parcelle, ni vos amendements, vos arrosages,…
Je souligne juste que cette sensation générale (souvent appuyée par les médias…) de « j’ai un problème dans mon jardin, c’est la faute du climat » trouve des causes additionnelles à ne surtout pas négliger.
Bien sûr, si vous me dites que vous avez hérité d’un très vieux potager et que vous avez les exactes mêmes pratiques que vos ancêtres (amendement au fumier, + vidange des latrines, …), alors on pourra mettre toute la faute sur le climat. Mais je mets ma main à couper que ce n’est pas le cas ! Il y a déjà 99% de chance que la matière organique que vous digérez (et qui provient de votre potager) n’y retourne pas !
Qu’entendez-vous par « Aller chercher chez les italiens » ? J’ai vu en Italie de beaux jardins « traditionnels ».
@@AgricultureVivrière Merci de cette réponse plus qu'exhaustive, je vais essayer de préciser mon propos.
Pour la question de notre sol, le contexte corrézien est assez particulier puisque les zones vraiment propices au potager comme la vôtre sont très rares. D'où l'implantation de notre potager sur un sol de prairie (argileux, acide), avec amendement de fumier de nos bovins et un passage de rota par an plus du travail au motoculteur pour obtenir une terre souple (ce que faisaient les anciens à la bèche). N'étant pas nous-mêmes d'origine paysanne, nos pratiques ne sont peut-être pas exemplaires (il est arrivé que mes parents passent plusieurs fois des machines lorsque le sol était particulièrement dur, comme cette année après les fortes pluies cumulées aux chaleurs qui ont durci tout ça comme jamais vu avant), mais il n'empêche que cette sensation de difficultés est récente, alors que nos méthodes n'ont pas varié. Je pense donc bien que ce sol était propice au jardinage dans un contexte tempéré (la Corrèze était une zone de "polyculture élevage", on y faisait vraiment de tout), et que c'est de moins en moins le cas.
Concernant l'eau nous avons capté une source et arrosons abondamment ce qui permet en effet de compenser le problème (mais ce qui prouve aussi la récurrence des sécheresses estivales puisqu'il n'y en avait pas autant besoin avant. Du reste, c'est tout-à-fait visible dans les relevés météo visibles en ligne)
Nous allons en tout cas tenter de déplacer cette zone de culture l'an prochain, et nous verrons bien la part du problème climat/sol.
Concernant les cerisiers, nous avons effectivement des vieux arbres, mais également des récents qui montrent les mêmes signes. Nous en avons planté des nouveaux il y a deux ans, nous verrons bien s'ils prennent, mais ils jaunissent déjà en ce moment. Comme je vous disais je suis assez pessimiste, de par mes observations nombreuses, et non malheureusement du seul message anxiogène des médias : nous travaillons maintenant quasiment tout l'été "à l'espagnole", les après-midi étant beaucoup trop chauds (alors que les dictons disaient "qui dort en août dort à son coût", autrement dit les gens travaillaient toute la journée, ce qui était facile par des journées à 20 degrés), les cerisier et merisiers donnent tous des signes de dépérissement. Depuis quelques années les amandiers, hêtres, cèdres, et même certains chênes commencent à emprunter la même voie. Juste en-dessous de chez nous, la vallée de Brive devient assez invivable l'été, c'est maintenant une canicule quasi-permanente... (alors qu'autrefois il pouvait y faire 4 degrés le matin en plein mois d'août)
Quand je parlais des italiens, je parlais donc de s'inspirer de leurs méthodes puisque nous sommes chez nous en train de connaître les mêmes conditions qu'eux il y a 40 ans (pendant qu'eux connaissent maintenant du 22-35 tout l'été...)
Je me permet de redire que j'envie les conditions que vous connaissez dans le Morbihan, mais je commence à penser que cela minore chez vous la perception de l'ampleur et de la gravité de ce problème dans des zones plus continentales qui sont plus touchées. Je serai heureux d'avoir votre avis et vous remercie en tout cas de votre intérêt.
PS : tout-à-fait d'accord du reste sur le délire de la bétonisation, je connais un berger dans le Lot qui a des prairies de causse caillouteuses, et qui a vu se bétonner la seule vallée limoneuse près de chez lui...
