Pareil, j'avais été très surprise de constater que ma mère avait un meilleur niveau en latin que moi malgré mon bac +3 alors qu'elle s'était arrêté au bac...
Sauf que tes parents si tu les mets au milieu de l’Angleterre ils sont complétement paumés ... Avec un PC c'est tout juste si ils savent naviguer, voir même allumer le PC. La programmation informatique, la j'en parle même pas ... Faut remettre les époques dans leurs contextes, aujourd'hui pour apprendre plus de choses, ont doit prendre certains raccourcis, ont parle sans doute moins bien Français, mais ont connais beaucoup plus de choses ... Grâce à ça ont développent des nouvelles technologies, des nouvelles connaissances ... Et c'est pas en parlant un excellent Français qu'ont va inventer de l'énergie propre par exemple. Attention je généralise pas non plus, si on peut faire les deux c'est mieux, mais sincèrement ce qui était valable le siècle dernier ne l'est plus aujourd'hui ... Dans le chapitre hisoire on a toute la guerre froide, et la guerre du vietnam que nos parents n'ont pas eu à apprendre car ils l'ont vécu par l'actualité ... Tout comme on a pas eu besoin d'apprendre pour les attentats du 11 septembre car ont l'a vécu en directe, mais nos enfants eux auront ce rajouts dans leurs bouquins d'histoire qui ne va pas cesser de grossir. Ici nous sortir des bouquins qui date d'avant les 2 premières guerres mondiales ... Forcément ça parle d'autre chose.
Je pense qu'il faudrait que l'école apprennes pour tous la menuiserie, la cuisine, la mécanique automobile, la plomberie. Pour que les Français et des bases pour que les élèves, avec un peu d'effort, puissent-être autonomes.
Pardonnez mon orthographe c'est regrettable :/ L'autonomie c'est la base de la survie, si l'état ne peut plus nous assurer une vie descente. La couture fait partie, en effet, des connaissances pratiques indispensables. Ceux qui voudront faire un effort pour être autonomes se bougeront le postérieur plus facilement. Dans mon cas, j'aimerais fortement apprendre à être autonome mais ma vie de nomade (multiple déménagement demandés par mes parents) et le bac général (n'apprenant que de la théorie) et le manque d'ardent pour s'équiper (je suis étudiant) ne me permet nullement d'acquérir plus d'autonomie. De ce fait je recherche des stages d'apprentissage pour apprendre mais il faut toujours un diplôme pour être accepté.
Bonjour Les jeune ça ne les intéresse pas tout ce qui est manuel salissant fatiguant ' depuis que l état a décider d en faire des bacheliers ils veulent tous entrer dans la fonction public ' emplois garantie a vie que vous ne trouverez pas dans le prive ' ils veulent un bon salaire et pouvoir construire leur vie sans la peur du chômages et de toute ses conséquences .
Très bonne idée menuiserie , cuisine , couture , mécanique , plomberie , et pourquoi pas agriculture aussi ? Pour tout les élèves sans distinction. Sa enseignerai l'autonomie et le sens de l'efforts. Ce dont pas mal de jeune manque en mon sens , après bien sur je ne veut pas faire de généralité mais..voila , forcer de constaté que , y a des cas un peu triste :/ ...très triste.
@@Skys00l0 Entré en sixième le 1er octobre 1948, je vous indique qu'à mon époque, les cours du samedi après-midi étaient constitués par des travaux manuels : nous avions le choix entre le travail du bois ou celui du métal et cela se poursuivait jusqu'en terminale. Nous étions capables d'apprendre la menuiserie et même de confectionner des petits meubles : tables, bureaux,...qui étaient vendus lors de la fête qui marquait la fin de l'année scolaire...avec la traditionnelle distribution des prix, professeurs en toge. Mais oui et cela se passait dans une petite ville qui avait été incendiée par l'armée allemande en fin octobre 1944. Toute ma scolarité s'est déroulée dans des baraquements en bois, un unique poêle au milieu de la classe et l'encre qui gelait dans les encriers (on écrivait avec des "crayons-encre" qu'il fallait sucer !!! mais si, c'est vrai et cela ne nous a pas empêché d'acquérir une solide formation.
Entre les professeurs pas très impliqués, le devoir de finir le programme au plus vite, certains élèves indisciplinés et un manque de motivation, l'école m'a littéralement saoulé...Et pourtant à l'heure d'aujourd'hui tout m'intéresse, la littérature, la politique, les sciences, l'histoire, la géographie et les différentes civilisations qui composent notre monde... C'est très regrettable et quand je vois mes enfants baisser les bras au bout de quelques années d'école c'est vraiment triste.
De grâce, ne t'excuse pas pour une vidéo que certains pourraient trouver trop courte. Ton travail est remarquable et parle de lui même. Merci de le partager.
Pour ma part, j'ai eu le même problème d'ennui mais cela n'a pas eu l'effet positif de boulimie intellectuelle, cela m'a plutôt totalement démotivé de la scolarité et j'ai pratiqué énormément de sport en dehors des cours. En classe, j'étais constamment puni car je lisais des livres ou j'écrivais des nouvelles au lieu de suivre les cours. N'ayant pas besoin de travailler pour réussir, je n'ai jamais appris à faire un effort intellectuel. Ça a été très difficile pour moi par la suite de rattraper ces mauvaises habitudes lorsque j'ai commencé des études universitaires qui étaient plus exigeantes et demandaient un travail régulier. De plus, le fait "d'être une tête" m'isolait socialement des autres élèves, j'ai donc consciencieusement diminué ma moyenne et j'ai participé au désordre ambiant et au manque de respect habituel envers le corps enseignant. Bref, j'ai coutume de penser que si l'on m'avait donné 8h de temps libre dans une bonne bibliothèque au lieu de m'obliger à aller en cours, je serais bien plus érudit à présent. Le nivellement par le bas a des conséquences effroyables.
J'avais 13 de moyenne générale au lycée et cela suffisait pour passer pour un «intello» auprès des autres. Mes camarades n'avaient aucune curiosité et faisaient peu d'efforts en cours. Les cours étaient lents: un an pour apprendre des connaissances pouvant s'acquérir en moins de six mois. L'Éducation Nationale de la République Française est une véritable catastrophe.
L'Education "nationale" est au contraire une des meilleurs réussites de la République "française", lorsque l'on comprend véritablement son objectif : faire des citoyens incapables de raisonner et ne connaissant rien de leur passé pré-révolutionnaire (sauf en mal). Vincent Peillon en fait d'ailleurs le magnifique aveu dans son livre La révolution française n'est pas terminée.
Quand as tu été scolarisé ? en ce qui me concerne, je suis d'une relativement "ancienne" génération (primaire dans les années 60, secondaire dans les années 70), et bien que faisant beaucoup d'efforts, j'arrivais tout juste la moyenne (j'étais particulièrement nul dans les matières scientifiques). Mais c'est vrai qu'au niveau capacités innées, nous sommes tous inégaux.
Chère Virginie. je me suis procuré il y'a peu "le Tour de la France par deux enfants" édition originale de 1877. Un manuel de lecture destiné aux enfants de cours moyens. Le contenu de cet ouvrage, une fois mis en parallèle avec ceux d'aujourd'hui est à vous tirer les larmes quand on voit le gouffre dans lequel nous avons sombré. Tout n'y est qu'amour de la France et apprentissage de son rayonnement au travers de l'histoire de ces grands hommes, dévotion à son pays, à ses concitoyens dans le besoin, nécessité de faire face aux difficultés par la patience, le courage, la persévérance et l'espoir en la providence (qu'on n'hésitait pas à nommer "Dieu"), glorification des valeurs familiales et patriotiques, de l'honnêteté, de l'abnégation, recherche du bien commun avant le sien particulier. Mises en garde contre la paresse, l'ivrognerie, le mensonge, la traîtrise, l'égoïsme et j'en passe... Bref, ceci pour dire que le manuel de vocabulaire que vous nous présentez là est sensiblement du même tonneau (ou du même millésime devrais je dire). A partir de là il me vient une réflexion: Pour celles et ceux qui comme moi (et vous même il me semble) auront un jour des enfants à élever dans la société actuelle, ne serait il pas intéressant de réaliser une série de vidéos (ou une base de données) proposant ou du moins référençant les livres d'époque à se procurer d'occasion si l'ont veut contrebalancer chez soit les dégâts que l'éducation nationale actuelle occasionne sur les enfants?
@@Paganel75 C'est vrai. Je les ai conservés précieusement et je les consulte toujours. Ces ouvrages constituaient, non pas une anthologie exhaustive de la littérature française, mais de véritables outils d'analyse et de réflexion très formateurs du point de vue intellectuel, moral et psychologique, des outils de "maturation". (PS : j'ai 82 ans !!!)
D'un autre côté, il faut se méfier des images d'Épinal, en particulier de la propagande institutionnelle de la fin du XIXème siècle. Les "Jacobins" nous cachent ce qui s'est réellement passé par déterminisme derrière un joli roman national, qui fait rêver. La vérité est moins idyllique : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Dieu je suis si heureuse d’avoir pu trouver cette vidéo. Je suis actuellement en 3ème et je m’ennuie aussi énormément en cours j’ai l’impression, depuis deux ans maintenant, que l’on essaye de m’apprendre en 30 ans des choses qui peuvent êtres apprises en 1 petite heure et pire encore c’est répétitif j’ai l’impression que l’on me gave d’informations que j’avais déjà depuis longtemps. Jusque là je travaillais pour pouvoir faire plaisir à mes professeurs et leur montrer le respect que je portais pour leur métier qui, je trouve inspire le respect car depuis petite j’ai l’impression d’être entouré de personnes puériles,irrespectueuses et impertinentes et j’ai leurs âge, c’est pour dire. J’ai l’impression que le programme d’aujourd’hui s’adaptent à ceux qui on le plus de difficulté en donnant comme seule option aux élèves qui eux ne sont pas en difficulté de sauter une classe alors que ce n’est pas une solution. Le système scolaire d’aujourd’hui me donne envie de décrocher je veux arrêter l’école car mon esprit est déjà structuré et même si il me je sais que j’aurais des lacunes je sais que je pourrais les combler seule. Je n’ai plus l’envie de travailler mais on nous force a le faire en nous mettant la pression avec des notes non représentative de notre niveau (il suffit de faire une évaluation sous un mauvais jour pour avoir une mauvaise note alors qu’on a totalement compris le sujet ou à l’inverse ne rien avoir compris à un concept, réviser 2 heures et avoir la meilleure note de la classe avant de tout oublier le lendemain) et qui pourtant déciderons de notre avenir, ce système me dégoûte privilégié le bourrage de crâne a la compréhension d’un sujet. J’ai de la chance d’être entouré de profs passionnés mais qui contre leur gré doivent aller vite pour qu’on capte l’information de façon superficielle mais assez lentement pour qu’on ai le temps d’avoir envie de se pendre d’ennui. Pourtant je ne prétend pas tout connaître, mon français est loin d’être parfait, je calcule trop vite en maths et bien d’autres choses encore, mais je m’ennuie malgré tout car je me sens forcé de prendre le même chemin, d’apprendre d’une unique façon complètement fermée et efficace à court terme seulement alors que je pourrais collecté ces informations moi même me les apprendre d’une meilleure façon et creuser moi même. Et ça me stresse car j’ai l’impression de décrocher et de me voir chuter, j’ai l’impression d’être au bord du décrochage scolaire et si je me décroche de ce système je ne pourrais pas réussir car tu es obligé de passer par là pour arriver à avoir une vie décente mais je n’en peux plus. Je me retrouve seule chez moi à me bourrer le crâne d’informations pour les assemblées afin d’en faire des théories, à faire mes devoirs tard le soir (ou juste avant mes cours) sans réfléchir sous l’effet du stress car je passe la plupart de temps à me remettre de mes journées passées à essayer d’écouter des cours au milieu de cris et de bruitages insupportables qui me donne la migraine, je ne veux plus retourner en cours, je n’en peux plus des coups de pression permanents qui me pousse à travailler dans le vide et de ces devoirs insensés et si nombreux qu’ils m’empêchent d’exercer mes passions qui a mon sens son plus efficace pour structurer mes pensées et je n’ose quasiment plus me cultiver seule car je me retrouve avec des chapitres d’avance sur le programme parfois même des années, j’ai l’impression de m’ennuyer tout en ayant soif de quelque chose comme tu l’as toi même dit je suis « affamée intellectuellement » et je pourrais très bien me débrouiller seule pour combattre ça mais ça aggravera les choses car j’irai trop loin et ce sera un cercle vicieux, c’en est déjà un je sais faire ce que j’apprends des mois voir des années à l’avance car rien qu’en réfléchissant pas moi même j’apprends trop de choses donc je ne fais plus rien. Mais je pense que le pire c’est le fait que nos professeurs avouent qu’il manque des choses au programme que l’on pourrait mieux faire, l’un de mes professeurs m’a explicitement dit que les langues vivantes que l’on nous apprenait tel que l’allemand et l’espagnol on nous apprenait à les parler de façon certes compréhensible pour les gens parlant couramment ces langues mais de façon incorrecte l’on fera forcément des fautes vue que leurs but d’aujourd’hui est de nous apprendre la chose approximativement et non de façon correcte et ils osent nous noter sur des choses que l’on nous as mal enseigné. On devrait changer de système en crée un nouveau qui viserait à d’abord apprendre aux enfants ,ce qu’ils veulent être ce qu’ils sont et ce qui les passionne (sans oublier l’apprentissage du français et des mathématiques de base) pour ensuite les mener dès le plus jeune âge vers des voix qui leurs correspondent ce qui permettrait de dispenser certaines matières au profit d’autres plus importantes selon la voix empruntée et de mieux organisée les programmes (je ne sais pas si je suis compréhensible mais je l’expliquerai au pire d’une meilleure façon). Voilà ça fait un bon moment que j’en parle autour de moi mais ceux à qui j’en parle le plus ne sont pas vraiment intéressés donc si il y a une petite chance pour qu’ici mon commentaire soit lu par quelqu’un qui se sent plus concerné alors autant en profiter.
Bonjour Virginie. Je suis né en 1990. J'ai aujourd'hui 28 ans. Tout ce que vous dîtes est très intéressant et cela m'a fait penser à ce que j'ai également ressenti sur les bancs de l'école. Je m'y suis toujours ennuyé. Même chose que vous : j'avais l'impression que 10 minutes aurait suffit pour apprendre ce qui était expliqué en 1h de temps. En plus de cela, j'avais de gros soucis d'intégration avec les autres élèves. Un psychologue m'a fait passer des tests de Q.I et m'a révélé que j'étais un enfant précoce ou HPI. 90% des professeurs n'en ont pas tenu compte quand à leur approche avec moi. Certains, même, se sentaient défiés et faisaient des complexes... Résultats, je ne travaillais pas car j'étais totalement désintéressé ; et, ayant perdu l'habitude de travailler, mon intellect à fini par s'atrophier, le temps de ma scolarité. A l'école, il faut être dans un moule et on utilise très mal le potentiel des élèves. Au lycée, j'ai aussi été sidéré par la propagande gauchiste. On nous expliquait carrément ce qu'il fallait penser. Malheureusement, je crois que j'étais le seul dans la classe encore doté d'un esprit critique, mais je ne disais rien pour ne pas me mettre tout le monde à dos. Il y aurait tant à dire sur l'école en France, que je pourrais écrire un livre sur le sujet...
Je pense être à peine plus âgée que vous, Virginie. J'ai vécu quelques mois en Bretagne quand j'étais petite : à l'école, il y avait encore des instituteurs traditionnels et des manuels scolaires à l'ancienne... Aujourd'hui je suis très heureuse d'avoir connu cela !
Je suis dans un lycée privé, et même là c'est juste fou de voir la médiocrité des élèves, qui ont tous la même pensée gauchiste et qui ont un vocabulaire limité pour une grande partie. Les programmes d'histoire n'enseignent en fait que des bribes notre histoire le français n'apprend même plus de vocabulaire et les maths prennent un temps pas possible pour apprendre des concepts simples.
Un nain connu : Il y a hélas peut-être encore pire : je me demande si beaucoup d'entre nous seraient encore capables aujourd'hui d'effectuer une analyse grammaticale et une analyse logique comme nous le faisions pourtant couramment à l'école primaire 🤔
J'ai également eu la sensation d'avoir perdu près de 20 ans de ma vie dans des études chiantes mais obligatoires. Et la triste réalité est que j'ai tout appris par le biais d'internet (orthographe/anglais/histoire/politique) et je n'ai toujours pas fini de rattraper le temps perdu. Par ailleurs, je dessine énormément et je suis actuellement dans une école de ce type x) (24 ans passé, bientôt 25 et toujours étudiant^^)
Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'ai toujours eu d'énormes facilités, surtout au lycée, parce que le niveau était finalement médiocre voire affligeant. J'ai eu mon bac mention très bien en séchant presque toute l'année. Après, mon université s'est très bien passée et finalement je n'ai pas vraiment plus travaillé que pendant mon lycée. Cependant quand je suis arrivé dans des concours prestigieux où j'avais affaire avec que des sorties de Louis le Grand ou de Henri IV puis de l'ENS, ce n'était pas la même chose. Mon orthographe et mon style laissaient à désirer et mon niveau en langue étrangère était très insuffisant. On a commencé à me reprocher des défauts dont on ne m'avait jamais parlé. Aujourd'hui, je pense que c'est impossible d'intégrer les plus hautes écoles de France en ayant fait sa scolarité dans un lycée public de campagne (ou de province comme ils disent). Le niveau est trop bas et la marche est trop haute après, peu importe ses capacités. Cela permet justement à une certaine caste de se protéger. Il suffit de voir ce qui se passe à l'ENA. Dans les années 70-80, on pouvait encore trouver plus de 20% de fils d'ouvriers alors qu'aujourd'hui il n'y en a plus aucun. Ils ont nivelé par le bas pour détruire toute concurrence. Même si je ne porte pas la IIIe dans mon cœur, c'était l'époque où l'instruction publique prenait quelqu'un sous le bras pour le faire monter quand il avait des capacités (il suffit de voir le parcours de Péguy pour s'en convaincre). Pour le reste et notamment sur l'idéologie qui y est enseignée, j'ai toujours réussi à avoir beaucoup de recul ce qui m'a permis de ne pas finir lobotomisé même si après avoir passé toute ma vie dans le public, je me battrai pour que mes enfants n'aient jamais à y mettre les pieds.
Je ne connais pas très bien le monde de la prépa scientifique et je parlais surtout dans le milieu lettres-ENS-ENA mais j'imagine que c'est exactement la même chose pour polytechnique par exemple. Je partage en grande partie ton analyse mais pas tout à fait. Je t'invite à lire Christophe Guilluy dans la France périphérique et surtout fractures françaises. Je te mets deux extraits : « Aveuglés par la thématique du ghetto et par les tensions inhérentes à la société multiculturelle, on oublie souvent que les rares ascensions sociales en milieu populaire sont aujourd'hui le fait de jeunes issus de l'immigration »... En Grande-Bretagne, où sévit le même phénomène, le ministre des Universités et de la Science en est venu à réclamer une discrimination positive en direction des jeunes blancs de la « working class ». deux pages après : "Le choc est plus dur pour un breton arrivant à paris au XIXe qu’un algérien aujourd’hui. Il n’y a plus de déracinement l'immigration familiale favorise les regroupements dans des espaces culturels proches de celui du pays d'origine" On parle bien entendu de rares cas pour les gens de l'immigration mais le plus grand perdant dans cette histoire, c'est ce qu'il appelle le péri-urbain et les campagnes, ce que j'appelle les enracinés. Les étrangers qui arrivent en France parlent déjà leur langue d'origine et quelque fois l'anglais. On leur apprend ensuite le français, ils sont déjà bilingues ou trilingues ce qui est très valorisé dans notre économie. On leur paye ensuite un bac+3 voire un bac +5 et ils peuvent plus ou moins s'en sortir. Les plus grands perdants de ce nivellement par le bas, c'est le blanc de la Nièvre, de la Lozère, de l'Ardèche ou de la Creuse qui n'ont rien.
Je valide ce que tu dis et pour avoir connues de loin les prépas littéraires, le cloisonnement est encore pire dans les prépas scientifiques car c'est la que ce joue la plupart des métiers à gros salaire. Pour tout te dire, je suis justement entrain de lire le crépuscules de la France d'en haut et juste après, je vais lire fractures françaises. Si j'ai l'air focalisé sur les jeunes de banlieue issues de l'immigration c'est parce que j'en suis(polonaise). Je conçois qu'il est plus dur pour un blanc de la périphérie d'arriver aux grandes écoles, mais le jeune issue de l'immigration est lui aussi dans la merde pour y arriver. Si ils y arrivent mieux, c'est parce que contrairement aux français des classes populaires(que je ne connais quasiment pas car je n'en connais quasiment aucun et ma famille n'est pas française) qui à cause de Mai 68, on perdu les valeurs de rigueur et de dureté avec lesquels certains enfants d'immigrés sont élevés et permettent la réussite social. A.Soral l'explique très bien d'ailleurs. Pour le français, quand tes parents ne le parle pas ou peu et que tu n'as aucun point de repère ou de lien historique avec la France, je te garantie que c'est ce qui te disqualifie en prépa ou dans les autres filières. C'est ce qui m'a le plus choqué lorsque je suis arrivé en prépa et ce qui m'a fait réalisé à quelle point je ne connaissais absolument rien de la France et de sa culture et encore moins de sa langue quand je voyais comment les autres élève de mon âge parlait ou écrivait(je parlais presque comme une racaille). Et mon cas n'est la que pour illustrer le type qui n'est même pas chez lui. "On leur paye ensuite un bac+3 voire un bac +5 et ils peuvent plus ou moins s'en sortir" J'avoue que j'ai du mal avec ça. La très grande majorité de l'immigration n'est la que pour faire des métiers de merde, faire pression sur les salaires et casser la société. Certain s'en sorte, mais c'est très rare, tellement que je trouve que c'est même pas la peine d'en parler. Il y en a autant que de fils d'ouvrier en zone péri-urbain qui s'en sortent. Pour conclure, ce n'est pas une course entre qui souffre le plus, mais je te garantis que la situation du mec de banlieue n'est pas plus enviable que celle blanc de la Nièvre ou de la Lozère.
Bonjour, C'est horrible 😱comment l' éducation national peut faire ça aux enfants, élèves, collégiens, lycéens,étudiants les rendrent aussi bas. Pourquoi ne pas construire des écoles pour tout les niveaux, comme le lycée Henri 4.Martin Gray à écrit Ce n'est pas parce que il y a des élèves dans les grande écoles qui sont forcément Intelligents. Cordialement 👍
@@salami8332 Bonjour, C'est vraiment triste 😢 l' Enseignement en France est quasi nul . J'en ai marre de ce favoritisme. Pourquoi les autres ne peuvent pas réussir. C'est l'école fait tout pour ne pas faire monter les élèves vers le haut. C'est catastrophique 😱
Pareil j'ai dessiné toute ma scolarité. A vrai dire je me demande encore comment j'ai eu mon bac. M'enfin les études supérieures sont encore pire... Avant le bac c'est du matraquage, après le bac c'est du flicage. Si tu cherche un peu trop profond en histoire ou en économie on te regarde de travers... Essayez de faire une thèse contre le féminisme, vous me direz combien on vous a mis...
Du flicage ou de la promotion de caste ? On te regarde de travers car tu n'est pas dans les sujets du moule de la caste.Forcément. Dommage que je ne fais plus d'études.J'en ferais ils seraient fou j'en suis certain.
En cherchant profond dans l'histoire, la République découvre des cadavres dans les placards. Il y a beaucoup de tabous, de choses que l'on nous cache ! savoir ce qui s'est réellement passé, c'est mieux : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Mon grand-père, né à la fin du XIXeme siècle et issu d'un milieu modeste, a fait polytechnique et se distrayait en écrivant des livres, ceci grâce à l'instruction qu'il avait reçue, école et lycée, sans aucun soutien extérieur. Ma fille née à la fin du XXeme siècle est entrée à l'école à deux ans et demie en connaissant, entre autres, le mot "raccommoder". La maîtresse, choquée, s'est remise de ses émotions en enseignant à ses élèves une chanson de "mots" inventés qui ne voulaient rien dire. Ma fille n'a jamais entendu parlé du conditionnel et encore moins du subjonctif, elle n'a jamais appris une fable de La Fontaine, a lu une seule pièce de Molière, ne connaît ni La Bruyère, ni Balzac... confond le siècle de Voltaire et celui d'Hugo... par contre, du CE2 à la 3ème inclus, elle a fait des exposés sur le thème de l'écologie, chaque année, jusqu'à écœurement, et a passé la moitié du collège à entendre l'importance des textes fondateurs et religieux, surtout le Quran, présenté comme le livre de l'ultime religion. J'avais presque réussi à lui transmettre le goût de la littérature jusqu'à ce que son professeur de Français, en 5eme, demande à la classe de lire un petit livre enfantin à raison de quelques pages par semaine et de l'illustrer. Ce travail long (2 trimestres !), laborieux et inutile l'a détourné des livres. Aujourd'hui, elle finit des études scientifiques dans l'Amérique de Trump et dès qu'elle a besoin d'écrire un mail (elle n'écrit rien d'autre) elle me le soumet pour correction avant de l'envoyer à son destinataire. Quel gâchis.
C'est peut être ça le but.Nous décourager pour que d'autres avec une cuillère en argent ou des enfants des castes en profitent pour piquer les bonnes places.Alors que je suis sur qu'ils ne valent pas beaucoup de clous dans certains domaines ! Bon après c'est sur que dans le génie civil par exemple si t'es une quiche tu va pas loin.
