J’aimerai apporter un témoignage (qui vaut ce qu’il vaut, je connais le cadre de la zététique). J’ai 37 ans et j’étais considéré comme un enfant surdoué : J’ai appris à lire seul à l’âge de 2 ans (apparemment ma mère a failli avoir un accident quand je me suis mis à lire les écritures sur une affiche publicitaire) et n’ai cessé depuis, de lire énormément tout ce qui me tombait sous la main. J’ai passé une primaire relativement facile (toujours dans les 3 premiers de la classe sans jamais m’investir) avant de me ramasser début collège. J’ai fait 7 collèges et lycées différents, je me suis fait virer 5 fois, je suis passé plusieurs fois en conseil de classe pour mon absentéisme (… car je préférais lire à la bibliothèque) avant de redoubler carrément ma 3ième. Ma scolarité est redevenue presque normale lorsque mes notes sont passées de 3 à 18 à la suite de la réflexion d’un de mes directeurs d’école comme quoi « il y a plein de gens très intelligents qui sont livreur de pizza » qui m’a poussé à me mettre à travailler (même si ce n’était pas en grande quantité) J’ai toujours eu des problèmes relationnels avec les jeunes de mon âge à l’époque (parce que je parlais « comme un bouquin » et que je « me la pétais » quand je pensais simplement aider, et j’ai subi un harcèlement tout au long de mes années de collège, harcèlement qui s’est calmé au Lycée) même si j’excellais dans toutes les disciplines auxquelles je décidais de m’intéresser (y compris sportives). Je me suis fait confisquer un nombre incalculable de livres, je me suis fait littéralement hurler dessus par certains profs (qui pensaient que je me foutais de leur gueule car je faisais toujours autre chose en cours) J’ai fait plusieurs tests de QI entre l’âge de 8 et 12 ans qui ont donné des résultats assez variés (entre 137 et 145) J’ignore si l’on me considèrerait encore comme surdoué aujourd’hui mais c’est une galère dans la vie de tous les jours. Personne ne comprend mes références, mes blagues sont régulièrement incompatibles avec l’humour de mon entourage, ma communication avec mes proches est assez difficile (non dans le sens émotionnel mais dans celui d’un décalage permanent) et je suis incapable de garder un travail plus de quelques mois car je n’arrive jamais à m’intégrer nulle part. Pour remédier à mes problème de communication, j’ai carrément épousé une femme chinoise (au moins lorsqu’il y a incompréhension, on peut la mettre sur le compte des différences culturelles) et je suis parti vivre dans un autre pays où la barrière de la langue est plus une bénédiction qu’un fardeaux, et où j’ai fondé ma propre entreprise. Je trouve en M Gauvrit une personne à la fois pédagogue et très intéressante. Il tord le cou à bon nombre de clichés et recadre le débat proprement et intelligemment avec toute la rigueur voulue. Je traduis régulièrement vos vidéos à mon épouse qui se demande « how come are the french youtubeurs so smart ? » Merci pour tout votre travail Vled et Mandrax !
J'ai bien aimé ce débunkage, surtout sur les traits de caractère supposés du surdoués J'aimerais bien lire des études sur les rapport entre surdouance et environnement/ surdouance et classe sociale Ma soeur a été évaluée à 140 à l'âge de 8 ans. Hélas environnement très difficile dans notre enfance (milieu pauvre, parents malade, et j'en passe) et ZÉRO assistance = âge adulte très compliqué, sans rentrer dans les détails. Un vrai gâchis. Des études à ce sujet seraient intéressantes.
Il y a plus de 30 ans‚ j'ai eu l'occasion de lire "le drame de l'enfant doué" d'Alice Miller... Ma relation avec la psychanalyse ayant beaucoup évoluée, il serait intéressant que je le relise à la lumière de ce que je viens d'apprendre en visionnant ce très bon numéro. Merci à l'équipe et à son intervenant.
"Le Philosophe Michel Colucci"... pas mal ! :D Je suis impressionné par la fréquence de diffusion de vos lives ! En tout cas, c'est toujours aussi intéressant, bravo et bonne continuation.
Encore un sujet très intéressant ! Je crois effectivement que l"image du surdoué" est ancrée en nous à cause des livres, films... qui ont des cas exceptionnels, ou alors mélangent plusieurs types de cas. Il y a certainement d'autres domaines où les oeuvres culturelles biaisent ce qu'est véritablement une chose. En tout cas les lives améliorent je trouve ! Les problèmes techniques qui pouvaient en rebuter certains ne sont plus là. :)
C'était très intéressant. Autant pour les explications sur les études scientifiques et leur fonctionnement que sur le sujet des surdoués. Merci à vous !
Absolument et qui plus est...si l'on peut approximativement mesurer avec les test de QI ce que Pascal appelle "l'esprit de géométrie"...comment mesurer "l'esprit de finesse" ? A preuve...la plupart des grands hommes sont rarement des "surdoués" !
C'est effectivement compliqué, une fois adulte, mais les psys scolaires font passer les tests gratuitement, cependant, je ne pense pas qu'ils demandent la csp des parents.
Oui, les tests coûtent cher; Mais ça ne s'arrête pas là; En admettant qu'on décide de dépenser la somme suffisante pour le test et qu'il s"avère que l'enfant a un QI au dessus de la moyenne, qu'est ce qu'on en fait de ce résultat ? Il faudra peut être trouver un établissement scolaire qui lui soit plus adapté; Mais il y en a très peu. Et ils sont privés et très chers. Donc on les laisse dans le circuit traditionnel. Et on n'est guère plus avancés. Les établissements "classiques" ne savent pas quoi faire avec des enfants comme ça au milieu d'une classe de 30 élèves. Avec le risque pour le gamin de se sentir encore plus isolé.
excellentes tes videos !! l'esprit humain est fénéant, c'est toujours tellement plus simple de ne pas se mettre la tronche en biais pour vérifier.. Merci !
Merci pour ce contenu assez intéressant sur les surdoués. Mais les adultes dans tout ça? Parce que l'un des plus grands préjugés sur les surdoués est que ce ne sont que des enfants. Je trouve la vidéo un peu ironique à ce sujet.
En pleine préparation pour un tournage sur le même sujet, je tombe sur votre vidéo... et ben je vais me dépêcher de regarder ça (vous chamboulez mon emploi du temps ;) :p )
Salut les gars, Vous voudriez pas renouer avec plus de vidéos courtes ? Je dis ça parce que je suis hyper fan de vos vidéos (même les longues, surtout les longues !), mais au quotidien, même avec la meilleure volonté du monde, le manque de temps ou/et la fatigue (et donc le manque de concentration nécessaire pour bien suivre votre discours) rendent le visionnage de vos vidéos longues difficile. Il est évident que vous DEVEZ continuer à en faire des longues, peut-être même que ces derniers temps sont juste une période lors de laquelle vous avez plus l'occasion que d'habitude d'en faire et tant mieux. Ceux et celles qui vous regardent trouveront toujours deux heures dans leur emploi du temps, de temps en temps. Ces vidéos sont riches, ont le temps d'aller au fond des choses, c'est vraiment cool. En revanche, si vous avez en tête de faire évoluer votre chaîne vers une majorité de vidéos de plus d'un heure, j'ai peur que vous perdiez pas mal de monde ; parce que tout le monde ne pourra pas suivre ce rythme. Enfin, tout ce que je veux dire, c'est que c'est pire que frustrant de voir que vous avez encore sorti une nouvelle vidéo, mais que, encore une fois, je ne pourrai pas la regarder dans les jours qui viennent :-). C'est de la torture, c'est interdit par la loi ! Une ou deux Pastilles pour nous faire attendre, silvouplééééé ! (ou trois ? ou quatre ?)
+Loriane E. Les vidéos plus courtes arrivent ! Elles sont plus longues à travailler malheureusement, et dernièrement nous n'avons pas pu nous y consacrer. Normalement la #5 sort samedi....
+La Tronche en Biais Vos lives sont intéressant mais moins accessible, ce qui pourrait nuire au développement de votre activité et limiterait à terme vos moyens, ce qui serait con :l .
+La Tronche en Biais Un truc qui serrait génial, ce serrait de mettre des marqueurs dans la vidéo aux moments ou la question, le sujet change un peu. Ça pourrait faire des chapitres qu'on peut regarder en plusieurs fois ^^
+Gowa Chin Hello Si quelqu'un de motivé est partant pour rédiger les quelques lignes nécessaires pour réaliser un tel menu, nous l'ajouterons avec joie. Mais pour le moment le temps nous fait défaut pour nous consacrer à ça, on doit déjà reprendre le sous-titrage des vidéos principales... M.
Pour organiser tout ça, vous chercheriez pas quelqu'un pour vous faire un site et fofo. De là vous pourriez organiser une catégorie dédié au sous titrage et une dédié au menu. Avec un peu de chance des groupes de personnes vous aidant se formerait autour de ce support.
J'adore la Tronche en biais mais quelquefois je suis obligé de zapper, comme ici, car vous coupez trop la parole à l'intervenant et c'est trop frustrant de ne pas avoir l'information ainsi interrompue. Pourquoi n'attendez-vous pas la fin de l'intervention pour poser vos questions (pas toujours pertinentes de surcroit) ? L'interview y gagnerait énormément. Merci à vous de prendre cette remarque en compte. J'insiste quand même sur le fait que j'aime cette chaîne et vous remercie pour votre travail.
42:50 C'est exactement ce qu'il m'est arrivé jusqu'en terminale . J'ai toujours eu de bons résultats en travaillant le minimum (voir pas du tout) et arrivé à la fac, j'ai fait 3 fois ma 1ère année avant de réussir à travailler efficacement . En effet, c'est très difficile "d'apprendre à apprendre" en cours de route . PS : Votre invité est vraiment à son avantage sur sa photo .
Eden is not a girl Exactement comme toi Eden. J’avais d’excellents résultats au collège, toujours honorables en Seconde, mais dès la Première S, tout a basculé. *musique angoissante* Nope, plus sérieusement, j’ai senti un fossé assez violent. ^^’ Et aujourd’hui, en Terminale S, je n’ai toujours pas « appris à apprendre », ahah. Et merde. Enfin, je n’ai qu’une hâte : être débarrassée de tout cela. Même sans perspective pour le moment, j’espère pouvoir apprendre un sujet qui me plait l’an prochain. Ou plutôt, qui me passionne et m’anime à lui seul, car clairement, je n’entends pas faire des études pour trouver un taff. C’est la merde quoiqu’il en soit. Alors, foutu pour foutu, autant s’éclater sans trop se poser de question non ? Puis on n’est pas là pour bosser et ne faire que cela. Travailler (travaiiiiilleeeeerrr encore ... acier rouge... et mains d’or ! :D ), et ne vivre que par procuration en attendant la libération de la retraite. Pourvu qu’on atteigne cet âge, et qu’on ait assez de sous et la putain de bonne santé pour en profiter. Enfin, pour combien de temps encore ? Bref. « Carpe Diem », « Yolo » ou autre formule bateau appropriée ; c’est un idéal qui me fait de l’œil, j’avoue. On n’a pas toujours de quoi profiter de l’instant. Quand rien ne va, qu’on est au plus bas ou que tout s’écroule autour de nous, on peut bien essayer de voir le bon côté des choses, la situation en reste inchangé et notre état d’esprit également. Mais on essaye. Et c’est ce qui compte, je suppose. 🙃 Maiiiis avant tout ça. J’étais surtout curieuse de savoir où tu en es, maintenant, @Eden ? ^_^
Vous m' inquiétez là... Je suis en terminale S et j'ai environ 16-17 de moyenne en prenant presque jamais les cours, en faisant autre chose en classe, en ne faisant aucun exercice et en faisant tout au dernier moment. (je n'ai jamais osé sauter une classe ce qui n'aide pas). Maintenant j'ai peur de me retrouver au bord du gouffre dans le futur (j'envisage une prépa scientifique mais je ne suis pas sur d'en être capable). Je sais que je devrais "travailler efficacement", mais je sais aussi que dans le cas actuel ça ne m'avancerait à rien et ne ferait que me dégouter des cours. Mais j'entend toujours que la facilité ne dure qu'un temps et j'angoisse...
@@wordart_guian il faut que tu apprend a apprendre.essaye de rentrer en profondeur dans la comprehension des maths et phy.avent que se soit trop tard.la je suis en prepa et je regrette pas mal d'avoir rien foutu au lycee.sinon travaille bien l'anglais et le fra/philo.trop de coeff meme em prepa scientifique
Autant j'étais assez positivement touché par les autres conférences de Nicolas Gauvrit que je viens de voir, autant là il tombe bas... 1- Il feint d'ignorer les 7 formes d'intelligences observées, quelle que soit la culture, par les IRM fonctionnels. 2- Il feint d'ignorer que quand on parle de haut potentiel on ne fait allusion, au plus large, qu'au haut potentiel sur ces 7 formes d'intelligence et pas sur autre chose. (sauf Raymonde Hazan qui nous gonfle avec son haut potentiel émotionnel et son usine à caliméros) 3- Il feint d'ignorer que sur ces 7 formes les tests de QI n'en observent que 3 4- Il feint d'ignorer les études neurophysiologiques qui observent des différences d'architecture (timing des phases de développement du cortex, épaisseur du cortex, qualité de la myélinisation, consistance de la matière blanche...) à partir de 120 de QI 5- Il feint d'ignorer que l'autisme est particulièrement marqué par l'hétérogénéité et donc par l'incapacité de calculer un QI moyen afin de le comparer à la population. Ce qui fausse forcément fortement l'appréciation que l'on peut avoir de leur haut potentiel éventuel (qui n'est pas non plus systématique loin s'en faut, haut niveau veut juste dire "d'un niveau supérieur au bas niveau, cad supérieur à 80) 6- Il feint d'ignorer que des mutations génétiques similaires ont été trouvé entre HP et autistes, (études publiées à partir de 2014) et que donc ce que l'on nomme le haut potentiel pourrait avoir une toute autre consistance, car même chez les autistes de bas niveau (dont il n'est plus à prouver qu'ils ont une neurologie atypique) on trouve des individus qui scorent plus que les neurotypiques sur les matrices de Raven. Et qu'au passage les test de QI rabaissent ces individus à l'appellation "déficient intellectuel" alors que de façon ultra spécialisée il y en a qui peuvent atteindre les scores des HP sur certains tests. 7- Il feint d'ignorer que plusieurs études tendent à confirmer que plus le QI est élevé plus les cas hétérogènes sont nombreux. Tant de choses... au final je ne sais pas si effectivement il feint d'ignorer des connaissances scientifiques qui peuvent parfois contredire ses idées, ou bien si ses idées sont parfois erronés parce qu'il ignore véritablement ces faits, ou juste parce qu'il vulgarise à mort, au point de ne plus être utile à la vulgarisation... Dans les trois cas c'est pas bon signe et il vaut mieux se méfier de ses propos. Parce que tout ça mis bout à bout ça démontre que l'étude sur laquelle il base sa réflexion sur l'échec scolaire est drôlement biaisé, puisque seuls le QI homogène sont conservés et que l'impact de l'hétérogénéité peut notablement contraindre à l'échec. A noter d'ailleurs qu'en Corée (où, et il le souligne, les tests de QI sont particulièrement observés) la prévalence de l'autisme est de 1 pour 26 contre 70 pour 10.000 en France sans qu'il n'y ai aucune raison pour qu'il y ai plus d'autistes là bas qu'ici.
Les personne normal aime aller dans une seule direction et quand il y à un obstacle il le contourne au lieu de l'affronter il préfère ignorer sertain fait pour que ça colle avec ce qu'il pense
Concernant l'autisme, il me semble qu'il précise justement que des études sont en court pour le lien entre autisme et douance mais qu'elles n'ont pas encore été suffisament abouties pour être considérées comme "prouvées" et qu'il faut approfondir. C'est d'ailleurs, il me semble, un lien que le professeur Mottron au Canada, spécialiste de l'autisme, essaie de comprendre. Je n'ai pas eu l'impression que N. Gauvrit balayait la question mais qu'il rappelait que, comme toute hypothèse, elle est à prendre avec des pincettes car rien n'est prouvé. Mais peut être que j'ai mal compris...
Pour info, dans certains CMPP (spécialisés sur la question), il est possible de faire tester ses enfants gratuitement sur la question du haut potentiel (deux mois d'attente, 5 entrevues de minimum 1h-1h30, avec 1 psychiatre régulateur (avec le parent), 1 psychologue, 1 psychomotricien, 1 orthophoniste, de nouveau le psychiatre régulateur pour une restitution des résultats (avec le parent)). Après le diagnostic, ils proposent ensuite, si nous le souhaitons une prise en charge en cas dei besoin (que j'ai pour ma part refusée car tout allait bien à cette époque, et les "problèmes" qui m'étaient présentés et n'en étaient pas selon moi se basaient sur des modèles théoriques ni adaptés ni scientifiquement valides (je suis psy sociale cognitive, et enseignant-chercheur), issus du cadre psychanalytique, soit le plus courant dans les cabinets psy...). "Votre enfant de 6 ans s'intéresse beaucoup à la sexualité, il exprime ainsi certaines angoisses etc.. -Euh... je suis enceinte, donc il s'intéresse à cette question tout autant qu'aux dinosaures, ou qu'aux limites de l'univers ou de ses parents... son quotidien, quoi ! " Merci pour cette émission très instructive +++ le livre de Nicolas Gauvrit sur ma table et bientôt dans ma bibliothèque...
Bon, il est évident que je n'aurai jamais de réponse à ce commentaire, et même qu'il ne sera probablement jamais lu. Mais j'ai quelque part besoin de réagir à cette vidéo qui me semble vraiment problématique. En gros, 1h45 de vidéo pour dire "la science a pas de réponse vu qu'on cherche à évaluer une population invisible". Ca à la limite... pourquoi pas. Le problème me semble être qu'il y a une vision vraiment négative (à tous les sens du terme) des personnes HPI. "On pourrait penser que... mais en fait non Il entend dire que... mais pas du tout Ils sont décrits comme... mais on en sait rien" Ok mais alors du coup c'est quoi être HPI? Sérieusement ! C'est quoi? En gros il y a deux courants dans le milieu. Ceux qui militent pour une reconnaissance des particularités des personnes HPI (Bak, Siaud-Facchin, Kermadec,...) et ceux qui prétendent que c'est une arnaque très élaborée pour sous-tirer du pognon aux parents crédules (Ruffo,...). Ils représentent globalement les anti-vaccins du milieu HPI, des arguments foireux et beaucoup de mépris... franchement y a pas grand chose à tirer d'eux. Bon et vous alors? Vous pensez situer cette émission où? Bah clairement... y a quelque chose qui est de l'ordre de la négation des personnes HPI. Ne serait-ce que par le "bon, la barre est fixée à 130 mais c'est arbitraire, pour certains c'est 120, d'autres 140,...". En gros c'est un peu une vue de l'esprit quoi... Alors vous allez me dire: "oui mais là ce sont des résultats SCIENTIFIQUES ! c'est pas juste l'expérience de psy qui voient que des gens qui vont mal". Bon, déjà ici y a que des négations, très très peu d'affirmations donc en terme de résultats scientifiques... c'est plutôt des non-résultats. Mais admettons. Qui a besoin d'info sur les personnes HPI? Les HPI qui vont bien s'en foutent. Pour eux, mesurer leur QI c'est comme mesurer la taille de leur sexe, aucun intérêt. Evidemment ! ils le vivent bien, donc jamais ils iront chercher des informations sur le sujet. Le problème il est pour les personnes HPI qui le vivent mal. J'ai été diagnostiqué à 30 ans. Toute ma vie j'ai pensé que j'étais stupide, voire fou; en tous cas marginal. Et j'ai fait le test en étant persuadé que ce serait négatif. Raté, positif. Alors j'ai cherché des infos. Et je remercie infiniment Jeanne Siaud-Facchin, Fabrice Bak et les autres pour leurs conférences qui m'ont permis de mieux comprendre comment je fonctionne. Ici vous dites: "pas de résultats scientifiques allant dans le sens de l'hypersensibilité". Ces psy disent l'inverse. Mon vécu? Des migraines horribles depuis 30 ans sans cause connue. Maintenant je sais, hypersensibilité sensorielle. Je fais attention aux néons, au soleil, aux bruits,... Et plus de migraine. Ok, valable pour moi, peut-être pas pour le reste du monde. Mais si la psy qui m'a diagnostiquée s'était dit: "boaf... l'hypersensibilité sensorielle... y a pas de fondement scientifique", on aurait pas creusé la question et j'aurai encore des migraines aujourd'hui. Et clairement, si j'étais tombé sur cette vidéo avant... elle m'aurait fait plus de mal qu'autre chose. Je me contrefous que la science ne puisse pas étudier clairement la question. Oui les personnes HPI existent. Et oui les personnes HPI ont un fonctionnement différent. Et si des gens sont HPI et ne se reconnaissent pas dans certains symptômes, tant mieux pour eux. Mais au moins que l'information soit accessible à tous. Cordialement
Non, le qualificatif d'HPI est purement conventionnel et arbitraire et ne reflète ni n'implique en rien un fonctionnement cognitif ou émotionnel particulier, de la même façon que ceux dont la taille dépasse 1,96 m n'ont aucune différence essentielle avec ceux qui font 20 cm de moins. Par contre, s'ils vivent dans une maison dont le plafond est à 2m et les portes à 1m85, ils vont sans doute avoir quelques problèmes et commencer à se poser des questions. Et on leur dira : vous êtes très grand, faudrait essayer de vivre dans un logement adapté. Et pas : ah ben oui, à partir de 1m95, vous faites clairement partie des surtaillés, vous êtes à part et ça ne pouvait que mal se passer pour vous. Vous êtes très sensible à certaines lumières, certains sons et certaines odeurs ? Très bien, moi aussi. Mais ça n'a sans doute aucun lien avec votre QI. Tout ça est pourtant très clairement expliqué dans cette conférence...
Il est évident que des enfants HPI vont mal. Ce que disent Nicolas Gauvrit et Franck Ramus (dans un article scientifique dont sont tirées ces émissions de vulgarisation), c'est que : 1. La prévalence des individus présentant des troubles d'apprentissage, des symptômes dépressifs etc. chez les HPI n'est pas plus forte mais équivalente ou plus faible que dans le reste de la population. 2. Que l'état des connaissances scientifiques ne permet pas d'établir une relation HPI/troubles spécifiques. Evidemment chaque cas clinique est différent et un enfant HPI peut très mal vivre son enfance ou son adolescence pour de nombreuses raisons. Mais c'est aussi le cas de très nombreux enfants non HPI.
J'ai quelques questions par rapport à ces études, il semble toujours être question d'éviter les biais de sélection, mais... Et si on essayait plutôt de partir des biais? Exemple simple: parmi les gens qui consultent, combien sont surdoués? Je pense que la réponse à cette question serait bien plus révélatrice que la plupart des études habituelles. Ça a sans doute deja était fait, mais je n'ai pas trouvé d'étude de ce type jusqu'ici. Autre question: parmi les surdoués qui consultent, combien sont THQI? Ça me semble important, il n'y a presque jamais de THQI dans les études classiques "sans biais", et pourtant ces gens existent... Même chose pour l'échec scolaires; ce qui est intéressant, ce n'est pas de savoir combien des surdoués n'ont pas eu le brevet, c'est de savoir combien des decrocheurs scolaires sont HPI. Bien sûr que le surdon est avant toute chose un fonctionnement particulier, c'est pour ça qu'entre 125 et 135 de QI, il faut présenter un certain type de profil pour être identifié surdoué (dans la hiérarchie des indices). Au-delà ce profil est toujours présent en principe. Le QI est un symptôme avant toute chose. Quelqu'un avec un QI de 132 mais un fonctionnement neurotypique, qui ne présenterait aucune autre caractéristique, serait très intelligent mais pas HPI. (La souffrance n'est pas une caractéristique, mais l'hyperesthésie, le développement particulier, l'hyperémotivité et le raisonnement intuitif, si) La réalité ne permet pas vraiment de douter; j'ai passé la majorité de ma vie à me sentir comme un extraterrestre, séparé des "autres" par une vitre invisible, jusqu'en première, ou soudainement j'ai commencé à faire partie des autres, à les comprendre, et à me faire comprendre, sans être systématiquement ignoré. Quand j'ai appris, après des mois passés à les observer pour comprendre ce changement, que dans cette classe presque tout le monde était surdoué... J'ai cessé de croire qu'il n'y avait aucun lien. Mais après tout, qu'est-ce que je peux savoir; je n'ai que 17 ans, je ne peux pas avoir de vraie opinion. N'empêche que si seulement, au collège, j'avais réussi à rater (c'est pas faute d'avoir essayé) pour faire comprendre à cette bande de Bisounours de l'educ'nat que *non ce n'est pas parce que ces élèves "réussissent" qu'aucune mesure n'est nécessaire!!"
L'hypersensibilité est un truc "en plus", ce n'est pas lié au QI. On peut être hypersensible sans être surdoué. C'est le cas de pas mal d'autistes (mais pas tous). On peut avoir développé des troubles mentaux, des phobies, on peut cumuler avec un tdah ou l'autisme... Quelqu'un qui a juste un qi au dessus de 130 sans tout ces troubles associés ne sera probablement jamais détecté et il y en a pas mal... D'où le biai énorme de ne se focaliser que sur les gens qui... vont chez des psys. Les livres que vous mentionnez n'encouragent pas la personne a chercher plus loin l'origine de ces troubles en lui disant "non mais c'est juste que tu es trop bien pour les autres" ... or, les personnes surdouées avec ces troubles auraient tout intérêt a approfondir leur "diagnostic" afin de trouver quel est le problème qui fait que, chez eux, ça coince. Voilà pourquoi il est très important de remettre l'église au milieu du village. Certains HPI se contente de ce diagnostic, et ... ne vont pas mieux... ne comprennent pas... et continuent de persister sur la douance à cause de ce type de livre qui décrit "autre chose de plus complexe" selon moi que la simple douance... Si je n'avais pas chercher plus loin par moi-même je n'aurais pas compris que j'avais des DYS et TED en plus... voilà pourquoi ces livres ne sont pas terribles à mon sens...