@@quentinduverdier2941
Je précise que je ne minimise pas l’adaptation dont il faudra faire preuve au cours des années à venir. Et, en effet, vous devrez vous tourner davantage vers le sud pour prendre de bonnes idées ainsi que trouver des espèces et des variétés plus adaptées à la chaleur de l’été. Moi-même je regarde vers le sud pour prendre de bonnes idées. Il ne faut pas croire que l’influence océanique est super influente ici 😅. Par exemple, demain il fera 31°C au maximum à Lorient et nous auront ici 36°C, à la même latitude. Nous ne sommes pas dans la « vraie » Bretagne 😄. Notre voisine qui est née ici a aussi remarqué que les longues périodes sans pluies sont beaucoup plus nombreuses qu’auparavant.
Par contre je pense que c’est bel et bien la texture d’origine de votre sol qui vous rend la vie dure. Car, comme vous le dites, si vous aviez un sol limoneux, avec le fumier et l’eau dont vous disposez ça serait beaucoup plus simple !
Je ne peux pas faire de diagnostique à distance mais est-ce que vous n’êtes pas rentré dans la spirale du sur-travail du sol ? Un sol trop travaillé (et surtout avec la texture de base du votre) risque de durcir comme du béton lorsqu’il s’assèche. Du coup, on le travaille encore plus pour tenter de l’assouplir et on n’arrive plus à sortir de la spirale infernale. Profitez-vous de la période hivernale pour cultiver des couverts végétaux sur votre parcelle ? Je pense qu’une structuration par des systèmes racinaires (et la vie microbienne qui va avec) pourrait vous aider à retrouver une structure intéressante (microporosité) à condition de travailler juste ce qu’il faut au printemps. Le « Juste ce qu’il faut » peut vouloir dire « assez profondément, mais pas avec la moulinette ». Je verrais plutôt des passages de « canadien » pour ouvrir le sol en profondeur et un passage de rota en surface juste avant le semis.
Autre point important : je vois beaucoup de personnes en campagne préparer l’intégralité du jardin en mars (avec la moulinette) mais les 3/4 du jardin ne seront semés/plantés qu’en mai ! À ne surtout pas faire. À partir du moment où on sort le rotavator, on sème quelque chose juste derrière !
@@AgricultureVivrière ok je ne savais pas dans quelle coin vous étiez exactement. Pour notre part en Corrèze, on parle quand même d'un changement conséquent (des journées à 22 autrefois contre 28 aujourd'hui). Nous n'avons de fait pas un sol facile à travailler, mais ces conditions rendent son travail encore plus difficile.
Vous avez raison de pointer un sur-travail, je pense que cela a été le cas, certaines années sans raison (comme vous le dites, ça a dû nous arriver de le travailler une deuxième fois à cause d'une première fois faite trop tôt), mais aussi certaines années à raison, à cause justement d'excès de sécheresse ou d'eau, comme cette année. L'hiver nous le laissons en friche, ce n'est effectivement peut-être pas la meilleure des solutions...
En tout les cas nous allons le laisser au repos quelques années (avec un couvert végétal ou peut-être de vieux foin que nous avons en excès) et nous allons essayer d'être plus consciencieux sur la nouvelle zone ;)
Je maintiens néanmoins ma franche inquiétude concernant l'évolution du climat : nos pommiers et poiriers jaunissent, il y a depuis cet été une brume de chaleur comme si nous étions en italie, les prairies sont déjà en train de virer au paillasson alors qu'on appelais autrefois le Limousin la "terre verte" (parce qu'elle était verte toute l'année), etc...
Merci de votre intérêt et de vos conseils précieux ! Et bravo encore pour tout ce que vous nous partagez
Bonjour.
Une technique que le "Tomatologue" m'a indiquée: je supprime toutes les feuilles des premier et second bouquets lorsque les fruits commencent à murir. Il reste assez de feuillage pour la suite.
Il faut dire que mes tomates sont greffées...
Bonjour.Video super nickel comm dab. Fidèle abonné depuis le début.
Merci.
Super, merci pour le partage et surtout les bons conseils et astuces.. c’est vraiment chouette même pour les jardiniers amateurs, surtout continue.. (j’ai eu la même blague avec le teeshirt blanc 😂) A +
Hello mon ami : ) Toujours au top dans tes explications !
Je vois que tu utilises aussi la technique de la suspension par un fil : après avoir testé différentes solutions (tuteur, filet..) c'est vraiment la plus simple en terme de temps passé à les maintenir. Je vous la conseille chers lecteurs.
