Vos vidéos sont un réconfort pour moi. Je ne sais pas si je suis surdoué, et je ne le pense pas. Néanmoins j'ai beaucoup de similitudes avec eux et ces vidéos me permettent de mieux me comprendre et d'apaiser mes souffrances. Et ça n'a pas de prix. Merci à vous et s'il vous plaît, continuez.
En pleine année de baccalauréat, je me suis retrouvée face à une sorte de vide vertigineux. Plus il me fallait me concentrer sur mes révisions et prendre des choix décisifs quant à mon avenir, plus mon quotidien m’apparaissait absurde. Or je ne parviens à trouver de réconfort qu’auprès de quelques adultes dans ma quête de sens. Vos vidéos m’aident à trouver des éléments de réponses à mes questionnements. J’apprécie leur liberté d’entreprise par rapport aux sujets abordés, et le fait que pour une fois, la présence des surdoués soit éclairante, acceptée dans tout ce qu’elle comprend, et non pas perçue comme une ombre dans le décor (ou alors une ombre éclairante?). Merci beaucoup!
Merci vos mots me donnent tant de réconfort et de courage, ressentir que j' avance, peut être même pas encore en action mais en pensée me donne la force de continuer, merci encore
Merci beaucoup pour cette vidéo. Enfin un adulte capable de mettre en lumière le non sens dans lequel est fondé la société actuelle. Étant adolescente et donc non écouté des adultes sur ma réflexion pourtant cohérente et logique et qui ne prêtent aucune attention la dessus ni meme a me repondre, j'ai trouvé quelqu'un qui pense la même chose que moi et cela me rassure. Souvent ce sont des gens comme nous qui paraisse absurde alors qu'en réalité ce sont eux.
Superbe analyse, qui dépasse largement la compréhension du cas particuliers des surdoués. On peut y voir la raison profonde pour laquelle certains couples se perdent et se déchirent : lorsque le récit imposé par la société ne leur dicte plus leur destin commun, ils se trouvent à devoir déterminer eux-mêmes une même histoire...
Je n'ai pas de mots pour qualifier ces merveilles que tu nous mets sur UA-cam.. Je me contente de liker tes vidéos... Sinon quand tu parle de l'imaginaire, qui est un besoin vital pour nous tous, qui normalement existe puisque la nature ne fais pas les choses au hasard ! Si nous avons soif, c'est qu'il existe un truc pour nous rassasier ! Et quand tu dis réinventer un imaginaire démesuré pour guérir la société, mais il est déjà là notre imaginaire inventé sur Netflix, les séries, les animes, science fiction...ect...et pour d'autre y a autre accès plus forts à l'imaginaire sans limite...Sauf que quand t'as soif, tu peux prendre tous ce que tu veux, les boissons les plus chères, les glaces...Tu continuera à chercher ton verre d'eau... On aura beau à nous inventé des imaginaire, c'est vain, on saura le bon quand on le croisera 😊
MERCI INFINIMENT ! Vous faîtes preuve d'un réel talent pour inscrire dans le contexte globale de l'organisation sociétale les problématiques de l'individu qui ne pût jamais s'y conformer, Vraiment très impressionnant ! Du sens, de l'espérance, j'en retrouve quand je suis témoin de votre dévouement pour exposer publiquement ce qu'une société entière, de surdoués et autres infirmes, pensent ou ressentent tout bas. J'aimerais pouvoir vous rendre la pareille, et contribuer d'une façon analogue à notre monde. À partir de mon adolescence chaotique, et progressivement jusqu'au début de l'âge adulte, de mon échec scolaire et social; puis avec les psys jusqu'au point culminant de l'affrontement avec mes parents pour affirmer mon individualité qui m'aura valu leur rejet effectif, TOUTE mon évolution n'a pu être conduite que par la destitution, les unes après les autres, des figures d'autorité de leur caractère indépassable (quand t'es surdoué, ça en fait des "distorsions cognitives"), et la démystification des institutions et codes sociaux. Donc une évolution laborieuse par à-coups, heurts, et confrontation avec la réalité du monde autour de moi, où l'on se demande sans arrêt si l'on est pas fou, et comment peut-on se sentir aussi seul. On peut parler de croisade tant l'effet "seul contre tous" est fort. Quand on a à se construire évoluer toute sa vie durant dans une position qui nous donne "tort", deux issues probables et radicales, sont la destruction totale de l'estime de soi par une forme ou une autre de "suradaptation" , où bien, quand on a touché le fond dans ce théâtre de mise en échec de notre nature, l'affirmation du soi dans l'opposition, voire dans la réaction, aboutissant à une "sur-rébellion". Tu aborde avec génie la phase de reconstruction dans laquelle je me trouve depuis un certain moment déjà : l'élaboration de sens, d'une prophétie auto-réalisatrice, d'une mystique individuelle après m'être totalement émancipé de ma culture et avoir perdu radicalement mon innocence (reniement de mes parents, donc perte de l'appartenance à la famille). Je suis désolé pour ce message auto-centré, il est au moins une bonne illustration de ce que vous racontez tant j'ai été contraint de rejeter en bloc toute notre société, tous "récit collectif" et autres "prescriptions sociales" pour me retrouver moi-même et me libérer de la diabolisation de ma nature opérée par mon environnement direct et indirect...
Bonjour, Vous pouvez voir votre situation comme un avantage : vous devez sûrement être libéré de la tyrannie de vouloir plaire aux autres et avoir une direction simple à suivre (à l'opposé de ce que vous rejetez). Personnellement, je suis constamment tiraillé entre 2 aspects de ma personnalité : un profond dégoût pour le "récit collectif" majoritaire et certains groupes sociaux dans leur globalité abstraite (bourgeois, bobos, beaufs, etc) et, d'un autre côté, une forme de bienveillance à l'égard des individus que je connais personnellement, même s'ils font partie de ces groupes, ce qui m'empêche de m'y opposer radicalement. De manière générale, je me sens misanthrope envers la masse (abstraite) et philanthrope envers les individus (concrets). Si on ajoute à cela le souci du regard des autres (une forme de timidité), ça donne une personnalité bien plus subversive dans les idées que dans les actes avec ce sentiment fréquent de ne pas être à sa place et de ne pas exploiter sa différence. On peut encore ajouter le bavardage mental incessant et l'agression du monde extérieur (moi, c'est surtout le bruit) qui empêchent la concentration, le doute et l'hésitation permanents et on arrive à des sommets de lenteur, de procrastination et d’inefficacité. Une impression de gâchis pour un gamin qui était dans les premiers de la classe à l'école primaire. Vous vous êtes excusé d'avoir raconté votre vie mais je viens de faire la même chose. J'en ressens souvent une petite gêne parce que j'ai l'impression de m'intéresser assez peu aux "autres". Mais peut-être est-ce plus facile pour les "autres" de s'intéresser à la majorité qui leur ressemble et pour moi de m'intéresser à une minorité atypique. En tout cas, en plus du contenu excellent de ses vidéos, cet admirable Carlos Tinoco réussit à me concerner. Peut-être, sans en être conscient, est-il en train de créer un récit collectif basé sur le rejet du "récit collectif". :-) Bises aux bizarres. PS : Je ne sais pas si je suis "surdoué" et en tant que professionnel de l'inactivité, je ne suis pas trop dans l'optique de dépenser 300€ pour me faire "dépister" surtout après avoir vu la vidéo sur les tests de QI.
Pouvez vous me raconter le pourquoi du comment de l'aspect "reniement des parents et perte de l'appartenance à la famille ".Sans vouloir être indiscret psk j'ai l'impression que c'est ce qui m'attend.
@@funkypou Tient d'ailleurs pour éviter de tomber dans un second récit/hypnose collective qui serait celui du sourdoué, je peux vous conseiller la chaine "hypnomachie" , il y fait un très bon travail de déconstruction de ces mythes (et autres biais hypnotique) pour rester dans la pleine maitrise de nous même ;)
@@bastien_C Merci pour l'info. Étant en proie à un doute permanent, je ne crois pas tomber dans le piège que vous évoquez mais la chaîne que vous me conseillez me semble intéressante.
J'ai commencé par regarder vos vidéos, elles m'ont interpellé (surtout celles concernant la volonté, l'effort, l'ennui, etc): j'avais déja regardé bcp de vidéos sur le sujet de la "douance", mais c'est la première fois que j'ai senti profondément qu'on parlait de moi, de mes difficultés au sein de cette société. J'ai acheté votre livre, je suis en train de le lire, et j'ai la nette impression qu'il contient les éléments qui me permettent de comprendre enfin comment je fonctionne...et peut-etre meme trouver comment m'accomplir dans la vie. Un grand merci pour votre travail.
Hahaha!!! Mais trop!!! Et pour réussir à obéir g un truc qui pourrai t’intéresser si tu veux contre quelques euros bien entendu.. À celui de la dernière fois n’a pas marché..?!.. Attends, essaie celui-ci c parce que l’autre il lui manquait des trucs qu’on a mis dans celui-ci.. 🤣
Les nouvelles injonctions. Et même pire, puisqu'il y a aussi "sois positif", "sois en bonne santé", "reste jeune", "amuse-toi"... au final, un nouveau surmoi est né. Déculpabilisés de toutes nos responsabilités vis-à-vis des autres, menaçant "arrête de me culpabiliser" au moindre rappel de notre égoïsme, nous vivons la culpabilité face au moindre kilo, au fait de ne pas être parti au bout du monde pendant les vacances, d'avoir une ride, d'avoir confié un jour que nous étions malheureux... Je n'aime pas ces nouvelles culpabilités. Etre tourné vers les autres et se sentir coupable de faire souffrir ce n'est pas si mal, après tout.
Superbe reflexion, tu sonnes très juste je suis tombé par hasard sur tes videos celle-ci est la meilleure à mon goût. J'ai clairement pas perdu mon temps à t'ecouter et tu es loin de perdre le tien; franchement bravo à toi pour ce que tu apportes.
Qui plus est, la nouvelle génération fait face à un avenir est incertains (et l'avenir est beaucoup plus proche qu'avant...), c'est d'autant plus angoissant si l'on conjugue ça à l'incohérence de l'archétype... MERCI mille fois pour la vidéo!!!
Phenix 4-44 en effet, les nouvelles générations ont de plus en plus l’air de placer le sens de ce qu’ils font au centre de leur préoccupations professionnelles et personnelles. Par exemple en cours de création d’entreprises, un prof nous a dit que de plus en plus de concepts sensibles à l’environnements étaient réfléchis. Et les marches pour le climat le montrent. Après c’est paradoxal quand on voit que les réseaux sociaux sont de plus en plus aliénants et le système rémunérateur de plus en plus précaires et incertains.
Eh ben voila : le bonheur, c est le sens. Alors pourquoi adherer a ce recit collectif qu on nous impose et pour lequel on voit bien que c est un echec (on n a qu a regarder le visage ferme et les yeux vides des gens qui deambulent dans la rue pour s en rendre compte) si on n y voit pas de sens. C est ca qui n a pas de sens.
Cette vidéo m’a fait très plaisir. J’avais déjà perçu intuitivement ce transfert du sens du devoir vers l’épanouissement personnel (sans jamais prendre le temps de le documenter). Pour ma part, j’utilise le récit de l’entrepreunariat pour me construire. Il me soutient assez bien ; sentiment de ne pas avoir une vie banale, d’être libre et surtout que le jeu reste ouvert, tout peut encore m’arriver! Toujours imparfait certes mais le meilleur que j’ai pu trouver jusqu’ici:-)
Bravo je vous admire. Pour la qualité de votre travail et pour votre pouvoir de consentration ! ( les bruits de fond m ont quelque peu perturbés). Je decouvre vos vidéo. J aime votre façon d aborder les sujets que vous développez. Merci
J'aime beaucoup vos vidéos :) Vous parlez avec passion et c'est très agréable :) J'ai acheté votre livre et j'ai hâte de le lire car je suis persuadée qu'il fourmille d'informations précieuses sur les "SD" :)
Que j'aime votre analyse !! Vous me rappelez Mr Guyot mon prof d'Histoire Géo quand j'étais en seconde …….. Tout devient limpide et évident avec vous ……..j'adore vous écouter , vous me permettez de me rassurer sur moi même , souvent les titres de vos vidéos sont très éloignés du contenu réel de a vidéo ….. et j'aime en commencer une nouvelle en me demandant toujours , où elle va bien pouvoir m'emmener ….. ;) …….
Voici que je me sens bien moins seul. Enfin une pensée qui rejoint celle que j'ai développée depuis quelques décennies. C'était aussi le bon moment (quoi que trop long) pour parler de la place et du sens du travail, de la perversion, de la construction identitaire, de la loi etc... Je serai très heureux de voir comment vous allez vous en sortir avec la suite car il m'est avis que vous n'échapperez pas à quelques thèmes passionnants autour d'une "refondation" du sens. Corps, conscience et états de conscience, expériences de communion (et mysticisme) etc... Pour ceux que le sujet intéresse, il y a de fort liens entre votre discours et celui de Myriam Illouz sur le développement de la perversion dans nos sociétés: ua-cam.com/video/ggX6XsxMHDE/v-deo.html
Le rôle des médias qui te présent le "bonheur" sous forme d'un type riche, sur son bateau, à coté d'une belle plage de sable blanc: "les français qui ont réussi" renvoi aux gens l'image d'un objectif de vie (La fameuse Rolex à 35 ans). Mais ce que l'image d'une course d'un bonheur qui restera inatteignable ou quoi que tu fasses tu n'appartiendrs pas à cette "caste d'élus" donc tu seras privé de ce "bonheur". Le "bonheur" est toujours plus mercantile, avec une barre toujours plus haute ( la compétition se place déjà au niveau des personnes les plus riches). La pauvreté s'agravant partout, les médias sont responsables de cette course en avant perdue d'avance. Le peuple lambda, doit se contenter "des miettes de bonheur mercantile" par l'achat de la dernière voiture, le derniers téléphone, pour avoir le sentiment d'obtenir du "bonheur". L'objectif collectif ne serait il pas de faire parti des privilégiées ayant accès a ces "morceaux de bonheur" ? .. Fait des études, bosses, et un jour, si tu es "élu" tu auras le droit d'atteindre ou pas ce plafond de verre du "bonheur", que l'on rabache en boucle le samedi soir à 18h00 aux "français moyens" qui ne sait déjà pas comment boucler son budget de fin mois à cause des crédits à la conso... Et puis un jour tu prends conscience que cette course ne finie jamais..que tu as passé la moitié de ta vie à courrir derrière une chimère que le monde a appelé "le bonheur" ( mercantile)..Perte en tes croyances.. tu perds pied faute de nouveaux repères..et la chute commence. Je pense que les HP, ont leur propre sens du bonheur, pas le mercantile en tout cas..pour moi...Ce qui nous épargne de cette croyance que consommer c'est l'objectif d'une vie épanouie, réussie. Pour mémoire, y a jamais de coffre fort ou de banquiers aux enterrements.
Le bonheur n'est pas un état constant, ça ne dure que quelques temps, ça s'en va, ça revient en alternance avec une miriade d'autres émotions. Être tout le temps heureux est peut-être un peu ennuyeux. Si on base le bonheur sur la réalisation des désirs de l'ego humain, ce sera encore moins permanent, car l'ego en veut toujours plus, autre chose, une nouvelle chose. L'accomplissement d'un devoir envers la société, la famille donne plus de satisfaction, d'accomplissement, de bonheur à l'individu. Comme une ancienne parole de sage: "le bonheur c'est faire du bien aux autres".
