j’ai remarqué que mes amies avec "des hanches et des seins" au collège se faisaient toujours réprimander pour leur débardeurs et les shorts, alors que je n’ai jamais eu ce problème alors que je portais des tenues encore + dénudées parfois (sous vêtements apparent etc.) je trouve ça vraiment problématique que l’administration pose ce genre de regard sexualisant sur des enfants de 15 ans MAXIMUM comment peut-on faire croire à ses jeunes filles que ce sont leur corps le problème et pas les hommes de l’administration qui sexualisent nos enfants
Chez moi à partir du moment où tu fais ton entrée en sixième formée ou pas ton corps est un objet de désir qui détourne les garçons de leur apprentissage et qui se doit d'être couvert 😁
Célia Chicot Honnêtement dans mon lycée peu importe tes formes tu te fais automatiquement manquer de respect par le personnel (bizarrement pas par les élèves qui sont + ouverts d'esprit)
Le soucis c'est qu'il y a des garçons aussi qui voient les filles déjà de manière sexuelle et ça commence dès la 6 ème ! Il ne s'agit pas que du personnel adulte...
Tes amies se sont fait réprimander et c'est la faute des hommes de l'administration ? En plus tu précise bien 'les hommes', pas l'administration, comme si toutes les femmes de la planète trouvaient ça normal, une jeune fille en tenue affriolante. Nous n'avons pas tous la même morale, ce qui n'est pas choquant pour toi peut l'être pour une autre personne. De plus, ce ne sont pas les hommes de l'administration qui leur mettent le couteau sous la gorge pour s'habiller en tenue légère, ton dernier propos est hors contexte....
J'ai connu en partie ce que tu racontes au college A 11ans je faisais 1m65 j'avais déjà de la poitrine, je faisais du 38 en chaussures. Et à 13ans 1m78 enfin j'ai très vite eu un corps de femme et je faisais plus que mon âge. Ce qui m'a vallu au collège une grande discrimination sous prétexte que j'avais un corps de femme. Je n'avais pas le droit aux bustiers, jupe etc (j'habite dans le sud est) alors que les autres élèves qui étaient moins formées que moi n'avaient aucune reflexions. Et comme toi j'étais devenue "l'élève à abattre" sauf que mes parents me défendaient totalement et un jour mon père a literallement pété un plomb lorsqu'il a été appelé pour venir m'amener un t shirt plus "approprié", il l'a jeté au visage de la cpe, l'a limite menacé (alors qu'il est très calme normalement mais il n'en pouvait plus) et je n'ai plus eu de problème.... Merci à mes parents ❤️
C est une honte de la part d une personne sensée montrer l exemple , si ma fille rencontre un jour se genre de problème je pense que je réagirais de meme , bravo a ton papa !!😉
Je l'ai vécu mais d'une autre manière. Au début du lycée j'avais un style alternatif mais je m'habillais de manière plus "classique" pour aller en cours. C'était vraiment un choix personnel, je vivais déjà seule et je me gérais financièrement alors je n'avais pas de parents qui me mettaient la pression là-dessus. Et puis il y avait une autre fille dans le lycée. Elle assumait pleinement son style alternatif ( dans un établissement accueillant des élèves issus de familles aisées ce n'était vraiment pas courant ). Et j'ai eu envie de faire comme elle. Il y a eu un élément déclencheur. Ce jour-là je suis partie au carnaval de ma ville avec mon petit ami de l'époque. Habillés donc dans notre style à nous. Et j'ai croisé des camarades de classe. Un pur hasard. Elle n'avaient jamais eu l'occasion de me voir habillée de telle manière et elles avaient la critique facile. En retournant au lycée le lundi suivant j'ai appris que j'avais désormais de nouveaux surnoms. "La gothique" "la sorcière" "satan" etc... Ça ne m'a pas quitté pendant quelques semaines. Un jour il y a eu un incident en classe. J'avais un prof en première avec qui j'avais vraiment une très bonne entente. Il n'était pas non plus du genre à rentrer dans les codes. On plaisantait beaucoup ensemble, on avait un humour un peu noir qu'on partageait. Ce jour-là on rentrait d'un WE et il m'a demandé devant la classe avec un grand sourire si j'avais fait un sacrifice ce week-end pour récupérer le sang de mes victimes et le boire. Franchement le connaissant je sais que c'était vraiment dit sur le ton de l'humour alors j'ai répondu sur le même ton en disant que ce n'était pas la peine, qu'étant une fille je pouvais récupérer du sang facilement une fois par mois. Bon, lui il a compris et a explosé de rire, satisfait de ma réponse à son goût. Mais certaines garces de ma classe ont pris ça au premier degré. Suite à ça elles ont été insultantes et moi j'ai décidé de m'assumer pleinement. Je séchais aussi beaucoup. Je devais travailler pour m'assumer. Le personnel de l'établissement n'était pas au courant donc on me parlait comme si j'étais une délinquante. On m'a dit que je gâchais ma vie, qu'avec mon attitude je n'allais rien réussir. Je ne causais aucun problème, je ne défiais jamais les enseignants. Mais entre mon style et mes absences, c'était suffisant pour me coller une étiquette de fille marginalisée, qui s'en fout de tout. Je l'ai si mal vécu que j'ai cessé d'aller définitivement en cours à partir du mois de décembre en terminale. Je me levais à 5h pour aller au lycée, je terminais à 18h, je bossais de 19h à 21h. Et je cumulais un autre boulot pendant les vacances scolaires à 42h par semaine. Je bossais aussi les week-ends et jours fériés. Le temps de rentrer, manger, me doucher et réviser je me couchais à 1h. J'étais épuisée physiquement, psychologiquement et au lycée je n'avais aucun soutien. Le choix d'abandonner le lycée n'a pas été dur à faire. Je revenais juste pour les épreuves obligatoires du bac. Et forcément j'avais des remarques assassines de mes enseignants et de mes camarades. Je me souviens d'un jour où j'étais revenue pour une épreuve en CCF. C'était une période où j'étais au plus bas. Je n'avais plus de famille, plus d'amis. Ça se passait mal au travail et j'angoissais pour mes finances. Mon prof de physique m'a humiliée devant la classe entière en me voyant. Il a dit "oh une revenante, pourquoi tu es venue ? Tu ne nous a pas manqué !" Et la classe a rigolé avec lui. En sortant j'étais tellement malheureuse de voir que ça venait d'un adulte que j'ai vraiment hésité à aller me jeter sous les roues d'un train de la gare qui était à côté. J'avais déjà des idées noires depuis des mois et ça a été la goutte de trop. Au final j'ai quand même eu mon bac de justesse. J'étais une bonne élève de base mais avec tout ça, et sans aller en cours pendant 6 mois il ne fallait pas s'attendre à un miracle.
