Merci pour cette vidéo. S’agissant d’un étranger je comprend pas tout sur la France et son histoire à propos de la lutte des classes. Vos vidéos ont fait que je puisse avoir une meilleure compréhension de ce qui concerne la France. Merci encore !
Bonjour monsieur, J'ai vécu en cité quartier pablo picasso à Nanterre , je connais très bien les quartiers et leurs populations. Vous oubliez des facteurs essentiel c'est le décalage culturel et l'éducation absente ou inadapté dans le contexte occidentale. Ce ne sont pas la pauvreté qui est responsable de tout cela bien que cela ne favorise pas l'épanouissement , mais bien une intégration inexistante par une partie de la population qui refuse de faire corp avec la société.
La pauvreté n’est pas responsable de tout mais elle est un facteur aggravant plus que les autres car une différence culturelle se gomme quand l’argent parle ; la tolérance se créé ou a minima l’hypocrisie permettant le vivre ensemble donc c’est bien plus facile selon sa classe sociale. On nous accueille mieux et on s’adapte plus facilement.
Franchement, la qualité de ces "essais", formidable. ❤ J'suis tombé sur cette grâce à la série sur André Gorz (qui est, elle aussi, d'une qualité impressionnante). Merci ❤
Bonsoir, bonne video, bien explicative, néanmoins je tiens à vous corriger sur certains points. Les quartiers populaires ne sont pas apparus après le Seconde guerre mondiale, mais déjà au 19 ème siècle avec l'industrialisation et la création d'une nouvelle forme urbaine : l'habitat ouvrier ou la cité ouvrière. Ensuite, les quartiers populaires ne sont pas du tout cantonnés aux tours et bars, justement, cette vision renforce les stigmates et clichés sur les grands ensembles. Comme exemple, on peut citer l'habitat pavillonnaire ouvrier, l'habitat dégradé en centre ville, où encore les bidonvilles. Et cela fait rentrer une diversité de notion comme la question de la précarité du logement, où de l'informalité du logement ou non. D'ailleurs, tous ces habitats populaires se sont pas tous des logements sociaux, mais peut être en locatif, en accession, etc.. Voilà, je voulais juste noter quelques précisions, merci
Tout à fait. Ça servait aussi à justifier le fait qu'on employait ces gens à des travaux sous-payés dans des conditions indécentes... Le système capitaliste a toujours besoin de catégories sociales stigmatisées pour lui fournir une main d'œuvre peu chère et isolée socialement. Reste tout de même que les immigrés russes ou italiens ne venaient pas de pays anciennement colonisés, donc le racisme n'était pas le même, pas les mêmes fondements. Je parlerais plutôt de xénophobie dans ce cas, et ce n'est pas tout à fait pareil.
@@GuillaumeFL descendant moi-même d'émigrés Russes (mon arrière grand père ayant travaillé à Billankoursk, chez Renault, lui et sa famille ayant fui la Russie par la Crimée en 1920 par la flotte Wrangel) et Italiens, tu as vraiment eu un racisme surtout pour les Russes (les motifs n'étaient pas les mêmes, mais le racisme était la: on les voyait comme des traîtres ayant abandonnés les alliés durant la guerre de 1914, ironique quand on voit le nombre de morts Russes (2 millions environ) puis l'abandon par la France des Russes Blancs, voire comme des agents étrangers) d'ailleurs un des organismes politiques les plus virulents était... Le PCF (ironique aussi, je trouve) qui les voyait de la même manière que ce cher Zemmour ou l'amie le Pen voient les musulmans d'aujourd'hui (comme une sorte de 5e colonne) un article trouvable sur Persée parle de ce regard des français sur les Russes Blancs émigrés... Après là où je te rejoins, c'est que ce racisme contre les Russes Blancs s'est estompé, contrairement à celui sur les populations des quartiers populaires actuels (Africains et Maghrébins venant des anciennes colonies)
Merci. Il n'y a pas assez de travail de vulgarisation sur les sujets fétiches de l'extrême droite (délinquance, immigration, islamisation des banlieues...). Il est urgent d'analyser tout ça avec sérieux afin de ne pas tomber dans des pseudos raisonnements dignes d'un journaliste de CNews.
Votre reportage est l'exemple même d'une vision incomplète agrémentée d'un déséquilibre flagrant de partie pris omettant de dire que la construction de bâtiments sociaux étaient destinés à une population essentiellement européenne au départ et structurée autour d'une famille avec un père, une mère et 2 ou 3 enfants et qu'elle est maintenant occupée par des familles monoparentales nombreuses qui n'ont pas le même mode vie. La situation de mal être dans ces cîtés pour vous, est à imputer uniquement aux pouvoirs publics, alors que les choix de s'y trouver à l'étroit en ayant une famille nombreuse est de la responsabilité des résidents qui ne font qu'aggraver la situation en reproduisant leur modèle de société africain. Notre société évolue en se créolisant et nos critères européens ne sont plus valables et vont s'aligner sur ceux du continent africain.