WooWHH!! L’empêcheur de tourner en rond, oui ça dérange! J'avais tout tes considérations un peu en désordre dans ma tête et mon coeur. Merci de si bien les organiser et les ficeler de manière à ce qu'elles s'articule. Nous avons un issus... il est nous est ouvert par notre Créateur qui nous ouvre la voie du bonheur éternelle sur une terre renouvelée. Et si on écoutait lorsque ses Témoins passent? C'est pour le bonheur que nous avons étés créés! voir Genèse 2
Alors pas du tout du coup, toute la thèse de Tinoco et ses co-auteurs repose sur l'absence d'un Dieu Créateur Théiste (sachant que les études scientifiques converge en son absence : les prières ont un effet nocebo, les miracles ne sont pas plus présent à Lourdes qu'ailleurs, etc.).. En fait, dans la vidéo il parle des gens qui n'ont pas de croyances infinies pour supporter les questions sidérantes infinies (mort, perte de soi, entropie de l'univers qui l'amènera à perdre toutes les informations de celui-ci)... et vous êtes typiquement dans une croyance infinie (un dieu infini avec un bonheur éternel). Mais bon, mon commentaire est inutile, car vous ne pouvez pas remettre tout ça en cause, il en va de votre santé mentale et de la dépression...
Merci pour ses mots qui remplacent mes maux.... Et oui tout est chamboulé, plus de confort mais à quel prix ? Plus de choix mais comment choisir ? Parviendra-t-on a trouver une place ici ?...
Merci pour cette explication. C'est notamment pour cette raison que je pense qu'une démocratie directe pourrait répondre à ce besoin de sens, des assemblées constituantes où l'on pourrait chercher Les meilleures solutions en agitant ses neurones. Je trouverais ça vraiment pertinent.
Vos vidéos sont géniales. Je me sens élevée par cette dernière, ça m'a fait un effet à la fois de mindblown et de bouffée d'oxygène. Merci pour votre travail et vos réflexions.
Pitié ! Mes oreilles me font mal à chaque évocation du mot narcissisme depuis que j'ai lu le dernier ouvrage de Fabrice Midal qui remet ce concept à sa juste place, au travers de la relecture du mythe de Narcisse, qui explique que celui-ci, ayant découvert son image dans l'étang, ne s'y est pas noyé à force d'être tombé amoureux de lui-même après qu'il a réalisé que cette image du très beau jeune homme qu'il a découvert était sa propre image, mais bien qu'il s'est sublimé en se transformant en une belle fleur blanche au coeur d'or, le narcisse, qui revient chaque printemps fleurir pour chasser l'hiver... Cette relecture offre alors une toute autre approche de ce concept. Ce que Midal tente d'expliquer en proposant une nouvelle lecture du mythe est que s'aimer n'est pas une calamité divine qui - si l'on y cède - nous empêcherait d'aimer Dieu (si on s'aime, on ne peut donc pas aimer Dieu), mais l'essence même de la capacité d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, puisque nous avons appris à nous aimer avec nos forces et nos faiblesses. Pour moi le narcissime n'aura plus jamais la même résonance dans mon esprit. C'est pourquoi j'ai aussi chassé le concept de pervers narcissique de mon vocabulaire, pour le remplacer par pervers égocentrique.
@Gwenn Scott wOoO..!!! Merci pour ce recadrage et cette découverte..!!! 🙏 Je ne connaissais pas du tout ce Midal.. Rhalalaaaaa ça fait du bien des gens qui cogitent b**..!!! 😉
Merci pour cette mise au point judicieuse. Il y a quelque chose qui m'interpelle également dans la notion d'égocentrisme. J'ai toujours dit que j'aimais côtoyer des "égocentriques", car il m'amusent beaucoup (et je ne vis pas avec eux, d'accord). Si l'égocentrisme est caractérisé par la tendance à tout ramener à soi, alors le monde de l'égocentrique est passionnant à découvrir, parfois génial, parfois lourdaud, parfois carrément à côté de la plaque. Tout cela est fort amusant et j'ai plusieurs amis, très généreux, qui partagent cette caractéristique. Mais dès lors qu'on ajoute à l'égocentrisme la caractéristique de se focaliser sur soi-même au point de ne suivre que son intérêt propre au détriment d'autrui ou la caractéristique de ne se voir que la seule personne à suivre et à admirer sur tous les plans, alors oui, cela devient vraiment une tare. En fait, je me rends compte en vous lisant que nos concepts pour décrire les personnes ne sont jamais assez précis et, en même temps, ils circonscrivent trop, enferment trop.
@@julienspringbok3002 Si on lit ce que Wikipédia rapporte à ce propos, on comprend que l'égocentrisme fait partie de l'être humain. Etant née enfant unique et HP, "on" (mon père, pervers égocentrique) m'a souvent reproché de ne parler que de moi... Jusqu'au jour où l'idée m'est venue de lui répondre: "Je ne parle que de ce que je connais". Il savait bien de quoi il parlait, lui... Ne parlons-nous pas tous de nous-mêmes et de notre propre expérience de vie ? N'est-ce pas hasardeux de parler au nom d'autrui ? J'essaie de m'en garder, pour ma part... Je pense une fois encore qu'il est facile, voire dangereux - d'utiliser des mots dont nous ne connaissons pas forcément toute la portée pour définir un concept ou un autre. Les mots peuvent être très lourds parfois...
@@gwenn1491 Merci pour cette précision, avec laquelle je suis en accord complet. (Pour ma part, même en philosophie (surtout en terminale), je redéfinissais moi-même les concepts et établissais ma propre pensée. Au bacc. blanc j'avais ainsi traité "l'espace et le temps sont-elles des réalités ?" sans utiliser E. Kant, sans utiliser aucun auteur. J'avais soutenu la thèse que l'espace et le temps ne prenaient sens (donc réalité) que pour une conscience du mouvement. Le prof. ne m'avait mis que la seconde note pour me prévenir du danger à ne pas convoquer les auteurs si je rencontrais des correcteurs moins "conciliants" au moment de l'examen de fin d'année...) Je me suis également toujours trouvé très égocentrique (au sens où je l'ai expliqué plus haut) et généralement on m'adore ou on me déteste, mais j'emporte très souvent l'ensemble des adhésions par mon énergie, mon originalité et ma gentillesse. (Au collège ou au lycée, j'étais un leader très charismatique). Dans ma vie d'adulte, surtout au travail, c'est beaucoup plus délicat, car je ne peux partager quasiment rien avec les adultes. Je garde tout pour mes élèves et c'est chouette.
Remarquable. Merci à vous! Ceci étant, il est intéressant de réenvisager la problématique du bonheur, ainsi que le faisait Georges Bernanos dans "Les grands cimetières sous la lune": « L'homme dépasse toujours, par quelque côté, les définitions par lesquelles on prétend le cerner. Du moins, l'homme dont je parle. Celui-là ne veut pas son bonheur, comme il vous plaît de le dire, il veut sa Joie, et sa Joie n'est pas de ce monde, ou du moins elle n'y est pas tout entière. » Le problème de la question du bonheur est qu'elle est égocentrée. Or, ce qui définit l'essence de toute vie est la relation. Comme nous sommes de fait assignés à résidence en nous-mêmes, ne pas se mettre en marche vers autrui pour sortir de ce risque structurel d'ipséité autoréférentielle mortifère qui nous constitue voue sans coup férir au malheur. Le problème est que l'individu moderne peine à se constituer en sujet, sujet qui se définit par l'intersubjectivité, donc par la relation: c'est Tu qui me permet de dire Je, sans que ces deux termes (sans parler du troisième Il - majuscule, car en surplomb originaire des deux autres) puissent se concevoir séparément.
"Autrefois on naissait avec une date symbolique". Remplacé aujourd'hui par l'injonction : va bosser ! Finalement pas tellement différent non ? Et en plus injonction contradictoire : et sois heureux... Le burn out comme libération en attendant le revenu universel ??
Le burn out n’est en aucun cas une libération. Bienvenue dans le monde merveilleux de la dépression et de l’enfer de la machine administratif française. Ce n’est pas va bosser c’est va te faire exploiter ou va « entreprendre » c’est à dire devient esclaves de tes clients et de l’état.
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Le sujet abordé à la fin de la vidéo m’intéresse particulièrement tout en étant un type « normal », c’est à dire possédant des capacités intellectuelles dans la « norme ». Cette refondation de la société autour de l’épanouissement de l’individu dans un cadre collectif me ramène toujours à ces tentatives de révolutions de la fin du XIXème siècle et du début du 20ème siècle. Des communautés, la plupart du temps du mauvais côté de la barrière ont bien tenté de transformer radicalement les strates et l’organisation globale des sociétés. Les femmes pouvaient lire ce qu’elles souhaitaient et souvent elles se battaient au côté des hommes. Néanmoins toutes ses tentatives ont fini dans un bain de sang car le contrôle des masses doit se faire au détriment d’une minorité qui possèdent la puissance de feu, la puissance tout court d’annihiler cette perversion de l’esprit à leur yeux. Quand on parle du sujet délicat de la pensée anarchiste, du mouvement de l’une de ses branches, le communisme libertaire, on se heurte à un mur, l’incompréhension vis à vis du mouvement. L’individu « lambda » que je suis entre aperçoit la nécessité du sens car il appartient à une génération pour laquelle le sens va s’avérer nécessaire. On ne peut plus se contenter d’absurdité, c’est très exigeant de penser outre mais les générations actuelles sont confrontées à cette nécessité. Après, je sais je suis long, cette recrudescence des dépressions et des bore et burn out sont surtout liée aux changements fondamentaux des méthodes managériales dans les entreprises. Quand on écoute les individus qui travaillent dans une boîte depuis plus de 15 ans, ils ont essentiellement la sensation d’avoir créé une deuxième famille, ils disent très souvent « c’est ma famille ». Après la précarité et le fractionnement grandissant dans une carrière professionnelle a fait volé en éclat ce sentiment d’appartenance malgré tout au groupe. On a d’un côté un discours qui incite à l’individualisation par l’entrepreunariat et de l’autre des monopoles mondiaux type Amazon qui se construisent autour de cette idée qui au final ramène les individus aux inégalités de l’ouvrier face aux capitalistes de la deuxième moitié du XIXème siècle. Comment voulez-vous trouver un sens à quoique ce soit mis à part ceux qui ont des objectifs vénaux de simplement gagner plus pour au final consommer plus ? C’est très pervers comme système car au final on peut se demander si on ne serait pas dans une sorte de totalitarisme consumériste qui entrave toute la structuration de pensée de l’individu. Après ça rejoins le questionnement sur la réorganisation de l’ensemble du mode de pensée de l’ensemble des individus mais c’est tellement vaste qu’il faudrait une vie entière de réflexion. Et surtout il faudrait une approbation majoritaire qui me paraît impossible à obtenir car hypocritement approuvée.
Cette fierté à vivre sans plaisir et sans joie et même parfois en souffrance, par obligation sociale, familiale, économique. Est-cela la satisfaction? La fierté du devoir accompli? Sommes nous un peuple guerrier en manque de combat? Ou bien est-ce la satisfaction de se dire j'ai fait comme les autres, je possède comme les autres, je suis beau comme les autres, je réussis comme les autres et là où l'on m'attend? Où est le sens de l'individu ? Accomplir sa tache et jouer son rôle social ? Ou bien sommes nous de simples bêtes de sommes, abruties à milles choses, y compris UA-cam, qui traversent la vie sans conscience autres que celle de cocher des cases, de remplir les obligations et de parfois les dépasser et en déborder d'ego? Sommes nous vraiment plus intelligents que le bétail parce que nous avons quelques artifices en plus ? Alliéné à des emplois peu satisfaisant et parfois déprimant, des relations sociales peu satisfaisantes et convenues par peur de la solitude. Peut oser parler d'une forme d'esclavage moderne ? Toutes proportions gardées bien entendues, les souffrances et tortures ne sont pas comparables et aujourd'hui le choix est fait "consciemment". En écrivant je me demande. J'ai perdu la moitié de ma pensée en tentant de l'écrire. J'ose dire ce que je pense tout bas dans l'anonymat d'internet. Pour autant, ni voyez pas de violence. Simplement les questionnements d'un cerveau désorganisé en quête de sens. Je me m'excuse par avance si mes propos ne font pas sens ou si ils heurtent la sensibilité d'autrui.
(6') C'est une possibilité, mais si la prescription n'est plus formelle, la pression sociale est énorme. Et encore, à condition d'avoir les éléments culturels nécessaires pour faire le choix.
Très intéressante plongée dans la "crise des valeurs" de la société moderne. Petite connection : la série Mindhunter raconte la nécessité pour les criminologues américains d'avoir recourt à la psychologie et la sociologie pour s'adapter à une nouvelle génération de criminels dont les "mobiles" ne correspondaient plus aux standards du manuel.
@demonstrer.fr Les sous-titres français sont prêts à mettre en ligne pour « Les "surdoués" et leur inadmissible quête de bonheur ». Excellent contenu ! Vous avez souligné que « Cela demande de se libérer de tout un carcan, de tout le poids moral ». Là, j’avoue que je me gratte la tête avec perplexité, car - peut-être que j’erre - mais je trouve que ça rejoint, en quelque sorte, les histoires, les récits de libération des inhibitions, des pensées négatives, des péchés, du poids de l’égo, qui circulent depuis la nuit des temps. Remplacez le mot « carcan », par un autre vocabulaire, comme par exemple, « égo » (chez les bouddhistes), et au bout du compte, la résultante pourrait s’avérer assez semblable. Les individus qui parviennent véritablement à se libérer de tout ça, du « carcan », comme vous le dites, de ces choses-là, peu importe le nom qu’on leur attribue, ceux qui parviennent vraiment à s’en libérer, QUE LEUR ARRIVE-T-IL ? Vous dites, qu’à ce moment-là, alors, la douance cesserait d’exister… Peut-être qu’il y aurait AUTRE CHOSE, à ce moment-là, qui commencerait à poindre, à émerger ? Comment fait-on pour déterminer, si on s’est libéré, véritablement, ou pas ? Peut-on être « un peu » libéré, moyennement, largement, excessivement libéré ? Comment fait-on pour le savoir ? Y a-t-il des échelons, dans ce cheminement ? Survient-il, à un moment donné, un instant où l’on peut réaliser, sentir en soi, qu’on est parvenu à se libérer ? Comment cela se manifeste-t-il ? Lorsqu’on est parvenu à atteindre cette certaine étape, que se passe-t-il ensuite ? Comment cela s’articule-t-il, dans le corps humain, dans la matière physique ? Là, dans ce questionnement, se loge toute ma fascination pour vos exposés...
Quand je disais que je voulais faire de la philo, mon père disait ''que la vie est un plat de merde et qu'il faut en manger une cuiller tous les jours''. Il voulait non pas que je me réalisé mais que j'aie une carrière et que je me marie avec un brave garçon avec qui il pourrait aller à la pêche...
Celui qui est suffisamment conscient n'a pas d'autre choix que de travailler à donner du sens à sa vie. Ce n'est plus servi sur un plateau. Les surdoués, je l'espère, en sont capables. Mais les autres ??? Merci d'avoir évoqué les mineurs de fond, ça me touche.
voilà. cette quête désespérée de sens est tout à fait "normale", "légitime". A 52 ans, je crois que cela fait 2 ou 3 ans que j'ai réalisé que c'est de ne pas avoir ce besoin qui est pathologique. Vous y apporter d'autres mots et des arguments qui font sens pour moi. Merci
Merci pour cette vidéo ... A quand une société à Revenu universel.... garder la consommation sans exagération....(taxes sur les trop de consommation pour ceux qui abuseraient???). Bizarre cette ronde de travail ... pas assez de travail pour tous....et on paie ceux qui en ont pas ..on les réinsére....et on en vire d'autres.... payés par la pension....cercle bizarre ...
