Merci pour ce témoignage poignant. J'avais un oncle qui est mort dans ce camp, j'ai juste quelques lettres qu'il avait écrit à ma grand mère et le témoignage de cette dernière pour me parler de lui. En tout cas, c'est plutôt sympa d'entendre ce monsieur raconter ce qui devait être insupportable à ses yeux, ce battre pour une armée qui n'est pas la sienne, une horreur. 😎💖👍
Je considère ces incorporations comme un honneur qui leur était fait de pouvoir servir dans la Wehrmarcht ou encore dans d ' autres formations encore plus prestigieuses.
Mes grand-pères maternels ont eu une drôle d'histoire. Je dis mes grands-pères car ma grand-mère s'est remarié après le décès soudain de son premier mari, le père à ma mère, avec un autre homme. Pour replacer l'histoire dans son contexte il faut savoir que ma famille est mosellane et que donc ce département comme l'Alsace a été annexée par l'Allemagne nazie. Très rapidement les Allemands ont répertorié à la mairie tous les jeunes hommes de plusieurs classes en âge de se battre. Ceux-ci ont reçu une convocation pour se présenter à la gare avec une valise contenant certains effets. Puis c'était le départ vers l'Allemagne. On les appelle les "Malgré-nous", les incorporés de force. Les familles de ceux qui ne venaient pas risquaient la déportation dans un camp de concentration par la Gestapo. Donc mon premier grand-père, le vrai, est incorporé dans la Werhmacht alors qu'il venait juste de terminer son service militaire dans l'armée française, dans la cavalerie légère. Le voilà sur le front russe comme estafette à moto, craignant à chaque déplacement de se faire tuer par des partisans russes, un comble pour lui qui détestait Hitler et qui était communiste. Nous sommes fin 1943 et pour lui la situation est intenable 3 ans déjà de service dans la Werhmacht. Lors d'une permission où à l'époque les soldats allemands rentraient chez eux avec leur fusil et les munitions car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment. Dépôt du fusil et des munitions à la gendarmerie française, institution gardée par l'occupant, tampon sur le Soldbuch, le livret militaire. Au retour, accompagnement par les Pandores jusqu'à la gare, remise de l'arme, munitions et nouveau tampon. Dès que le train démarre le grand-père se met en civil, cache (heureusement) le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. La suite est prévisible, Gestapo, perquisitions, menaces sur la famille, risque de déportation, fuite, survie au quotidien, cachette, etc. Ils sont 4 déserteurs à fuir leurs poursuivants, jusqu'au jour où 3 allemands, deux Feldgendarmes et un policier accompagné d'un chien arrivent droit sur eux. Ils étaient cachés sous un petit pont au pied d'un ruisseau juste en bordure de forêt. S'ils étaient pris ils connaissaient la sanction, désertion en temps de guerre, peine capitale immédiate. Mon grand-père a attendu que les Allemands soient à bonne portée et avec son fusil les a tous tué. Ils ont certainement été dénoncé. Les Américains sont arrivés quelques mois plus tard. Sauvé. Concernant mon autre grand-père, donc le second mari de ma grand-mère, son histoire est aussi très intéressante. Il a été dans la Luftwaffe. C'est également un Malgré-nous, il vient de terminer son CAP de mécanicien à la SNCF, il a 17 ans. Départ pour l'Allemagne, pelle et pioche pour creuser des tranchées autour des villes allemandes bombardées, construction d'abris sommaires préfabriqués pour les populations. Puis un jour il troque sa pelle pour un fusil et part dans une caserne pour son instruction de base. A la fin de cette période assez difficile comme on l'imagine, ils sont tous mis en rang. Les officiers recherchent des techniciens. « Les techniciens un pas en avant, vorwärts march », la moitié pour la Luftwaffe l'autre pour la Kriegsmarine. Ceux qui n'avaient pas de qualification technique direction la Werhmacht et la Russie. Affaire réglée en 10 minutes. École d'aviation où il devient mécanicien d'armement sur Messerschmitt 109 et Focke Wulf 190. Il est noyé dans une masse d'Allemands car ceux-ci n'ont pas confiance dans les Malgré-nous. Il croise le Général Galland sur un terrain ( bien plus tard il se moquera de l'image célèbre où l'on voit Galland avec un cigare aux lèvres dans le cockpit d'un 109. Pure propagande me dira-t-il.) Il fêtera ses 18 ans dans la Luftwaffe alors qu'il est stationné au Danemark. Il me racontera qu'en 1943 la résistance danoise attaquait souvent les bases allemandes et qu'une nuit alors qu’il était de garde avec un pistolet-mitrailleur dans un hangar il faisait très froid et surtout il avait peur de tomber sur des résistants et de se faire égorger. Le vent soufflait et faisait trembler les tôles bref il