@@SimpsonJayHomer Je suis censé répondre quoi à un argument qui dit "les pauvres font trop d'enfants" ? Vous croyez vraiment que les problèmes des cités viennent des gens qui font trop d'enfants ?
Waah mais t'as pas regardé la vidéo en fait, il l'a dit qu'au départ c'était pour reloger des familles françaises après la 2GM. En plus on parle d'attribution de logement, c'est rarement un choix raisonné de vivre dans un HLM miteux, ça a parlé de dépression et troubles psy tu te souviens ?
Les rapports de l'OCDE et ceux de l'INSEE attestent que le capital culturel et éducationnel des populations immigrés d'origine africaine est inférieur à celui des "natifs", conséquence d'une immigration non choisie et centrée sur le regroupement familial. Cela reste vrai pour leurs enfants français. Le système éducatif français, l'un des plus inégalitaires de l'OCDE, est dans l'incapacité de compenser le "désavantage de départ". Cerise sur le gâteau , les espoirs des élèves racisés qui ont joué le jeu à l'école se fracassent sur les discriminations à l'embauche. 2ème cerise sur la gâteau, les espoirs d'habiter dans des zones résidentielles moins concentrationnaires se fracassent sur les prix de l'immobilier qui "immobilisent" les jeunes dans leurs quartiers (c'était d'ailleurs l'objet d'un échange savoureux entre un jeune avec Zemmour : "je voudrais bien partir de ma banlieue mais les prix m'en empêchent"
@@GuillaumeFL Ok sur le fait qu'ils subissent le manque de mixité plus qu'ils ne le recherchent. Maintenant je trouve dangereux de manipuler l'idéologie indigéniste - qui au demeurant repose sur des fondements scientifiques plus que fragiles (comme la notion de racisme systémique) - qui risque surtout d'ancrer dans l'esprit des jeunes des quartiers que leur ghettoïsation est un héritage logique, une situation presque délibérée et organisée. C'est d'ailleurs le message véhiculé par certains partis de gauche et d'assos (un p'tit coucou à Front de Mères). Vous êtes des victimes, l'Etat est votre bourreau. Révoltons-nous ! Mais, l'ironie de l'histoire est que cette situation va se retourner contre la gauche - LFI et EELV en tête - les propos récents de Fatima Ouassak sur Mediapart montre que l'axe indigéno-racialiste associé à l'islam politique ne va plus se contenter longtemps de vivre à l'ombre des partis institutionnels mais compte prendre son envol bientôt. Comme ISLAM en Belgique, Nyanset en Suède... On va donc assister à l'émergence de partis pleinement dédiés à la défense des banlieues, très communautaristes. La gauche en sortira un peu plus affaiblie, voire définitivement anéantie, l'extrême-droite renforcée, certainement à 45-50% en 2027. Tout cela est l'aboutissement naturel de plusieurs décennies d'impuissance et de mauvais choix politiques.
Comment pouvons nous expliquer que les premieres populations qui ont habités les quartiers à savoir les classes ouvrireres populaires francaises n'ont pas connu la meme delinquance et insecurité que les immigrés qui sont venus après eux ? Je veux dire par la comment le justifier alors meme qu'ils habitaient au meme endroit et avec les meme conditions de vie ? Merci d'avance pour ta réponse.
@@GuillaumeFL pensons nous alors que si la crise avait eu lieu avec les populations issues de la classe ouvrière francaise, les résultats auraient été les meme ?
2 роки тому
@@donnieedery7818 Oui, il suffit d’observer l’apparition des gilets jaunes et de ce qu’on qualifierait d’émeutes s’il s’agissait de jeunes de quartiers populaires pour s’en convaincre.
Parler des quartiers sans parler de la culture gangster rap qui y fait des ravages et la mainmise des trafiquants sur ces dits quartiers est véritablement un oubli. Beaucoup d’habitants le disent le stup et son arrivée massive au cours des années 90 ont transformé les quartiers où aujourd’hui ce sont les trafiquants chefs de réseau qui y font la loi. Je pense que tu aurais dû plus parler de sa et ne pas le réduire à des conditions qui font que les enfants se retrouvent sous vent dehors par manque de place dans le foyer. Cette explication me semble trop réductrice et je pense que le développement de véritable mafia aus sein de ces quartiers les ont rendus irrécupérables
Donc vous croyez que la délinquance et le trafic de drogues s'est développé comme ça, sans explication ? Il y a des raisons politiques, économiques et sociales, c'est ce que je tente d'expliquer ici. Et ce n'est pas la culture rap qui entraîne le développement du trafic de drogue, si le rap aborde ces sujets c'est parce que les rappeurs parlent de leur vécu et donc de la délinquance qui en fait partie. Mais la culture rap ne précède pas le trafic, c'est absurde.