Va savoir si ma réponse peut t'être utile. Peut-être qu'en 11 mois tu as avancé sur les informations que tu avances. Je souhaite juste te mettre en garde sur mesdames Siaud-Facchin et Kermadec (je ne connais pas Bak, je ne me prononcerai pas) qui sont des arnaqueuses reconnues. Leurs ouvrages sont dangereux pour deux types d'individus : 1 - Les surdoués qui ont des troubles et pensent trouver là une explication à leur ressenti. C'est rassurant, c'est immédiat et c'est facile, donc ça plaît, ça tente, on veut y croire. Mais pour paraphraser Elisabeth Feytit (TenL#69) : c'est comme un verre de Whisky pour se sentir mieux. Un verre, pourquoi pas, mais quand c'est un verre, voire plus, chaque jour on appelle ça de l'alcoolisme. Lire ces ouvrages pour s'amuser, pour s'intéresser, pour avoir des avis différentiels (qui ne sont que des avis, pas des faits validés par une méthode rigoureuse), pourquoi pas. S'attacher à ces ouvrages et à leur contenu c'est de la croyance et rien de plus, et c'est un désastre sur le plan personnel de ces surdoués qui ont des problèmes personnels. 2 - Les non-surdoués qui ont des troubles et pensent trouver là une explication à leur ressenti. C'est plutôt le même problème mais ils viennent s'ajouter un auto-diagnostic faux sur leur QI. Pour les autres, à la rigueur, ils vont pouvoir s'autodiagnostiquer sans raison et à tort, ils vont absorber une croyance de plus... c'est triste sur le plan de la rationalité, de la recherche du savoir et de la compréhension du monde, mais je suppose que chacun est libre de croire ce qu'il veut. En revanche la démarche de recherche de la vérité et de compréhension du monde s'attache nécessairement à la vérification des postulats formulés, et donc à la validation ou l'invalidation des croyances. Et c'est quand même en bonne partie le but recherché par cette chaîne YT. Dès lors ne sois pas étonné que ce genre de croyances qui n'ont pas de fondement scientifique (comprendre par là : qui n'a pas fait l'épreuve d'une vérification rigoureuse de ses affirmations) sont remises en question ici. Et puis en vrai il n'y a même pas besoin d'aller si loin dans la vérification, le nombre de biais et d'effets psychologiques propices à la manipulation qu'utilisent ces ouvrages est alarmant, rien que ça nous met bien la puce à l'oreille qu'il y a esbrouffe. Tout est fait pour que le plus grand nombre s'y reconnaisse. C'est des livres dont l'unique but est d'être vendus, pas d'informer, et ils ne sont d'ailleurs vraiment pas donnés... C'est une manœuvre commerciale, n'y vois vraiment pas une "militance" de la part de leurs auteurs.
Attendez..est-ce qu'il est dit dans cette vidéo qu'il y a plus d'enfants surdoués au sein de classes sociales plus élevées grâce à la stimulation intellectuelle plus forte (bon soit) et que c'est également un facteur génétique? J'espère avoir mal compris. Je suppose que les statistiques (qui sont très utilisées ici) confirment cette affirmation mais ce ne serait pas tout simplement dû au fait que les surdoués des familles riches soient plus remarqués plus testés ou on conclue librement que lorsque que l'on est riche on a plus de chances d'être surdoué rien que par ses gènes?? Je souhaiterais vraiment mieux comprendre cette partie -là.
onechroniqueshow Que la plasticité du cerveau soit liée aux gènes c'est probablement du bon sens, mais que l'intelligence telle qu'on la conçoit soit plus présente chez les populations riches presque "par nature" c'est autre chose et pourtant une partie de cette vidéo est très ambiguë à ce sujet. Je ne me prononcerai pas sur le QI ça je ne suis pas suffisamment informée .
+Сара Ивановић Il me semble que ce qui est dit dans cette vidéo, c'est aussi que le QI est lié à la réussite sociale. Si des parents ont réussi socialement, et ce grâce à un QI élevé, à être plus riche, ils pourront transmettre leurs capacités à leurs enfants, non?
+Light Gazaret le QI est une arnaque à la base, et en faisant les bonnes rencontres ont put tres bien évoluer. J vous conseille le documentaire l'mposture du QI
Light Gazaret La réussite sociale n'est pas majoritairement dépendante d'un seul facteur, surtout l'intelligence, l'intelligence elle même varie beaucoup selon la quantité de stimuli reçu à une période de la vie; ce qui sous entend que cette caractéristique n'est pas seulement génétique, et que même si les populations riches comportaient plus de surdoués (selon les statistiques) cela pourrait s'expliquer par des raisons moins catégoriques, ça revient tout de même à dire "si tu es pauvre tu as moins de chance d'être intelligent" hors j'ai besoin de preuves tangibles pour accepter de telles affirmations
Сара Ивановић Ah c'est possible, je n'en sais rien moi-même, je reprends juste ce qu'il m'a semblé entendre dans la vidéo. Et oui bien sur l'intelligence ne dépend pas que des gênes mais aussi énormément de l'environnement et des stimulis (en particulier dans l'enfance).
Pierre Petit Ma question en sous-entend une autre: Le fait qu'ils aient pu inventer le test de QI, en réfléchissant aux réponses à fournir pour tout candidat, suppose-t-il qu'ils disposaient du potentiel, pour eux-même, répondre au question du test, à toutes les questions?
Alors je n'ai aucunes idées sur les faits mais personnellement je pense que c'est un regroupement d'esprit : Plusieurs personnes élaborent les questions, plusieurs personnes y répondent, plusieurs personnes les comparent, les confrontent et à force ils se mettent ok sur une façon de présenter le test. Si on le fait et qu'on est plusieurs, tu seras peut être la personnes la plus apte à répondre à une logique, moi pour une autre et etc....
les questions ne sont pas "compliquées" en fait; c'est de la logique, de la manipulation, de la vitesse, du vocabulaire, des questions de connaissance générale... c'est surtout comment la personne testée réponds globalement à des tâches ou des questions imprévues (et de façon adéquate ou pas) qui est mesuré. si tu veux te faire une idée plus précise, voir cet article les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/10/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wais-iv/
Personnellement j'ai été testé à l'âge de 19 ans. Sur le wais 4 et j'ai un QIT de 131. Pourtant j'ai eu des moyennes scolaires franchement pas terribles. J'étais un enfant battus. Et l'école pour moi ce n'était pas l'endroit où apprendre. C'était l'endroit pour soufflé.. Avant de retourner à la guerre dans l'appartement où je vivais.. Donc clairement a l'école je n'étais ni attentif, ni sérieux, ni vraiment bon.. Car ma journé étais sans arrêt perturbé par ce qui pourrais m'arriver le soir.. À l'école j'étais un enfant perturbateur, colérique, moqueur.. Et en réalité.. C'était dû à ce qui m'arrivais chez moi presque tous les jours.. Quand je suis venus voir un psy à l'âge de mes 19 ans.. Je suis venus pour une dépression, une conduite addictive vis à vis de l'alcool et une tendance à me battre.. Pourquoi ?? Parce que je ne n'avais connus que cela durant mon enfance et mon adolescence.. Le psychologue a une intuition et finis par proposé à ma mère de passé un test de QI.. Je vous ai communiqué le résultat plus haut. Cependant.. J'ai aujourd'hui de grosses lacunes scolaire malgré ce potentiel.. Que la personne qui m'a maltraité à forcément contribué à gâcher..J'ai eu beaucoup de comportements destructeurs envers moi même et envers autruis.. Malgré mes valeurs humanistes actuellement..
Je suis pas certain que les résultats du test qui consiste à donner des mots commençant par une lettre donnée n'aient pas surtout une forte corrélation avec la culture ou même plus précisément la lecture. Pas forcément avec l'intelligence ou la créativité.
Bonjour, Excellente initiative et vidéo. Bravo ! Je pense que le terme "surdoué" signifie qu'il y a un "don/douance" et donc d'origine génétique (or seulement 50% de l'intelligence- en moyenne selon les métanalyses des publications récentes - semble déterminée par les gènes.) Enfant "précoce" signifie que l'enfant a un développement précoce (en avance) mais la diversité des trajectoires développementales montre que le terme n'est pas le plus approprié. Pourquoi ne pas parler d'enfant HPI (haut potentiel intellectuel) qui est plus communément admis dans la communauté scientifique ces dernieres années?
6:15 Vous avez coupé la chanson de Vled Tapas... Il y avait-il une baisse de la "fidélisation du public" pendant les chansons dans les vidéo précédentes? (c'est une l'option des stats youtube pour voir le pourcentage de visualisation de la vidéo au cours du temps)
+MMMOV - Chercheur d'incohérences C'est juste une question de rythme. La musique est bienvenue pendant le live, mais pas dans un replay ou le gens peuvent mettre en pause. amha
+MMMOV - Chercheur d'incohérences Je pense que les gens ne viennent pas voir un replay pour écouter de la musique, mais plus pour re/suivre une thématique. mon intervention a juste pour but de venir soutenir ce que la tronche en biais avance. Le mec que vous avez invité est pas mal mais on sent qu'il s'y intéresse que depuis un ans et que ce n'est pas sa matière d'origine, certains sujet n'ayant pas été pleinement exploré ou manquant de nuance. J'ai été voir de personnes qui avait plus d'ancienneté dans le sujet, ce qui me permet de comparer un peu ;) . ça serait possible d'avoir des personnes avec plus d'ancienneté :) Il ne faut pas oublier que beaucoup de compétence/capacité sont acquises, donc concrètement l'"HP" a plus d'inclinaison mais ça ne signifie pas qu'il va les développer (notamment la créativité. "c'est en forgeant, qu'on devient forgeron")
Dans ce cas la pourquoi ne pas mettre les liens vers les musiques dans la description de la vidéo? C'est pas sérieux, vous ne citez pas vos sources! ^^
à propos de l'hyperactivité à l'école, je me souviens que ma prof de CP s'était plainte de mon comportement à l'école parce que je finissais mes exercices avant tout le monde et que du coup je prenais des livres et j'allais m'assoir au fond de la classe parce que sinon je m'ennuyais. donc c'était une forme plutôt calme d'hyperactivité ^^
Je pense que dans cette vidéo certains se trompent sur la définition de surdoué et sur les propos de ceux qui ont défini la surdouance. Il n'y a pas de gloire à avoir un QI plus élevé que les autres ni d'être plus sensible et profond dans ses réflexions. C'est plutôt assez souvent le contraire. C'est un handicap. Ceux qui ne sont pas surdoués, vous les percevez comme une menace, comme des gens bizarres qui se la pètent. D'ailleurs, certains pensent: "Ces cons de psy qui pour de l'argent et un peu de célébrité, font croire aux gens naïfs qu'ils sont meilleurs que les autres, de grosses têtes quoi !" Rien de plus éloigné de la réalité. Un surdoué est plus qu'un QI élevé. C'est quelqu'un de sensible, qui se pose trop de questions sur le sens de la vie et la cohérence de la société, qui raisonne de manière complexe et qui apprend a sa manière. C'est vrai qu'il y a des naïfs qui peuvent arriver à croire qu'ils sont très intelligents parce qu'on les a trompé, ou qu'ils se trompent à eux-mêmes. Au fait, le problème de beaucoup de vrais surdoués est justement le contraire: ils ont du mal à se reconnaitre intelligents, à accepter leur douance, et ils soufrent de ne pas coller dans le moule. En plus, à cause de cette confusion, le stress et les problèmes émotionnels qui en résultent, ils échouent dans leurs études et au travail. Pas tous, mais un grand nombre.
Ce que vous dites se heurte aux études sur les hauts potentiels dont Nicolas Gauvrit a justement fait un recensement. Visiblement c'est ce que vous croyez. Pouvez-vous sourcer cette opinion ? M.
J'ai pris le temps de visionner la vidéo de Nicolas Gauvrit « Les surdoués ordinaires ». Je trouve qu’il fait plusieurs raccourcis abusifs qui ne correspondent pas aux affirmations des spécialistes sérieux, mais aux dérives des gens mal informés. J’aurais bien aimé qu’il propose une meilleure approche sur le sujet et pas se limiter à signaler que les défauts. C’est bien français ça. Je peux quand même retenir certaines de ses observations qui me semblent justes. J’ai déjà lu les livres de Monique de Kermadec et de Jeanne Siaud-Facchin sur les surdoués. Je vous fais un petit « résumé-brouillon » sur mes conclusions : 1. Il y a plusieurs types de surdoué. 2. Un QI de plus 130 pour définir un surdoué est référentiel, pas catégorique. 3. Il n’y a pas que des surdoués trop sensibles, mais ça existe. 4. Pas tous les surdoués raisonnent en arborescence (comme le GPU d’une carte graphique). Il peut y en avoir d’autres qui utilisent plutôt le raisonnaient linaire et qui travaillent l’information à très grande vitesse (comme un CPU puissant). D’autres, utilisent les deux à diffèrent degré. 5. Il n’y a pas que des surdoués en échec scolaire juste à cause de leur intelligence. Certains ont assez d’intelligence émotionnel pour mieux s’adapter, compléter ce qui manque avec d’autres études. L’entourage familial compte aussi. 6. Tous les surdoués ne sont pas spirituels ni ont de bons sentiments. Il y en a aussi des psychopathes, des pervers narcissiques et j’en passe. 7. Les surdoués dont Monique de Kermadec et Jeanne Siaud-Facchin parlent correspondent plutôt à ceux qui sont très sensibles émotionnellement et dont l’intellect privilégie le raisonnement en arborescence. C’est ce type de surdoué qui rencontre le plus de difficultés et il faut les aider. En conclusion, le terme « surdoué » tout court, n’est pas approprié pour designer ces enfants et adultes sensibles au QI élevé qui ont des problèmes pour s’adapter. Je propose un nom, un peu long mais bon: « Personne surdouée à l’intelligence et sensibilité émotionnel atypique »
Je rejoins en gros ce que dis Filsdenel et même si lui n'a pu vous donner de sources, moi je vous conseil; l'adulte surdoué; apprendre à faire simple quand on est compliqué de Monique de Kermadec. Elle y décrit assez bien la souffrance dans laquelle se trouve la plupart des surdoués et à quel point ceux-ci sont différents les uns des autres!
halala, ces chères JSF et De Kermadec... apparemment, elles t'ont bien brossé dans le sens du poil, dans leurs bouquins ;) (renseigne-toi sur ce qu'est l'effet Barnum, peut-être, à ce propos?) L'ennui, c'est qu'en lisant ces bouquin (et d'autres du même style... ça ne manque pas, pq c'est très tendance pour le moment) en analysant ces bouquins d'une façon plus "scientifique" plutôt, tu te rendras compte que, d'une part, ils contiennent très peu de chiffres sourcés, et aussi qu'ils sont écrit par des personnes qui ne voient que des SD qui vont "mal" puisqu'ils suivent des thérapies chez elles. autrement dit, les biais sont énormes! (et puis, quand tu vois un peu les prix de leur consultations, à ces "auteurs", tu comprendras peut-être qu'elils ont tout intérêt à faire ce type de description des surdoués, dans lesquelles UN TAS DE GENS PEUVENT SE RECONNAÎTRE, et peuvent se sentir très FLATTÉS aussi... ça rapporte très gros, en fait, ce petit jeux!) (et je précise que je les ai lu aussi... mais quelle frustration ces bouquins! à part des descriptions plus que complaisantes, quelles solutions apportent-ils? aucune. sauf si on a envie de s'identifier à un Calimero, évidemment...)
Elle y décrit certes que les cas de SD qui vont mal, mais elle précise quand même qu'il y en a qui s'en sortent très bien (artistes, etc). Les solutions qu'elle apporte sont de suivre des thérapies avec un psychanalyste spécialiste des SD. Je n'y avais pas pensé j'avoue, mais ses livres peuvent être perçus comme du marketing pour la psychanalyse. La vérité c'est que ça m'a permis de beaucoup en savoir sur moi même et c'est déjà bien.
Est-ce qu'on en viendrait pas à la conclusion qu'il y a plus de "surdoués" dans les classes favorisées parce que ceux des classes qui le sont moins ne sont pas forcément détectés? Beaucoup de personnes ne s'en rendent compte qu'à l'âge adulte par exemple. Aussi il me semblait qu'être surdoué était inné, du coup pourquoi dire que l'environnement à un impact? Sur le développement personnel et culturel oui, mais sur le fait d'être surdoué? On dirait presque à travers la vidéo qu'il n'y a qu'un "type de surdoués", et dans ce que j'ai pu lire récemment j'avais compris le contraire, et notamment qu'avoir un QI supérieur à 130 ne veut pas dire être Zèbre, qui eux aurait des caractéristiques communes précises (QI>130, hypersensibilité au point que beaucoup se croient bipolaires, problème de communication, empathie très développé, pensée en arborescence, manque de confiance en soi, etc) L'invité parle du problème de repérer les hauts potentiels et de faire des études sur un nombre conséquent d'entre eux, puis il parle d'études réalisées dans des école spécialisées. Du coup est-ce que faire des études sur des HP repérés jeunes, qui peuvent donc plus facilement se comprendre et s'accepter, ne fausserait pas les résultats, notamment par rapport à l'anxiété? Je rebondis également sur ce qui a été dit concernant les parents : j'ai pu voir sur des groupes facebook d'enseignants beaucoup d'entre eux être tellement agacés par les comportements des parents qui veulent à tout pris que leurs enfants soient HP, qu'ils en viennent à se moquer, des parents, mais aussi des enfants HP et que pour eux les troubles liés sont je cite "des foutaises". En plus de trouver ce comportement pas très futé, j'ai quand même l'impression que ça montre un grand manque de formation des enseignants sur ces sujets. Et c'est bien dommage..
Sans avoir été en échec scolaire, je suis sous réalisateur, dans tous les domaines. Parceque je n' ai pas d ambition, tout comme énormément de surdoués d après ce que j' ai vu dans des livres. J'ai d'ailleurs lu une étude expliquant il avait 97% de chances pour qu un HPI ne prenne pas de poste a responsabilité ou n'y reste pas plus de 3 ans. Je ne sais pas de quoi ça vient. Peut être parceque je n'ai rien à prouver aux autres, et que je me contente de ce que j' ai . Pour le fait de ne pas saisir les codes sociaux, oui, c est vrai, au premier abord . Mais on apprend aussi a mimer les conventions sociales , les caricatures comme Sheldon Cooper ne doivent pas être nombreuses. A son âge on a déjà appris à s adapter, et à comprendre les intention des gens. Peut être même mieux qu une personne normopensante. Travailler pour augmenter son QI, ça peut se faire sur le papier ...un test de QI ne mesurant en réalité que l'aptitude à répondre à un test de QI, si vous vous entraînez à en faire, vous améliorerez votre score. . .
Sujet vraiment très intéressante et très bon travail en amont des intervenants ;) J'aurai voulu être là pour le live ! :D Merci d'avoir un peu éclairci le vrai visage des surdoués
Sur la notion de QI et sa mauvaise utilisation, lire l'excellent livre/pavé de feu Stephen Jay Gould "La malmesure de l'homme" (édition Odile Jacob, 1997) consacré à la question (en plus on y apprend plein d'autres trucs sur la démarche scientifique). Le truc que j'en ai retenu c'est que les tests de QI évaluent "juste" la faculté des gens à réussir les tests de QI ... et pas l'intelligence (dont le concept reste flou). On apprend notamment qu'à l'origine le test inventé par Binet/Simon en 1912 n'avait pas du tout pour but de repérer les enfants spécialement intelligents, mais au contraire pour repérer les élèves en difficultés et les suivre de plus près que les autres. Le test de Binet/Simon a ensuite été dévoyé de son objectif premier pour mesurer "l'intelligence". La mesure du QI est tellement pleine de biais cognitifs (préjugés scientifiques (les noirs sont moins intelligents), influence environnementale (parents et autres), culture au sens très large du terme (un sénégalais n'a pas la même culture qu'un français)) qu'elle ne renseigne que peu sur l'intelligence (terme qu'on a toujours du mal à définir). Enfin quand même, on est sans doute plus "intelligent" avec un QI de 130 qu'avec un QI de 80, mais cela reste assez vague et flou. PS : on peut se demander quelle est l'intérêt d'être très intelligent ? A supposé que l'on puisse repérer ces personnes, doit-on de force les pousser vers les doctorats et la recherche ou la créativité en général (art, architecture, etc.), ou bien les laisser faire ce qu'ils ont envie de faire, genre maçon (pourquoi serait-ce un gâchis que d'avoir une maçon très intelligent ?). De plus être surdoué peut-être une malédiction, l'expression "imbécile heureux" ne vient pas de nulle part ! Perso - et j'insiste sur le perso - je pense qu'à être trop intelligent on se rend compte de l'étendue de notre ignorance et en désespère, et la lucidité du surdoué sur le monde qui l'entoure le désespère tout autant. Bref, il serait peut-être bien plus confortable et propice au bonheur que d'être un "imbécile". PS2 : Suite à la pression de l'entourage, à 12 ans mon fils a été diagnostiqué de précoce/surdoué avec un QI de 137 (test + entretien de 2 heures avec une psychologue) suite à un test à 250€ voulu pas sa mère (j'y était opposé, mais ce que femme veut, Dieu veut)). Donc je suis concerné de près par la question. Mon fils a actuellement 14 ans. Il ne brille pas à l'école, il est tout juste moyen+, mais il est vrai qu'il comprend vite et est très créatif (compréhension de ce que des gamins de son âge ne comprennent pas ou n'intéressent pas, compréhension du principe de référentiel galiléen à 8 ans ("et si c'était pas le métro qui bouge, mais les quais ?", là il m'a scotché) écriture de nouvelles de 80 pages, jeune espoir pour son prof de théâtre entre autre). C'est un peu difficile pour un parent de gérer de tels enfants : on ne peut pas les traiter vraiment comme des gosses de leur âges, mais pas comme des adultes non plus (mon fils fait des conneries "bien de son âge"). Etant séparé de sa mère, souvent j'hésite à lui dire des choses ou pas : va-t-il comprendre ou non ??? PS3 : perso un QI de 139 établie lors de mon adolescence. Révision faite sur des sites sérieux sur internet - par exemple www.mon-qi.com/tests-de-qi.php, qui évacuent un max de biais cognitifs (milieux sociale, culture, pression scolaire, temps de réponse, etc.) mais jamais complètement ; en fait ce chiffre varie selon le moment de la journée, l'endroit où on est, l'état psychologique du moment, ce que l'on a fait avant, etc. Sur ce site je suis parfois "tombé" à 120. Bref, je ne me considère pas comme un idiot, mais pas comme un génie non plus. Juste un mec normal qui a des capacités de compréhension un peu au-dessus de la moyenne, rien de faramineux quoi.
Bonjour Jean-Baptiste, Je fus testé à l'issue de mes études à 135. Un dizaine d'année plus tard je m'étais amusé à tenter l'entrée à MENSA et j'avais été évalué à 143. Tout comme vous, j'ai une bonne faculté de compréhension de problèmes complexes mais je ne suis pas pour autant un génie. C'est pour cela que l'on parle de potentiel : ce n'est pas parce que l'on a un haut QI que l'on est un génie. Mais les génies ont souvent un haut QI.
Depuis quand les tests sur Internet sont valides scientifiquement? Les Wechsler sont le fruit de près d'un siècle de recherche, de perfectionnement, d'étalonnage, de travaux rigoureux de la part de corps multidisciplinaires et les tests de "monQI.com seraient plus fiables? Mais quelle misère de lire un tel condensé de conneries!
Il aurait été intéressant de mentionner les troubles dys dans le cadre de test du quotient intellectuel. Les résultats peuvent alors être fortement hétérogènes rendant donc le calcul du quotient total possible mais compliqué à interpréter. L'anamnèse est alors d'autant plus importante ainsi que la personnalité de l'individu pour évaluer l'intelligence selon le WAIS OU WISC ( tout en sachant que dans le cas de la douance ces éléments semblent être primordiaux pour une lecture plus fine ).
à partir de 1:11:00 sur les généralités données dans les bouquins qui sont écrits par des psychologues de terrain, telles que "les surdoués ont le sens de l'humour" "les surdoués font des cauchemars" ... Selon Nicolas Gauvrit, ces psy ont eu cette impression parce qu'ils recoivent des enfants surdoués en difficulté. Donc si on poursuit le raisonnement, leur échantillonage n'est pas représentatif, et s'ils avaient reçu aussi des enfant surdoués sans difficulté, ils auraient vus que le sens de l'humour est réparti de la même façon que chez des enfants non surdoués. Donc les enfants surdoués qui ont le sens de l'humour sont plus en difficulté que ceux qui ne l'ont pas. C'est intéressant comme entame d'une étude sérieuse.
Sauf que l'humour n'a rien a voir avec le QI ... Et que donc ça n'a rien à faire dans des livres de ce type... Il n'y a aucune personnalité du surdoués... comparez moi à mon frère... tout deux nés avec les mêmes spécificités cognitives et élevés dans le même foyer, les mêmes écoles.... on est complètement différent... je ressemble aux livres de "zèbres" (et j'ai pas mal fréquenté les bureaux de psy) mon frère est l'opposé de ces livres et n'a jamais du aller chez un psy... Et même qu'il vote à droite! (Le salaud ^_^ ) Donc... franchement... les personnalités du surdoué, autiste ou autre c'est juste COMPLETEMENT biaisé effectivement...
Est-ce qu'on peut en déduire que les enfants "en difficulté" ont de l'humour ? Sans rire j'aimerais vraiment en savoir plus. Peut être que les difficultés augmentent l'humour noir et l'autodérision ? Mais ça ne peut pas expliquer les autres formes d'humour. Au fond, qu'est-ce que c'est, "être en difficulté"? Il paraît que la quantité de rêves est proportionnelle au QI. Ça aussi, ça m'intéresse. Dans tous les cas, si on rêve plus, on cauchemarde relativement plus, je pense.
Merci, échanges très intéressants et qui remettent l'église au milieu du village. Car même au sein des protagonistes, on retrouve ces certaines croyances. J'ai une question: est-ce que cette impression d'hypersensibilité chez certains surdoués ne viendrait pas du fait qu'ils "pensent plus"? Ça n'aurait pas pour effet de les faire ressasser, accentuer plus les émotions associées au sujet? Et cette sensation de fatigue, "trop plein" expliquerait que l'on se sente submergés par nos émotions? Ce qui arrive également aux non surdoués, d'ailleurs!