n'en menait pas large. Dans un moment de panique il a vidé son chargeur au hasard et sur les avions. La garde est rapidement arrivée et il a fallut qu'il explique pourquoi il avait ouvert le feu. Absolument impossible de dire que c'est parce qu’il avait eu la trouille d'autant qu'il y avait des impacts sur les appareils. Alors il a raconté à ses chefs qu'il avait aperçu des intrus et il a même été félicité… La suite de cette histoire plus tard parce que la guerre était loin d'être terminée. PS : le dernier frère de Nicolas a été incorporé "Malgré-nous" dans la SS à 17 ans. Capturé en Russie et épargné à cause de son jeune âge, il a été emprisonné dans le tristement camp de Tambow. Des années plus tard il est rentré en France, dans un état de santé lamentable.
Des histoires très intéressantes ! Mais pourquoi dit-il que Galland était de la pure propagande ? Et j'imagine que le jeune SS malgré nous n’a pas dû être bien traité dans le camp. Les pauvres.
@@Luftwaffengel mon grand père m'a dit que le général Galland filmé avec son cigare dans le cockpit d'un ME 109, l'image est très célèbre, ne représentait pas la réalité car on ne pouvait pas décoller avec un cigare aux lèvres à cause du masque à oxygène. Galland l'a fait à la demande des cinéastes de la propagande nazie pour donner une image de pilote cool qui n'a peur de rien, y compris au moment de partir au combat. Il n'a vu Galland qu'une fois et lui était simple aviateur, de plus lorrain. Galland était avant tout un excellent pilote de chasse et un as qui respectait ses adversaires (Tuck et Bader) c'est pourquoi après la guerre il rencontrait beaucoup d'anciens pilotes de chasse alliés. Confidence : le plus jeune frère de mon grand-père, Eugène, a été capturé sur le front russe et a été interné dans le tristement célèbre camp de Tambow (celui dont j'ai parlé, de la Luftwaffe, n'est pas mon vrai grand-père maternel mais c'est le seul que j'ai connu personnellement car le père à ma mère est décédé lorsqu'elle avait 15 ans et ma grand mère s'est remarié). Voici l'histoire de mon vrai grand-père, incroyable aussi et pourtant exacte .Une histoire familiale : tous mes grands-pères lorrains ont été incorporés de force dans l'armée allemande. Il s'agit de "Malgré-Nous" mosellans qui avaient été obligés de se présenter aux autorités allemandes sous peine de voir leurs famille déportée dans un camp de concentration. En effet la Moselle et l'Alsace faisaient à nouveau partie du III Reich. Donc le père à ma mère, mon vrai grand-père maternel, qui venait de terminer son service militaire dans l'armée française, cavalerie légère, s'est retrouvé comme estafette à moto sur le front russe dans la Werhmacht. Il était pro-communiste, travaillait à la SNCF et détestait l'uniforme qu'il portait ainsi qu'Hitler. Fin 1943 il décide de déserter lors d'une permission. A cette époque les soldats allemands rentraient avec leur arme, en l'occurrence un fusil Mauser 98k et des munitions, car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment sur une ligne de front très mouvante. A son arrivée son arme était déposée soit à la gendarmerie française, institution que l'occupant avait gardée, soit à la Kommandantur. On tamponnait son Soldbuch, son livret militaire, pour prouver qu'il était bien arrivé. Avant son départ son arme lui était remise et il avait droit à un nouveau coup de tampon. Un fois dans le train mon grand-père se met en civil, glisse le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. Quelques semaines plus tard la Gestapo est à ses trousses. Lors d'une perquisition il échappe de peu à la capture et on l'aurait exécuté sans pitié. Il sont plusieurs déserteurs qui survivent tant bien que mal en se gardant des bandes de SS qui patrouillent pour pendre les lâches, les déserteurs et les résistants. Et puis un jour trois nazis, deux Feldgendarmen et un agent de la Polizeï accompagné d'un chien, se dirigent directement vers leur cachette c'est à dire sous un petit pont du ruisseau la Bibiche près de Metzeresche 57. Il est probable qu'ils ont été dénoncés. Mon grand-père attend que ses poursuivants soient à bonne distance et les tue tous. Les Allemands plein d'arrogance ne s'attendaient certainement pas à une embuscade. Ce jour-là il a également sauvé la vie de ses copains déserteurs et la sienne. Il a gagné sa liberté en se battant. Heureusement l'armée du général Patton a traversé la rivière Moselle peu après. Mon grand-père maternel était sauvé. Ma famille regorge d'histoires concernant la WW2 et elle a beaucoup souffert de l'occupation allemande. Encore merci à tous ces soldats Alliés et aux résistants qui ont souffert pour notre liberté. Votre souvenir reste gravé dans nos cœurs et nos mémoires.