@@GuillaumeFL Je tiens à te répondre sur le premier pont qui est l’apparition du trafic. Pour moi ce ne sont pas uniquement les conséquences de la pauvreté ou de l’entassement. Il y a eu au cours de ces années un changement du visage du banditisme français ( les caïds de cité ont remplacé les voyous corses et autres ) cela s’est fait par une pénétration d’un petit nombre de petits trafiquants dans le milieu du grand banditisme jusqu’à en devenir les patrons. Ces gens là qui ont bénéficié de la complaisance de l’état ont transformé les quartiers d’où ils venaient en véritable favélas, cette minorité nuisible exerce au sein des quartiers un contrôle sur les jeunes on le voit tous qu’il y a une forme de hiérarchie entre les grands et les petits. Donc non la délinquance n’est pas uniquement une conséquence de la pauvreté cette dernière est une raison parmi tant d’autres. Pour ce qui est du rap celui-ci fait clairement dans ce qui nous est le plus vendu hein il existe du rap de qualité il ne faut pas l’oublier, mais bref le rap actuel fait clairement l’apologie et ne se contente plus de décrire ou de mettre en garde il pollue la cervelle des jeunes qui s’identifient au rappeur qui bien souvent n’a même jamais vendu une barrette de sa vie
@@GuillaumeFL ah oui et il ne faut pas l’oublier mais la culture méditerranéenne comme celle des pays du Maghreb notamment le Maroc, est une culture tribale et clanique plus propice au développement de la mafia ( on peut faire l’analogie avec l’Italie ou la Corse) et donc les populations originaires de ces territoires ont tendance à être plus prompt à des réflexes comme l’omerta ou la solidarité clanique. Ce qui explique que dans de nombreux pays européens ce sont les ressortissants de pays étrangers qui contrôlent le banditisme.
L'analyse est très juste, mais il manque d'après moi l'analyse culturelle. S'est développée dans ces quartiers - du fait des conditions sociales en premiers lieu évidemment - une culture gangster, réfractaire à l'autorité - ce que je ne juge pas mal en soi - d'inspiration américaine - via le hip-hop. Le problème étant que cette dimension culturelle contribue aussi de la reproduction sociale dans ces quartiers. Même si ce sont les conditions sociales qui ont provoqué cette situation et participé à l'évolution culturelle, les conditions culturelles elles-mêmes agissent désormais sur la condition sociale de sorte que il se pourrait que simplement répondre au problème par l'angle social ne suffise pas. D'après moi l'erreur a été de tenter de politiser les quartiers en jouant sur cette mentalité contestataire ce qui l'a accru mais sans les politiser d'avantage et a dégradé leurs conditions. Je pense qu'il faut délaisser cette approche et proposer une lutte sociale qui aspire à dépasser cette condition culturelle et qui peut-être partagé par tous les français. D'ailleurs si aujourd'hui la religiosité progresse auprès des jeunes des quartiers populaires je pense que c'est en partie car les islamistes proposent aux jeunes de ces quartiers une autre perspective que celle du mec de cité ou de gangster. La gauche devrait s'inspirer de cela.
Je vois ce que tu veux dire, effectivement ça peut rentrer dans l'analyse. Attention tout de même, tu dis que la religiosité progresse et tu fais directement le lien avec "l'islamisme", ce n'est pas parce que la religiosité progresse que c'est du radicalisme religieux hein. Après, la question de la politisation des quartiers populaires est complexe, car il faut laisser aux acteurs et actrices de ces quartiers l'autonomie politique suffisante sans venir imposer une vision politique par en haut (ce que les habitant-es des quartiers dénoncent souvent comme du paternalisme). C'est un peu comme les grands mouvements sociaux aujourd'hui, il faut marcher sur des oeufs pour concilier autonomie et débouché politique.