+Anabelle Debieve Un surdoué à un cerveau hyper actife, il ressent tout aussi plus fort généralement... mais ce n'est pas toujours vrai. le trop plein arrive plus vite chez un surdoué
On commence à peine à parler de quotient émotionnel alors que c'est une forme de l'intelligence bien plus importante que la logique la capacité d'apprentissage ou de mémorisation de plus c'est ce qui met bien des HP's en souffrance, surtout vu l'abrutissement ambiant... (on s'affine ou on s'abruti) Bref , ce n'est clairement pas par hasard si cet aspect n'est pas traité dans cette vidéo et ce n'est pas une forme d'intelligence très présente dans le milieu zététicien à ce que j'ai pu en constater et c'est triste car ça élargirait considérablement leur champ de perspective.
En quoi le quotient émotionnel est une forme d'intelligence ? J'ai un terme pour définir le fait d'être comme tout le monde mais plus intensément: l'effet loupe.
@@VoieduMilieu le "quotient émotionnel [...] est une forme de l'intelligence bien plus importante que la logique, la capacité d'apprentissage ou de mémorisation" : pourquoi est-elle plus importante ?
Je ne sais pas si vous pourrez (ou si quelqu'un pourra) répondre à ma question mais Nicolas Gauvrit insiste beaucoup sur le fait qu'après un certain âge les capacités intellectuelles changent très peu... Qu'en est-il de la plasticité du cerveau? Il me semblait avoir lu que celui-ci était très adaptatif. MErci,
Bonjour Laetitia, La plasticité naturelle du cerveau diminue très fortement au début de l'age adulte (25-30 ans). Néanmoins, des travaux plus récents (2005-2010, je ne retrouve plus les articles) ont montré qu'il était possible de réactiver cette plasticité à un age plus avancé. Ces études portaient sur l'utilisation de prothèse avec interface nerveuse.
Le fait de prendre le problème à l'envers en regardant si dans un échantillon de schizophréne il y a des surdoués, ça n'aide pas à voir si les surdoués sont davantages schizophrène?
""Zouaves" ce n'est pas mal non plus comme appellation en terme de sonorité ? Les animaux de la savane ne manquent pas pour figurer l'allégorie et marquer les esprits ? C'est vrai que les chacals ou les hyènes eut été moins fair play et flatteur pour le coup ? Sans parler des chimères, et elles sont nombreuses au fil des temps, prolifèrent par contes populaires et autres récits mythologiques ? J'aime bien personnellement la figuration du malin, telle qu'elle apparaît majestueusement dans la tapisserie de l'Apocalypse, exposée au château d'Angers, sous la forme d'un lion à têtes multiples, et surgissant au regard comme suspendue en lévitation? Le bon roi René était en ce temps là un grand amateur des arts sciences et lettres , il possédait même déjà en avance sur son temps et ses contemporains son propre cabinet de curiosités, et des lions en captivités sans doute ramenés d'Afrique se promenaient même dans les douves de son château, inspirant ainsi l'imaginaire des artisans tapissiers à l'origine de cette tenture de l'Apocalypse ? www.chateau-angers.fr/Explorer/La-Tapisserie-de-l-Apocalypse. @@MiaWallace349
Y a une expression très amusante par rapport à la métaphore de la boîte dans la culture hacker pour imager leur façon non conventionnelle d'aborder les problèmes : C'est "burn the box" (oui je sais c'est pas le sujet mais c'est marrant)
c'est curieux je ne vois pas la pensée divergente comme une methode de pensée mais un mode de pensée de predilection et le mode convergent qui vient en complémentarité . je peux penser en mode convergent mais cela me demande un effort
Il y a une soit disant différence entre les surdoués et les gens normaux d'une façon infinitesimale que tout le monde se sent surdoué dans les commentaires. Je vous critique pas les gars c'est que la distinction ne saute pas aux yeux c'est tout, si surdouance vous avez comment l'utiliser au quotidien?
bonjour à tous! bon, je crois que j'ai fait le tour de toutes vos vidéos (bravo pour votre travail d'ailleurs). Ce serait possible de me donner le nom d'autres youtubers dans le genre de cette chaîne-ci (par exemple, linguisticae, castor moteur, temps mort, etc. pour n'en citer que qq uns. Merci d'avance!
Pour aller plus loin, ça parait différent mais Hystony par exemple, qui parle d'histoire mais qui explique aussi comment ne pas ... partir dans certains délires, ne pas croire tous les "historiens" ou "pseudo-historiens" et bref, c'est intéressant et je conseille vivement donc.
Le surdoués âgés atteints d'une maladie dégénérative cognitive sont-ils moins détectés du fait que leur "performance" peut masquer partiellement les symptômes? Leur performance diminuée par la maladie peut-elle passer pour une performance de non-surdoués non malade ?
Les maladies dégénératives à ma connaissance prouvé pour la maladie d'Alzheimer semble moins touché les personnes ayant une haute capacité de mémorisation. L'activité cérébral (activité physique, intellectuel...) est considéré comme un facteur protecteur des maladies dégénératives. Donc d'une certaine manière oui car la maladie se développe moins vite.
J'habite dans le Loiret. J'arrive pas vraiment a grand chose dans ma vie. Je me courcircuite en permanence. D'après des amis diagnostiqués haut potentiel je devrais consulter parce que pour eux il es possible que je sois dans les haut potentiels . Mais dans le Loiret il n'y a rien d'efficace .rien de fait ou daccessible pour moi. Les psychologue que j'ai vu .en cme ou CMP je ne sais plus le terme ne me font faire que des listes . Ça en sers à rien du tout .des liste j'en ai fait des dizaines et je en trouve aucune aide ou piste d'aide et je me détruis . Bouffer par les angoisses et les influences extérieures. Je sais juste pas quoi faire de moi et tout coûte cher ou es dans le département ou la région de côté. Je suis proche d'Orléans. Le meilleur pôle du coin c'est Bourges .donc dans le Cher et ils ne veulent / peuvent me prendre . Je ne sais même pas pk je dis ça la.
Vous pourriez corriger la coquille de la description de la vidéo ? "pour y voir plus clair" sans "e" à "voir" ;) Et pour positiver quand même : très intéressant comme vidéo ! :)
Intéressant, comme toujours sur cette chaîne. Juste, par pitié, modérez les ardeurs de l'ami Acermendax, qui certes est souvent pertinent mais a la manie (malheureusement omniprésente dans les médias mainstream français) de couper la parole dès qu'il perçoit la moindre respiration de son interlocuteur, où qu'en soit ce dernier dans son raisonnement. Se sentant désolé, il a du coup tendance à augmenter son débit de parole, ce qui brouille encore plus son élocution. Dommage pour une émission de radio... Merci.
Hypothèse: Si on ne trouve pas ou peu d'ouvrages sur le fonctionnement de la douance, c'est peut être parce que ce n'est que rarement des gens doués de douance qui en parlent. Quelle que soit la description que l'on fait du goût du sucre, il est peu probable que la description soit en accord avec votre expérience du goût du sucre le jour ou vous le goûtez effectivement (et vous serez donc déçus de ce que l'on vous avait dit sur le sucre.) De plus, les gens dotés de douance ne seraient ils pas interressés par beaucoup de choses en dehors d'eux même? L'exeptionnalité numéraire qui les décrit n'est pas forcément vécue comme effective, ce qui lui enlève tout intéret de transmission. J'aurais beaucoup aimé discuter avec vous sur ce sujet ( et sur d'autres biensûr ).
C'est pas ça la pensée en arborescence. C'est pas avoir plus d'idées à partir d'un seul point. Ça tout le monde le fait. C'est une métaphore, peut-être pas idéale. Mais si vous lisez vraiment des sources en anglais sur le surdon, vous trouverez des concepts qui s'en approchent pas mal. La pensée en arborescence c'est le multitâche obligatoire pour la concentration; une tâche de fond est nécessaire pour fonctionner correctement. C'est ne pas avoir l'air attentif et pourtant écouter parfaitement. C'est ne pas savoir comment on sait et pourtant savoir. L'évidence qui saute aux yeux, la justification est inutile. C'est sauter les étapes. "Raisonnements atypiques mais pertinents" c'est ce qui était écrit sur mon dernier bulletin. Ça me semble illustrer assez bien ce qu'est la pensée arborescente. (J'ai tendance à être incapable de faire les choses "correctement" mais, en général, je les fais bien quand même.)
Vérité M'Pago-Bassaï purée ce commentaire me semble vieux maintenant... J'ai changé d'avis depuis sur beaucoup de trucs, je pense pas que j'aurais pu écrire ça aujourd'hui... Après c'est pas parce qu'une différence est quantitative (et maintenant je suis tout à fait d'accord qu'elle l'est) qu'elle est sans importance, que c'est "la même chose en légèrement plus rapide". La moyenne et l'écart type du QI ont étés choisis de façon à ce que personne n'aie un QI négatif, mais c'est pas pour ça que c'est proportionnel. À deux voire trois écarts types on parle d'une différence tout sauf légère. La différence entre une couleur et une chaîne de radio est purement quantitative après tout. En tout cas merci de m'avoir donné une chance de me rattraper. Par contre ce que je décrivais ça me semble au moins un peu le propre du surdon. Enfin, pour arriver à se concentrer tout en faisant autre chose, pour passer les étapes du raisonnement tellement vite qu'on les brûle (sans se tromper au passage attention), pour en général avoir besoin de beaucoup moins d'exercices, il faut un minimum d'intelligence (dans le sens de faculté à comprendre), sinon tout le monde le ferait (et y arriverait), non? Aujourd'hui je ne pense plus que si j'ai des "méthodes particulières" pour TOUT, c'est parce que je suis surdoué. C'est, au moins en partie, parce que j'apprécie beaucoup (depuis tout petit) de ne rien faire comme tout le monde. Par contre, parce que je suis surdoué, mes idées ont quand même des chances accrues de fonctionner, souvent aussi bien que les méthodes normales/normées. Et ça m'encourage à continuer, je pense. En d'autre termes, c'est pas parce que je suis HPI que je fais différemment, mais, c'est parce que je suis HPI que je réussis même en faisant différemment. Enfin, je crois?
@@wordart_guian Beau témoignage, c'est un plaisir à lire. Je suis tout à fait d'accord sur toute la partie quantitative, big up pour la comparaison avec les ondes, c'est une excellente analogie. Je veux juste (et vous serez d'accord je pense), mettre un peu mieux en évidence le côté arbitraire des catégorisations dont il est question : Certes, les quelques écart-types qui séparent les 130 des 80 forment un écart énorme, palpable, très visible. Quand on monte sur l'échelle des QI, petit à petit, de nouvelles propriétés émergent. Les raisonnements automatiques, les pensées arborescentes, ne sont pas le propre des HPI, mais sont (en moyenne) plus présentes chez eux que dans la population générale. Tout comme ne pas avoir le bac n'est pas le propre des < 80, ou bien faire du basket n'est pas le propre des plus de 1,85m ^^ On est bien face à une loi normale, centrée arbitrairement sur 100 et tout ce que ça implique. Dans cette configuration, il n'y a de catégorie que celles qu'on définit, et donc forcément, elles sont arbitraires. Parfois utiles, mais toujours arbitraires.
@@wordart_guian je ne pense pas que tu brule reelement les etapes.c'est juste que c'est tellement evident que tu t'en occupe pas.mais ca doit pouvoir se travailler. Et je crois qu'il y a un autre facteur qui pousse a bruler les etapes:l'intuition.et ca ca n'as pas l'air d'etre donner a tout le monde. Es ce que tu as besoin de te concentrer sur plusieur chose a la fois?et comment tu fais?
Je pense que les surdoués sont généralement plus anxieux que la moyenne ne serait que pour une seule raison: ils sont perfectionnistes et pour l'être il faut jongler avec un tas de paramètres, vouloir maîtriser sa vie, son temps, vouloir réaliser son potentiel, le lien avec l'anxiété apparaît clairement. En tous cas, moi surdoué, je suis clairement anxieux. L'échec scolaire de certains surdoués ou la baisse des résultats à partir d'un certain niveau n'est pas un mythe. Jusqu'en classe de 3e, j'avais 19 de moyenne en maths sans effort, en 2de j'avais 16 en maths, en 1re 14-15 et en Terminale 13. Finalement, je ne suis titulaire que d'une licence en maths. Je pense que les surdoués n'ont pas des résultats scolaires si exceptionnels car ils ont une grande curiosité et une propension à se disperser et cultiver de multiples intérêts et passions. Ce fut mon cas.
+prenom nom Pourquoi pensez-vous qu'un surdoué est forcément perfectionniste ? Des données à l'appui de cette idée qui pourrait être un préjugé ? Notre invité à bien expliqué que l'échec scolaire des surdoués est plutôt une exception que la règle. Un témoignage n'est pas une preuve, comme nous disons souvent. M.
+La Tronche en Biais Je ne sais pas si un surdoué est forcément perfectionniste mais c'est une caractéristique fréquente chez les surdoués. C'est en tous cas une idée qui persiste dans mon esprit après une lecture relativement abondante de documentation sur les surdoués. Je ne suis pas sûr que l'échec scolaire soit une exception, il y a beaucoup d'articles sur la toile qui parlent d'un tiers de surdoués en échec scolaire (j'ai même lu une fois un tiers en échec scolaire modéré et un tiers en échec scolaire grave), j'ai aussi lu une fois sur la toile que seuls 30% des surdoués font des études supérieures, j'ai du mal à balayer ces données sous la tutelle de votre autorité. Un témoignage n'est pas une preuve certes, mais en l'occurence il était assorti d'explications, j'aurais aimé que l'on m'indique en quoi elles sont caduques.
+prenom nom N. Gauvrit explique justement dans l'émission que ces 30% de surdoués en échec... ben on n'en trouve pas de trace sérieuse en dehors de publications non sourcées sur le net et qq livres... D'où l'importance d'une approche systématique, scientifique de la question. Je ne vais pas refaire ici le travail de notre invité, il explique dans l'émission et dans son livre pourquoi il n'y a pas lieu de penser que les surdoués soient particulièrement fragiles ou en échec (au contraire). Mais comme vous dites, je n'ai nulle autorité sur le domaine, je me contente de faire confiance dans les gens compétents qui connaissent la littérature sur le sujet. M.
+La Tronche en Biais Je ne sais si vous êtes le monsieur qu'on voit (pas en photo) tout au long de la vidéo, si c'est le cas vous avez l'air novice dans le domaine, libre à vous de croire aveuglément quelqu'un que vous avez rencontré et qui vous semble compétent, si en revanche vous aviez amassé une certaine quantité de connaissances dans le domaine je doute que vous ayez la même allégresse, la même confiance dans le renoncement à ces connaissances. Pardonnez donc mon scepticisme insoumis.
"Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connait rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir si il y a autre chose à connaître" Henri Laborit, Éloge de la fuite.
C'est vrai qu'aujourd'hui on met le mot surdoué pour parler de tout et de rien. Pour justifier quelque chose, un comportement, . Mais honnêtement ce n'est pas une joie. Les parents qui affirment cela tout contents ne se rendent pas compte . Il ne savent pas ce qu'est la douance et n'imaginent meme pas les difficultés que ces enfants et ces futurs adultes vont rencontrer au cours de leur vie .
Un enfant plus créatif que la moyenne trouvera souvent "ennuyeux" de suivre des règles et des "consignes" strictes. Or c'est une des conditions sine qua non de la réussite scolaire. Ceci peut donc expliquer, si ce n'est l'échec scolaire, du moins ce phénomène de "sous réalisation" d'environ 30% des surdoués. Seul un encadrement psychologique fort (parental et/ou professoral) peut aider l'enfant concerné à dépasser cette "barrière" du rejet du système éducatif. Lorsqu'il aura réussi a accepter d'intégrer ces codes, il sera capable d'exploiter ses capacités dans le cadre de ce carcan et en général il "décollera" scolairement. A contrario, certains chercheurs vont jusqu'à affirmer que beaucoup de gens ayant un parcours linéairement performant sur le plan scolaire, soit beaucoup de diplômés de l'enseignement supérieur, sont en fait des sujets dotées d'"une mémoire d'éléphant" mais en revanche caractérisés par une "absence totale de personnalité".
En ce qui concerne la musique, le solfège, c'est peut-être juste un glissement d'un centre d intérêt à un autre. Un qi ne se modifie pas d'un point, à mon avis, mais savoir qu'un la correspond à 440 hertz, peut transformer l'amour de la musique vers la trigo, des spectres en fréquence etc. C'est juste une façon de voir les choses autrement. Remodeler de l'art en sciences... Je ne sais pas... mais pq pas?
Excellent recadrage qu'il conviendrait d'arriver à diffuser plus largement pour éviter les dérives qui sont déjà en train de se produire. A part ça le sujet de la musique a été survolé, or il semblerait que la pratique de la musique (et non pas l'écoute) entre 6 et 12 ans ait un effet notable sur la plasticité cérébrale, permettant apparemment d'obtenir des scores plus élevés aux tests de QI. Est-ce que les musiciens sont déjà des sujets à haut potentiel qui se réalisent dans la musique, ou le haut potentiel peut-il naître et/ou se développer via la pratique musicale? "The researchers also found that, overall, the musicians had higher IQ scores than the non-musicians, supporting recent studies that intensive musical training is associated with an elevated IQ score." Read more at: phys.org/news/2008-10-musicians-sides-brains-frequently-average.html#jCp phys.org/news/2008-10-musicians-sides-brains-frequently-average.html
JP Perron le test de QI, c'est seulement pas un test sur la capacité à répondre à des tests. Après peut être qu'on confond cause et conséquences comme souvent, et que les gens plus intelligents ont plus de chances d'arriver à devenir musiciens ?
Bonjour Ka Rine, Vous soulignez le problème de nombreuses études qui confondent corrélation et causalité. Il y a corrélation entre musiciens et haut QI mais il n'y a pas preuve de causalité.
Désolée mais je n'ai rien appris avec cet épisode. Succession de lieux communs du style les surdoués peuvent être en échec scolaire mais tous les enfants en échec scolaire ne sont pas surdoués!!! Plus les interruptions intempestives de l'animateur sans intérêt.
Instant témoignage : Ayant accompagné plusieurs années des adultes autistes sévères, le cliché de l'autiste surdoué à le sérieux don de m'agacer... En effet il existe des personnes avec autisme et des capacités cognitives très développées, mais croire que c'est la norme est de l'ordre du fantasme à mon sens. Les personnes autistes que j'ai accompagnée avaient un Qi très bas, souvent pas le verbal d'ailleurs, et cela s'accompagnait aussi de grandes souffrances (automutilation, troubles du comportement, solitude, incapacité à subvenir à leurs besoins primaires, toc envahissants et j'en passe) J'ai eu aussi le "cas" d'un collègue qui était lui aussi autiste à un niveau plus léger mais qui lui aussi devait développer des efforts et une énergie considérable en stratégies d'adaptation à la vie "ordinaire". Il me témoignait aussi d'une fatigue, d'un stress et d'un mal être non négligeable. Ayant côtoyé ces personnes je me met à leur place devant ce cliché très répandu de l'autiste surdoué et je pense qu'ils doivent rire jaune... Sinon super vidéo, comme d'habitude 🙂👍🏻
Bon ma psy m'a dit que j'avais certainement un Qi élevé(ai pas passé de test) mais là même pour savoir si on l'est, c'est compliqué ,Dieu soit loué en écoutant ça je ne dois pas l'être, tant mieux, tant mieux....(un ptit dernier? ) tant mieux. Bonne vidéo, merci.
Après on a souvent l'impression de pas l'être, quand on l'est. Si tu l'es, ça ne change rien à qui tu es. Ça ne rendra pas ta vie plus simple ou plus compliquée.
Hello, j'ai été testé il y a quelques années lors de mes 15 ans, il se trouve que le résultat avait donné 120. Plusieurs années plus tard à mes 24 ans le test a donné 135. Il faut savoir qu'à l'époque du premier test j'étais dans une situation pour le moins anxiogène et très délétère pour ma personne, notamment car, et je ne le savais pas encore, ma mère avait des troubles bipolaires ET borderline, et que j'ai eu un grave accident étant petit qui a dû empirer l'état mental dans lequel elle se trouvait déjà. Pour revenir sur le test de QI, il se trouve effectivement que j'ai dû m'y soumettre dans le cadre d'un suivi psy, moi-même ayant des troubles psychologiques. Je ne fais sûrement pas exception à la règle en ce sens. Voilà, ça c'est pour l'aspect témoignage. En ce qui concerne la méthode de travail des recherches actuelles, je n'ai pas lu les méta-analyses et études sur la question, ceci dit à en croire votre discussion, je trouve ça regrettable et surprenant que les différents biais formels de ces études ne soient pas directement mentionnés dans la partie discussion. Cela empêcherait des généralisations abusives quand on sait qu'effectivement, la plupart des surdoués dépistés ont des troubles. Espérons, même si je n'y crois pas vraiment, que les institutions publiques verront un intérêt humaniste à dépister le plus de surdoués possibles. Personnellement, je sais que ça m'aurait énormément aidé, et grand sensible que je suis, je sais que d'autres en auraient tout aussi besoin.
Je rajoute juste ceci car je n'ai pas été clair : le QI peut être très impacté par l'environnement. C'est ce qui explique, selon les psychologues et psychiatres que j'ai vu, l'écart énorme entre le premier et le second résultat.
Pour ça, il faudrait établir un test de qi adapté aux lapins , établir un qi moyen et comparer le résultat de ton lapin à cette moyenne (et ça ne marcherai uniquement que pour cette espèce de lapin)
on m'a teste surdoué suite a un trouble de l'écriture, qui a causé la notation basse d'un des tests d'intelligence (fallait recopier des signes) si on fait la moyenne, je suis normal, si on ne compte pas le test invalide, j'ateins un niveau 1/1000. je peux confirmer le coté savoir lire vite (premier de la classe mais dernier en âge) discours rapide ( on m'a dit que j'avais plein de formules a la con du style n'est-ce pas ou n'empèche).
apprendre à lire tout seul ( c'est mon cas) c'est l'habileté au maniement des concepts (spécialement langagier) mais souvent les surdoués ont du mal à l'apprentissage de l'écriture du rapport à l'incarnation du concept dans le geste et pourtant souvent après le surdoué aime écrire
Je sais je devrais attendre la fin de la vidéo pour poster un commentaire mais je sens que je vais oublier sinon!! Vous avez dit en début de vidéo que passer le test de QI était relativement cher. Puis vous dîtes que si on trouve plus d'enfant à QI élevé dans les classe favorisée c'est parce que l'environnement est plus favorable, et même que c'est génétique. Vous faites absolument pas le lien entre le fait que si le test est en effet cher, c'est forcément les parents de classes favorisées qui vont faire passer le test à leurs enfants en majorité... Je sais pas, ça m'a paru un peu gros de passer à côté de ça.
Les tests de QI ne sont pas toujours chers. Comme ils l'ont dit, un enfant peut généralement passer un test de QI avec le psychologue scolaire, auquel cas ce sera gratuit. Il y a aussi des psychologues qui décident de ne pas pratiquer des prix hors de propos. Mais oui, c'est bien dommage que ça soit encore quelque chose qui favorise, toutes proportions gardées, les milieux plus riches. En revanche je pense que ça a été pris en compte dans les observations, par rapport à ta remarque.
Par rapport au decalage social supposé du précoce, oui y a une tendance du fait qu'il ne réalise pas forcément qu'il est seul à comprendre et peut donc mal interpreter les comportement des autres ce qui le pousse potentiellement à adopter des comportements non adaptés.
@@wordart_guian On pourrait imaginer un panel d'enfants ayant comme point commun des comportements "non adaptés" (selon des critères forcément un peu arbitraires, mais définis à l'avance), et faire une étude cas-témoin : leur faire passer un test de QI, et les questionner méthodiquement sur les raisons de leurs comportements ... on saurait alors peut-être détecter une corrélation entre QI et comportements inadaptés dû à une mauvaise estimation de la compréhension des autres.
@@wordart_guian Et si on trouve pas, au bout d'un assez grand panel, ça peut aussi vouloir dire que c'est pas propre aux surdoués, que tout le monde fait plus ou moins ça ... ou personne ... en tout cas pas que les surdoués. Mais je ne fais qu'imaginer. C'est du taf ^^
@@veritempago-bassai7754 bonne idée. (encore une fois dommage que toute les études sur les "surdoués à problèmes " se fassent toujours à partir d'un panel de surdoués plutôt que d'un panel d'"à problèmes")
Merci pour cette vidéo. Le sujet gagne à être connu ( surtout si vous avez des enfants) et le choix de l'invité est très pertinent. Alors sinon, la vidéo est de 2015, et peut-être que tu as corrigé la chose, mais Mendax, comment t'es Over chiant à couper la parole! 01:03:30 par exemple. Ton interlocuteur est gêné dans l'exposé de ses idées ( surtout quand il est asthmatique, comme ici Nicolas Gauvrit : respiration + parole + toux + interruptions aléatoires de Mendax...). Et pour le spectateur, c'est finalement très pénible.
+Lucas Lecocq Pardon, hein, mais qu'est-ce que c'est que ces manières ? On lance des "défis" comme ça ? Vous n'avez pas plutôt envie de vous demander pourquoi les "climato-négationistes" ne publient pas des articles de recherche ? Bien cordialement, M.
La Tronche en Biais Ah non mais je ne les soutiens pas vraiment, mais quand je vois les conneries qui sont dites par Courtillot, et les gens qui le soutiennent sans avoir aucune notion de méthode scientifique, j'aimerais juste que vous fassiez une vidéo pour remettre en question les arguments de Courtillot (comme celle sur "Dieu existe-t-il?").
+Lucas Lecocq Au temps pour moi, j'ai mal interprété ce "défi" :) Le CNRS organise une journée de discussion avec les experts du climat. Nous y avons été invités, mais n'avons pas le budget pour nous y déplacer (oui, on en est là), nous n'allons donc pas en parler pour le moment. Ce serait intéressant d'avoir un expert de la rhétorique des négationistes du climat (que je refuse d'appeler climatosceptiques) dans une émission en live. Si vous avez des noms à nous suggérer... M.
+Virgile Genin en comparaison au test de créativité, une personne peut très bien être exceptionnellement doué pour trouver des solutions diplomatique, avoir du charisme ou un poids certain des les rapports entre individu, du coup peut on envisager un potentiel de sociabilisation ?