Bonjour Virginie et bravo, votre vidéo m'a mis du baume au cœur. Étant presque sexagénaire, j'ai connu l'école primaire des années 60 ( avant mai 68 donc ) , et effectivement, j'adhère entièrement à tout ce que vous dites. A l'époque, quand nous arrivions en classe, l'instituteur avait déjà inscrit une phrase sur le tableau noir, phrase qui résumait une "leçon d'instruction civique", anciennement nommée " leçon de morale ", et que nous devions retenir, comme " L''argent ne fait pas le bonheur " ou " bien mal acquis ne profite jamais ". L'enseignant était très rigoureux sur la discipline et dans la classe on aurait pu entendre une mouche voler. L'étude se faisait donc dans de très bonnes conditions et je n'ai jamais autant appris qu'à cette époque. Nous écrivions à la plume, que nous trempions dans l'encrier intégré au bureau, régulièrement rempli par une femme de service. Effectivement, les copies étaient d'un autre niveau, et un écolier actuel du même âge serait complètement "largué". Le respect pour les personnes adultes était également important, et il ne nous serait même pas venu à l'esprit de "répondre" à l'instituteur, que nous appelions alors "maître". Nous apprenions les verbes à tous les temps avec une rigueur extrême, y compris l'imparfait du subjonctif, qu'un écolier actuel prendrait pour une langue étrangère. Au fil du temps, ce savoir s'est délité, je l'ai constaté avec mes enfants, nés au début des années 90, et que je m'efforçais de faire travailler le soir. Puis c'est allé de pis en pis, avec l'effondrement de l’Éducation Nationale voulue par nos élites. Maintenant, nombre d'enfants ne parlent même plus français, et les enseignants passent plus de temps à tenter de maintenir le calme dans les classes plutôt qu'à leur apprendre les programmes, et on assiste un un nivellement par le bas d'un niveau déjà médiocre. Seuls les gens de mon âge semblent se rendre compte de ça, à part les gauchistes qui nient hypocritement les faits, et les générations plus jeunes n'en ont même pas conscience. Le fait qu'une jeune femme de votre âge réalise tout cela et le dénonce courageusement me réchauffe le cœur. Il en faudrait des miliers comme vous mais nous sommes loin du compte. Je vous souhaite le meilleur et beaucoup de courage pour continuer la lutte. Merci.
J'étais dans une zep jusqu'au lycée dans les années 90 et 2000. Il y avait une ligne directrice à suivre, s'en écarter c'était de s'exposer à des sanctions. J'ai été renvoyé plusieurs fois pour avoir pensé différemment ou critiqué un des professeurs. En dehors de l'école, je me rendais très régulièrement à la bibliothèque municipale pour m'instruire. J'étais très passionné par les sciences et un peu touche à tout. Plus tard, j'ai fini dans un lycée privé, ce qui n'était pas mieux. Si je ne voulais pas être mal noté il fallait dire ce que voulait entendre le prof. Après ça, avoir une bonne note était d'une facilité déconcertante, j'étais passé de cancre à intello... En fin d'année, la prof est venue me dire : "C'est grâce à moi que tu as réussi. ". Je riais jaune...
Prof ou ‘enseignant’ en France en 2019 c’est : *un bac + 5 et un concours difficile *des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages , bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes , vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ". *un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burnout, démissions, arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose et indépendamment de ses contenus) , faire des réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie et qui viennent souvent en cours à l'école pour consommer librement du temps de vie en emmenant avec eux dans l'enceinte scolaire leurs problèmes sociaux, religieux familiaux dont les enseignants ne sont pas responsables. * un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société (ces fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !) méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education" ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus. * un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir composer avec les ados !) *un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas) avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux-mêmes parfois hostiles. *des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des incapables ou des ‘ennemis’, parents bien souvent eux-mêmes éloignés du système éducatif ou du système républicain tout court. * des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois , transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, l'écologie, la gestion des comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité, se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou démissionnaires, jouer les psy, les flics, les assistants sociologues , les grands frères sans vexer les plus mauvais quitte à exclure les meilleurs , histoire d'assurer coûte que coûte le principe d'égalité y compris avec des mineurs délinquants ou trafiquants identifiés....et j'en passe * et le tout pour gagner entre 1400 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans (CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3300 euros nets mensuels pour les très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut aller * En plus la notation est biaisée, systématiquement sur évaluée par rapport au niveau ou au comportement réel de l'élève enfant roi , pour acheter la paix sociale éducative : le niveau des sujets d'épreuves s'effondre depuis 30 ans et en particulier au BAC avec une double notation sur 24 ou 26 voire 30 points au lieu de 20 , des QCM triviaux, des indications ou des aides à la pelle pour soit disant aider les élèves, ou toute légère complexité ou originalité ,bien qu’au programme officiel dans les questions, est perçue comme pouvant être insurmontable ou inadaptée ou ‘hors programme’, absence quasi systématique de demande de démonstration ou de raisonnement construit sur plus de 4 lignes , une introduction ou un contenu ou une synthèse basés sur des exemples "terrains" uniquement sur les centres d'intérêt ou avec le vocabulaire des ados, histoire de tout faire pour susciter l’attention et pour assurer ce '80% de reçus tout profil social confondu' et en plus avec une absence de sanctions face aux nombreuses incivilités, bruits, insolences, provocations, face au refus de l'autorité ou du travail , du moment que les élèves consomment en libre-service à leur guise du temps scolaire ou du temps de vie dans l’établissement scolaire en évitant toute forme de complexité intellectuelle, pour râler si le 'produit fourni ou l'ambiance scolaire ' ne les séduisent pas ou s'écarte trop de leur mode de vie et de leur vocabulaire, tant sur la forme que sur le fond, sans parler du niveau des sujets des concours au CAPES voire à l'AGREGATION qui eux aussi sont en chute libre en terme de contenu et d'exigence : l'heure est grave ! *Quant aux élèves, effectivement le niveau s'effondre surtout en Maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en trichant à la hausse sur la façon de noter les copies qui sont sur notées notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soi-disant reçus avec si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne savent toujours pas additionner deux fractions, résoudre une équation du 1er degré ou appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont incapables du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou qui sont incapables de comprendre et résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans une pagaille de fautes d'orthographe, de déficit de vocabulaire et de contre sens. C'est grave et ce n'est pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de ces métiers ! Le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des sujets s'effondre ! Trouver l'erreur ! Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales, omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes, de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques , métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose la mondialisation. On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le responsable : on exige d'un enseignant qu'il élimine ou qu'il réduise le déficit ou la faiblesse de capacité cognitive intellectuelle ou comportementale de ses élèves sans vexer ni sanctionner les plus mauvais ou les plus indisciplinés ou qu'il fournisse et génère à lui seul des résultats positifs ou en progrès , même si les conditions de réalisation de ces derniers se font aussi et surtout à l’extérieur de l'école et notamment dans la famille et avec (ou sans) l'éducation des parents.
Prof , enseignant en France en 2019 c’est : *un bac + 5 et un concours difficile *des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages , bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes , vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ". *un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burn-out, démissions, arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose) , faire des réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie . * un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société ( ces fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !) méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education" ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus. * un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir composer avec les ados !) *un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas) avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux mêmes parfois hostiles. *des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des incapables ou des 'ennemis' , parents bien souvent eux-mêmes éloignés du système éducatif ou du système républicain tout court. * des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois , transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, la gestion des comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité, se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou démissionnaires, jouer les psy, les flics, les grands frères ....et j'en passe * et le tout pour gagner entre 1500 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans ( CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3200 euros nets mensuels pour les très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut aller *quant aux élèves, effectivement le niveau s'effondre surtout en maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en trichant à la hausse sur la façon d'évaluer les notes qui sont sur notées notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soit disant reçus avec si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne savent toujours pas appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont incapable du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou qui sont incapable de résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans une pagaille de fautes d'orthographe et de contre sens. C'est grave et ce n'est pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de ces métiers ! le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des sujets s'effondre ! trouver l'erreur ! Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales, omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes, de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques , métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose la mondialisation. On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le responsable : on exige d'un enseignant qu'il élimine ou qu'il réduise le déficit ou la faiblesse de capacité cognitive intellectuelle ou comportementale de ses élèves ou qu'il fournisse et génère à lui seul des résultats positifs ou en progrès , même si les conditions de réalisation de ces derniers se font aussi et surtout à l’extérieur de l'école et notamment dans la famille et avec (ou sans) l'éducation des parents.
Je suis en 1ere L par choix. Et vous comprends tellement lorsque vous parlez de renoncer aux matières scientifiques. Je suis une grande passionnée de svt notamment et je continue d'apprendre en autodidacte. Jusqu'au collège, je m'ennuiais et étant en classe à double niveaux avec des élèves plus âgés, je suivais leur cours dès que j'avais fini mes exercices. Puis, arrivée au collège privé. Il y avait un véritable niveau et les cours étaient intéressants. Maintenant, j'ai de nouveau l'impression de m'ennuyer. Par exemple, la professeur de français nous a demandé de trouver le COD dans une phrase et sur les 25 élèves de 1ere L, j'étais la seule à connaître la réponse. Et dans mon groupe de mathématiques, parce que j'ai eu la chance de pouvoir prendre l'option mathématiques, on fait des exercices de niveau 4ème. C'est tellement décevant un tel niveau...
Bonjour , vous venez de me faire penser à une chose qui, jusque-là, ne m'avait pas fait "tilter". Mon grand-père paternel avait, dans un cadre, dans une chambre, son certificat d'étude. C'était le seul diplôme officiel qu'il avait car, venant d'une famille de paysans, il n'avait pas pu poursuivre ses études. Du coup, quand nous faisions nos devoirs, jeunes (mes parents travaillaient tous les deux), il était toujours présent et écoutait sans vraiment le montrer (patriarche italien proche de la terre...). Et ensuite, quand j'étais au lycée (dans les années 90), il m'empruntait et dévorait mes bouquins d'histoires. Ensuite, nous en parlions. Il me disait qu'il apprenait beaucoup de choses, mais aussi que "ça ne s'est pas passé comme ça". Ce long palabre pour vous dire qu'il a encadré son certificat d'étude (eut vers ses 12 ans) alors que moi, je n'afficherai jamais mon bac ou autres diplômes que j'ai eut. Cela car je trouve qu'ils ne valent plus grand chose au niveau réussite personnelle. D'ailleurs, mon grand-père a été plus content que moi de ma réussite...
Merci à vous Virginie pour ce sujet dont le constat me parait plus qu'alarmant. Voyant les programmes de l'EN décliner d'année en année, j'ai déscolariser ma fille pour le CM2 à la rentrée 2017, en l'inscrivant à de bons cours par correspondance. En français il a fallu se rabattre sur le niveau CM1 et remonter nos manches, mais les progrès sont là et de façon plutôt rapide. En fait, j'apprends à ma fille à prendre le temps d'apprendre, puis à utiliser son cerveau pour restituer ses connaissances ou bien les utiliser en situation, comme si elle ne l'avait jamais fait à l'école !!! J'aurai beaucoup à dire encore mais ce serait long. En bref, nous travaillons seulement 3h par jour sur 4 jours et progressons 2 fois plus vite voir plus. Ré-apprendre à penser droit et organiser ses pensées l'ont transformé, métamorphosé. Ma fille est devenue, calme et posée, on dirait que la vraie vie a enfin pris place chez nous. Dans mon enfance j'ai eu des instits et professeurs rigoureux, exigeants, sévères, sérieux et bien qu'étant plutôt moyenne j'ai aimé ma scolarité et ai toujours donné le meilleur de moi-même. La reprise de la lecture à l'âge adulte m'a relancé dans la "démarche" intelectuelle, tout comme les échecs (dont vous parliez). C vraiment un plaisir de repousser ses capacités intellectuelles en permanence et de devenir avide de découvertes...
Merci pour cette passionnante vidéo à laquelle je m'associe complètement. J'ai eu la chance d'avoir reçu un enseignement dans les années 80 où le système n'était pas encore complètement perverti et où en entrant en classe de 6ème, je savais, lire, écrire et compter. Quelle serait la réaction de ces anciens enseignants et professeurs, ceux de nos parents, grands parents et arrières grands parents, s'ils voyaient la déchéance et la décadence à laquelle nous assistons ? Ils s'en retourneraient dans leur tombe. Depuis plus de 20 ans je ne regarde plus du tout la télévision et je ne veux pas en entendre parler. Depuis plus de 20 ans, la lecture est devenue une véritable passion, quelque chose de salutaire, pas dans le sens de me cultiver parce qu'il en faut mais le fait de pouvoir garder contact avec notre culture, notre histoire et notre langue si riche et si savoureuse dans ses nuances, ses subtilités, son rythme et son chant. Il faut être curieux dans la vie car nous n'avons jamais fini d'apprendre... et on ne s'ennuie jamais. Je relis avec tant de passion les classiques qui autrefois, auraient pu paraître rebutant lorsque j'étais encore un jeune écolier, et combien j'aime à présent fréquenter et m'entourer de tous ces auteurs d'autrefois, témoins de leur époque, qui ont toujours tant de choses à nous dire. Lire, s'intéresser à l'histoire, c'est comprendre le monde dans lequel nous vivons et vers lequel nous allons. Il faut élever nos esprit et sortir de cette glaise ! Combien je hais ce mal-parler superficiel, bouche trou, vide, creux, ne voulant strictement rien dire : "je kiffe", "c'est cool", "c'est un truc de ouf !" (oh oui que cette expression m'insupporte !), les expressions de bureau et les insupportables tics de langage "puis voilà quoi", "en fait" "et voilà", "hash-tag", "ça va pas le faire"... et les pires : "c'est genre heuuu...", "je suis en mode...". Un fléau que l'on entend même dans les films.
Merci pour ta vidéo, je suis diagnostiqué EIP et dyslexique et j'ai beaucoup beaucoup eu du mal avec l'Education national, en maternelle je m'interroger déjà à plein de choses, au météorite, à la nature etc, à l'Ecole en fin de grande section les professeurs me jugé incapable de compte jusqu'à 10, étant enfants j'avais aussi un écart entre moi et la façon de voir la vie des autres élèves, j'etais un élève créatif et turbulent, on m'a mis dans le privé en milieu de primaire ou j'ai été hospitalisé plusieurs fois. Ensuite au collège, j'ai était dans une classe EIP je me suis apaiser et trouver des personnes qui se posé les même question que moi, malheureusement mon meilleur amis qui avait des facilité ne travailler pas et était pédant, de pire en pire en arrivant vers la 3eme, il n'etait pas à sa place et sans doute dépressif car souvent fatigué, je ne lui parle plus et on n'est plus dans le même lycée, en 5,4 et 3 ème j'ai eu de bon professeur en histoire qui mon donner gout à la matière. Au lycée, n'existant pas de lycée EIP j'ai fait une dérogation pour un lycée dit plus à l'ecoute, déjà que l'accompagnement du collège EIP était faible et parfois à côté de la plaque, au lycée, bien que des professeurs Gentil et on vas dire à l'ecoute, l'acompagnement est inexistante. J'ai un gros écart avec mes camarade, qui me rend triste, cependant je ne veut pas être comme eux. Ces élèves viennent de la campagne et n'ont pas beaucoup de suivi à la maison. Je me réfugie dans l'art l'histoire, la sociologie etc j'ai la chance d'avoir des parents sans doute EIP, un père trans classe, des grands parents côté maternelle qui on était abandonné et pris dans une famille d'accueil, et du côté de mon père des grands parents agressif raciste que je ne voit presque plus. D'ou mon gout pour la sociologie. Dans mon lycée il y a des STD2A que j'ai en rentrant au lycée idéalisée, et très vite eu une désillusion, bien que j'ai repéré des EIP (je sais on juge pas une personne comme ça) il existe un écart entre ma vision de la vie et la leur surtout tournée sur les Manga. Bien que je mange de tant en tant avec sans beaucoup parler, oui du coup je suis timide. En les grandes vacances 2019 moment où j'ecrit le message, je suis énervé contre la machine de l'Education national ma mère travail au rectorat d'Amiens. J'aimerais écrire sur la société et l'Education. Je fais aussi des Palais dans Minecraft assez élégant, j'essaie de me cultivé sur tous les sujet pour être un sorte de généraliste. Je ne prétend rien et je ne voudrais pas avec le message paraître arrogant, Guy de Maupassant à côtoyer adolescents Victor Hugo, moi je cherche, sans prétendre encore être Guy de Maupassant... La rentrée de me donne pas d'engouement, j'ai peur d'une 1er bis, je déploré le vide de plusieurs cour comme tu la bien dit, et le fait que j'ai l'impression parfois de perdre plein de choses avec cette routine, bien que j'apprends des choses, je suis en 1er S, je passe en terminal du coup, je voudrais pour le moment être architecte, car cela touche à plein de domaine. Merci pour ta vidéo qui ma donné un peu de réconfort, ou pas vu le sujet, je suis très content de voir des personnes comme toi. Pardon pour les Inombrables gros erreurs d'hortographe. J'espère sincèrement que tu à lui le message, et j'aimerais si possible un retour, ce qui me ferai très plaisir. Encore Merci.
J’ai découvert votre chaîne hier et j’ai un message d’encouragement pour vous... J’ai été bluffée par la richesse du contenu ! Une large palette qui pousse beaucoup à la réflexion ! Tellement que j’en ai fait un thème de rédaction pour mon fils de 12 ans, qui est instruit dans la famille (pour éviter tous les désagréments que vous soulignez...). Il a présenté un résumé en bonne et due forme, développant deux sujets en particulier : le contenu du livre et le thème de l’ennui en classe... Je ne sais pas si vous réalisez la richesse du contenu de cette simple vidéo....voici une jeune femme qui a la tête sur les épaules, un esprit de synthèse, des yeux pour voir ce qui se trame et qui communique quelque chose de fort, comme un goût d’antan ! J’ai souscrit à votre chaîne et compte bien utiliser certains sujets pour compléter l’instruction de mon fils. Quant aux “autres sujets” que vous abordez, un rapide tour d’horizon m’a confirmé que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes ☺️
J'ai bientôt 24 ans et je suis en 4e année de Pharmacie : autant dire que l'école (collège, lycée) s'éloigne à grands pas pour moi. Mais je partage une grande partie de ton constat Virginie et tu expliques très bien la perte de langage critique parmi les gens de notre génération. "J'aime, j'aime pas" "trop bien" "trop pas bien"... C'est à peine exagéré ou caricaturé malheureusement. Combien parmi mes amis ne s'expriment que par affect, sans la moindre nuance, ou explication, par onomatopées ? L'orthographe et la conjugaison ont également pris un coup. Je relève tous les jours des fautes énormes de conjugaison pourtant simples : "je fait"... Sans parler des participes passés qui prennent des s ou des t on ne sait comment ("j'ai finit"...). Et je critique les gens de mon âge mais je peux t'assurer qu'il en est de même chez certains profs de ma fac (je parle de professeurs qui ont parfois deux doctorats, pas d'animateurs de récré). J'ai noté également une disparition volontaire de l'apprentissage du christianisme : ce chapitre n'était abordé que très brièvement en fin de sixième, bâclé en quelques jours, expédié par-dessus la jambe... En revanche en cinquième on passait un temps infini sur l'Islam, bien en début de programme, et tout ça couplé avec une lecture complice en cours de français de livres sur le sujet. Et apparemment c'est encore pire aujourd'hui. Merci pour ta vidéo, je pense que tu as compris une grande partie des malheurs de notre génération définitivement.
Je découvre ta chaîne en ayant fait une recherche portant sur «les incohérences du système éducatif», ta vidéo résume très bien ce que je pense du système éducatif français aujourd'hui...malheureusement il faut bien se rendre à l'évidence le niveau des élèves a bien baissé et il est intéressant de pointer du doigt ce problème crucial. J'ai eu un parcours scolaire classique, j'ai préparé un bac littéraire que j'ai obtenu en 2005. J'ai ensuite commencé une licence en vu de devenir ensuite professeur des écoles. En cours de retour, l'Etat a réformé le système (disparition des IUFM, réforme dans la formation des profs etc). J'ai arrêté mes études suite à cela mais aussi et surtout parce que, plus le temps passait, plus je me rendais compte, que ce système et ses méthodes d'apprentissage étaient complètement absurdes et incohérents. Bref cela n'avait aucun sens...Pourquoi la grande majorité des élèves s'ennuient en classe? Il serait peut être temps de creuser la question...sauf que l'Etat s'en fout, étant donné que plus le citoyen sera «bête» plus il sera facilement manipulable....(ce n'est que mon avis). Pour revenir au niveau des élèves, je peux le confirmer avec mon expérience actuelle: j'ai repris mes études, en vue d'une reconversion professionnelle (j'ai maintenant 32 ans). Je prépare un BTS à distance. Je vois passer des messages d'élèves (la grande majorité viennent d'avoir leur bac) sur le forum et sur le système d'échange avec les profs, qui me sidèrent...énormes fautes d'orthographe, langage sms, pas de syntaxe ni de construction logique...Quand au niveau de cours, ça n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard...c'est intéressant certes, mais selon moi, aucun cours ne pousse à une réflexion. J'ai encore le doux rêve de devenir un jour professeur mais bon...pour ça il faudrait revoir en profondeur les méthodes d'apprentissage. Merci pour cette vidéo et les références bibliographiques!
"Les hommes naissent ignorants, pas stupides. L'éducation les rend stupides." Bertrand Russell. Je détestais l'école, c'est juste une punition. J'ai repris mes études en formation pour adultes, c'est plus agréable. Je manque de culture mais je sais que c'est important. Je ne voudrais pas mettre des enfants sur terre avec cette misère intellectuelle où toutes formes de curiosité sont méprisées. Je propose quelque fois des sorties culturelles mais je me retrouve seul à les faire, le cinéma semble plus intéressant...
Surtout que l'école républicaine, c'est du formatage institutionnel : on n'y apprend pas l'histoire en tant que "science Humaine" objective, c'est juste de la propagande. Raison d'État oblige, les Jacobins nous cachent ce qui s'est réellement passé : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Chère Virginie, Vidéo très intéressante comme à l'habitude, merci ! Pour ma part, j'ai toujours été plutôt à l'aise à l'école et eu quelques facilités, mais j'étais toujours un peu blasé de n'avoir pas à travailler dur pour y arriver, cela manquait de challenge. Rare était la douce sensation du travail (conséquent) accompli et bien fait. Je prends de plus en plus, en grandissant, conscience de mes lacunes, et j'en éprouve aussi de la tristesse. Tant d'années perdues à ne rien apprendre ou si peu à l'école et à jouer, un gâchis. Je me situe pourtant il me semble bien dans la moyenne haute au niveau scolaire, mais être aujourd'hui à ce niveau n'est en réalité que peu de chose vu l'effroyable effondrement du niveau effectif des élèves (noter la petite allitération ^^). J'étudie en classe préparatoire intégrée en école d'ingénieur, une école très bien classée (grosse sélection à l'entrée, moins de 3% d'admission en première année, et écrémage ensuite malgré celle-ci) , le niveau en français est plutôt correct dans l'ensemble mais reste inférieur à celui de nos aïeux. Remarque au passage, nombreux sont les étudiants issus d'une famille aisée, ce n'est pas mon cas, mais cela s'observe au premier coup d'oeil en amphithéâtre ; preuve que les inégalités se creusent, et que ceux qui réussissent sont ceux qui ont reçu un bagage intellectuel solide de leurs parents. "Mon père est docteur en physique et ma mère ingénieur", phrase entendue bien plus d'une fois. Toujours à l'école donc, en essayant de rattraper si peu que ce soit mais autant que possible ces lacunes, à travers la lecture et une prise de conscience de l'état des choses qui passe par le visionnage de vos vidéos. Louis. Post-scriptum : J'ai aussi le sentiment de n'avoir que des connaissances vagues et imprécises avec une mémoire fragile, à mon grand dam ! Sujet préoccupant !
Très bonne vidéo! En primaire, je pense avoir eu de bons professeurs car, en français, par exemple j'avais du vocabulaire à apprendre toutes les semaines accompagné d'une dictée et de temps en temps une rédaction. Cependant, une fois au collège j'avais l'impression de ne plus progresser surtout en mathématiques on ne faisait que revoir ce qu'on avait vu l'année précédente, il en était de même pour la science physique. Et jusqu'à la fin du lycée, j'ai continué à m'ennuyer. Mais durant ces trois dernières années, j'ai découvert le plaisir d'étudier les mathématiques et la science physique en licence de Mathématiques.
Au lycée, le gauchisme de mes profs de français/littérature et d'histoire-géo était perceptible à 1000km ("les Lumières sont des héros suprêmes, la monarchie, c'est le mal absolu, la droite = horribles capitalistes sans cœur, l'esclavagisme, le racisme et la colonisation sont des concepts typiquement européens", etc.) Mais ce qui me faisait le plus halluciner à l'époque, c'est l'omniprésence d'un chapitre de l'histoire au cours de ma scolarité : La 2nde guerre mondiale. Du CM2 jusqu'en terminale, quasiment une année sur deux, on avait droit à la piqûre de rappel sur la collaboration, la diabolisation de Pétain, les chambres à gaz, etc. Je conçois que c'est une partie incontournable de l'Histoire du monde, mais à titre de comparaison, je n'ai eu qu'un seul chapitre sur la 1ère Guerre mondiale dans toute ma scolarité... En terminale, le jour où notre prof nous a annoncé que le nouveau chapitre porterait sur la 2GM, tous les élèves se sont regardés en mode "WTF ?! Depuis l'école primaire, vous nous martelez le crâne avec ça et 8 ans après, vous avez encore des trucs à nous dire là dessus ?!" Même pour des ados boutonneux et lobotomises comme nous, l'auto-flagellation de la France dans les programmes scolaires commençait à se voir...