Perso je vire tous les gourmands et les pieds de tomates montent à plus de deux mètres de haut sur une largeur de feuille en largeur. Je plante chaque pied à 50 cm de distance => une haie de tomates.
Un grand merci pour ton partage.
En te souhaitant une belle récolte,
Kro.
Salut,
En effet, c'est la méthode la plus efficace lorsqu'on peut mettre en place une structure suffisamment solide pour supporter tout le poids.
Mais comme j'ai pour projet d'utiliser cette structure de serre pour autre chose, je vais peut-être retourner sur un système de tuteurage simple avec des fers à béton de 2m et 12 de diamètre. Comme ces tomates peuvent être arrosées par aspersion sans risques de mildiou, je vais sans doute les réintégrer dans mon "petit" potager avec des tuteurs individuels.
@@AgricultureVivrière : oui il faut vraiment une structure solide pour soutenir les fils, surtout quand on cultive des tomates comme la variété 'Ananas' que je recommande. Elles sont vraiment délicieuses. A tester !
Bonne fin de week-end.
Salut A V bon Dimanche matin :) 🙂
vraiment très intéressant ! et quelle patience !
Bravo ! 💪
Ici, dans le sud-ouest, mais en général, les variétés précoces sont moins intéressantes que les tardives, niveau goût.
Seule exception cette année pour la variété Gregory Altaï qui est excellente, malgré la privation D’UV puisque sous serre tunnel. Précision: plants greffés.
Toujours de belles vidéos
Merci
Merci Monsieur pour tout ce partage, toutes ces expériences, et toutes ces heures de boulot passer pour nous gratuitement...
Nous allons gagner du temps grâce à vous monsieur merci encore.
Bonjour,
Félicitations pour votre travail.
L'agro industrie va souvent totalement dans le sens opposé.
Je travaille de mon côté sur la résistance de vignes et de pruniers, et des poivrons précoces.
Je serais intéressé pour des échanges.
Bonne suite à vous et bon courage
Sidney. (Jura suisse)
Pour les fruitiers , il est possible d'acheter des variétés récemment créés par des sélectionneurs-pépiniéristes , variétés qui ont des résistances aux maladies les plus courantes sans avoir trop perdu en goût ( les fruits du commerce sont souvent fades car récoltés avant maturité . Un particulier pourra reproduire par greffage les variétés qui l'intéressent , sans contrainte réglementaire s'il récupère gratuitement des greffons .
Bonjour,
Merci
Concernant vos recherches sur les vignes, utilisez-vous des hybrides inter-specifiques issus de variétés américaines ? C'est quelque chose que je vais tester à l'avenir. Pour l'instant je collectionne les variétés, je les teste et j'essayerai d'en faire de nouveaux croisements.
Chez moi, une variété américaine, c'est la seule qui résiste aux maladies fongiques chaque année...
Ajoute une ligne dans ton tipee pour recevoir quelques graines de tomates de ton expérience.
On sait ici que tu n'as pas fait tout ça depuis 4 ans pour les commercialiser,
mais perso je serai HYPER intéressé :)
et pas forcément l'espace ni la patience pour réitérer l'expérience chez moi
Ce qui le souhaitent pourront me demander cet automne, via Tipeee, de remplacer le maïs par des graines de tomates.
Merci du partage 🙏
As tu une video de prévu sur ta gestion des arbres sur ta propriété ?
Il n'y a pas de vidéo vraiment prévue pour l'instant sur ce sujet mais, si j'ai l'occasion d'en tourner une lors de la saison d'abattage, je le ferais.
@@AgricultureVivrière merci 🙏
Salut !
Encore merci pour ton travail et pour ton partage, ta clareté et ta précision sont précieuses ! Et c'est très inspirant par dessus tout, ça donne envie d'essayer plein de choses, en particulier pour moi, le blé avec comme toi l'envie de le prendre légèrement mais avec soin. Mais je ne sais pas par où commencer. Comment as-tu trouvé tes semances ? Comment as-tu sélectionné tes variétés pour tes premiers essais ? Et enfin, aurais-tu quelques ressources, livres ou sites intéressants notamment sur les variétés populations ?
Ça pourrait même te faire une vidéo sympa ça (a)
Encore merci et tout mon respect, que tu puisses continuer tes expériences encore longtemps !