+Virgile Genin Tous les points évoqués me semblent n'avoir pas vraiment de rapport les uns avec les autres... Trouver des solutions diplomatiques : dans certains cas, il s'agit de solutions rationnelles dénuées d'émotion et de sentiments, qui satisfont toutes les parties, dans d'autres cas, ce sont des solutions qui appaisent les ressentis de chacun, parfois encore, c'est du rationnel pour l'un, de l'affect pour l'autre, parfois... bref, on ne peut pas généraliser. Avoir du charisme : on peut n'avoir aucun charisme et être capable de trouver des solutions diplomatiques. Le charisme aidera peut-être à se faire entendre, mais ça dépend du public. Avoir du poinds dans les rapports entre individus : on peut ne pas avoir de charisme mais avoir la réputation de savoir écouter, concilier, conseiller, apaiser, etc. On peut avoir du poids dans les rapports entre individus sans être foutu de trouver une solution diplomatique, mais en se contentant d'imposer sa vision. La position hiérarchique, en milieu professionnel, joue aussi. De même que de nombreux autres facteurs. Quant au terme sociabilisation, ça veut pas dire grand chose sans contexte. Je vais prendre un exemple que je connais bien : moi. Dans la vie personnelle, c'est assez désastreux : je m'ennuie vite, les discussions de bistrot me fatiguent littéralement en moins de 2 secondes, je ne suis pas à l'aise avec du monde, je ne me sens pas à ma place, j'ai l'impression d'être un extra-terrestre qui ne pense pas comme tout le monde, etc. Professionnellement, au contraire, avec l'âge, j'ai gagné un peu en assurance, les circonstances de recrutements et les postes occupés ont joué un rôle également. Le poste conférant une certaine "autorité", on m'écoute (parce que c'est un poste de prise de décision), on me fait confiance (parce que ça fait partie intégrante du poste en question), etc. Je peux m'exprimer, je le fais. Ma place est bien définie dans l'entreprise, je l'assume et parviens à "l'imposer" quand il faut (dans le sens rappeler que c'est mon boulot de faire ou dire ceci ou cela). Donc euh bon... Je suis pas sûr de répondre vraiment à la question, mais je ne sais pas si elle peut vraiment avoir une réponse. En tout cas, ça me paraît vraiment compliqué de mesurer ça en dehors d'un contexte bien particulier.
+Olivier Cecillon Ma question était purement hypothétique, ça ne me surprend pas vraiment que la réponse soit ... difficile a traiter. Mais merci quand même
c'est le problème avec le terme "précoce" utilisé en France, qui laisse entendre qu'on est juste "en avance", alors que non. quand on est surdoué c'est pour toute la vie (à moins de maladies et/ou de certaines substances consommées)
@@Meluforever remarque interessante pensez vous que la prise quotidienne de thc durant des années puisse "raboter" le potentiel? Certains disent que non d autres disent oui mais on peut recuperer tout ca en arretant la prise et en nourrissant le cerveau apres qql années . Je ne sais pas scientifiquement parlant si les synapses encrassées sont recuperables ou alors si cela se ferait par la refrabrication des connexions...et non pas des neurones l importance etant le nombre de connexions
Il y a un point qui me gave avec les Sciences Humaines, c'est l'incapacité de travailler avec les biologistes sur les neurosciences. La réduction des études IRM à de l'imagerie publicitaire est navrante. Il y a certes de nombreuses théories provenant des sciences humaines qui ont été validée grâce à l'IRM. Mais il y en a encore plus qui ont été rendues obsolètes, notamment les études réalisée sur les rêves conscients, sur les membres fantômes, sur l'interprétation du temps etc... Je suis biochimiste et après mes études de biologistes j'ai voulu refaire une licence en Psychologie. Donc j'ai fait une première année de psycho à la fac pensant pouvoir faire un lien entre les neurosciences et la psychologie. Et là je me suis heurtée à un mur de la part des psychologues qui ne juraient que par les statistiques, et ne voulaient accorder aucune importance aux études réalisées en neuroscience. Les réflexions de dénigrements, similaires à celles de Nicolas Gauvrit (je n'ai rien contre lui, car ces réflexions son certainement dû à un corporatisme inconscient du milieu universitaire), m'ont définitivement découragée de tenter de concilier les deux disciplines, qui auraient tant à apprendre l'une de l'autre. Bref je vois que l'enseignement de la psychologie est toujours aussi obscurantiste. Cependant la discussion de la vidéo reste intéressante et instructive. Merci pour cette vidéo de qualité.
+Julie Cox Je ne suis pas d'accord avec toi. Pour commencer tout dépend dans quelle fac tu es allée (spécialité, école de pensée dominante, etc). Après ça il faut resituer dans le contexte, tu as fait une première année de licence. En psychologie on se spécialise en 4ème année. Avant ça ce n'est que du tronc commun. Donc l'apprentissage des bases (statistiques, neurosciences, etc). Ensuite, il ne faut pas oublier que les première années servent à écrémer les candidats. La grande majorité des étudiants n'arrivant pas jusqu'à la licence. Sachant que pour avoir le titre de psychologue il faut un master. Du coup, je comprends ton ressentiment. La fac de psychologie (en générale) c'est pendant trois ans des statistiques (obligatoire pour faire de la recherche), de la méthodologie, de l'anglais et le reste c'est au bon vouloir de l'université. Bon généralement, il y a de la biologie en première année et des neurosciences ensuite, mais ce n'est pas obligatoire. On retrouve donc de grande inégalité entre les différentes université et le diplôme qui en résulte. Enfin, il ne faut pas rêver. Au début tu n'est qu'un matricule qui présente plus de 50% de chance d'échouer avant même d'avoir commencer, ça conditionne forcément un peu les rapports entre les profs et toi. Je comprends que tu ai été déçu, c'est très loin de l'image que l'on s'en fait. Mais ça fonctionne comme ça.
C'était à la Fac de Reims promo 1999-2000, même si la licence n'est qu'une phase de sélection, le problème c'est qu'on retrouve beaucoup de théorie qui sentent la naphtaline. Je crois qu'il y a beaucoup de chose qu'on pourrait élaguer, ne serait ce que 80% des théories freudiennes misogynes et très porté sur le sexe. Il existe des psychothérapies qui fonctionnent très bien sans faire appelle aux théories pseudo scientifique de Freud. Mais en première année c'est du bourrage de crâne, on n'a pas le droit de remettre en question ces théories, même s'il faut attendre la 5ème année pour qu'on vous que Freud c'est un peu dépassé. Dans mon cursus de biochimiste, quand une théorie était invalidée ou remise en question, soit on en discute, soit on ne l'enseigne plus même dans les premières années.
Je ne peux qu'être en accord. La psychanalyse est, selon moi, une plaie pour la psychologie (de mon point de vu, qui n'est pas celui d'un psychopathologue). Je m'étonne d'ailleurs qu'il existe des master orienté psychanalyse. Elle présente cependant "certains avantages dans le cadre de certaines spécialités". Pour commencer, comme tu le soulignes, ce n'est pas une science. C'est une "philosophie". On pourrait donc être tenté de la rejeter en bloc, cependant elle fait appel à des concepts et des représentations qui, bien qu'en décalage avec la réalité (neuronale et "psychologique") permettent aux psychopathologues d'accéder à une représentation simple et compréhensible des choses. Ex: La métaphore du cristal: En gros chaque individu est doté d'une armure (cristal) qui le protège des agressions du monde extérieur. Chaque cristal à ses caractéristiques propres (failles et avantages). Lorsqu'un individu subit une agression extérieur et que celle ci atteint une des "failles" du cristal. Alors l'individu plonge dans la pathologie. Car il ne faut pas oublier, que tous les modèles prédictif fait en psychologie ne sont que des simplifications d'une réalité cognitive et neuronale bien plus complexe; Sans cette simplification nous serions incapable d'émettre des prédictions. C'est d'ailleurs une critique que l'on peut adresser à bon nombre de science. Ex: le déplacement des atomes répond à des normes mathématiques, mais il ne faut pas penser que les atomes savent faire des maths. De la même manière, la production du langage répond à des modèles prédictif, mais il ne faut pas penser que c'est ce qui se passe concrètement dans le cerveau. Au même titre, certains concepts de la Psychanalyse, bien qu'il soit simpliste et réducteur permettent de mieux appréhender certaines notions (ex: dépression pour la métaphore du cristal). Du coup, de ce point de vu et à la condition de prendre la psychanalyse pour ce qu'elle est, une philosophie, elle peut être utile à certains. Cependant, c'est loin d'être un élément majeur dans la formation d'un psychologue. C'est pourtant une étape obligatoire, car dans l'esprit des "gens" Freud = psychologie. On est donc bien obligé, histoire d'être prit au sérieux, de connaitre certains de ces concepts. Même si dans notre fort intérieurs on y crois pas. Maintenant, je te rejoins, ce n'est qu'une question de culture générale. En tant que scientifique, on ne peut se reposer sur des connaissances irréfutable car non expérimentable, et renier les apports récent des neurosciences. Pour autant, notre sujet d'étude ce sont les comportements et les états mentaux. Bien que la neuroscience permette d'éclairer le sujet sous un nouvelle angle, elle est très loin, à mon sens, de parvenir à expliquer et prédire les comportements. J'ai même plutôt tendance à penser qu'elle n'y parviendra jamais à elle seul, pour la simple raison que l'individu ne se limite pas à ces possibilités fonctionnelles. Bien d'autres dimensions rentre en compte, tel que l'influence sociale, l'expérience, les situations, les stratégies, les biais, etc. D'où l'importance de travailler, comme tu le souligne, conjointement avec les domaines qui traitent de sujets similaire. Malheureusement, je ne pense pas qu'un L1 ai les connaissances nécessaire pour émettre un avis critique, en tenant compte de différentes discipline, sur un sujet donné. Il faut donc bien commencer par apprendre les bases, même si celle ci sont parfois déjà dépassées, afin d'être en mesure de comprendre le cheminement et les arguments qui nous ont mené là où nous en sommes. Ne connaissant pas cette université et ne pouvant en déduire la finalité recherchée, je ne peux donc pas conclure qu'ils aient eu tord ou pas. Cependant, je comprends que cela ai été perturbant, j'aurais certainement été dans le même état d'esprit à ta place. Pour autant, il ne faut pas généraliser, il existe une grande diversité entre les écoles, entre les disciplines de la psychologie et entre leurs courants de pensées (ex: béhavioriste/psychanalyste). Il faut bien comprendre que c'est une discipline très jeune, qui malgré tout à déjà fait un chemin extraordinaire en 100 ans. Maintenant cela signifie aussi, que de nombreux intervenants d'un temps passé, qui refusent de se mettre à jour officient encore et prêchent des théories qui sont depuis longtemps dépassées (poste de fonctionnaire oblige (avantage et inconvénient)). Voir même que certains libérales ne se sont pas remis en cause depuis leur sortie d'école, d'où l’intérêt de comprendre que tous les psychologue n'ont pas la même spécialité et ne se valent pas (maintenant je pourrais aussi parler des coachs, psychanalystes et psychothérapeutes qui viennent encore complexifier la donne et qui ne devraient, selon moi, pas exister) Il faut donc bien se renseigner et s’orienter en amont lorsque l'on cherche un spécialiste, une université, ou simplement un intervenant sur un sujet donné (ex: télévision, où la majorité des intervenant sont des psychanalystes, des historiens, etc... donc en dehors complet de leur domaine). Malheureusement ou heureusement, l'état refuse de légiférer sur ce sujet. On est donc bien contraint d’attendre que le temps fasse son œuvre.
Nous sommes d'accord, mais juste une précision, au niveau de ce qui m'autorise à critiqué et sur le fait que la psychologie est une science jeune. Pour les critiques je me base sur mes connaissances en neuroscience, plus approfondies que ce qui peut être enseigné en psychologie, car cela exige des connaissances très pointues en biochimie (Enzymologie, Neuromédiateur, Génétique, Biologie cellulaire animale, Métabolisme etc...). La biochimie est une science encore plus jeune que la psychologie, même si les origines de la vraie biologie on peut la faire remonter à 1850 avec Pasteur, la biochimie a vraiment pris son essor entre 1960 et 1980 avec la découverte de l'ADN et de ses fonctionnement. Pour les neurosciences l’avènement des Scanner puis des IRM se sont développées dans la même période. De mon point de vue, la psychologie aurait pu prendre le train en marche dans les années 80 en se rapprochant des neurosciences. Mais ne l'a pas fait. Contrairement aux préjugé de l'invité de l'émission je ne hiérarchise pas les disciplines par ordre de valeur scientifique. Ce que je veux, c'est qu'à la sortie de leurs études de Psychologie, les étudiants arrêtent d'avoir le genre de discours entendu dans l'émission vis à vis des neurosciences. Ce que je veux c'est une inter-disciplinarité, comme la biologie sait le faire avec d'autres sciences comme la physique, l'astronomie ou même les mathématiques. Sans la physique (crystallographie) les biologistes n'auraient pas découvert l'ADN par exemple. Ce qui me navre c'est que la psychologie et la biologie est bien plus proche qu'on ne le dit. Les neurosciences aurait tout à y gagner à explorer les concepts énoncés en psychologie et les psychologues auraient tout intérêt à faire valider par les neurosciences ses nouvelles théories. Sans remettre en question la sélection des fac, il faudrait peut-être dépoussiérer les matières enseignées. Il n'y a qu'en science humaine que l'épistémologie prend une place aussi énorme dans le programme. En biologie l'épistémologie est diffusée dans le programme de chaque matière quand cela est justifié. On sent encore le culte des personnalités comme Freud ou Lacan et cela nuit à la discipline malheureusement.
+Julie Cox Bon, tout d'abord la psychologie à prit le train des neurosciences. Dans mon université nous avons un master neuropsychologie et comme on pouvait s'y attendre la majorité des étudiants s'y dirigent (les neurosciences sont à la mode). Le virage c'est donc opéré et il fonctionne. Pourquoi créer un nouveau domaine à l'intérieure de la psychologie? Pour une raison simple, les neurosciences et la biologie sont un domaine que l'on ne peut pas cerner sans s'y être intéressé au préalable. Le besoin de créer une fonction adaptée s'est donc fait sentir. Que ce soit les neurotransmetteurs, les enzymes ou le métabolisme toutes ces notions sont au programme de Licence. Maintenant ce n'est pas ma spécialité, donc je n'ai aucune idée des thèmes abordées après la licence. Ce master est loin d'être un exception, on en retrouve un peu partout en France, même si certaines université de psychologie n'ont pas évolué depuis 30 ans. Personnelement j'ai très très peu étudié Freud, Lacan et la psychanalyse. J'ai d'ailleurs eu bien plus de cours de statistiques et de neuroscience que tout autres matières. La neuroscience, au même titre que les stats étant coefficient 6. Ensuite de quelle psychologie tu parles? La psychologie ne se limite pas au champs des pathologies. Dans la majorité; des champs d'étude les neurosciences n'ont qu'un intérêt indirect et limité (ex: psychologie sociale, psychologie du travail, etc). Il existe donc des ponts entre certaines disciplines de la psychologie et les neurosciences, mais pas sur tous les sujets. De plus, il ne faut pas oublier que l'objectif principale de la psychologie ce n'est pas le cerveau, mais les comportements et les états mentaux qui les soutiennent. Les guerres de paroisse n"existent elles pas des deux cotés? En tant qu'étudiant j'ai eu à faire à des biologistes compétents et professionnels qui nous ont traité avec respect. Cependant j'ai aussi eu à faire à des personnes bien moins respectueuse. Je cite : "La psychologie c'est la merde, bientôt la neuroscience expliquera tout". C'est une phrase qui fut prononcé par un biologiste devant un amphi de 200 personnes issue de psychologie. Maintenant dans notre cas, je ne vois pas ce que tu reproches à l'intervenant. En soit, sur le thème précis de l'intelligence l'apport des neurosciences est encore bien moindre. Maintenant il aurait certainement pu en parler davantage. Mais au même titre, j'entends rarement des biologiste parler des apports de la psychologie lorsqu'il parle des mécanismes des conditionnements aversifs. Pourtant le behaviorisme est un courant de pensé qui à dominé la psychologie pendant des années avant d'être en partie démontrée par l'intermédiaire de la neuroscience (ce qui montre d'ailleurs qu'il y a des échanges) et réfuté sur d'autres partie par la psychologie cognitive. La place de la méthodologie est elle trop importante? La psychologie contrairement à la biologie n'est pas une science dure. Ce qui signifie que notre sujet d'étude n'est pas tangible, voir même parfois inobservable. Sans une méthodologie rigoureuse, on ne pourrait décemment produire des résultats fiable. De plus, en tant que discipline particulièrement soumise aux stéréotypes, avoir les outils nécessaire pour justifier nos décision et défendre notre travail fait partie intégrante de notre cursus (c'est une des raisons pour lesquels ont étudie la psychanalyse). Il ne faut pas oublier, que contrairement aux autres sciences nous souffrons de stéréotypes et nous sommes souvent confondu avec la psychanalyse, les psychothérapeutes, et les psychiatres. On pourrait même rajouter que dans l'imaginaire collectif "psychologie magazine" c'est de la psychologie. D'où l'importance de resituer notre action. Pour finir contrairement aux autres domaines, il me parait assez difficile d'apporter des notions de statistiques et de méthodologies sur "le tas". Le programme de statistiques étant impressionnant. Je vois vraiment mal comment faire autrement et pourtant je viens d'un cursus STL (sciences et techniques de laboratoires).
Excellent éclairage! C'est vrai que souvent, les livres qu'on trouve sur l'autisme ou les surdoués sont plus des guides pratiques qu'autre chose. Je vais essayer de me procurer le livre de Nicolas Gauvrit. Par contre Mandax, essaie de faire attention, tu as tendance à énormément couper la parole, ce qui est assez frustrant au bout d'un moment
Non, précocité intellectuelle et surdouance ne sont pas synonymes. Des enfants sont très en avance pour leur âge et leur avance se résorber avec l'âge et ils deviendront des adultes tout ce qu il y a de plus ordinaire. Le test pour l hypersensibilité devant des films correspondent a un test d hypersensibilité émotionnelle et pas du tout sensorielle ! Et oui, il y a generalement corellation entre surdouance et hypersensibilité sensorielle. Parfois sur un sens, parfois plusieurs. On peut être gêné par une odeur, des bruits, le contact de certaines matières, certaines consistances pour les aliments... Et un test émotionnel faisant regarder des films par des adultes n est pas forcément adapté. En effet, les gens émotionnellement hypersensibles ont tendance dès l'enfance à se forger une carapace...j en suis le parfait exemple... arrivé à la fin de l adolescence j'étais émotionnellement mort ...il m a fallu faire un gros travail sur moi même pour m'ouvrir a nouveau . J' ai déjà lu des ouvrages de spécialistes de la surdouance évoquant le fait que l'émotivité était surdevolopée chez les surdoués , ce qui est en totale contradiction avec cette expérience. Il suffit aussi de voir comment nombre de surdoués sont capables d entrer dans des colères noires pour des broutilles pour voir qu'il ne y aurait rien de surprenant à ce que ce soit avéré
Étant HPI, je suis assez déçu de la vidéo Il manque de nuance dans les propos qui renforce plus les mythes à la place de les debunker. Être HPI c est aussi tout un spectre et l on oublie souvent. Vraiment déçu de cette vidéo. J ai eu mieux comme débat sur le sujet
c'est incroyable qu'on continue à considérer que des tests où l'habileté à répondre la réponse attendue sans la justifier (les tests de QI sont des QCM), servent à mesurer "l'intelligence". Il y a des actions intelligentes, mais elles le sont, parce que les individus qui agissent le font avec créativité, de façon inattendue et qu'à travers leurs démonstrations ils arrivent à nous prouver le bien fondé de ce fait nouveau. Cette "intelligence" mesurée dans les tests de QI, n'est qu'en fait une capacité à se conformer à une logique convenue et prédéfinie. La forme de QCM sans justification, le fait que le test soit chronométré, ne laissant pas le temps de réfléchir (!) sont assez démonstratifs de ce qui est réellement mesuré ici. L'invité s'est disqualifié à mes yeux, non pas quand il a annoncé que le QI était fiable, car après tout, il essaye d'apporter une raison ensuite (qui ne m'a pas convaincu, bref), il s'est disqualifié après avoir dit vers 7:00 que c'est une bonne mesure tout en citant immédiatement des objections qui invalident la justesse de cette mesure de manière définitive (selon moi, mais je dois pas être le seul). Dommage, encore une fois, je constate que les "surdoués" et autres "zèbres" n'ont définitivement rien de spécial et que cette catégorie d'"intelligent" est manifestement extrêmement bidon.
Un test de QI n'est pas un QCM, où êtes-vous allé chercher cela ? Les tests sur internet peut-être, mais enfin j'ose espérer que vous ne considérez pas cela comme représentatif d'un test professionnel... Certaines épreuves sont à choix multiples, en effet (matrices et balances) bien que de souvenir elles ne soient pas chronométrées, mais les épreuves de mémoire de travail, de vitesse de traitement, de traitement visuo-spatial (à l' exception peut-être de puzzle visuel, tout dépend de ce que l'on appelle QCM) et de compréhension verbale n'offrent aucun choix pré-défini de réponses. Et mémoire des chiffres, similitudes et vocabulaire (pour ne citer qu'eux) ne sont pas chronométrées.
Mais c'est quoi cette expérience avec des films pour valider la sensibilité? Mais c'est un psy qui a eu une idée aussi débile pour prouver ce qu'il croyait?
Ouf a 140 je suis pas passé loin sinon c'est vrai je me pose la question de savoir pourquoi les fils de riches/chercheurs/avocat est.. sont plus souvent surdoué dès lors on peut conjecturer (vous aimez ce mot) que la douance est plutôt environnementale
Je peux aussi assurer que ma sœur n'est pas surdoué elle est dans la moyenne quoi qu'un peut au dessus mais relativement conne mais elle a appris à lire seule alors que moi non d'ailleurs je m'en souviens trésor bien de ce jour là je voulais jouer à la console j'avais 5 ans ou 4ans et demi elle a réussi à comprendre le principe des syllabes et à chaque fois qu'on passais devant une pizzeria elle lisait PIZZA elle avait 3 piges la conasse
@@Epintus06 Reformulation condescendante : Vu le contexte, la forme, le fond, mon bayésianisme m'indique qu'il est peu probable que cette personne ait réellement 140 de QI. Je peux me gourer.
Moi je suis con mes j'habite à Douai on peut dire aussi que je suis sur douai
😂😂😂
😂
( ͡° ͜ʖ ͡°)
Je suis un zebre et j'approuve ce message. Et c'est pas facile d'approuver un message en tapant sur mon téléphone avec mes sabots.
@@RMarr-uy9hf +++ je ne l'ai pas vue arriver :))
J’aimerai apporter un témoignage (qui vaut ce qu’il vaut, je connais le cadre de la zététique). J’ai 37 ans et j’étais considéré comme un enfant surdoué : J’ai appris à lire seul à l’âge de 2 ans (apparemment ma mère a failli avoir un accident quand je me suis mis à lire les écritures sur une affiche publicitaire) et n’ai cessé depuis, de lire énormément tout ce qui me tombait sous la main. J’ai passé une primaire relativement facile (toujours dans les 3 premiers de la classe sans jamais m’investir) avant de me ramasser début collège. J’ai fait 7 collèges et lycées différents, je me suis fait virer 5 fois, je suis passé plusieurs fois en conseil de classe pour mon absentéisme (… car je préférais lire à la bibliothèque) avant de redoubler carrément ma 3ième. Ma scolarité est redevenue presque normale lorsque mes notes sont passées de 3 à 18 à la suite de la réflexion d’un de mes directeurs d’école comme quoi « il y a plein de gens très intelligents qui sont livreur de pizza » qui m’a poussé à me mettre à travailler (même si ce n’était pas en grande quantité)
J’ai toujours eu des problèmes relationnels avec les jeunes de mon âge à l’époque (parce que je parlais « comme un bouquin » et que je « me la pétais » quand je pensais simplement aider, et j’ai subi un harcèlement tout au long de mes années de collège, harcèlement qui s’est calmé au Lycée) même si j’excellais dans toutes les disciplines auxquelles je décidais de m’intéresser (y compris sportives). Je me suis fait confisquer un nombre incalculable de livres, je me suis fait littéralement hurler dessus par certains profs (qui pensaient que je me foutais de leur gueule car je faisais toujours autre chose en cours)
J’ai fait plusieurs tests de QI entre l’âge de 8 et 12 ans qui ont donné des résultats assez variés (entre 137 et 145)
J’ignore si l’on me considèrerait encore comme surdoué aujourd’hui mais c’est une galère dans la vie de tous les jours. Personne ne comprend mes références, mes blagues sont régulièrement incompatibles avec l’humour de mon entourage, ma communication avec mes proches est assez difficile (non dans le sens émotionnel mais dans celui d’un décalage permanent) et je suis incapable de garder un travail plus de quelques mois car je n’arrive jamais à m’intégrer nulle part.
Pour remédier à mes problème de communication, j’ai carrément épousé une femme chinoise (au moins lorsqu’il y a incompréhension, on peut la mettre sur le compte des différences culturelles) et je suis parti vivre dans un autre pays où la barrière de la langue est plus une bénédiction qu’un fardeaux, et où j’ai fondé ma propre entreprise.
Je trouve en M Gauvrit une personne à la fois pédagogue et très intéressante. Il tord le cou à bon nombre de clichés et recadre le débat proprement et intelligemment avec toute la rigueur voulue. Je traduis régulièrement vos vidéos à mon épouse qui se demande « how come are the french youtubeurs so smart ? » Merci pour tout votre travail Vled et Mandrax !
A peu près le parcours que toi..
Évalué entre 150 et 160
@@argospanoptes4826 Génie
Haha, un parcours un peu similaire, sauf que je me suis jamais mis au boulot... Si je suis hpi, comme on dit, le "p" à pris chez moi tous son sens 😂
J'ai bien aimé ce débunkage, surtout sur les traits de caractère supposés du surdoués
J'aimerais bien lire des études sur les rapport entre surdouance et environnement/ surdouance et classe sociale
Ma soeur a été évaluée à 140 à l'âge de 8 ans. Hélas environnement très difficile dans notre enfance (milieu pauvre, parents malade, et j'en passe) et ZÉRO assistance = âge adulte très compliqué, sans rentrer dans les détails. Un vrai gâchis.