@@GuillaumeFL Mon message sera un peu HS par rapport au reste de la discussion et la vidéo mais j'ai réfléchi à cette distinction entre islamisme et religiosité, tu as raison d'insiste là-dessus. En fait le terme "islamiste" est équivoque, et on peut distinguer l'islamisme politique qui milite pour la réforme des institutions à la lumière du prisme religieux - la ligne par exemple des frères musulmans dans les pays où ils sont actifs -, et l'islamisme sociétal qui milite pour la propagation et le renforcement de la religiosité. En ce second sens n'importe quel prêcheur religieux - professionnel ou occasionnel - même s'il ne prône pas d'action politique, peut être qualifié d'islamiste s'il incite à plus de rigueur rituelle et dogmatique. Certains ont tendance à penser que le problème de la "radicalité" religieuse ne concerne que l'implication du religieux dans la politique - pour des raisons sécuritaires, identitaires ou conservatrices ; mais à titre personnel j'ai tendance à considérer plus problématique encore la propagation de l'aliénation religieuse. C'est pour cela que j'ai aussi tendance à utiliser islamisme dans le second sens que j'ai énoncé et donc à relier plus généralement ce terme à la religiosité. Pour le reste du commentaire je suis plutôt d'accord. De toute façon il faut éviter les abstractions et traiter les "quartiers" comme s'ils constituaient une entité réelle. C'était plus une réflexion quant à la façon dont nous-mêmes devrions faire de la politique qu'une attitude à adopter envers les "quartiers" comme s'ils constituaient quelque chose, un groupe, qualitativement extérieur à nous-mêmes.
_La _*_ségrégation_*_ (dont les _*_ghettos_*_ sont les marqueurs spatiaux), a été de tous temps la projection spatiale du _*_suprémacisme_*_ ._ Je choisis bien mes termes, pour donner la portée théorique la plus large à cette proposition. Quand à l'idée du 'communautarisme' qui a diffusé depuis le Karcher de Sarkozy, il est doublement injuste, puisqu'il revient à faire peser sur une population victime de de cette ségrégation, la responsabilité de celle-ci. En arrière plan de la construction historique sur 5 siècles de l'idéologie capitaliste, avec son commerce triangulaire, son impérialisme colonial, ses génocides et ses spoliations, il y a toujours eu le suprémacisme blanc occidental. En d'autres termes, le capitalisme est un suprémacisme qui ne dit pas son nom. Le riche est supérieur au pauvre qu'il domine et soumet dans un cadre idéologique qui le légitime (élistisme, méritocratie) et dans la cadre d'un système de droit qui le légalise (cette fameuse propriété dont on oublie qu'elle est le vol). Une politique progressiste qui veut mettre fin à la ségrégation doit nécessairement s'attaquer à sa cause, le suprémacisme. A priori, ce n'est pas demain la veille que nous verrons l'humanité atteindre ce stade civilisationnel, mais je peux me tromper. PS - L'image de conclusion, les Olympiades à Paris 13 (j'y ai vécu), n'est pas forcément représentative du reste du reportage^^
très bon boulot. Je m'abonne. Ca m'avait manqué une chaîne mi édito mi journalistique engagé à gauche et donnant dans le culturel. J'ai l'impression de retrouver Usul à la grande heure de mes chers contemporains.
@@devilvinci7473 Tu dois avoir de sacré yeux s'ils arrivent à analyser mieux une situation de des dizaines de travaux de recherche ! Bravo à toi, merci pour ce commentaire pertinent basé sur la première minute de la vidéo (celle où je ne parle pas d'ailleurs mdrrr) Tiens moi au courant si un argument te vient
@@feldspath9090 la loose total man.. Je rêverai d'être du peuple !.. Un prolo. Un vrai.. Un voyou de cité !... Je promène mon spleen le long des champs élysées.. Je m'en canaille au parc des princes... Je deviens un délinquant...
Merci pour cette vidéo. S’agissant d’un étranger je comprend pas tout sur la France et son histoire à propos de la lutte des classes. Vos vidéos ont fait que je puisse avoir une meilleure compréhension de ce qui concerne la France. Merci encore !
Bonjour monsieur,
J'ai vécu en cité quartier pablo picasso à Nanterre , je connais très bien les quartiers et leurs populations.
Vous oubliez des facteurs essentiel c'est le décalage culturel et l'éducation absente ou inadapté dans le contexte occidentale.
Ce ne sont pas la pauvreté qui est responsable de tout cela bien que cela ne favorise pas l'épanouissement , mais bien une intégration inexistante par une partie de la population qui refuse de faire corp avec la société.
Tout à fait
La pauvreté n’est pas responsable de tout mais elle est un facteur aggravant plus que les autres car une différence culturelle se gomme quand l’argent parle ; la tolérance se créé ou a minima l’hypocrisie permettant le vivre ensemble donc c’est bien plus facile selon sa classe sociale. On nous accueille mieux et on s’adapte plus facilement.
@@WillsonSD
Les différences culturelles ne sont pas gommées pour autant.
Revisionne attentivement la vidéo, notamment la conclusion, t'auras les réponses pour expliquer ce genre de ressentiment.
Franchement, la qualité de ces "essais", formidable. ❤
J'suis tombé sur cette grâce à la série sur André Gorz (qui est, elle aussi, d'une qualité impressionnante).