Merci pour vos vidéos très pertinentes. Vous tous avez sûrement connu un professeur en marge du reste de la profession. Un professeur qui enseignait avec une méthodologie différente, une relation avec ses élèves peut-être moins académique. Et bien je parie que ce professeur fait partie de ceux que vous n'oublierez jamais car en dehors de la matière qu'il vous a enseigné, il vous a beaucoup appris sur vous-même. Je vais partager mon expérience personnelle, puis celle de mon neveu avec qui j'ai 24 ans d'écart. Cela a commencé en primaire avec mon instituteur qui faisait la classe aux CM1 et CM2 mélangés avec son propre programme. Nous faisions du calcul mental chronométré tous les matins, il nous a fait comprendre la rigueur mais surtout la MÉCANIQUE des mathématiques, "on fait comme ça et pas autrement, soit c'est juste soit c'est faux". A tel point que n'importe quel élève (qui a compris sa leçon) obtiens un 20/20 a partir du moment qu'il a relu sa copie avant de la rendre. Pour les maths, je suis sorti de l'école primaire avec un niveau de 4ème. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne ne maîtrise toujours pas les fractions (il n'a toujours pas compris qu'une fraction n'est rien d'autre qu'une division). En primaire toujours, nous lisions tous les deux mois un livre de notre choix qu'il fallait présenter et expliquer à toute la classe, lire des passages à voix haute et claire, puis répondre aux questions des élèves. Cela pour apprendre a comprendre un texte, retenir les idées essentielles puis les retransmettre à l'oral devant une assemblée. Entre le CM1 et le CM2 nous avions lu une dizaine de livres dans leur intégralité. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne n'a lu que des livres déjà expliqués et commentés. Durant les années collèges j'ai eu cette prof de Français qui m'a orienté vers le Latin pour améliorer mes notes en grammaire (matière que j'ai toujours détesté). Avec un niveau moyen en latin, j'ai considérablement amélioré mon niveau en Français, de plus j'y ai découvert la construction de la langue française et ses nuances avec les autres langues d'origine latine. J'ai encouragé mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne de prendre option latin mais il n'a pas eu la même vision que moi sur cette matière. Au lycée j'ai eu la chance de tomber sur ce professeur d'histoire qui m'a passionné et qui m'a fait réaliser que "ce que nous sommes aujourd'hui est le résultat de ce que nous avons fait hier, et qui nous permet de choisir ce que nous serons demain". C'était un professeur qui vous emmenait dans des salles d'archives, dans des bibliothèques, des sites et des fouilles archéologiques, car un manuel scolaire rédigé par un comité sélectionné (peut-être dépendant du ministère) n'est pas forcément objectif dans les faits historiques ou le choix des épisodes a enseigner aux élèves (je pense d'ailleurs qu'il y a là un sujet intéressant pour vos futures vidéos). Ce professeur m'a appris que lorsque l'on se penche sur l'histoire, il faut adopter la logique d'une enquête policière, à savoir qu'il faut tenir compte des témoignages mais que seules les preuves sont irréfutables. Ainsi à partir des preuves vous pourrait constater la crédibilité des témoignages. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne se contente de Wikipédia, il n'a pas de dictionnaire, de Bescherelle, de dictionnaire des synonymes et autres... Il n'a pas de culture, ni aucune curiosité. Et pourtant il me fait la morale. Récemment sur Bilal Hassani, Il m'a vu comme un raciste homophobe quand je lui disait qu'il n'avait pas le talent pour l'Eurovision, que j'étais trop vieux et que c'était le progrès. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'avoir le look d'Andy Warhol, mettre en avant sa sexualité comme Elton John ou Freddie Mercury, ou jouer sur l’ambiguïté comme David Bowie à ses débuts n'avait rien de nouveau. Qu'un artiste sans talent ne peut transmettre de message. Mais il préfère se contenter de ce qu'il entend à la TV ou à la radio sans se faire sa propre analyse des choses. J'arrête là, juste en précisant que mon neveu à la chance d'être dans une école privée bon bénéficier d'un bon enseignement. Malheureusement ce n'est pas le cas, cette école vend juste des bonnes notes quel que soit le niveau de l'élève.
Au sujet des manuels scolaires. Mon grand-père était à l'école d'instituteur dans les années 1920.Je possède toujours son livre d'histoire: Histoire contemporaine 1815 - 1920. Plus de 10 cm d'épaisseur et presque pas d'images, sur papier Bible... Une mine d'information dont je me sers souvent. Quelle indigence les livres d'aujourd'hui; cent ans sont traités en quelques pages avec des graphiques et des photos et quelques lignes de texte. Le pouvoir fabrique des ignorants pour les avoir mieux en main... Continuez Madame Vota, Bravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Très heureux d’écouter vos vidéos depuis hier... continuez c’est très enrichissant. Ce matin, le niveau scolaire actuel? Il y a tellement à dire! J’ai été jusqu’à récemment délégué des parents d’élèves à l’école primaire et au collège. Nous sommes loin de connaître la gravité de la situation.
A tous les trentenaires, hommes et femmes (ayant un peu moins ou un peu plus) qui ont des enfants: il s'agit désormais, suivant ces deux principes de Montaigne "un corps sain dans un esprit sain" et "une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine" de remettre la future génération sur le chemin du Beau, du Vrai, de la Connaissance, du Savoir et de sa mise en pratique et en perspective. Virginie nous le démontre avec brio dans cette vidéo. Merci encore à toi, Virginie !
Encore une fois vos propos sont très éclairants et vraiment justes! Mon père qui n'a que son certificat d'études primaires (1950) possède à coup sûr un bagage intellectuel nettement supérieur à celui du bachelier moyen d'aujourd'hui. Conscient des ravages de la déséducation antinationale, mes parents m'ont retiré de l'école publique en 1981 pour m'inscrire à des cours par correspondance dans le cycle secondaire. Dieu merci je m'en suis bien sorti! A notre tour, mon épouse et moi enseignons nos enfants à la maison en utilisant essentiellement ces anciens manuels et les bonnes vieilles méthodes d'antan que vous venez d'exposer brièvement. Ceci nous le faisons en Irlande où la pensée unique tyrannise le système éducatif comme dans le reste de l'U.E. Encore une fois: bravo Virginie!
Oui, j'ai aussi énormément subi le nivellement par le bas au collège et au lycée. Encore que j'étais dans un lycée privé, je me faisais ch**r en cours, je sentais qu'on ne me demandait jamais de réfléchir, mais juste de recracher du contenu tout fait (surtout en français, où mes notes variaient du simple au triple selon les professeurs parce que j'avais ma façon). Je suis passé par la prépa, dans la meilleure qui plus est, et je m'y suis énormément plu. J'ai trimé, j'ai ramé, mais au moins, je réfléchissais, et surtout, j'avais l'impression de faire quelque chose. Aujourd'hui, l'éducation ne semble même plus sacrée. On a voulu simplifier, on a généralisé, et surtout, on a fait disparaître la curiosité, l'esprit critique et autres. Merci de vous exprimer à ce sujet
Je vous ai découvert avec TEPA et me voilà à répondre à votre interrogation ici. Depuis la fin de ma scolarité je penses que le système éducatif est juste une machine à formater. Aujourd'hui je penses qu'il est plus facile d'apprendre si l'on comprend le pourquoi. Très loin à mes yeux des méthodes utilisées, si méthodes il y a. Le "par cœur" était roi. Ils nous inculquaient le savoir mais pas la connaissance ? Bref de longue années d'ennuis. En CE1 on m'avais demandé de suivre les cours des cm2 Les 1er années de lycée je codais en basic sur ma calculatrice... Par la suite ce fut absentéisme, autres priorités. J'ai appris, compris le programme par la suite en une semaine avec l'aide d'un amis que j'avais sollicité pour les examens. Période peut glorieuse et peut enrichissante. Vos vidéos, vos sujets, votre façon d'être sont agréables à voir et à entendre. Merci d'être vous ;)
Le boulanger ou le caissier, c'est aussi un citoyen, qui est appelé à voter et élire des représentants et des présidents. Alors, il vaut mieux qu'ils connaissent à fond Louis XI et tous les autres rois et présidents, afin qu'ils soient capable de juger et sanctionner les politiciens et les lois qu'ils nous font ! Clairement, ce ne serait pas à l'avantage des bras-cassés de politiciens que nous avons, ce qui explique les déficiences de l'éducation nationale.
J'ai 48 ans et je découvre aujourd'hui que j'ai eu la chance d'être "soumis" durant ma scolarité (dans les années 70) à des exercices similaires tournant autour du vocabulaire et des synonymes. Sans doute les dernières années avant que l'idéologie moderne post-soixante-huitarde ne finisse par ruisseler sur les instituteurs formés dans les années 50... Une petite pensée émue (et assez ahurie, j'avoue) en me remémorant les auto-dictées, exercices qui demandaient aux élèves de recopier de mémoire de longs textes après une étude approfondie de leur structure, de leur vocabulaire et de leur grammaire. Les dictées automatiques, elles, consistaient en un texte étudié l'après-midi et recopié de mémoire le lendemain matin... Je me demande si ces exercices existent encore. J'ai un doute.
Si si! Moi je les fais encore ! Mais c'est ma dernière année d'instit (on dit prof des écoles). Ceci dit dans les programmes de CM1 il y a encore le travail sur les suffixes et préfixes, etc.... Mais il est interdit de prononcer les mots complément d'objet direct ou indirect ou circonstanciel de temps, lieu etc, on doit dire prédicat et complément de verbe! Les pauvres gosses en cours d'allemand.
Il n'y a pas vraiment à choisir entre un bac scientifique et un bac littéraire. *Il y a juste à choisir l'ordre dans lequel on va les passer.* Nous étions un certain nombre d'hypotaupins à avoir eu le bac mathématiques en 1966, à nous être inscrits par jeu en candidats libres au bac littéraire en 1967, et à l'obtenir avec mention. Nul n'est _obligé_ de se condamner à l'hémiplégie ☺️
Bonjour Madame Vota, c'est un vieux monsieur de plus de 83 ans qui vient s'exprimer sur son ressenti à l'écoute de vos réflexions… Pendant un Instant, trop vite écoulé, j'ai entendu vos paroles qui m'ont ramené à mon enfance, des décennies dans le passé… Oui cette époque que vous avez évoquée était un temps aux valeurs morales solides qui s'étaient façonnées au cours des siècles… J'aime la langue française et me délecte à entendre certaines personnes développer un sujet, un thème. Aujourd'hui c'est ce qui choque qui est dans la norme, la grossièreté, la vulgarité, la bassesse dans la façon de s'exprimer en musique, peinture, habillement, aspect de sa personne.. La France qui jadis était une référence dans tous les domaines s'est prostituée copiant en s'abaissant servilement au niveau d'autres cultures au lieu de leur enseigner comment s'élever c… C'est le pouvoir corrupteur de la finance instituant une oligarchie qui désire avoir à disposition des humains abêtis qui ne savent, en général, plus écrire correctement encore moins parler sans utiliser des raccourcis grossiers et trop souvent pleins d'anglissimes… Cette décadence intellectuelle à ouvert la porte aux déviances, rejet des autorités de toutes sortes non respect des ainés, conduite anti naturelle par l'homosexualité vicieuse et non de maladie avec mariage, avortements de confort, violences dans la conduite en général et par les jeux électroniques, enseignement sexuel aux tout petit ouvrant la porte à une liberté sexuelle et à une possible liberticide pédophile amenant une insoumission au sein du foyer par le rejet de l'autorité. oh oui l'école et son enseignement c'était vraiment "quelque chose" de respectable avec un enseignement stable au cours des ans, des enseignants respectés… des examens aux normes élevés produisant des éléments forts qui pouvaient devenir des piliers dans la nation pour les générations montantes…. Mais voilà que reste-t-il ? Hélas nous sommes tombés dans la fange et les humains bêêêlent sans réagir… ma génération s'éteint laissant la place aux moutons dociles qu'ils peuvent tondre à tout-va.... Je suis triste et pleure mon passé enfuit ! BOFF
La pensée qu'inculque l'Education Nationale est une pensée intégralement déstructurée. Il faut aussi rajouter l'invasion de l'anglais partout il est présent et je dois dire que notre président y contribue. A cela s'ajoute l'appauvrissement du vocabulaire et en parallèle la déstructuration des phrases où on s'attache davantage au sens du mot qu'au sens de la phrase (je crois que tu l'as déjà évoqué précédemment). Quant à l'histoire elle n'est plus enseignée et analysée mais idéologisée. Je me souviens d'un prof qui nous avait sérieusement dit que l'ensemble des connaissances acquises durant l'Antiquité s'étaient totalement volatilisées durant le Moyen Age et que la plupart des gens de cette période était en réalité des païens. Sans oublier la disparition de la chronologie et la décontextualisation totale des choses parfois le recours au mensonge même.
Bonjour, j'ai moi aussi passé ma scolarité à dessiner. Cette école de la république est un rouleau compresseur de la pensée. Merci pour ces vidéos si belles et si claires
Bravo Mademoiselle Virginie, pour votre analyse lucide sur l'état de la société actuelle. Je vous recommande humblement la lecture suivante "Et vos enfants ne sauront plus lire, ... ni compter" : par Mr MARC LEBRIS Cet ancien instituteur a fondé une association : "sauver les lettres". Salutations cordiales de la part d'un résident Belge.
employé polyvalent : merci pour ce rappel, Marc Lebris a également mis en ligne des cours de français et de maths pour les niveaux CE et CM qui paraissent tout à fait intéressant. J'envisage de faire cours à ma fille l'année prochaine avec ceux du CM2. D'autres parents peuvent les utiliser en soutien scolaire.
J'ai été scolarisé pendant une dizaine d'années , de la maternelle au certificat d'études . J'ai donc fréquenté l'école publique ( communale ) , école ouverte à tous , et non l'école de la république , école de propagande . On nous éduquaient pour que nous puissions nous intégrer dans la société ; nous en apprenions ni trop ni trop peu et ce que nous y avons appris nous sera utile dans le futur , y compris l'histoire qui sert à nous situer dans le temps . Ensuite , lors de l'apprentissage , il y avait les cours du lycée technique ( le samedi ) pour continuer l'éducation par métier . En ce qui me concerne , c'était le bâtiment donc , maths , dessin industriel et gestion . Ensuite , pour ceux qui voulait en apprendre davantage , il y avait la voie du compagnonnage ou celle de la chambre des métiers . L'école était l'apprentissage du savoir puis venait celui du métier et enfin celui de la France avec le service militaire .
Quel bel exemple de structure..... Ce sont de grands trésors ces ouvrages à remettre à l honneur.... Hélas vu les temps qui courent.... cela deviendrait très polémique.... Concernant l'école, Je m'y suis toujours ennuyé, c'était souvent inintéressant ou trop lent , répétitif etc.... j'ai 3 enfants et ils font le même constat... alors qu'ils sont avides d apprendre et de connaissances... Le niveau s'est bien dégradé déjà entre ma sortie et leur entrée à l école.... et il y avait déjà un fossé avec ceux de mes parents et grands parents.... Une dégringolade sans fin.... si je peux dire.... Encore merci pour votre investissement et votre travail.....
Je n'ai jamais été bon en Français, et il y a quelques mois en arrière, je me suis dit il doit bien y avoir aujourd'hui un site internet pour réapprendre les bases de l'écriture. Je mets donc à la recherche d'un site avec des cours et des exercices en ligne à répéter. Je comptais en faire tous les jours afin de m'aiguiser sur ma langue. Je tombe sur un site présentement officiel dont je n'ai plus le lien sous la main, vous m'en excuserez! Je vois tout un menu commençant du CP au niveau bac... je me dis chouette, je me lance donc dans les tout premiers exercices phonétiques... Et là, stupeur! tous les mots, sont des mots anglais! c'est plus une révolution de gilet jaune que l'on a besoin. C'est une guerre civile total jusqu’à éradication de nos dirigeants par mise à mort. Et je reste polie...
Ta vidéo me réjouit au plus haut point ! J'ai la conviction que l'éducation nationale a pour projet la propagation de l'ignorance. Et que par conséquent elle devrait s’appeler la dés-éducation nationale. Beau travail. Continues tes vidéos s'il te plait.
personnellement j'aimais pas l école étant au collèg/ lycée, mais j adorais apprendre, ce qui fais que je ne révisais jamais, par contre je lisais des dictionnaires, encyclopédies et œuvres d'auteur littéraire ou philo. j'ai pu me construire ma propre pensé grace à ça, mais de nos jour ils nous l'interdisent. Nous obligent à penser comme ils nous l'enseignes dommage car la mentalité bleu est dominante....bref tres bonne video a toi il en faudrait plus des gens comme toi qui s'expriment, j'espere que ça arrivera, il faut qu'on ce sert les coudes ensemble et qu'on agissent tous pour que ça marche
Il est vrai que la société est en souffrance. L'éducation nationale sert une idéologie malsaine. A titre personnel, j'ai échappé à cette emprise. J'ai obtenu mon bac avec mention en candidat libre. En autodidacte. Travail personnel, curiosité et beaucoup de lecture. J'aurai aimé poursuivre les études mais il fallait s'assumer. Merci pour ces vidéos instructives. Cela donne de l'espoir, le monde ne s'est pas totalement écroulé.
J’ai lu un jour, qu’en français il n’y avait pas de vrais synonymes, que chaque mot apportait sa propre nuance, et ça a radicalement changé mon rapport aux mots. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on nous apprend un seul mot en nous expliquant que nous n’avons absolument pas besoin de ses synonymes puisque cela « veut dire la même chose », et bien non, la langue française apporte son lot de nuance qu’il faudrait apprendre au plus tôt, ne serait-ce que pour s’élever intellectuellement. Dans le même style, ma mère qui n’a quasiment aucune éducation scolaire m’a appris à lire, et me faisait recopier le dictionnaire pour que j’enrichisse mon vocabulaire, je ne la remercierai jamais assez pour ce cadeau qu’elle m’a fait. L’école peut être un formidable lieu de socialisation, mais quiconque a l’ambition de faire travailler ses méninges, s’ennuiera assez rapidement.
Je passe sur les quelques approximations ; du reste, il n'était pas nécessaire de remonter d'un siècle : jusque dans les années 1960-70, la plupart des manuels de vocabulaire ressemblent, sur le fond et sur la forme, à ce que vous décrivez là. J'ose même dire qu'on trouve encore aujourd'hui des équipes éditoriales qui s'en inspirent grandement... J'entends parfaitement l'amertume que les uns et les autres expriment sur l'ennui qu'ils ont éprouvé à l'école. Et j'en ai moi-même été dépité, au moins jusqu'en classe préparatoire. Puis je suis devenu professeur, il y a trois ans... Et j'ai été confronté à la réalité des volumes horaires rabougris, des classes surchargées, des difficultés de concentration chroniques, des attitudes souvent nonchalantes voire rétives, etc. Alors oui, la baisse du niveau, on la constate et on se récrie mais en définitive, qu'on qu'on fasse, on se heurte à un problème institutionnel (les moyens) et culturel (l'éducation, devenue hostile à l'effort, à l'exigence, parfois au respect le plus minime, etc.).
heureusement que mes parent m'on transmis des valeurs avant mon entrée au collège où le gauchisme militant des professeurs était hégémonique. A côté de ça, j'étais bouffé par l'ennui et j'ai bien raté toutes mes années jusqu'au moment où ma mère (et je l'en remercie) ma sortie du cycle lycéen classique pour me mettre au lycée hôtelier. Je suis maintenant cuisinier à mon compte et tout roule pour moi :) j'écoute vos interventions avec joie le matin en cuisinant. Merci
Bonsoir Virginie... Quelle chance tu as eu de savoir dessiner... Pour l'école c'était insupportable jusqu'à la seconde... J'ai redoublé le cm1 la 4ème, la 3ème parce que je ne voulais pas aller en BEP puis seconde première terminale et BTS d'un seul trait parce que les profs étaient vraiment géniaux et pas du tout formatés par les syndicats de l'éducation nationale.., Heureusement que la technologie moderne existe pour ouvrir de nouvelles portes sur la connaissance en l'écoutant par exemple et en faisant mes propres recherches ce qui me fait acheter des bouquins rencontrer des personnes qui partagent nos mêmes valeurs.., Donc au final je m'en sort pas mal et à 45 ans ,sans être bardé de diplômes prestigieux je suis plus cultivé que mes frères et belles soeurs, tous ingénieurs !!! Ça suffit à me rassurer et à vivre dignement.,,!!😀😉
Virginie Vota Le dessin et moi c'est définitivement impossible...😀 Je préfère faire une photo de ce que je trouve beau ou remarquable... Et après je reproduis en forgeant le métal ou en travaillant un morceau de bois... 😀 Et j'utilise beaucoup de smileys quand j'écris... C'est grave docteur ??🤣
Bonjour, Virginie ! Moi, je m'appelle Rosana. Je suis brésilienne. Au Brésil, on a une croissance de la droite, grâce au bon Dieu. Il y a quelque chose d'autre qui grandisse ici : les familles qui font le homeschooling (c'est "école a la maison" en français ?"). Je pense que c'est quelque chose de formidable. Remarque : Ne sont pas seulement des familles riches. Je suis quelques chaînes de droite sur youtube et, comme j'aime la langue française, j'ai cherché ce thème en français aussi. Je suis tellement contente d'avoir trouvé ta chaîne hier. J'aime tes vidéos ! C'est dommage d'avoir très peu de femmes que te suivent.
Bonjour Virginie vota , tu nous dégote toujours un super sujet et pour tout te dire je suis en première professionnels et je me demande ce que je fait encore la . Enfaite l'éducation nationale nous dégoûte des cours pour à la fin nous faire devenir de bon esclave ... Je te souhaite une bonne soirée et j'espère que tu verra mon commentaire . A la prochaine video
je suis moi aussi actuellement en classe de 1L au lycée et j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les mathématiques dont à la fin de la secondes je n'arrivais plus à comprendre ce qu'on faisait en classe. Mais moi aussi je garde cette fin de savoir comme un manque dans mon cerveau et ça me procure un fort regret par rapport à mes connaissances mathématique. sinon t'es vidéo sont toujours aussi intéressantes continue. :-)
J'ai aussi été en section littéraire au lycée, option mathématiques. C'était en 1994/1995. Nous avions un tronc commun avec les autres élèves de ma classe ( maths de littéraire -niveau 3ème - plus des cours de physique et de biologie ) L'option maths ( coefficient 4 ) consistait à acquérir le même niveau en algèbre que les 1ere et terminales S. Je vous laisse imaginer la somme de travail en rentrant chez nous... Et pourtant j'avais pris quand même l'option dessin et je faisait aussi parti de l'équipe de handball du lycée. Nous n'avions pas le temps flâner ou de faire des " soirées ". Aujourd'hui je suis moniteur auto-école et quand je vois le niveau lamentable de mes élèves ( et je ne parle même pas de leurs aptitudes à la conduite ), leur culture générale proche du néant, je n'ose pas imaginer la prochaine génération.
Coucou, je vous suit depuis plusieurs mois déjà, le temps de regarder toutes les vidéos c'est assez long mais me voilà ici 🤗 J'ai 30 ans, je suis de 89 et à l'école primaire j'étais très douée, deuxième de ma classe, on avait bcp de devoir (surtout en CE2), on répéter encore et encore les multiplications, on écrivait bcp et les punitions (je bavardais bcp bcp 😂) j'avais droit d'écrire le verbe bavarder aux 8 temps de l'indicatif.. Puis le collège et là, le néant total, l'ennuie haut de gamme, jai détesté l'histoire surtout car ça me semblait vide, toujours à apprendre sur la 2nd GM, les flux de je sais pas quoi, je suis carrément traumatisée de l'histoire mais aussi très frustrée de pas connaître l'histoire de France COMPLÈTEMENT.. un désastre scolaire a pointé le bout de son nez, en 5eme j'étais dans les derniers de ma classe.. je comprenais de moins en moins les énoncés, une catastrophe.. Là j'ai une fille de 10 ans, cette année en cm2, elle a du COLORIER sur une carte les verbes du 1er groupe... des fois je ne comprend même pas les énoncés de ses devoirs mdr 😂 tous ces cours n'ont aucun sens, les tournures de phrases ne sont même pas française... ma fille est en échec scolaire TOTALE et pourtant, des qu'on sort du cadre scolaire, elle est très éveillée et bien pertinente. Desoler pour ce long commentaire, j'ai un peu raconter ma vie 😂 mais je dois avouer que l'éducation nationale m'a traumatisé et ma fille c'est la même 😓 Merci pour vos vidéos, très très intéressantes et pleines de bon sens
Presque pareil Virginie, je m'ennuyais beaucop á l'école, et j'y ai appris á dessiner... J'ai attendu de longues années le moment merveilleux que mes parents me promettaient, celui oú on apprend plein de choses interressantes... Mais rien, ou si peu...
L'école c'est encore pire maintenant (surtout en maths) je suis en 2e et ma soeur dit que des élèves de sa classe sont obligé de sortir leur calculatrice pour faire une addition ou une multiplication , cela ne me fait pas rire mais pleurer.
Le souvenir d'un reportage sur l'école à la maison m'est revenu. La mère de ce qui était devenu un ado expliquait qu'il n'y avait pas besoin de beaucoup d'heures d'enseignement en réalité. À raison de deux heures par jour, le programme de CM2 avait été terminé en février. Ça en dit long sur ce qui se passe en classe… Et ça explique pourquoi nous sommes si nombreux à avoir trouvé le temps long !
Je suis prof de physique-chimie. Il n'existe pas de programme ou de cours parfait. Il est toujours intéressant de chercher l'amélioration mais cette vidéo n'apporte pas de réponses, il n'y a pas "d'arguments irréfutables" comme vous dites en intro ; les arguments sont, pour la plupart, faux : - Jusqu'à 11:40 (soit plus de la moitié de la vidéo) vous parlez de généralités et de clichés à la manière de "philosophe de comptoir". - Vous critiquez souvent dans vos vidéos la "propagande" qui existe dans notre société actuelle mais l'ouvrage de M. Fournier impose beaucoup plus des concepts et des idées que n'importe quel ouvrage scolaire actuel. On y trouve un vrai formatage de l'esprit de l'enfant. Il y a, par exemple, l'idée de la femme nécessairement au foyer (ça peut être un choix on doit encourager les femmes à faire carrière aujourd'hui si elles le souhaitent) et de la domination patriarcale dans la famille (incompatible avec les familles modernes pouvant être monoparentales, homoparentales, etc.). - Je ne comprends pas pourquoi vous présentez ce manuel car ce qui est présenté est toujours au programme actuellement, bien sûr mis à jour. C'est en effet au programme de français d'apprendre à lire, écrire, communiquer oralement. Pour citer le site de l'Education Nationale, on parle par exemple de "culture littéraire et artistique" qui a pour but de "développe[r] l'imagination, enrichi[re] la connaissance du monde et participe[r] à la construction de soi" au programme du cycle 3. - Enfin, je vous trouve nostalgique ; vous donnez l'impression que les enfants étaient mieux éduqués au début du XXe siècle qu'aujourd'hui. Je pense que c'est absolument faux. Dans la IIIe République les filles n'avaient pas accès (sauf cas particuliers pour les métiers de l'enseignement) à l'enseignement supérieur. Elles ne pouvaient pas passer le bac d'ailleurs avant 1924. Généralement, l'enseignement s'appuyait sur l'apprentissage par coeur au début du XXe siècle. Aujourd'hui, il y a des choses qu'on doit maîtriser "sur le bout des doigts" mais il faut aussi savoir s'adapter et se mettre à jour dans notre monde qui change beaucoup plus rapidement désormais. Il a donc fallu adapter ce qui est enseigné en fonction des besoins. Il n'y a donc pas que des connaissances mais également des savoir-faire et des techniques. Il faut maintenant apprendre à apprendre et garder l'esprit ouvert pour avoir la souplesse de s'adapter. Notre système d'éducation actuel n'est pas sans faille et est bien sûr améliorable mais je trouve que les propos de cette vidéo sont inintéressants et inefficaces pour le critiquer. Au-delà de l'inutilité, je pense que ce genre de vidéo est même dangereux. Vous créez encore plus de désintérêt pour notre système éducatif et la réponse n'est surtout pas de revenir 100 ans en arrière où on trouvait "société patriarcale, petits français, femmes au foyer" dans un manuel scolaire. N'oublions pas tout ce pourquoi on a lutté, et gagné, au XXe siècle pour rendre notre monde meilleur (droits des femmes, homosexuels et autres minorités). Notre monde n'est pas parfait mais perfectible. Critiquons-là pour l'améliorer pour l'avenir et ne pas repartir dans le passé.