Des études à ce sujet seraient intéressantes.
Il y a plus de 30 ans‚ j'ai eu l'occasion de lire "le drame de l'enfant doué" d'Alice Miller... Ma relation avec la psychanalyse ayant beaucoup évoluée, il serait intéressant que je le relise à la lumière de ce que je viens d'apprendre en visionnant ce très bon numéro. Merci à l'équipe et à son intervenant.
J'éprouve toujours autant de plaisir à vous écouter La Tronche :*
"Le Philosophe Michel Colucci"... pas mal ! :D Je suis impressionné par la fréquence de diffusion de vos lives ! En tout cas, c'est toujours aussi intéressant, bravo et bonne continuation.
Encore un sujet très intéressant ! Je crois effectivement que l"image du surdoué" est ancrée en nous à cause des livres, films... qui ont des cas exceptionnels, ou alors mélangent plusieurs types de cas.
Il y a certainement d'autres domaines où les oeuvres culturelles biaisent ce qu'est véritablement une chose.
En tout cas les lives améliorent je trouve ! Les problèmes techniques qui pouvaient en rebuter certains ne sont plus là. :)
C'était très intéressant. Autant pour les explications sur les études scientifiques et leur fonctionnement que sur le sujet des surdoués. Merci à vous !
Mais... Mais je voulais écouté le morceau de la pause moi 😭
Pour savoir le taux de qi des prolétaires faudrait il encore qu ils passent les tests mais vu le prix ...
Absolument et qui plus est...si l'on peut approximativement mesurer avec les test de QI ce que Pascal appelle "l'esprit de géométrie"...comment mesurer "l'esprit de finesse" ? A preuve...la plupart des grands hommes sont rarement des "surdoués" !
Ils les passent gratuitement voire on les paie pour les faire dans le cadre d'études
C'est effectivement compliqué, une fois adulte, mais les psys scolaires font passer les tests gratuitement, cependant, je ne pense pas qu'ils demandent la csp des parents.
@@Orwell_2984 Napoléon l' était.Churchill était brillant en anglais et en histoire avec une fabuleuse mémoire
Oui, les tests coûtent cher; Mais ça ne s'arrête pas là; En admettant qu'on décide de dépenser la somme suffisante pour le test et qu'il s"avère que l'enfant a un QI au dessus de la moyenne, qu'est ce qu'on en fait de ce résultat ? Il faudra peut être trouver un établissement scolaire qui lui soit plus adapté; Mais il y en a très peu. Et ils sont privés et très chers. Donc on les laisse dans le circuit traditionnel. Et on n'est guère plus avancés. Les établissements "classiques" ne savent pas quoi faire avec des enfants comme ça au milieu d'une classe de 30 élèves. Avec le risque pour le gamin de se sentir encore plus isolé.
excellentes tes videos !! l'esprit humain est fénéant, c'est toujours tellement plus simple de ne pas se mettre la tronche en biais pour vérifier.. Merci !
Merci pour ce contenu assez intéressant sur les surdoués.
Mais les adultes dans tout ça? Parce que l'un des plus grands préjugés sur les surdoués est que ce ne sont que des enfants. Je trouve la vidéo un peu ironique à ce sujet.
Cest vrai on est surdoué ou on ne l est pas et ce a vie.
En pleine préparation pour un tournage sur le même sujet, je tombe sur votre vidéo... et ben je vais me dépêcher de regarder ça (vous chamboulez mon emploi du temps ;) :p )
Salut les gars,
Vous voudriez pas renouer avec plus de vidéos courtes ? Je dis ça parce que je suis hyper fan de vos vidéos (même les longues, surtout les longues !), mais au quotidien, même avec la meilleure volonté du monde, le manque de temps ou/et la fatigue (et donc le manque de concentration nécessaire pour bien suivre votre discours) rendent le visionnage de vos vidéos longues difficile.
Il est évident que vous DEVEZ continuer à en faire des longues, peut-être même que ces derniers temps sont juste une période lors de laquelle vous avez plus l'occasion que d'habitude d'en faire et tant mieux. Ceux et celles qui vous regardent trouveront toujours deux heures dans leur emploi du temps, de temps en temps. Ces vidéos sont riches, ont le temps d'aller au fond des choses, c'est vraiment cool.
En revanche, si vous avez en tête de faire évoluer votre chaîne vers une majorité de vidéos de plus d'un heure, j'ai peur que vous perdiez pas mal de monde ; parce que tout le monde ne pourra pas suivre ce rythme.
Enfin, tout ce que je veux dire, c'est que c'est pire que frustrant de voir que vous avez encore sorti une nouvelle vidéo, mais que, encore une fois, je ne pourrai pas la regarder dans les jours qui viennent :-). C'est de la torture, c'est interdit par la loi ! Une ou deux Pastilles pour nous faire attendre, silvouplééééé ! (ou trois ? ou quatre ?)
+Loriane E.
Les vidéos plus courtes arrivent !
Elles sont plus longues à travailler malheureusement, et dernièrement nous n'avons pas pu nous y consacrer. Normalement la #5 sort samedi....
+La Tronche en Biais
Vos lives sont intéressant mais moins accessible, ce qui pourrait nuire au développement de votre activité et limiterait à terme vos moyens, ce qui serait con :l .
+La Tronche en Biais Un truc qui serrait génial, ce serrait de mettre des marqueurs dans la vidéo aux moments ou la question, le sujet change un peu. Ça pourrait faire des chapitres qu'on peut regarder en plusieurs fois ^^
+Gowa Chin
Hello
Si quelqu'un de motivé est partant pour rédiger les quelques lignes nécessaires pour réaliser un tel menu, nous l'ajouterons avec joie. Mais pour le moment le temps nous fait défaut pour nous consacrer à ça, on doit déjà reprendre le sous-titrage des vidéos principales...
M.
Pour organiser tout ça, vous chercheriez pas quelqu'un pour vous faire un site et fofo.
De là vous pourriez organiser une catégorie dédié au sous titrage et une dédié au menu. Avec un peu de chance des groupes de personnes vous aidant se formerait autour de ce support.
J'adore la Tronche en biais mais quelquefois je suis obligé de zapper, comme ici, car vous coupez trop la parole à l'intervenant et c'est trop frustrant de ne pas avoir l'information ainsi interrompue. Pourquoi n'attendez-vous pas la fin de l'intervention pour poser vos questions (pas toujours pertinentes de surcroit) ? L'interview y gagnerait énormément. Merci à vous de prendre cette remarque en compte.
J'insiste quand même sur le fait que j'aime cette chaîne et vous remercie pour votre travail.
Va pas au Japon alors, tu vas péter un cable à chaque conversation xD
42:50 C'est exactement ce qu'il m'est arrivé jusqu'en terminale . J'ai toujours eu de bons résultats en travaillant le minimum (voir pas du tout) et arrivé à la fac, j'ai fait 3 fois ma 1ère année avant de réussir à travailler efficacement . En effet, c'est très difficile "d'apprendre à apprendre" en cours de route .
PS : Votre invité est vraiment à son avantage sur sa photo .
moi j'ai commencé à me casser la gueule en première S x) (je suis passé de 15 à 3 en math '-' )
Eden is not a girl Exactement comme toi Eden. J’avais d’excellents résultats au collège, toujours honorables en Seconde, mais dès la Première S, tout a basculé. *musique angoissante* Nope, plus sérieusement, j’ai senti un fossé assez violent. ^^’
Et aujourd’hui, en Terminale S, je n’ai toujours pas « appris à apprendre », ahah. Et merde. Enfin, je n’ai qu’une hâte : être débarrassée de tout cela. Même sans perspective pour le moment, j’espère pouvoir apprendre un sujet qui me plait l’an prochain. Ou plutôt, qui me passionne et m’anime à lui seul, car clairement, je n’entends pas faire des études pour trouver un taff. C’est la merde quoiqu’il en soit. Alors, foutu pour foutu, autant s’éclater sans trop se poser de question non ?
Puis on n’est pas là pour bosser et ne faire que cela. Travailler (travaiiiiilleeeeerrr encore ... acier rouge... et mains d’or ! :D ), et ne vivre que par procuration en attendant la libération de la retraite. Pourvu qu’on atteigne cet âge, et qu’on ait assez de sous et la putain de bonne santé pour en profiter. Enfin, pour combien de temps encore ?
Bref. « Carpe Diem », « Yolo » ou autre formule bateau appropriée ; c’est un idéal qui me fait de l’œil, j’avoue. On n’a pas toujours de quoi profiter de l’instant. Quand rien ne va, qu’on est au plus bas ou que tout s’écroule autour de nous, on peut bien essayer de voir le bon côté des choses, la situation en reste inchangé et notre état d’esprit également. Mais on essaye. Et c’est ce qui compte, je suppose. 🙃
Maiiiis avant tout ça. J’étais surtout curieuse de savoir où tu en es, maintenant, @Eden ? ^_^
abraham lincoln moi jme sjis cassé la gueule en terminale S, je suis passé de 17 a 13 en physique, et j'arrive tjrs pas a travaillé
Vous m' inquiétez là... Je suis en terminale S et j'ai environ 16-17 de moyenne en prenant presque jamais les cours, en faisant autre chose en classe, en ne faisant aucun exercice et en faisant tout au dernier moment. (je n'ai jamais osé sauter une classe ce qui n'aide pas). Maintenant j'ai peur de me retrouver au bord du gouffre dans le futur (j'envisage une prépa scientifique mais je ne suis pas sur d'en être capable). Je sais que je devrais "travailler efficacement", mais je sais aussi que dans le cas actuel ça ne m'avancerait à rien et ne ferait que me dégouter des cours. Mais j'entend toujours que la facilité ne dure qu'un temps et j'angoisse...
@@wordart_guian il faut que tu apprend a apprendre.essaye de rentrer en profondeur dans la comprehension des maths et phy.avent que se soit trop tard.la je suis en prepa et je regrette pas mal d'avoir rien foutu au lycee.sinon travaille bien l'anglais et le fra/philo.trop de coeff meme em prepa scientifique
Autant j'étais assez positivement touché par les autres conférences de Nicolas Gauvrit que je viens de voir, autant là il tombe bas...
1- Il feint d'ignorer les 7 formes d'intelligences observées, quelle que soit la culture, par les IRM fonctionnels.
2- Il feint d'ignorer que quand on parle de haut potentiel on ne fait allusion, au plus large, qu'au haut potentiel sur ces 7 formes d'intelligence et pas sur autre chose. (sauf Raymonde Hazan qui nous gonfle avec son haut potentiel émotionnel et son usine à caliméros)
3- Il feint d'ignorer que sur ces 7 formes les tests de QI n'en observent que 3
4- Il feint d'ignorer les études neurophysiologiques qui observent des différences d'architecture (timing des phases de développement du cortex, épaisseur du cortex, qualité de la myélinisation, consistance de la matière blanche...) à partir de 120 de QI
5- Il feint d'ignorer que l'autisme est particulièrement marqué par l'hétérogénéité et donc par l'incapacité de calculer un QI moyen afin de le comparer à la population. Ce qui fausse forcément fortement l'appréciation que l'on peut avoir de leur haut potentiel éventuel (qui n'est pas non plus systématique loin s'en faut, haut niveau veut juste dire "d'un niveau supérieur au bas niveau, cad supérieur à 80)
6- Il feint d'ignorer que des mutations génétiques similaires ont été trouvé entre HP et autistes, (études publiées à partir de 2014) et que donc ce que l'on nomme le haut potentiel pourrait avoir une toute autre consistance, car même chez les autistes de bas niveau (dont il n'est plus à prouver qu'ils ont une neurologie atypique) on trouve des individus qui scorent plus que les neurotypiques sur les matrices de Raven. Et qu'au passage les test de QI rabaissent ces individus à l'appellation "déficient intellectuel" alors que de façon ultra spécialisée il y en a qui peuvent atteindre les scores des HP sur certains tests.
7- Il feint d'ignorer que plusieurs études tendent à confirmer que plus le QI est élevé plus les cas hétérogènes sont nombreux.
Tant de choses... au final je ne sais pas si effectivement il feint d'ignorer des connaissances scientifiques qui peuvent parfois contredire ses idées, ou bien si ses idées sont parfois erronés parce qu'il ignore véritablement ces faits, ou juste parce qu'il vulgarise à mort, au point de ne plus être utile à la vulgarisation... Dans les trois cas c'est pas bon signe et il vaut mieux se méfier de ses propos.
Parce que tout ça mis bout à bout ça démontre que l'étude sur laquelle il base sa réflexion sur l'échec scolaire est drôlement biaisé, puisque seuls le QI homogène sont conservés et que l'impact de l'hétérogénéité peut notablement contraindre à l'échec.
A noter d'ailleurs qu'en Corée (où, et il le souligne, les tests de QI sont particulièrement observés) la prévalence de l'autisme est de 1 pour 26 contre 70 pour 10.000 en France sans qu'il n'y ai aucune raison pour qu'il y ai plus d'autistes là bas qu'ici.
Interessant merci
Vous avez des sources scientifiques sérieuses (par Howard Gardner) qui prouvent l'existence des fameuses "7 formes d'intelligence" ?
Les personne normal aime aller dans une seule direction et quand il y à un obstacle il le contourne au lieu de l'affronter
il préfère ignorer sertain fait pour que ça colle avec ce qu'il pense
Concernant l'autisme, il me semble qu'il précise justement que des études sont en court pour le lien entre autisme et douance mais qu'elles n'ont pas encore été suffisament abouties pour être considérées comme "prouvées" et qu'il faut approfondir. C'est d'ailleurs, il me semble, un lien que le professeur Mottron au Canada, spécialiste de l'autisme, essaie de comprendre.
Je n'ai pas eu l'impression que N. Gauvrit balayait la question mais qu'il rappelait que, comme toute hypothèse, elle est à prendre avec des pincettes car rien n'est prouvé.
Mais peut être que j'ai mal compris...
Pourquoi le son est coupé vers 53 min?
Pour info, dans certains CMPP (spécialisés sur la question), il est possible de faire tester ses enfants gratuitement sur la question du haut potentiel (deux mois d'attente, 5 entrevues de minimum 1h-1h30, avec 1 psychiatre régulateur (avec le parent), 1 psychologue, 1 psychomotricien, 1 orthophoniste, de nouveau le psychiatre régulateur pour une restitution des résultats (avec le parent)). Après le diagnostic, ils proposent ensuite, si nous le souhaitons une prise en charge en cas dei besoin (que j'ai pour ma part refusée car tout allait bien à cette époque, et les "problèmes" qui m'étaient présentés et n'en étaient pas selon moi se basaient sur des modèles théoriques ni adaptés ni scientifiquement valides (je suis psy sociale cognitive, et enseignant-chercheur), issus du cadre psychanalytique, soit le plus courant dans les cabinets psy...). "Votre enfant de 6 ans s'intéresse beaucoup à la sexualité, il exprime ainsi certaines angoisses etc.. -Euh... je suis enceinte, donc il s'intéresse à cette question tout autant qu'aux dinosaures, ou qu'aux limites de l'univers ou de ses parents... son quotidien, quoi ! " Merci pour cette émission très instructive +++ le livre de Nicolas Gauvrit sur ma table et bientôt dans ma bibliothèque...
Je m'attendais pas à voir une vidéo sur ce sujet ici ! Ça fait plaisir
Bon, il est évident que je n'aurai jamais de réponse à ce commentaire, et même qu'il ne sera probablement jamais lu. Mais j'ai quelque part besoin de réagir à cette vidéo qui me semble vraiment problématique.
En gros, 1h45 de vidéo pour dire "la science a pas de réponse vu qu'on cherche à évaluer une population invisible". Ca à la limite... pourquoi pas.
Le problème me semble être qu'il y a une vision vraiment négative (à tous les sens du terme) des personnes HPI.
"On pourrait penser que... mais en fait non
Il entend dire que... mais pas du tout
Ils sont décrits comme... mais on en sait rien"
Ok mais alors du coup c'est quoi être HPI?
Sérieusement ! C'est quoi? En gros il y a deux courants dans le milieu. Ceux qui militent pour une reconnaissance des particularités des personnes HPI (Bak, Siaud-Facchin, Kermadec,...) et ceux qui prétendent que c'est une arnaque très élaborée pour sous-tirer du pognon aux parents crédules (Ruffo,...). Ils représentent globalement les anti-vaccins du milieu HPI, des arguments foireux et beaucoup de mépris... franchement y a pas grand chose à tirer d'eux.
Bon et vous alors? Vous pensez situer cette émission où? Bah clairement... y a quelque chose qui est de l'ordre de la négation des personnes HPI. Ne serait-ce que par le "bon, la barre est fixée à 130 mais c'est arbitraire, pour certains c'est 120, d'autres 140,...". En gros c'est un peu une vue de l'esprit quoi...
Alors vous allez me dire: "oui mais là ce sont des résultats SCIENTIFIQUES ! c'est pas juste l'expérience de psy qui voient que des gens qui vont mal". Bon, déjà ici y a que des négations, très très peu d'affirmations donc en terme de résultats scientifiques... c'est plutôt des non-résultats. Mais admettons.
Qui a besoin d'info sur les personnes HPI?
Les HPI qui vont bien s'en foutent. Pour eux, mesurer leur QI c'est comme mesurer la taille de leur sexe, aucun intérêt. Evidemment ! ils le vivent bien, donc jamais ils iront chercher des informations sur le sujet.
Le problème il est pour les personnes HPI qui le vivent mal. J'ai été diagnostiqué à 30 ans. Toute ma vie j'ai pensé que j'étais stupide, voire fou; en tous cas marginal. Et j'ai fait le test en étant persuadé que ce serait négatif. Raté, positif. Alors j'ai cherché des infos. Et je remercie infiniment Jeanne Siaud-Facchin, Fabrice Bak et les autres pour leurs conférences qui m'ont permis de mieux comprendre comment je fonctionne.
Ici vous dites: "pas de résultats scientifiques allant dans le sens de l'hypersensibilité". Ces psy disent l'inverse. Mon vécu? Des migraines horribles depuis 30 ans sans cause connue. Maintenant je sais, hypersensibilité sensorielle. Je fais attention aux néons, au soleil, aux bruits,... Et plus de migraine. Ok, valable pour moi, peut-être pas pour le reste du monde.
Mais si la psy qui m'a diagnostiquée s'était dit: "boaf... l'hypersensibilité sensorielle... y a pas de fondement scientifique", on aurait pas creusé la question et j'aurai encore des migraines aujourd'hui.
Et clairement, si j'étais tombé sur cette vidéo avant... elle m'aurait fait plus de mal qu'autre chose.
Je me contrefous que la science ne puisse pas étudier clairement la question.
Oui les personnes HPI existent.
Et oui les personnes HPI ont un fonctionnement différent.
Et si des gens sont HPI et ne se reconnaissent pas dans certains symptômes, tant mieux pour eux. Mais au moins que l'information soit accessible à tous.
Cordialement
Non, le qualificatif d'HPI est purement conventionnel et arbitraire et ne reflète ni n'implique en rien un fonctionnement cognitif ou émotionnel particulier, de la même façon que ceux dont la taille dépasse 1,96 m n'ont aucune différence essentielle avec ceux qui font 20 cm de moins. Par contre, s'ils vivent dans une maison dont le plafond est à 2m et les portes à 1m85, ils vont sans doute avoir quelques problèmes et commencer à se poser des questions. Et on leur dira : vous êtes très grand, faudrait essayer de vivre dans un logement adapté. Et pas : ah ben oui, à partir de 1m95, vous faites clairement partie des surtaillés, vous êtes à part et ça ne pouvait que mal se passer pour vous. Vous êtes très sensible à certaines lumières, certains sons et certaines odeurs ? Très bien, moi aussi. Mais ça n'a sans doute aucun lien avec votre QI. Tout ça est pourtant très clairement expliqué dans cette conférence...
Il est évident que des enfants HPI vont mal. Ce que disent Nicolas Gauvrit et Franck Ramus (dans un article scientifique dont sont tirées ces émissions de vulgarisation), c'est que :
1. La prévalence des individus présentant des troubles d'apprentissage, des symptômes dépressifs etc. chez les HPI n'est pas plus forte mais équivalente ou plus faible que dans le reste de la population.
2. Que l'état des connaissances scientifiques ne permet pas d'établir une relation HPI/troubles spécifiques.
Evidemment chaque cas clinique est différent et un enfant HPI peut très mal vivre son enfance ou son adolescence pour de nombreuses raisons. Mais c'est aussi le cas de très nombreux enfants non HPI.
J'ai quelques questions par rapport à ces études, il semble toujours être question d'éviter les biais de sélection, mais... Et si on essayait plutôt de partir des biais?
Exemple simple: parmi les gens qui consultent, combien sont surdoués?
Je pense que la réponse à cette question serait bien plus révélatrice que la plupart des études habituelles. Ça a sans doute deja était fait, mais je n'ai pas trouvé d'étude de ce type jusqu'ici.
Autre question: parmi les surdoués qui consultent, combien sont THQI? Ça me semble important, il n'y a presque jamais de THQI dans les études classiques "sans biais", et pourtant ces gens existent...
Même chose pour l'échec scolaires; ce qui est intéressant, ce n'est pas de savoir combien des surdoués n'ont pas eu le brevet, c'est de savoir combien des decrocheurs scolaires sont HPI.
Bien sûr que le surdon est avant toute chose un fonctionnement particulier, c'est pour ça qu'entre 125 et 135 de QI, il faut présenter un certain type de profil pour être identifié surdoué (dans la hiérarchie des indices). Au-delà ce profil est toujours présent en principe. Le QI est un symptôme avant toute chose. Quelqu'un avec un QI de 132 mais un fonctionnement neurotypique, qui ne présenterait aucune autre caractéristique, serait très intelligent mais pas HPI. (La souffrance n'est pas une caractéristique, mais l'hyperesthésie, le développement particulier, l'hyperémotivité et le raisonnement intuitif, si)
La réalité ne permet pas vraiment de douter; j'ai passé la majorité de ma vie à me sentir comme un extraterrestre, séparé des "autres" par une vitre invisible, jusqu'en première, ou soudainement j'ai commencé à faire partie des autres, à les comprendre, et à me faire comprendre, sans être systématiquement ignoré. Quand j'ai appris, après des mois passés à les observer pour comprendre ce changement, que dans cette classe presque tout le monde était surdoué... J'ai cessé de croire qu'il n'y avait aucun lien.
Mais après tout, qu'est-ce que je peux savoir; je n'ai que 17 ans, je ne peux pas avoir de vraie opinion.
N'empêche que si seulement, au collège, j'avais réussi à rater (c'est pas faute d'avoir essayé) pour faire comprendre à cette bande de Bisounours de l'educ'nat que *non ce n'est pas parce que ces élèves "réussissent" qu'aucune mesure n'est nécessaire!!"
L'hypersensibilité est un truc "en plus", ce n'est pas lié au QI.
On peut être hypersensible sans être surdoué. C'est le cas de pas mal d'autistes (mais pas tous).
On peut avoir développé des troubles mentaux, des phobies, on peut cumuler avec un tdah ou l'autisme...
Quelqu'un qui a juste un qi au dessus de 130 sans tout ces troubles associés ne sera probablement jamais détecté et il y en a pas mal...
D'où le biai énorme de ne se focaliser que sur les gens qui... vont chez des psys.
Les livres que vous mentionnez n'encouragent pas la personne a chercher plus loin l'origine de ces troubles en lui disant "non mais c'est juste que tu es trop bien pour les autres" ... or, les personnes surdouées avec ces troubles auraient tout intérêt a approfondir leur "diagnostic" afin de trouver quel est le problème qui fait que, chez eux, ça coince.
Voilà pourquoi il est très important de remettre l'église au milieu du village. Certains HPI se contente de ce diagnostic, et ... ne vont pas mieux... ne comprennent pas... et continuent de persister sur la douance à cause de ce type de livre qui décrit "autre chose de plus complexe" selon moi que la simple douance... Si je n'avais pas chercher plus loin par moi-même je n'aurais pas compris que j'avais des DYS et TED en plus... voilà pourquoi ces livres ne sont pas terribles à mon sens...
Va savoir si ma réponse peut t'être utile. Peut-être qu'en 11 mois tu as avancé sur les informations que tu avances.
Je souhaite juste te mettre en garde sur mesdames Siaud-Facchin et Kermadec (je ne connais pas Bak, je ne me prononcerai pas) qui sont des arnaqueuses reconnues. Leurs ouvrages sont dangereux pour deux types d'individus :
1 - Les surdoués qui ont des troubles et pensent trouver là une explication à leur ressenti. C'est rassurant, c'est immédiat et c'est facile, donc ça plaît, ça tente, on veut y croire. Mais pour paraphraser Elisabeth Feytit (TenL#69) : c'est comme un verre de Whisky pour se sentir mieux. Un verre, pourquoi pas, mais quand c'est un verre, voire plus, chaque jour on appelle ça de l'alcoolisme. Lire ces ouvrages pour s'amuser, pour s'intéresser, pour avoir des avis différentiels (qui ne sont que des avis, pas des faits validés par une méthode rigoureuse), pourquoi pas. S'attacher à ces ouvrages et à leur contenu c'est de la croyance et rien de plus, et c'est un désastre sur le plan personnel de ces surdoués qui ont des problèmes personnels.
2 - Les non-surdoués qui ont des troubles et pensent trouver là une explication à leur ressenti. C'est plutôt le même problème mais ils viennent s'ajouter un auto-diagnostic faux sur leur QI.
Pour les autres, à la rigueur, ils vont pouvoir s'autodiagnostiquer sans raison et à tort, ils vont absorber une croyance de plus... c'est triste sur le plan de la rationalité, de la recherche du savoir et de la compréhension du monde, mais je suppose que chacun est libre de croire ce qu'il veut. En revanche la démarche de recherche de la vérité et de compréhension du monde s'attache nécessairement à la vérification des postulats formulés, et donc à la validation ou l'invalidation des croyances. Et c'est quand même en bonne partie le but recherché par cette chaîne YT. Dès lors ne sois pas étonné que ce genre de croyances qui n'ont pas de fondement scientifique (comprendre par là : qui n'a pas fait l'épreuve d'une vérification rigoureuse de ses affirmations) sont remises en question ici.