Merci ❤
Merci beaucoup, ça me touche. Je vais essayer de revenir bientôt avec de nouveaux sujets. Merci pour le soutien !
Bonsoir, bonne video, bien explicative, néanmoins je tiens à vous corriger sur certains points.
Les quartiers populaires ne sont pas apparus après le Seconde guerre mondiale, mais déjà au 19 ème siècle avec l'industrialisation et la création d'une nouvelle forme urbaine : l'habitat ouvrier ou la cité ouvrière.
Ensuite, les quartiers populaires ne sont pas du tout cantonnés aux tours et bars, justement, cette vision renforce les stigmates et clichés sur les grands ensembles. Comme exemple, on peut citer l'habitat pavillonnaire ouvrier, l'habitat dégradé en centre ville, où encore les bidonvilles. Et cela fait rentrer une diversité de notion comme la question de la précarité du logement, où de l'informalité du logement ou non. D'ailleurs, tous ces habitats populaires se sont pas tous des logements sociaux, mais peut être en locatif, en accession, etc..
Voilà, je voulais juste noter quelques précisions, merci
Sujet super important, merci d'éclaircir sur ce sujet!
Merci !
Excellent travail.
Bravo et merci !
Très bonne vidéo (ces préjugés sur les immigrés était déjà les mêmes avec les immigrés Russes ou italiens des années 1920
Tout à fait. Ça servait aussi à justifier le fait qu'on employait ces gens à des travaux sous-payés dans des conditions indécentes... Le système capitaliste a toujours besoin de catégories sociales stigmatisées pour lui fournir une main d'œuvre peu chère et isolée socialement. Reste tout de même que les immigrés russes ou italiens ne venaient pas de pays anciennement colonisés, donc le racisme n'était pas le même, pas les mêmes fondements. Je parlerais plutôt de xénophobie dans ce cas, et ce n'est pas tout à fait pareil.
@@GuillaumeFL descendant moi-même d'émigrés Russes (mon arrière grand père ayant travaillé à Billankoursk, chez Renault, lui et sa famille ayant fui la Russie par la Crimée en 1920 par la flotte Wrangel) et Italiens, tu as vraiment eu un racisme surtout pour les Russes (les motifs n'étaient pas les mêmes, mais le racisme était la: on les voyait comme des traîtres ayant abandonnés les alliés durant la guerre de 1914, ironique quand on voit le nombre de morts Russes (2 millions environ) puis l'abandon par la France des Russes Blancs, voire comme des agents étrangers) d'ailleurs un des organismes politiques les plus virulents était... Le PCF (ironique aussi, je trouve) qui les voyait de la même manière que ce cher Zemmour ou l'amie le Pen voient les musulmans d'aujourd'hui (comme une sorte de 5e colonne) un article trouvable sur Persée parle de ce regard des français sur les Russes Blancs émigrés...
Après là où je te rejoins, c'est que ce racisme contre les Russes Blancs s'est estompé, contrairement à celui sur les populations des quartiers populaires actuels (Africains et Maghrébins venant des anciennes colonies)
@@vladdracula5962 t'as quand-même eu un émigré Russe qui a buté un président dans les années 1920/1930
@@yohannemile678 complètement con comme remarque...
@@GuillaumeFL les italiens ont subi du racisme par le passé, surtout aux Etats-Unis où ils n'étaient même pas considéré comme des blancs
Merci. Il n'y a pas assez de travail de vulgarisation sur les sujets fétiches de l'extrême droite (délinquance, immigration, islamisation des banlieues...). Il est urgent d'analyser tout ça avec sérieux afin de ne pas tomber dans des pseudos raisonnements dignes d'un journaliste de CNews.
Merci pour ce travail !
Votre reportage est l'exemple même d'une vision incomplète agrémentée d'un déséquilibre flagrant de partie pris omettant de dire que la construction de bâtiments sociaux étaient destinés à une population essentiellement européenne au départ et structurée autour d'une famille avec un père, une mère et 2 ou 3 enfants et qu'elle est maintenant occupée par des familles monoparentales nombreuses qui n'ont pas le même mode vie. La situation de mal être dans ces cîtés pour vous, est à imputer uniquement aux pouvoirs publics, alors que les choix de s'y trouver à l'étroit en ayant une famille nombreuse est de la responsabilité des résidents qui ne font qu'aggraver la situation en reproduisant leur modèle de société africain.
Notre société évolue en se créolisant et nos critères européens ne sont plus valables et vont s'aligner sur ceux du continent africain.
C'est vrai, ils sont cons les pauvres ils devraient faire moins d'enfants. Ou alors acheter une maison plus grande, qu'est-ce qu'ils attendent ?