Salut,
Pour un novice, il y a déjà pleins de ressources gratuites sur UA-cam comme la série de vidéo sur « comment reproduire les blés paysans » de l’association Graines de Noé.
ua-cam.com/play/PLWI_hBoX0IQLbI1PzIqQtIjzTFX0uQjZC.html&si=S09gcvFmp5gNLm4e
On peut aussi trouver tout un tas de conférences sur le sujet des blés populations ainsi que des visites de parcelles. Par exemple, en tapant dans la recherche youtube « Isabelle Goldringer » (qui travaille sur ces sujets) tu tomberas sur du contenu intéressant.
On retrouve des descriptions d’anciennes variétés sur ces liens :
moulin.chauffour.free.fr/autour_des_moissons/varietes_de_ble.htm
biblio.rsp.free.fr/Pdf/Ble2.si.pdf
ressources.semencespaysannes.org/docs/nvbt.si.pdf
Un livre intéressant qui donnera beaucoup d’informations à un débutant :
www.amazon.fr/Blés-pays-autres-céréales-paille/dp/2841389553/ref=sr_1_fkmr3_1?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&crid=37OKFQTVV3924&dib=eyJ2IjoiMSJ9.nDuU-KEQgZXKSFEFIBGFzZxV2DweITcZsu1Xl3FJhTipi4vk7wJCgKoAKNXZpA2h_OY5KRNiwxbIoZ4OV44TrMW2mFX0tyPx0c2LVfKyqdMCOv_uT5OOeMcU8eCqGsDc.9P79ac8vLLFtrmxeryuaoV7E7xyp0_ivEhlZZQtcJRw&dib_tag=se&keywords=blé+paysan+livre&qid=1723281542&sprefix=blé+paysan+livre%2Caps%2C82&sr=8-1-fkmr3
Une fois que tu as identifié les variétés que tu souhaites tester, tu peux faire une demande de graines à l’INRAe via cette plateforme : urgi.versailles.inra.fr/siregal/siregal/grc.do
je vous rassure nous n'avons pas mangé une seule grosse tomate nous non plus ici elles sont encore toutes vertes (en ariège) heureusement que nous avons quelques cerises qui elles ont commencé à murir et que nous commençons à déguster. cette année est catastrophique pour les tomates. mes pied sont pourtant magnifiques
Nous avons commencé les récoltes le 6 août ! En effet, ce n'est pas la meilleure année pour les tomates en extérieur...
Vos tomates vont mieux que ds le 54 ! Ici pas assez de soleil, peut etre 8 jours cet ete !
perso j'ai plusieurs, variété, dont rose de berne et noir de Crimée, et aucun mildiou
❤
Salut !
Intéressant comme toujours. Tu devrais faire un résumé special tomates mildiou quand tu auras des résultats définitifs.
Tu 'e parles jamais de tes débouchés. En ce moment nous sommes 6 à la maison plus amis occasionnels. Un seul pied de concombre couvert suffit plus que largement. J'en ramasse 2 par jour. Il me faut en donner. Pour le coup ça vaut largement la peine du bout de plastique en couverture.
J'ai i choppé pour la 2e année consécutive une maladie des pieds de courgettes. Des vers fins comme des cheveux et de quelques cm de long attaquent le pied juste au dessus du sol zt engendrent un dépérissement du pied magnifique en 2 jours. Sur quelques cm le pied pourrit et sans très fort le fromage !
Je ne trouve nulle part d'info sur cette maladie.
Salut,
Justement j'ai touché 2 mots sur la récolte des concombres/cornichons dans cette vidéo. Ici on ne cherche pas à récolter du gros concombre au calibre habituel, on cueille tous les 4 jours des petits cornichons + quelques moyens oubliés lors de la récolte précédente qu'on mange en salade de concombre. Le fait de les cueillir "petits" explique pourquoi avec 6 pieds on a juste ce qu'il faut pour réaliser nos bocaux de cornichons pour l'année et manger du concombre frais pendant la saison de pousse sans en avoir trop. Concernant les courgettes, disons que nos poules sont gâtées 😅.
Je n'ai jamais entendu parler de ces vers aux pieds des courgettes. Des nématodes ? 🤔
Bonjour je voudrais savoir si vous taillez vos pieds de melon ? Sinon très belle vidéo, j’en apprend beaucoup grâce à vous donc merci
Bonjour,
Plus ou moins lorsque j'y pense... Mais il faut que je me perfectionne sur la culture du melon. J'ai tendance à la laisser de côté car pour moi c'est une culture "bonus". Avec la météo de la région et une culture en extérieur, j'ai toujours un peu peur de perdre mon temps à bien faire les choses et à voir un mildiou détruire la culture en une semaine... Mais je me rends compte que cette année, malgré une météo horrible pour le melon, nous en avons déjà mangé 2 ce mois d'août ! Sans soins particuliers. Et finalement nous auront également des pastèques d'ici 15 jours ! Sans soins non plus.