Nina M Merci d’avoir pris le temps d’écrire sur cette période douloureuse. Je te souhaite que tout aille pour le mieux par la suite ! On a tendance à diaboliser le lycée, malheureusement les études supérieures ne sont pas en reste mais c’est un autre sujet ... Bonne continuation !🤘🏻🙂
Oh merci pour vos réponses mais je vous rassure, ça date d'il y a 8 ans, j'ai eu le temps de me remettre de tout cela :) Néanmoins je pense encore parfois à cet enseignant je dois avouer. Pour être honnête en relisant j'ai eu un peu la sensation de répondre hors sujet car au final je n'ai jamais vraiment eu de restrictions concernant mon look. C'est juste que ça a fortement influencé la vision qu'on avait de moi. J'aurais juste aimé à l'époque qu'un adulte me demande si j'avais des problèmes personnels avant de s'imaginer que j'étais une cause perdue. J'ai eu une seule prof qui m'a soutenue. Mon professeur d'Anglais. Elle n'avait aucun détail et donc ne savait pas ce qu'il se passait mais elle était mon enseignante en première. Elle savait donc que j'étais bonne élève et a vu mes notes chuter sans comprendre pourquoi. Elle n'a pas posé de questions sur les raisons mais elle a au moins eu une parole gentille à mon égard une fois en disant avec compassion que je devais m'accrocher et qu'elle pensait que je pouvais y arriver. Ça semble rien dit comme ça mais quand tu es au fond du trou cette simple phrase t'apporte beaucoup de lumière. La preuve, je m'en souviens encore ! Mais bon...ça a été la seule parole bienveillante en une année de calvaire. Faut dire que je ne la voyais déjà pas souvent de part la matière qu'elle enseignait, alors après avoir abandonné le lycée je n'avais vraiment plus personne. L'ironie c'est que ça a été une année où les 3 promos de ma série ont eu des résultats catastrophiques au bac. Il y a eu environ 1/3 des personnes au rattrapage. J'ai donc pris en pied pas possible en voyant que j'avais réussi en ne venant plus pendant 6 mois et en ayant subi une forme de harcèlement, tandis que certaines personnes qui ont pu l'humilier ne l'ont pas eu 😅 Le karma comme on dit... ! 🙂
Emy tu es courageuse, tu es une justicière, tu as tant raison, merci de parler pour nous ❤ tes propos aident tant, ils sont si justes et ils m'ont beaucoup touchée. Tu as dû souffrir, beauuuucoup souffrir... merci de ne pas t'être calmée, on ne se calmera pas !
Purée je me reconnais tellement dans l'angoisse des cours de sport... J'étais si mal à l'aise avec mon corps et très introvertie j'essayais de trouver des moyens de ne pas y aller. Surtout que j'ai eu un professeur très humiliant: en handball (sport que je détestais comme tous les sports collectifs), j'ai dû être gardienne de but sauf que j'avais très peur de la balle, du regard des camarades etc. Mon professeur m'a hurlé: "mais tu fais quoi avec ton corps tout mou là! réveille-toi". C'était très humiliant et surtout ça a renforcé ma non envie d'aller en sport. Enfin tout le collège j'ai eu l'impression que c'était une période très compliquée.
J'ai ressenti la même chose en cours de gym, et en en parlant avec une amie, je me suis rendue compte que j'étais loin d'être la seule ! J'ai eu cependant la chance d'avoir eu un prof très bienveillant, qui même s'il ne m'a pas libéré de mes angoisses, m'a permis d'aller à ses cours sans vomir quoi. x) Je sentais que malgré mon niveau bas il ne me jugeait pas et essayait de m'aider.
Dans le genre les cours de sports sont un scandale, la piscine. Sérieux les gars à quel moment on s'est dis "on va mettre des ados complexés voir traumatisés par les changements de leurs corps avec des dynamiques de harcèlement sexuel et/ou racistes et/ou lgbtqphobe dans un espace clos et presque nus. Super idée ! " À. Quel. Moment.