@@SimpsonJayHomer Je suis censé répondre quoi à un argument qui dit "les pauvres font trop d'enfants" ? Vous croyez vraiment que les problèmes des cités viennent des gens qui font trop d'enfants ?
Waah mais t'as pas regardé la vidéo en fait, il l'a dit qu'au départ c'était pour reloger des familles françaises après la 2GM. En plus on parle d'attribution de logement, c'est rarement un choix raisonné de vivre dans un HLM miteux, ça a parlé de dépression et troubles psy tu te souviens ?
beaucoup trop intéressant, merci beaucoup pour ce travail essentiel dans le débat actuel nul
Ohh t'as finalement sortie la vidéo, très bonne vidéo au passage
Merci !
Très bonne vidéo bravo ! Merci pour les interludes
Excellente analyse M. Fleurance
Merci frérot 😍
Les rapports de l'OCDE et ceux de l'INSEE attestent que le capital culturel et éducationnel des populations immigrés d'origine africaine est inférieur à celui des "natifs", conséquence d'une immigration non choisie et centrée sur le regroupement familial. Cela reste vrai pour leurs enfants français. Le système éducatif français, l'un des plus inégalitaires de l'OCDE, est dans l'incapacité de compenser le "désavantage de départ". Cerise sur le gâteau , les espoirs des élèves racisés qui ont joué le jeu à l'école se fracassent sur les discriminations à l'embauche. 2ème cerise sur la gâteau, les espoirs d'habiter dans des zones résidentielles moins concentrationnaires se fracassent sur les prix de l'immobilier qui "immobilisent" les jeunes dans leurs quartiers (c'était d'ailleurs l'objet d'un échange savoureux entre un jeune avec Zemmour : "je voudrais bien partir de ma banlieue mais les prix m'en empêchent"
Euh attend tu veux en venir où là ? Le début de ton message fait très peur, la suite est plus pertinente.
@@GuillaumeFL la réalité fait peur. Cachons la.
@@GuillaumeFL Ok sur le fait qu'ils subissent le manque de mixité plus qu'ils ne le recherchent. Maintenant je trouve dangereux de manipuler l'idéologie indigéniste - qui au demeurant repose sur des fondements scientifiques plus que fragiles (comme la notion de racisme systémique) - qui risque surtout d'ancrer dans l'esprit des jeunes des quartiers que leur ghettoïsation est un héritage logique, une situation presque délibérée et organisée. C'est d'ailleurs le message véhiculé par certains partis de gauche et d'assos (un p'tit coucou à Front de Mères). Vous êtes des victimes, l'Etat est votre bourreau. Révoltons-nous ! Mais, l'ironie de l'histoire est que cette situation va se retourner contre la gauche - LFI et EELV en tête - les propos récents de Fatima Ouassak sur Mediapart montre que l'axe indigéno-racialiste associé à l'islam politique ne va plus se contenter longtemps de vivre à l'ombre des partis institutionnels mais compte prendre son envol bientôt. Comme ISLAM en Belgique, Nyanset en Suède... On va donc assister à l'émergence de partis pleinement dédiés à la défense des banlieues, très communautaristes. La gauche en sortira un peu plus affaiblie, voire définitivement anéantie, l'extrême-droite renforcée, certainement à 45-50% en 2027. Tout cela est l'aboutissement naturel de plusieurs décennies d'impuissance et de mauvais choix politiques.
@@jean-baptiste109 Toi par exemple ton commentaire n'est pas pertinent, ça se voit que tu comprend rien mon loulou
@@hansfritz68 il est très pertinent. Les colons africains sont en grande majorité des débiles incultes qui engendrent plus de débiles incultes
Comment pouvons nous expliquer que les premieres populations qui ont habités les quartiers à savoir les classes ouvrireres populaires francaises n'ont pas connu la meme delinquance et insecurité que les immigrés qui sont venus après eux ? Je veux dire par la comment le justifier alors meme qu'ils habitaient au meme endroit et avec les meme conditions de vie ? Merci d'avance pour ta réponse.
Je l'explique dans la vidéo, la crise de 1970 est un tournant dans la précarisation des quartiers populaires.
@@GuillaumeFL pensons nous alors que si la crise avait eu lieu avec les populations issues de la classe ouvrière francaise, les résultats auraient été les meme ?
@@donnieedery7818 Oui, il suffit d’observer l’apparition des gilets jaunes et de ce qu’on qualifierait d’émeutes s’il s’agissait de jeunes de quartiers populaires pour s’en convaincre.