C'est effrayant de vous entendre, vous exposez des idées que j'avais développé auparavant dans ma quête de sens ou dans l'analyse de la société actuelle d'un point de vue anthropologique (mais je le faisais avec beaucoup moins de style...). Effrayant, ou rassurant. Je ne me dirais pas surdouée pour autant.
« Le surdoué, ce n’est pas d’abord une affaire cognitive mais c’est d’abord une affaire de manque d’adhésion fondamentale à ces récits collectifs qui imposent de se construire autrement. Ce qu’il impose aux autres, c’est une remise en cause qu’ils essayent de fuir de toute leur force parce qu’elle les menace Il risque de précipiter leur chute dans la dépression. Il y a la un enjeu de violence considérable. » Carlos Tinoco
Bonjour Mr Tinoco, je découvre vos vidéos et vais acquérir votre livre sous peu . Y traitez vous aussi des surdoués et la spiritualité ? C’est un sujet qui me préoccupe dans ce long chemin qu’est la compréhension de la douance . Quoi qu’il en soit les idées novatrices que vous développez m’apparaissent brillantes,merci. Matthieu
Le début de votre vidéo est pour moi très angoissant, avec ce rôle prédéfini à tenir. Pour un asocial, c'est terrifiant intellectuellement ce modèle de la dette, comme l'est celui du péché originel.
Marc MEZALTARIM cette nécessité de faire « semblant de » et qu’on vous condamne gravement car vous n’avez pas forcément souffert de respirer seul et isolé. Ce modèle n’est qu’hypocrisie, la sensation que les gens font tous « semblant de » et comme dit dans la vidéo au final s’ennuient profondément et s’y plaignent collectivement comme un liant absurde.
Sur cette terre il y a beaucoup d espèces et pas que des humains donc le bonheur est de coûrte durée car nous sommes sur cette terre pour faire des expériences et évoluer , pour ceux qui travaille avec l ombre eux aussi évoluent dans leurs domaine.
Le sens est avant tout la forme questionnante ! Le sens ne peut être déterminé en conscience si non il prendrait la forme désobligeante d'un devoir qui ramènerait à la morale et donc à une forme d'autoritarisme. Un sens n'est pas du domaine de l'intelligible bien justement. Ceux qui croient à tort que le déterminisme est indispensable à la bonne santé d'une société se trompent... Ce qui accompagne l'action doit être le non-action, c'est à dire qu'il faille laissé le sens se trouvé lui même. Lorsque le sens est découvert alors une religion devient une doctrine, une discipline devient de l'initiation occulte ou de l'endoctrinement. Par exemple lorsque l'on se pose la question du dessein d'un devenir commun on pense à tord que la réponse n'existe pas encore, la forme questionnante ne trouve "son sens" que dans l’acceptation d'un savoir universel préétablis qui est en dormance car si tel n'était pas le cas, il n'y aurait pas eu l'invention du langage. Le langage en lui même possède déjà toutes réponses. L' absence de sens c'est aussi l'absence de questionnement. Pour toutes les grandes guerres et le plus lourd des obscurantismes il y a eu une sorte de censure de la forme questionnante du peuple pour tenter de faire taire la réponse qui viendrait à bout du sens distinctif qui donnait le pouvoir des autorités en place sur l'inconscient des masses. L' invention de l'inconscient est également cette tentative élitiste de programmer en l'homme une certaine croyance dans une réalité ou il y aurait dans l'être une part de connu et une part d'inconnu. Bien naturellement nous arrivons aujourd'hui à cette prise de conscience que l'inconscient que les puissances ont crées en nous n'était autre qu'une porte pour créer un accès dans nos pensées. La psychanalyse est morte quand le sens du prolétariat progressiste est mort avec l'arrivée les automates. On se rend compte aujourd'hui que la question de l'évolution technocratique et donc du "créationnisme technocratique" n'est plus du domaine du désir ou de l'inconnu mais bien du connu. L' inconscient est donc mort avec la révélation du but premier de la psychanalyse qui était l'exploitation du peuple pour l'autonomie du plaisir de la doxa bourgeoise ... Il a quand même fallu que l'humain transpose sa domination psychanalytique dans la domination analogique des robots "dans la matière" pour pouvoir sortir de l'obscurantisme dans lequel il se trouvait "obscurantisme qui ne l'était pas du moment que le sens n'était pas conscient". A mesure que les personnes prendront conscience de cet état de fait, le "choc" pour certains sera de se réveiller prisonnier de la matière même. En effet, certains ont été si loin dans l'illusion de la doctrine progressiste prolétarienne qu'il ne peuvent plus faire la différence entre le système sociale et la machine. Alors viendra une autodestruction de ce système avec la prise de conscience comme il arrive aujourd'hui l'auto destruction des institutions religieuse avec la prise de conscience de la véritable portée du sens de "croyances"... Le non savoir n'est pas l’ignorance. Lorsque nous assurons que quelque chose n'existe pas, encore faut il être sure de ce à quoi nous faisons allusion. Nous ne croyons tous qu'en ce dont nous ne sommes pas sure et n'avons réellement pas de certitudes. Ceux qui disent "en ceci je ne crois pas" en réalité savent exactement de quoi "ou de qui" ils parlent. Ce qui disent "je crois" le font dans l'aspiration a ce qu'un jour ils voient véritablement ce en quoi ils croient pour finir par ne plus y croire. Le désire de croire naît de l'absence de certitudes. Le moteur du désir est l’ignorance, non la connaissance. Les sages cherchent le non savoir, les ignorants ce qui est connu... La création naît du connu mais demeure encore du "non savoir"...
@@mickael1991 Salut à toi, j'ai un certain nombre de questions qui me paraissent importante pour mieux cerner le sens de ton commentaire, quelques précisions en somme: Il y a de nombreuses définitions et affirmations à éclaircir mais j'ai essayé de me concentrer sur l'essentiel. Premièrement, j'imagine que ton discours est performatif et non affirmatif ? Il me semble qu'une affirmation serait antagoniste avec le contenu du discours. Quand tu dis qu'"il faut laisser le sens se trouver lui même", qu"il faut quelque part qu'il s'autodétermine, est-ce que tu pense qu'il est en nous comme l'impératif catégorique chez Kant ou qu'il est transcendantal ? ou autre ? Ensuite : "la forme questionnante ne trouve "son sens" que dans l’acceptation d'un savoir universel préétablis qui est en dormance car si tel n'était pas le cas, il n'y aurait pas eu l'invention du langage." Est ce là une affirmation de l'existence d'un savoir transcendantal ? Ou d'un savoir établi par quelque-chose de transcendantal ? Quand tu affirmes qu'aujourd'hui nous prenons conscience que "l'inconscient a été créé pour nous induire à croire en une réalité où il y aurait dans l'être une part connue et une part inconnue", est-ce que tu veux dire implicitement que la totalité de l'être est connue ou peut l'être ? J'aimerais que tu définisse la notion de savoir et d'ignorance car visiblement tu ne les utilise pas au sens courant. Quand tu affirme que celui qui dit "je ne crois pas en cela" sait exactement de quoi il parle, qu'entends tu par là ? Qu'il connait l'essence de l'objet qu'il désigne ou qu'il se fait une représentation mentale de cet objet ? Certains peuvent affirmer qu'ils ne croient pas en quelque chose sans aucune certitude de ce qu'est l'objet désigné, simplement avec une représentation mentale approximative, tout comme la croyance en l'existence ou l'inexistence de cet objet peut être incertaine. Exemple : Je ne crois pas vraiment au libre arbitre, mais je ne sais pas ce que serait exactement le libre arbitre. Et ma croyance en l'inexistence de ce phénomène a une probabilité épistémique assez faible. Et lorsque tu affirmes que "celui qui croit le fait dans l'aspiration que sa croyance soit un jour confirmée", Tu omet le fait que l'inverse soit possible. Pour reprendre le même exemple : Disons que je crois en un déterminisme auquel cas j'aspire à voir un jour l'objet de ma croyance, en outre je ne crois pas au libre arbitre mais j'aspire aussi à voir un jour ce phénomène, et je dirais même que mon souhait de voir un jour le libre arbitre est plus grand que celui de voir une sorte de déterminisme métaphysique. Et pour finir qu'appelles-tu du non-savoir ? Encore une fois est-ce quelque chose dont on ne connait pas la nature/l'essence, où dont on est pas sûr de l'existence ? Si c'est le cas, je te dirais bien que ce n'est pas le cas seulement pour la création mais pour tout ce qui est connu.. Enfin c'est une question de positionnement métaphysique et épistémologique. Voilà c'est un peu long mais j'espère que tu prendras le temps de me répondre ! Bye
@@mickael1991 Déjà merci pour ta réponse, tout le monde ne prend pas le temps d'exprimer sa pensée quand je m'interroge à son sujet. Il y a beaucoup de choses dans ta cosmogonie, dont certains sujets que je n'ai pas encore approfondi. La vision hors espace temps par exemple, je sais que Young en parle, le néoplatonisme aussi il me semble, c'est un sujet sur lequel il faudra que je me penche. Le fait de rechercher l'ignorance consciente pour se débarrasser de l'imperfection de nos constructions mentales et emprunter un passage inconscient plus à même de concevoir le réel, ça implique des postulats métaphysiques couteux (j'ai un logiciel un peu rationaliste, doxa doxa...^^) mais ce n'est pas inintéressant. La place de l'intuition dans la connaissance est un sujet que j'ai commencé à aborder et j'ai bien l'impression que c'est une question essentielle ! Quant à savoir ce que je pourrais trouver dans ta réponse, Il est toujours intéressant de connaître la construction de la pensée de quelqu'un, au minimum ça donne des pistes de réflexion. Je ne peux pas dire que ça fasse sens pour moi, je n'ai pas encore cherché à construire une cosmogonie, je ne suis même pas sûr de le vouloir et en même temps je ne sais pas si je pourrais vivre sans. Et surtout où trouver du sens si ce n'est au travers d'une cosmogonie, si imprécise et si imparfaite soit elle.
Bonjour, Je ne comprends pas à partir de 24:27 le terme : " apprendre à en rabattre ..." ce qui m'empêche de saisir la fin de la video . Merci de m'expliquer en d'autres termes , svp .
Un peu en retard, ce que je (même si ça n'est pas à moi qu'a été fait la demande :p) conclus de ces paroles c'est que : 1 : [La société nous dit "c'est comme ça tu dois composer avec"] 2 : [Le surdoué n'adhère pas du tout à ce récit car il est conscient de sa propre mort / vie] (je suis pas sûr que Carlos le définisse comme ça, peut-être par le fait de reconnaître que chaque action n'aura jamais plus de sens que ce que tu veux lui donner, mais bref : un surdoué pour X / Y raison n'adhère pas aux récits sociaux, c'est la définition - qu'en donne Carlos - du terme "surdoué") 3 : [Il en découle un profond ennui lié à l'incohérence entre la fatalité finie de ta mort] -: "tu vas crever, comment tout le monde, l'univers va périr un jour où l'autre, tout ce que tu peux accomplir ne sert à rien" ET ces discours sociaux absurdes qui voudraient se faire croire infinis "c'est comme ça pour tout le monde, c'est la vie", un peu type vérité générale 4 : ["ça n'est pas apprendre à en rabattre ses ambitions"] -> Le surdoué n'est pas un malade qui doit être guéri pour finir par adhérer aux récits "oui, c'est comme ça après tout, j'accepte" : avec la frustration qui en découlerait (sachant que ça doit être impossible pour un surdoué d'accepter toute sa vie, sans rentrer en dépression, des choses qui ne lui font pas sens). Alors après je ne sais pas si par ambitions il entend "rêves / passions" ou plutôt les désirs un peu "métaphysique" (genre la quête de la vie, quête artistique, la quête qui permettrait d'ancrer dans l'infini ses désirs) 5 : [Suivre sa voie en la découvrant et en se libérant des récits qui nous dictent où est notre place / comment devenir heureux] -> personnellement je me rends compte que j'ai fait l'erreur d'adhérer à tous ces gens qui te vantent les mérites de devenir le prochain Elon Musk et que tu dois travailler 80 heures / semaine pour être une personne qui mérite son bonheur, tu dois être bien productif. Mais dans l'idée c'est tous les discours qui te disent que tu dois devenir ingénieur, faire de bonnes études.. Voire même devenir pianiste ou écrivain, car tu es quelqu'un "d'artistique" (aussi une de mes erreurs). Au final ce que j'en tire : la portée de nos actions n'est RIEN sans le sens qu'on daigne lui accorder, avant c'est la société qui le faisait pour nous, mais actuellement nous sommes en transition entre ce type de société ET une société qui "replacerait le [bonheur] de l'individu au centre de l'organisation social" (trouver sa place, le sens de notre vie, se libérer de tout ce qu'on nous impose dans la construction de l'adulte : tous les "si tu veux être heureux tu DOIS faire X" où X : gagner de l'argent, être productif, être en haut de l'échelle, élever ta condition social, avoir tel prestige, etc.) et que ça soit à l'individu de trouver son propre sens à ses propres actions. Comment trouver le sens de tes propres actions ? Etant donné qu'on nous retirera pas le fait que l'univers va périr un jour, en emportant absolument tout : matériel et immatériel. Même l'idéologie de Carlos Tinoco finira un jour par ne plus exister, tout ce que tu peux penser, toutes les connaissances existantes, toutes les œuvres d'arts etc. Ce que je me dis c'est qu'au contraire d'une société poussant les individus à inscrire des actions EN FONCTION du sens qu'elle impose, il nous faudrait - nous - FONDER notre propre sens, un sens qui accompagnerait nos actions. Et que notre vie entière devrait être vouée à cette création du sens (avec tout ce que ça implique : le fait de savoir qu'il est relatif, subjectif, et surtout dépendant de notre existence...) Moi ma question c'est : comment construire un pont (lequel ?) qui relierait deux éléments incohérents : A. la clairvoyance sur **notre existence impliquant l'absence de sens universel** (PARENTHÈSE : dire qu'aujourd'hui on me rigole au nez quand j'explique que le concept de "bon / mauvais" est creux et qu'il ne veut rien dire.. meh... c'est une bonne technique pour repérerait un surdoué ça, même le féminisme disons : je suis pour le féminisme, car c'est ma culture, mais je sais à quel point c'est creux et que ça veut dire ce que ça veut dire (que ça correspond à mes valeurs, même si je sais que mes valeurs représentent ce qu'elles représentent, c'est d'ailleurs probablement ce que signifie les paroles de Carlos quand il dit qu'il ne veut pas de retour aux sociétés traditionnelles, qu'il est heureux de savoir que les femmes ont une parole libérée, mais il sait que c'est creux même si ses valeurs lui indiquent qu'il vaut mieux qu'on soit tous égaux (même si le contraire ne rendra pas l'univers en colère), comme il le dit : ça peut même rendre l'ensemble de la société stable, malgré tout) ) et B. le besoin d'avoir **des actions qui ont du sens (ce qui implique l'infini) à l'échelle individuelle** ? Je suis désolé c'est très long, confus, il y a beaucoup de parenthèse. Mais la seule chose que je sais c'est que Carlos est la première personne à m'offrir une théorie qui tient la route, qui explique énormément de choses, et qui semble ... "objective" (enfin.. entre guillemets, car cette théorie même réfuterait le fait qu'une théorie humaine sur le sens de la vie est une quelconque objectivité, c'est d'ailleurs toute sa puissance). Je suis à un stade de ma vie où j'essaye de trouver .. de fonder ce sens à mes actions, mais je finis malheureusement toujours pas me retrouver face à ma propre mort.. Et me dire : bon dieu, même si ça faisait sens sur l'instant T (encore faut-il que je sois conscient H24 de mes actions, ce qui est rarement le cas, bonjour netflix et les jeux-vidéo), étant donné que ça ne fait plus sens à l'instant T+1, comment faire pour être heureux tout au long de ma vie ? (Et je crois que je touche le coeur du problème : la vision du surdoué face au bonheur : Il doit accepter qu'il est heureux dans l'instant T, et que parfois il ne l'est pas, et que le bonheur est un mot vague qui n'a pas de sens, la vie n'est pas une courbe avec des hauts et des bas, ça serait plutôt une forme quelconque qui évoluerait au fil de la vie dans un plan tridimensionnel, voire peut-être plus, peut-être aussi infini que le nombre de facteur qui font que la vie est ce qu'elle est : il y a une multitude d'émotions et de choses à ressentir, ça c'est du concret, le bonheur ça ne veut peut-être rien dire. Il faut vivre sa vie en étant réellement dans l'instant T et c'est tout ? Pas de passé ni de futur ?)