Et puis en vrai il n'y a même pas besoin d'aller si loin dans la vérification, le nombre de biais et d'effets psychologiques propices à la manipulation qu'utilisent ces ouvrages est alarmant, rien que ça nous met bien la puce à l'oreille qu'il y a esbrouffe. Tout est fait pour que le plus grand nombre s'y reconnaisse. C'est des livres dont l'unique but est d'être vendus, pas d'informer, et ils ne sont d'ailleurs vraiment pas donnés... C'est une manœuvre commerciale, n'y vois vraiment pas une "militance" de la part de leurs auteurs.
Attendez..est-ce qu'il est dit dans cette vidéo qu'il y a plus d'enfants surdoués au sein de classes sociales plus élevées grâce à la stimulation intellectuelle plus forte (bon soit) et que c'est également un facteur génétique? J'espère avoir mal compris. Je suppose que les statistiques (qui sont très utilisées ici) confirment cette affirmation mais ce ne serait pas tout simplement dû au fait que les surdoués des familles riches soient plus remarqués plus testés ou on conclue librement que lorsque que l'on est riche on a plus de chances d'être surdoué rien que par ses gènes?? Je souhaiterais vraiment mieux comprendre cette partie -là.
onechroniqueshow Que la plasticité du cerveau soit liée aux gènes c'est probablement du bon sens, mais que l'intelligence telle qu'on la conçoit soit plus présente chez les populations riches presque "par nature" c'est autre chose et pourtant une partie de cette vidéo est très ambiguë à ce sujet. Je ne me prononcerai pas sur le QI ça je ne suis pas suffisamment informée .
+Сара Ивановић Il me semble que ce qui est dit dans cette vidéo, c'est aussi que le QI est lié à la réussite sociale. Si des parents ont réussi socialement, et ce grâce à un QI élevé, à être plus riche, ils pourront transmettre leurs capacités à leurs enfants, non?
+Light Gazaret le QI est une arnaque à la base, et en faisant les bonnes rencontres ont put tres bien évoluer. J vous conseille le documentaire l'mposture du QI
Light Gazaret La réussite sociale n'est pas majoritairement dépendante d'un seul facteur, surtout l'intelligence, l'intelligence elle même varie beaucoup selon la quantité de stimuli reçu à une période de la vie; ce qui sous entend que cette caractéristique n'est pas seulement génétique, et que même si les populations riches comportaient plus de surdoués (selon les statistiques) cela pourrait s'expliquer par des raisons moins catégoriques, ça revient tout de même à dire "si tu es pauvre tu as moins de chance d'être intelligent" hors j'ai besoin de preuves tangibles pour accepter de telles affirmations
Сара Ивановић Ah c'est possible, je n'en sais rien moi-même, je reprends juste ce qu'il m'a semblé entendre dans la vidéo.
Et oui bien sur l'intelligence ne dépend pas que des gênes mais aussi énormément de l'environnement et des stimulis (en particulier dans l'enfance).
Je me posais une question:
Quels Qi avaient ceux qui ont inventé le test de QI? :)
+Maxime Mercier M Logiquement ils n'ont pas passé le test, ça n'aurait aucun sens.
Pierre Petit
Ma question en sous-entend une autre:
Le fait qu'ils aient pu inventer le test de QI, en réfléchissant aux réponses à fournir pour tout candidat, suppose-t-il qu'ils disposaient du potentiel, pour eux-même, répondre au question du test, à toutes les questions?
Alors je n'ai aucunes idées sur les faits mais personnellement je pense que c'est un regroupement d'esprit : Plusieurs personnes élaborent les questions, plusieurs personnes y répondent, plusieurs personnes les comparent, les confrontent et à force ils se mettent ok sur une façon de présenter le test. Si on le fait et qu'on est plusieurs, tu seras peut être la personnes la plus apte à répondre à une logique, moi pour une autre et etc....
les questions ne sont pas "compliquées" en fait; c'est de la logique, de la manipulation, de la vitesse, du vocabulaire, des questions de connaissance générale... c'est surtout comment la personne testée réponds globalement à des tâches ou des questions imprévues (et de façon adéquate ou pas) qui est mesuré. si tu veux te faire une idée plus précise, voir cet article les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/10/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wais-iv/
Je crois que c'est plusieurs gens et il ne les ont pas imaginé les questions c'est des questions courantes
L'incidence d'une maladie psychique telle que la bipolarité est-elle différente
chez un surdoué ?
Personnellement j'ai été testé à l'âge de 19 ans. Sur le wais 4 et j'ai un QIT de 131. Pourtant j'ai eu des moyennes scolaires franchement pas terribles. J'étais un enfant battus. Et l'école pour moi ce n'était pas l'endroit où apprendre. C'était l'endroit pour soufflé.. Avant de retourner à la guerre dans l'appartement où je vivais.. Donc clairement a l'école je n'étais ni attentif, ni sérieux, ni vraiment bon.. Car ma journé étais sans arrêt perturbé par ce qui pourrais m'arriver le soir.. À l'école j'étais un enfant perturbateur, colérique, moqueur.. Et en réalité.. C'était dû à ce qui m'arrivais chez moi presque tous les jours.. Quand je suis venus voir un psy à l'âge de mes 19 ans.. Je suis venus pour une dépression, une conduite addictive vis à vis de l'alcool et une tendance à me battre.. Pourquoi ?? Parce que je ne n'avais connus que cela durant mon enfance et mon adolescence.. Le psychologue a une intuition et finis par proposé à ma mère de passé un test de QI.. Je vous ai communiqué le résultat plus haut. Cependant.. J'ai aujourd'hui de grosses lacunes scolaire malgré ce potentiel.. Que la personne qui m'a maltraité à forcément contribué à gâcher..J'ai eu beaucoup de comportements destructeurs envers moi même et envers autruis.. Malgré mes valeurs humanistes actuellement..
Merci LTEB et Nicolas : clair, précis et bien vulgarisé.
Très interressant comme toujours et merci nicolas !
Je suis pas certain que les résultats du test qui consiste à donner des mots commençant par une lettre donnée n'aient pas surtout une forte corrélation avec la culture ou même plus précisément la lecture. Pas forcément avec l'intelligence ou la créativité.
Bonjour,
Excellente initiative et vidéo. Bravo !
Je pense que le terme "surdoué" signifie qu'il y a un "don/douance" et donc d'origine génétique (or seulement 50% de l'intelligence- en moyenne selon les métanalyses des publications récentes - semble déterminée par les gènes.)
Enfant "précoce" signifie que l'enfant a un développement précoce (en avance) mais la diversité des trajectoires développementales montre que le terme n'est pas le plus approprié.
Pourquoi ne pas parler d'enfant HPI (haut potentiel intellectuel) qui est plus communément admis dans la communauté scientifique ces dernieres années?
6:15 Vous avez coupé la chanson de Vled Tapas...
Il y avait-il une baisse de la "fidélisation du public" pendant les chansons dans les vidéo précédentes? (c'est une l'option des stats youtube pour voir le pourcentage de visualisation de la vidéo au cours du temps)
+MMMOV - Chercheur d'incohérences
C'est juste une question de rythme. La musique est bienvenue pendant le live, mais pas dans un replay ou le gens peuvent mettre en pause. amha
+MMMOV - Chercheur d'incohérences
Je pense que les gens ne viennent pas voir un replay pour écouter de la musique, mais plus pour re/suivre une thématique.
mon intervention a juste pour but de venir soutenir ce que la tronche en biais avance.
Le mec que vous avez invité est pas mal mais on sent qu'il s'y intéresse que depuis un ans et que ce n'est pas sa matière d'origine, certains sujet n'ayant pas été pleinement exploré ou manquant de nuance.
J'ai été voir de personnes qui avait plus d'ancienneté dans le sujet, ce qui me permet de comparer un peu ;) . ça serait possible d'avoir des personnes avec plus d'ancienneté :)
Il ne faut pas oublier que beaucoup de compétence/capacité sont acquises, donc concrètement l'"HP" a plus d'inclinaison mais ça ne signifie pas qu'il va les développer (notamment la créativité. "c'est en forgeant, qu'on devient forgeron")
Dans ce cas la pourquoi ne pas mettre les liens vers les musiques dans la description de la vidéo?
C'est pas sérieux, vous ne citez pas vos sources! ^^
Bonjour, pour ce genre de sujets, pourquoi ne pas inviter des personnes concernées également ?
Wouahh excellente vidéo ! Je me suis régalé, même avec un format un peu long :) vive les écouteurs et les transports en commun ;)
à propos de l'hyperactivité à l'école, je me souviens que ma prof de CP s'était plainte de mon comportement à l'école parce que je finissais mes exercices avant tout le monde et que du coup je prenais des livres et j'allais m'assoir au fond de la classe parce que sinon je m'ennuyais. donc c'était une forme plutôt calme d'hyperactivité ^^
Je pense que dans cette vidéo certains se trompent sur la définition de surdoué et sur les propos de ceux qui ont défini la surdouance. Il n'y a pas de gloire à avoir un QI plus élevé que les autres ni d'être plus sensible et profond dans ses réflexions. C'est plutôt assez souvent le contraire. C'est un handicap.
Ceux qui ne sont pas surdoués, vous les percevez comme une menace, comme des gens bizarres qui se la pètent. D'ailleurs, certains pensent: "Ces cons de psy qui pour de l'argent et un peu de célébrité, font croire aux gens naïfs qu'ils sont meilleurs que les autres, de grosses têtes quoi !" Rien de plus éloigné de la réalité. Un surdoué est plus qu'un QI élevé. C'est quelqu'un de sensible, qui se pose trop de questions sur le sens de la vie et la cohérence de la société, qui raisonne de manière complexe et qui apprend a sa manière.
C'est vrai qu'il y a des naïfs qui peuvent arriver à croire qu'ils sont très intelligents parce qu'on les a trompé, ou qu'ils se trompent à eux-mêmes.
Au fait, le problème de beaucoup de vrais surdoués est justement le contraire: ils ont du mal à se reconnaitre intelligents, à accepter leur douance, et ils soufrent de ne pas coller dans le moule. En plus, à cause de cette confusion, le stress et les problèmes émotionnels qui en résultent, ils échouent dans leurs études et au travail. Pas tous, mais un grand nombre.
Ce que vous dites se heurte aux études sur les hauts potentiels dont Nicolas Gauvrit a justement fait un recensement. Visiblement c'est ce que vous croyez. Pouvez-vous sourcer cette opinion ?
M.
J'ai pris le temps de visionner la vidéo de Nicolas Gauvrit « Les surdoués ordinaires ». Je trouve qu’il fait plusieurs raccourcis abusifs qui ne correspondent pas aux affirmations des spécialistes sérieux, mais aux dérives des gens mal informés. J’aurais bien aimé qu’il propose une meilleure approche sur le sujet et pas se limiter à signaler que les défauts. C’est bien français ça.
Je peux quand même retenir certaines de ses observations qui me semblent justes. J’ai déjà lu les livres de Monique de Kermadec et de Jeanne Siaud-Facchin sur les surdoués. Je vous fais un petit « résumé-brouillon » sur mes conclusions :
1. Il y a plusieurs types de surdoué.
2. Un QI de plus 130 pour définir un surdoué est référentiel, pas catégorique.
3. Il n’y a pas que des surdoués trop sensibles, mais ça existe.
4. Pas tous les surdoués raisonnent en arborescence (comme le GPU d’une carte graphique). Il peut y en avoir d’autres qui utilisent plutôt le raisonnaient linaire et qui travaillent l’information à très grande vitesse (comme un CPU puissant). D’autres, utilisent les deux à diffèrent degré.
5. Il n’y a pas que des surdoués en échec scolaire juste à cause de leur intelligence. Certains ont assez d’intelligence émotionnel pour mieux s’adapter, compléter ce qui manque avec d’autres études. L’entourage familial compte aussi.
6. Tous les surdoués ne sont pas spirituels ni ont de bons sentiments. Il y en a aussi des psychopathes, des pervers narcissiques et j’en passe.
7. Les surdoués dont Monique de Kermadec et Jeanne Siaud-Facchin parlent correspondent plutôt à ceux qui sont très sensibles émotionnellement et dont l’intellect privilégie le raisonnement en arborescence. C’est ce type de surdoué qui rencontre le plus de difficultés et il faut les aider.
En conclusion, le terme « surdoué » tout court, n’est pas approprié pour designer ces enfants et adultes sensibles au QI élevé qui ont des problèmes pour s’adapter. Je propose un nom, un peu long mais bon:
« Personne surdouée à l’intelligence et sensibilité émotionnel atypique »
Je rejoins en gros ce que dis Filsdenel et même si lui n'a pu vous donner de sources, moi je vous conseil; l'adulte surdoué; apprendre à faire simple quand on est compliqué de Monique de Kermadec. Elle y décrit assez bien la souffrance dans laquelle se trouve la plupart des surdoués et à quel point ceux-ci sont différents les uns des autres!
halala, ces chères JSF et De Kermadec... apparemment, elles t'ont bien brossé dans le sens du poil, dans leurs bouquins ;) (renseigne-toi sur ce qu'est l'effet Barnum, peut-être, à ce propos?)
L'ennui, c'est qu'en lisant ces bouquin (et d'autres du même style... ça ne manque pas, pq c'est très tendance pour le moment)
en analysant ces bouquins d'une façon plus "scientifique" plutôt, tu te rendras compte que, d'une part, ils contiennent très peu de chiffres sourcés, et aussi qu'ils sont écrit par des personnes qui ne voient que des SD qui vont "mal" puisqu'ils suivent des thérapies chez elles.
autrement dit, les biais sont énormes!
(et puis, quand tu vois un peu les prix de leur consultations, à ces "auteurs", tu comprendras peut-être qu'elils ont tout intérêt à faire ce type de description des surdoués, dans lesquelles UN TAS DE GENS PEUVENT SE RECONNAÎTRE, et peuvent se sentir très FLATTÉS aussi... ça rapporte très gros, en fait, ce petit jeux!)
(et je précise que je les ai lu aussi... mais quelle frustration ces bouquins! à part des descriptions plus que complaisantes, quelles solutions apportent-ils? aucune. sauf si on a envie de s'identifier à un Calimero, évidemment...)
Elle y décrit certes que les cas de SD qui vont mal, mais elle précise quand même qu'il y en a qui s'en sortent très bien (artistes, etc). Les solutions qu'elle apporte sont de suivre des thérapies avec un psychanalyste spécialiste des SD. Je n'y avais pas pensé j'avoue, mais ses livres peuvent être perçus comme du marketing pour la psychanalyse. La vérité c'est que ça m'a permis de beaucoup en savoir sur moi même et c'est déjà bien.
Est-ce qu'on en viendrait pas à la conclusion qu'il y a plus de "surdoués" dans les classes favorisées parce que ceux des classes qui le sont moins ne sont pas forcément détectés? Beaucoup de personnes ne s'en rendent compte qu'à l'âge adulte par exemple.
Aussi il me semblait qu'être surdoué était inné, du coup pourquoi dire que l'environnement à un impact? Sur le développement personnel et culturel oui, mais sur le fait d'être surdoué?
On dirait presque à travers la vidéo qu'il n'y a qu'un "type de surdoués", et dans ce que j'ai pu lire récemment j'avais compris le contraire, et notamment qu'avoir un QI supérieur à 130 ne veut pas dire être Zèbre, qui eux aurait des caractéristiques communes précises (QI>130, hypersensibilité au point que beaucoup se croient bipolaires, problème de communication, empathie très développé, pensée en arborescence, manque de confiance en soi, etc)
L'invité parle du problème de repérer les hauts potentiels et de faire des études sur un nombre conséquent d'entre eux, puis il parle d'études réalisées dans des école spécialisées. Du coup est-ce que faire des études sur des HP repérés jeunes, qui peuvent donc plus facilement se comprendre et s'accepter, ne fausserait pas les résultats, notamment par rapport à l'anxiété?
Je rebondis également sur ce qui a été dit concernant les parents : j'ai pu voir sur des groupes facebook d'enseignants beaucoup d'entre eux être tellement agacés par les comportements des parents qui veulent à tout pris que leurs enfants soient HP, qu'ils en viennent à se moquer, des parents, mais aussi des enfants HP et que pour eux les troubles liés sont je cite "des foutaises". En plus de trouver ce comportement pas très futé, j'ai quand même l'impression que ça montre un grand manque de formation des enseignants sur ces sujets. Et c'est bien dommage..
Sans avoir été en échec scolaire, je suis sous réalisateur, dans tous les domaines. Parceque je n' ai pas d ambition, tout comme énormément de surdoués d après ce que j' ai vu dans des livres. J'ai d'ailleurs lu une étude expliquant il avait 97% de chances pour qu un HPI ne prenne pas de poste a responsabilité ou n'y reste pas plus de 3 ans.
Je ne sais pas de quoi ça vient. Peut être parceque je n'ai rien à prouver aux autres, et que je me contente de ce que j' ai .
Pour le fait de ne pas saisir les codes sociaux, oui, c est vrai, au premier abord . Mais on apprend aussi a mimer les conventions sociales , les caricatures comme Sheldon Cooper ne doivent pas être nombreuses. A son âge on a déjà appris à s adapter, et à comprendre les intention des gens. Peut être même mieux qu une personne normopensante.
Travailler pour augmenter son QI, ça peut se faire sur le papier ...un test de QI ne mesurant en réalité que l'aptitude à répondre à un test de QI, si vous vous entraînez à en faire, vous améliorerez votre score. . .
on pas eu la chanson de vled c'est dommage
Sujet vraiment très intéressante et très bon travail en amont des intervenants ;)
J'aurai voulu être là pour le live ! :D
Merci d'avoir un peu éclairci le vrai visage des surdoués
Sur la notion de QI et sa mauvaise utilisation, lire l'excellent livre/pavé de feu Stephen Jay Gould "La malmesure de l'homme" (édition Odile Jacob, 1997) consacré à la question (en plus on y apprend plein d'autres trucs sur la démarche scientifique). Le truc que j'en ai retenu c'est que les tests de QI évaluent "juste" la faculté des gens à réussir les tests de QI ... et pas l'intelligence (dont le concept reste flou).
On apprend notamment qu'à l'origine le test inventé par Binet/Simon en 1912 n'avait pas du tout pour but de repérer les enfants spécialement intelligents, mais au contraire pour repérer les élèves en difficultés et les suivre de plus près que les autres. Le test de Binet/Simon a ensuite été dévoyé de son objectif premier pour mesurer "l'intelligence".
La mesure du QI est tellement pleine de biais cognitifs (préjugés scientifiques (les noirs sont moins intelligents), influence environnementale (parents et autres), culture au sens très large du terme (un sénégalais n'a pas la même culture qu'un français)) qu'elle ne renseigne que peu sur l'intelligence (terme qu'on a toujours du mal à définir).
Enfin quand même, on est sans doute plus "intelligent" avec un QI de 130 qu'avec un QI de 80, mais cela reste assez vague et flou.
PS : on peut se demander quelle est l'intérêt d'être très intelligent ? A supposé que l'on puisse repérer ces personnes, doit-on de force les pousser vers les doctorats et la recherche ou la créativité en général (art, architecture, etc.), ou bien les laisser faire ce qu'ils ont envie de faire, genre maçon (pourquoi serait-ce un gâchis que d'avoir une maçon très intelligent ?).
De plus être surdoué peut-être une malédiction, l'expression "imbécile heureux" ne vient pas de nulle part ! Perso - et j'insiste sur le perso - je pense qu'à être trop intelligent on se rend compte de l'étendue de notre ignorance et en désespère, et la lucidité du surdoué sur le monde qui l'entoure le désespère tout autant. Bref, il serait peut-être bien plus confortable et propice au bonheur que d'être un "imbécile".
PS2 : Suite à la pression de l'entourage, à 12 ans mon fils a été diagnostiqué de précoce/surdoué avec un QI de 137 (test + entretien de 2 heures avec une psychologue) suite à un test à 250€ voulu pas sa mère (j'y était opposé, mais ce que femme veut, Dieu veut)). Donc je suis concerné de près par la question. Mon fils a actuellement 14 ans. Il ne brille pas à l'école, il est tout juste moyen+, mais il est vrai qu'il comprend vite et est très créatif (compréhension de ce que des gamins de son âge ne comprennent pas ou n'intéressent pas, compréhension du principe de référentiel galiléen à 8 ans ("et si c'était pas le métro qui bouge, mais les quais ?", là il m'a scotché) écriture de nouvelles de 80 pages, jeune espoir pour son prof de théâtre entre autre). C'est un peu difficile pour un parent de gérer de tels enfants : on ne peut pas les traiter vraiment comme des gosses de leur âges, mais pas comme des adultes non plus (mon fils fait des conneries "bien de son âge"). Etant séparé de sa mère, souvent j'hésite à lui dire des choses ou pas : va-t-il comprendre ou non ???
PS3 : perso un QI de 139 établie lors de mon adolescence. Révision faite sur des sites sérieux sur internet - par exemple www.mon-qi.com/tests-de-qi.php, qui évacuent un max de biais cognitifs (milieux sociale, culture, pression scolaire, temps de réponse, etc.) mais jamais complètement ; en fait ce chiffre varie selon le moment de la journée, l'endroit où on est, l'état psychologique du moment, ce que l'on a fait avant, etc. Sur ce site je suis parfois "tombé" à 120. Bref, je ne me considère pas comme un idiot, mais pas comme un génie non plus. Juste un mec normal qui a des capacités de compréhension un peu au-dessus de la moyenne, rien de faramineux quoi.
Bonjour Jean-Baptiste,
Je fus testé à l'issue de mes études à 135. Un dizaine d'année plus tard je m'étais amusé à tenter l'entrée à MENSA et j'avais été évalué à 143. Tout comme vous, j'ai une bonne faculté de compréhension de problèmes complexes mais je ne suis pas pour autant un génie.
C'est pour cela que l'on parle de potentiel : ce n'est pas parce que l'on a un haut QI que l'on est un génie. Mais les génies ont souvent un haut QI.
Depuis quand les tests sur Internet sont valides scientifiquement?
Les Wechsler sont le fruit de près d'un siècle de recherche, de perfectionnement, d'étalonnage, de travaux rigoureux de la part de corps multidisciplinaires et les tests de "monQI.com seraient plus fiables?
Mais quelle misère de lire un tel condensé de conneries!
Il aurait été intéressant de mentionner les troubles dys dans le cadre de test du quotient intellectuel. Les résultats peuvent alors être fortement hétérogènes rendant donc le calcul du quotient total possible mais compliqué à interpréter. L'anamnèse est alors d'autant plus importante ainsi que la personnalité de l'individu pour évaluer l'intelligence selon le WAIS OU WISC ( tout en sachant que dans le cas de la douance ces éléments semblent être primordiaux pour une lecture plus fine ).
J'aime bien ce qu'il dit vers la fin comme quoi il faudrait publier les études "ratées".
à partir de 1:11:00 sur les généralités données dans les bouquins qui sont écrits par des psychologues de terrain, telles que "les surdoués ont le sens de l'humour" "les surdoués font des cauchemars" ...
Selon Nicolas Gauvrit, ces psy ont eu cette impression parce qu'ils recoivent des enfants surdoués en difficulté. Donc si on poursuit le raisonnement, leur échantillonage n'est pas représentatif, et s'ils avaient reçu aussi des enfant surdoués sans difficulté, ils auraient vus que le sens de l'humour est réparti de la même façon que chez des enfants non surdoués. Donc les enfants surdoués qui ont le sens de l'humour sont plus en difficulté que ceux qui ne l'ont pas.
C'est intéressant comme entame d'une étude sérieuse.
Sauf que l'humour n'a rien a voir avec le QI ...
Et que donc ça n'a rien à faire dans des livres de ce type...
Il n'y a aucune personnalité du surdoués... comparez moi à mon frère... tout deux nés avec les mêmes spécificités cognitives et élevés dans le même foyer, les mêmes écoles.... on est complètement différent... je ressemble aux livres de "zèbres" (et j'ai pas mal fréquenté les bureaux de psy) mon frère est l'opposé de ces livres et n'a jamais du aller chez un psy...
Et même qu'il vote à droite! (Le salaud ^_^ )
Donc... franchement... les personnalités du surdoué, autiste ou autre c'est juste COMPLETEMENT biaisé effectivement...
Est-ce qu'on peut en déduire que les enfants "en difficulté" ont de l'humour ?
Sans rire j'aimerais vraiment en savoir plus. Peut être que les difficultés augmentent l'humour noir et l'autodérision ? Mais ça ne peut pas expliquer les autres formes d'humour.
Au fond, qu'est-ce que c'est, "être en difficulté"?
Il paraît que la quantité de rêves est proportionnelle au QI. Ça aussi, ça m'intéresse. Dans tous les cas, si on rêve plus, on cauchemarde relativement plus, je pense.
j'ai du mal a voir si vleb et mendax se lancent des piques cassantes ou affectueuses
Merci, échanges très intéressants et qui remettent l'église au milieu du village. Car même au sein des protagonistes, on retrouve ces certaines croyances.
J'ai une question: est-ce que cette impression d'hypersensibilité chez certains surdoués ne viendrait pas du fait qu'ils "pensent plus"? Ça n'aurait pas pour effet de les faire ressasser, accentuer plus les émotions associées au sujet? Et cette sensation de fatigue, "trop plein" expliquerait que l'on se sente submergés par nos émotions?
Ce qui arrive également aux non surdoués, d'ailleurs!
*certaines de ces croyances.
Impossible de modifier le commentaire via smartphone, sorry.
+Anabelle Debieve Un surdoué à un cerveau hyper actife, il ressent tout aussi plus fort généralement... mais ce n'est pas toujours vrai. le trop plein arrive plus vite chez un surdoué
On commence à peine à parler de quotient émotionnel alors que c'est une forme de l'intelligence bien plus importante que la logique la capacité d'apprentissage ou de mémorisation de plus c'est ce qui met bien des HP's en souffrance, surtout vu l'abrutissement ambiant... (on s'affine ou on s'abruti) Bref , ce n'est clairement pas par hasard si cet aspect n'est pas traité dans cette vidéo et ce n'est pas une forme d'intelligence très présente dans le milieu zététicien à ce que j'ai pu en constater et c'est triste car ça élargirait considérablement leur champ de perspective.