@@brynhildk vision complètement débile ce que tu dis. La piscine est le meilleur des sports pour le corps et l'esprit. Voilà le moment où l'éducation nationale s'est dit "les privilégiés iront à la piscine". Je dis privilégiés car je n'ai jamais pu avoir de cours de piscine, la piscine la plus proche étant à plus de 30km de chez moi.
@@brynhildk Putin mais va dormi espèce de faible, la piscine c'est pour apprendre à nager , comme quand tu sera dans l'eau tu va pas mourrir, et a un moment tout le monde est dans la même merde donc arrête t'a victimisation
@@Saldecesar Entre mourir noyer et ne pas être complexé pendant un trimestre. Je préfère la noyade, c'est moins grave dur une planète composée à 70% d'eau
J'ai tout écouté, connu l'écoles publics et privées avec plus ou moins de succès et c'était pas rose car j'étais hors moule et un peu solitaire. Du coup je me demande: Y a-t-il un moment où tu t'es remise en question? As tu cherché à savoir si le soucis ne venait peut être pas de toi? Tu n'as pas vraiment fait d'effort vis à vis de toutes ses personnes qui t'ont visiblement tendu la main et encouragée à t'intégrer. Et surtout as tu fait l'effort de comprendre la raison et le but de ces règles? Ton récit montre que tu pars du principe que tu as raison et que les autres ont tort. Pourquoi t'autorises-tu à te plaindre? Tu as été renvoyée chez toi tous les jours et tu as refusé d'arrêter volontairement... pourquoi tu te plains. Ce qui m'a choqué dans ta vidéo c'est d'oser dire (et te comparer) qu'un racisé, un croyant, un trans seraient rejetés dans leur différence dans ce type d'endroit. Ah bon? Pourquoi? Les règles vestimentaires sont faites pour uniformiser les élèves, faire une appartenance à un groupe et qu'ils se concentrent sur leur études. C'est la base de la vie en société, s'intégrer ne veut pas dire museler et cacher sa différence. Et de plus toi tu sembles avoir abusé de cela par pure provocation ou parce que tu étais paumée identitairement. Le plus "amusant" et que tu ne sembles pas avoir remarqué, c'est que malgré ton attitude, tes provocations et ton non respect volontaire contants ils t'ont gardé. Ces personnes ont fait comme toi, ils n'ont pas cédé à ta provocation et ont gardé leurs valeurs. J'ai adoré ta dernière phrase qui résume un peu ton conflit intérieur. "Une mauvaise personne ...ne se remet pas en question". Mais tu viens de nous dire pendant 32min que pendant toutes tes années lycées tu ne t'ais pas remise en question volontairement et que tu en es fière. c'est un paradoxe. J'ai toujours gardé ma façon de penser, même si cela m'a par moment isolé mais jamais aux extrêmes que tu annonces. Et aujourd'hui je peux affirmer que c'est la conséquence de mon choix et non la faute des autres. "Y a rien qui cogne plus fort que la vie" y a ceux qui se relèvent et ceux qui se cherchent des excuses.
J'étais en 5ème (je dis bien en 5ème) et au moment où l'on entrait en classe, ma prof a dit à une fille devant toute la classe "Ta jupe est trop courte, si tu te baisses on voit tout", et lui a intentionnellement demandé de monter sur une chaise pour allumer le rétro projecteur avec un "Ah bah oui maintenant..."
Comme je me retrouve dans la partie où tu parles des cours de sport ! Je viens de passer le bac et la première chose que je me suis dite c'est "ouf, fini le lycée et les cours de sport obligatoires". J'ai détesté ça depuis la primaire, j'étais toujours choisie en dernière dans les équipes, j'étais la personne qui faisait perdre l'équipe en question, la fille nulle, etc. Et au collège/lycée c'était encore pire, j'étais presque heureuse d'avoir une scoliose pour pouvoir être dispensée de sport, et pour le peu de disciplines sportives pour lesquelles je n'étais pas dispensée je m'en suis rendue malade, j'en avais des nausées avant chaque cours, j'étais obligée d'aller à l'infirmerie, j'en pleurais d'angoisse la veille et quand je ne pensais qu'à ça... C'était horrible.
Personnellement je n'en ai jamais parlé aux profs, quand je faisais des sortes de crises (je ne dis pas crises d'angoisse car je n'ai jamais eu de diagnostic mais j'avais du mal à respirer, envie de vomir et je pleurais) devant ma mère elle ne me prenait pas au sérieux, alors j'avais honte d'être aussi mal "juste pour ça". Il n'y a que cette année où j'ai réussi à en parler à l'infirmière du lycée qui a été étonnamment compréhensive et bienveillante.
Je viens de découvrir ta chaîne et je suis tombée sous ton charme! Les sujets que tu abordes sont toujours si pertinents et portent à la réflexion. J'adore ta façon de voir les choses et j'en ai aussi beaucoup appris en t'écoutant parler. Merci beaucoup pour tout et prend soin de toi! xxx
Je suis complètement d'accord avec toi sur l'importance d'accorder aux adolescents le droit de s'habiller comme il le souhaite car ça leur permet d'explorer leur imagination. Je trouve également regrettable le comportement de la vie scolaire sur les règles vestimentaires qui est abusif (j'ai une visco similaire dans mon lycée) et qui montre un certain problème des priorités... Cependant, j'ai fait toute ma scolarité (collège/lycée) dans un établissement de filles avec un uniforme. Et je suis finalement une adepte de l'uniforme car justement il permet de ne pas nous réduire un simple physique,de gommer l'origine sociale (qui est parfois un frein ), et d'être moins influencée par la mode en plus de revêtir un aspect pratique évident
Si ton identité s'exprime seulement à travers tes vêtements, c'est que tu es extrêmement superficielle. En mettant de côté cette superficialité, tu condamnes les personnes venant des bas étages à ne pas s'intégrer à cause d'une certaine dominance du matérialisme.