Je suis EXTRÊMEMENT DÉSOLÉ pour ce commentaire si long ... Mais je crois que ça m'a aidé personnellement à clarifier quelques trucs, mais si ça se trouve je dis n'importe quoi et mon commentaire n'est composé d'aucune sagesse. Bref, je vous souhaite une bonne journée et surtout de ... vivre (sans fioriture, pas de "bonne" vie, juste vivez, c'est peut-être la seule chose qui compte, être en vie)
sacrebleu ! je suis archi d'accord, je dis souvent "heureux les croyants" les croyants en n'importe quoi, en dieu, en le pouvoir des fleurs, en un stylo fétiche qu'ils trimbalent constamment dans leur poche, etc .. là n'est pas la question. le bonheur, ah le bonheur, j'aime mieux "la tyrannie du bonheur" ;-) ce mot ne fait d'ailleurs pas partie de mon vocabulaire, des moments de joies partagées, c'la me convient mieux. Sinon ne milieu rural de chez rural, le maire, le notaire, le docteur, ça marche encore ;-D bye :-)
Oui, en milieu rural ou en petite ville, les SD, on les voie pas, ils sont planqués sous les feuillages car les images de gens bien fonctionnent à plein tube. C'est l'horreur! Il faut être identifié, sanctifié par les institutions plus ou moins formelles, église, parti politique, milieux artistiques(!) , pas d'espace de liberté. Ou alors la liberté de la solitude, on peut y trouver une forme de bonheur. Ce matin un jeune moineau était dans la maison, d'où venu? Il est reparti après moult péripéties échappant aux chiens et chats...Bonheur!A lui l'azur!
Vers 2min de la vidéo ça me fait penser à la fraude du Nom Legal, cette "dette" que nous sommes au départ, loi (Maritime) prescrite il y a fort longtemps. Sinon j'aime bien votre chaîne continuez comme ça ! ;)
Le problème dans cette vidéo est que les notions de bonheur et de sens ne sont pas distinguées. Le bonheur ne fait pas sens et le sens ne rend pas forcément heureux.
Ca c'est très beau, je m'ammuse a lire les commentaires par curiosité sur ce que les gens pensent de cette vidéo, et ton commentaire est particulièrement beau et je suis totalement d'accord !
Tellement mieux dit que moi.. Je suis trop à fleur de peau personnellement pour le dire politiquement correctement.. Mais c exactement ce que je pense et dis sans arrêt à qui ne veut surtout pas l’entendre justement lol!! C même chelou.. Je v commencer à me demander si on m’a pas piqué mes idées finalement..??.. Lol
Feu terry pratchet expliquait qu'il existait en plus des 4 éléments. Un 5eme qu'il nommait le narrativium, indispensable à la création d'un univers ayant pignon sur rue. Le "narrativium" ou élement du récit, incluait un début, un milieu et une fin (ainsi qu'une ou deux péripéties sinon on s'emmerde) C'est effectivement assez indispensable, ne serait ce qu'au point de vue littéraire. Les humains fonctionnent ainsi aussi au niveau de leur psyché. Ils ont besoin de s'inscrire dans une histoire qui les englobe et les dépassent. D'où l'histoire, d'où les légendes, d'où les religions. L'idée d'avoir une vie sans aucun sens ni but n'est pas tolérable pour l'humain.
Merci encore pour vos vidéos. Petite question : est-ce que les « grandes » religions (Judaisme, christianisme, Islam, bouddhisme,etc.) tentent de répondre à la question du bonheur ?
Le bonheur est surtout dans la servitude et l'appréciation de ce que Dieu nous donne de bien, les "petites" choses comme les grandes. Et ensuite c'est évidemment l'espoir de vivre éternellement dans le bonheur parfait au paradis, ou tout est enfin sans reproche. Oh nous les idéalistes, comment on s'y projette souvent dans cette vie, et le "retour" vers la réalité actuelle est d'autant plus douloureux, même agonisant. Mais ça existe, ce n'est pas juste un _rêve_ du monde idéal. Oui la notion de bonheur est bien présente mais nous ne pouvons pas proclamer notre "droit" au bonheur dans cette vie terrestre (qui est essentiellement un test).
Je ne me sens pas concernée par la formulation du "sens de l'existence". Une psy, un peu plus décalée, m'a dit "si vous n'arrivez pas à vous retrouver dans cette formulation, demandez-vous quelle trace vous avez envie de laisser". Aujourd'hui je suis plus près de m'interroger sur ma responsabilité à la bonne marche du monde. C'est peut-être là que j'ai une partition à jouer, parce que l'existence, elle, n'a selon moi aucun sens. Je viens de réécouter une courte vidéo de Monique de Kermadec, où elle dit qu'un surdoué ne peut trouver de "sens" à sa vie que "s'il peut contribuer à la société dans laquelle il ou elle vit, et sentir que sa vie a un impact".
Poser la question du sens en termes de "trace à laisser" est déjà réduire considérablement le champ des réponses possibles et conditionner un sens qui serait validé par les autres. Idem pour les kermadequeries : l'impact est essentiellement extrinsèque. Cette brave dame fait beaucoup de pognon en expliquant gentiment que le surdoué doit être utile et contribuer à la Grande Machine, ce dont la Grande Machine la remercie profondément. Le sens de la vie n'existe pas et c'est précisément pourquoi le surdoué cherche à lui en inventer un plutôt que de faire semblant de croire au sens factice qu'on s'efforce d'imposer à tous.
Je remarque que le bonheur est très lié à l'estime de nous-mêmes, après chacun à sa façon de la monter, pour beaucoup de filles c'est la beauté physique, matériel...
Nanor Talik Si elle recherche du sens, c'est peut-être par ce qu’elle n’arrive pas à ce libérer des stéréotypes, où encore allez à l'encontre de sa nature humaine, je ne sais pas, mais ça commence doucement à changer et j'espère qu'un jour elle m'invitera à un diner aux chandelles 😋
@@richardrisser2379 Comment peut-il savoir que celà commence à changer? Et oui effectivement elle "suffoque" dans des stéréotypes et modèles qui ne lui conviennent pas...
Nanor Talik J'ai tendance à penser que les femmes en Occident commence doucement à changer avec adoptions entre homosexuels, la spiritualité qui émerge, les mangas, de multiples artistes féministes : jains, Christine and the Queen, bcp de penser qui se propagent doucement à la surface de l'eau .
@@richardrisser2379 oui j'entends ce que tu dis, c'est assez vrai mais tout est encore sur le modèle masculin. Les femmes, nous devons inventer nos propres modèles, pas copier ceux des hommes...
Le retour au religieux ? Cela permettrait à notre société de faire sens de manière englobante. Mais alors là, le problème c'est Quelle pourrait bien être la religion qui fasse consensus et qui soit à la hauteur d'exigence intellectuelle des gens de notre société, finalement trop bien éduqués pour leur propre bien être moral, psychologique et intellectuel? Nous ne pouvons désapprendre ce que nous savons. Et nous ne pouvons oublier notre sens critique. Non plus que nous ne pouvons oublier ce que nous savons des squelettes dans le placard de toutes les religions confondues.
Ah bah, il m'a fallu 2 relectures et au moins une dizaine de réécoute de chaque vidéos (qui sont comme des friandises pour le cerveau, donc qu'importe) pour enfin comprendre que "Allah [ne peut être] est moyennement grand" ... Que la sidération existentielle = infini Et qu'il faut compenser cet infini par un autre infini (un peu comme (-∞) - (+∞) = 0), et que "c'est comme ça" dans la forme serait une acceptation finie de la limite. Pour autant, ça ne pourrait pas marcher (d'après le calcul que j'ai montré), et que finalement dans le fond se cache en réalité un autre infinie "je fais comme ça, car tout le monde fait comme ça, et que c'est comme ça qu'il faut faire, qu'une infinité de gens ont fait, fait et feront avant, pendant et après moi". Comme un croyance qui permettrait de solidifier la pyramide des autres croyances, qui sont devenus bien plus nombreuses, mais moins réconfortantes, moins puissantes, plus incohérentes. Et que du coup en tant que "surdoué" (j'aime bien le terme de "questionniste" / "pourquoi-iste".. Ça permet de ne plus se focaliser sur le concept "d'Intelligence" totalement creux, mais bien sur le fait de remettre en question les croyances), il n'y a plus qu'à arrêter de vouloir à tout pris adhérer à ces croyances qui ne PEUVENT PAS tenir pour nous (par on ne sait quelle magie, probablemnet la remise en question), car elles ne seront qu'instabilité. Mais il faut désormais commencer à chercher en soit, construire ses propres croyances (car bien plus stable et malléable) ! Bon après, j'ai fait tout ça, j'ai quitté mes études pour devenir entrepreneur, ce qui m'a énormément plus.. ça fait 5/6 mois, mais désormais, la question des vanités des choses revient tout de même... Comme si mon désir ne voulait pas aller dans une direction plutôt qu'un autre, que le fait de savoir que qu'importe ce que je désir (parmi l'infinité), le résultat sera le même (ma mort)... même si j'ai beau savoir que c'est vraiment la "quête" qui compte (aussi frivole soit-elle)... ça n'empêche qu'il y a un creux, j'imagine que la meilleure chose à faire c'est de l'accepter et de profiter de ce temps "vague" ?
Il suffit de lire la définition du "bonheur" pour comprendre qu'il est impossible à atteindre pour qui que ce soit dans ce monde (ou quasiment personne...), je me demande même d'où sort le concept. Tout le monde se dit heureux, mais personne ne sait vraiment ce que cela veut dire. Et même si quelqu'un me disait qu'il remplit toutes les conditions de cette fameuse définition, je penserais de lui qu'il est ignorant, rien de plus.
Dell Dieuzos La quête du bonheur est de toute façon aussi aliénante et absurde que de vouloir rattraper l'horizon. Pour moi (et cela n'engage que moi) Les choses qui nous rendent (temporairement) heureux sont celles qui nous rapprochent de notre nature réelle de singe sans poil a gros cerveau. Le nid (Se pelotonner avec son épouse dans la tiédeur du plumard le dimanche matin) Le feu (Barbecue ou feu de camp avec un groupe qui rigole autour et y fait cuire des mets odorants et goûtus) L'action de groupe et un but à atteindre (Ça va du match de foot à la construction de quelque chose de collectif infiniment plus gratifiant que la même action personnelle) Ce n'est que mon avis. Bonne journée.
Ce que vous décrivez, c'est le "plaisir". Quelque chose d'agréable mais court... Je pense que nous méritons bien plus que ça et que c'est possible. Si on arrêtait de voir la misère à chaque coin de rue (délinquance, SDF, ou même les rues mal entretenues... quand je sors je ne vois rien de bon) - ou même dans notre propre maison (je sais que certains couples vivent ensemble mais ne se voient jamais à cause du travail (quel est l'intérêt ? Ce n'est pas ça, la vie)); devoir toujours, en 2018, compter notre argent pour manger même en aillant un emplois stable) nous nous approcherions de la chose qu'est le "bonheur" car pour moi on ne peut pas être heureux tout seul ni même dans un groupe restreint (le bonheur n'est pas individuel en gros). (désolé pour ce paragraphe un peu brouillon...) Je ne parle même pas des inégalités... Pour moi, tout est améliorable, il faut juste ouvrir les yeux et se battre pour ce que l'on pense être juste ! Tout le monde est capable de se plaindre, mais personne ne fait rien. La vérité est que ce n'est pas une seule personne qui changera les choses, mais bien l'union de tous.
Dell Dieuzos L'union pour faire quoi? Nous battre pour le bonheur? Autant tenter de toucher l'horizon. Améliorer telle ou telle chose précise, oui, s'approcher du bonheur, non, c'est à mon sens, ridicule.
Améliorer les conditions de vie d'une majorité, c'est un pas vers le bonheur, si ces améliorations persistent dans le temps et en entrainent d'autres évidemment. Vous ne pensez pas qu'un smicard se sentirait mieux si on lui disait qu'il n'aurait plus à s'inquiéter pour son loyé ou autre chose ? Dans un sens, pour moi, s'approcher du bonheur consiste plutôt en une diminution des émotions négatives du quotidiens, comme le stresse ou les peurs liés à la vie d'aujourd'hui... mais c'est aussi bien plus dense que ça
Un seul mot merci merci et encore merci😊 je pense que notre civilisation est en decadense car elle n a plus de sens et c est pourquoi la religion musulmane qui offre du sens est en pleine expansion. Qu en pensez-vous?
Vos vidéos sont un réconfort pour moi. Je ne sais pas si je suis surdoué, et je ne le pense pas. Néanmoins j'ai beaucoup de similitudes avec eux et ces vidéos me permettent de mieux me comprendre et d'apaiser mes souffrances. Et ça n'a pas de prix. Merci à vous et s'il vous plaît, continuez.
Sky Gazer
Van Gogh ou Gauguin ? Je ne sais plus. Projection ?
Vous faites le commentaire que j' aurai fait. Merci à vous et à cette vidéo réconfortante.
@@patrickapprend Intérêt de la question ou de la "blague"?
Je ne suis pas une surdouée mais j ai toujours proscratine et j aimele désordre
@@francoiseduprez3506 Vous avez une preuve de ça, vous avez fais un teste de QI ?
En pleine année de baccalauréat, je me suis retrouvée face à une sorte de vide vertigineux. Plus il me fallait me concentrer sur mes révisions et prendre des choix décisifs quant à mon avenir, plus mon quotidien m’apparaissait absurde. Or je ne parviens à trouver de réconfort qu’auprès de quelques adultes dans ma quête de sens. Vos vidéos m’aident à trouver des éléments de réponses à mes questionnements. J’apprécie leur liberté d’entreprise par rapport aux sujets abordés, et le fait que pour une fois, la présence des surdoués soit éclairante, acceptée dans tout ce qu’elle comprend, et non pas perçue comme une ombre dans le décor (ou alors une ombre éclairante?). Merci beaucoup!
Merci infiniment,. Vous mettez là le doigt sur la souffrance ressentie dans ce non-sens collectif. MERCI.
Merci vos mots me donnent tant de réconfort et de courage, ressentir que j' avance, peut être même pas encore en action mais en pensée me donne la force de continuer, merci encore
Merci beaucoup pour cette vidéo. Enfin un adulte capable de mettre en lumière le non sens dans lequel est fondé la société actuelle. Étant adolescente et donc non écouté des adultes sur ma réflexion pourtant cohérente et logique et qui ne prêtent aucune attention la dessus ni meme a me repondre, j'ai trouvé quelqu'un qui pense la même chose que moi et cela me rassure. Souvent ce sont des gens comme nous qui paraisse absurde alors qu'en réalité ce sont eux.
Superbe analyse, qui dépasse largement la compréhension du cas particuliers des surdoués. On peut y voir la raison profonde pour laquelle certains couples se perdent et se déchirent : lorsque le récit imposé par la société ne leur dicte plus leur destin commun, ils se trouvent à devoir déterminer eux-mêmes une même histoire...