J'ai 58 ans. Donc, je peux mesurer une différence énorme dans l'apprentissage, bien que ma jeunesse écolière n'était déjà plus à la hauteur de celle du début du 20ième siècle. Mais sans aller jusque là, je vous invite à regarder les reportages de Tev - ici Japon. C'est un Français qui a fondé sa famille avec une Japonaise au Japon. Il explique à travers des reportages la vie là-bas. Dans ses reportages, chacun prend ce qui l'intéresse. Mais parmi les thèmes, je vous invite à regarder "une journée à l'école maternelle au Japon", "élever ses enfants au Japon". D'autres youtubeurs ont fait également des reportages excellents sur la scolarité à divers niveaux dans ce pays. Quand je vois cela, j'ai mal pour mon pays. A travers ces deux exemples de reportages, vous comprendrez, par exemple pourquoi les rues au Japon sont si propres, pourquoi, aussi, les Japonais ont une réputation de discipline, de correction, de respect des gens et des lieux publiques. Je vous en pries, regardez ces reportages et mettez vos commentaires.
Au premier rang de ces idées dominantes d'une époque, dont nous avons marqué ailleurs le petit nombre et la force, bien qu'elles soient parfois des illusions pures, se trouve aujourd'hui celle-ci : que l'instruction est capable de changer considérablement les hommes, et a pour résultat certain de les améliorer, et même de les rendre égaux. Par le fait seul de la répétition, cette assertion a fini par devenir un des dogmes les plus inébranlables de la démocratie Maçonnique Merci Jules ferry.
En ce qui me concerne, je suis entré en école primaire au début des années 80. Dès le départ, j'ai ressenti que le système scolaire n'avait strictement rien d'intéressant à m'apporter. Je m'y suis donc profondément ennuyé tout du long et je me suis donc contenté du minimum pour passer de classe en classe jusqu'à la fin de ma scolarité. Autant dire que je ne garde pas un excellent souvenir de cette époque dont je suis ressorti avec un profond sentiment d'indigence intellectuelle contre lequel je me bats toujours actuellement. C'est donc par moi-même que j'ai dû apprendre tout ce que je sais aujourd'hui et je mesure à quel point cela est peu comparé à toute la connaissance qu'il me manque encore. Toutefois, je me dis que je ne m'en sors pas si mal quand je vois le niveau d'autres personnes de ma génération et encore plus celui de la génération actuelle qui est, selon moi, totalement catastrophique. J'apprécie, d'ailleurs, d'autant plus de voir une personne de votre génération aussi assoiffée de connaissance car, de ce fait, je me sens un peu moins seul au milieu de ce désert intellectuel au sein duquel je déambule quotidiennement. Cela me motive vraiment à continuer d'apprendre et de progresser vers une plus grande compréhension de ce monde qui nous entoure. Par conséquent, Virginie, je vous remercie infiniment pour cette lueur que vous nous apportez en ces temps particulièrement obscures et je vous encourage de tout cœur à continuer ce superbe travail que vous accomplissez avec tant de passion.
Étant un jeune homme ( garçon? ) de 18 ans je me retrouve parfaitement dans votre description de votre scolarité , j'ai passé la plupart de mes heures de cours au lycée à dessiner ou écrire ( à mon modeste niveau ) étant passionné d'Histoire depuis tout petit j'ai manqué de m'étrangler un nombre incalculable de fois fasse aux abberations que nous servaient les profs d'histoire ( tous des gauchistes évidemment ) on fait tout pour nous enseigner la honte d'être français , mais depuis cette année j'étudie l'Histoire à l'université et dieu que ça fait du bien d'entendre des profs passionnés et OBJECTIFS nous conter l'Histoire de notre beau pays. Face à tant de gloire et de panache au cours des âges, on ne peut qu'être fier d'être français , notre pays est à part c'est une évidence quand on regarde son Histoire.
Je suis belge. Plus haut dans la famille, j'ai plutôt une famille d'ouvriers. Mon grand-père a du arrêter en 3e secondaire (la seule année où c'est aussi la 3e en France !) pour aider ses parents dans la ferme en main d'oeuvre. Il a un français sans faute, une belle écriture, il est très riche d'esprit. C'est affolant quand je dois comparer aux élèves actuels en 3e... Ce qui me fait toujours bien rire, c'est qu'il aime bien faire le poète en récitant par coeur à plus de 80 ans des fables de Lafontaine. ^^
Ma grand mère, femme au foyer dans le sens le plus noble du terme, avait arrêté l'école en 3e mais ne faisait strictement aucune faute lorsqu'elle écrivait, et avait une écriture quasi-calligraphique. C'est aujourd'hui presque impossible de trouver un message dans erreur sur internet...
Profondément d'accord avec toi Virginie, ennui profond en classe, me suis réveillé en seconde, quand j'ai quitté le lycée public pour un collège Jesuite ou les profs savaient nous intéresser
Bienvenue au club ! J'ai moi même passé ma scolarité à dessiner et à écrire des romans au fond de la classe, dans l'indifférence absolue de la plupart de mes professeurs, pour lesquels je n'étais qu'un numéro parmi d'autres ! L'éducation nationale n'a pas évolué depuis l'époque de Napoléon ou de Jules Ferry. Mais je m'instruis par d'autres moyens (bibliothèques, internet). Tout bonnement parce que j'aime bien ça. Mais à l'école, je n'ai pratiquement rien appris. Que de temps perdu ! Quel ennui !
Bonjour Virginie, j'ai une question, aurais-tu un Discord ou du moins un Chat, une plateforme ou tes abonnés et toi même pourraient se regrouper pour discuter et débattre, plus agréable et plus actuel que la section commentaire de chacune de tes vidéos ?
L'avantage de Discord c'est la possibilité de déléguer la modération ! Et ça permettrait, effectivement, aux gens qui vous suivent, de débattre des vastes thèmes que vous abordez, de façon beaucoup poussée et structurée que ce que j'ai pu observer sur les Discord patriotes... Et vu la bienveillance de votre communauté à votre égard ce serait d'une facilité enfantine il me semble! Merci encore pour votre travail !
Je confirme totalement ce que vous dites, Virginia. En qualité de professeur de soutien, je tente de rattraper les dégâts délétères commis par l'Éducation nationale. Ce que je constate est désastreux, alarmant, et pour nombre d'enfants et d'adolescents, on en est véritablement arrivé à une débilité intellectuelle quasi incurable. Pour travailler le français avec ces jeunes gens, j'utilise exclusivement des ouvrages d'avant la deuxième guerre mondiale, exactement comme ceux que vous présentez dans votre vidéo. Tout ce qui vient après est marqué par une dégradation croissante très nette.
Je n'ai pas spécialement aimé l'école à part la GS et le CP où la maîtresse me donnait du travail en plus. j'ai lu très tôt, grâce à ma mère et l'ennui à l'école est venu assez vite. J'écrivais des poèmes dès le CE2, et ai écrit mon premier roman à la fin du lycée. Je me retrouve ds ce que tu dis, car j'étais ds une section littéraire alors que j'adorais les maths, mais les cours en 2nd étaient tellement mortels que je dormais la moitié du tps. Je joue aussi pas mal aux échecs et ma fille est une ancienne championne de région. Je fais moi-même l'instruction à cette dernière, qui lisait couramment dès la GS, mais que la maîtresse laissait de côté. J'ai pris les choses en main depuis. Sans être HPI, elle prépare le DNB à 12 ans, elle est curieuse de tout, aime apprendre...L'école serait un frein si elle y était encore. Nous travaillons le formel( avec manuels) sur des ouvrages anciens, et la différence est énorme avec le programme actuel.
Je dis toujours, il n'y a que 2 matières dans lesquelles j'ai vraiment appris quelque chose : le latin et les maths (ce n'était pas en France) parce que c'est là que nous avons appris à réfléchir.
Pour ma part, le secondaire fut une prison. Je terminais les programmes, avant le congé de Noel, avec les enseignants, qui me laissaient allé à mon rythme, je devais me tourner les pousses jusqu'en juin, sauf quand ils avaient des trucs pour approfondir la matière, autrement, j'vais droit à des mots croisés. Pour les enseignant, que je présume marxiste, voir juste flemmards, je terminais les exercices de 20 à 30 min avant la fin du cour et là, je devais attendre la cloche, les mains dans les poches. Ça a été comme ça pendant 5 ans, 5 ans de prison de 12 ans à 16 ans.
Je suis né en 1983, et j'ai été scolarisé avec un an d'avance (quelle drôle d'idée). J'ai eu des très bon résultats à la première moitié de ma scolarité, et des mauvais par la suite, mais sans redoubler et en décrochant le bac de justesse. Je dessinais en cours, je programmais sur ma calculatrice, ou je bricolais des trucs. Au collège j'apprenais à devenir ambidextre pour dessiner aussi facilement que les gauchers. Ces tricheurs ! Évidemment ça ne marchait pas, mais au moins j'ai su rapidement taper au clavier correctement. J'écoutais les cours de temps en temps quand ça paraissait intéressant, mais je me suis surtout instruit au CDI en dévorant des revues scientifiques et des BD pendant les temps libres et les récrés. Même la physique-chimie, c'était presque ennuyeux. Surtout après avoir lu des articles sur Tesla. Sauf peut-être certains travaux pratiques avec des substances bizarres, un oscilloscope ou des lasers, mais c'était trop survolé. Tout était survolé, trop lentement comme tu dis. C'était trop peu pour que ce soit intéressant, il fallait toujours creuser chaque sujet au CDI, dans les Sciences et Vie ou les Tout L'Univers. Les bouquins scolaires dans le cartable de 20kg ne servaient qu'à subir un effort physique digne d'un entraînement militaire. L’Éducation Nationale essayait même de nous casser physiquement ! Il paraît qu'aujourd'hui c'est toujours le cas. Une fois libéré du lycée, j'ai fait quatre ans d'étude en graphisme numérique. Même là, il y avait des matières hors-sujet à gros coefficients, comme de la propagande européenne. Là encore, dans les matières intéressantes, c'était tellement lent et facile... Tous les autres élèves attendaient les cours suivants pour apprendre le reste et finir les exercices sans chercher à faire mieux. A peine le diplôme en poche, j'ai pu entamer une longue carrière passionnante en décrochant une place en tant qu'associé dans une jeune boite de jeux-vidéo pendant la fin de mes études. Ce que j'ai appris à faire à l'école en autodidacte m'a bien servi contrairement aux diplômes obtenus. Je me suis toujours naturellement bien débrouillé en orthographe, sans doute grâce aux BD et aux bouquins. Rien que ça était très utile au boulot pour rédiger des textes ou corriger ceux des autres. L'auto-éducation ne doit pas se limiter à la scolarité, il faut continuer sans relâche à s'intéresser à tout, jusqu'à remettre en question certaines leçons acquises. Ça permet de rester à jour, développer d'autres compétences, et parfois même découvrir de nouvelles passions. Apprendre quelques trucs à un disciple motivé de temps en temps, c'est pas mal aussi.
Ha ha, je m'en doutais, mais je n'avais pas réussi à le définir formellement même en t'observant manipuler les livres. Certains prétendent plus ou moins scientifiquement que ce n'est qu'une légende, mais tout au long de ma vie je n'ai pu que constater la prédisposition des gauchers pour le dessin. Tous les meilleurs que j'ai croisé sont gauchers. Après je ne dis pas que le travail ne joue pas, il y a bien sûr d'autres facteurs, mais statistiquement le résultat est bien là. Moi je n'avais pas de cahier d'exercices, j'écrivais directement les cours ou les devoirs de la main gauche, en imitant parfois les écritures des autres (sans but malveillant). Ce fut un exercice particulièrement utile par la suite pour assimiler plusieurs styles de dessin. En sport et à la récré, je jouais aussi de la main gauche au tennis de table. D'ailleurs le plus fort était gaucher et il est vite devenu le rival que je me devais de dépasser (c'est particuliers concernant le sport vu que les gauchers sont déstabilisants à affronter car inhabituels, mais son jeu était tout de même spécialement rapide et précis). Avec le recul d'aujourd'hui, le cloisonnement des matières dans l’Éducation Nationale semble carrément volontaire. Il faut obligatoirement apprendre à décloisonner nos réflexions pour pouvoir comprendre les projets politiques qu'on subit, et ça ne semble pas évident pour tout le monde ; en particuliers pour ceux qui ont suivi de longues études spécialisées qu'ils ne remettront jamais en question. Je préfère de loin l'enseignement maître/disciple à l'enseignement scolaire. Les novices qui ont un potentiel et la motivation nécessaire se remarquent facilement, mais sont trop rares. Parfois, l'enseignement se résume juste à faire sauter un verrou, et le bénéficiaire n'est pas toujours le disciple. Dans l'école où j'étais après le lycée, les profs de graphisme et de programmation étaient des passionnés à peine plus âgés que les élèves, et ils étaient visiblement très frustrés de ne pas pouvoir aller plus vite. Ils s'interrompaient eux-même, presque en soupirant, quand ils s’apercevaient que la quasi totalité des élèves ne suivait pas le rythme.
Je suis assez d'accord pour la scolarité j'ai un parcours similaire au tiens. Je m'ennuyais vraiment en cours, donc j'ai énormément séché et vu que je suis curieux de nature, grâce à internet j'ai passé des nuits à lire et regarder des conférences sur tout un tas de sujets, l'histoire en premier car j'adore ça depuis petit (bon et en cours d'histoire j'aimais bien provoquer les profs sur le lien entre les Franc-maçons et la révolution, ça les mettais mal à l'aise :') ). Mais j'ai quand même eu mon bac sans problème, j'ai aujourd'hui une double licence et un master que j'ai validé encore une fois assez aisément, vu que les univ' sont obligées de s'aligner sur le niveau de l'éducation nationale. A mon premier jour de fac, le prof nous a sorti d'entrée de jeu qu'un bac+2 actuel (c'était en 2012) valait un bac d'il y a 20 ans, ça en disait long. Je pourrais disserter des heures sur l'univ et à quel point je déteste cela (paradoxale vu mon nombre de diplômes et pourtant...) mais bon. Sinon par rapport au livre, ceux que ça intéresse, j'ai trouvé le manuel d'histoire d'époque à cultura, apparemment quelqu'un la ré-édité (je reconnais la couv, je l'ai vu en rayon il y a 2/3 semaines, je m'attendais pas à ce que tu en fasses une vidéo), de ce que j'ai feuilleté ça à l'air passionnant j'ai hésité à l'acheter sur le coup ! Pour ceux qui ont des enfants je suppose que ce serait un complément idéal à l'éduc nat actuelle.
L'école est une garderie. Les parents y mettent leurs enfants parce qu'ils partent travailler. Les profs qui ne repondent plus aux questions a cause du "programme" et les censures sociales tellement forte (mode vestimentaire, maniere d'aborder ses emotions, LIMITE ETRE HEUREUX pour des choses telle que des insectes ou un ptit vent frais est BIZARRE OU T'ES UN MEC CHELOU TU VOUAAAAA....). LA MAISON VOIRE NOS PENSÉES SONT PLUS INTERESSANTES QUE LES COURS. 0 Stimulation a l'école c'est du BLABLA 0 CONCRET. 0 RELATION ET RESPECT PROF/ELEVE. Le problème est l'éducation de masse 25-30 par classe voire 40 pour certaines. Impossible de se concentrer (personnellement j'ai des problemes de concentration donc je me disperse très vite puis même dans ma tête je pense a d'autre choses). Parfois il y a 1 heure de cours en groupe de 10-15 (sachant que certains ne viennent pas ce qui est parfait pour moi) et là on travaille tellement bien l'atmosphère est bonne puis surtout les fenetres ouvertes, tout le monde est heureux, on apprend et on peut retenir grace a nos emotions que l'on ressent pendant ce temps, l'air qui passe dans la salle... Mais ce n'est que pendant 1 heure. L'ECOLE BRIDE LES EMOTIONS PUIS LES ESPRITS ET L'ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL EST PITOYABLE. L'école me désole depuis que je suis arrivé au lycée. Ajourd'hui je suis à l'université alors là... Plus les affiches, les associations et les "syndicats" PAS DU TOUT orientées politiquement. Une plaie. Heuresement que je peux parler avec mon père pour parler de géopolitque ou regarder des documentaires, emissions historiques (qui tendent a etre "DIVERSIFIÉES"), scientifiques, politiques voire littéraire.. PS : ua-cam.com/video/zpDnTYYXXAY/v-deo.html Bien sur les Africains subsahaeriens etaient CELTES, DES GRECS ET DES SCANDINAVES .... Surtout les scandinaves... Puis couple mixtes bien SUR. Pour peut etre soutenir le fameux "Oui mais les pays Europeens ils se sont faits grâce au pays Africains" et autres stupidités. Puis aussi l'esclavage ne s'est pas fait entre pays européens lors de guerre par exemple ? Non bien sûr que en Afrique, quand un pays europeens en avait conquis un autre (pays européen) il se faisait des parties de flechettes. ET BIEN SUR LES PHILOSOPHES ILS ONT PIQUÉS LES CERVEAUX AFRICAINS ? Surtout me dire qu'ils vont montrer ça a mon petit frere peut etre ... Je me sens mal pour lui.
Oui c'était mon cas aussi, à l'école je m'ennuyais, mais j'écoutais. Et puis je ne comprenais pas pourquoi, au collège surtout, les profs répétaient tout le temps la même chose, alors que j'assimilais tout du premier coups, et que ceux qui ne captaient rien ne captaient pas plus la deuxième, troisième ni même dixième fois. Je me suis toujours dit que j'aurais pu apprendre cent fois plus de choses pendant le temps imparti. Et aussi si mes profs avaient été un peu plus doués, je pense aux profs de langue en particulier, car ça me semble incroyable qu'après 8 années d'anglais et 6 années d'espagnol je fus incapable d'avoir une conversation basique dans ces deux langues. Si seulement Internet avait existé à l'époque, ou si j'avais eu l'habitude d'aller à la bibliothèque... Issue d'une famille de prolétaires de banlieue, ce n'était pas dans nos habitudes. Ma principale source de savoir était la télévision, heureusement à l'époque il y avait des émissions intelligentes comme "C'est pas sorcier", et des documentaires animaliers. Contrairement à toi j'ai fait le choix d'apprendre les sciences, car cette connaissance me paraissait difficile à acquérir par moi-même. Je me disait que la littérature serait toujours accessible plus tard à partir du moment où je savais lire. D'ailleurs c'est ce que je fais en ce moment, depuis septembre je fais une sorte de rattrapage culturel, je lis du Zola, du Proust, du Voltaire, j'ai lu Érasme, et même La Boétie parce que je t'ai entendu en parler. Là j'ai Hugo et Balzac sur ma liste, bref, tous les trucs incontournables mais qu'on n'a même pas étudié en cours de français au Lycée. (C'était Molière et Flaubert, et c'était chiant).
J’ai arrêté de suivre à l’école à 7 ans lorsque je suis rentré en CP, je savais deja lire et écrire alors mon instit’ me disait sans cesse de me taire. Alors j’ai arrêté de m’intéresser. Ça a été jusqu’au lycée sans apprendre, ensuite ça devient plus compliqué 🙃
J'ai en effet détesté l'école. Je me suis en effet terriblement ennuyé. Les professeurs étaient épouvantables. Ma vision a changé quand j'étais à l'université cela m'a ouvert des horizons car l'histoire la vrai me fut révélée alors que à l'école j'ai appris une vision erronée de l'Histoire. Et cela m'a manqué car depuis je ne peux plus tolérer cette vision erronée mon instituteur était naturellement de gauche. Ce qui le rendait épouvantable. Mais bien vite je ne me suis plus trouvé même à l'université. J'ai toujours encore aujourd'hui conservée la méthode de travail du juriste mais je ne le suis pas. J'aurais préféré une autre méthode d'enseignement. Les méthodes d'enseignement religieuse restent les meilleurs à mes yeux.
J'ai lu un livre qui s'appelle: "...et vos enfants ne sauront pas lire ni écrire". Je ne me souviens pas du nom de l'auteur, mais je vous recomend de le lire. (Je ne suis pas français).
Pour appuyer dans votre sens sur la séparations des savoirs, une amie m'a expliqué que la pensé se basait sur deux intelligence : l'intelligence des mots et l'intelligence de la logique. Lorsque l'on va en L, on acquiert celle des mots qui permet de comprendre ce que veux dire un philosophe, mais on a beaucoup plus de mal à voir la logique de son raisonnement. Si on va en S, on travaille beaucoup la logique mais très peu la syntaxe et la significations de phrases ambiguë (comme les dissertations que vous faites en L). En résumé, si on fait L, on a une tête bien pleine mais mal faite( on connait plein de références mais incapable de comprendre rapidement la logique de l'auteur) tandis qu'en S, on a une tête bien faite mais peu remplis. Je me suis douté que vous aviez suivis des études littéraires car j'avais relevé des manques de logiques dans vos raisonnement (vidéos sur les rapport homme-femme..) que j'avais mis en lumières dans mes commentaires.
Résumé des commentaires : 100% des personnes ici s'ennuyaient à l'école car l'intégralité des profs sont des idiots incapables de les comprendre eux qui ont un Q.I de 160.
Tout comme toi, je m'ennuyais beaucoup à l'école et je passais beaucoup de temps à dessiner. Concernant les cours (quand les profs arrivaient à faire cours), c'était toujours de la propagande déguisée, en français et en histoire surtout (je me rappelle en 5ème quand on avait d'abord fait "le monde musulman" dont la prof faisait l'éloge avant "le catholicisme" qui était fait de manière à rendre ce chapitre ennuyeux). Je me rappelle que j'avais d'excellente note avec une facilité déconcertante. En 3ème, j'ai commencé à subir du harcèlement par nous savons qui.. Choses qui n'ont fait que s'amplifier une fois en 2nd (je n'entrerais pas dans les détails, mais je ne souhaite à personne ce que j'ai subis), avec bien sure les profs et l'administration qui faisait exprès de ne rien voir (un jour, le prof principale m'a dit yeux dans les yeux qu'il ne pouvait rien faire, et qu'il valait mieux que je change d'établissement pour ma sécurité).. Ensuite ça s'est plus ou moins bien passé car j'ai trouvé des stratégies de défense. Mais aujourd'hui quand je vois des gamins, j'ai l'impression de voir des débiles profond, j'ai même du mal à comprendre ce qu'ils disent, alors que pourtant je ne pas bien vieux.
Salut Virginie, j'ai pas l'habitude de commenter mais ce sujet est très intéressant. J'ai 20 ans, je suis en classe préparatoire aujourd'hui je pense avoir été assez à l'école pour te dire que tu pointes les conséquences du problème mais pas le problème en lui même. Tu affirme que les jeunes d'aujourd'hui sont binaires, que l'éducation de la III ème Rep était mieux, ce qui est vrai certes, mais j'ai l'impression que tu ne t'interroges pas sur l'origine (et les solutions ?) de cette décadence. De mon point de vue, l'Education Nationale conserve un mode d'enseignement anachronique, où celle-ci infantilise les élèves le plus possible (je l'ai vu surtout au collège/lycée) et ne cherche pas à changer ses pratiques (cours magistral avec un prof, les élèves assis, grattant du papier, apprentissage par coeur), considérant que l'informatique (=les ordinateurs quoi selon eux) vont résoudre le problème. Selon moi, il y a une haine de l'école pour beaucoup de gens. Les jeunes d'auj n'aiment pas l'école parce que leurs parents ne l'aimait pas non (hello la génération 70's-80's-90's). Ceux qui aiment l'école aujourd'hui ce sont les classes moyennes (dont tu fais parties, cela explique je pense ta curiosité et tes facilités) dont ton éducation relative à ta structure familiale t'as fais "aimer" l'école. La décadence de l'éducation auj vient du fait que les classes marginalisés des 70's, comprenant pour beaucoup des immigrés, haïssent le système qui les a maintenu dans cette pauvreté, et don haïssent l'école de la République. Beaucoup de ces fils d'immigrés "reproduisent" cette haine aujourd'hui en rejetant cette Education encore patriarcal et tourné vers l'infantilisation. Je pense que ce rejet de l'école et ce nivellement par le bas est surtout lié à la pauvreté/à la fin de la classe moyenne qui incite de plus en plus de gens a rejeter le système politique actuel vieillot et donc l'Education aujourd'hui (désolé pour les fautes d'ortho j'écris vite)
Mes parents sont de 1950, leur niveau de français est incomparable face à ce que j'ai pu apprendre au collège dans les années 90...
Pareil, j'avais été très surprise de constater que ma mère avait un meilleur niveau en latin que moi malgré mon bac +3 alors qu'elle s'était arrêté au bac...
C'est sans doute vrai mais n'oubliez pas que l'on apprends et que l'on s'améliore aussi avec l'âge!
Mon oncle n'a que le certificat d'étude (équivalent du brevet) mais fait moins de fautes de français que les étudiants à bac+2.
Comment peut on faire pour avoir un meilleur français par rapport à l'époque actuelle sans trop se prendre la tête ?
Sauf que tes parents si tu les mets au milieu de l’Angleterre ils sont complétement paumés ...
Avec un PC c'est tout juste si ils savent naviguer, voir même allumer le PC.
La programmation informatique, la j'en parle même pas ...
Faut remettre les époques dans leurs contextes, aujourd'hui pour apprendre plus de choses, ont doit prendre certains raccourcis, ont parle sans doute moins bien Français, mais ont connais beaucoup plus de choses ...
Grâce à ça ont développent des nouvelles technologies, des nouvelles connaissances ...
Et c'est pas en parlant un excellent Français qu'ont va inventer de l'énergie propre par exemple.
Attention je généralise pas non plus, si on peut faire les deux c'est mieux, mais sincèrement ce qui était valable le siècle dernier ne l'est plus aujourd'hui ...
Dans le chapitre hisoire on a toute la guerre froide, et la guerre du vietnam que nos parents n'ont pas eu à apprendre car ils l'ont vécu par l'actualité ...
Tout comme on a pas eu besoin d'apprendre pour les attentats du 11 septembre car ont l'a vécu en directe, mais nos enfants eux auront ce rajouts dans leurs bouquins d'histoire qui ne va pas cesser de grossir.
Ici nous sortir des bouquins qui date d'avant les 2 premières guerres mondiales ... Forcément ça parle d'autre chose.
Je pense qu'il faudrait que l'école apprennes pour tous la menuiserie, la cuisine, la mécanique automobile, la plomberie. Pour que les Français et des bases pour que les élèves, avec un peu d'effort, puissent-être autonomes.