En quoi le quotient émotionnel est une forme d'intelligence ?
J'ai un terme pour définir le fait d'être comme tout le monde mais plus intensément: l'effet loupe.
@@VoieduMilieu le "quotient émotionnel [...] est une forme de l'intelligence bien plus importante que la logique, la capacité d'apprentissage ou de mémorisation" : pourquoi est-elle plus importante ?
Je ne sais pas si vous pourrez (ou si quelqu'un pourra) répondre à ma question mais Nicolas Gauvrit insiste beaucoup sur le fait qu'après un certain âge les capacités intellectuelles changent très peu... Qu'en est-il de la plasticité du cerveau?
Il me semblait avoir lu que celui-ci était très adaptatif.
MErci,
Bonjour Laetitia,
La plasticité naturelle du cerveau diminue très fortement au début de l'age adulte (25-30 ans).
Néanmoins, des travaux plus récents (2005-2010, je ne retrouve plus les articles) ont montré qu'il était possible de réactiver cette plasticité à un age plus avancé. Ces études portaient sur l'utilisation de prothèse avec interface nerveuse.
Le fait de prendre le problème à l'envers en regardant si dans un échantillon de schizophréne il y a des surdoués, ça n'aide pas à voir si les surdoués sont davantages schizophrène?
Si dans l'échantillon de schizos il y a plus de surdoués que dans la population générale, alors ça aide.
ce que je me suis dit aussi honnêtement
Passionnante interview
Excellent live avec l'excellent Nicolas Gauvrit 👍! Un live avec Franck Ramus sur la psychologie dans l'enseignement un jour peut-être ?
Ah! Enfin une vidéo sur nous les zèbres :P
Pourquoi zèbre ?
On n'est pas des zèbres mais des humains... merci
""Zouaves" ce n'est pas mal non plus comme appellation en terme de sonorité ? Les animaux de la savane ne manquent pas pour figurer l'allégorie et marquer les esprits ? C'est vrai que les chacals ou les hyènes eut été moins fair play et flatteur pour le coup ? Sans parler des chimères, et elles sont nombreuses au fil des temps, prolifèrent par contes populaires et autres récits mythologiques ? J'aime bien personnellement la figuration du malin, telle qu'elle apparaît majestueusement dans la tapisserie de l'Apocalypse, exposée au château d'Angers, sous la forme d'un lion à têtes multiples, et surgissant au regard comme suspendue en lévitation? Le bon roi René était en ce temps là un grand amateur des arts sciences et lettres , il possédait même déjà en avance sur son temps et ses contemporains son propre cabinet de curiosités, et des lions en captivités sans doute ramenés d'Afrique se promenaient même dans les douves de son château, inspirant ainsi l'imaginaire des artisans tapissiers à l'origine de cette tenture de l'Apocalypse ? www.chateau-angers.fr/Explorer/La-Tapisserie-de-l-Apocalypse. @@MiaWallace349
@@dominiklange5099 Chacal je prefère encore que zèbre ^_^
Merci pour cette page de culture ;)
Y a une expression très amusante par rapport à la métaphore de la boîte dans la culture hacker pour imager leur façon non conventionnelle d'aborder les problèmes : C'est "burn the box" (oui je sais c'est pas le sujet mais c'est marrant)
c'est curieux je ne vois pas la pensée divergente comme une methode de
pensée mais un mode de pensée de predilection et le mode convergent qui
vient en complémentarité .
je peux penser en mode convergent mais cela me demande un effort
Il y a une soit disant différence entre les surdoués et les gens normaux d'une façon infinitesimale que tout le monde se sent surdoué dans les commentaires. Je vous critique pas les gars c'est que la distinction ne saute pas aux yeux c'est tout, si surdouance vous avez comment l'utiliser au quotidien?
Et qu'est ce que cela fait si on n'est pas surdoué, ou plutot qu'est ce que cela change dans la vie et dans le monde actuel si l'on est surdoué??
Vous devriez faire attention, avec vos lives. La plupart des sujets ne font pas consensus et vous ne présentez qu'une hypothèse.
bonjour à tous! bon, je crois que j'ai fait le tour de toutes vos vidéos (bravo pour votre travail d'ailleurs). Ce serait possible de me donner le nom d'autres youtubers dans le genre de cette chaîne-ci (par exemple, linguisticae, castor moteur, temps mort, etc. pour n'en citer que qq uns. Merci d'avance!
Hygiène Mentale, Psynect, Horizon Gull... Et sans doute d'autres !
Pour aller plus loin, ça parait différent mais Hystony par exemple, qui parle d'histoire mais qui explique aussi comment ne pas ... partir dans certains délires, ne pas croire tous les "historiens" ou "pseudo-historiens" et bref, c'est intéressant et je conseille vivement donc.
Merci beaucoup
Le surdoués âgés atteints d'une maladie dégénérative cognitive sont-ils moins détectés du fait que leur "performance" peut masquer partiellement les symptômes?
Leur performance diminuée par la maladie peut-elle passer pour une performance de non-surdoués non malade ?
Les maladies dégénératives à ma connaissance prouvé pour la maladie d'Alzheimer semble moins touché les personnes ayant une haute capacité de mémorisation.
L'activité cérébral (activité physique, intellectuel...) est considéré comme un facteur protecteur des maladies dégénératives.
Donc d'une certaine manière oui car la maladie se développe moins vite.
Alors avec la lettre F, les deux premiers mots qui me sont venus, ce sont fornication et Fibonacci, c'est grave docteur ?
J'habite dans le Loiret. J'arrive pas vraiment a grand chose dans ma vie. Je me courcircuite en permanence. D'après des amis diagnostiqués haut potentiel je devrais consulter parce que pour eux il es possible que je sois dans les haut potentiels . Mais dans le Loiret il n'y a rien d'efficace .rien de fait ou daccessible pour moi. Les psychologue que j'ai vu .en cme ou CMP je ne sais plus le terme ne me font faire que des listes . Ça en sers à rien du tout .des liste j'en ai fait des dizaines et je en trouve aucune aide ou piste d'aide et je me détruis . Bouffer par les angoisses et les influences extérieures. Je sais juste pas quoi faire de moi et tout coûte cher ou es dans le département ou la région de côté. Je suis proche d'Orléans. Le meilleur pôle du coin c'est Bourges .donc dans le Cher et ils ne veulent / peuvent me prendre . Je ne sais même pas pk je dis ça la.
Existe t il un article reprenant tout ça?
Vous pourriez corriger la coquille de la description de la vidéo ? "pour y voir plus clair" sans "e" à "voir" ;)
Et pour positiver quand même : très intéressant comme vidéo ! :)
Intéressant, comme toujours sur cette chaîne. Juste, par pitié, modérez les ardeurs de l'ami Acermendax, qui certes est souvent pertinent mais a la manie (malheureusement omniprésente dans les médias mainstream français) de couper la parole dès qu'il perçoit la moindre respiration de son interlocuteur, où qu'en soit ce dernier dans son raisonnement. Se sentant désolé, il a du coup tendance à augmenter son débit de parole, ce qui brouille encore plus son élocution. Dommage pour une émission de radio... Merci.
Hypothèse: Si on ne trouve pas ou peu d'ouvrages sur le fonctionnement de la douance, c'est peut être parce que ce n'est que rarement des gens doués de douance qui en parlent.
Quelle que soit la description que l'on fait du goût du sucre, il est peu probable que la description soit en accord avec votre expérience du goût du sucre le jour ou vous le goûtez effectivement (et vous serez donc déçus de ce que l'on vous avait dit sur le sucre.)
De plus, les gens dotés de douance ne seraient ils pas interressés par beaucoup de choses en dehors d'eux même? L'exeptionnalité numéraire qui les décrit n'est pas forcément vécue comme effective, ce qui lui enlève tout intéret de transmission.
J'aurais beaucoup aimé discuter avec vous sur ce sujet ( et sur d'autres biensûr ).
C'est pas ça la pensée en arborescence.
C'est pas avoir plus d'idées à partir d'un seul point. Ça tout le monde le fait. C'est une métaphore, peut-être pas idéale. Mais si vous lisez vraiment des sources en anglais sur le surdon, vous trouverez des concepts qui s'en approchent pas mal.
La pensée en arborescence c'est le multitâche obligatoire pour la concentration; une tâche de fond est nécessaire pour fonctionner correctement.
C'est ne pas avoir l'air attentif et pourtant écouter parfaitement.
C'est ne pas savoir comment on sait et pourtant savoir. L'évidence qui saute aux yeux, la justification est inutile. C'est sauter les étapes.
"Raisonnements atypiques mais pertinents" c'est ce qui était écrit sur mon dernier bulletin. Ça me semble illustrer assez bien ce qu'est la pensée arborescente.
(J'ai tendance à être incapable de faire les choses "correctement" mais, en général, je les fais bien quand même.)
Ca me pose probleme parfois en maths.mais je ne sais pas si je suis un sd.
Et vous le dites bien : ce n'est pas le propre des surdoués ... du tout !
Vérité M'Pago-Bassaï purée ce commentaire me semble vieux maintenant...
J'ai changé d'avis depuis sur beaucoup de trucs, je pense pas que j'aurais pu écrire ça aujourd'hui...
Après c'est pas parce qu'une différence est quantitative (et maintenant je suis tout à fait d'accord qu'elle l'est) qu'elle est sans importance, que c'est "la même chose en légèrement plus rapide".
La moyenne et l'écart type du QI ont étés choisis de façon à ce que personne n'aie un QI négatif, mais c'est pas pour ça que c'est proportionnel. À deux voire trois écarts types on parle d'une différence tout sauf légère.
La différence entre une couleur et une chaîne de radio est purement quantitative après tout.
En tout cas merci de m'avoir donné une chance de me rattraper.
Par contre ce que je décrivais ça me semble au moins un peu le propre du surdon. Enfin, pour arriver à se concentrer tout en faisant autre chose, pour passer les étapes du raisonnement tellement vite qu'on les brûle (sans se tromper au passage attention), pour en général avoir besoin de beaucoup moins d'exercices, il faut un minimum d'intelligence (dans le sens de faculté à comprendre), sinon tout le monde le ferait (et y arriverait), non?
Aujourd'hui je ne pense plus que si j'ai des "méthodes particulières" pour TOUT, c'est parce que je suis surdoué. C'est, au moins en partie, parce que j'apprécie beaucoup (depuis tout petit) de ne rien faire comme tout le monde.
Par contre, parce que je suis surdoué, mes idées ont quand même des chances accrues de fonctionner, souvent aussi bien que les méthodes normales/normées. Et ça m'encourage à continuer, je pense.
En d'autre termes, c'est pas parce que je suis HPI que je fais différemment, mais, c'est parce que je suis HPI que je réussis même en faisant différemment.
Enfin, je crois?
@@wordart_guian
Beau témoignage, c'est un plaisir à lire.
Je suis tout à fait d'accord sur toute la partie quantitative, big up pour la comparaison avec les ondes, c'est une excellente analogie.
Je veux juste (et vous serez d'accord je pense), mettre un peu mieux en évidence le côté arbitraire des catégorisations dont il est question :
Certes, les quelques écart-types qui séparent les 130 des 80 forment un écart énorme, palpable, très visible.
Quand on monte sur l'échelle des QI, petit à petit, de nouvelles propriétés émergent. Les raisonnements automatiques, les pensées arborescentes, ne sont pas le propre des HPI, mais sont (en moyenne) plus présentes chez eux que dans la population générale.
Tout comme ne pas avoir le bac n'est pas le propre des < 80, ou bien faire du basket n'est pas le propre des plus de 1,85m ^^
On est bien face à une loi normale, centrée arbitrairement sur 100 et tout ce que ça implique. Dans cette configuration, il n'y a de catégorie que celles qu'on définit, et donc forcément, elles sont arbitraires. Parfois utiles, mais toujours arbitraires.
@@wordart_guian je ne pense pas que tu brule reelement les etapes.c'est juste que c'est tellement evident que tu t'en occupe pas.mais ca doit pouvoir se travailler.
Et je crois qu'il y a un autre facteur qui pousse a bruler les etapes:l'intuition.et ca ca n'as pas l'air d'etre donner a tout le monde.
Es ce que tu as besoin de te concentrer sur plusieur chose a la fois?et comment tu fais?
Je pense que les surdoués sont généralement plus anxieux que la moyenne ne serait que pour une seule raison: ils sont perfectionnistes et pour l'être il faut jongler avec un tas de paramètres, vouloir maîtriser sa vie, son temps, vouloir réaliser son potentiel, le lien avec l'anxiété apparaît clairement. En tous cas, moi surdoué, je suis clairement anxieux.
L'échec scolaire de certains surdoués ou la baisse des résultats à partir d'un certain niveau n'est pas un mythe. Jusqu'en classe de 3e, j'avais 19 de moyenne en maths sans effort, en 2de j'avais 16 en maths, en 1re 14-15 et en Terminale 13. Finalement, je ne suis titulaire que d'une licence en maths. Je pense que les surdoués n'ont pas des résultats scolaires si exceptionnels car ils ont une grande curiosité et une propension à se disperser et cultiver de multiples intérêts et passions. Ce fut mon cas.
+prenom nom
Pourquoi pensez-vous qu'un surdoué est forcément perfectionniste ? Des données à l'appui de cette idée qui pourrait être un préjugé ?
Notre invité à bien expliqué que l'échec scolaire des surdoués est plutôt une exception que la règle. Un témoignage n'est pas une preuve, comme nous disons souvent.
M.
+La Tronche en Biais Je ne sais pas si un surdoué est forcément perfectionniste mais c'est une caractéristique fréquente chez les surdoués. C'est en tous cas une idée qui persiste dans mon esprit après une lecture relativement abondante de documentation sur les surdoués.
Je ne suis pas sûr que l'échec scolaire soit une exception, il y a beaucoup d'articles sur la toile qui parlent d'un tiers de surdoués en échec scolaire (j'ai même lu une fois un tiers en échec scolaire modéré et un tiers en échec scolaire grave), j'ai aussi lu une fois sur la toile que seuls 30% des surdoués font des études supérieures, j'ai du mal à balayer ces données sous la tutelle de votre autorité. Un témoignage n'est pas une preuve certes, mais en l'occurence il était assorti d'explications, j'aurais aimé que l'on m'indique en quoi elles sont caduques.
+prenom nom
N. Gauvrit explique justement dans l'émission que ces 30% de surdoués en échec... ben on n'en trouve pas de trace sérieuse en dehors de publications non sourcées sur le net et qq livres...
D'où l'importance d'une approche systématique, scientifique de la question.
Je ne vais pas refaire ici le travail de notre invité, il explique dans l'émission et dans son livre pourquoi il n'y a pas lieu de penser que les surdoués soient particulièrement fragiles ou en échec (au contraire).
Mais comme vous dites, je n'ai nulle autorité sur le domaine, je me contente de faire confiance dans les gens compétents qui connaissent la littérature sur le sujet.
M.
+La Tronche en Biais Je ne sais si vous êtes le monsieur qu'on voit (pas en photo) tout au long de la vidéo, si c'est le cas vous avez l'air novice dans le domaine, libre à vous de croire aveuglément quelqu'un que vous avez rencontré et qui vous semble compétent, si en revanche vous aviez amassé une certaine quantité de connaissances dans le domaine je doute que vous ayez la même allégresse, la même confiance dans le renoncement à ces connaissances. Pardonnez donc mon scepticisme insoumis.
Oh là là mais vous êtes pardonné. :).
Chacun sa méthode épistémologique.
"Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connait rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir si il y a autre chose à connaître" Henri Laborit, Éloge de la fuite.
C'est vrai qu'aujourd'hui on met le mot surdoué pour parler de tout et de rien. Pour justifier quelque chose, un comportement, . Mais honnêtement ce n'est pas une joie. Les parents qui affirment cela tout contents ne se rendent pas compte . Il ne savent pas ce qu'est la douance et n'imaginent meme pas les difficultés que ces enfants et ces futurs adultes vont rencontrer au cours de leur vie .
Un enfant plus créatif que la moyenne trouvera souvent "ennuyeux" de suivre des règles et des "consignes" strictes. Or c'est une des conditions sine qua non de la réussite scolaire. Ceci peut donc expliquer, si ce n'est l'échec scolaire, du moins ce phénomène de "sous réalisation" d'environ 30% des surdoués. Seul un encadrement psychologique fort (parental et/ou professoral) peut aider l'enfant concerné à dépasser cette "barrière" du rejet du système éducatif. Lorsqu'il aura réussi a accepter d'intégrer ces codes, il sera capable d'exploiter ses capacités dans le cadre de ce carcan et en général il "décollera" scolairement. A contrario, certains chercheurs vont jusqu'à affirmer que beaucoup de gens ayant un parcours linéairement performant sur le plan scolaire, soit beaucoup de diplômés de l'enseignement supérieur, sont en fait des sujets dotées d'"une mémoire d'éléphant" mais en revanche caractérisés par une "absence totale de personnalité".
C'est bien intéressant tout ce que vous dites; de quels chercheurs parlez vous et d'où viennent les 30%?
En ce qui concerne la musique, le solfège, c'est peut-être juste un glissement d'un centre d intérêt à un autre.
Un qi ne se modifie pas d'un point, à mon avis, mais savoir qu'un la correspond à 440 hertz, peut transformer l'amour de la musique vers la trigo, des spectres en fréquence etc. C'est juste une façon de voir les choses autrement.
Remodeler de l'art en sciences...
Je ne sais pas... mais pq pas?
Ce qui aurait été bien aurait été de savoir qui, dans ceux qui posaient des questions dans le chat étaient (sont ?) des surdoués.
Excellente émission
Excellent recadrage qu'il conviendrait d'arriver à diffuser plus largement pour éviter les dérives qui sont déjà en train de se produire.
A part ça le sujet de la musique a été survolé, or il semblerait que la pratique de la musique (et non pas l'écoute) entre 6 et 12 ans ait un effet notable sur la plasticité cérébrale, permettant apparemment d'obtenir des scores plus élevés aux tests de QI.
Est-ce que les musiciens sont déjà des sujets à haut potentiel qui se réalisent dans la musique, ou le haut potentiel peut-il naître et/ou se développer via la pratique musicale?
"The researchers also found that, overall, the musicians had higher IQ scores than the non-musicians, supporting recent studies that intensive musical training is associated with an elevated IQ score."
Read more at: phys.org/news/2008-10-musicians-sides-brains-frequently-average.html#jCp
phys.org/news/2008-10-musicians-sides-brains-frequently-average.html
JP Perron le test de QI, c'est seulement pas un test sur la capacité à répondre à des tests. Après peut être qu'on confond cause et conséquences comme souvent, et que les gens plus intelligents ont plus de chances d'arriver à devenir musiciens ?
Bonjour Ka Rine,
Vous soulignez le problème de nombreuses études qui confondent corrélation et causalité.
Il y a corrélation entre musiciens et haut QI mais il n'y a pas preuve de causalité.
Pourquoi pas une émission sur l' hypersensibilité qui n' a rien à voir avec les HPI et est un concept douteux
Désolée mais je n'ai rien appris avec cet épisode. Succession de lieux communs du style les surdoués peuvent être en échec scolaire mais tous les enfants en échec scolaire ne sont pas surdoués!!! Plus les interruptions intempestives de l'animateur sans intérêt.
Instant témoignage :
Ayant accompagné plusieurs années des adultes autistes sévères, le cliché de l'autiste surdoué à le sérieux don de m'agacer...
En effet il existe des personnes avec autisme et des capacités cognitives très développées, mais croire que c'est la norme est de l'ordre du fantasme à mon sens.
Les personnes autistes que j'ai accompagnée avaient un Qi très bas, souvent pas le verbal d'ailleurs, et cela s'accompagnait aussi de grandes souffrances (automutilation, troubles du comportement, solitude, incapacité à subvenir à leurs besoins primaires, toc envahissants et j'en passe)
J'ai eu aussi le "cas" d'un collègue qui était lui aussi autiste à un niveau plus léger mais qui lui aussi devait développer des efforts et une énergie considérable en stratégies d'adaptation à la vie "ordinaire". Il me témoignait aussi d'une fatigue, d'un stress et d'un mal être non négligeable.
Ayant côtoyé ces personnes je me met à leur place devant ce cliché très répandu de l'autiste surdoué et je pense qu'ils doivent rire jaune...
Sinon super vidéo, comme d'habitude 🙂👍🏻
On peut être surdoué sans être sensible aux autres, sans curiosité universelle
Bon ma psy m'a dit que j'avais certainement un Qi élevé(ai pas passé de test) mais là même pour savoir si on l'est, c'est compliqué ,Dieu soit loué en écoutant ça je ne dois pas l'être, tant mieux, tant mieux....(un ptit dernier? ) tant mieux.
Bonne vidéo, merci.
Après on a souvent l'impression de pas l'être, quand on l'est. Si tu l'es, ça ne change rien à qui tu es. Ça ne rendra pas ta vie plus simple ou plus compliquée.
Pourquoi tant mieux ?
Hello, j'ai été testé il y a quelques années lors de mes 15 ans, il se trouve que le résultat avait donné 120. Plusieurs années plus tard à mes 24 ans le test a donné 135. Il faut savoir qu'à l'époque du premier test j'étais dans une situation pour le moins anxiogène et très délétère pour ma personne, notamment car, et je ne le savais pas encore, ma mère avait des troubles bipolaires ET borderline, et que j'ai eu un grave accident étant petit qui a dû empirer l'état mental dans lequel elle se trouvait déjà. Pour revenir sur le test de QI, il se trouve effectivement que j'ai dû m'y soumettre dans le cadre d'un suivi psy, moi-même ayant des troubles psychologiques. Je ne fais sûrement pas exception à la règle en ce sens.
Voilà, ça c'est pour l'aspect témoignage. En ce qui concerne la méthode de travail des recherches actuelles, je n'ai pas lu les méta-analyses et études sur la question, ceci dit à en croire votre discussion, je trouve ça regrettable et surprenant que les différents biais formels de ces études ne soient pas directement mentionnés dans la partie discussion. Cela empêcherait des généralisations abusives quand on sait qu'effectivement, la plupart des surdoués dépistés ont des troubles. Espérons, même si je n'y crois pas vraiment, que les institutions publiques verront un intérêt humaniste à dépister le plus de surdoués possibles. Personnellement, je sais que ça m'aurait énormément aidé, et grand sensible que je suis, je sais que d'autres en auraient tout aussi besoin.
Je rajoute juste ceci car je n'ai pas été clair : le QI peut être très impacté par l'environnement. C'est ce qui explique, selon les psychologues et psychiatres que j'ai vu, l'écart énorme entre le premier et le second résultat.
Mon lapin nain peut-il être "surdoué"?
Pour ça, il faudrait établir un test de qi adapté aux lapins , établir un qi moyen et comparer le résultat de ton lapin à cette moyenne (et ça ne marcherai uniquement que pour cette espèce de lapin)
on m'a teste surdoué suite a un trouble de l'écriture, qui a causé la notation basse d'un des tests d'intelligence (fallait recopier des signes) si on fait la moyenne, je suis normal, si on ne compte pas le test invalide, j'ateins un niveau 1/1000. je peux confirmer le coté savoir lire vite (premier de la classe mais dernier en âge) discours rapide ( on m'a dit que j'avais plein de formules a la con du style n'est-ce pas ou n'empèche).
apprendre à lire tout seul ( c'est mon cas) c'est l'habileté au maniement des concepts (spécialement langagier) mais souvent les surdoués ont du mal à l'apprentissage de l'écriture du rapport à l'incarnation du concept dans le geste et pourtant souvent après le surdoué aime écrire
ouais, comme les Capricorne, mais pas les Béliers ...
Ah vous parlez pas d'horoscope ? pardon ...
@@jujucari8149 Non, c'est vrai..
J'avais aussi appris à lire seule.. et je détestais l'écriture, petite, mais maintenant j'aime bien.
@@lunaelumen6622 Je cherche là ... quelqu'un a dit le contraire ?
@@jujucari8149 Que voulez vous dire ?
Je sais je devrais attendre la fin de la vidéo pour poster un commentaire mais je sens que je vais oublier sinon!!
Vous avez dit en début de vidéo que passer le test de QI était relativement cher.
Puis vous dîtes que si on trouve plus d'enfant à QI élevé dans les classe favorisée c'est parce que l'environnement est plus favorable, et même que c'est génétique.
Vous faites absolument pas le lien entre le fait que si le test est en effet cher, c'est forcément les parents de classes favorisées qui vont faire passer le test à leurs enfants en majorité...
Je sais pas, ça m'a paru un peu gros de passer à côté de ça.
Les tests de QI ne sont pas toujours chers. Comme ils l'ont dit, un enfant peut généralement passer un test de QI avec le psychologue scolaire, auquel cas ce sera gratuit. Il y a aussi des psychologues qui décident de ne pas pratiquer des prix hors de propos.
Mais oui, c'est bien dommage que ça soit encore quelque chose qui favorise, toutes proportions gardées, les milieux plus riches. En revanche je pense que ça a été pris en compte dans les observations, par rapport à ta remarque.
Même si on fait passer un test à 10000 enfants au hasard il y aura plus de surdoués dans les classes aisées c'est connu ça
Par rapport au decalage social supposé du précoce, oui y a une tendance du fait qu'il ne réalise pas forcément qu'il est seul à comprendre et peut donc mal interpreter les comportement des autres ce qui le pousse potentiellement à adopter des comportements non adaptés.
donc ça devrait se voir dans les études ?
@@veritempago-bassai7754 c'est pas garanti (jsp comment ça se manifesterait concrètement dans les études)
@@wordart_guian On pourrait imaginer un panel d'enfants ayant comme point commun des comportements "non adaptés" (selon des critères forcément un peu arbitraires, mais définis à l'avance), et faire une étude cas-témoin : leur faire passer un test de QI, et les questionner méthodiquement sur les raisons de leurs comportements ... on saurait alors peut-être détecter une corrélation entre QI et comportements inadaptés dû à une mauvaise estimation de la compréhension des autres.
@@wordart_guian Et si on trouve pas, au bout d'un assez grand panel, ça peut aussi vouloir dire que c'est pas propre aux surdoués, que tout le monde fait plus ou moins ça ... ou personne ... en tout cas pas que les surdoués.