On est beaucoup à avoir été "bullied" ou pas appréciés au collège/lycée, c'est difficile car c'est la période où on se construit. Pour ma part changer de lycée dans un endroit où je ne connaissait personne m'a complètement aidée. Ce qui m'a également énormément aidée c'était ma passion pour l'art (bac L option et spé Arts plastiques), du coup là je me suis fait des potes et je me suis raccrochée à ma pratique.
J'aime beaucoup ce genre de vidéos où tu te livres sur des trucs dont on pourrait potentiellement avoir honte (c'est jamais très "glamour" la phobie sociale), je te trouve très courageuse. Moi au lycée, c'était pas les cours de sport le problème, c'était les cours de français et d'histoire, où il y avait potentiellement des textes à lire à haute voix devant tout le monde. Quand un prof me disait de lire, je devenais toute rouge, yeux qui pleurent, coeur qui bat la chamade, je n'arrivais à lire qu'une phrase avant de plus pouvoir sortir un mot, la respiration coupée. La première fois, ça a été humiliation ++++, personne ne comprenait. A chaque fois, j'allais en cours la peur au ventre. Heureusement on ne m'a pas souvent demandé de lire (à chaque fois je sortais des excuses, genre j'ai mal à la tête, ou j'ai oublié mes lunettes)
Je me reconnais dans beaucoup de tes expériences. J'ai moi aussi été dans un établissement privé catholique. Toute ma scolarité, du CP à la terminale. C'était un choix de ma mère pour la qualité de l'enseignement et aussi car elle préférait que je sois dans un établissement non-mixte. (garçons acceptés qu'à partir du lycée) Chaque année a apporté son lot de mauvaises expériences et d'anxiété. Pour moi, le collège a été plus dur que le lycée car j'étais très mal dan ma peau et puisque je ne savais ni communiquer avec la plupart de mes pairs ni avec les adultes, j'étais assez universellement reconnue comme une des "bizarres". Au niveau de l'organisation, elle était aussi totalitaire que la tienne. On avait un uniforme (au lycée, un polo avec le logo de l'établissement + un jean ou la jupe de l'établissement: pour les filles seulement bien sûr !) et quand je suis passée en première, il y a eu une nouvelle surveillante qui s'est mise en tête de le faire respecter davantage...On atteignait des sommets d'absurdité...des élèves renvoyés pour un jean "trop clair", une jupe un peu "trop courte", une couleur de cheveu pas naturelle... Pour le coup, les garçons étaient tout aussi sévèrement policés que les filles (les contraintes toujours aussi sexistes, puisqu'il s'agissait de les forcer à se conformer à une vision conservatrice de la masculinité ). Les filles à partir du lycée avait quand même le droit aux bijoux (mais pas trop quand même) et au maquillage (pas trop quand même..), les garçons avaient interdiction d'avoir des bijoux ou les cheveux "longs". Y compris pour ceux avec des afros (je suis en Martinique, pour le contexte). Il n'y avait personne d'aussi courageux que toi pour se rebeller, tout le monde s'y pliait plus ou moins, même s'ils trouvaient quand même le moyen de renvoyer des gens tous les jours. Une fois, ils ont donné une jupe de collégienne à une fille en terminale pour remplacer son jean "trop clair" ...sauf que du coup, elle lui couvrait à peine les fesses, c'était pas mal dans le genre absurde... Après, d'expérience, si quelqu'un avait été aussi persévérant-e que toi, ça aurait été le renvoi bête et méchant :/ Et oui, ils se le permettent... J'ai aussi ressenti ton anxiété pour le sport et d'autres matières. J'ai eu en 5ème une prof d'anglais qui prenait un plaisir fou à humilier les élèves. Elle me terrorisait et m'a dégoûtée de la langue pendant plusieurs années. Ma pire anxiété a été causée par la musique au collège. J'ai une phobie du chant en public (même si à l'époque, je ne savais pas que c'était ça, je croyais que mon anxiété était un stress normal et que j'étais juste plus lâche que les autres.) et à chaque fois qu'il fallait faire un solo en classe, c'était la terreur. Comme toi je voyais chaque jour comme me rapprochant du prochain cours de musique. Je pensais même au suicide pour y échapper. Personne ne me prenait au sérieux quand j'essayais d'en parler. Les premières fois j'ai réussi à me forcer mais au bout d'un moment, je refusais tout simplement de le faire, je n'y arrivais plus. La prof (qui avait une tendance à humilier les élèves en se moquant de leur voix, surtout les 6ème-5ème, qui se défendent moins) , m'a une fois proposée de chanter seule devant elle. J'ai fait l'effort et ça c'est bien mieux passé que devant 35 personnes. Je me suis dit qu'elle avait compris et que ce serait comme ça à chaque fois, ça m'avait beaucoup soulagée. Quelle naïveté : la fois d'après, elle m'a demandé de chanter devant toute la classe, et en voyant que je ne le faisais pas, m'a criée dessus pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je commence à pleurer. Je devais avoir douze ans. Tl;dr: Plus de bienveillance à l'école, ce serait un grand pas vers l'avant. J'ai vécu l'école, jusqu'à la première, en L, où j'ai eu une classe plus petite et humaine avec des amis et moins de pression, comme un lieu d'humiliation et de peur. Comme toi, j'avais la boule au ventre avant d'y aller. Ca s'inscrit bien sûr dans un plus large débat sur le traitement et la perception des enfants et des adolescents. D'où je viens en tout cas, l'humiliation et les violences verbales comme outils d'"éducation" sont bien trop tolérées et les conséquences peuvent être désastreuses. Elles l'ont été pour moi.