En taillant les melons, on a tendance à faire apparaître les fleurs femelles plus précocement. C'est pourquoi je vais tailler les melons à partir de l'année prochaine. Surtout que j'ai l'intention de le cultiver sur bâche pour gagner encore en précocité. Ça va devenir une culture que je vais mener plus sérieusement (y compris la pastèque).
Coucou cultives tu des raisins de tables et vidéos ?
Oui, plusieurs variétés. C'est un sujet que j'aborderai peut-être un jour.
@@AgricultureVivrière vivement 🥰
Comme un con j'ai loupé la taille j'ai aucun raison sur mes vignes 😂😂😂
Quelle variété as-tu planté ? En quelle année ? Même sans taille une vigne est censée fructifier au bout de 3 ans de plantation. Par contre, sans taille, on obtient de nombreuses petites grappes.
@@AgricultureVivrière Isabelle et Lydie. Elles ont produit a leur 2eme année.
Mais là j'ai loupé le tuto j'ai tout coupé comme une trogne...alors que les fruits sortent des bois produits l'année d'avant que j'ai coupé comme un con 😂😂😂
Enfin si j'ai bien compris mon erreur 🧐
Bonjour j'aimerais essayer de semer l'année prochaine du blé a quelle période je dois planter et au bout de combien de temps il sera mature environ j'habite mont de Marsan dans le 40?
Merci pour le retour expérience
Bonjour,
En moyenne, en France, on sème les blés d'hiver autour du 15 octobre et on les récolte autour du 15 juillet.
Je pensais que les courgettes jaunes étaient de type F1. Je n en ai jamais trouvé dans le commerce. 👍
très certainement la variété gold rush ;)
C'est bien la variété goldrush. Certains semenciers la proposent sous forme d' hybride F1 et d'autres sous forme "reproductible". La mienne était à l'origine une variété hybride que j'ai "stabilisée".
La courgette jaune Rheinau Gold est non F1. Chez Germinance.
Moi, je ne ferais pas de semences sur ces pieds, l'hybridation croisée a sans doute eu lieu...
Sur les tomates ? Le risque d'hybridation est ici tellement faible que je ne m'en préoccupe pas. Et puis, qu'est-ce que je risque à part de créer une nouvelle variété ?
@@AgricultureVivrière Pardon, je n'ai pas précisé. Mon propos était sur les courgettes.
@@laurent47-is7mi Ah d'accord. Le pied atteint du virus ne présentait pas de symptômes en début de culture.
Du coup, même si son pollen a servi à poliniser les fleurs des courgettes conservées, ce n'est pas sûr que le virus était déjà présent. Dans le pire des cas, en 2025, si je vois que tous les pieds sont atteints du virus, je repartirais en 2026 avec la semence produite en 2023.
@@AgricultureVivrière Oui, plan B. Bien
Bravo! Magnifique! Petite question sur les blés : on sait que cette année est une année à fort risques de mycotoxines. Que faites-vous pour limiter les risques ? Est-ce que vous faites analyser vos récoltes ? Ou faites-vous simplement une analyse visuelle ?
Merci
Les mycotoxines sont invisibles mais elles sont le fruit d’attaques fongiques sur les blés. Ce sont principalement les petits grains malades, déformés et/ou cassés qui en sont porteurs (ainsi que les poussières). En procédant à un très bon travail de criblage/vannage/dépoussiérage, et en ne gardant que les grains avec un aspect normal, on peut consommer ses céréales. Le truc le plus dangereux à connaitre lorsqu’on s’amuse à produire et manger ses céréales, c’est l’ergot du seigle. Mais de la même manière, avec un criblage approprié et un contrôle visuel sérieux, il n’y a pas de problème.
Salut, un peu hors sujet mais quel est le morceau de piano qui passe à la fin que je puisse trouver la partition ?