Il est bon d'éclairer les gens qui ne sont pas Alsaciens, qu'ils sachent que ces garçons - là n'étaient ni traîtres ni collaborateurs, être réfractaires aux ordres de l'Allemagne ce n'était pas seulement la mort pour soi, mais plus grave encore, la mort des parents ou leur envoi en camp de concentration
Mon grand-père aussi. Après ça, c'était le plus grand raciste anti-allemand du monde ! Mon arrière grand père à fait la ww1 (côté France !) Mon arrière grand mère à vécu les deux guerres, elle cachait des aviateurs et parachutiste anglais chez elle. Elle m'a raconté qu'avec la fin ils en venaient à mangé la cire des bougies.
Mon grand père et mon oncle ont été enrôlés de force pour éviter que le reste de la famille ne soit emmenés (ma Maman , ma tante et d’autres membres de ma famille ont eu la vie sauve grâce à cela) mon grand-père a survécu et dans son village il a été traité de boche et a failli être tué par des jeunes du village. Par contre son fils (mon oncle) à été abattu par un ss dans un petit village français que j’ai retrouvé et appris qu’il a été enterré dans un cimetière allemand a Dagneux. Je vous dis pas ma colère pour ma Maman qui retrouve son frère sous un stèle allemande. Nous sommes Français et nous n’avons pas à être ďans ce cimetière. Un signe a fait que Maman a pris un gros livre où sont inscrits les noms et endroit des sépultures et l’à ouvert directement à la bonne page pour retrouver son frère.
JE SUIS FIÈRE DE MON GRAND-PÈRE QUI MALGRÉ TOUT N'EN VOULAIT PAS AU RUSSES CAR IL AVAIT COMPRIS POURQUOI CELA C'ÉTAIT PASSÉ COMME CA POUR LUI ET LES SIENS. PAR CHANCES IL EN EST RENTRÉ ET SES RÉCITS QUI PARLAIS DE DURETÉ ET JAMAIS DE MORT SONT GRAVÉ POUR TOUJOURS. 1 HÉRO QUI C'EST BATTUS DE L'INTÉRIEUR DE LA WEHRMACHT POUR LA FRANCE.
Pensée a mon grd-père Mosellan malgré-nous.
MERCI POUR EUX au sang 🇩🇪 mais au coeur 🇨🇵.
ELSASS-LOTHRINGEN
Merci pour ce témoignage poignant. J'avais un oncle qui est mort dans ce camp, j'ai juste quelques lettres qu'il avait écrit à ma grand mère et le témoignage de cette dernière pour me parler de lui. En tout cas, c'est plutôt sympa d'entendre ce monsieur raconter ce qui devait être insupportable à ses yeux, ce battre pour une armée qui n'est pas la sienne, une horreur.
😎💖👍
Un Grand merci pour ce devoir memoir et restore la vérité et dignité pour Ces homme❤❤❤❤🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹
Merci pour le témoignage...
Et leurs calvaire sur le front
Soviétique..
Longtemps ignorés...
Merci pour la parole ainsi que la mémoire
Cordialement
mon grand père était dans ce camp tout ce que dit ce monsieur et vrais
Je considère ces incorporations comme un honneur qui leur était fait de pouvoir servir dans la Wehrmarcht ou encore dans d ' autres formations encore plus prestigieuses.