Je suis grande, 1m80. Quand j'étais ado, j'ai toujours eu des remarques sur mes jupes et robes courtes jusqu'à ce que je me rende compte que ma jupe et celle des autres filles tombaient exactement à la même hauteur (soir au dessous du genou) mais moi, j'ai plus de longueurs de jambes, plus de peau visible...
Exactement pareil pour moi et j'ai pas envie de me priver de mettre des robes sous prétexte qu'elles paraissent courtes, mais c'est dur de faire abstraction du regard des gens, surtout quand même tes proches te font des réflexions (ma mère à chaque fois que je met une robe dit que c'est court)...
Bah fallait ptet penser un peu moins a comment tu t'habilles et un peu plus à comment tu dois étudier. Comme dis dans un autre commentaire l'école est un lieu d'apprentissage, pas de luxure ou un défilé de mode. Si tu faisais déjà 1m80 tu faisais déjà femme et dans une population bourrée d'hormones tu devais faire tourner des têtes ce qui n'a pas sa place dans les études. Le lycée c'est pas un club de rencontre ou une micro société, t'es la pour aller en cours et rentrer faire tes devoirs, pas pour te poser des questions ou réfléchir a mettre des jupes et des robes.
Quelle histoire dis donc ! Merci en tout cas de t'être livrée 😊 De mon côté je suis dans un lycée public que j'adore et où je me sens extrêmement bien, pas de règlement sur les tenues. Mais un excellent niveau avec des gens adorables. En revanche dans mon collège (privé) j'ai fortement ressentit le sexisme comme d'autres filles : pas le droit aux bretelles fines , aux robes au-dessus du genou (j'ai reçu beaucoup de remarques des surveillant(e)s par rapport à ça), aux shorts... et j'en passe. On nous disait que voir nos épaules était "indécent" Indécent !!!!! On avait été tellement choquées et comme toujours, ces remarques étaient toujours faites aux filles... Mais merci pour cette vidéo :)
Quelle horreur en effet : - lycée avec vue sur la mer - être entouré de cathos disciplinés - être "trop" belle - ne pas pouvoir mettre des perruques multicolores Au lieu de chouiner telle princesse qui s'est cassé un ongle, remercie-donc le destin de ne pas t'avoir envoyé en lycée public à Sarcelles ou Bobigny.
Tu n'es pas seule à avoir eu des angoisses terribles pour les cours de sport ! Je partage tout à fait ton expérience et je me sens moins seul maintenant. Merci pour ces moments de sincérité !
Je me souviens encore du choc que j'ai vécu quand la CPE de mon collège (j'étais en 3e) est passée dans le couloir est a carrément attraper mon T-shirt pour le replacer sur mon épaule en me disant "on montre pas ses épaules Lise" c'était tellement déplacé. C'est un sujet bien plus important qu'on croit, merci pour cette vidéo
@@merlyflorette2490 je crois que si, mais je ne le savais pas à l'époque, j'ai du la regarder de travers et en parler à ma mère le soir mais J'ai pris conscience que c'étais extrêmement déplacé bien plus tard malheureusement
Vous êtes très sensible, très vite choquée quand même 😅punaise moi qui suis née début année 80 suis plus blasée...il n'y avait pas une loi pour tout et des assos pour chaque petit conflit...c'était la demerde. La CPE qui replace ton tee shirt g mm pas compris pourquoi tu à ressenti un choc😂🤣vous me faîtes trop rire on est pas sur la même planète. Perso j'aurais oublié la minute qui suit... A l'époque les rapports étaient plus naturel tout n'était pas enrobé de lois et d'accusations de ceci et cela pour rien... Vous pensez créer un monde meilleur mais j'y crois pas...ça ne fait que éloigner les gens les uns des autres.
perce neige Ecoute, si c’est pour balancer « Moi a mon epoque gnagnagna » Please, ne parle pas. Surtout ne parle pas. C’est comme si moi je te repondais : « Je comprends’pas pourquoi t’es pas choquee » Bah ecoute tu l’es pas tant mieux. Mais wow ta reponse elle est juste merdique
Merci pour cette vidéo. J'ai moi même remarqué au collège que les filles + formés avaient toujours des problèmes en débardeur / short / jupe alors que les filles non formés s'habillant de la même manière n'avaient pas de soucis, déjà à l'époque ça me mettait dans un état d'incompréhension énorme
La réponse est simple. Une fille qui a des formes crée une attirance sexuelle là où une non développée n'en attirera pas. Donc certaines tenues anodine enfant ne le seront plus avec un corps adulte. L'école c'est un lieu fait pour étudier et non devenir un lieu de luxure (j’exagère) avec une population en pleine puberté aux hormones qui explosent.