Je n'ai pas de mots pour qualifier ces merveilles que tu nous mets sur UA-cam.. Je me contente de liker tes vidéos...
Sinon quand tu parle de l'imaginaire, qui est un besoin vital pour nous tous, qui normalement existe puisque la nature ne fais pas les choses au hasard ! Si nous avons soif, c'est qu'il existe un truc pour nous rassasier !
Et quand tu dis réinventer un imaginaire démesuré pour guérir la société, mais il est déjà là notre imaginaire inventé sur Netflix, les séries, les animes, science fiction...ect...et pour d'autre y a autre accès plus forts à l'imaginaire sans limite...Sauf que quand t'as soif, tu peux prendre tous ce que tu veux, les boissons les plus chères, les glaces...Tu continuera à chercher ton verre d'eau... On aura beau à nous inventé des imaginaire, c'est vain, on saura le bon quand on le croisera 😊
MERCI INFINIMENT ! Vous faîtes preuve d'un réel talent pour inscrire dans le contexte globale de l'organisation sociétale les problématiques de l'individu qui ne pût jamais s'y conformer,
Vraiment très impressionnant ! Du sens, de l'espérance, j'en retrouve quand je suis témoin de votre dévouement pour exposer publiquement ce qu'une société entière, de surdoués et autres infirmes, pensent ou ressentent tout bas.
J'aimerais pouvoir vous rendre la pareille, et contribuer d'une façon analogue à notre monde.
À partir de mon adolescence chaotique, et progressivement jusqu'au début de l'âge adulte, de mon échec scolaire et social; puis avec les psys jusqu'au point culminant de l'affrontement avec mes parents pour affirmer mon individualité qui m'aura valu leur rejet effectif, TOUTE mon évolution n'a pu être conduite que par la destitution, les unes après les autres, des figures d'autorité de leur caractère indépassable (quand t'es surdoué, ça en fait des "distorsions cognitives"), et la démystification des institutions et codes sociaux.
Donc une évolution laborieuse par à-coups, heurts, et confrontation avec la réalité du monde autour de moi, où l'on se demande sans arrêt si l'on est pas fou, et comment peut-on se sentir aussi seul. On peut parler de croisade tant l'effet "seul contre tous" est fort.
Quand on a à se construire évoluer toute sa vie durant dans une position qui nous donne "tort", deux issues probables et radicales, sont la destruction totale de l'estime de soi par une forme ou une autre de "suradaptation" , où bien, quand on a touché le fond dans ce théâtre de mise en échec de notre nature, l'affirmation du soi dans l'opposition, voire dans la réaction, aboutissant à une "sur-rébellion".
Tu aborde avec génie la phase de reconstruction dans laquelle je me trouve depuis un certain moment déjà : l'élaboration de sens, d'une prophétie auto-réalisatrice, d'une mystique individuelle après m'être totalement émancipé de ma culture et avoir perdu radicalement mon innocence (reniement de mes parents, donc perte de l'appartenance à la famille).
Je suis désolé pour ce message auto-centré, il est au moins une bonne illustration de ce que vous racontez tant j'ai été contraint de rejeter en bloc toute notre société, tous "récit collectif" et autres "prescriptions sociales" pour me retrouver moi-même et me libérer de la diabolisation de ma nature opérée par mon environnement direct et indirect...
Bonjour,
Vous pouvez voir votre situation comme un avantage : vous devez sûrement être libéré de la tyrannie de vouloir plaire aux autres et avoir une direction simple à suivre (à l'opposé de ce que vous rejetez).
Personnellement, je suis constamment tiraillé entre 2 aspects de ma personnalité : un profond dégoût pour le "récit collectif" majoritaire et certains groupes sociaux dans leur globalité abstraite (bourgeois, bobos, beaufs, etc) et, d'un autre côté, une forme de bienveillance à l'égard des individus que je connais personnellement, même s'ils font partie de ces groupes, ce qui m'empêche de m'y opposer radicalement. De manière générale, je me sens misanthrope envers la masse (abstraite) et philanthrope envers les individus (concrets).
Si on ajoute à cela le souci du regard des autres (une forme de timidité), ça donne une personnalité bien plus subversive dans les idées que dans les actes avec ce sentiment fréquent de ne pas être à sa place et de ne pas exploiter sa différence.
On peut encore ajouter le bavardage mental incessant et l'agression du monde extérieur (moi, c'est surtout le bruit) qui empêchent la concentration, le doute et l'hésitation permanents et on arrive à des sommets de lenteur, de procrastination et d’inefficacité. Une impression de gâchis pour un gamin qui était dans les premiers de la classe à l'école primaire.
Vous vous êtes excusé d'avoir raconté votre vie mais je viens de faire la même chose. J'en ressens souvent une petite gêne parce que j'ai l'impression de m'intéresser assez peu aux "autres". Mais peut-être est-ce plus facile pour les "autres" de s'intéresser à la majorité qui leur ressemble et pour moi de m'intéresser à une minorité atypique.
En tout cas, en plus du contenu excellent de ses vidéos, cet admirable Carlos Tinoco réussit à me concerner. Peut-être, sans en être conscient, est-il en train de créer un récit collectif basé sur le rejet du "récit collectif". :-)
Bises aux bizarres.
PS : Je ne sais pas si je suis "surdoué" et en tant que professionnel de l'inactivité, je ne suis pas trop dans l'optique de dépenser 300€ pour me faire "dépister" surtout après avoir vu la vidéo sur les tests de QI.
Pouvez vous me raconter le pourquoi du comment de l'aspect "reniement des parents et perte de l'appartenance à la famille ".Sans vouloir être indiscret psk j'ai l'impression que c'est ce qui m'attend.
@@funkypou Tient d'ailleurs pour éviter de tomber dans un second récit/hypnose collective qui serait celui du sourdoué, je peux vous conseiller la chaine "hypnomachie" , il y fait un très bon travail de déconstruction de ces mythes (et autres biais hypnotique) pour rester dans la pleine maitrise de nous même ;)
@@bastien_C Merci pour l'info. Étant en proie à un doute permanent, je ne crois pas tomber dans le piège que vous évoquez mais la chaîne que vous me conseillez me semble intéressante.
J'ai commencé par regarder vos vidéos, elles m'ont interpellé (surtout celles concernant la volonté, l'effort, l'ennui, etc): j'avais déja regardé bcp de vidéos sur le sujet de la "douance", mais c'est la première fois que j'ai senti profondément qu'on parlait de moi, de mes difficultés au sein de cette société. J'ai acheté votre livre, je suis en train de le lire, et j'ai la nette impression qu'il contient les éléments qui me permettent de comprendre enfin comment je fonctionne...et peut-etre meme trouver comment m'accomplir dans la vie. Un grand merci pour votre travail.
Je vous ai découvert il y a peu, et j'en suis ravie ...Votre travail est excellent !
"Sois heureux ! C'est un ordre !"
"Sois libre ! C'est un ordre !"
;-)
Hahaha!!! Mais trop!!! Et pour réussir à obéir g un truc qui pourrai t’intéresser si tu veux contre quelques euros bien entendu.. À celui de la dernière fois n’a pas marché..?!.. Attends, essaie celui-ci c parce que l’autre il lui manquait des trucs qu’on a mis dans celui-ci.. 🤣
Les nouvelles injonctions. Et même pire, puisqu'il y a aussi "sois positif", "sois en bonne santé", "reste jeune", "amuse-toi"... au final, un nouveau surmoi est né. Déculpabilisés de toutes nos responsabilités vis-à-vis des autres, menaçant "arrête de me culpabiliser" au moindre rappel de notre égoïsme, nous vivons la culpabilité face au moindre kilo, au fait de ne pas être parti au bout du monde pendant les vacances, d'avoir une ride, d'avoir confié un jour que nous étions malheureux... Je n'aime pas ces nouvelles culpabilités. Etre tourné vers les autres et se sentir coupable de faire souffrir ce n'est pas si mal, après tout.
Ça fait toujours du bien d'entendre si justement le problème sociétal contemporain. Merci
Vous avez une réflexion très juste. Merci beaucoup.
Superbe reflexion, tu sonnes très juste je suis tombé par hasard sur tes videos celle-ci est la meilleure à mon goût. J'ai clairement pas perdu mon temps à t'ecouter et tu es loin de perdre le tien; franchement bravo à toi pour ce que tu apportes.
Génial ! Fabuleux ! Merci de mettre des mots sur une partie de mes pensées ! C'est apaisant 👍😁
" un surdoué est Quelqu un qui n'adhère pas au récit collectif "
@rousseau sandrine ha zut alors . . .
Qui plus est, la nouvelle génération fait face à un avenir est incertains (et l'avenir est beaucoup plus proche qu'avant...), c'est d'autant plus angoissant si l'on conjugue ça à l'incohérence de l'archétype... MERCI mille fois pour la vidéo!!!
Phenix 4-44 en effet, les nouvelles générations ont de plus en plus l’air de placer le sens de ce qu’ils font au centre de leur préoccupations professionnelles et personnelles. Par exemple en cours de création d’entreprises, un prof nous a dit que de plus en plus de concepts sensibles à l’environnements étaient réfléchis. Et les marches pour le climat le montrent. Après c’est paradoxal quand on voit que les réseaux sociaux sont de plus en plus aliénants et le système rémunérateur de plus en plus précaires et incertains.
C'est absolument passionnant, c'est tellement bien expliqué et ça prend justement complètement sens... encore une fois, un immense et grand merci !
Eh ben voila : le bonheur, c est le sens. Alors pourquoi adherer a ce recit collectif qu on nous impose et pour lequel on voit bien que c est un echec (on n a qu a regarder le visage ferme et les yeux vides des gens qui deambulent dans la rue pour s en rendre compte) si on n y voit pas de sens. C est ca qui n a pas de sens.
Premier cas d’adhésion presque totale à un discours pour moi. Merci et merde pour la suite !
Cette vidéo m’a fait très plaisir. J’avais déjà perçu intuitivement ce transfert du sens du devoir vers l’épanouissement personnel (sans jamais prendre le temps de le documenter). Pour ma part, j’utilise le récit de l’entrepreunariat pour me construire. Il me soutient assez bien ; sentiment de ne pas avoir une vie banale, d’être libre et surtout que le jeu reste ouvert, tout peut encore m’arriver! Toujours imparfait certes mais le meilleur que j’ai pu trouver jusqu’ici:-)
Oui, l'entreprenariat offre vraiment plus de sens, surtout quand cela se fait dans le chemin de l'épanouissement de nos talents (cad joies) naturels
Bravo je vous admire. Pour la qualité de votre travail et pour votre pouvoir de consentration ! ( les bruits de fond m ont quelque peu perturbés). Je decouvre vos vidéo. J aime votre façon d aborder les sujets que vous développez. Merci
Un immense merci pour vos remarquables vidéos très instructives.
Bonjour, Je trouve votre discours passionnant ! Merci
J'aime beaucoup vos vidéos :) Vous parlez avec passion et c'est très agréable :) J'ai acheté votre livre et j'ai hâte de le lire car je suis persuadée qu'il fourmille d'informations précieuses sur les "SD" :)
J'adore tes vidéos ! Bravo pour ton travail !
Je note "manque d'adhésion fondamentale au récit collectif".
Que j'aime votre analyse !! Vous me rappelez Mr Guyot mon prof d'Histoire Géo quand j'étais en seconde …….. Tout devient limpide et évident avec vous ……..j'adore vous écouter , vous me permettez de me rassurer sur moi même , souvent les titres de vos vidéos sont très éloignés du contenu réel de a vidéo ….. et j'aime en commencer une nouvelle en me demandant toujours , où elle va bien pouvoir m'emmener ….. ;) …….
Voici que je me sens bien moins seul. Enfin une pensée qui rejoint celle que j'ai développée depuis quelques décennies. C'était aussi le bon moment (quoi que trop long) pour parler de la place et du sens du travail, de la perversion, de la construction identitaire, de la loi etc... Je serai très heureux de voir comment vous allez vous en sortir avec la suite car il m'est avis que vous n'échapperez pas à quelques thèmes passionnants autour d'une "refondation" du sens. Corps, conscience et états de conscience, expériences de communion (et mysticisme) etc... Pour ceux que le sujet intéresse, il y a de fort liens entre votre discours et celui de Myriam Illouz sur le développement de la perversion dans nos sociétés: ua-cam.com/video/ggX6XsxMHDE/v-deo.html
Merci de me montrer que je ne suis pas le seul à penser ça 😍
Superbe.
Énorme.
Bravo merci.
Le rôle des médias qui te présent le "bonheur" sous forme d'un type riche, sur son bateau, à coté d'une belle plage de sable blanc: "les français qui ont réussi" renvoi aux gens l'image d'un objectif de vie (La fameuse Rolex à 35 ans). Mais ce que l'image d'une course d'un bonheur qui restera inatteignable ou quoi que tu fasses tu n'appartiendrs pas à cette "caste d'élus" donc tu seras privé de ce "bonheur". Le "bonheur" est toujours plus mercantile, avec une barre toujours plus haute ( la compétition se place déjà au niveau des personnes les plus riches). La pauvreté s'agravant partout, les médias sont responsables de cette course en avant perdue d'avance. Le peuple lambda, doit se contenter "des miettes de bonheur mercantile" par l'achat de la dernière voiture, le derniers téléphone, pour avoir le sentiment d'obtenir du "bonheur". L'objectif collectif ne serait il pas de faire parti des privilégiées ayant accès a ces "morceaux de bonheur" ? .. Fait des études, bosses, et un jour, si tu es "élu" tu auras le droit d'atteindre ou pas ce plafond de verre du "bonheur", que l'on rabache en boucle le samedi soir à 18h00 aux "français moyens" qui ne sait déjà pas comment boucler son budget de fin mois à cause des crédits à la conso...
Et puis un jour tu prends conscience que cette course ne finie jamais..que tu as passé la moitié de ta vie à courrir derrière une chimère que le monde a appelé "le bonheur" ( mercantile)..Perte en tes croyances.. tu perds pied faute de nouveaux repères..et la chute commence.
Je pense que les HP, ont leur propre sens du bonheur, pas le mercantile en tout cas..pour moi...Ce qui nous épargne de cette croyance que consommer c'est l'objectif d'une vie épanouie, réussie. Pour mémoire, y a jamais de coffre fort ou de banquiers aux enterrements.
Le bonheur n'est pas un état constant, ça ne dure que quelques temps, ça s'en va, ça revient en alternance avec une miriade d'autres émotions. Être tout le temps heureux est peut-être un peu ennuyeux.
Si on base le bonheur sur la réalisation des désirs de l'ego humain, ce sera encore moins permanent, car l'ego en veut toujours plus, autre chose, une nouvelle chose. L'accomplissement d'un devoir envers la société, la famille donne plus de satisfaction, d'accomplissement, de bonheur à l'individu. Comme une ancienne parole de sage: "le bonheur c'est faire du bien aux autres".
WooWHH!! L’empêcheur de tourner en rond, oui ça dérange! J'avais tout tes considérations un peu en désordre dans ma tête et mon coeur. Merci de si bien les organiser et les ficeler de manière à ce qu'elles s'articule.
Nous avons un issus... il est nous est ouvert par notre Créateur qui nous ouvre la voie du bonheur éternelle sur une terre renouvelée. Et si on écoutait lorsque ses Témoins passent? C'est pour le bonheur que nous avons étés créés! voir Genèse 2
Alors pas du tout du coup, toute la thèse de Tinoco et ses co-auteurs repose sur l'absence d'un Dieu Créateur Théiste (sachant que les études scientifiques converge en son absence : les prières ont un effet nocebo, les miracles ne sont pas plus présent à Lourdes qu'ailleurs, etc.)..
