C'est claire que côté métal selon les style ce n'est plus vraiment de la batterie que l'on entend mais plus quelqu'un qui joue sur un controller midi en direct. J'ai souvent l'habitude de dire que l'utilisation de trigger sur la batterie n'a vraiment de sens que lorsque l'on joue vraiment très vite et que la peau n'est plus physiquement capable de créer un son de grosse caisse (typiquement des batteur comme kevin paradis on nécessairement besoins de trigger surtout a des très haut tempos) et je me dit qu'a ce moment là ce n'est plus le même instrument (ce n'est pas péjoratif mais plus un constat). Ce qui par contre me dérange c'est l'utilisation de trigger pour des musique qui n'en n'on pas besoins, le cas extreme de ça c'est les groupe de balloche qui utilise un trigger sur la grosse caisse parce que c'est plus simple (je promet j'ai vraiment vu ça, et plusieurs fois, même pas pour une recherche particulière de son).
@@yotorus Oui. Puis attention à ne pas confondre le re sampling et le triggering. Trigger un kick est outillage en "direct live" Re sampler est rajouter des couches de faux sons par dessus des vraies pistes micro. Dans le premier cas, c'est ton jeu en live qui déclenche le son. Donc ça met en valeur la moindre imprécision ! Jouer triggé est bien plus challenging que non triggé. Un genre d'ASMR des erreurs ! Dans le deuxième cas, souvent les pistes micro sont sous-mixées, éditées, et on aligne toutes les couches de samples sur la grille midi en éditant souvent jusqu'à une exécution parfaite.
Vaste débat Romain, qui est tranché pour moi : si ça sonne comme une merde acoustiquement, et pro sur ton album, tu n'es plus dans le jeu de ton instrument mais dans la production musicale (tout comme un acteur de cinéma). Chacun choisira son camp, mais perso tapoter une grosse caisse et entendre un son monstrueux derrière, non merci. Vitesse + puissance, c'est l'équation la plus compliquée en batterie. - La vitesse, on peut difficilement la simuler (et encore, on peut jouer des coups doubles si on est prêt à faire des compromis sur l'uniformité des frappes - ou alors va falloir me prouver le contraire.). - La puissance par contre, pas de souci : petit trigger, et/ou drum replacement, et on est bon. Le triste constat est plutôt le nombre de musiciens qui n'ont aucun souci avec ça. Tu parles d'authenticité et d'honnêteté dans la description, perso c'est le mot intégrité qui me vient. Je pense qu'on sait quand on la perd, quand on produit quelque chose qu'on ne sait pas jouer. Chacun son chemin, mais faut pas me demander de respecter l'abus de ces techniques. Et pour ceux qui répondent "ouais mais la musique c'est pas du sport / une compète" : non effectivement. Ca ne les empêche pas de partager les mêmes valeurs de dépassement de soi, de maîtrise intellectuelle et musculaire et, par extension, d'intégrité dans ce travail. Et je boucle la boucle : si tu fais de la production musicale, fais ce que tu veux, c'est comme du cinéma. Mais ne la vends pas comme du travail d'instrumentiste ; ça équivaudrait à un acteur qui te dirait que ce que tu vois à l'écran est réel.
@@nixneato C'est d'ailleurs pour ça qu'une vaste partie du Metal est de la musique électronique. Je ne comprends pas bien pourquoi elle n'est pas encore catégorisée comme telle.
Très bien illustré ! C'est pas faux ! Mais si on hiérarchise l'honnêteté, où placer les productions qui font appel à des boites à rythmes ou VST qui " imitent " les vrais batteurs ? Et pire encore QUID des prods "in the box" qui ne nécessitent, à part le talent de l'ingénieur et éventuellement du compositeur, que d'un pc portable, une carte son et 1 micro pour la voix ? ( et qui cartonne en stream+radio ... ) Je craint que l'honnêteté ne soit étroitement liée qu'à ce que l'auditeur considère être de la vrai musique. Perso, ça va évidemment de pair avec la simple présence de musiciens mais nous ne sommes qu'un petite minorité à s'en soucier il me semble.
J'ai légèrement modifié ma description. Il ne s'agit pas pour moi de dénoncer mais d'ouvrir les yeux. Ou les oreilles. Un type qui me file son album cd en me disant que c'est lui le batteur sur l'album, est-ce vraiment lui qu'on entend ou une grille éditée de samples joués par un logiciel ? Pourquoi un groupe jazz peut-il sortir un album juste en récupérant les pistes de la console live et en mixant un peu, alors qu'un album live de Metal est "insortable" en l'état ? Est-ce un problème ? Pas forcément. Mais en avoir conscience me semble un bon départ. 😃
Ah...la magie du "quantizing" 😅😅😅
is the thumbnail AI?
@@dhruanlapsia Yes.