merci Antastesia je comprends tellement ce sentiment d'exclusion j'ai été déscolarisé deux fois ( à l'époque, c'était plutôt rare ) mais j'en ai bavé dés la maternelle lol Au bac, j'ai pas été à l'épreuve de sport angoisse terrible aussi pff ton prof de sport était trop con mais vraiment d'une connerie sans nom j'me souviens d'un épisode en école catho. J'étais au CP, en débardeur. Soeur Alice ( c'était son nom ), m'a tiré par les cheveux, en me disant : " arrête d'émoustiller les garçons, ce sont les catins qui font ça ". Je ne savais même pas ce que voulais dire " émoustiller " ni " catin ". lol, mais c'était rien à côté du reste ! bisous
Je n'étais pas dans un lycée privé mais tu décris très bien l'ambiance et les problèmes aussi bien des adultes, des règlements que des élèves ... Je n'ai pas aimé cette période non plus... En t'écoutant je me rappelle de ma docilité à l'époque et ça me fait mal au cœur. Merci pour tout ce que tu as livré dans cette vidéo ❤️
Souvenir choquant du collège: le surveillant principal qui filtre le passage des élèves au retour de l'intercours pour ne laisser retourner en classe que les garçons. on se retrouve donc filles de toutes classes confondues dans la cours avec ce vieux bonhomme qui nous annonce qu'à partir de maintenant, toute fille ne portant pas une tenue "appropriée" s'exposera à des consequences....
Maaa- what? Mais c’est quel genre de connerie ça ! De toutes mes années collèges / lycée ou fac j’ai jamais vu de filles montrant leurs tétons ou avec des jupes ras les fesses c’est quoi ces conneries encore ! Un homme peut porter un short même ras le cul personne lui dira rien , il peut porter un débardeur ou même enlever son t-shirt en cours de sport lorsqu’il fait chaud (oui oui très souvent) PERSONNE LUI DIRA RIEN! Alors arrête ton hypocrisie à 2 balles ! Il y a un sérieux problème avec le corps de la femme aux yeux de la société. « Les femmes ont envies de montrer leurs corps » et les hommes alors? torse poile, short et j’en passe !
@@Solip_i dsl mais tu es de mauvaise foi. T as deja vu un mec torse poil au lycee ? Pas moi, du moins pas a mon epoque... Tu vois pas la difference entre un pantacourt et un short raz les fesses, voir meme parfois au dessus des fesses lol Yen a un qu on met quand on a trop chaud, et l autre on le met pour montrer son cul, l intension n est pas la meme. Les hommes veulent pouvoir s habiller leger si il fait chaud, certaines femmes veulent pouvoir se balader les fesses a l air. Chacun son delire. Selon toi toutes les tennues sont acceptables à l ecole ? Il ne faut mettre aucune limite ? Ce qui te derange c est de voir des hommes torse nu ou alors de ne pas pouvoir te balader les fesses ou les seins a l air ? J aimerai comprendre...
Julien Heuzé bien sur que oui j’ai déjà vu des hommes torse nue au lycée ! En cours de sport ou lorsqu’ils jouent au foot sur les terrains la , arrête ton hypocrisie à 2 balles ! Et oui j’insiste : je n’ai jamais vu de nanas avec un short ras le cul (donc ou on voit un bout de cul) ou un décolleté plongeant a l’école jamais pourtant j’étais en écoles publique ! Si ça arrive , ça arrive très rarement mais c’est loin d’être une majorité et je pense même pas que leurs intentions c’est d’attirer l’attention ou de « monter leurs culs » Quand je mets des chaussures ouvertes mon intention c’est pas « regardez mes piedssssss » c’est juste que je trouve çà jolie , arrêtez aussi d’inventer des intentions aux nanas , vous êtes pas dans leurs têtes. Ce qui me dérange c’est l’hypocrisie et la mauvaise foi que les gens comme toi font preuve. Je suis loin de montrer mon cul cela n’a rien à voir.
@@Solip_i Si je comprends bien, le drame c'est que les femmes ne peuvent pas s'habiller comme elles veulent ? Je n'arrive pas à comprendre le concept, si vous voulez afficher votre anatomie à tout le monde mais être moins emmerdées dans la rue, comment vous compter vous y prendre ? Quand le surveillant principal veut que les gens soient habillés "normalement" c'est parce qu'on a autre chose à faire au lycée que de polémiquer sur le fait qu'une tenue est réglementaire ou pas. Si il y a polémique c'est qu'elle n'est pas réglementaire et que tu fais perdre leur temps à tous les autres élèves et au prof. C'est un gros manque de respect. Tu t'habilles correctement sans choquer les autres sinon tu dégages, les gens sont la pour bosser on n'est pas dans un défilé, sur la plage, en festival ou dans un camps de nudiste. Si il a fait la remarque c'est pas forcement parce que c'est un mâle blanc oppresseur comme n'importe quelle cruche de niveau 1 pourrait penser, mais peut être parce que c'est un mec intelligent qui aimerai transmettre autre chose que l’obsession de l'apparence aux étudiants de son établissement. Après moi j'essaye juste de comprendre la logique, c'est pas moi qui vais me faire agresser dans la rue, pleurer, et en vouloir ensuite à tous les hommes de l'univers... Moi je constate : je vois la cruche qui se dandine, totalement inconsciente de l'incendie qu'elle est en train d'allumer, je vois les mecs derrière qui s'approchent comme des mouches vers une merde, et la je me dis que ça pue...
les gens aiment les vidéos-confessions.. moi aussi. Pour certains, il s'agit d'une curiosité curieuse ; pour d'autres, il s'agit d’une intention bienveillante dans le but de mieux connaitre la personne.