En fait, dans la vidéo il parle des gens qui n'ont pas de croyances infinies pour supporter les questions sidérantes infinies (mort, perte de soi, entropie de l'univers qui l'amènera à perdre toutes les informations de celui-ci)... et vous êtes typiquement dans une croyance infinie (un dieu infini avec un bonheur éternel).
Mais bon, mon commentaire est inutile, car vous ne pouvez pas remettre tout ça en cause, il en va de votre santé mentale et de la dépression...
Merci pour ses mots qui remplacent mes maux.... Et oui tout est chamboulé, plus de confort mais à quel prix ? Plus de choix mais comment choisir ?
Parviendra-t-on a trouver une place ici ?...
Merci pour cette explication. C'est notamment pour cette raison que je pense qu'une démocratie directe pourrait répondre à ce besoin de sens, des assemblées constituantes où l'on pourrait chercher Les meilleures solutions en agitant ses neurones. Je trouverais ça vraiment pertinent.
100000 fois d'accord !!
PS: j'ai acheté votre livre et c'est un vrai plaisir de le lire.
Vos vidéos sont géniales.
Je me sens élevée par cette dernière, ça m'a fait un effet à la fois de mindblown et de bouffée d'oxygène.
Merci pour votre travail et vos réflexions.
Il se pourrait que vous appréciez également cette approche... ua-cam.com/video/Kus6n75VbAk/v-deo.html
Phenix 4-44 Merci, je regarde ça.
Je me reconnais tellement derrière cet exposé. Bravo.
Excellent, merci.
Pitié ! Mes oreilles me font mal à chaque évocation du mot narcissisme depuis que j'ai lu le dernier ouvrage de Fabrice Midal qui remet ce concept à sa juste place, au travers de la relecture du mythe de Narcisse, qui explique que celui-ci, ayant découvert son image dans l'étang, ne s'y est pas noyé à force d'être tombé amoureux de lui-même après qu'il a réalisé que cette image du très beau jeune homme qu'il a découvert était sa propre image, mais bien qu'il s'est sublimé en se transformant en une belle fleur blanche au coeur d'or, le narcisse, qui revient chaque printemps fleurir pour chasser l'hiver... Cette relecture offre alors une toute autre approche de ce concept.
Ce que Midal tente d'expliquer en proposant une nouvelle lecture du mythe est que s'aimer n'est pas une calamité divine qui - si l'on y cède - nous empêcherait d'aimer Dieu (si on s'aime, on ne peut donc pas aimer Dieu), mais l'essence même de la capacité d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, puisque nous avons appris à nous aimer avec nos forces et nos faiblesses.
Pour moi le narcissime n'aura plus jamais la même résonance dans mon esprit. C'est pourquoi j'ai aussi chassé le concept de pervers narcissique de mon vocabulaire, pour le remplacer par pervers égocentrique.
@Gwenn Scott wOoO..!!! Merci pour ce recadrage et cette découverte..!!! 🙏 Je ne connaissais pas du tout ce Midal.. Rhalalaaaaa ça fait du bien des gens qui cogitent b**..!!! 😉
Merci pour cette mise au point judicieuse. Il y a quelque chose qui m'interpelle également dans la notion d'égocentrisme. J'ai toujours dit que j'aimais côtoyer des "égocentriques", car il m'amusent beaucoup (et je ne vis pas avec eux, d'accord). Si l'égocentrisme est caractérisé par la tendance à tout ramener à soi, alors le monde de l'égocentrique est passionnant à découvrir, parfois génial, parfois lourdaud, parfois carrément à côté de la plaque. Tout cela est fort amusant et j'ai plusieurs amis, très généreux, qui partagent cette caractéristique. Mais dès lors qu'on ajoute à l'égocentrisme la caractéristique de se focaliser sur soi-même au point de ne suivre que son intérêt propre au détriment d'autrui ou la caractéristique de ne se voir que la seule personne à suivre et à admirer sur tous les plans, alors oui, cela devient vraiment une tare.
En fait, je me rends compte en vous lisant que nos concepts pour décrire les personnes ne sont jamais assez précis et, en même temps, ils circonscrivent trop, enferment trop.
@@beejoy1080 Merci ! C'est un peu une déformation chez moi :-D
@@julienspringbok3002 Si on lit ce que Wikipédia rapporte à ce propos, on comprend que l'égocentrisme fait partie de l'être humain. Etant née enfant unique et HP, "on" (mon père, pervers égocentrique) m'a souvent reproché de ne parler que de moi... Jusqu'au jour où l'idée m'est venue de lui répondre: "Je ne parle que de ce que je connais". Il savait bien de quoi il parlait, lui...
Ne parlons-nous pas tous de nous-mêmes et de notre propre expérience de vie ? N'est-ce pas hasardeux de parler au nom d'autrui ? J'essaie de m'en garder, pour ma part... Je pense une fois encore qu'il est facile, voire dangereux - d'utiliser des mots dont nous ne connaissons pas forcément toute la portée pour définir un concept ou un autre. Les mots peuvent être très lourds parfois...
@@gwenn1491 Merci pour cette précision, avec laquelle je suis en accord complet.
(Pour ma part, même en philosophie (surtout en terminale), je redéfinissais moi-même les concepts et établissais ma propre pensée. Au bacc. blanc j'avais ainsi traité "l'espace et le temps sont-elles des réalités ?" sans utiliser E. Kant, sans utiliser aucun auteur. J'avais soutenu la thèse que l'espace et le temps ne prenaient sens (donc réalité) que pour une conscience du mouvement. Le prof. ne m'avait mis que la seconde note pour me prévenir du danger à ne pas convoquer les auteurs si je rencontrais des correcteurs moins "conciliants" au moment de l'examen de fin d'année...)
Je me suis également toujours trouvé très égocentrique (au sens où je l'ai expliqué plus haut) et généralement on m'adore ou on me déteste, mais j'emporte très souvent l'ensemble des adhésions par mon énergie, mon originalité et ma gentillesse. (Au collège ou au lycée, j'étais un leader très charismatique). Dans ma vie d'adulte, surtout au travail, c'est beaucoup plus délicat, car je ne peux partager quasiment rien avec les adultes. Je garde tout pour mes élèves et c'est chouette.
Remarquable. Merci à vous!
Ceci étant, il est intéressant de réenvisager la problématique du bonheur, ainsi que le faisait Georges Bernanos dans "Les grands cimetières sous la lune":
« L'homme dépasse toujours, par quelque côté, les
définitions par lesquelles on prétend le cerner. Du moins, l'homme dont je parle.
Celui-là ne veut pas son bonheur, comme il vous plaît de le dire, il veut sa
Joie, et sa Joie n'est pas de ce monde, ou du moins elle n'y est pas tout
entière. »
Le problème de la question du bonheur est qu'elle est égocentrée. Or, ce qui définit l'essence de toute vie est la relation. Comme nous sommes de fait assignés à résidence en nous-mêmes, ne pas se mettre en marche vers autrui pour sortir de ce risque structurel d'ipséité autoréférentielle mortifère qui nous constitue voue sans coup férir au malheur. Le problème est que l'individu moderne peine à se constituer en sujet, sujet qui se définit par l'intersubjectivité, donc par la relation: c'est Tu qui me permet de dire Je, sans que ces deux termes (sans parler du troisième Il - majuscule, car en surplomb originaire des deux autres) puissent se concevoir séparément.
Belle analyse de la société actuelle dans ce qu'elle ne croit plus... (Ce qui n'est pas a fuir)
"Autrefois on naissait avec une date symbolique". Remplacé aujourd'hui par l'injonction : va bosser ! Finalement pas tellement différent non ?
Et en plus injonction contradictoire : et sois heureux...
Le burn out comme libération en attendant le revenu universel ??
le burn out est un prix a payer extrêmement élevé a payer................
Le burn out n’est en aucun cas une libération. Bienvenue dans le monde merveilleux de la dépression et de l’enfer de la machine administratif française. Ce n’est pas va bosser c’est va te faire exploiter ou va « entreprendre » c’est à dire devient esclaves de tes clients et de l’état.
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Le sujet abordé à la fin de la vidéo m’intéresse particulièrement tout en étant un type « normal », c’est à dire possédant des capacités intellectuelles dans la « norme ». Cette refondation de la société autour de l’épanouissement de l’individu dans un cadre collectif me ramène toujours à ces tentatives de révolutions de la fin du XIXème siècle et du début du 20ème siècle. Des communautés, la plupart du temps du mauvais côté de la barrière ont bien tenté de transformer radicalement les strates et l’organisation globale des sociétés. Les femmes pouvaient lire ce qu’elles souhaitaient et souvent elles se battaient au côté des hommes. Néanmoins toutes ses tentatives ont fini dans un bain de sang car le contrôle des masses doit se faire au détriment d’une minorité qui possèdent la puissance de feu, la puissance tout court d’annihiler cette perversion de l’esprit à leur yeux. Quand on parle du sujet délicat de la pensée anarchiste, du mouvement de l’une de ses branches, le communisme libertaire, on se heurte à un mur, l’incompréhension vis à vis du mouvement. L’individu « lambda » que je suis entre aperçoit la nécessité du sens car il appartient à une génération pour laquelle le sens va s’avérer nécessaire. On ne peut plus se contenter d’absurdité, c’est très exigeant de penser outre mais les générations actuelles sont confrontées à cette nécessité. Après, je sais je suis long, cette recrudescence des dépressions et des bore et burn out sont surtout liée aux changements fondamentaux des méthodes managériales dans les entreprises. Quand on écoute les individus qui travaillent dans une boîte depuis plus de 15 ans, ils ont essentiellement la sensation d’avoir créé une deuxième famille, ils disent très souvent « c’est ma famille ». Après la précarité et le fractionnement grandissant dans une carrière professionnelle a fait volé en éclat ce sentiment d’appartenance malgré tout au groupe. On a d’un côté un discours qui incite à l’individualisation par l’entrepreunariat et de l’autre des monopoles mondiaux type Amazon qui se construisent autour de cette idée qui au final ramène les individus aux inégalités de l’ouvrier face aux capitalistes de la deuxième moitié du XIXème siècle. Comment voulez-vous trouver un sens à quoique ce soit mis à part ceux qui ont des objectifs vénaux de simplement gagner plus pour au final consommer plus ? C’est très pervers comme système car au final on peut se demander si on ne serait pas dans une sorte de totalitarisme consumériste qui entrave toute la structuration de pensée de l’individu. Après ça rejoins le questionnement sur la réorganisation de l’ensemble du mode de pensée de l’ensemble des individus mais c’est tellement vaste qu’il faudrait une vie entière de réflexion. Et surtout il faudrait une approbation majoritaire qui me paraît impossible à obtenir car hypocritement approuvée.
Cette fierté à vivre sans plaisir et sans joie et même parfois en souffrance, par obligation sociale, familiale, économique.
Est-cela la satisfaction? La fierté du devoir accompli? Sommes nous un peuple guerrier en manque de combat?
Ou bien est-ce la satisfaction de se dire j'ai fait comme les autres, je possède comme les autres, je suis beau comme les autres, je réussis comme les autres et là où l'on m'attend?
Où est le sens de l'individu ? Accomplir sa tache et jouer son rôle social ?
Ou bien sommes nous de simples bêtes de sommes, abruties à milles choses, y compris UA-cam, qui traversent la vie sans conscience autres que celle de cocher des cases, de remplir les obligations et de parfois les dépasser et en déborder d'ego? Sommes nous vraiment plus intelligents que le bétail parce que nous avons quelques artifices en plus ? Alliéné à des emplois peu satisfaisant et parfois déprimant, des relations sociales peu satisfaisantes et convenues par peur de la solitude.
Peut oser parler d'une forme d'esclavage moderne ? Toutes proportions gardées bien entendues, les souffrances et tortures ne sont pas comparables et aujourd'hui le choix est fait "consciemment". En écrivant je me demande.
J'ai perdu la moitié de ma pensée en tentant de l'écrire. J'ose dire ce que je pense tout bas dans l'anonymat d'internet.
Pour autant, ni voyez pas de violence. Simplement les questionnements d'un cerveau désorganisé en quête de sens.
Je me m'excuse par avance si mes propos ne font pas sens ou si ils heurtent la sensibilité d'autrui.
Exellente analyse
(6') C'est une possibilité, mais si la prescription n'est plus formelle, la pression sociale est énorme. Et encore, à condition d'avoir les éléments culturels nécessaires pour faire le choix.
Très intéressante plongée dans la "crise des valeurs" de la société moderne. Petite connection : la série Mindhunter raconte la nécessité pour les criminologues américains d'avoir recourt à la psychologie et la sociologie pour s'adapter à une nouvelle génération de criminels dont les "mobiles" ne correspondaient plus aux standards du manuel.
Incroyable de logique, merci !
@demonstrer.fr Les sous-titres français sont prêts à mettre en ligne pour « Les "surdoués" et leur inadmissible quête de bonheur ». Excellent contenu !
Vous avez souligné que « Cela demande de se libérer de tout un carcan, de tout le poids moral ». Là, j’avoue que je me gratte la tête avec perplexité, car - peut-être que j’erre - mais je trouve que ça rejoint, en quelque sorte, les histoires, les récits de libération des inhibitions, des pensées négatives, des péchés, du poids de l’égo, qui circulent depuis la nuit des temps. Remplacez le mot « carcan », par un autre vocabulaire, comme par exemple, « égo » (chez les bouddhistes), et au bout du compte, la résultante pourrait s’avérer assez semblable.
Les individus qui parviennent véritablement à se libérer de tout ça, du « carcan », comme vous le dites, de ces choses-là, peu importe le nom qu’on leur attribue, ceux qui parviennent vraiment à s’en libérer, QUE LEUR ARRIVE-T-IL ?
Vous dites, qu’à ce moment-là, alors, la douance cesserait d’exister…
Peut-être qu’il y aurait AUTRE CHOSE, à ce moment-là, qui commencerait à poindre, à émerger ?
Comment fait-on pour déterminer, si on s’est libéré, véritablement, ou pas ? Peut-on être « un peu » libéré, moyennement, largement, excessivement libéré ? Comment fait-on pour le savoir ? Y a-t-il des échelons, dans ce cheminement ? Survient-il, à un moment donné, un instant où l’on peut réaliser, sentir en soi, qu’on est parvenu à se libérer ? Comment cela se manifeste-t-il ? Lorsqu’on est parvenu à atteindre cette certaine étape, que se passe-t-il ensuite ? Comment cela s’articule-t-il, dans le corps humain, dans la matière physique ?
Là, dans ce questionnement, se loge toute ma fascination pour vos exposés...
Quand je disais que je voulais faire de la philo, mon père disait ''que la vie est un plat de merde et qu'il faut en manger une cuiller tous les jours''.
Il voulait non pas que je me réalisé mais que j'aie une carrière et que je me marie avec un brave garçon avec qui il pourrait aller à la pêche...
Celui qui est suffisamment conscient n'a pas d'autre choix que de travailler à donner du sens à sa vie. Ce n'est plus servi sur un plateau.
Les surdoués, je l'espère, en sont capables. Mais les autres ???
Merci d'avoir évoqué les mineurs de fond, ça me touche.
Merci 🙏🙏
voilà. cette quête désespérée de sens est tout à fait "normale", "légitime". A 52 ans, je crois que cela fait 2 ou 3 ans que j'ai réalisé que c'est de ne pas avoir ce besoin qui est pathologique. Vous y apporter d'autres mots et des arguments qui font sens pour moi. Merci
Merci pour cette vidéo ... A quand une société à Revenu universel.... garder la consommation sans exagération....(taxes sur les trop de consommation pour ceux qui abuseraient???). Bizarre cette ronde de travail ... pas assez de travail pour tous....et on paie ceux qui en ont pas ..on les réinsére....et on en vire d'autres.... payés par la pension....cercle bizarre ...