Pardonnez mon orthographe c'est regrettable :/
L'autonomie c'est la base de la survie, si l'état ne peut plus nous assurer une vie descente. La couture fait partie, en effet, des connaissances pratiques indispensables.
Ceux qui voudront faire un effort pour être autonomes se bougeront le postérieur plus facilement.
Dans mon cas, j'aimerais fortement apprendre à être autonome mais ma vie de nomade (multiple déménagement demandés par mes parents) et le bac général (n'apprenant que de la théorie) et le manque d'ardent pour s'équiper (je suis étudiant) ne me permet nullement d'acquérir plus d'autonomie.
De ce fait je recherche des stages d'apprentissage pour apprendre mais il faut toujours un diplôme pour être accepté.
Bonjour
Les jeune ça ne les intéresse pas tout ce qui est manuel salissant fatiguant ' depuis que l état a décider d en faire des bacheliers ils veulent tous entrer dans la fonction public ' emplois garantie a vie que vous ne trouverez pas dans le prive ' ils veulent un bon salaire et pouvoir construire leur vie sans la peur du chômages et de toute ses conséquences .
comment comptez-vous rassembler les fonds ? n'est-ce pas déjà aux parents d'apprendre la vie à leur progéniture ?
Très bonne idée menuiserie , cuisine , couture , mécanique , plomberie , et pourquoi pas agriculture aussi ? Pour tout les élèves sans distinction. Sa enseignerai l'autonomie et le sens de l'efforts. Ce dont pas mal de jeune manque en mon sens , après bien sur je ne veut pas faire de généralité mais..voila , forcer de constaté que , y a des cas un peu triste :/ ...très triste.
@@Skys00l0 Entré en sixième le 1er octobre 1948, je vous indique qu'à mon époque, les cours du samedi après-midi étaient constitués par des travaux manuels : nous avions le choix entre le travail du bois ou celui du métal et cela se poursuivait jusqu'en terminale. Nous étions capables d'apprendre la menuiserie et même de confectionner des petits meubles : tables, bureaux,...qui étaient vendus lors de la fête qui marquait la fin de l'année scolaire...avec la traditionnelle distribution des prix, professeurs en toge. Mais oui et cela se passait dans une petite ville qui avait été incendiée par l'armée allemande en fin octobre 1944. Toute ma scolarité s'est déroulée dans des baraquements en bois,
un unique poêle au milieu de la classe et l'encre qui gelait dans les encriers (on écrivait avec des "crayons-encre" qu'il fallait sucer !!! mais si, c'est vrai et cela ne nous a pas empêché d'acquérir une solide formation.
Entre les professeurs pas très impliqués, le devoir de finir le programme au plus vite, certains élèves indisciplinés et un manque de motivation, l'école m'a littéralement saoulé...Et pourtant à l'heure d'aujourd'hui tout m'intéresse, la littérature, la politique, les sciences, l'histoire, la géographie et les différentes civilisations qui composent notre monde... C'est très regrettable et quand je vois mes enfants baisser les bras au bout de quelques années d'école c'est vraiment triste.
De grâce, ne t'excuse pas pour une vidéo que certains pourraient trouver trop courte.
Ton travail est remarquable et parle de lui même.
Merci de le partager.
Plus un peuple est bête, plus il est manipulable. Idéologie qui s’applique à l'échelle mondiale.
Tiens, ça me rappelle les paroles d'un empereur romain, il disait : "donner au peuple pain et des jeux, et ils ne se révolterons pas".
Pour ma part, j'ai eu le même problème d'ennui mais cela n'a pas eu l'effet positif de boulimie intellectuelle, cela m'a plutôt totalement démotivé de la scolarité et j'ai pratiqué énormément de sport en dehors des cours. En classe, j'étais constamment puni car je lisais des livres ou j'écrivais des nouvelles au lieu de suivre les cours. N'ayant pas besoin de travailler pour réussir, je n'ai jamais appris à faire un effort intellectuel. Ça a été très difficile pour moi par la suite de rattraper ces mauvaises habitudes lorsque j'ai commencé des études universitaires qui étaient plus exigeantes et demandaient un travail régulier.
De plus, le fait "d'être une tête" m'isolait socialement des autres élèves, j'ai donc consciencieusement diminué ma moyenne et j'ai participé au désordre ambiant et au manque de respect habituel envers le corps enseignant.
Bref, j'ai coutume de penser que si l'on m'avait donné 8h de temps libre dans une bonne bibliothèque au lieu de m'obliger à aller en cours, je serais bien plus érudit à présent. Le nivellement par le bas a des conséquences effroyables.
J'avais 13 de moyenne générale au lycée et cela suffisait pour passer pour un «intello» auprès des autres. Mes camarades n'avaient aucune curiosité et faisaient peu d'efforts en cours. Les cours étaient lents: un an pour apprendre des connaissances pouvant s'acquérir en moins de six mois.
L'Éducation Nationale de la République Française est une véritable catastrophe.
L'Education "nationale" est au contraire une des meilleurs réussites de la République "française", lorsque l'on comprend véritablement son objectif : faire des citoyens incapables de raisonner et ne connaissant rien de leur passé pré-révolutionnaire (sauf en mal). Vincent Peillon en fait d'ailleurs le magnifique aveu dans son livre La révolution française n'est pas terminée.
Creole Savant déjà l école ne nous éduque pas elle nous donne des connaisance. L évole instruit on devrait l appeler l instruction national
C'est normal ils ne veulent pas que les gens réfléchissent ils veulent des gens qui exécutent.
Quand as tu été scolarisé ? en ce qui me concerne, je suis d'une relativement "ancienne" génération (primaire dans les années 60, secondaire dans les années 70), et bien que faisant beaucoup d'efforts, j'arrivais tout juste la moyenne (j'étais particulièrement nul dans les matières scientifiques). Mais c'est vrai qu'au niveau capacités innées, nous sommes tous inégaux.
Bonjour, ça c'est la vérité EXCELLENT 👍
Chère Virginie. je me suis procuré il y'a peu "le Tour de la France par deux enfants" édition originale de 1877. Un manuel de lecture destiné aux enfants de cours moyens. Le contenu de cet ouvrage, une fois mis en parallèle avec ceux d'aujourd'hui est à vous tirer les larmes quand on voit le gouffre dans lequel nous avons sombré. Tout n'y est qu'amour de la France et apprentissage de son rayonnement au travers de l'histoire de ces grands hommes, dévotion à son pays, à ses concitoyens dans le besoin, nécessité de faire face aux difficultés par la patience, le courage, la persévérance et l'espoir en la providence (qu'on n'hésitait pas à nommer "Dieu"), glorification des valeurs familiales et patriotiques, de l'honnêteté, de l'abnégation, recherche du bien commun avant le sien particulier. Mises en garde contre la paresse, l'ivrognerie, le mensonge, la traîtrise, l'égoïsme et j'en passe... Bref, ceci pour dire que le manuel de vocabulaire que vous nous présentez là est sensiblement du même tonneau (ou du même millésime devrais je dire). A partir de là il me vient une réflexion: Pour celles et ceux qui comme moi (et vous même il me semble) auront un jour des enfants à élever dans la société actuelle, ne serait il pas intéressant de réaliser une série de vidéos (ou une base de données) proposant ou du moins référençant les livres d'époque à se procurer d'occasion si l'ont veut contrebalancer chez soit les dégâts que l'éducation nationale actuelle occasionne sur les enfants?
Nicodème Même des ouvrages comme les Lagarde et Michard des années 1960 s'arrachent sous le manteau ☹️
C'est une excellente idée !
@@Paganel75 C'est vrai. Je les ai conservés précieusement et je les consulte toujours. Ces ouvrages constituaient, non pas une anthologie exhaustive de la littérature française, mais de véritables outils d'analyse et de réflexion très formateurs du point de vue intellectuel, moral et psychologique, des outils de "maturation". (PS : j'ai 82 ans !!!)
D'un autre côté, il faut se méfier des images d'Épinal, en particulier de la propagande institutionnelle de la fin du XIXème siècle. Les "Jacobins" nous cachent ce qui s'est réellement passé par déterminisme derrière un joli roman national, qui fait rêver. La vérité est moins idyllique : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Dieu je suis si heureuse d’avoir pu trouver cette vidéo.
Je suis actuellement en 3ème et je m’ennuie aussi énormément en cours j’ai l’impression, depuis deux ans maintenant, que l’on essaye de m’apprendre en 30 ans des choses qui peuvent êtres apprises en 1 petite heure et pire encore c’est répétitif j’ai l’impression que l’on me gave d’informations que j’avais déjà depuis longtemps.
Jusque là je travaillais pour pouvoir faire plaisir à mes professeurs et leur montrer le respect que je portais pour leur métier qui, je trouve inspire le respect car depuis petite j’ai l’impression d’être entouré de personnes puériles,irrespectueuses et impertinentes et j’ai leurs âge, c’est pour dire. J’ai l’impression que le programme d’aujourd’hui s’adaptent à ceux qui on le plus de difficulté en donnant comme seule option aux élèves qui eux ne sont pas en difficulté de sauter une classe alors que ce n’est pas une solution.
Le système scolaire d’aujourd’hui me donne envie de décrocher je veux arrêter l’école car mon esprit est déjà structuré et même si il me je sais que j’aurais des lacunes je sais que je pourrais les combler seule.
Je n’ai plus l’envie de travailler mais on nous force a le faire en nous mettant la pression avec des notes non représentative de notre niveau (il suffit de faire une évaluation sous un mauvais jour pour avoir une mauvaise note alors qu’on a totalement compris le sujet ou à l’inverse ne rien avoir compris à un concept, réviser 2 heures et avoir la meilleure note de la classe avant de tout oublier le lendemain) et qui pourtant déciderons de notre avenir, ce système me dégoûte privilégié le bourrage de crâne a la compréhension d’un sujet.
J’ai de la chance d’être entouré de profs passionnés mais qui contre leur gré doivent aller vite pour qu’on capte l’information de façon superficielle mais assez lentement pour qu’on ai le temps d’avoir envie de se pendre d’ennui. Pourtant je ne prétend pas tout connaître, mon français est loin d’être parfait, je calcule trop vite en maths et bien d’autres choses encore, mais je m’ennuie malgré tout car je me sens forcé de prendre le même chemin, d’apprendre d’une unique façon complètement fermée et efficace à court terme seulement alors que je pourrais collecté ces informations moi même me les apprendre d’une meilleure façon et creuser moi même.
Et ça me stresse car j’ai l’impression de décrocher et de me voir chuter, j’ai l’impression d’être au bord du décrochage scolaire et si je me décroche de ce système je ne pourrais pas réussir car tu es obligé de passer par là pour arriver à avoir une vie décente mais je n’en peux plus. Je me retrouve seule chez moi à me bourrer le crâne d’informations pour les assemblées afin d’en faire des théories, à faire mes devoirs tard le soir (ou juste avant mes cours) sans réfléchir sous l’effet du stress car je passe la plupart de temps à me remettre de mes journées passées à essayer d’écouter des cours au milieu de cris et de bruitages insupportables qui me donne la migraine, je ne veux plus retourner en cours, je n’en peux plus des coups de pression permanents qui me pousse à travailler dans le vide et de ces devoirs insensés et si nombreux qu’ils m’empêchent d’exercer mes passions qui a mon sens son plus efficace pour structurer mes pensées et je n’ose quasiment plus me cultiver seule car je me retrouve avec des chapitres d’avance sur le programme parfois même des années, j’ai l’impression de m’ennuyer tout en ayant soif de quelque chose comme tu l’as toi même dit je suis « affamée intellectuellement » et je pourrais très bien me débrouiller seule pour combattre ça mais ça aggravera les choses car j’irai trop loin et ce sera un cercle vicieux, c’en est déjà un je sais faire ce que j’apprends des mois voir des années à l’avance car rien qu’en réfléchissant pas moi même j’apprends trop de choses donc je ne fais plus rien.
Mais je pense que le pire c’est le fait que nos professeurs avouent qu’il manque des choses au programme que l’on pourrait mieux faire, l’un de mes professeurs m’a explicitement dit que les langues vivantes que l’on nous apprenait tel que l’allemand et l’espagnol on nous apprenait à les parler de façon certes compréhensible pour les gens parlant couramment ces langues mais de façon incorrecte l’on fera forcément des fautes vue que leurs but d’aujourd’hui est de nous apprendre la chose approximativement et non de façon correcte et ils osent nous noter sur des choses que l’on nous as mal enseigné.
On devrait changer de système en crée un nouveau qui viserait à d’abord apprendre aux enfants ,ce qu’ils veulent être ce qu’ils sont et ce qui les passionne (sans oublier l’apprentissage du français et des mathématiques de base) pour ensuite les mener dès le plus jeune âge vers des voix qui leurs correspondent ce qui permettrait de dispenser certaines matières au profit d’autres plus importantes selon la voix empruntée et de mieux organisée les programmes (je ne sais pas si je suis compréhensible mais je l’expliquerai au pire d’une meilleure façon).
Voilà ça fait un bon moment que j’en parle autour de moi mais ceux à qui j’en parle le plus ne sont pas vraiment intéressés donc si il y a une petite chance pour qu’ici mon commentaire soit lu par quelqu’un qui se sent plus concerné alors autant en profiter.
Bonjour Virginie.
Je suis né en 1990. J'ai aujourd'hui 28 ans. Tout ce que vous dîtes est très intéressant et cela m'a fait penser à ce que j'ai également ressenti sur les bancs de l'école.
Je m'y suis toujours ennuyé. Même chose que vous : j'avais l'impression que 10 minutes aurait suffit pour apprendre ce qui était expliqué en 1h de temps. En plus de cela, j'avais de gros soucis d'intégration avec les autres élèves. Un psychologue m'a fait passer des tests de Q.I et m'a révélé que j'étais un enfant précoce ou HPI. 90% des professeurs n'en ont pas tenu compte quand à leur approche avec moi. Certains, même, se sentaient défiés et faisaient des complexes... Résultats, je ne travaillais pas car j'étais totalement désintéressé ; et, ayant perdu l'habitude de travailler, mon intellect à fini par s'atrophier, le temps de ma scolarité. A l'école, il faut être dans un moule et on utilise très mal le potentiel des élèves.
Au lycée, j'ai aussi été sidéré par la propagande gauchiste. On nous expliquait carrément ce qu'il fallait penser. Malheureusement, je crois que j'étais le seul dans la classe encore doté d'un esprit critique, mais je ne disais rien pour ne pas me mettre tout le monde à dos.
Il y aurait tant à dire sur l'école en France, que je pourrais écrire un livre sur le sujet...
Je pense être à peine plus âgée que vous, Virginie. J'ai vécu quelques mois en Bretagne quand j'étais petite : à l'école, il y avait encore des instituteurs traditionnels et des manuels scolaires à l'ancienne... Aujourd'hui je suis très heureuse d'avoir connu cela !
Je suis dans un lycée privé, et même là c'est juste fou de voir la médiocrité des élèves, qui ont tous la même pensée gauchiste et qui ont un vocabulaire limité pour une grande partie. Les programmes d'histoire n'enseignent en fait que des bribes notre histoire le français n'apprend même plus de vocabulaire et les maths prennent un temps pas possible pour apprendre des concepts simples.
Un nain connu : Il y a hélas peut-être encore pire : je me demande si beaucoup d'entre nous seraient encore capables aujourd'hui d'effectuer une analyse grammaticale et une analyse logique comme nous le faisions pourtant couramment à l'école primaire 🤔
J'ai également eu la sensation d'avoir perdu près de 20 ans de ma vie dans des études chiantes mais obligatoires. Et la triste réalité est que j'ai tout appris par le biais d'internet (orthographe/anglais/histoire/politique) et je n'ai toujours pas fini de rattraper le temps perdu. Par ailleurs, je dessine énormément et je suis actuellement dans une école de ce type x) (24 ans passé, bientôt 25 et toujours étudiant^^)
Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'ai toujours eu d'énormes facilités, surtout au lycée, parce que le niveau était finalement médiocre voire affligeant. J'ai eu mon bac mention très bien en séchant presque toute l'année. Après, mon université s'est très bien passée et finalement je n'ai pas vraiment plus travaillé que pendant mon lycée. Cependant quand je suis arrivé dans des concours prestigieux où j'avais affaire avec que des sorties de Louis le Grand ou de Henri IV puis de l'ENS, ce n'était pas la même chose. Mon orthographe et mon style laissaient à désirer et mon niveau en langue étrangère était très insuffisant. On a commencé à me reprocher des défauts dont on ne m'avait jamais parlé. Aujourd'hui, je pense que c'est impossible d'intégrer les plus hautes écoles de France en ayant fait sa scolarité dans un lycée public de campagne (ou de province comme ils disent). Le niveau est trop bas et la marche est trop haute après, peu importe ses capacités. Cela permet justement à une certaine caste de se protéger. Il suffit de voir ce qui se passe à l'ENA. Dans les années 70-80, on pouvait encore trouver plus de 20% de fils d'ouvriers alors qu'aujourd'hui il n'y en a plus aucun. Ils ont nivelé par le bas pour détruire toute concurrence. Même si je ne porte pas la IIIe dans mon cœur, c'était l'époque où l'instruction publique prenait quelqu'un sous le bras pour le faire monter quand il avait des capacités (il suffit de voir le parcours de Péguy pour s'en convaincre). Pour le reste et notamment sur l'idéologie qui y est enseignée, j'ai toujours réussi à avoir beaucoup de recul ce qui m'a permis de ne pas finir lobotomisé même si après avoir passé toute ma vie dans le public, je me battrai pour que mes enfants n'aient jamais à y mettre les pieds.
Je ne connais pas très bien le monde de la prépa scientifique et je parlais surtout dans le milieu lettres-ENS-ENA mais j'imagine que c'est exactement la même chose pour polytechnique par exemple.
Je partage en grande partie ton analyse mais pas tout à fait. Je t'invite à lire Christophe Guilluy dans la France périphérique et surtout fractures françaises. Je te mets deux extraits :
« Aveuglés par la thématique du ghetto et par les tensions inhérentes à la société multiculturelle, on oublie souvent que les rares ascensions sociales en milieu populaire sont aujourd'hui le fait de jeunes issus de l'immigration »... En Grande-Bretagne, où sévit le même phénomène, le ministre des Universités et de la Science en est venu à réclamer une discrimination positive en direction des jeunes blancs de la « working class ».
deux pages après : "Le choc est plus dur pour un breton arrivant à paris au XIXe qu’un algérien aujourd’hui. Il n’y a plus de déracinement l'immigration familiale favorise les regroupements dans des espaces culturels proches de celui du pays d'origine"
On parle bien entendu de rares cas pour les gens de l'immigration mais le plus grand perdant dans cette histoire, c'est ce qu'il appelle le péri-urbain et les campagnes, ce que j'appelle les enracinés. Les étrangers qui arrivent en France parlent déjà leur langue d'origine et quelque fois l'anglais. On leur apprend ensuite le français, ils sont déjà bilingues ou trilingues ce qui est très valorisé dans notre économie. On leur paye ensuite un bac+3 voire un bac +5 et ils peuvent plus ou moins s'en sortir.
Les plus grands perdants de ce nivellement par le bas, c'est le blanc de la Nièvre, de la Lozère, de l'Ardèche ou de la Creuse qui n'ont rien.
Je valide ce que tu dis et pour avoir connues de loin les prépas littéraires, le cloisonnement est encore pire dans les prépas scientifiques car c'est la que ce joue la plupart des métiers à gros salaire.
Pour tout te dire, je suis justement entrain de lire le crépuscules de la France d'en haut et juste après, je vais lire fractures françaises. Si j'ai l'air focalisé sur les jeunes de banlieue issues de l'immigration c'est parce que j'en suis(polonaise).
Je conçois qu'il est plus dur pour un blanc de la périphérie d'arriver aux grandes écoles, mais le jeune issue de l'immigration est lui aussi dans la merde pour y arriver. Si ils y arrivent mieux, c'est parce que contrairement aux français des classes populaires(que je ne connais quasiment pas car je n'en connais quasiment aucun et ma famille n'est pas française) qui à cause de Mai 68, on perdu les valeurs de rigueur et de dureté avec lesquels certains enfants d'immigrés sont élevés et permettent la réussite social. A.Soral l'explique très bien d'ailleurs.
Pour le français, quand tes parents ne le parle pas ou peu et que tu n'as aucun point de repère ou de lien historique avec la France, je te garantie que c'est ce qui te disqualifie en prépa ou dans les autres filières. C'est ce qui m'a le plus choqué lorsque je suis arrivé en prépa et ce qui m'a fait réalisé à quelle point je ne connaissais absolument rien de la France et de sa culture et encore moins de sa langue quand je voyais comment les autres élève de mon âge parlait ou écrivait(je parlais presque comme une racaille). Et mon cas n'est la que pour illustrer le type qui n'est même pas chez lui.
"On leur paye ensuite un bac+3 voire un bac +5 et ils peuvent plus ou moins s'en sortir"
J'avoue que j'ai du mal avec ça. La très grande majorité de l'immigration n'est la que pour faire des métiers de merde, faire pression sur les salaires et casser la société. Certain s'en sorte, mais c'est très rare, tellement que je trouve que c'est même pas la peine d'en parler. Il y en a autant que de fils d'ouvrier en zone péri-urbain qui s'en sortent.
Pour conclure, ce n'est pas une course entre qui souffre le plus, mais je te garantis que la situation du mec de banlieue n'est pas plus enviable que celle blanc de la Nièvre ou de la Lozère.
Bonjour,
C'est horrible 😱comment l' éducation national peut faire ça aux enfants, élèves, collégiens, lycéens,étudiants les rendrent aussi bas.
Pourquoi ne pas construire des écoles pour tout les niveaux, comme le lycée Henri 4.Martin Gray à écrit
Ce n'est pas parce que il y a des élèves dans les grande écoles qui sont forcément
Intelligents.
Cordialement 👍
@@salami8332 Bonjour,
C'est vraiment triste 😢 l'
Enseignement en France est quasi nul .
J'en ai marre de ce favoritisme. Pourquoi les autres ne peuvent pas réussir. C'est l'école fait tout pour ne pas faire monter les élèves vers le haut. C'est catastrophique 😱
@@derrichter7701
Bonjour,
Comment les blancs de Nièvre,de Lorèze, Ardèche et la Creuse n'ont rien, ils n'ont pas réussit?
Pareil j'ai dessiné toute ma scolarité. A vrai dire je me demande encore comment j'ai eu mon bac. M'enfin les études supérieures sont encore pire...
Avant le bac c'est du matraquage, après le bac c'est du flicage. Si tu cherche un peu trop profond en histoire ou en économie on te regarde de travers...
Essayez de faire une thèse contre le féminisme, vous me direz combien on vous a mis...
Du flicage ou de la promotion de caste ? On te regarde de travers car tu n'est pas dans les sujets du moule de la caste.Forcément. Dommage que je ne fais plus d'études.J'en ferais ils seraient fou j'en suis certain.
En cherchant profond dans l'histoire, la République découvre des cadavres dans les placards. Il y a beaucoup de tabous, de choses que l'on nous cache ! savoir ce qui s'est réellement passé, c'est mieux : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Mon grand-père, né à la fin du XIXeme siècle et issu d'un milieu modeste, a fait polytechnique et se distrayait en écrivant des livres, ceci grâce à l'instruction qu'il avait reçue, école et lycée, sans aucun soutien extérieur.
Ma fille née à la fin du XXeme siècle est entrée à l'école à deux ans et demie en connaissant, entre autres, le mot "raccommoder". La maîtresse, choquée, s'est remise de ses émotions en enseignant à ses élèves une chanson de "mots" inventés qui ne voulaient rien dire. Ma fille n'a jamais entendu parlé du conditionnel et encore moins du subjonctif, elle n'a jamais appris une fable de La Fontaine, a lu une seule pièce de Molière, ne connaît ni La Bruyère, ni Balzac... confond le siècle de Voltaire et celui d'Hugo... par contre, du CE2 à la 3ème inclus, elle a fait des exposés sur le thème de l'écologie, chaque année, jusqu'à écœurement, et a passé la moitié du collège à entendre l'importance des textes fondateurs et religieux, surtout le Quran, présenté comme le livre de l'ultime religion. J'avais presque réussi à lui transmettre le goût de la littérature jusqu'à ce que son professeur de Français, en 5eme, demande à la classe de lire un petit livre enfantin à raison de quelques pages par semaine et de l'illustrer. Ce travail long (2 trimestres !), laborieux et inutile l'a détourné des livres. Aujourd'hui, elle finit des études scientifiques dans l'Amérique de Trump et dès qu'elle a besoin d'écrire un mail (elle n'écrit rien d'autre) elle me le soumet pour correction avant de l'envoyer à son destinataire. Quel gâchis.
J'en pouvais plus de l'école, surtout à la fin au lycée, avec cette impression de rien faire et de perdre mon temps !
C'est peut être ça le but.Nous décourager pour que d'autres avec une cuillère en argent ou des enfants des castes en profitent pour piquer les bonnes places.Alors que je suis sur qu'ils ne valent pas beaucoup de clous dans certains domaines ! Bon après c'est sur que dans le génie civil par exemple si t'es une quiche tu va pas loin.
Bonjour Virginie et bravo, votre vidéo m'a mis du baume au cœur. Étant presque sexagénaire, j'ai connu l'école primaire des années 60 ( avant mai 68 donc ) , et effectivement, j'adhère entièrement à tout ce que vous dites. A l'époque, quand nous arrivions en classe, l'instituteur avait déjà inscrit une phrase sur le tableau noir, phrase qui résumait une "leçon d'instruction civique", anciennement nommée " leçon de morale ", et que nous devions retenir, comme " L''argent ne fait pas le bonheur " ou " bien mal acquis ne profite jamais ". L'enseignant était très rigoureux sur la discipline et dans la classe on aurait pu entendre une mouche voler. L'étude se faisait donc dans de très bonnes conditions et je n'ai jamais autant appris qu'à cette époque. Nous écrivions à la plume, que nous trempions dans l'encrier intégré au bureau, régulièrement rempli par une femme de service. Effectivement, les copies étaient d'un autre niveau, et un écolier actuel du même âge serait complètement "largué". Le respect pour les personnes adultes était également important, et il ne nous serait même pas venu à l'esprit de "répondre" à l'instituteur, que nous appelions alors "maître". Nous apprenions les verbes à tous les temps avec une rigueur extrême, y compris l'imparfait du subjonctif, qu'un écolier actuel prendrait pour une langue étrangère. Au fil du temps, ce savoir s'est délité, je l'ai constaté avec mes enfants, nés au début des années 90, et que je m'efforçais de faire travailler le soir. Puis c'est allé de pis en pis, avec l'effondrement de l’Éducation Nationale voulue par nos élites. Maintenant, nombre d'enfants ne parlent même plus français, et les enseignants passent plus de temps à tenter de maintenir le calme dans les classes plutôt qu'à leur apprendre les programmes, et on assiste un un nivellement par le bas d'un niveau déjà médiocre. Seuls les gens de mon âge semblent se rendre compte de ça, à part les gauchistes qui nient hypocritement les faits, et les générations plus jeunes n'en ont même pas conscience.