Pauvre con
Mes grand-pères maternels ont eu une drôle d'histoire. Je dis mes grands-pères car ma grand-mère s'est remarié après le décès soudain de son premier mari, le père à ma mère, avec un autre homme. Pour replacer l'histoire dans son contexte il faut savoir que ma famille est mosellane et que donc ce département comme l'Alsace a été annexée par l'Allemagne nazie. Très rapidement les Allemands ont répertorié à la mairie tous les jeunes hommes de plusieurs classes en âge de se battre. Ceux-ci ont reçu une convocation pour se présenter à la gare avec une valise contenant certains effets. Puis c'était le départ vers l'Allemagne. On les appelle les "Malgré-nous", les incorporés de force. Les familles de ceux qui ne venaient pas risquaient la déportation dans un camp de concentration par la Gestapo. Donc mon premier grand-père, le vrai, est incorporé dans la Werhmacht alors qu'il venait juste de terminer son service militaire dans l'armée française, dans la cavalerie légère. Le voilà sur le front russe comme estafette à moto, craignant à chaque déplacement de se faire tuer par des partisans russes, un comble pour lui qui détestait Hitler et qui était communiste.
Nous sommes fin 1943 et pour lui la situation est intenable 3 ans déjà de service dans la Werhmacht. Lors d'une permission où à l'époque les soldats allemands rentraient chez eux avec leur fusil et les munitions car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment. Dépôt du fusil et des munitions à la gendarmerie française, institution gardée par l'occupant, tampon sur le Soldbuch, le livret militaire. Au retour, accompagnement par les Pandores jusqu'à la gare, remise de l'arme, munitions et nouveau tampon. Dès que le train démarre le grand-père se met en civil, cache (heureusement) le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. La suite est prévisible, Gestapo, perquisitions, menaces sur la famille, risque de déportation, fuite, survie au quotidien, cachette, etc. Ils sont 4 déserteurs à fuir leurs poursuivants, jusqu'au jour où 3 allemands, deux Feldgendarmes et un policier accompagné d'un chien arrivent droit sur eux. Ils étaient cachés sous un petit pont au pied d'un ruisseau juste en bordure de forêt. S'ils étaient pris ils connaissaient la sanction, désertion en temps de guerre, peine capitale immédiate. Mon grand-père a attendu que les Allemands soient à bonne portée et avec son fusil les a tous tué. Ils ont certainement été dénoncé. Les Américains sont arrivés quelques mois plus tard. Sauvé.
Concernant mon autre grand-père, donc le second mari de ma grand-mère, son histoire est aussi très intéressante. Il a été dans la Luftwaffe. C'est également un Malgré-nous, il vient de terminer son CAP de mécanicien à la SNCF, il a 17 ans. Départ pour l'Allemagne, pelle et pioche pour creuser des tranchées autour des villes allemandes bombardées, construction d'abris sommaires préfabriqués pour les populations. Puis un jour il troque sa pelle pour un fusil et part dans une caserne pour son instruction de base. A la fin de cette période assez difficile comme on l'imagine, ils sont tous mis en rang. Les officiers recherchent des techniciens. « Les techniciens un pas en avant, vorwärts march », la moitié pour la Luftwaffe l'autre pour la Kriegsmarine. Ceux qui n'avaient pas de qualification technique direction la Werhmacht et la Russie. Affaire réglée en 10 minutes. École d'aviation où il devient mécanicien d'armement sur Messerschmitt 109 et Focke Wulf 190. Il est noyé dans une masse d'Allemands car ceux-ci n'ont pas confiance dans les Malgré-nous. Il croise le Général Galland sur un terrain ( bien plus tard il se moquera de l'image célèbre où l'on voit Galland avec un cigare aux lèvres dans le cockpit d'un 109. Pure propagande me dira-t-il.) Il fêtera ses 18 ans dans la Luftwaffe alors qu'il est stationné au Danemark. Il me racontera qu'en 1943 la résistance danoise attaquait souvent les bases allemandes et qu'une nuit alors qu’il était de garde avec un pistolet-mitrailleur dans un hangar il faisait très froid et surtout il avait peur de tomber sur des résistants et de se faire égorger. Le vent soufflait et faisait trembler les tôles bref il n'en menait pas large. Dans un moment de panique il a vidé son chargeur au hasard et sur les avions. La garde est rapidement arrivée et il a fallut qu'il explique pourquoi il avait ouvert le feu. Absolument impossible de dire que c'est parce qu’il avait eu la trouille d'autant qu'il y avait des impacts sur les appareils. Alors il a raconté à ses chefs qu'il avait aperçu des intrus et il a même été félicité…
La suite de cette histoire plus tard parce que la guerre était loin d'être terminée.