C'est effrayant de vous entendre, vous exposez des idées que j'avais développé auparavant dans ma quête de sens ou dans l'analyse de la société actuelle d'un point de vue anthropologique (mais je le faisais avec beaucoup moins de style...). Effrayant, ou rassurant. Je ne me dirais pas surdouée pour autant.
Vous êtes un génie.
Merci .....Cette vidéo c'est une bonne thérapie pour moi !
« Le surdoué, ce n’est pas d’abord une affaire cognitive mais c’est d’abord une affaire de manque d’adhésion fondamentale à ces récits collectifs qui imposent de se construire autrement.
Ce qu’il impose aux autres, c’est une remise en cause qu’ils essayent de fuir de toute leur force parce qu’elle les menace
Il risque de précipiter leur chute dans la dépression.
Il y a la un enjeu de violence considérable. »
Carlos Tinoco
Réussir sa vie
c'est lorsqu'on
a juste du
bonheur ou
un bonheur
juste.
CSN
Bonjour Mr Tinoco, je découvre vos vidéos et vais acquérir votre livre sous peu . Y traitez vous aussi des surdoués et la spiritualité ?
C’est un sujet qui me préoccupe dans ce long chemin qu’est la compréhension de la douance .
Quoi qu’il en soit les idées novatrices que vous développez m’apparaissent brillantes,merci.
Matthieu
Le début de votre vidéo est pour moi très angoissant, avec ce rôle prédéfini à tenir. Pour un asocial, c'est terrifiant intellectuellement ce modèle de la dette, comme l'est celui du péché originel.
Marc MEZALTARIM cette nécessité de faire « semblant de » et qu’on vous condamne gravement car vous n’avez pas forcément souffert de respirer seul et isolé. Ce modèle n’est qu’hypocrisie, la sensation que les gens font tous « semblant de » et comme dit dans la vidéo au final s’ennuient profondément et s’y plaignent collectivement comme un liant absurde.
Ostie de bout d'viarge!! T'es fucking brillant et humble. Ca fait du bien.
Sur cette terre il y a beaucoup d espèces et pas que des humains donc le bonheur est de coûrte durée car nous sommes sur cette terre pour faire des expériences et évoluer , pour ceux qui travaille avec l ombre eux aussi évoluent dans leurs domaine.
Le sens est avant tout la forme questionnante ! Le sens ne peut être déterminé en conscience si non il prendrait la forme désobligeante d'un devoir qui ramènerait à la morale et donc à une forme d'autoritarisme. Un sens n'est pas du domaine de l'intelligible bien justement. Ceux qui croient à tort que le déterminisme est indispensable à la bonne santé d'une société se trompent... Ce qui accompagne l'action doit être le non-action, c'est à dire qu'il faille laissé le sens se trouvé lui même. Lorsque le sens est découvert alors une religion devient une doctrine, une discipline devient de l'initiation occulte ou de l'endoctrinement. Par exemple lorsque l'on se pose la question du dessein d'un devenir commun on pense à tord que la réponse n'existe pas encore, la forme questionnante ne trouve "son sens" que dans l’acceptation d'un savoir universel préétablis qui est en dormance car si tel n'était pas le cas, il n'y aurait pas eu l'invention du langage. Le langage en lui même possède déjà toutes réponses. L' absence de sens c'est aussi l'absence de questionnement. Pour toutes les grandes guerres et le plus lourd des obscurantismes il y a eu une sorte de censure de la forme questionnante du peuple pour tenter de faire taire la réponse qui viendrait à bout du sens distinctif qui donnait le pouvoir des autorités en place sur l'inconscient des masses. L' invention de l'inconscient est également cette tentative élitiste de programmer en l'homme une certaine croyance dans une réalité ou il y aurait dans l'être une part de connu et une part d'inconnu. Bien naturellement nous arrivons aujourd'hui à cette prise de conscience que l'inconscient que les puissances ont crées en nous n'était autre qu'une porte pour créer un accès dans nos pensées. La psychanalyse est morte quand le sens du prolétariat progressiste est mort avec l'arrivée les automates. On se rend compte aujourd'hui que la question de l'évolution technocratique et donc du "créationnisme technocratique" n'est plus du domaine du désir ou de l'inconnu mais bien du connu. L' inconscient est donc mort avec la révélation du but premier de la psychanalyse qui était l'exploitation du peuple pour l'autonomie du plaisir de la doxa bourgeoise ... Il a quand même fallu que l'humain transpose sa domination psychanalytique dans la domination analogique des robots "dans la matière" pour pouvoir sortir de l'obscurantisme dans lequel il se trouvait "obscurantisme qui ne l'était pas du moment que le sens n'était pas conscient". A mesure que les personnes prendront conscience de cet état de fait, le "choc" pour certains sera de se réveiller prisonnier de la matière même. En effet, certains ont été si loin dans l'illusion de la doctrine progressiste prolétarienne qu'il ne peuvent plus faire la différence entre le système sociale et la machine. Alors viendra une autodestruction de ce système avec la prise de conscience comme il arrive aujourd'hui l'auto destruction des institutions religieuse avec la prise de conscience de la véritable portée du sens de "croyances"...
Le non savoir n'est pas l’ignorance. Lorsque nous assurons que quelque chose n'existe pas, encore faut il être sure de ce à quoi nous faisons allusion. Nous ne croyons tous qu'en ce dont nous ne sommes pas sure et n'avons réellement pas de certitudes. Ceux qui disent "en ceci je ne crois pas" en réalité savent exactement de quoi "ou de qui" ils parlent. Ce qui disent "je crois" le font dans l'aspiration a ce qu'un jour ils voient véritablement ce en quoi ils croient pour finir par ne plus y croire. Le désire de croire naît de l'absence de certitudes. Le moteur du désir est l’ignorance, non la connaissance. Les sages cherchent le non savoir, les ignorants ce qui est connu... La création naît du connu mais demeure encore du "non savoir"...
Mickaël une synthèse svp 😉
C'est certainement très intéressant, mais c'est "chaud" à comprendre pour le coup !
Ok "l'imagination est la mémoire du future ..."
@@mickael1991 Salut à toi, j'ai un certain nombre de questions qui me paraissent importante pour mieux cerner le sens de ton commentaire, quelques précisions en somme:
Il y a de nombreuses définitions et affirmations à éclaircir mais j'ai essayé de me concentrer sur l'essentiel.
Premièrement, j'imagine que ton discours est performatif et non affirmatif ? Il me semble qu'une affirmation serait antagoniste avec le contenu du discours.
Quand tu dis qu'"il faut laisser le sens se trouver lui même", qu"il faut quelque part qu'il s'autodétermine, est-ce que tu pense qu'il est en nous comme l'impératif catégorique chez Kant ou qu'il est transcendantal ? ou autre ?
Ensuite : "la forme questionnante ne trouve "son sens" que dans l’acceptation d'un savoir universel préétablis qui est en dormance car si tel n'était pas le cas, il n'y aurait pas eu l'invention du langage." Est ce là une affirmation de l'existence d'un savoir transcendantal ? Ou d'un savoir établi par quelque-chose de transcendantal ?
Quand tu affirmes qu'aujourd'hui nous prenons conscience que "l'inconscient a été créé pour nous induire à croire en une réalité où il y aurait dans l'être une part connue et une part inconnue", est-ce que tu veux dire implicitement que la totalité de l'être est connue ou peut l'être ?
J'aimerais que tu définisse la notion de savoir et d'ignorance car visiblement tu ne les utilise pas au sens courant.
Quand tu affirme que celui qui dit "je ne crois pas en cela" sait exactement de quoi il parle, qu'entends tu par là ? Qu'il connait l'essence de l'objet qu'il désigne ou qu'il se fait une représentation mentale de cet objet ?
Certains peuvent affirmer qu'ils ne croient pas en quelque chose sans aucune certitude de ce qu'est l'objet désigné, simplement avec une représentation mentale approximative, tout comme la croyance en l'existence ou l'inexistence de cet objet peut être incertaine.
Exemple : Je ne crois pas vraiment au libre arbitre, mais je ne sais pas ce que serait exactement le libre arbitre. Et ma croyance en l'inexistence de ce phénomène a une probabilité épistémique assez faible.
Et lorsque tu affirmes que "celui qui croit le fait dans l'aspiration que sa croyance soit un jour confirmée", Tu omet le fait que l'inverse soit possible.
Pour reprendre le même exemple : Disons que je crois en un déterminisme auquel cas j'aspire à voir un jour l'objet de ma croyance, en outre je ne crois pas au libre arbitre mais j'aspire aussi à voir un jour ce phénomène, et je dirais même que mon souhait de voir un jour le libre arbitre est plus grand que celui de voir une sorte de déterminisme métaphysique.
Et pour finir qu'appelles-tu du non-savoir ? Encore une fois est-ce quelque chose dont on ne connait pas la nature/l'essence, où dont on est pas sûr de l'existence ?
Si c'est le cas, je te dirais bien que ce n'est pas le cas seulement pour la création mais pour tout ce qui est connu.. Enfin c'est une question de positionnement métaphysique et épistémologique.
Voilà c'est un peu long mais j'espère que tu prendras le temps de me répondre !
Bye
@@mickael1991 Déjà merci pour ta réponse, tout le monde ne prend pas le temps d'exprimer sa pensée quand je m'interroge à son sujet.
Il y a beaucoup de choses dans ta cosmogonie, dont certains sujets que je n'ai pas encore approfondi. La vision hors espace temps par exemple, je sais que Young en parle, le néoplatonisme aussi il me semble, c'est un sujet sur lequel il faudra que je me penche.
Le fait de rechercher l'ignorance consciente pour se débarrasser de l'imperfection de nos constructions mentales et emprunter un passage inconscient plus à même de concevoir le réel, ça implique des postulats métaphysiques couteux (j'ai un logiciel un peu rationaliste, doxa doxa...^^) mais ce n'est pas inintéressant.
La place de l'intuition dans la connaissance est un sujet que j'ai commencé à aborder et j'ai bien l'impression que c'est une question essentielle !
Quant à savoir ce que je pourrais trouver dans ta réponse, Il est toujours intéressant de connaître la construction de la pensée de quelqu'un, au minimum ça donne des pistes de réflexion.
Je ne peux pas dire que ça fasse sens pour moi, je n'ai pas encore cherché à construire une cosmogonie, je ne suis même pas sûr de le vouloir et en même temps je ne sais pas si je pourrais vivre sans. Et surtout où trouver du sens si ce n'est au travers d'une cosmogonie, si imprécise et si imparfaite soit elle.
Bonjour, Je ne comprends pas à partir de 24:27 le terme : " apprendre à en rabattre ..." ce qui m'empêche de saisir la fin de la video . Merci de m'expliquer en d'autres termes , svp .
Un peu en retard, ce que je (même si ça n'est pas à moi qu'a été fait la demande :p) conclus de ces paroles c'est que :
1 : [La société nous dit "c'est comme ça tu dois composer avec"]
2 : [Le surdoué n'adhère pas du tout à ce récit car il est conscient de sa propre mort / vie] (je suis pas sûr que Carlos le définisse comme ça, peut-être par le fait de reconnaître que chaque action n'aura jamais plus de sens que ce que tu veux lui donner, mais bref : un surdoué pour X / Y raison n'adhère pas aux récits sociaux, c'est la définition - qu'en donne Carlos - du terme "surdoué")
3 : [Il en découle un profond ennui lié à l'incohérence entre la fatalité finie de ta mort] -: "tu vas crever, comment tout le monde, l'univers va périr un jour où l'autre, tout ce que tu peux accomplir ne sert à rien" ET ces discours sociaux absurdes qui voudraient se faire croire infinis "c'est comme ça pour tout le monde, c'est la vie", un peu type vérité générale
4 : ["ça n'est pas apprendre à en rabattre ses ambitions"] -> Le surdoué n'est pas un malade qui doit être guéri pour finir par adhérer aux récits "oui, c'est comme ça après tout, j'accepte" : avec la frustration qui en découlerait (sachant que ça doit être impossible pour un surdoué d'accepter toute sa vie, sans rentrer en dépression, des choses qui ne lui font pas sens). Alors après je ne sais pas si par ambitions il entend "rêves / passions" ou plutôt les désirs un peu "métaphysique" (genre la quête de la vie, quête artistique, la quête qui permettrait d'ancrer dans l'infini ses désirs)
5 : [Suivre sa voie en la découvrant et en se libérant des récits qui nous dictent où est notre place / comment devenir heureux] -> personnellement je me rends compte que j'ai fait l'erreur d'adhérer à tous ces gens qui te vantent les mérites de devenir le prochain Elon Musk et que tu dois travailler 80 heures / semaine pour être une personne qui mérite son bonheur, tu dois être bien productif.
Mais dans l'idée c'est tous les discours qui te disent que tu dois devenir ingénieur, faire de bonnes études.. Voire même devenir pianiste ou écrivain, car tu es quelqu'un "d'artistique" (aussi une de mes erreurs).
Au final ce que j'en tire : la portée de nos actions n'est RIEN sans le sens qu'on daigne lui accorder, avant c'est la société qui le faisait pour nous, mais actuellement nous sommes en transition entre ce type de société ET une société qui "replacerait le [bonheur] de l'individu au centre de l'organisation social" (trouver sa place, le sens de notre vie, se libérer de tout ce qu'on nous impose dans la construction de l'adulte : tous les "si tu veux être heureux tu DOIS faire X" où X : gagner de l'argent, être productif, être en haut de l'échelle, élever ta condition social, avoir tel prestige, etc.) et que ça soit à l'individu de trouver son propre sens à ses propres actions.
Comment trouver le sens de tes propres actions ? Etant donné qu'on nous retirera pas le fait que l'univers va périr un jour, en emportant absolument tout : matériel et immatériel. Même l'idéologie de Carlos Tinoco finira un jour par ne plus exister, tout ce que tu peux penser, toutes les connaissances existantes, toutes les œuvres d'arts etc.
Ce que je me dis c'est qu'au contraire d'une société poussant les individus à inscrire des actions EN FONCTION du sens qu'elle impose, il nous faudrait - nous - FONDER notre propre sens, un sens qui accompagnerait nos actions.
Et que notre vie entière devrait être vouée à cette création du sens (avec tout ce que ça implique : le fait de savoir qu'il est relatif, subjectif, et surtout dépendant de notre existence...)
Moi ma question c'est : comment construire un pont (lequel ?) qui relierait deux éléments incohérents :
A. la clairvoyance sur **notre existence impliquant l'absence de sens universel** (PARENTHÈSE :
dire qu'aujourd'hui on me rigole au nez quand j'explique que le concept de "bon / mauvais" est creux et qu'il ne veut rien dire.. meh... c'est une bonne technique pour repérerait un surdoué ça, même le féminisme disons : je suis pour le féminisme, car c'est ma culture, mais je sais à quel point c'est creux et que ça veut dire ce que ça veut dire (que ça correspond à mes valeurs, même si je sais que mes valeurs représentent ce qu'elles représentent, c'est d'ailleurs probablement ce que signifie les paroles de Carlos quand il dit qu'il ne veut pas de retour aux sociétés traditionnelles, qu'il est heureux de savoir que les femmes ont une parole libérée, mais il sait que c'est creux même si ses valeurs lui indiquent qu'il vaut mieux qu'on soit tous égaux (même si le contraire ne rendra pas l'univers en colère), comme il le dit : ça peut même rendre l'ensemble de la société stable, malgré tout)
) et
B. le besoin d'avoir **des actions qui ont du sens (ce qui implique l'infini) à l'échelle individuelle** ?
Je suis désolé c'est très long, confus, il y a beaucoup de parenthèse. Mais la seule chose que je sais c'est que Carlos est la première personne à m'offrir une théorie qui tient la route, qui explique énormément de choses, et qui semble ... "objective" (enfin.. entre guillemets, car cette théorie même réfuterait le fait qu'une théorie humaine sur le sens de la vie est une quelconque objectivité, c'est d'ailleurs toute sa puissance).