Pas de mildiou sur mes noires de crimée cette année, juste le feuillage tâché mais tomates intactes (je triche un peu, je suis dans les Alpes Maritimes, été bien sec 😁)
Salut,
Pour le morceau de piano : fr.wikipedia.org/wiki/Prélude_et_fugue_en_ut_majeur_(BWV_846)
En effet c'est un peu de la triche par rapport à ici 😄 Depuis la vidéo nous avons quand même eu un temps plus sec (jusqu'à aujourd'hui où il pleut...) et nous mangeons des tomates depuis le 6 août grâce à la variété résistante au mildiou ! Mieux vaut tard que jamais.
Super vidéo. Mais pourra t on un jour acheter / troquer quelques graines de tomates ?? 😅
Merci
Des graines seront proposées comme contrepartie sur la page Tipeee de la chaîne cet automne.
tu devrais envoyer une tomate a l'inrae :) ou a moi :) :)
Coucou merci encore pour ton travail dont je m'inspire chaque année !
Pour ma part j'ai planté mes premiers maïs (même variété que toi les 100 premières graines!) je suis dans le centre à 700m d'altitude avec une terre limoneuse, j'ai pris un orage quand ils entaient arrivé à 1m20 de haut avec du 80 Km/h tous les pieds ont versé pour 3/4 m2 je les ai rattachés avec des files, ils sont superbes, mais je m’inquiète quand même pour l'année prochaine ou je vais essayer d'en planter 150 m², Ece que dès les avoir plantés cette année plus serré tu trouves qu'ils ont une meilleure résistance face à la verse?
Salut,
En théorie le semis dense aurait plutôt tendance à favoriser la verse car chaque pied disposant de moins de lumière a tendance à s'allonger pour concurrencer le voisin.
On n'a pas eu trop de vent violent depuis le début de la culture ici. Mon buttage a peut-être favorisé un meilleur ancrage ? À essayé chez toi les prochaines années.
C'est un peu compliqué cette histoire de verse du maïs. La génétique y est pour beaucoup mais parfois un mauvais coup de vent au mauvais moment et hop tout est par terre...
Pour information, j'ai mis en culture d'autres maïs précoces au cours des 2 dernières années dans le petit jardin. J'ai testé le maïs "Portet" qui semble un peu plus précoce que le "blanc de monein" mais qui verse encore plus facilement... J'ai actuellement en culture la variété "Estaut 2" qui se porte très bien. Elle a été plus précoce à la floraison et pas de verse à signaler pour l'instant ! N'hésites pas à me redemander en fin de saison mes conclusions sur l'Estaut 2 qui est peut-être intéressant pour ta situation.
@@AgricultureVivrière avec plaisir je te contacte en automne merci!
Salut 👋. Quelle est ta variété de maïs que tu cultive ? Peux-t-on faire des pop corn avec ? Très belle vidéo 👍.
Salut,
Merci
C'est un maïs population dénommé "Blanc de Monein". Bien que ce soit un maïs à grains vitreux (comme le maïs à popcorn), j'ai un doute sur la possibilité d'en faire du beau popcorn. C'est une variété à gros grains alors que pour les popcorns on recherche plutôt des petits grains très denses.
Vidéo toujours intéressante merci beaucoup ❤ Quelle est cette variété de courgettes jaunes ? Je n’en trouve que des F1 et je ne peux faire mes graines, merci pour l’info. Vos conseils sont argumentés et très utiles. A bientôt
Il s'agit de la variété goldrush. Vous avez 2 options :
- Certains semenciers vendent de la courgette jaune reproductible sous la dénomination goldrush.
- Vous achetez la variété Goldrush F1 qu'on trouve aujourd'hui dans (quasiment) toutes les jardineries, puis vous faites un travail de stabilisation de la variété vous-même. Cela consiste à ressemer les graines chaque année et à éliminer les plants "hors type". C'est ce que j'ai fait avec cette courgette jaune. En 2015 j'ai acheté de la semence hybride F1. En 2016 j'ai ressemé les graines extraites des courgettes et j'ai obtenus des plants à fruits jaunes et des plants à fruits verts. J'ai immédiatement éliminé les plants à fruits verts. Aujourd'hui, en 2024, j'ai 100% de plants à fruits jaunes.
@@AgricultureVivrière merci
@@RR-ud5xl merci
La résistance au mildiou de tes variétés de tomates est assez bluffante. Dans mon environnement (Alsace du Nord), chez mes voisins et chez moi, tout ce qui n’est pas en serre ou sous abri est en piteux état, voire déjà arraché pour faire place à la culture suivante.