Mais je ne fais qu'imaginer. C'est du taf ^^
@@veritempago-bassai7754 bonne idée. (encore une fois dommage que toute les études sur les "surdoués à problèmes " se fassent toujours à partir d'un panel de surdoués plutôt que d'un panel d'"à problèmes")
Merci pour cette vidéo. Le sujet gagne à être connu ( surtout si vous avez des enfants) et le choix de l'invité est très pertinent.
Alors sinon, la vidéo est de 2015, et peut-être que tu as corrigé la chose, mais Mendax, comment t'es Over chiant à couper la parole!
01:03:30 par exemple.
Ton interlocuteur est gêné dans l'exposé de ses idées ( surtout quand il est asthmatique, comme ici Nicolas Gauvrit : respiration + parole + toux + interruptions aléatoires de Mendax...).
Et pour le spectateur, c'est finalement très pénible.
1:35:51 dans une autre vidéo ils appellent ça le "biais du scientifique"
Moi je suis dyslexique et dysorthographie on ma dit que j'avais un Q.I. supérieur à la moyenne mais je n'y crois pas et j'ai 7 de moyenne en 1er
Bonjour, je vous mets au "défi" de démonter les argumentaires les plus solides des climatosceptiques
+Lucas Lecocq
Pardon, hein, mais qu'est-ce que c'est que ces manières ?
On lance des "défis" comme ça ?
Vous n'avez pas plutôt envie de vous demander pourquoi les "climato-négationistes" ne publient pas des articles de recherche ?
Bien cordialement,
M.
La Tronche en Biais Ah non mais je ne les soutiens pas vraiment, mais quand je vois les conneries qui sont dites par Courtillot, et les gens qui le soutiennent sans avoir aucune notion de méthode scientifique, j'aimerais juste que vous fassiez une vidéo pour remettre en question les arguments de Courtillot (comme celle sur "Dieu existe-t-il?").
+Lucas Lecocq
Au temps pour moi, j'ai mal interprété ce "défi" :)
Le CNRS organise une journée de discussion avec les experts du climat. Nous y avons été invités, mais n'avons pas le budget pour nous y déplacer (oui, on en est là), nous n'allons donc pas en parler pour le moment.
Ce serait intéressant d'avoir un expert de la rhétorique des négationistes du climat (que je refuse d'appeler climatosceptiques) dans une émission en live. Si vous avez des noms à nous suggérer...
M.
J'ai fait mon test de QI gratuitement au CIO de mon département (sur conseil d'un conseiller d'orientation). Pas besoin d'aller aligner 400 €.
existe-t-il un potentiel social ou de sociabilisation ?
+Virgile Genin en comparaison au test de créativité, une personne peut très bien être exceptionnellement doué pour trouver des solutions diplomatique, avoir du charisme ou un poids certain des les rapports entre individu, du coup peut on envisager un potentiel de sociabilisation ?
+Virgile Genin Tous les points évoqués me semblent n'avoir pas vraiment de rapport les uns avec les autres...
Trouver des solutions diplomatiques : dans certains cas, il s'agit de solutions rationnelles dénuées d'émotion et de sentiments, qui satisfont toutes les parties, dans d'autres cas, ce sont des solutions qui appaisent les ressentis de chacun, parfois encore, c'est du rationnel pour l'un, de l'affect pour l'autre, parfois... bref, on ne peut pas généraliser.
Avoir du charisme : on peut n'avoir aucun charisme et être capable de trouver des solutions diplomatiques. Le charisme aidera peut-être à se faire entendre, mais ça dépend du public.
Avoir du poinds dans les rapports entre individus : on peut ne pas avoir de charisme mais avoir la réputation de savoir écouter, concilier, conseiller, apaiser, etc. On peut avoir du poids dans les rapports entre individus sans être foutu de trouver une solution diplomatique, mais en se contentant d'imposer sa vision. La position hiérarchique, en milieu professionnel, joue aussi. De même que de nombreux autres facteurs.
Quant au terme sociabilisation, ça veut pas dire grand chose sans contexte. Je vais prendre un exemple que je connais bien : moi. Dans la vie personnelle, c'est assez désastreux : je m'ennuie vite, les discussions de bistrot me fatiguent littéralement en moins de 2 secondes, je ne suis pas à l'aise avec du monde, je ne me sens pas à ma place, j'ai l'impression d'être un extra-terrestre qui ne pense pas comme tout le monde, etc.
Professionnellement, au contraire, avec l'âge, j'ai gagné un peu en assurance, les circonstances de recrutements et les postes occupés ont joué un rôle également. Le poste conférant une certaine "autorité", on m'écoute (parce que c'est un poste de prise de décision), on me fait confiance (parce que ça fait partie intégrante du poste en question), etc. Je peux m'exprimer, je le fais. Ma place est bien définie dans l'entreprise, je l'assume et parviens à "l'imposer" quand il faut (dans le sens rappeler que c'est mon boulot de faire ou dire ceci ou cela).
Donc euh bon... Je suis pas sûr de répondre vraiment à la question, mais je ne sais pas si elle peut vraiment avoir une réponse. En tout cas, ça me paraît vraiment compliqué de mesurer ça en dehors d'un contexte bien particulier.
+Olivier Cecillon
Ma question était purement hypothétique, ça ne me surprend pas vraiment que la réponse soit ... difficile a traiter. Mais merci quand même
Tu peux avoir un premier point d'approche avec l'Agréabilité du Big Five.
bonjours j aimerai savoir si c est possible être surdouée l age adulte
Evidemment !
c'est le problème avec le terme "précoce" utilisé en France, qui laisse entendre qu'on est juste "en avance", alors que non. quand on est surdoué c'est pour toute la vie (à moins de maladies et/ou de certaines substances consommées)
@@Meluforever remarque interessante pensez vous que la prise quotidienne de thc durant des années puisse "raboter" le potentiel? Certains disent que non d autres disent oui mais on peut recuperer tout ca en arretant la prise et en nourrissant le cerveau apres qql années . Je ne sais pas scientifiquement parlant si les synapses encrassées sont recuperables ou alors si cela se ferait par la refrabrication des connexions...et non pas des neurones l importance etant le nombre de connexions
@@Meluforever cest juste pour bavarder hein xD
Il y a un point qui me gave avec les Sciences Humaines, c'est l'incapacité de travailler avec les biologistes sur les neurosciences. La réduction des études IRM à de l'imagerie publicitaire est navrante. Il y a certes de nombreuses théories provenant des sciences humaines qui ont été validée grâce à l'IRM. Mais il y en a encore plus qui ont été rendues obsolètes, notamment les études réalisée sur les rêves conscients, sur les membres fantômes, sur l'interprétation du temps etc...
Je suis biochimiste et après mes études de biologistes j'ai voulu refaire une licence en Psychologie. Donc j'ai fait une première année de psycho à la fac pensant pouvoir faire un lien entre les neurosciences et la psychologie. Et là je me suis heurtée à un mur de la part des psychologues qui ne juraient que par les statistiques, et ne voulaient accorder aucune importance aux études réalisées en neuroscience. Les réflexions de dénigrements, similaires à celles de Nicolas Gauvrit (je n'ai rien contre lui, car ces réflexions son certainement dû à un corporatisme inconscient du milieu universitaire), m'ont définitivement découragée de tenter de concilier les deux disciplines, qui auraient tant à apprendre l'une de l'autre.
Bref je vois que l'enseignement de la psychologie est toujours aussi obscurantiste.
Cependant la discussion de la vidéo reste intéressante et instructive. Merci pour cette vidéo de qualité.
+Julie Cox Je ne suis pas d'accord avec toi. Pour commencer tout dépend dans quelle fac tu es allée (spécialité, école de pensée dominante, etc).
Après ça il faut resituer dans le contexte, tu as fait une première année de licence. En psychologie on se spécialise en 4ème année. Avant ça ce n'est que du tronc commun. Donc l'apprentissage des bases (statistiques, neurosciences, etc).
Ensuite, il ne faut pas oublier que les première années servent à écrémer les candidats. La grande majorité des étudiants n'arrivant pas jusqu'à la licence. Sachant que pour avoir le titre de psychologue il faut un master.
Du coup, je comprends ton ressentiment. La fac de psychologie (en générale) c'est pendant trois ans des statistiques (obligatoire pour faire de la recherche), de la méthodologie, de l'anglais et le reste c'est au bon vouloir de l'université. Bon généralement, il y a de la biologie en première année et des neurosciences ensuite, mais ce n'est pas obligatoire.
On retrouve donc de grande inégalité entre les différentes université et le diplôme qui en résulte.
Enfin, il ne faut pas rêver. Au début tu n'est qu'un matricule qui présente plus de 50% de chance d'échouer avant même d'avoir commencer, ça conditionne forcément un peu les rapports entre les profs et toi. Je comprends que tu ai été déçu, c'est très loin de l'image que l'on s'en fait. Mais ça fonctionne comme ça.
C'était à la Fac de Reims promo 1999-2000, même si la licence n'est qu'une phase de sélection, le problème c'est qu'on retrouve beaucoup de théorie qui sentent la naphtaline.
Je crois qu'il y a beaucoup de chose qu'on pourrait élaguer, ne serait ce que 80% des théories freudiennes misogynes et très porté sur le sexe.
Il existe des psychothérapies qui fonctionnent très bien sans faire appelle aux théories pseudo scientifique de Freud.
Mais en première année c'est du bourrage de crâne, on n'a pas le droit de remettre en question ces théories, même s'il faut attendre la 5ème année pour qu'on vous que Freud c'est un peu dépassé.
Dans mon cursus de biochimiste, quand une théorie était invalidée ou remise en question, soit on en discute, soit on ne l'enseigne plus même dans les premières années.
Je ne peux qu'être en accord. La psychanalyse est, selon moi, une plaie pour la psychologie (de mon point de vu, qui n'est pas celui d'un psychopathologue). Je m'étonne d'ailleurs qu'il existe des master orienté psychanalyse. Elle présente cependant "certains avantages dans le cadre de certaines spécialités".
Pour commencer, comme tu le soulignes, ce n'est pas une science. C'est une "philosophie". On pourrait donc être tenté de la rejeter en bloc, cependant elle fait appel à des concepts et des représentations qui, bien qu'en décalage avec la réalité (neuronale et "psychologique") permettent aux psychopathologues d'accéder à une représentation simple et compréhensible des choses.
Ex: La métaphore du cristal: En gros chaque individu est doté d'une armure (cristal) qui le protège des agressions du monde extérieur. Chaque cristal à ses caractéristiques propres (failles et avantages). Lorsqu'un individu subit une agression extérieur et que celle ci atteint une des "failles" du cristal. Alors l'individu plonge dans la pathologie.
Car il ne faut pas oublier, que tous les modèles prédictif fait en psychologie ne sont que des simplifications d'une réalité cognitive et neuronale bien plus complexe; Sans cette simplification nous serions incapable d'émettre des prédictions. C'est d'ailleurs une critique que l'on peut adresser à bon nombre de science.
Ex: le déplacement des atomes répond à des normes mathématiques, mais il ne faut pas penser que les atomes savent faire des maths. De la même manière, la production du langage répond à des modèles prédictif, mais il ne faut pas penser que c'est ce qui se passe concrètement dans le cerveau.
Au même titre, certains concepts de la Psychanalyse, bien qu'il soit simpliste et réducteur permettent de mieux appréhender certaines notions (ex: dépression pour la métaphore du cristal).
Du coup, de ce point de vu et à la condition de prendre la psychanalyse pour ce qu'elle est, une philosophie, elle peut être utile à certains. Cependant, c'est loin d'être un élément majeur dans la formation d'un psychologue.
C'est pourtant une étape obligatoire, car dans l'esprit des "gens" Freud = psychologie. On est donc bien obligé, histoire d'être prit au sérieux, de connaitre certains de ces concepts. Même si dans notre fort intérieurs on y crois pas. Maintenant, je te rejoins, ce n'est qu'une question de culture générale. En tant que scientifique, on ne peut se reposer sur des connaissances irréfutable car non expérimentable, et renier les apports récent des neurosciences.
Pour autant, notre sujet d'étude ce sont les comportements et les états mentaux. Bien que la neuroscience permette d'éclairer le sujet sous un nouvelle angle, elle est très loin, à mon sens, de parvenir à expliquer et prédire les comportements. J'ai même plutôt tendance à penser qu'elle n'y parviendra jamais à elle seul, pour la simple raison que l'individu ne se limite pas à ces possibilités fonctionnelles.
Bien d'autres dimensions rentre en compte, tel que l'influence sociale, l'expérience, les situations, les stratégies, les biais, etc. D'où l'importance de travailler, comme tu le souligne, conjointement avec les domaines qui traitent de sujets similaire.
Malheureusement, je ne pense pas qu'un L1 ai les connaissances nécessaire pour émettre un avis critique, en tenant compte de différentes discipline, sur un sujet donné. Il faut donc bien commencer par apprendre les bases, même si celle ci sont parfois déjà dépassées, afin d'être en mesure de comprendre le cheminement et les arguments qui nous ont mené là où nous en sommes.
Ne connaissant pas cette université et ne pouvant en déduire la finalité recherchée, je ne peux donc pas conclure qu'ils aient eu tord ou pas. Cependant, je comprends que cela ai été perturbant, j'aurais certainement été dans le même état d'esprit à ta place. Pour autant, il ne faut pas généraliser, il existe une grande diversité entre les écoles, entre les disciplines de la psychologie et entre leurs courants de pensées (ex: béhavioriste/psychanalyste).
Il faut bien comprendre que c'est une discipline très jeune, qui malgré tout à déjà fait un chemin extraordinaire en 100 ans. Maintenant cela signifie aussi, que de nombreux intervenants d'un temps passé, qui refusent de se mettre à jour officient encore et prêchent des théories qui sont depuis longtemps dépassées (poste de fonctionnaire oblige (avantage et inconvénient)). Voir même que certains libérales ne se sont pas remis en cause depuis leur sortie d'école, d'où l’intérêt de comprendre que tous les psychologue n'ont pas la même spécialité et ne se valent pas (maintenant je pourrais aussi parler des coachs, psychanalystes et psychothérapeutes qui viennent encore complexifier la donne et qui ne devraient, selon moi, pas exister)
Il faut donc bien se renseigner et s’orienter en amont lorsque l'on cherche un spécialiste, une université, ou simplement un intervenant sur un sujet donné (ex: télévision, où la majorité des intervenant sont des psychanalystes, des historiens, etc... donc en dehors complet de leur domaine). Malheureusement ou heureusement, l'état refuse de légiférer sur ce sujet. On est donc bien contraint d’attendre que le temps fasse son œuvre.
Nous sommes d'accord, mais juste une précision, au niveau de ce qui m'autorise à critiqué et sur le fait que la psychologie est une science jeune.
Pour les critiques je me base sur mes connaissances en neuroscience, plus approfondies que ce qui peut être enseigné en psychologie, car cela exige des connaissances très pointues en biochimie (Enzymologie, Neuromédiateur, Génétique, Biologie cellulaire animale, Métabolisme etc...).
La biochimie est une science encore plus jeune que la psychologie, même si les origines de la vraie biologie on peut la faire remonter à 1850 avec Pasteur, la biochimie a vraiment pris son essor entre 1960 et 1980 avec la découverte de l'ADN et de ses fonctionnement. Pour les neurosciences l’avènement des Scanner puis des IRM se sont développées dans la même période.
De mon point de vue, la psychologie aurait pu prendre le train en marche dans les années 80 en se rapprochant des neurosciences. Mais ne l'a pas fait.
Contrairement aux préjugé de l'invité de l'émission je ne hiérarchise pas les disciplines par ordre de valeur scientifique. Ce que je veux, c'est qu'à la sortie de leurs études de Psychologie, les étudiants arrêtent d'avoir le genre de discours entendu dans l'émission vis à vis des neurosciences. Ce que je veux c'est une inter-disciplinarité, comme la biologie sait le faire avec d'autres sciences comme la physique, l'astronomie ou même les mathématiques. Sans la physique (crystallographie) les biologistes n'auraient pas découvert l'ADN par exemple.
Ce qui me navre c'est que la psychologie et la biologie est bien plus proche qu'on ne le dit. Les neurosciences aurait tout à y gagner à explorer les concepts énoncés en psychologie et les psychologues auraient tout intérêt à faire valider par les neurosciences ses nouvelles théories.
Sans remettre en question la sélection des fac, il faudrait peut-être dépoussiérer les matières enseignées. Il n'y a qu'en science humaine que l'épistémologie prend une place aussi énorme dans le programme. En biologie l'épistémologie est diffusée dans le programme de chaque matière quand cela est justifié. On sent encore le culte des personnalités comme Freud ou Lacan et cela nuit à la discipline malheureusement.
+Julie Cox Bon, tout d'abord la psychologie à prit le train des neurosciences. Dans mon université nous avons un master neuropsychologie et comme on pouvait s'y attendre la majorité des étudiants s'y dirigent (les neurosciences sont à la mode). Le virage c'est donc opéré et il fonctionne. Pourquoi créer un nouveau domaine à l'intérieure de la psychologie? Pour une raison simple, les neurosciences et la biologie sont un domaine que l'on ne peut pas cerner sans s'y être intéressé au préalable. Le besoin de créer une fonction adaptée s'est donc fait sentir.
Que ce soit les neurotransmetteurs, les enzymes ou le métabolisme toutes ces notions sont au programme de Licence. Maintenant ce n'est pas ma spécialité, donc je n'ai aucune idée des thèmes abordées après la licence. Ce master est loin d'être un exception, on en retrouve un peu partout en France, même si certaines université de psychologie n'ont pas évolué depuis 30 ans.
Personnelement j'ai très très peu étudié Freud, Lacan et la psychanalyse. J'ai d'ailleurs eu bien plus de cours de statistiques et de neuroscience que tout autres matières. La neuroscience, au même titre que les stats étant coefficient 6.
Ensuite de quelle psychologie tu parles?
La psychologie ne se limite pas au champs des pathologies. Dans la majorité; des champs d'étude les neurosciences n'ont qu'un intérêt indirect et limité (ex: psychologie sociale, psychologie du travail, etc). Il existe donc des ponts entre certaines disciplines de la psychologie et les neurosciences, mais pas sur tous les sujets. De plus, il ne faut pas oublier que l'objectif principale de la psychologie ce n'est pas le cerveau, mais les comportements et les états mentaux qui les soutiennent.
Les guerres de paroisse n"existent elles pas des deux cotés?
En tant qu'étudiant j'ai eu à faire à des biologistes compétents et professionnels qui nous ont traité avec respect. Cependant j'ai aussi eu à faire à des personnes bien moins respectueuse. Je cite : "La psychologie c'est la merde, bientôt la neuroscience expliquera tout". C'est une phrase qui fut prononcé par un biologiste devant un amphi de 200 personnes issue de psychologie.
Maintenant dans notre cas, je ne vois pas ce que tu reproches à l'intervenant. En soit, sur le thème précis de l'intelligence l'apport des neurosciences est encore bien moindre. Maintenant il aurait certainement pu en parler davantage. Mais au même titre, j'entends rarement des biologiste parler des apports de la psychologie lorsqu'il parle des mécanismes des conditionnements aversifs. Pourtant le behaviorisme est un courant de pensé qui à dominé la psychologie pendant des années avant d'être en partie démontrée par l'intermédiaire de la neuroscience (ce qui montre d'ailleurs qu'il y a des échanges) et réfuté sur d'autres partie par la psychologie cognitive.
La place de la méthodologie est elle trop importante?
La psychologie contrairement à la biologie n'est pas une science dure. Ce qui signifie que notre sujet d'étude n'est pas tangible, voir même parfois inobservable. Sans une méthodologie rigoureuse, on ne pourrait décemment produire des résultats fiable.
De plus, en tant que discipline particulièrement soumise aux stéréotypes, avoir les outils nécessaire pour justifier nos décision et défendre notre travail fait partie intégrante de notre cursus (c'est une des raisons pour lesquels ont étudie la psychanalyse). Il ne faut pas oublier, que contrairement aux autres sciences nous souffrons de stéréotypes et nous sommes souvent confondu avec la psychanalyse, les psychothérapeutes, et les psychiatres. On pourrait même rajouter que dans l'imaginaire collectif "psychologie magazine" c'est de la psychologie. D'où l'importance de resituer notre action.
Pour finir contrairement aux autres domaines, il me parait assez difficile d'apporter des notions de statistiques et de méthodologies sur "le tas". Le programme de statistiques étant impressionnant. Je vois vraiment mal comment faire autrement et pourtant je viens d'un cursus STL (sciences et techniques de laboratoires).
Excellent éclairage! C'est vrai que souvent, les livres qu'on trouve sur l'autisme ou les surdoués sont plus des guides pratiques qu'autre chose. Je vais essayer de me procurer le livre de Nicolas Gauvrit.
Par contre Mandax, essaie de faire attention, tu as tendance à énormément couper la parole, ce qui est assez frustrant au bout d'un moment
Très intéressant mais il existe des cursus, j'ai personnellement fais un collège spécial en trois ans .
quoi !??! tu es allé à Poudlard c'est ça ?? ahah je rigole bisous
XD
oh les Potter-fan réagisse, a couvert!!
J'ai dû faire le même ;)
Je verrais bien Nicolas dans un TEDx :)
Non, précocité intellectuelle et surdouance ne sont pas synonymes. Des enfants sont très en avance pour leur âge et leur avance se résorber avec l'âge et ils deviendront des adultes tout ce qu il y a de plus ordinaire.
Le test pour l hypersensibilité devant des films correspondent a un test d hypersensibilité émotionnelle et pas du tout sensorielle ! Et oui, il y a generalement corellation entre surdouance et hypersensibilité sensorielle. Parfois sur un sens, parfois plusieurs. On peut être gêné par une odeur, des bruits, le contact de certaines matières, certaines consistances pour les aliments...
Et un test émotionnel faisant regarder des films par des adultes n est pas forcément adapté. En effet, les gens émotionnellement hypersensibles ont tendance dès l'enfance à se forger une carapace...j en suis le parfait exemple... arrivé à la fin de l adolescence j'étais émotionnellement mort ...il m a fallu faire un gros travail sur moi même pour m'ouvrir a nouveau .
J' ai déjà lu des ouvrages de spécialistes de la surdouance évoquant le fait que l'émotivité était surdevolopée chez les surdoués , ce qui est en totale contradiction avec cette expérience. Il suffit aussi de voir comment nombre de surdoués sont capables d entrer dans des colères noires pour des broutilles pour voir qu'il ne y aurait rien de surprenant à ce que ce soit avéré
Emission intéressante
Étant HPI, je suis assez déçu de la vidéo
Il manque de nuance dans les propos qui renforce plus les mythes à la place de les debunker. Être HPI c est aussi tout un spectre et l on oublie souvent. Vraiment déçu de cette vidéo. J ai eu mieux comme débat sur le sujet
c'est incroyable qu'on continue à considérer que des tests où l'habileté à répondre la réponse attendue sans la justifier (les tests de QI sont des QCM), servent à mesurer "l'intelligence".
Il y a des actions intelligentes, mais elles le sont, parce que les individus qui agissent le font avec créativité, de façon inattendue et qu'à travers leurs démonstrations ils arrivent à nous prouver le bien fondé de ce fait nouveau.
Cette "intelligence" mesurée dans les tests de QI, n'est qu'en fait une capacité à se conformer à une logique convenue et prédéfinie.
La forme de QCM sans justification, le fait que le test soit chronométré, ne laissant pas le temps de réfléchir (!) sont assez démonstratifs de ce qui est réellement mesuré ici.
L'invité s'est disqualifié à mes yeux, non pas quand il a annoncé que le QI était fiable, car après tout, il essaye d'apporter une raison ensuite (qui ne m'a pas convaincu, bref), il s'est disqualifié après avoir dit vers 7:00 que c'est une bonne mesure tout en citant immédiatement des objections qui invalident la justesse de cette mesure de manière définitive (selon moi, mais je dois pas être le seul).
Dommage, encore une fois, je constate que les "surdoués" et autres "zèbres" n'ont définitivement rien de spécial et que cette catégorie d'"intelligent" est manifestement extrêmement bidon.
Donc un avis nuancé (avantages, inconvénients) est disqualifiant. Noté.
Selon vous, un "QI fiable", ça ressemblerait à quoi ? Ca permettrait quoi ?
Un test de QI n'est pas un QCM, où êtes-vous allé chercher cela ? Les tests sur internet peut-être, mais enfin j'ose espérer que vous ne considérez pas cela comme représentatif d'un test professionnel...
Certaines épreuves sont à choix multiples, en effet (matrices et balances) bien que de souvenir elles ne soient pas chronométrées, mais les épreuves de mémoire de travail, de vitesse de traitement, de traitement visuo-spatial (à l' exception peut-être de puzzle visuel, tout dépend de ce que l'on appelle QCM) et de compréhension verbale n'offrent aucun choix pré-défini de réponses.
Et mémoire des chiffres, similitudes et vocabulaire (pour ne citer qu'eux) ne sont pas chronométrées.
Mais c'est quoi cette expérience avec des films pour valider la sensibilité? Mais c'est un psy qui a eu une idée aussi débile pour prouver ce qu'il croyait?
Ouf a 140 je suis pas passé loin sinon c'est vrai je me pose la question de savoir pourquoi les fils de riches/chercheurs/avocat est.. sont plus souvent surdoué dès lors on peut conjecturer (vous aimez ce mot) que la douance est plutôt environnementale
Je peux aussi assurer que ma sœur n'est pas surdoué elle est dans la moyenne quoi qu'un peut au dessus mais relativement conne mais elle a appris à lire seule alors que moi non d'ailleurs je m'en souviens trésor bien de ce jour là je voulais jouer à la console j'avais 5 ans ou 4ans et demi elle a réussi à comprendre le principe des syllabes et à chaque fois qu'on passais devant une pizzeria elle lisait PIZZA elle avait 3 piges la conasse
140 ?
C'est non !
@@jujucari8149 Pourquoi c'est non?
@@Epintus06 Reformulation condescendante :
Vu le contexte, la forme, le fond, mon bayésianisme m'indique qu'il est peu probable que cette personne ait réellement 140 de QI.
Je peux me gourer.
la pensée en arborescence existe aussi en Anglais :"tree behavior"