Je suis à un stade de ma vie où j'essaye de trouver .. de fonder ce sens à mes actions, mais je finis malheureusement toujours pas me retrouver face à ma propre mort..
Et me dire : bon dieu, même si ça faisait sens sur l'instant T (encore faut-il que je sois conscient H24 de mes actions, ce qui est rarement le cas, bonjour netflix et les jeux-vidéo), étant donné que ça ne fait plus sens à l'instant T+1, comment faire pour être heureux tout au long de ma vie ?
(Et je crois que je touche le coeur du problème : la vision du surdoué face au bonheur : Il doit accepter qu'il est heureux dans l'instant T, et que parfois il ne l'est pas, et que le bonheur est un mot vague qui n'a pas de sens, la vie n'est pas une courbe avec des hauts et des bas, ça serait plutôt une forme quelconque qui évoluerait au fil de la vie dans un plan tridimensionnel, voire peut-être plus, peut-être aussi infini que le nombre de facteur qui font que la vie est ce qu'elle est : il y a une multitude d'émotions et de choses à ressentir, ça c'est du concret, le bonheur ça ne veut peut-être rien dire. Il faut vivre sa vie en étant réellement dans l'instant T et c'est tout ? Pas de passé ni de futur ?)
Je suis EXTRÊMEMENT DÉSOLÉ pour ce commentaire si long ... Mais je crois que ça m'a aidé personnellement à clarifier quelques trucs, mais si ça se trouve je dis n'importe quoi et mon commentaire n'est composé d'aucune sagesse. Bref, je vous souhaite une bonne journée et surtout de ... vivre (sans fioriture, pas de "bonne" vie, juste vivez, c'est peut-être la seule chose qui compte, être en vie)
sacrebleu ! je suis archi d'accord, je dis souvent "heureux les croyants" les croyants en n'importe quoi, en dieu, en le pouvoir des fleurs, en un stylo fétiche qu'ils trimbalent constamment dans leur poche, etc .. là n'est pas la question.
le bonheur, ah le bonheur, j'aime mieux "la tyrannie du bonheur" ;-) ce mot ne fait d'ailleurs pas partie de mon vocabulaire, des moments de joies partagées, c'la me convient mieux.
Sinon ne milieu rural de chez rural, le maire, le notaire, le docteur, ça marche encore ;-D
bye :-)
lol par chez nous on dit "heureux les creux" pour signifier les gens qui ont la tête vide et qui ne se questionne pas...
;-)
Oui, en milieu rural ou en petite ville, les SD, on les voie pas, ils sont planqués sous les feuillages car les images de gens bien fonctionnent à plein tube. C'est l'horreur! Il faut être identifié, sanctifié par les institutions plus ou moins formelles, église, parti politique, milieux artistiques(!) , pas d'espace de liberté. Ou alors la liberté de la solitude, on peut y trouver une forme de bonheur. Ce matin un jeune moineau était dans la maison, d'où venu? Il est reparti après moult péripéties échappant aux chiens et chats...Bonheur!A lui l'azur!
;-)
Vers 2min de la vidéo ça me fait penser à la fraude du Nom Legal, cette "dette" que nous sommes au départ, loi (Maritime) prescrite il y a fort longtemps.
Sinon j'aime bien votre chaîne continuez comme ça ! ;)
Génial
C'est marrant, à 5:04 tu parle de pas (forcément) de famille et clong ! sonne une cloche derrière ^^
Puissant!
Bonne présentation du piétisme à la sauce du jour.
Merci
Merci !
Superbe!
Brillantissime
Le problème dans cette vidéo est que les notions de bonheur et de sens ne sont pas distinguées. Le bonheur ne fait pas sens et le sens ne rend pas forcément heureux.
Je pense qu'avant de chercher le bonheur, il faut chercher la liberté. Car il se trouve peut être en chemin.
Ca c'est très beau, je m'ammuse a lire les commentaires par curiosité sur ce que les gens pensent de cette vidéo, et ton commentaire est particulièrement beau et je suis totalement d'accord !
Tellement mieux dit que moi.. Je suis trop à fleur de peau personnellement pour le dire politiquement correctement.. Mais c exactement ce que je pense et dis sans arrêt à qui ne veut surtout pas l’entendre justement lol!! C même chelou.. Je v commencer à me demander si on m’a pas piqué mes idées finalement..??.. Lol
sublimissime analyse
Dommage les fracas de la porte... il n'y a que moi que ça insupporte ?
Vous etes pas un peu Zèbre vous ?
😄
Il se pose vraiment les bonnes questions. Carlos Tinocco, stp, tout ça c'est dans votre livre?
S'imposer de se construire. Réinventer un infini. Tisser ce qui va faire épopée pour soi.
Feu terry pratchet expliquait qu'il existait en plus des 4 éléments.
Un 5eme qu'il nommait le narrativium, indispensable à la création d'un univers ayant pignon sur rue.
Le "narrativium" ou élement du récit, incluait un début, un milieu et une fin (ainsi qu'une ou deux péripéties sinon on s'emmerde)
C'est effectivement assez indispensable, ne serait ce qu'au point de vue littéraire.
Les humains fonctionnent ainsi aussi au niveau de leur psyché.
Ils ont besoin de s'inscrire dans une histoire qui les englobe et les dépassent.
D'où l'histoire, d'où les légendes, d'où les religions.
L'idée d'avoir une vie sans aucun sens ni but n'est pas tolérable pour l'humain.
Wow! Du coup, même sens moins seul. Vive les empêcheurs de tourner en rond!
Merci encore pour vos vidéos. Petite question : est-ce que les « grandes » religions (Judaisme, christianisme, Islam, bouddhisme,etc.) tentent de répondre à la question du bonheur ?
Le bonheur est surtout dans la servitude et l'appréciation de ce que Dieu nous donne de bien, les "petites" choses comme les grandes. Et ensuite c'est évidemment l'espoir de vivre éternellement dans le bonheur parfait au paradis, ou tout est enfin sans reproche. Oh nous les idéalistes, comment on s'y projette souvent dans cette vie, et le "retour" vers la réalité actuelle est d'autant plus douloureux, même agonisant. Mais ça existe, ce n'est pas juste un _rêve_ du monde idéal.
Oui la notion de bonheur est bien présente mais nous ne pouvons pas proclamer notre "droit" au bonheur dans cette vie terrestre (qui est essentiellement un test).
Je ne me sens pas concernée par la formulation du "sens de l'existence". Une psy, un peu plus décalée, m'a dit "si vous n'arrivez pas à vous retrouver dans cette formulation, demandez-vous quelle trace vous avez envie de laisser". Aujourd'hui je suis plus près de m'interroger sur ma responsabilité à la bonne marche du monde. C'est peut-être là que j'ai une partition à jouer, parce que l'existence, elle, n'a selon moi aucun sens.
Je viens de réécouter une courte vidéo de Monique de Kermadec, où elle dit qu'un surdoué ne peut trouver de "sens" à sa vie que "s'il peut contribuer à la société dans laquelle il ou elle vit, et sentir que sa vie a un impact".
Bonjour ! Quel est le lien de la vidéo svp ? Merci beaucoup
Poser la question du sens en termes de "trace à laisser" est déjà réduire considérablement le champ des réponses possibles et conditionner un sens qui serait validé par les autres. Idem pour les kermadequeries : l'impact est essentiellement extrinsèque. Cette brave dame fait beaucoup de pognon en expliquant gentiment que le surdoué doit être utile et contribuer à la Grande Machine, ce dont la Grande Machine la remercie profondément. Le sens de la vie n'existe pas et c'est précisément pourquoi le surdoué cherche à lui en inventer un plutôt que de faire semblant de croire au sens factice qu'on s'efforce d'imposer à tous.
Je remarque que le bonheur est très lié à l'estime de nous-mêmes, après chacun à sa façon de la monter, pour beaucoup de filles c'est la beauté physique, matériel...
Et pour beaucoup de filles aussi c'est la recherche de sens à une vie qui semble effectivement vaine, qui semble...
Nanor Talik Si elle recherche du sens, c'est peut-être par ce qu’elle n’arrive pas à ce libérer des stéréotypes, où encore allez à l'encontre de sa nature humaine, je ne sais pas, mais ça commence doucement à changer et j'espère qu'un jour elle m'invitera à un diner aux chandelles 😋
@@richardrisser2379 Comment peut-il savoir que celà commence à changer? Et oui effectivement elle "suffoque" dans des stéréotypes et modèles qui ne lui conviennent pas...
Nanor Talik J'ai tendance à penser que les femmes en Occident commence doucement à changer avec adoptions entre homosexuels, la spiritualité qui émerge, les mangas, de multiples artistes féministes : jains, Christine and the Queen, bcp de penser qui se propagent doucement à la surface de l'eau .
@@richardrisser2379 oui j'entends ce que tu dis, c'est assez vrai mais tout est encore sur le modèle masculin. Les femmes, nous devons inventer nos propres modèles, pas copier ceux des hommes...
C’est très intéressant , mais pourriez vous aller à l’essentiel plus vite? Un exemple, et puis vite la suite, je trépigne ,
Je viens de vous croiser dans le 18ème arrondissement😅
Le retour au religieux ?
Cela permettrait à notre société de faire sens de manière englobante.
Mais alors là, le problème c'est
Quelle pourrait bien être la religion qui fasse consensus et qui soit à la hauteur d'exigence intellectuelle des gens de notre société, finalement trop bien éduqués pour leur propre bien être moral, psychologique et intellectuel?
Nous ne pouvons désapprendre ce que nous savons.
Et nous ne pouvons oublier notre sens critique.
Non plus que nous ne pouvons oublier ce que nous savons des squelettes dans le placard de toutes les religions confondues.
18:32 en même temps, vu leurs réalisations comparé à certains de leurs prédécesseurs....
Ah bah, il m'a fallu 2 relectures et au moins une dizaine de réécoute de chaque vidéos (qui sont comme des friandises pour le cerveau, donc qu'importe) pour enfin comprendre que "Allah [ne peut être] est moyennement grand" ...
Que la sidération existentielle = infini
Et qu'il faut compenser cet infini par un autre infini (un peu comme (-∞) - (+∞) = 0), et que "c'est comme ça" dans la forme serait une acceptation finie de la limite. Pour autant, ça ne pourrait pas marcher (d'après le calcul que j'ai montré), et que finalement dans le fond se cache en réalité un autre infinie "je fais comme ça, car tout le monde fait comme ça, et que c'est comme ça qu'il faut faire, qu'une infinité de gens ont fait, fait et feront avant, pendant et après moi".
Comme un croyance qui permettrait de solidifier la pyramide des autres croyances, qui sont devenus bien plus nombreuses, mais moins réconfortantes, moins puissantes, plus incohérentes.
Et que du coup en tant que "surdoué" (j'aime bien le terme de "questionniste" / "pourquoi-iste".. Ça permet de ne plus se focaliser sur le concept "d'Intelligence" totalement creux, mais bien sur le fait de remettre en question les croyances), il n'y a plus qu'à arrêter de vouloir à tout pris adhérer à ces croyances qui ne PEUVENT PAS tenir pour nous (par on ne sait quelle magie, probablemnet la remise en question), car elles ne seront qu'instabilité.
Mais il faut désormais commencer à chercher en soit, construire ses propres croyances (car bien plus stable et malléable) !
Bon après, j'ai fait tout ça, j'ai quitté mes études pour devenir entrepreneur, ce qui m'a énormément plus.. ça fait 5/6 mois, mais désormais, la question des vanités des choses revient tout de même... Comme si mon désir ne voulait pas aller dans une direction plutôt qu'un autre, que le fait de savoir que qu'importe ce que je désir (parmi l'infinité), le résultat sera le même (ma mort)... même si j'ai beau savoir que c'est vraiment la "quête" qui compte (aussi frivole soit-elle)... ça n'empêche qu'il y a un creux, j'imagine que la meilleure chose à faire c'est de l'accepter et de profiter de ce temps "vague" ?
Il suffit de lire la définition du "bonheur" pour comprendre qu'il est impossible à atteindre pour qui que ce soit dans ce monde (ou quasiment personne...), je me demande même d'où sort le concept. Tout le monde se dit heureux, mais personne ne sait vraiment ce que cela veut dire. Et même si quelqu'un me disait qu'il remplit toutes les conditions de cette fameuse définition, je penserais de lui qu'il est ignorant, rien de plus.
Dell Dieuzos
La quête du bonheur est de toute façon aussi aliénante et absurde que de vouloir rattraper l'horizon.
Pour moi (et cela n'engage que moi)
Les choses qui nous rendent (temporairement) heureux sont celles qui nous rapprochent de notre nature réelle de singe sans poil a gros cerveau.
Le nid
(Se pelotonner avec son épouse dans la tiédeur du plumard le dimanche matin)
Le feu
(Barbecue ou feu de camp avec un groupe qui rigole autour et y fait cuire des mets odorants et goûtus)
L'action de groupe et un but à atteindre
(Ça va du match de foot à la construction de quelque chose de collectif infiniment plus gratifiant que la même action personnelle)
Ce n'est que mon avis.
Bonne journée.
Ce que vous décrivez, c'est le "plaisir". Quelque chose d'agréable mais court... Je pense que nous méritons bien plus que ça et que c'est possible.
Si on arrêtait de voir la misère à chaque coin de rue (délinquance, SDF, ou même les rues mal entretenues... quand je sors je ne vois rien de bon) - ou même dans notre propre maison (je sais que certains couples vivent ensemble mais ne se voient jamais à cause du travail (quel est l'intérêt ? Ce n'est pas ça, la vie)); devoir toujours, en 2018, compter notre argent pour manger même en aillant un emplois stable) nous nous approcherions de la chose qu'est le "bonheur" car pour moi on ne peut pas être heureux tout seul ni même dans un groupe restreint (le bonheur n'est pas individuel en gros).
(désolé pour ce paragraphe un peu brouillon...)
Je ne parle même pas des inégalités...
Pour moi, tout est améliorable, il faut juste ouvrir les yeux et se battre pour ce que l'on pense être juste ! Tout le monde est capable de se plaindre, mais personne ne fait rien. La vérité est que ce n'est pas une seule personne qui changera les choses, mais bien l'union de tous.
Dell Dieuzos
L'union pour faire quoi?
Nous battre pour le bonheur?
Autant tenter de toucher l'horizon.
Améliorer telle ou telle chose précise, oui, s'approcher du bonheur, non, c'est à mon sens, ridicule.
Dell Dieuzos
Mais après tout, donnez m'en votre définition à vous du bonheur.
Améliorer les conditions de vie d'une majorité, c'est un pas vers le bonheur, si ces améliorations persistent dans le temps et en entrainent d'autres évidemment.
Vous ne pensez pas qu'un smicard se sentirait mieux si on lui disait qu'il n'aurait plus à s'inquiéter pour son loyé ou autre chose ?
Dans un sens, pour moi, s'approcher du bonheur consiste plutôt en une diminution des émotions négatives du quotidiens, comme le stresse ou les peurs liés à la vie d'aujourd'hui... mais c'est aussi bien plus dense que ça
Ne me montres pas. Ne m'en parles pas. Ne le décrit pas. Ce précipice. De peur que je précipite ma chute.
C est sans issue alors ?
Vivre a la bonne heure. "présent" pas dans le passé ou le future.
Un seul mot merci merci et encore merci😊 je pense que notre civilisation est en decadense car elle n a plus de sens et c est pourquoi la religion musulmane qui offre du sens est en pleine expansion. Qu en pensez-vous?