Le fait qu'une jeune femme de votre âge réalise tout cela et le dénonce courageusement me réchauffe le cœur. Il en faudrait des miliers comme vous mais nous sommes loin du compte. Je vous souhaite le meilleur et beaucoup de courage pour continuer la lutte. Merci.
J'étais dans une zep jusqu'au lycée dans les années 90 et 2000. Il y avait une ligne directrice à suivre, s'en écarter c'était de s'exposer à des sanctions. J'ai été renvoyé plusieurs fois pour avoir pensé différemment ou critiqué un des professeurs. En dehors de l'école, je me rendais très régulièrement à la bibliothèque municipale pour m'instruire. J'étais très passionné par les sciences et un peu touche à tout. Plus tard, j'ai fini dans un lycée privé, ce qui n'était pas mieux. Si je ne voulais pas être mal noté il fallait dire ce que voulait entendre le prof. Après ça, avoir une bonne note était d'une facilité déconcertante, j'étais passé de cancre à intello... En fin d'année, la prof est venue me dire : "C'est grâce à moi que tu as réussi. ". Je riais jaune...
Prof ou ‘enseignant’ en France en 2019 c’est :
*un bac + 5 et un concours difficile
*des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages , bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes , vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ".
*un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burnout, démissions, arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose et indépendamment de ses contenus) , faire des réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie et qui viennent souvent en cours à l'école pour consommer librement du temps de vie en emmenant avec eux dans l'enceinte scolaire leurs problèmes sociaux, religieux familiaux dont les enseignants ne sont pas responsables.
* un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société (ces fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !) méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education" ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus.
* un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir composer avec les ados !)
*un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas) avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux-mêmes parfois hostiles.
*des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des incapables ou des ‘ennemis’, parents bien souvent eux-mêmes éloignés du système éducatif ou du système républicain tout court.
* des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois , transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, l'écologie, la gestion des comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité, se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou démissionnaires, jouer les psy, les flics, les assistants sociologues , les grands frères sans vexer les plus mauvais quitte à exclure les meilleurs , histoire d'assurer coûte que coûte le principe d'égalité y compris avec des mineurs délinquants ou trafiquants identifiés....et j'en passe
* et le tout pour gagner entre 1400 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans (CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3300 euros nets mensuels pour les très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut aller
* En plus la notation est biaisée, systématiquement sur évaluée par rapport au niveau ou au comportement réel de l'élève enfant roi , pour acheter la paix sociale éducative : le niveau des sujets d'épreuves s'effondre depuis 30 ans et en particulier au BAC avec une double notation sur 24 ou 26 voire 30 points au lieu de 20 , des QCM triviaux, des indications ou des aides à la pelle pour soit disant aider les élèves, ou toute légère complexité ou originalité ,bien qu’au programme officiel dans les questions, est perçue comme pouvant être insurmontable ou inadaptée ou ‘hors programme’, absence quasi systématique de demande de démonstration ou de raisonnement construit sur plus de 4 lignes , une introduction ou un contenu ou une synthèse basés sur des exemples "terrains" uniquement sur les centres d'intérêt ou avec le vocabulaire des ados, histoire de tout faire pour susciter l’attention et pour assurer ce '80% de reçus tout profil social confondu' et en plus avec une absence de sanctions face aux nombreuses incivilités, bruits, insolences, provocations, face au refus de l'autorité ou du travail , du moment que les élèves consomment en libre-service à leur guise du temps scolaire ou du temps de vie dans l’établissement scolaire en évitant toute forme de complexité intellectuelle, pour râler si le 'produit fourni ou l'ambiance scolaire ' ne les séduisent pas ou s'écarte trop de leur mode de vie et de leur vocabulaire, tant sur la forme que sur le fond, sans parler du niveau des sujets des concours au CAPES voire à l'AGREGATION qui eux aussi sont en chute libre en terme de contenu et d'exigence : l'heure est grave !
*Quant aux élèves, effectivement le niveau s'effondre surtout en Maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en trichant à la hausse sur la façon de noter les copies qui sont sur notées notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soi-disant reçus avec si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne savent toujours pas additionner deux fractions, résoudre une équation du 1er degré ou appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont incapables du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou qui sont incapables de comprendre et résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans une pagaille de fautes d'orthographe, de déficit de vocabulaire et de contre sens. C'est grave et ce n'est pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de ces métiers ! Le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des sujets s'effondre ! Trouver l'erreur ! Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales, omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes, de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques , métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose la mondialisation. On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le responsable : on exige d'un enseignant qu'il élimine ou qu'il réduise le déficit ou la faiblesse de capacité cognitive intellectuelle ou comportementale de ses élèves sans vexer ni sanctionner les plus mauvais ou les plus indisciplinés ou qu'il fournisse et génère à lui seul des résultats positifs ou en progrès , même si les conditions de réalisation de ces derniers se font aussi et surtout à l’extérieur de l'école et notamment dans la famille et avec (ou sans) l'éducation des parents.
Prof , enseignant en France en 2019 c’est :
*un bac + 5 et un concours difficile
*des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec
beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et
d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des
insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages ,
bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques
récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes
, vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale
souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des
surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter
et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ".
*un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burn-out, démissions,
arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne
gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et
nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la
présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et
mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et
commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose) , faire des
réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré
ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas
les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer
le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et
aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie .
* un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société ( ces
fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des
feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !)
méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education"
ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus.
* un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le
rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une
mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet
élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance
le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous
adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir
composer avec les ados !)
*un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas)
avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les
élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux mêmes parfois hostiles.
*des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent
ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des
incapables ou des 'ennemis' , parents bien souvent eux-mêmes éloignés du
système éducatif ou du système républicain tout court.
* des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond
son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et
individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois ,
transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, la gestion des
comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité,
se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou
démissionnaires, jouer les psy, les flics, les grands frères ....et j'en passe
* et le tout pour gagner entre 1500 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans
( CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3200 euros nets mensuels pour les
très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des
jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en
REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut
aller
*quant aux élèves, effectivement le niveau
s'effondre surtout en maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas
rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en
trichant à la hausse sur la façon d'évaluer les notes qui sont sur notées
notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soit disant reçus avec
si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est
basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez
fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne
savent toujours pas appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont
incapable du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou
qui sont incapable de résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans
une pagaille de fautes d'orthographe et de contre sens. C'est grave et ce n'est
pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de
ces métiers ! le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des
sujets s'effondre ! trouver l'erreur !
Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs
indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont
un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de
l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales,
omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de
statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes,
de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de
moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout
dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se
désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques ,
métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle
économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition
internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose
la mondialisation.
On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer
ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le
responsable : on exige d'un enseignant qu'il élimine ou qu'il réduise le
déficit ou la faiblesse de capacité cognitive intellectuelle ou comportementale
de ses élèves ou qu'il fournisse et génère à lui seul des résultats positifs ou
en progrès , même si les conditions de réalisation de ces derniers se font
aussi et surtout à l’extérieur de l'école et notamment dans la famille et avec
(ou sans) l'éducation des parents.
Je suis en 1ere L par choix. Et vous comprends tellement lorsque vous parlez de renoncer aux matières scientifiques. Je suis une grande passionnée de svt notamment et je continue d'apprendre en autodidacte.
Jusqu'au collège, je m'ennuiais et étant en classe à double niveaux avec des élèves plus âgés, je suivais leur cours dès que j'avais fini mes exercices.
Puis, arrivée au collège privé. Il y avait un véritable niveau et les cours étaient intéressants. Maintenant, j'ai de nouveau l'impression de m'ennuyer. Par exemple, la professeur de français nous a demandé de trouver le COD dans une phrase et sur les 25 élèves de 1ere L, j'étais la seule à connaître la réponse.
Et dans mon groupe de mathématiques, parce que j'ai eu la chance de pouvoir prendre l'option mathématiques, on fait des exercices de niveau 4ème. C'est tellement décevant un tel niveau...
Bonjour , vous venez de me faire penser à une chose qui, jusque-là, ne m'avait pas fait "tilter". Mon grand-père paternel avait, dans un cadre, dans une chambre, son certificat d'étude. C'était le seul diplôme officiel qu'il avait car, venant d'une famille de paysans, il n'avait pas pu poursuivre ses études. Du coup, quand nous faisions nos devoirs, jeunes (mes parents travaillaient tous les deux), il était toujours présent et écoutait sans vraiment le montrer (patriarche italien proche de la terre...). Et ensuite, quand j'étais au lycée (dans les années 90), il m'empruntait et dévorait mes bouquins d'histoires. Ensuite, nous en parlions. Il me disait qu'il apprenait beaucoup de choses, mais aussi que "ça ne s'est pas passé comme ça".
Ce long palabre pour vous dire qu'il a encadré son certificat d'étude (eut vers ses 12 ans) alors que moi, je n'afficherai jamais mon bac ou autres diplômes que j'ai eut. Cela car je trouve qu'ils ne valent plus grand chose au niveau réussite personnelle. D'ailleurs, mon grand-père a été plus content que moi de ma réussite...
Merci à vous Virginie pour ce sujet dont le constat me parait plus qu'alarmant. Voyant les programmes de l'EN décliner d'année en année, j'ai déscolariser ma fille pour le CM2 à la rentrée 2017, en l'inscrivant à de bons cours par correspondance. En français il a fallu se rabattre sur le niveau CM1 et remonter nos manches, mais les progrès sont là et de façon plutôt rapide. En fait, j'apprends à ma fille à prendre le temps d'apprendre, puis à utiliser son cerveau pour restituer ses connaissances ou bien les utiliser en situation, comme si elle ne l'avait jamais fait à l'école !!! J'aurai beaucoup à dire encore mais ce serait long. En bref, nous travaillons seulement 3h par jour sur 4 jours et progressons 2 fois plus vite voir plus. Ré-apprendre à penser droit et organiser ses pensées l'ont transformé, métamorphosé. Ma fille est devenue, calme et posée, on dirait que la vraie vie a enfin pris place chez nous. Dans mon enfance j'ai eu des instits et professeurs rigoureux, exigeants, sévères, sérieux et bien qu'étant plutôt moyenne j'ai aimé ma scolarité et ai toujours donné le meilleur de moi-même. La reprise de la lecture à l'âge adulte m'a relancé dans la "démarche" intelectuelle, tout comme les échecs (dont vous parliez). C vraiment un plaisir de repousser ses capacités intellectuelles en permanence et de devenir avide de découvertes...
Merci pour cette passionnante vidéo à laquelle je m'associe complètement. J'ai eu la chance d'avoir reçu un enseignement dans les années 80 où le système n'était pas encore complètement perverti et où en entrant en classe de 6ème, je savais, lire, écrire et compter. Quelle serait la réaction de ces anciens enseignants et professeurs, ceux de nos parents, grands parents et arrières grands parents, s'ils voyaient la déchéance et la décadence à laquelle nous assistons ? Ils s'en retourneraient dans leur tombe. Depuis plus de 20 ans je ne regarde plus du tout la télévision et je ne veux pas en entendre parler. Depuis plus de 20 ans, la lecture est devenue une véritable passion, quelque chose de salutaire, pas dans le sens de me cultiver parce qu'il en faut mais le fait de pouvoir garder contact avec notre culture, notre histoire et notre langue si riche et si savoureuse dans ses nuances, ses subtilités, son rythme et son chant. Il faut être curieux dans la vie car nous n'avons jamais fini d'apprendre... et on ne s'ennuie jamais. Je relis avec tant de passion les classiques qui autrefois, auraient pu paraître rebutant lorsque j'étais encore un jeune écolier, et combien j'aime à présent fréquenter et m'entourer de tous ces auteurs d'autrefois, témoins de leur époque, qui ont toujours tant de choses à nous dire. Lire, s'intéresser à l'histoire, c'est comprendre le monde dans lequel nous vivons et vers lequel nous allons. Il faut élever nos esprit et sortir de cette glaise ! Combien je hais ce mal-parler superficiel, bouche trou, vide, creux, ne voulant strictement rien dire : "je kiffe", "c'est cool", "c'est un truc de ouf !" (oh oui que cette expression m'insupporte !), les expressions de bureau et les insupportables tics de langage "puis voilà quoi", "en fait" "et voilà", "hash-tag", "ça va pas le faire"... et les pires : "c'est genre heuuu...", "je suis en mode...". Un fléau que l'on entend même dans les films.
Merci pour ta vidéo, je suis diagnostiqué EIP et dyslexique et j'ai beaucoup beaucoup eu du mal avec l'Education national, en maternelle je m'interroger déjà à plein de choses, au météorite, à la nature etc, à l'Ecole en fin de grande section les professeurs me jugé incapable de compte jusqu'à 10, étant enfants j'avais aussi un écart entre moi et la façon de voir la vie des autres élèves, j'etais un élève créatif et turbulent, on m'a mis dans le privé en milieu de primaire ou j'ai été hospitalisé plusieurs fois. Ensuite au collège, j'ai était dans une classe EIP je me suis apaiser et trouver des personnes qui se posé les même question que moi, malheureusement mon meilleur amis qui avait des facilité ne travailler pas et était pédant, de pire en pire en arrivant vers la 3eme, il n'etait pas à sa place et sans doute dépressif car souvent fatigué, je ne lui parle plus et on n'est plus dans le même lycée, en 5,4 et 3 ème j'ai eu de bon professeur en histoire qui mon donner gout à la matière. Au lycée, n'existant pas de lycée EIP j'ai fait une dérogation pour un lycée dit plus à l'ecoute, déjà que l'accompagnement du collège EIP était faible et parfois à côté de la plaque, au lycée, bien que des professeurs Gentil et on vas dire à l'ecoute, l'acompagnement est inexistante. J'ai un gros écart avec mes camarade, qui me rend triste, cependant je ne veut pas être comme eux. Ces élèves viennent de la campagne et n'ont pas beaucoup de suivi à la maison. Je me réfugie dans l'art l'histoire, la sociologie etc j'ai la chance d'avoir des parents sans doute EIP, un père trans classe, des grands parents côté maternelle qui on était abandonné et pris dans une famille d'accueil, et du côté de mon père des grands parents agressif raciste que je ne voit presque plus. D'ou mon gout pour la sociologie. Dans mon lycée il y a des STD2A que j'ai en rentrant au lycée idéalisée, et très vite eu une désillusion, bien que j'ai repéré des EIP (je sais on juge pas une personne comme ça) il existe un écart entre ma vision de la vie et la leur surtout tournée sur les Manga. Bien que je mange de tant en tant avec sans beaucoup parler, oui du coup je suis timide. En les grandes vacances 2019 moment où j'ecrit le message, je suis énervé contre la machine de l'Education national ma mère travail au rectorat d'Amiens. J'aimerais écrire sur la société et l'Education. Je fais aussi des Palais dans Minecraft assez élégant, j'essaie de me cultivé sur tous les sujet pour être un sorte de généraliste. Je ne prétend rien et je ne voudrais pas avec le message paraître arrogant, Guy de Maupassant à côtoyer adolescents Victor Hugo, moi je cherche, sans prétendre encore être Guy de Maupassant... La rentrée de me donne pas d'engouement, j'ai peur d'une 1er bis, je déploré le vide de plusieurs cour comme tu la bien dit, et le fait que j'ai l'impression parfois de perdre plein de choses avec cette routine, bien que j'apprends des choses, je suis en 1er S, je passe en terminal du coup, je voudrais pour le moment être architecte, car cela touche à plein de domaine. Merci pour ta vidéo qui ma donné un peu de réconfort, ou pas vu le sujet, je suis très content de voir des personnes comme toi. Pardon pour les Inombrables gros erreurs d'hortographe. J'espère sincèrement que tu à lui le message, et j'aimerais si possible un retour, ce qui me ferai très plaisir. Encore Merci.
J’ai découvert votre chaîne hier et j’ai un message d’encouragement pour vous...
J’ai été bluffée par la richesse du contenu ! Une large palette qui pousse beaucoup à la réflexion ! Tellement que j’en ai fait un thème de rédaction pour mon fils de 12 ans, qui est instruit dans la famille (pour éviter tous les désagréments que vous soulignez...).
Il a présenté un résumé en bonne et due forme, développant deux sujets en particulier : le contenu du livre et le thème de l’ennui en classe...
Je ne sais pas si vous réalisez la richesse du contenu de cette simple vidéo....voici une jeune femme qui a la tête sur les épaules, un esprit de synthèse, des yeux pour voir ce qui se trame et qui communique quelque chose de fort, comme un goût d’antan !
J’ai souscrit à votre chaîne et compte bien utiliser certains sujets pour compléter l’instruction de mon fils.
Quant aux “autres sujets” que vous abordez, un rapide tour d’horizon m’a confirmé que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes ☺️
J'ai bientôt 24 ans et je suis en 4e année de Pharmacie : autant dire que l'école (collège, lycée) s'éloigne à grands pas pour moi. Mais je partage une grande partie de ton constat Virginie et tu expliques très bien la perte de langage critique parmi les gens de notre génération. "J'aime, j'aime pas" "trop bien" "trop pas bien"... C'est à peine exagéré ou caricaturé malheureusement. Combien parmi mes amis ne s'expriment que par affect, sans la moindre nuance, ou explication, par onomatopées ?
L'orthographe et la conjugaison ont également pris un coup. Je relève tous les jours des fautes énormes de conjugaison pourtant simples : "je fait"... Sans parler des participes passés qui prennent des s ou des t on ne sait comment ("j'ai finit"...). Et je critique les gens de mon âge mais je peux t'assurer qu'il en est de même chez certains profs de ma fac (je parle de professeurs qui ont parfois deux doctorats, pas d'animateurs de récré).
J'ai noté également une disparition volontaire de l'apprentissage du christianisme : ce chapitre n'était abordé que très brièvement en fin de sixième, bâclé en quelques jours, expédié par-dessus la jambe... En revanche en cinquième on passait un temps infini sur l'Islam, bien en début de programme, et tout ça couplé avec une lecture complice en cours de français de livres sur le sujet. Et apparemment c'est encore pire aujourd'hui.
Merci pour ta vidéo, je pense que tu as compris une grande partie des malheurs de notre génération définitivement.
Vous êtes tres charmante, un bel exemple d une belle française intelligente et animée
Je découvre ta chaîne en ayant fait une recherche portant sur «les incohérences du système éducatif», ta vidéo résume très bien ce que je pense du système éducatif français aujourd'hui...malheureusement il faut bien se rendre à l'évidence le niveau des élèves a bien baissé et il est intéressant de pointer du doigt ce problème crucial.
J'ai eu un parcours scolaire classique, j'ai préparé un bac littéraire que j'ai obtenu en 2005. J'ai ensuite commencé une licence en vu de devenir ensuite professeur des écoles. En cours de retour, l'Etat a réformé le système (disparition des IUFM, réforme dans la formation des profs etc). J'ai arrêté mes études suite à cela mais aussi et surtout parce que, plus le temps passait, plus je me rendais compte, que ce système et ses méthodes d'apprentissage étaient complètement absurdes et incohérents. Bref cela n'avait aucun sens...Pourquoi la grande majorité des élèves s'ennuient en classe? Il serait peut être temps de creuser la question...sauf que l'Etat s'en fout, étant donné que plus le citoyen sera «bête» plus il sera facilement manipulable....(ce n'est que mon avis). Pour revenir au niveau des élèves, je peux le confirmer avec mon expérience actuelle: j'ai repris mes études, en vue d'une reconversion professionnelle (j'ai maintenant 32 ans). Je prépare un BTS à distance. Je vois passer des messages d'élèves (la grande majorité viennent d'avoir leur bac) sur le forum et sur le système d'échange avec les profs, qui me sidèrent...énormes fautes d'orthographe, langage sms, pas de syntaxe ni de construction logique...Quand au niveau de cours, ça n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard...c'est intéressant certes, mais selon moi, aucun cours ne pousse à une réflexion. J'ai encore le doux rêve de devenir un jour professeur mais bon...pour ça il faudrait revoir en profondeur les méthodes d'apprentissage.
Merci pour cette vidéo et les références bibliographiques!
"Les hommes naissent ignorants, pas stupides. L'éducation les rend stupides." Bertrand Russell. Je détestais l'école, c'est juste une punition. J'ai repris mes études en formation pour adultes, c'est plus agréable. Je manque de culture mais je sais que c'est important. Je ne voudrais pas mettre des enfants sur terre avec cette misère intellectuelle où toutes formes de curiosité sont méprisées. Je propose quelque fois des sorties culturelles mais je me retrouve seul à les faire, le cinéma semble plus intéressant...
Surtout que l'école républicaine, c'est du formatage institutionnel : on n'y apprend pas l'histoire en tant que "science Humaine" objective, c'est juste de la propagande. Raison d'État oblige, les Jacobins nous cachent ce qui s'est réellement passé : ua-cam.com/video/BTXYekcMXbE/v-deo.html
Chère Virginie,
Vidéo très intéressante comme à l'habitude, merci !
Pour ma part, j'ai toujours été plutôt à l'aise à l'école et eu quelques facilités, mais j'étais toujours un peu blasé de n'avoir pas à travailler dur pour y arriver, cela manquait de challenge. Rare était la douce sensation du travail (conséquent) accompli et bien fait.
Je prends de plus en plus, en grandissant, conscience de mes lacunes, et j'en éprouve aussi de la tristesse. Tant d'années perdues à ne rien apprendre ou si peu à l'école et à jouer, un gâchis. Je me situe pourtant il me semble bien dans la moyenne haute au niveau scolaire, mais être aujourd'hui à ce niveau n'est en réalité que peu de chose vu l'effroyable effondrement du niveau effectif des élèves (noter la petite allitération ^^).
J'étudie en classe préparatoire intégrée en école d'ingénieur, une école très bien classée (grosse sélection à l'entrée, moins de 3% d'admission en première année, et écrémage ensuite malgré celle-ci) , le niveau en français est plutôt correct dans l'ensemble mais reste inférieur à celui de nos aïeux. Remarque au passage, nombreux sont les étudiants issus d'une famille aisée, ce n'est pas mon cas, mais cela s'observe au premier coup d'oeil en amphithéâtre ; preuve que les inégalités se creusent, et que ceux qui réussissent sont ceux qui ont reçu un bagage intellectuel solide de leurs parents. "Mon père est docteur en physique et ma mère ingénieur", phrase entendue bien plus d'une fois.
Toujours à l'école donc, en essayant de rattraper si peu que ce soit mais autant que possible ces lacunes, à travers la lecture et une prise de conscience de l'état des choses qui passe par le visionnage de vos vidéos.
Louis.
Post-scriptum : J'ai aussi le sentiment de n'avoir que des connaissances vagues et imprécises avec une mémoire fragile, à mon grand dam ! Sujet préoccupant !
Très bonne vidéo! En primaire, je pense avoir eu de bons professeurs car, en français, par exemple j'avais du vocabulaire à apprendre toutes les semaines accompagné d'une dictée et de temps en temps une rédaction. Cependant, une fois au collège j'avais l'impression de ne plus progresser surtout en mathématiques on ne faisait que revoir ce qu'on avait vu l'année précédente, il en était de même pour la science physique. Et jusqu'à la fin du lycée, j'ai continué à m'ennuyer. Mais durant ces trois dernières années, j'ai découvert le plaisir d'étudier les mathématiques et la science physique en licence de Mathématiques.
Au lycée, le gauchisme de mes profs de français/littérature et d'histoire-géo était perceptible à 1000km ("les Lumières sont des héros suprêmes, la monarchie, c'est le mal absolu, la droite = horribles capitalistes sans cœur, l'esclavagisme, le racisme et la colonisation sont des concepts typiquement européens", etc.)
Mais ce qui me faisait le plus halluciner à l'époque, c'est l'omniprésence d'un chapitre de l'histoire au cours de ma scolarité : La 2nde guerre mondiale. Du CM2 jusqu'en terminale, quasiment une année sur deux, on avait droit à la piqûre de rappel sur la collaboration, la diabolisation de Pétain, les chambres à gaz, etc.
Je conçois que c'est une partie incontournable de l'Histoire du monde, mais à titre de comparaison, je n'ai eu qu'un seul chapitre sur la 1ère Guerre mondiale dans toute ma scolarité... En terminale, le jour où notre prof nous a annoncé que le nouveau chapitre porterait sur la 2GM, tous les élèves se sont regardés en mode "WTF ?! Depuis l'école primaire, vous nous martelez le crâne avec ça et 8 ans après, vous avez encore des trucs à nous dire là dessus ?!" Même pour des ados boutonneux et lobotomises comme nous, l'auto-flagellation de la France dans les programmes scolaires commençait à se voir...