PS : le dernier frère de Nicolas a été incorporé "Malgré-nous" dans la SS à 17 ans. Capturé en Russie et épargné à cause de son jeune âge, il a été emprisonné dans le tristement camp de Tambow. Des années plus tard il est rentré en France, dans un état de santé lamentable.
Des histoires très intéressantes ! Mais pourquoi dit-il que Galland était de la pure propagande ? Et j'imagine que le jeune SS malgré nous n’a pas dû être bien traité dans le camp. Les pauvres.
@@Luftwaffengel mon grand père m'a dit que le général Galland filmé avec son cigare dans le cockpit d'un ME 109, l'image est très célèbre, ne représentait pas la réalité car on ne pouvait pas décoller avec un cigare aux lèvres à cause du masque à oxygène. Galland l'a fait à la demande des cinéastes de la propagande nazie pour donner une image de pilote cool qui n'a peur de rien, y compris au moment de partir au combat. Il n'a vu Galland qu'une fois et lui était simple aviateur, de plus lorrain. Galland était avant tout un excellent pilote de chasse et un as qui respectait ses adversaires (Tuck et Bader) c'est pourquoi après la guerre il rencontrait beaucoup d'anciens pilotes de chasse alliés.
Confidence : le plus jeune frère de mon grand-père, Eugène, a été capturé sur le front russe et a été interné dans le tristement célèbre camp de Tambow (celui dont j'ai parlé, de la Luftwaffe, n'est pas mon vrai grand-père maternel mais c'est le seul que j'ai connu personnellement car le père à ma mère est décédé lorsqu'elle avait 15 ans et ma grand mère s'est remarié). Voici l'histoire de mon vrai grand-père, incroyable aussi et pourtant exacte .Une histoire familiale : tous mes grands-pères lorrains ont été incorporés de force dans l'armée allemande. Il s'agit de "Malgré-Nous" mosellans qui avaient été obligés de se présenter aux autorités allemandes sous peine de voir leurs famille déportée dans un camp de concentration. En effet la Moselle et l'Alsace faisaient à nouveau partie du III Reich. Donc le père à ma mère, mon vrai grand-père maternel, qui venait de terminer son service militaire dans l'armée française, cavalerie légère, s'est retrouvé comme estafette à moto sur le front russe dans la Werhmacht. Il était pro-communiste, travaillait à la SNCF et détestait l'uniforme qu'il portait ainsi qu'Hitler. Fin 1943 il décide de déserter lors d'une permission. A cette époque les soldats allemands rentraient avec leur arme, en l'occurrence un fusil Mauser 98k et des munitions, car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment sur une ligne de front très mouvante. A son arrivée son arme était déposée soit à la gendarmerie française, institution que l'occupant avait gardée, soit à la Kommandantur. On tamponnait son Soldbuch, son livret militaire, pour prouver qu'il était bien arrivé. Avant son départ son arme lui était remise et il avait droit à un nouveau coup de tampon. Un fois dans le train mon grand-père se met en civil, glisse le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. Quelques semaines plus tard la Gestapo est à ses trousses. Lors d'une perquisition il échappe de peu à la capture et on l'aurait exécuté sans pitié. Il sont plusieurs déserteurs qui survivent tant bien que mal en se gardant des bandes de SS qui patrouillent pour pendre les lâches, les déserteurs et les résistants. Et puis un jour trois nazis, deux Feldgendarmen et un agent de la Polizeï accompagné d'un chien, se dirigent directement vers leur cachette c'est à dire sous un petit pont du ruisseau la Bibiche près de Metzeresche 57. Il est probable qu'ils ont été dénoncés. Mon grand-père attend que ses poursuivants soient à bonne distance et les tue tous. Les Allemands plein d'arrogance ne s'attendaient certainement pas à une embuscade. Ce jour-là il a également sauvé la vie de ses copains déserteurs et la sienne. Il a gagné sa liberté en se battant. Heureusement l'armée du général Patton a traversé la rivière Moselle peu après. Mon grand-père maternel était sauvé. Ma famille regorge d'histoires concernant la WW2 et elle a beaucoup souffert de l'occupation allemande.