C'est claire que côté métal selon les style ce n'est plus vraiment de la batterie que l'on entend mais plus quelqu'un qui joue sur un controller midi en direct. J'ai souvent l'habitude de dire que l'utilisation de trigger sur la batterie n'a vraiment de sens que lorsque l'on joue vraiment très vite et que la peau n'est plus physiquement capable de créer un son de grosse caisse (typiquement des batteur comme kevin paradis on nécessairement besoins de trigger surtout a des très haut tempos) et je me dit qu'a ce moment là ce n'est plus le même instrument (ce n'est pas péjoratif mais plus un constat). Ce qui par contre me dérange c'est l'utilisation de trigger pour des musique qui n'en n'on pas besoins, le cas extreme de ça c'est les groupe de balloche qui utilise un trigger sur la grosse caisse parce que c'est plus simple (je promet j'ai vraiment vu ça, et plusieurs fois, même pas pour une recherche particulière de son).
@@yotorus Oui. Puis attention à ne pas confondre le re sampling et le triggering.
Trigger un kick est outillage en "direct live"
Re sampler est rajouter des couches de faux sons par dessus des vraies pistes micro.
Dans le premier cas, c'est ton jeu en live qui déclenche le son.
Donc ça met en valeur la moindre imprécision !
Jouer triggé est bien plus challenging que non triggé.
Un genre d'ASMR des erreurs !
Dans le deuxième cas, souvent les pistes micro sont sous-mixées, éditées, et on aligne toutes les couches de samples sur la grille midi en éditant souvent jusqu'à une exécution parfaite.
Le nombre de baguettes est inclus aussi haha !! Tellement rigide.
Superbe batterie couleur sunburst !
Conclusion, écoutez du grindcore (c'est tout pour moi)
@@OtwanD Héhé je vois ce que tu veux dire 😉
C'est en effet une réponse très pertinente.
Du vrai, authentique et brut.
Vaste débat Romain, qui est tranché pour moi : si ça sonne comme une merde acoustiquement, et pro sur ton album, tu n'es plus dans le jeu de ton instrument mais dans la production musicale (tout comme un acteur de cinéma). Chacun choisira son camp, mais perso tapoter une grosse caisse et entendre un son monstrueux derrière, non merci.
Vitesse + puissance, c'est l'équation la plus compliquée en batterie.
- La vitesse, on peut difficilement la simuler (et encore, on peut jouer des coups doubles si on est prêt à faire des compromis sur l'uniformité des frappes - ou alors va falloir me prouver le contraire.).
- La puissance par contre, pas de souci : petit trigger, et/ou drum replacement, et on est bon.
Le triste constat est plutôt le nombre de musiciens qui n'ont aucun souci avec ça.
Tu parles d'authenticité et d'honnêteté dans la description, perso c'est le mot intégrité qui me vient.
Je pense qu'on sait quand on la perd, quand on produit quelque chose qu'on ne sait pas jouer.
Chacun son chemin, mais faut pas me demander de respecter l'abus de ces techniques.
Et pour ceux qui répondent "ouais mais la musique c'est pas du sport / une compète" : non effectivement. Ca ne les empêche pas de partager les mêmes valeurs de dépassement de soi, de maîtrise intellectuelle et musculaire et, par extension, d'intégrité dans ce travail.
Et je boucle la boucle : si tu fais de la production musicale, fais ce que tu veux, c'est comme du cinéma. Mais ne la vends pas comme du travail d'instrumentiste ; ça équivaudrait à un acteur qui te dirait que ce que tu vois à l'écran est réel.
@@nixneato C'est d'ailleurs pour ça qu'une vaste partie du Metal est de la musique électronique.
Je ne comprends pas bien pourquoi elle n'est pas encore catégorisée comme telle.
Très bien illustré ! C'est pas faux ! Mais si on hiérarchise l'honnêteté, où placer les productions qui font appel à des boites à rythmes ou VST qui " imitent " les vrais batteurs ? Et pire encore QUID des prods "in the box" qui ne nécessitent, à part le talent de l'ingénieur et éventuellement du compositeur, que d'un pc portable, une carte son et 1 micro pour la voix ? ( et qui cartonne en stream+radio ... ) Je craint que l'honnêteté ne soit étroitement liée qu'à ce que l'auditeur considère être de la vrai musique. Perso, ça va évidemment de pair avec la simple présence de musiciens mais nous ne sommes qu'un petite minorité à s'en soucier il me semble.
J'ai légèrement modifié ma description.
Il ne s'agit pas pour moi de dénoncer mais d'ouvrir les yeux.
Ou les oreilles.
Un type qui me file son album cd en me disant que c'est lui le batteur sur l'album, est-ce vraiment lui qu'on entend ou une grille éditée de samples joués par un logiciel ?
Pourquoi un groupe jazz peut-il sortir un album juste en récupérant les pistes de la console live et en mixant un peu, alors qu'un album live de Metal est "insortable" en l'état ?
Est-ce un problème ?
Pas forcément. Mais en avoir conscience me semble un bon départ. 😃