J'aime tellement ta façon de raconter ton histoire, je suis pleinement d'accord avec toi et je me retrouve dans certaines de tes expériences. Merci de tenir un discours d'une telle qualité !
J'ai été sensibilisé au spécisme par une personne envers qui j'avais beaucoup d'admiration au collège. C'était un garçon avec de longs cheveux blons qui avait les yeux bleux une peau magnifique, il était très beau. Il avait d'excellents résultat scolaires, venait d'un milieu social "normal" en comparaison de moi qui venait d'un milieu social assez pauvre financièrement avec beaucoup de problèmes familiaux + du harcèlement physique/mental en 6e j'avait de l'acné m'habillait mal malgré tout j'avais d'assez bonne notes .bref un souffre-douleur idéal. J'avais très peu confiance en moi. Je l'idéalisais beaucoup et je considérais qu'il était "supérieur" à moi qu'étant donné qu'il était privilègié socialement c'était à lui de venir me parler que j'étais pas légitime (grave...) cependant qd il me saluait par exemple je pensais que c'était de l'ironie dans le but de se moquer (notam. à cause du harcèlement vécu) alors qu'en fait avec le recul c'était pas son intention et qu'en fait il en a probablement souffert du fait que je le mettais sur un piédestal au point de m'empêcher d'avoir des réelles intéractions normales avec lui. :'( Je me disais que socialement c'était facile pour lui mais au final avec les années je me suis rendu compte que ça peut être source d'inconfort de souffrance/rejets au niveau social d'être beau/belle et/ou intelligent ce que je pensais totalement impossible à l'époque étant dans l'extrême opposé et enviant pas mal qui il était et la considération que les autres lui portait
Salut ! En quoi pour toi être beau/belle ou intelligent peut-être sujet d'inconfort social/souffrance ? Car j'ai du mal à m'imaginer cela, je ne suis limite pas du tout d'accord avec toi.
Ce que tu dis sur le fait d'obliger les élèves à se conformer à une certaine apparence, ça me fait penser à quelque chose qui me révolte aussi. Pour donner le contexte, j'ai entendu parler d'un petit boulot qui consiste à placer les gens au théâtre. Et ma mère l'a déjà fait, elle me disait que c'était super, que c'était très classe, qu'iels avaient un uniforme fourni, etc. Elle commence à m'expliquer que par contre, si je veux faire ça, il faut être bien coiffée, maquillée, etc, et que l'apparence joue beaucoup. Et je me suis dit : OK, donc traduisons, ça veut dire que vu que c'est un tailleur jupe, je ne peux pas garder les poils parce que ça fera ""sale"", je ne peux pas ne pas me maquiller, je ne peux pas venir avec des cheveux qui ne sont pas lissés ou bouclés - mis en pli, coiffés - de manière à ce qu'aucun cheveu ne dépasse... Ce à quoi ma mère répond que "ce n'est pas ton apparence qui compte, ce n'est pas ton image, mais celle que le théâtre veut renvoyer". Et c'est quelque chose qui me révolte et que je ne comprends pas ; on me dit que c'est comme ça, que c'est normal, mais en quoi ça doit l'être ? Pourquoi on doit (et surtout les femmes) être jugé.e.s sur le physique et non uniquement sur nos aptitudes à faire tel ou tel métier ? Je ne sais pas ce que tu en penses mais je trouve ça absurde et ça me rend dingue de me dire que je ne pourrais pas faire ce travail qui me plairait parce que je ne suis pas assez jolie, pas assez bien épilée, parce que je ne corresponds pas assez à un stéréotype féminin dicté par la société. Bref, je m'éloigne du sujet de la vidéo mais ça me semblait intéressant de parler de ça.
A ce moment il faudrait aussi que les mannequins soient moche. Les metiers d'hotesse, accueil, sont des metiers tres accessible mais sont essentiellement là pour montrer le statut de la marque. Plus les filles sont jolies et appretées plus ça montre le luxe et l'importance que porte la marque à son service client. Je trouve ça logique. Pas super feministe mais logique.
Aaaaah, le lycée, période complexe ! Le passage où tu expliques que tu avais un non-rapport avec ces filles tandis qu'elles prenaient ça comme un rapport conflictuel me rappelle bien des choses ! Il se passait la même chose de mon côté et j'ai eu des échos comme quoi je paraissais froide et "inaccessible", sévère même alors que j'avais mes amies et que ça me suffisait, les autres élèves de ma classe ne m'intéressant pas (honnêtement, je trouvais leurs discussions...creuses). Je dirais que ce qui m'a le plus marqué, c'est le fossé qu'il y avait entre ce que je faisais/représentais et ce que j'étais réellement, je ne m'autorisais pas à dévoiler mes opinions et à avoir mon style, j'étais trop anxieuse pour ça (je le suis toujours, anxieuse, mais plus sur ces points-là) alors à part me laisser aller devant mes amies, ces chères personnes de confiance 😌, je ne laissais rien transparaître, parce que je trouvais mon "moi intérieur" trop précieux pour être exposé à leurs avis, je voulais pas qu'il soit entâché avec leurs jugements à l'emporte-pièce (même si ça en disait long sur les insécurités de chacun mais passons 😉)
je viens de finir le lycée et je me suis beaucoup reconnu dans ta vidéo j’ai vraiment eu du mal depuis le collège par rapport aux règles/remarques du cadre éducatif sur mon physique, qui est un peu « atypique » ou même androgyne (quand j’avais les cheveux longs, les cheveux colorés ou encore des boucles d’oreilles, qui étaient interdites aux garçons....) pour autant, j’ai aussi remarqué à quel point les remarques envers mes camarades féminines prenaient une toute autre ampleur, qui était à la fois hyper sexualisante et humiliante.... je pense notamment à l’une de mes amis (qui comme toi, était toujours visée par le cadre éducatif) à qui l’on a demandé devant tout le monde d’enlever son manteau afin de dévoiler le fait qu’elle portait un débardeur on pourrait penser que ce type de formatage serait inadmissible aujourd’hui, mais même dans un lycée qui se disait ouvert d’esprit (et qui l’était de la part des profs!) c’est toujours considéré comme la norme....