Encore merci à tous ces soldats Alliés et aux résistants qui ont souffert pour notre liberté. Votre souvenir reste gravé dans nos cœurs et nos mémoires.
mon grand pere a vecu cela merci de transmettre l,alsace se souvient
Et aujourd'hui sa continue maintenant ils ont faient disparaître l Elsasd
Il est bon d'éclairer les gens qui ne sont pas Alsaciens, qu'ils sachent que ces garçons - là n'étaient ni traîtres ni collaborateurs, être réfractaires aux ordres de l'Allemagne ce n'était pas seulement la mort pour soi, mais plus grave encore, la mort des parents ou leur envoi en camp de concentration
Étant devenus allemands, ils ont fait leur devoir dans les forces armées du Reich.
Merci
Mon grand-père mosellan a été incorporé de force en 1942.
Mon grand-père aussi.
Après ça, c'était le plus grand raciste anti-allemand du monde !
Mon arrière grand père à fait la ww1 (côté France !) Mon arrière grand mère à vécu les deux guerres, elle cachait des aviateurs et parachutiste anglais chez elle.
Elle m'a raconté qu'avec la fin ils en venaient à mangé la cire des bougies.
Guy Sajer dans le livre "le soldat oublié" décrit bien l'enfer de l'artillerie soviétique ( les soviétiques avaient une artillerie monstrueuse) .
Ha oui il était allemand par son père et France par sa mère , de quoi faire un film sur ce qu'il à vecu
@@jojolafrite9265 c'était l'inverse sa mère allemande et son père français. Mais oui, il y aurait de quoi faire un film si c'est pas plusieurs même.
Bonjour, pouvez vous remettre la vidéo en ligne ? Il s'agit de mon grand père. Merci
Salut Julien, c'est Anthony (Pote d'Alexie) !
La vidéo est déjà en ligne mais si tu veux je peux te l'envoyer par wetransfer !
Ah Anthony ! J'avais pas fait gaffe lol c'est bizarre il me met vidéo indisponible 🤔
J'ai l'impression que ça fonctionne pour moi ... Mais si tu veux la vidéo, écris moi sur facebook en me donnant ton mail, comme ça je te l'envoie ;)
La vidéo fonctionne sur pc mais pas sur mobile en fait ;)
Mon grand père et mon oncle ont été enrôlés de force pour éviter que le reste de la famille ne soit emmenés (ma Maman , ma tante et d’autres membres de ma famille ont eu la vie sauve grâce à cela) mon grand-père a survécu et dans son village il a été traité de boche et a failli être tué par des jeunes du village. Par contre son fils (mon oncle) à été abattu par un ss dans un petit village français que j’ai retrouvé et appris qu’il a été enterré dans un cimetière allemand a Dagneux. Je vous dis pas ma colère pour ma Maman qui retrouve son frère sous un stèle allemande. Nous sommes Français et nous n’avons pas à être ďans ce cimetière. Un signe a fait que Maman a pris un gros livre où sont inscrits les noms et endroit des sépultures et l’à ouvert directement à la bonne page pour retrouver son frère.
JE SUIS FIÈRE DE MON GRAND-PÈRE QUI MALGRÉ TOUT N'EN VOULAIT PAS AU RUSSES CAR IL AVAIT COMPRIS POURQUOI CELA C'ÉTAIT PASSÉ COMME CA POUR LUI ET LES SIENS.
PAR CHANCES IL EN EST RENTRÉ ET SES RÉCITS QUI PARLAIS DE DURETÉ ET JAMAIS DE MORT SONT GRAVÉ POUR TOUJOURS.
1 HÉRO QUI C'EST BATTUS DE L'INTÉRIEUR DE LA WEHRMACHT POUR LA FRANCE.
Bizarre ?
@@michellemeur9122 je te pose des questions a toi