Juste une question concernant l’emplacement de ta parcelle : est-elle située dans un endroit plutôt aéré, sans air humide stagnant ou l’inverse ? Bonne continuation !
Nous sommes situés dans un "fond de vallée" alors on a plutôt une humidité un peu plus importante qu'ailleurs dans la région. On n'a pas plus de vent qu'ailleurs non plus.
Si tu cherches à savoir pourquoi les tomates que je présente sont très peu sensibles au mildiou , je rappelle que c'est bien pour une question de génétique et non de milieu. J'explique tout en 2021 dans cette vidéo : ua-cam.com/video/auHkhkU-a-s/v-deo.html
Bonjour super intéressant comme d habitude.
Je me pose une question les courgettes jaunes ne sont pas normalement un hybride.
Merci
Bonjour,
À l'origine c'est la variété Gold Rush. En effet, lorsque j'ai acheté les graines en 2015, il était mentionné "F1" sur le paquet. En 2016, j'ai ressemé les graines et une partie des plants présentaient des courgettes vertes que j'ai immédiatement supprimées. Depuis je n'ai que de superbes courgettes jaunes !
Mais ce qui est bizarre c'est que la variété "Gold Rush" est présentée chez certains semenciers comme une variété non-F1... Alors je ne sais pas trop ce qu'il en est vraiment au sujet de cette variété... Dans tous les cas elle est excellente et superbe !
La courgette jaune Rheinau Gold est non F1. Chez Germinance.
Reuh : )
J'espère qu'à chaque fois que tu touches une plante malade pour nous montrer la maladie tu nettoies tes mains (gel hydroalcoolique, eau de Cologne... ou plus simplement eau savonneuse) afin de ne pas contaminer les autres.
Merci à toi !
PS : magnifique le maïs.
Hello,
comme d'habitude, très intéressant ce suivi de culture d'autant plus que nous sommes dans un secteur relativement proche puisque je suis sur le littoral dans le Trégor 22.
Concernant les tomates en extérieur, je suis ton test depuis le début et prends bonne note des constatations que tu en fais, je test aussi de mon côté quelques plants en extérieur tout en m'assurant un minimum de production sous serre que je commence enfin à consommer...bref, concernant les plants en 'extérieur, le mildiou à également fait sont apparition depuis ta dernière vidéo où il n'était pas encore présent chez moi, mais cela reste très contenu et localisé sur quelques feuilles, le plant le plus touché étant un Black Cherry (tomate cerise), les premiers fruits consommables sont là et non touchés alors que l'isoplin, elle, qui est mon test prioritaire, est très très peu touchée pour l'instant quelques rares feuilles mais les fruits ne sont pas encore matures ( comme pour les ispolin en serre d'ailleurs), j'ai aussi des plants spontanés toujours en extérieur (que je ne peux identifier) et qui sont eux aussi très peu touchés voire pas touchés pour l'instant, les fruits ne sont pas matures non plus.
....à suivre donc
Salut,
Si le mois d'août reste assez sec, il est possible que le mildiou soit freiné dans son développement. Personnellement j'ai arraché les plants malades car je me concentre sur ma variété résistante, mais il semblerait que notre voisine ait réussi à contenir le mildiou sur ses plants malades. Elle récoltera sans doute quelques tomates au cours du mois d'août jusqu'au retour des pluies.
Pourquoi pas de la confiture de tomate verte
Je précise que toutes les tomates vertes qu'on voit à l'image vont mûrir au cours des mois d'août et de septembre.
@@AgricultureVivrière les miennes aussi mais je suis à 950 m d'altitude.
accepteriez vous d'envoyer des graines de vos tomates? ce pourrait être en remerciement d'une participation TIPEE, je sais bien que d'un terrain à l'autre le résultat n'est pas garanti mais j'aimerais essayer , par ailleurs j'apprécie beaucoup vos vidéos
Merci
Pour l'instant ce n'est pas possible mais, comme j'ai souvent cette demande, j'ajouterai des graines de tomates à la contrepartie tipeee cet automne.
Salut, ca serait super sympa, d'autant plus qu'avec la sortie de l'angleterre de l'UE, c'est pas simple de trouver de la crimson crush. J'ai payé 5 graines la peau du ***, et je crois bien qu'on m'a refourgué de la magic moutain vu la taille des tomates...
Quelles épices mets tu dans tes cornichons lacto fermentés ?
Merci encore pour le partage !
Merci.