Merci pour vos vidéos très pertinentes. Vous tous avez sûrement connu un professeur en marge du reste de la profession. Un professeur qui enseignait avec une méthodologie différente, une relation avec ses élèves peut-être moins académique. Et bien je parie que ce professeur fait partie de ceux que vous n'oublierez jamais car en dehors de la matière qu'il vous a enseigné, il vous a beaucoup appris sur vous-même. Je vais partager mon expérience personnelle, puis celle de mon neveu avec qui j'ai 24 ans d'écart. Cela a commencé en primaire avec mon instituteur qui faisait la classe aux CM1 et CM2 mélangés avec son propre programme. Nous faisions du calcul mental chronométré tous les matins, il nous a fait comprendre la rigueur mais surtout la MÉCANIQUE des mathématiques, "on fait comme ça et pas autrement, soit c'est juste soit c'est faux". A tel point que n'importe quel élève (qui a compris sa leçon) obtiens un 20/20 a partir du moment qu'il a relu sa copie avant de la rendre. Pour les maths, je suis sorti de l'école primaire avec un niveau de 4ème. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne ne maîtrise toujours pas les fractions (il n'a toujours pas compris qu'une fraction n'est rien d'autre qu'une division). En primaire toujours, nous lisions tous les deux mois un livre de notre choix qu'il fallait présenter et expliquer à toute la classe, lire des passages à voix haute et claire, puis répondre aux questions des élèves. Cela pour apprendre a comprendre un texte, retenir les idées essentielles puis les retransmettre à l'oral devant une assemblée. Entre le CM1 et le CM2 nous avions lu une dizaine de livres dans leur intégralité. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne n'a lu que des livres déjà expliqués et commentés. Durant les années collèges j'ai eu cette prof de Français qui m'a orienté vers le Latin pour améliorer mes notes en grammaire (matière que j'ai toujours détesté). Avec un niveau moyen en latin, j'ai considérablement amélioré mon niveau en Français, de plus j'y ai découvert la construction de la langue française et ses nuances avec les autres langues d'origine latine. J'ai encouragé mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne de prendre option latin mais il n'a pas eu la même vision que moi sur cette matière. Au lycée j'ai eu la chance de tomber sur ce professeur d'histoire qui m'a passionné et qui m'a fait réaliser que "ce que nous sommes aujourd'hui est le résultat de ce que nous avons fait hier, et qui nous permet de choisir ce que nous serons demain". C'était un professeur qui vous emmenait dans des salles d'archives, dans des bibliothèques, des sites et des fouilles archéologiques, car un manuel scolaire rédigé par un comité sélectionné (peut-être dépendant du ministère) n'est pas forcément objectif dans les faits historiques ou le choix des épisodes a enseigner aux élèves (je pense d'ailleurs qu'il y a là un sujet intéressant pour vos futures vidéos). Ce professeur m'a appris que lorsque l'on se penche sur l'histoire, il faut adopter la logique d'une enquête policière, à savoir qu'il faut tenir compte des témoignages mais que seules les preuves sont irréfutables. Ainsi à partir des preuves vous pourrait constater la crédibilité des témoignages. Mon neveu qui vient de finir sa classe de 3ème avec 16 de moyenne se contente de Wikipédia, il n'a pas de dictionnaire, de Bescherelle, de dictionnaire des synonymes et autres... Il n'a pas de culture, ni aucune curiosité. Et pourtant il me fait la morale. Récemment sur Bilal Hassani, Il m'a vu comme un raciste homophobe quand je lui disait qu'il n'avait pas le talent pour l'Eurovision, que j'étais trop vieux et que c'était le progrès. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'avoir le look d'Andy Warhol, mettre en avant sa sexualité comme Elton John ou Freddie Mercury, ou jouer sur l’ambiguïté comme David Bowie à ses débuts n'avait rien de nouveau. Qu'un artiste sans talent ne peut transmettre de message. Mais il préfère se contenter de ce qu'il entend à la TV ou à la radio sans se faire sa propre analyse des choses. J'arrête là, juste en précisant que mon neveu à la chance d'être dans une école privée bon bénéficier d'un bon enseignement. Malheureusement ce n'est pas le cas, cette école vend juste des bonnes notes quel que soit le niveau de l'élève.
Au sujet des manuels scolaires. Mon grand-père était à l'école d'instituteur dans les années 1920.Je possède toujours son livre d'histoire: Histoire contemporaine 1815 - 1920. Plus de 10 cm d'épaisseur et presque pas d'images, sur papier Bible...
Une mine d'information dont je me sers souvent.
Quelle indigence les livres d'aujourd'hui; cent ans sont traités en quelques pages avec des graphiques et des photos et quelques lignes de texte.
Le pouvoir fabrique des ignorants pour les avoir mieux en main...
Continuez Madame Vota, Bravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Très heureux d’écouter vos vidéos depuis hier... continuez c’est très enrichissant. Ce matin, le niveau scolaire actuel? Il y a tellement à dire! J’ai été jusqu’à récemment délégué des parents d’élèves à l’école primaire et au collège. Nous sommes loin de connaître la gravité de la situation.
A tous les trentenaires, hommes et femmes (ayant un peu moins ou un peu plus) qui ont des enfants: il s'agit désormais, suivant ces deux principes de Montaigne "un corps sain dans un esprit sain" et "une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine" de remettre la future génération sur le chemin du Beau, du Vrai, de la Connaissance, du Savoir et de sa mise en pratique et en perspective. Virginie nous le démontre avec brio dans cette vidéo. Merci encore à toi, Virginie !
Encore une fois vos propos sont très éclairants et vraiment justes!
Mon père qui n'a que son certificat d'études primaires (1950) possède à coup sûr un bagage intellectuel nettement supérieur à celui du bachelier moyen d'aujourd'hui.
Conscient des ravages de la déséducation antinationale, mes parents m'ont retiré de l'école publique en 1981 pour m'inscrire à des cours par correspondance dans le cycle secondaire. Dieu merci je m'en suis bien sorti! A notre tour, mon épouse et moi enseignons nos enfants à la maison en utilisant essentiellement ces anciens manuels et les bonnes vieilles méthodes d'antan que vous venez d'exposer brièvement. Ceci nous le faisons en Irlande où la pensée unique tyrannise le système éducatif comme dans le reste de l'U.E.
Encore une fois: bravo Virginie!
Oui, j'ai aussi énormément subi le nivellement par le bas au collège et au lycée. Encore que j'étais dans un lycée privé, je me faisais ch**r en cours, je sentais qu'on ne me demandait jamais de réfléchir, mais juste de recracher du contenu tout fait (surtout en français, où mes notes variaient du simple au triple selon les professeurs parce que j'avais ma façon). Je suis passé par la prépa, dans la meilleure qui plus est, et je m'y suis énormément plu. J'ai trimé, j'ai ramé, mais au moins, je réfléchissais, et surtout, j'avais l'impression de faire quelque chose. Aujourd'hui, l'éducation ne semble même plus sacrée. On a voulu simplifier, on a généralisé, et surtout, on a fait disparaître la curiosité, l'esprit critique et autres.
Merci de vous exprimer à ce sujet
Je vous ai découvert avec TEPA et me voilà à répondre à votre interrogation ici.
Depuis la fin de ma scolarité je penses que le système éducatif est juste une machine à formater.
Aujourd'hui je penses qu'il est plus facile d'apprendre si l'on comprend le pourquoi.
Très loin à mes yeux des méthodes utilisées, si méthodes il y a.
Le "par cœur" était roi.
Ils nous inculquaient le savoir mais pas la connaissance ?
Bref de longue années d'ennuis.
En CE1 on m'avais demandé de suivre les cours des cm2
Les 1er années de lycée je codais en basic sur ma calculatrice...
Par la suite ce fut absentéisme, autres priorités.
J'ai appris, compris le programme par la suite en une semaine avec l'aide d'un amis que j'avais sollicité pour les examens.
Période peut glorieuse et peut enrichissante.
Vos vidéos, vos sujets, votre façon d'être sont agréables à voir et à entendre.
Merci d'être vous ;)
Le boulanger ou le caissier, c'est aussi un citoyen, qui est appelé à voter et élire des représentants et des présidents. Alors, il vaut mieux qu'ils connaissent à fond Louis XI et tous les autres rois et présidents, afin qu'ils soient capable de juger et sanctionner les politiciens et les lois qu'ils nous font !
Clairement, ce ne serait pas à l'avantage des bras-cassés de politiciens que nous avons, ce qui explique les déficiences de l'éducation nationale.
J'ai 48 ans et je découvre aujourd'hui que j'ai eu la chance d'être "soumis" durant ma scolarité (dans les années 70) à des exercices similaires tournant autour du vocabulaire et des synonymes. Sans doute les dernières années avant que l'idéologie moderne post-soixante-huitarde ne finisse par ruisseler sur les instituteurs formés dans les années 50...
Une petite pensée émue (et assez ahurie, j'avoue) en me remémorant les auto-dictées, exercices qui demandaient aux élèves de recopier de mémoire de longs textes après une étude approfondie de leur structure, de leur vocabulaire et de leur grammaire. Les dictées automatiques, elles, consistaient en un texte étudié l'après-midi et recopié de mémoire le lendemain matin...
Je me demande si ces exercices existent encore. J'ai un doute.
Si si! Moi je les fais encore ! Mais c'est ma dernière année d'instit (on dit prof des écoles). Ceci dit dans les programmes de CM1 il y a encore le travail sur les suffixes et préfixes, etc.... Mais il est interdit de prononcer les mots complément d'objet direct ou indirect ou circonstanciel de temps, lieu etc, on doit dire prédicat et complément de verbe! Les pauvres gosses en cours d'allemand.
MERCI à vous Virginie d'avoir abordé ce thème majeur par cette simplicité que je qualifierais d'inébranlable ! :)) Continuez !
Il n'y a pas vraiment à choisir entre un bac scientifique et un bac littéraire. *Il y a juste à choisir l'ordre dans lequel on va les passer.* Nous étions un certain nombre d'hypotaupins à avoir eu le bac mathématiques en 1966, à nous être inscrits par jeu en candidats libres au bac littéraire en 1967, et à l'obtenir avec mention. Nul n'est _obligé_ de se condamner à l'hémiplégie ☺️
Bonjour Madame Vota, c'est un vieux monsieur de plus de 83 ans qui vient s'exprimer sur son ressenti à l'écoute de vos réflexions… Pendant un Instant, trop vite écoulé, j'ai entendu vos paroles qui m'ont ramené à mon enfance, des décennies dans le passé… Oui cette époque que vous avez évoquée était un temps aux valeurs morales solides qui s'étaient façonnées au cours des siècles… J'aime la langue française et me délecte à entendre certaines personnes développer un sujet, un thème. Aujourd'hui c'est ce qui choque qui est dans la norme, la grossièreté, la vulgarité, la bassesse dans la façon de s'exprimer en musique, peinture, habillement, aspect de sa personne.. La France qui jadis était une référence dans tous les domaines s'est prostituée copiant en s'abaissant servilement au niveau d'autres cultures au lieu de leur enseigner comment s'élever c… C'est le pouvoir corrupteur de la finance instituant une oligarchie qui désire avoir à disposition des humains abêtis qui ne savent, en général, plus écrire correctement encore moins parler sans utiliser des raccourcis grossiers et trop souvent pleins d'anglissimes… Cette décadence intellectuelle à ouvert la porte aux déviances, rejet des autorités de toutes sortes non respect des ainés, conduite anti naturelle par l'homosexualité vicieuse et non de maladie avec mariage, avortements de confort, violences dans la conduite en général et par les jeux électroniques, enseignement sexuel aux tout petit ouvrant la porte à une liberté sexuelle et à une possible liberticide pédophile amenant une insoumission au sein du foyer par le rejet de l'autorité. oh oui l'école et son enseignement c'était vraiment "quelque chose" de respectable avec un enseignement stable au cours des ans, des enseignants respectés… des examens aux normes élevés produisant des éléments forts qui pouvaient devenir des piliers dans la nation pour les générations montantes…. Mais voilà que reste-t-il ? Hélas nous sommes tombés dans la fange et les humains bêêêlent sans réagir… ma génération s'éteint laissant la place aux moutons dociles qu'ils peuvent tondre à tout-va.... Je suis triste et pleure mon passé enfuit ! BOFF
La pensée qu'inculque l'Education Nationale est une pensée intégralement déstructurée. Il faut aussi rajouter l'invasion de l'anglais partout il est présent et je dois dire que notre président y contribue. A cela s'ajoute l'appauvrissement du vocabulaire et en parallèle la déstructuration des phrases où on s'attache davantage au sens du mot qu'au sens de la phrase (je crois que tu l'as déjà évoqué précédemment). Quant à l'histoire elle n'est plus enseignée et analysée mais idéologisée. Je me souviens d'un prof qui nous avait sérieusement dit que l'ensemble des connaissances acquises durant l'Antiquité s'étaient totalement volatilisées durant le Moyen Age et que la plupart des gens de cette période était en réalité des païens. Sans oublier la disparition de la chronologie et la décontextualisation totale des choses parfois le recours au mensonge même.
J'ai écouté plusieurs de tes vidéos et celui-ci m'a particulièrement plus. Bon travail!
Bonjour, j'ai moi aussi passé ma scolarité à dessiner. Cette école de la république est un rouleau compresseur de la pensée.
Merci pour ces vidéos si belles et si claires
Au top de l'analyse Virginie comme d'habitude !!! Bravo !!!
Bravo Mademoiselle Virginie, pour votre analyse lucide sur l'état de la société actuelle.
Je vous recommande humblement la lecture suivante
"Et vos enfants ne sauront plus lire, ... ni compter"
: par Mr MARC LEBRIS
Cet ancien instituteur a fondé une association : "sauver les lettres".
Salutations cordiales de la part d'un résident Belge.
employé polyvalent : merci pour ce rappel, Marc Lebris a également mis en ligne des cours de français et de maths pour les niveaux CE et CM qui paraissent tout à fait intéressant. J'envisage de faire cours à ma fille l'année prochaine avec ceux du CM2. D'autres parents peuvent les utiliser en soutien scolaire.
J'ai été scolarisé pendant une dizaine d'années , de la maternelle au certificat d'études .
J'ai donc fréquenté l'école publique ( communale ) , école ouverte à tous , et non l'école de la république , école de propagande .
On nous éduquaient pour que nous puissions nous intégrer dans la société ; nous en apprenions ni trop ni trop peu et ce que nous y avons appris nous sera utile dans le futur , y compris l'histoire qui sert à nous situer dans le temps .
Ensuite , lors de l'apprentissage , il y avait les cours du lycée technique ( le samedi ) pour continuer l'éducation par métier . En ce qui me concerne , c'était le bâtiment donc , maths , dessin industriel et gestion .
Ensuite , pour ceux qui voulait en apprendre davantage , il y avait la voie du compagnonnage ou celle de la chambre des métiers .
L'école était l'apprentissage du savoir puis venait celui du métier et enfin celui de la France avec le service militaire .
Quel bel exemple de structure..... Ce sont de grands trésors ces ouvrages à remettre à l honneur....
Hélas vu les temps qui courent.... cela deviendrait très polémique....
Concernant l'école, Je m'y suis toujours ennuyé, c'était souvent inintéressant ou trop lent , répétitif etc.... j'ai 3 enfants et ils font le même constat... alors qu'ils sont avides d apprendre et de connaissances...
Le niveau s'est bien dégradé déjà entre ma sortie et leur entrée à l école.... et il y avait déjà un fossé avec ceux de mes parents et grands parents....
Une dégringolade sans fin.... si je peux dire....
Encore merci pour votre investissement et votre travail.....
Je n'ai jamais été bon en Français, et il y a quelques mois en arrière, je me suis dit il doit bien y avoir aujourd'hui un site internet pour réapprendre les bases de l'écriture. Je mets donc à la recherche d'un site avec des cours et des exercices en ligne à répéter. Je comptais en faire tous les jours afin de m'aiguiser sur ma langue. Je tombe sur un site présentement officiel dont je n'ai plus le lien sous la main, vous m'en excuserez! Je vois tout un menu commençant du CP au niveau bac... je me dis chouette, je me lance donc dans les tout premiers exercices phonétiques... Et là, stupeur! tous les mots, sont des mots anglais! c'est plus une révolution de gilet jaune que l'on a besoin. C'est une guerre civile total jusqu’à éradication de nos dirigeants par mise à mort. Et je reste polie...
Ta vidéo me réjouit au plus haut point ! J'ai la conviction que l'éducation nationale a pour projet la propagation de l'ignorance. Et que par conséquent elle devrait s’appeler la dés-éducation nationale. Beau travail. Continues tes vidéos s'il te plait.
personnellement j'aimais pas l école étant au collèg/ lycée, mais j adorais apprendre, ce qui fais que je ne révisais jamais, par contre je lisais des dictionnaires, encyclopédies et œuvres d'auteur littéraire ou philo. j'ai pu me construire ma propre pensé grace à ça, mais de nos jour ils nous l'interdisent. Nous obligent à penser comme ils nous l'enseignes dommage car la mentalité bleu est dominante....bref tres bonne video a toi il en faudrait plus des gens comme toi qui s'expriment, j'espere que ça arrivera, il faut qu'on ce sert les coudes ensemble et qu'on agissent tous pour que ça marche
Il est vrai que la société est en souffrance. L'éducation nationale sert une idéologie malsaine. A titre personnel, j'ai échappé à cette emprise. J'ai obtenu mon bac avec mention en candidat libre. En autodidacte. Travail personnel, curiosité et beaucoup de lecture. J'aurai aimé poursuivre les études mais il fallait s'assumer. Merci pour ces vidéos instructives. Cela donne de l'espoir, le monde ne s'est pas totalement écroulé.
J’ai lu un jour, qu’en français il n’y avait pas de vrais synonymes, que chaque mot apportait sa propre nuance, et ça a radicalement changé mon rapport aux mots. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on nous apprend un seul mot en nous expliquant que nous n’avons absolument pas besoin de ses synonymes puisque cela « veut dire la même chose », et bien non, la langue française apporte son lot de nuance qu’il faudrait apprendre au plus tôt, ne serait-ce que pour s’élever intellectuellement. Dans le même style, ma mère qui n’a quasiment aucune éducation scolaire m’a appris à lire, et me faisait recopier le dictionnaire pour que j’enrichisse mon vocabulaire, je ne la remercierai jamais assez pour ce cadeau qu’elle m’a fait. L’école peut être un formidable lieu de socialisation, mais quiconque a l’ambition de faire travailler ses méninges, s’ennuiera assez rapidement.
Je passe sur les quelques approximations ; du reste, il n'était pas nécessaire de remonter d'un siècle : jusque dans les années 1960-70, la plupart des manuels de vocabulaire ressemblent, sur le fond et sur la forme, à ce que vous décrivez là. J'ose même dire qu'on trouve encore aujourd'hui des équipes éditoriales qui s'en inspirent grandement...
J'entends parfaitement l'amertume que les uns et les autres expriment sur l'ennui qu'ils ont éprouvé à l'école. Et j'en ai moi-même été dépité, au moins jusqu'en classe préparatoire. Puis je suis devenu professeur, il y a trois ans... Et j'ai été confronté à la réalité des volumes horaires rabougris, des classes surchargées, des difficultés de concentration chroniques, des attitudes souvent nonchalantes voire rétives, etc. Alors oui, la baisse du niveau, on la constate et on se récrie mais en définitive, qu'on qu'on fasse, on se heurte à un problème institutionnel (les moyens) et culturel (l'éducation, devenue hostile à l'effort, à l'exigence, parfois au respect le plus minime, etc.).
Tu as tout à fait raison, merci pour cet élan de lucidité et cet appel à plus d'esprit et d'intelligence en France !!
heureusement que mes parent m'on transmis des valeurs avant mon entrée au collège où le gauchisme militant des professeurs était hégémonique. A côté de ça, j'étais bouffé par l'ennui et j'ai bien raté toutes mes années jusqu'au moment où ma mère (et je l'en remercie) ma sortie du cycle lycéen classique pour me mettre au lycée hôtelier. Je suis maintenant cuisinier à mon compte et tout roule pour moi :) j'écoute vos interventions avec joie le matin en cuisinant. Merci
Bonsoir Virginie...
Quelle chance tu as eu de savoir dessiner...
Pour l'école c'était insupportable jusqu'à la seconde...
J'ai redoublé le cm1 la 4ème, la 3ème parce que je ne voulais pas aller en BEP puis seconde première terminale et BTS d'un seul trait parce que les profs étaient vraiment géniaux et pas du tout formatés par les syndicats de l'éducation nationale..,
Heureusement que la technologie moderne existe pour ouvrir de nouvelles portes sur la connaissance en l'écoutant par exemple et en faisant mes propres recherches ce qui me fait acheter des bouquins rencontrer des personnes qui partagent nos mêmes valeurs..,
Donc au final je m'en sort pas mal et à 45 ans ,sans être bardé de diplômes prestigieux je suis plus cultivé que mes frères et belles soeurs, tous ingénieurs !!!
Ça suffit à me rassurer et à vivre dignement.,,!!😀😉
Virginie Vota
Le dessin et moi c'est définitivement impossible...😀
Je préfère faire une photo de ce que je trouve beau ou remarquable...
Et après je reproduis en forgeant le métal ou en travaillant un morceau de bois...
😀
Et j'utilise beaucoup de smileys quand j'écris...
C'est grave docteur ??🤣
Virginie Vota
Je précise que je ne sais pas jouer aux échecs plus d'une demi-heure !!🤣
Au delà je donne ma dame mes tours les cavaliers,., tout...🤣
Merci beaucoup pour vos remarquables réflexions et pour toute la passionnante documentation que vous ressuscitez. Que Dieu vous bénisse!
Bonjour, Virginie ! Moi, je m'appelle Rosana. Je suis brésilienne. Au Brésil, on a une croissance de la droite, grâce au bon Dieu. Il y a quelque chose d'autre qui grandisse ici : les familles qui font le homeschooling (c'est "école a la maison" en français ?"). Je pense que c'est quelque chose de formidable. Remarque : Ne sont pas seulement des familles riches. Je suis quelques chaînes de droite sur youtube et, comme j'aime la langue française, j'ai cherché ce thème en français aussi. Je suis tellement contente d'avoir trouvé ta chaîne hier. J'aime tes vidéos ! C'est dommage d'avoir très peu de femmes que te suivent.
Bonjour Virginie vota , tu nous dégote toujours un super sujet et pour tout te dire je suis en première professionnels et je me demande ce que je fait encore la . Enfaite l'éducation nationale nous dégoûte des cours pour à la fin nous faire devenir de bon esclave ... Je te souhaite une bonne soirée et j'espère que tu verra mon commentaire . A la prochaine video
je suis moi aussi actuellement en classe de 1L au lycée et j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les mathématiques dont à la fin de la secondes je n'arrivais plus à comprendre ce qu'on faisait en classe. Mais moi aussi je garde cette fin de savoir comme un manque dans mon cerveau et ça me procure un fort regret par rapport à mes connaissances mathématique. sinon t'es vidéo sont toujours aussi intéressantes continue. :-)
J'ai aussi été en section littéraire au lycée, option mathématiques. C'était en 1994/1995. Nous avions un tronc commun avec les autres élèves de ma classe ( maths de littéraire -niveau 3ème - plus des cours de physique et de biologie ) L'option maths ( coefficient 4 ) consistait à acquérir le même niveau en algèbre que les 1ere et terminales S. Je vous laisse imaginer la somme de travail en rentrant chez nous... Et pourtant j'avais pris quand même l'option dessin et je faisait aussi parti de l'équipe de handball du lycée. Nous n'avions pas le temps flâner ou de faire des " soirées ". Aujourd'hui je suis moniteur auto-école et quand je vois le niveau lamentable de mes élèves ( et je ne parle même pas de leurs aptitudes à la conduite ), leur culture générale proche du néant, je n'ose pas imaginer la prochaine génération.
Coucou, je vous suit depuis plusieurs mois déjà, le temps de regarder toutes les vidéos c'est assez long mais me voilà ici 🤗
J'ai 30 ans, je suis de 89 et à l'école primaire j'étais très douée, deuxième de ma classe, on avait bcp de devoir (surtout en CE2), on répéter encore et encore les multiplications, on écrivait bcp et les punitions (je bavardais bcp bcp 😂) j'avais droit d'écrire le verbe bavarder aux 8 temps de l'indicatif..
Puis le collège et là, le néant total, l'ennuie haut de gamme, jai détesté l'histoire surtout car ça me semblait vide, toujours à apprendre sur la 2nd GM, les flux de je sais pas quoi, je suis carrément traumatisée de l'histoire mais aussi très frustrée de pas connaître l'histoire de France COMPLÈTEMENT.. un désastre scolaire a pointé le bout de son nez, en 5eme j'étais dans les derniers de ma classe.. je comprenais de moins en moins les énoncés, une catastrophe..
Là j'ai une fille de 10 ans, cette année en cm2, elle a du COLORIER sur une carte les verbes du 1er groupe... des fois je ne comprend même pas les énoncés de ses devoirs mdr 😂 tous ces cours n'ont aucun sens, les tournures de phrases ne sont même pas française... ma fille est en échec scolaire TOTALE et pourtant, des qu'on sort du cadre scolaire, elle est très éveillée et bien pertinente.
Desoler pour ce long commentaire, j'ai un peu raconter ma vie 😂 mais je dois avouer que l'éducation nationale m'a traumatisé et ma fille c'est la même 😓
Merci pour vos vidéos, très très intéressantes et pleines de bon sens
Presque pareil Virginie, je m'ennuyais beaucop á l'école, et j'y ai appris á dessiner... J'ai attendu de longues années le moment merveilleux que mes parents me promettaient, celui oú on apprend plein de choses interressantes... Mais rien, ou si peu...
Très intéressant comme toujours ! ^_^
La Folle Histoire Ravi de voir qu’un de mes UA-camurs préférés aime aussi Virginie!
L'école c'est encore pire maintenant (surtout en maths) je suis en 2e et ma soeur dit que des élèves de sa classe sont obligé de sortir leur calculatrice pour faire une addition ou une multiplication , cela ne me fait pas rire mais pleurer.
Le souvenir d'un reportage sur l'école à la maison m'est revenu. La mère de ce qui était devenu un ado expliquait qu'il n'y avait pas besoin de beaucoup d'heures d'enseignement en réalité. À raison de deux heures par jour, le programme de CM2 avait été terminé en février. Ça en dit long sur ce qui se passe en classe… Et ça explique pourquoi nous sommes si nombreux à avoir trouvé le temps long !
Je suis prof de physique-chimie. Il n'existe pas de programme ou de cours parfait. Il est toujours intéressant de chercher l'amélioration mais cette vidéo n'apporte pas de réponses, il n'y a pas "d'arguments irréfutables" comme vous dites en intro ; les arguments sont, pour la plupart, faux :
- Jusqu'à 11:40 (soit plus de la moitié de la vidéo) vous parlez de généralités et de clichés à la manière de "philosophe de comptoir".
- Vous critiquez souvent dans vos vidéos la "propagande" qui existe dans notre société actuelle mais l'ouvrage de M. Fournier impose beaucoup plus des concepts et des idées que n'importe quel ouvrage scolaire actuel. On y trouve un vrai formatage de l'esprit de l'enfant. Il y a, par exemple, l'idée de la femme nécessairement au foyer (ça peut être un choix on doit encourager les femmes à faire carrière aujourd'hui si elles le souhaitent) et de la domination patriarcale dans la famille (incompatible avec les familles modernes pouvant être monoparentales, homoparentales, etc.).
- Je ne comprends pas pourquoi vous présentez ce manuel car ce qui est présenté est toujours au programme actuellement, bien sûr mis à jour. C'est en effet au programme de français d'apprendre à lire, écrire, communiquer oralement. Pour citer le site de l'Education Nationale, on parle par exemple de "culture littéraire et artistique" qui a pour but de "développe[r] l'imagination, enrichi[re] la connaissance du monde et participe[r] à la construction de soi" au programme du cycle 3.