@quel rapport avec les gilets jaunes ? 😅
Merci beaucoup excellent doc
Parler des quartiers sans parler de la culture gangster rap qui y fait des ravages et la mainmise des trafiquants sur ces dits quartiers est véritablement un oubli. Beaucoup d’habitants le disent le stup et son arrivée massive au cours des années 90 ont transformé les quartiers où aujourd’hui ce sont les trafiquants chefs de réseau qui y font la loi. Je pense que tu aurais dû plus parler de sa et ne pas le réduire à des conditions qui font que les enfants se retrouvent sous vent dehors par manque de place dans le foyer. Cette explication me semble trop réductrice et je pense que le développement de véritable mafia aus sein de ces quartiers les ont rendus irrécupérables
Donc vous croyez que la délinquance et le trafic de drogues s'est développé comme ça, sans explication ? Il y a des raisons politiques, économiques et sociales, c'est ce que je tente d'expliquer ici. Et ce n'est pas la culture rap qui entraîne le développement du trafic de drogue, si le rap aborde ces sujets c'est parce que les rappeurs parlent de leur vécu et donc de la délinquance qui en fait partie. Mais la culture rap ne précède pas le trafic, c'est absurde.
@@GuillaumeFL Je tiens à te répondre sur le premier pont qui est l’apparition du trafic. Pour moi ce ne sont pas uniquement les conséquences de la pauvreté ou de l’entassement. Il y a eu au cours de ces années un changement du visage du banditisme français ( les caïds de cité ont remplacé les voyous corses et autres ) cela s’est fait par une pénétration d’un petit nombre de petits trafiquants dans le milieu du grand banditisme jusqu’à en devenir les patrons. Ces gens là qui ont bénéficié de la complaisance de l’état ont transformé les quartiers d’où ils venaient en véritable favélas, cette minorité nuisible exerce au sein des quartiers un contrôle sur les jeunes on le voit tous qu’il y a une forme de hiérarchie entre les grands et les petits. Donc non la délinquance n’est pas uniquement une conséquence de la pauvreté cette dernière est une raison parmi tant d’autres. Pour ce qui est du rap celui-ci fait clairement dans ce qui nous est le plus vendu hein il existe du rap de qualité il ne faut pas l’oublier, mais bref le rap actuel fait clairement l’apologie et ne se contente plus de décrire ou de mettre en garde il pollue la cervelle des jeunes qui s’identifient au rappeur qui bien souvent n’a même jamais vendu une barrette de sa vie
@@GuillaumeFL ah oui et il ne faut pas l’oublier mais la culture méditerranéenne comme celle des pays du Maghreb notamment le Maroc, est une culture tribale et clanique plus propice au développement de la mafia ( on peut faire l’analogie avec l’Italie ou la Corse) et donc les populations originaires de ces territoires ont tendance à être plus prompt à des réflexes comme l’omerta ou la solidarité clanique. Ce qui explique que dans de nombreux pays européens ce sont les ressortissants de pays étrangers qui contrôlent le banditisme.
L'analyse est très juste, mais il manque d'après moi l'analyse culturelle. S'est développée dans ces quartiers - du fait des conditions sociales en premiers lieu évidemment - une culture gangster, réfractaire à l'autorité - ce que je ne juge pas mal en soi - d'inspiration américaine - via le hip-hop. Le problème étant que cette dimension culturelle contribue aussi de la reproduction sociale dans ces quartiers. Même si ce sont les conditions sociales qui ont provoqué cette situation et participé à l'évolution culturelle, les conditions culturelles elles-mêmes agissent désormais sur la condition sociale de sorte que il se pourrait que simplement répondre au problème par l'angle social ne suffise pas.
D'après moi l'erreur a été de tenter de politiser les quartiers en jouant sur cette mentalité contestataire ce qui l'a accru mais sans les politiser d'avantage et a dégradé leurs conditions. Je pense qu'il faut délaisser cette approche et proposer une lutte sociale qui aspire à dépasser cette condition culturelle et qui peut-être partagé par tous les français. D'ailleurs si aujourd'hui la religiosité progresse auprès des jeunes des quartiers populaires je pense que c'est en partie car les islamistes proposent aux jeunes de ces quartiers une autre perspective que celle du mec de cité ou de gangster. La gauche devrait s'inspirer de cela.
Je vois ce que tu veux dire, effectivement ça peut rentrer dans l'analyse. Attention tout de même, tu dis que la religiosité progresse et tu fais directement le lien avec "l'islamisme", ce n'est pas parce que la religiosité progresse que c'est du radicalisme religieux hein.
Après, la question de la politisation des quartiers populaires est complexe, car il faut laisser aux acteurs et actrices de ces quartiers l'autonomie politique suffisante sans venir imposer une vision politique par en haut (ce que les habitant-es des quartiers dénoncent souvent comme du paternalisme). C'est un peu comme les grands mouvements sociaux aujourd'hui, il faut marcher sur des oeufs pour concilier autonomie et débouché politique.
@@GuillaumeFL Mon message sera un peu HS par rapport au reste de la discussion et la vidéo mais j'ai réfléchi à cette distinction entre islamisme et religiosité, tu as raison d'insiste là-dessus.
En fait le terme "islamiste" est équivoque, et on peut distinguer l'islamisme politique qui milite pour la réforme des institutions à la lumière du prisme religieux - la ligne par exemple des frères musulmans dans les pays où ils sont actifs -, et l'islamisme sociétal qui milite pour la propagation et le renforcement de la religiosité. En ce second sens n'importe quel prêcheur religieux - professionnel ou occasionnel - même s'il ne prône pas d'action politique, peut être qualifié d'islamiste s'il incite à plus de rigueur rituelle et dogmatique.
Certains ont tendance à penser que le problème de la "radicalité" religieuse ne concerne que l'implication du religieux dans la politique - pour des raisons sécuritaires, identitaires ou conservatrices ; mais à titre personnel j'ai tendance à considérer plus problématique encore la propagation de l'aliénation religieuse. C'est pour cela que j'ai aussi tendance à utiliser islamisme dans le second sens que j'ai énoncé et donc à relier plus généralement ce terme à la religiosité.
Pour le reste du commentaire je suis plutôt d'accord. De toute façon il faut éviter les abstractions et traiter les "quartiers" comme s'ils constituaient une entité réelle. C'était plus une réflexion quant à la façon dont nous-mêmes devrions faire de la politique qu'une attitude à adopter envers les "quartiers" comme s'ils constituaient quelque chose, un groupe, qualitativement extérieur à nous-mêmes.
Merci pour la video et la super biblio
_La _*_ségrégation_*_ (dont les _*_ghettos_*_ sont les marqueurs spatiaux), a été de tous temps la projection spatiale du _*_suprémacisme_*_ ._
Je choisis bien mes termes, pour donner la portée théorique la plus large à cette proposition.
Quand à l'idée du 'communautarisme' qui a diffusé depuis le Karcher de Sarkozy, il est doublement injuste, puisqu'il revient à faire peser sur une population victime de de cette ségrégation, la responsabilité de celle-ci.
En arrière plan de la construction historique sur 5 siècles de l'idéologie capitaliste, avec son commerce triangulaire, son impérialisme colonial, ses génocides et ses spoliations, il y a toujours eu le suprémacisme blanc occidental. En d'autres termes, le capitalisme est un suprémacisme qui ne dit pas son nom. Le riche est supérieur au pauvre qu'il domine et soumet dans un cadre idéologique qui le légitime (élistisme, méritocratie) et dans la cadre d'un système de droit qui le légalise (cette fameuse propriété dont on oublie qu'elle est le vol).
Une politique progressiste qui veut mettre fin à la ségrégation doit nécessairement s'attaquer à sa cause, le suprémacisme.
A priori, ce n'est pas demain la veille que nous verrons l'humanité atteindre ce stade civilisationnel, mais je peux me tromper.
PS - L'image de conclusion, les Olympiades à Paris 13 (j'y ai vécu), n'est pas forcément représentative du reste du reportage^^
Super boulot, impressionnant
bonne video
Merci !
👍👍👌
très bon boulot. Je m'abonne. Ca m'avait manqué une chaîne mi édito mi journalistique engagé à gauche et donnant dans le culturel. J'ai l'impression de retrouver Usul à la grande heure de mes chers contemporains.
La référence m'honore ! Merci pour le soutien 😉
@@devilvinci7473 Tu dois avoir de sacré yeux s'ils arrivent à analyser mieux une situation de des dizaines de travaux de recherche ! Bravo à toi, merci pour ce commentaire pertinent basé sur la première minute de la vidéo (celle où je ne parle pas d'ailleurs mdrrr)
Tiens moi au courant si un argument te vient
@@devilvinci7473 non non pas d'autruche, je supprime. Les commentaires racistes n'ont pas de place sur cette chaîne.
Perso.. J'suis du 16ème à Paris... Ça me gonfle réellement toutes ces vidéos.. On est pas du même monde.. I'm sorry😒
Hein mdr ????
@@GuillaumeFL c'est mon côté... Really parisian man!!.. Totally 16ème.. Et alors !!.... Je sors de Henry 4...y'a un blême?
@@pascal0013 Auteuil, Neuilly, Passy : tel est votre ghetto 😉
@@feldspath9090 la loose total man.. Je rêverai d'être du peuple !.. Un prolo. Un vrai.. Un voyou de cité !... Je promène mon spleen le long des champs élysées.. Je m'en canaille au parc des princes... Je deviens un délinquant...
Si elles vous gonflent, pourquoi les regarder ?