- Enfin, je vous trouve nostalgique ; vous donnez l'impression que les enfants étaient mieux éduqués au début du XXe siècle qu'aujourd'hui. Je pense que c'est absolument faux. Dans la IIIe République les filles n'avaient pas accès (sauf cas particuliers pour les métiers de l'enseignement) à l'enseignement supérieur. Elles ne pouvaient pas passer le bac d'ailleurs avant 1924. Généralement, l'enseignement s'appuyait sur l'apprentissage par coeur au début du XXe siècle. Aujourd'hui, il y a des choses qu'on doit maîtriser "sur le bout des doigts" mais il faut aussi savoir s'adapter et se mettre à jour dans notre monde qui change beaucoup plus rapidement désormais. Il a donc fallu adapter ce qui est enseigné en fonction des besoins. Il n'y a donc pas que des connaissances mais également des savoir-faire et des techniques. Il faut maintenant apprendre à apprendre et garder l'esprit ouvert pour avoir la souplesse de s'adapter.
Notre système d'éducation actuel n'est pas sans faille et est bien sûr améliorable mais je trouve que les propos de cette vidéo sont inintéressants et inefficaces pour le critiquer.
Au-delà de l'inutilité, je pense que ce genre de vidéo est même dangereux. Vous créez encore plus de désintérêt pour notre système éducatif et la réponse n'est surtout pas de revenir 100 ans en arrière où on trouvait "société patriarcale, petits français, femmes au foyer" dans un manuel scolaire. N'oublions pas tout ce pourquoi on a lutté, et gagné, au XXe siècle pour rendre notre monde meilleur (droits des femmes, homosexuels et autres minorités). Notre monde n'est pas parfait mais perfectible. Critiquons-là pour l'améliorer pour l'avenir et ne pas repartir dans le passé.
J'ai 58 ans. Donc, je peux mesurer une différence énorme dans l'apprentissage, bien que ma jeunesse écolière n'était déjà plus à la hauteur de celle du début du 20ième siècle. Mais sans aller jusque là, je vous invite à regarder les reportages de Tev - ici Japon. C'est un Français qui a fondé sa famille avec une Japonaise au Japon. Il explique à travers des reportages la vie là-bas. Dans ses reportages, chacun prend ce qui l'intéresse. Mais parmi les thèmes, je vous invite à regarder "une journée à l'école maternelle au Japon", "élever ses enfants au Japon". D'autres youtubeurs ont fait également des reportages excellents sur la scolarité à divers niveaux dans ce pays. Quand je vois cela, j'ai mal pour mon pays. A travers ces deux exemples de reportages, vous comprendrez, par exemple pourquoi les rues au Japon sont si propres, pourquoi, aussi, les Japonais ont une réputation de discipline, de correction, de respect des gens et des lieux publiques. Je vous en pries, regardez ces reportages et mettez vos commentaires.
Au premier rang de ces idées dominantes d'une époque, dont nous avons marqué
ailleurs le petit nombre et la force, bien qu'elles soient parfois des illusions pures, se
trouve aujourd'hui celle-ci : que l'instruction est capable de changer considérablement
les hommes, et a pour résultat certain de les améliorer, et même de les rendre égaux.
Par le fait seul de la répétition, cette assertion a fini par devenir un des dogmes les
plus inébranlables de la démocratie Maçonnique Merci Jules ferry.
En ce qui me concerne, je suis entré en école primaire au début des années 80. Dès le départ, j'ai ressenti que le système scolaire n'avait strictement rien d'intéressant à m'apporter. Je m'y suis donc profondément ennuyé tout du long et je me suis donc contenté du minimum pour passer de classe en classe jusqu'à la fin de ma scolarité. Autant dire que je ne garde pas un excellent souvenir de cette époque dont je suis ressorti avec un profond sentiment d'indigence intellectuelle contre lequel je me bats toujours actuellement. C'est donc par moi-même que j'ai dû apprendre tout ce que je sais aujourd'hui et je mesure à quel point cela est peu comparé à toute la connaissance qu'il me manque encore. Toutefois, je me dis que je ne m'en sors pas si mal quand je vois le niveau d'autres personnes de ma génération et encore plus celui de la génération actuelle qui est, selon moi, totalement catastrophique. J'apprécie, d'ailleurs, d'autant plus de voir une personne de votre génération aussi assoiffée de connaissance car, de ce fait, je me sens un peu moins seul au milieu de ce désert intellectuel au sein duquel je déambule quotidiennement. Cela me motive vraiment à continuer d'apprendre et de progresser vers une plus grande compréhension de ce monde qui nous entoure. Par conséquent, Virginie, je vous remercie infiniment pour cette lueur que vous nous apportez en ces temps particulièrement obscures et je vous encourage de tout cœur à continuer ce superbe travail que vous accomplissez avec tant de passion.
Ma scolarité j avais l impression d avoir ètè dans un prison ou on gavais mon cerveaux comme une oie de chose inutile d être formater j ai refuser ...
Étant un jeune homme ( garçon? ) de 18 ans je me retrouve parfaitement dans votre description de votre scolarité , j'ai passé la plupart de mes heures de cours au lycée à dessiner ou écrire ( à mon modeste niveau ) étant passionné d'Histoire depuis tout petit j'ai manqué de m'étrangler un nombre incalculable de fois fasse aux abberations que nous servaient les profs d'histoire ( tous des gauchistes évidemment ) on fait tout pour nous enseigner la honte d'être français , mais depuis cette année j'étudie l'Histoire à l'université et dieu que ça fait du bien d'entendre des profs passionnés et OBJECTIFS nous conter l'Histoire de notre beau pays. Face à tant de gloire et de panache au cours des âges, on ne peut qu'être fier d'être français , notre pays est à part c'est une évidence quand on regarde son Histoire.
Je suis belge. Plus haut dans la famille, j'ai plutôt une famille d'ouvriers. Mon grand-père a du arrêter en 3e secondaire (la seule année où c'est aussi la 3e en France !) pour aider ses parents dans la ferme en main d'oeuvre. Il a un français sans faute, une belle écriture, il est très riche d'esprit. C'est affolant quand je dois comparer aux élèves actuels en 3e... Ce qui me fait toujours bien rire, c'est qu'il aime bien faire le poète en récitant par coeur à plus de 80 ans des fables de Lafontaine. ^^
La sixième primaire est aussi égale à leur sixième en fait
Ma grand mère, femme au foyer dans le sens le plus noble du terme, avait arrêté l'école en 3e mais ne faisait strictement aucune faute lorsqu'elle écrivait, et avait une écriture quasi-calligraphique.
C'est aujourd'hui presque impossible de trouver un message dans erreur sur internet...
Profondément d'accord avec toi Virginie, ennui profond en classe, me suis réveillé en seconde, quand j'ai quitté le lycée public pour un collège Jesuite ou les profs savaient nous intéresser
Bienvenue au club ! J'ai moi même passé ma scolarité à dessiner et à écrire des romans au fond de la classe, dans l'indifférence absolue de la plupart de mes professeurs, pour lesquels je n'étais qu'un numéro parmi d'autres ! L'éducation nationale n'a pas évolué depuis l'époque de Napoléon ou de Jules Ferry. Mais je m'instruis par d'autres moyens (bibliothèques, internet). Tout bonnement parce que j'aime bien ça. Mais à l'école, je n'ai pratiquement rien appris. Que de temps perdu ! Quel ennui !
Bonjour Virginie, j'ai une question, aurais-tu un Discord ou du moins un Chat, une plateforme ou tes abonnés et toi même pourraient se regrouper pour discuter et débattre, plus agréable et plus actuel que la section commentaire de chacune de tes vidéos ?
L'avantage de Discord c'est la possibilité de déléguer la modération ! Et ça permettrait, effectivement, aux gens qui vous suivent, de débattre des vastes thèmes que vous abordez, de façon beaucoup poussée et structurée que ce que j'ai pu observer sur les Discord patriotes... Et vu la bienveillance de votre communauté à votre égard ce serait d'une facilité enfantine il me semble! Merci encore pour votre travail !
Je confirme totalement ce que vous dites, Virginia. En qualité de professeur de soutien, je tente de rattraper les dégâts délétères commis par l'Éducation nationale. Ce que je constate est désastreux, alarmant, et pour nombre d'enfants et d'adolescents, on en est véritablement arrivé à une débilité intellectuelle quasi incurable.
Pour travailler le français avec ces jeunes gens, j'utilise exclusivement des ouvrages d'avant la deuxième guerre mondiale, exactement comme ceux que vous présentez dans votre vidéo. Tout ce qui vient après est marqué par une dégradation croissante très nette.
Je n'ai pas spécialement aimé l'école à part la GS et le CP où la maîtresse me donnait du travail en plus. j'ai lu très tôt, grâce à ma mère et l'ennui à l'école est venu assez vite. J'écrivais des poèmes dès le CE2, et ai écrit mon premier roman à la fin du lycée. Je me retrouve ds ce que tu dis, car j'étais ds une section littéraire alors que j'adorais les maths, mais les cours en 2nd étaient tellement mortels que je dormais la moitié du tps. Je joue aussi pas mal aux échecs et ma fille est une ancienne championne de région. Je fais moi-même l'instruction à cette dernière, qui lisait couramment dès la GS, mais que la maîtresse laissait de côté. J'ai pris les choses en main depuis. Sans être HPI, elle prépare le DNB à 12 ans, elle est curieuse de tout, aime apprendre...L'école serait un frein si elle y était encore. Nous travaillons le formel( avec manuels) sur des ouvrages anciens, et la différence est énorme avec le programme actuel.
Je dis toujours, il n'y a que 2 matières dans lesquelles j'ai vraiment appris quelque chose : le latin et les maths (ce n'était pas en France) parce que c'est là que nous avons appris à réfléchir.
Pour ma part, le secondaire fut une prison. Je terminais les programmes, avant le congé de Noel, avec les enseignants, qui me laissaient allé à mon rythme, je devais me tourner les pousses jusqu'en juin, sauf quand ils avaient des trucs pour approfondir la matière, autrement, j'vais droit à des mots croisés. Pour les enseignant, que je présume marxiste, voir juste flemmards, je terminais les exercices de 20 à 30 min avant la fin du cour et là, je devais attendre la cloche, les mains dans les poches. Ça a été comme ça pendant 5 ans, 5 ans de prison de 12 ans à 16 ans.
Je suis né en 1983, et j'ai été scolarisé avec un an d'avance (quelle drôle d'idée). J'ai eu des très bon résultats à la première moitié de ma scolarité, et des mauvais par la suite, mais sans redoubler et en décrochant le bac de justesse.
Je dessinais en cours, je programmais sur ma calculatrice, ou je bricolais des trucs. Au collège j'apprenais à devenir ambidextre pour dessiner aussi facilement que les gauchers. Ces tricheurs ! Évidemment ça ne marchait pas, mais au moins j'ai su rapidement taper au clavier correctement.
J'écoutais les cours de temps en temps quand ça paraissait intéressant, mais je me suis surtout instruit au CDI en dévorant des revues scientifiques et des BD pendant les temps libres et les récrés. Même la physique-chimie, c'était presque ennuyeux. Surtout après avoir lu des articles sur Tesla. Sauf peut-être certains travaux pratiques avec des substances bizarres, un oscilloscope ou des lasers, mais c'était trop survolé. Tout était survolé, trop lentement comme tu dis. C'était trop peu pour que ce soit intéressant, il fallait toujours creuser chaque sujet au CDI, dans les Sciences et Vie ou les Tout L'Univers. Les bouquins scolaires dans le cartable de 20kg ne servaient qu'à subir un effort physique digne d'un entraînement militaire. L’Éducation Nationale essayait même de nous casser physiquement ! Il paraît qu'aujourd'hui c'est toujours le cas.
Une fois libéré du lycée, j'ai fait quatre ans d'étude en graphisme numérique. Même là, il y avait des matières hors-sujet à gros coefficients, comme de la propagande européenne. Là encore, dans les matières intéressantes, c'était tellement lent et facile... Tous les autres élèves attendaient les cours suivants pour apprendre le reste et finir les exercices sans chercher à faire mieux.
A peine le diplôme en poche, j'ai pu entamer une longue carrière passionnante en décrochant une place en tant qu'associé dans une jeune boite de jeux-vidéo pendant la fin de mes études. Ce que j'ai appris à faire à l'école en autodidacte m'a bien servi contrairement aux diplômes obtenus. Je me suis toujours naturellement bien débrouillé en orthographe, sans doute grâce aux BD et aux bouquins. Rien que ça était très utile au boulot pour rédiger des textes ou corriger ceux des autres.
L'auto-éducation ne doit pas se limiter à la scolarité, il faut continuer sans relâche à s'intéresser à tout, jusqu'à remettre en question certaines leçons acquises. Ça permet de rester à jour, développer d'autres compétences, et parfois même découvrir de nouvelles passions. Apprendre quelques trucs à un disciple motivé de temps en temps, c'est pas mal aussi.
Ha ha, je m'en doutais, mais je n'avais pas réussi à le définir formellement même en t'observant manipuler les livres. Certains prétendent plus ou moins scientifiquement que ce n'est qu'une légende, mais tout au long de ma vie je n'ai pu que constater la prédisposition des gauchers pour le dessin. Tous les meilleurs que j'ai croisé sont gauchers. Après je ne dis pas que le travail ne joue pas, il y a bien sûr d'autres facteurs, mais statistiquement le résultat est bien là.
Moi je n'avais pas de cahier d'exercices, j'écrivais directement les cours ou les devoirs de la main gauche, en imitant parfois les écritures des autres (sans but malveillant). Ce fut un exercice particulièrement utile par la suite pour assimiler plusieurs styles de dessin.
En sport et à la récré, je jouais aussi de la main gauche au tennis de table. D'ailleurs le plus fort était gaucher et il est vite devenu le rival que je me devais de dépasser (c'est particuliers concernant le sport vu que les gauchers sont déstabilisants à affronter car inhabituels, mais son jeu était tout de même spécialement rapide et précis).
Avec le recul d'aujourd'hui, le cloisonnement des matières dans l’Éducation Nationale semble carrément volontaire. Il faut obligatoirement apprendre à décloisonner nos réflexions pour pouvoir comprendre les projets politiques qu'on subit, et ça ne semble pas évident pour tout le monde ; en particuliers pour ceux qui ont suivi de longues études spécialisées qu'ils ne remettront jamais en question.
Je préfère de loin l'enseignement maître/disciple à l'enseignement scolaire. Les novices qui ont un potentiel et la motivation nécessaire se remarquent facilement, mais sont trop rares. Parfois, l'enseignement se résume juste à faire sauter un verrou, et le bénéficiaire n'est pas toujours le disciple.
Dans l'école où j'étais après le lycée, les profs de graphisme et de programmation étaient des passionnés à peine plus âgés que les élèves, et ils étaient visiblement très frustrés de ne pas pouvoir aller plus vite. Ils s'interrompaient eux-même, presque en soupirant, quand ils s’apercevaient que la quasi totalité des élèves ne suivait pas le rythme.
Je suis assez d'accord pour la scolarité j'ai un parcours similaire au tiens. Je m'ennuyais vraiment en cours, donc j'ai énormément séché et vu que je suis curieux de nature, grâce à internet j'ai passé des nuits à lire et regarder des conférences sur tout un tas de sujets, l'histoire en premier car j'adore ça depuis petit (bon et en cours d'histoire j'aimais bien provoquer les profs sur le lien entre les Franc-maçons et la révolution, ça les mettais mal à l'aise :') ). Mais j'ai quand même eu mon bac sans problème, j'ai aujourd'hui une double licence et un master que j'ai validé encore une fois assez aisément, vu que les univ' sont obligées de s'aligner sur le niveau de l'éducation nationale. A mon premier jour de fac, le prof nous a sorti d'entrée de jeu qu'un bac+2 actuel (c'était en 2012) valait un bac d'il y a 20 ans, ça en disait long.
Je pourrais disserter des heures sur l'univ et à quel point je déteste cela (paradoxale vu mon nombre de diplômes et pourtant...) mais bon.
Sinon par rapport au livre, ceux que ça intéresse, j'ai trouvé le manuel d'histoire d'époque à cultura, apparemment quelqu'un la ré-édité (je reconnais la couv, je l'ai vu en rayon il y a 2/3 semaines, je m'attendais pas à ce que tu en fasses une vidéo), de ce que j'ai feuilleté ça à l'air passionnant j'ai hésité à l'acheter sur le coup ! Pour ceux qui ont des enfants je suppose que ce serait un complément idéal à l'éduc nat actuelle.
L'école est une garderie. Les parents y mettent leurs enfants parce qu'ils partent travailler. Les profs qui ne repondent plus aux questions a cause du "programme" et les censures sociales tellement forte (mode vestimentaire, maniere d'aborder ses emotions, LIMITE ETRE HEUREUX pour des choses telle que des insectes ou un ptit vent frais est BIZARRE OU T'ES UN MEC CHELOU TU VOUAAAAA....). LA MAISON VOIRE NOS PENSÉES SONT PLUS INTERESSANTES QUE LES COURS. 0 Stimulation a l'école c'est du BLABLA 0 CONCRET. 0 RELATION ET RESPECT PROF/ELEVE. Le problème est l'éducation de masse 25-30 par classe voire 40 pour certaines. Impossible de se concentrer (personnellement j'ai des problemes de concentration donc je me disperse très vite puis même dans ma tête je pense a d'autre choses). Parfois il y a 1 heure de cours en groupe de 10-15 (sachant que certains ne viennent pas ce qui est parfait pour moi) et là on travaille tellement bien l'atmosphère est bonne puis surtout les fenetres ouvertes, tout le monde est heureux, on apprend et on peut retenir grace a nos emotions que l'on ressent pendant ce temps, l'air qui passe dans la salle... Mais ce n'est que pendant 1 heure. L'ECOLE BRIDE LES EMOTIONS PUIS LES ESPRITS ET L'ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL EST PITOYABLE. L'école me désole depuis que je suis arrivé au lycée. Ajourd'hui je suis à l'université alors là... Plus les affiches, les associations et les "syndicats" PAS DU TOUT orientées politiquement. Une plaie. Heuresement que je peux parler avec mon père pour parler de géopolitque ou regarder des documentaires, emissions historiques (qui tendent a etre "DIVERSIFIÉES"), scientifiques, politiques voire littéraire..
PS : ua-cam.com/video/zpDnTYYXXAY/v-deo.html Bien sur les Africains subsahaeriens etaient CELTES, DES GRECS ET DES SCANDINAVES .... Surtout les scandinaves... Puis couple mixtes bien SUR. Pour peut etre soutenir le fameux "Oui mais les pays Europeens ils se sont faits grâce au pays Africains" et autres stupidités. Puis aussi l'esclavage ne s'est pas fait entre pays européens lors de guerre par exemple ? Non bien sûr que en Afrique, quand un pays europeens en avait conquis un autre (pays européen) il se faisait des parties de flechettes. ET BIEN SUR LES PHILOSOPHES ILS ONT PIQUÉS LES CERVEAUX AFRICAINS ? Surtout me dire qu'ils vont montrer ça a mon petit frere peut etre ... Je me sens mal pour lui.
Oui c'était mon cas aussi, à l'école je m'ennuyais, mais j'écoutais. Et puis je ne comprenais pas pourquoi, au collège surtout, les profs répétaient tout le temps la même chose, alors que j'assimilais tout du premier coups, et que ceux qui ne captaient rien ne captaient pas plus la deuxième, troisième ni même dixième fois. Je me suis toujours dit que j'aurais pu apprendre cent fois plus de choses pendant le temps imparti. Et aussi si mes profs avaient été un peu plus doués, je pense aux profs de langue en particulier, car ça me semble incroyable qu'après 8 années d'anglais et 6 années d'espagnol je fus incapable d'avoir une conversation basique dans ces deux langues. Si seulement Internet avait existé à l'époque, ou si j'avais eu l'habitude d'aller à la bibliothèque... Issue d'une famille de prolétaires de banlieue, ce n'était pas dans nos habitudes. Ma principale source de savoir était la télévision, heureusement à l'époque il y avait des émissions intelligentes comme "C'est pas sorcier", et des documentaires animaliers.
Contrairement à toi j'ai fait le choix d'apprendre les sciences, car cette connaissance me paraissait difficile à acquérir par moi-même. Je me disait que la littérature serait toujours accessible plus tard à partir du moment où je savais lire. D'ailleurs c'est ce que je fais en ce moment, depuis septembre je fais une sorte de rattrapage culturel, je lis du Zola, du Proust, du Voltaire, j'ai lu Érasme, et même La Boétie parce que je t'ai entendu en parler. Là j'ai Hugo et Balzac sur ma liste, bref, tous les trucs incontournables mais qu'on n'a même pas étudié en cours de français au Lycée. (C'était Molière et Flaubert, et c'était chiant).
J’ai arrêté de suivre à l’école à 7 ans lorsque je suis rentré en CP, je savais deja lire et écrire alors mon instit’ me disait sans cesse de me taire. Alors j’ai arrêté de m’intéresser. Ça a été jusqu’au lycée sans apprendre, ensuite ça devient plus compliqué 🙃
J'ai en effet détesté l'école. Je me suis en effet terriblement ennuyé. Les professeurs étaient épouvantables. Ma vision a changé quand j'étais à l'université cela m'a ouvert des horizons car l'histoire la vrai me fut révélée alors que à l'école j'ai appris une vision erronée de l'Histoire. Et cela m'a manqué car depuis je ne peux plus tolérer cette vision erronée mon instituteur était naturellement de gauche. Ce qui le rendait épouvantable. Mais bien vite je ne me suis plus trouvé même à l'université. J'ai toujours encore aujourd'hui conservée la méthode de travail du juriste mais je ne le suis pas. J'aurais préféré une autre méthode d'enseignement. Les méthodes d'enseignement religieuse restent les meilleurs à mes yeux.
Vous êtes très réaliste merci pour cette vidéo qu' on devrait montrer ça aux jeunes pour qu'ils voient comment le système est défaillant.
J'ai lu un livre qui s'appelle: "...et vos enfants ne sauront pas lire ni écrire". Je ne me souviens pas du nom de l'auteur, mais je vous recomend de le lire. (Je ne suis pas français).
Pour appuyer dans votre sens sur la séparations des savoirs, une amie m'a expliqué que la pensé se basait sur deux intelligence : l'intelligence des mots et l'intelligence de la logique. Lorsque l'on va en L, on acquiert celle des mots qui permet de comprendre ce que veux dire un philosophe, mais on a beaucoup plus de mal à voir la logique de son raisonnement.
Si on va en S, on travaille beaucoup la logique mais très peu la syntaxe et la significations de phrases ambiguë (comme les dissertations que vous faites en L).
En résumé, si on fait L, on a une tête bien pleine mais mal faite( on connait plein de références mais incapable de comprendre rapidement la logique de l'auteur) tandis qu'en S, on a une tête bien faite mais peu remplis.
Je me suis douté que vous aviez suivis des études littéraires car j'avais relevé des manques de logiques dans vos raisonnement (vidéos sur les rapport homme-femme..) que j'avais mis en lumières dans mes commentaires.
Résumé des commentaires : 100% des personnes ici s'ennuyaient à l'école car l'intégralité des profs sont des idiots incapables de les comprendre eux qui ont un Q.I de 160.
Tout comme toi, je m'ennuyais beaucoup à l'école et je passais beaucoup de temps à dessiner.
Concernant les cours (quand les profs arrivaient à faire cours), c'était toujours de la propagande déguisée, en français et en histoire surtout (je me rappelle en 5ème quand on avait d'abord fait "le monde musulman" dont la prof faisait l'éloge avant "le catholicisme" qui était fait de manière à rendre ce chapitre ennuyeux). Je me rappelle que j'avais d'excellente note avec une facilité déconcertante. En 3ème, j'ai commencé à subir du harcèlement par nous savons qui.. Choses qui n'ont fait que s'amplifier une fois en 2nd (je n'entrerais pas dans les détails, mais je ne souhaite à personne ce que j'ai subis), avec bien sure les profs et l'administration qui faisait exprès de ne rien voir (un jour, le prof principale m'a dit yeux dans les yeux qu'il ne pouvait rien faire, et qu'il valait mieux que je change d'établissement pour ma sécurité).. Ensuite ça s'est plus ou moins bien passé car j'ai trouvé des stratégies de défense.
Mais aujourd'hui quand je vois des gamins, j'ai l'impression de voir des débiles profond, j'ai même du mal à comprendre ce qu'ils disent, alors que pourtant je ne pas bien vieux.
Je sens que j'ai fait une grande découverte avec votre chaîne. J'ai hâte de regarder les autres vidéos!
Salut Virginie, j'ai pas l'habitude de commenter mais ce sujet est très intéressant. J'ai 20 ans, je suis en classe préparatoire aujourd'hui je pense avoir été assez à l'école pour te dire que tu pointes les conséquences du problème mais pas le problème en lui même. Tu affirme que les jeunes d'aujourd'hui sont binaires, que l'éducation de la III ème Rep était mieux, ce qui est vrai certes, mais j'ai l'impression que tu ne t'interroges pas sur l'origine (et les solutions ?) de cette décadence. De mon point de vue, l'Education Nationale conserve un mode d'enseignement anachronique, où celle-ci infantilise les élèves le plus possible (je l'ai vu surtout au collège/lycée) et ne cherche pas à changer ses pratiques (cours magistral avec un prof, les élèves assis, grattant du papier, apprentissage par coeur), considérant que l'informatique (=les ordinateurs quoi selon eux) vont résoudre le problème. Selon moi, il y a une haine de l'école pour beaucoup de gens. Les jeunes d'auj n'aiment pas l'école parce que leurs parents ne l'aimait pas non (hello la génération 70's-80's-90's). Ceux qui aiment l'école aujourd'hui ce sont les classes moyennes (dont tu fais parties, cela explique je pense ta curiosité et tes facilités) dont ton éducation relative à ta structure familiale t'as fais "aimer" l'école. La décadence de l'éducation auj vient du fait que les classes marginalisés des 70's, comprenant pour beaucoup des immigrés, haïssent le système qui les a maintenu dans cette pauvreté, et don haïssent l'école de la République. Beaucoup de ces fils d'immigrés "reproduisent" cette haine aujourd'hui en rejetant cette Education encore patriarcal et tourné vers l'infantilisation.
Je pense que ce rejet de l'école et ce nivellement par le bas est surtout lié à la pauvreté/à la fin de la classe moyenne qui incite de plus en plus de gens a rejeter le système politique actuel vieillot et donc l'Education aujourd'hui
(désolé pour les fautes d'ortho j'écris vite)