Hello! Je me suis reconnue dans une de tes anecdotes, ça fait vraiment du bien d'entendre qu'on est pas forcément seul.es dans ces situations, surtout quand la famille ne soutient pas... J'étais au collège, il faisait très chaud, je portais une jupe en jean, avec un tee-shirt et des converses. Je me suis faite attrapée par une surveillante et la CPE dans la court de récré, car ma tenue n'était pas appropriée, jugée choquante pour tous.tes. On m' a renvoyé pour me changer, sous peine d'être exclue du collège. A 11-12 ans, j'ai été effrayée par ces menaces, alors je me suis changée. Au lycée j'ai subi une humiliation en classe. Il m'arrivait de porter des jupes, des collants résilles noirs, des hauts un peu décolletés. Un jours, pendant un cours, ma prof' de français s'est assise et a un tenu un discours sexiste et humiliant qui me visait clairement moi devant toute la classe. Selon elle, quand on est une jeune fille avec des formes plus développées, c'est choquant, sale et provocateur de porter des jupes ou des décolletés, de "s'exhiber" ainsi (tout en me lançant des regards). Mais si on a une petite poitrine, des formes pas trop développées, c'est très beau et agréable. De la part d'une femme revendiquée féministe, ou même d'une personne simplement, c'est honteux. Je n'ai jamais cessé de porter mes vêtements que j'aimais pour elle, et j'en suis fière. Cependant, c'était une époque dure, où je complexais beaucoup sur mes formes, et oui Emy a raison, c'est très destructeur... Bon courage à vous tous.tes, osons nous affirmer et être fier.es!!
Le premier bénéfice qu'on retire d'une origine populaire est d'avoir aucun respect ceux qui veulent détruire notre identité. Le second, de n'avoir aucune peur de la gauche et de ne pas soumettre à l'ethno-masochiste et a l'islamo-gauchisme. Le troisième, de n'avoir aucune fascination pour la racaille et sa médiocrité. Les bobos ne comprennent pas cela car ils sont nés dans un milieu privilégié et ont une perception loin de la réalité. Et pour les islamo gauchistes (socialistes, écolos, communiste etc.), ils ont substitué les racailles et les islamistes au nouveau prolétariat (en trahissant les vraies valeurs de gauche anti-islam, Anti indigéniste), car le peuple qui vit et voient la vérité et les problématiques de l’échec de l’assimilation et ne les suivent plus, pour dénigrer le peuple ils usent du chantage aux racismes et à l'islamophobie mais ça ne fonctionne plus maintenant.
Très juste. Et à tout cela, on peut ajouter que la bourgeoisie, dont Antastesia fait concrètement partie, préfère largement créer des oppositions magnifiées à partir d'un vide conceptuel ( comme le féminisme ), et ce afin de faire l'économie d'une analyse de classe. Cette économie de réflexion s'explique par le souci typiquement bourgeois d'éluder le principe de réalité qui découle des tensions et des prérogatives inhérentes à sa classe d'appartenance. Elle est incapable de percevoir tous les avantages liés à sa classe d'appartenance pour ne se focaliser que sur la forme au détriment du fond : son souci était le rapport qu'elle entretenait avec son petit corps d’adolescente, le règlement d'ordre intérieur de son lycée privé au bord de la mer qui ne l'autorisait pas à se fringuer comme elle le voulait, et la perception que les autres bourgeois de son acabit avaient de son petit cul bordé de nouilles. Qu'elle aille expliquer tout ceci à mes immigrés de parents qui étaient actifs sur le marché du travail après la fin de leurs études primaires et qui n'ont eu d'autres choix que de m'inscrire dans des établissements publics.
Merci pour cette vidéo. J'aurais voulu en savoir un peu plus sur ta conception de l'impudeur. Que penses-tu des hommes qui ne portent pas de T-shirt lorsqu'ils sont dans la rue ou autre lieu public en temps de canicule ? Il y a eu plusieurs débats assez intéressants récemment à ce propos, notamment car ce sujet transcrit une certaine hypocrisie et sexisme envers les femmes qui sont sexualisées lorsqu'elle se dévêtissent un peu uniquement pour palier au problème de la chaleur estivale (alors que ce n'est pas le cas pour les hommes qui ont plus de liberté). Es-tu choquée par des hommes qui se promènent torse nu dans un lieu inadéquat comme en ville (métro, bus etc..) ? Il y a plusieurs personnes qui ne comprennent pas qu'être à torse nu en ville et à la piscine (ou bord de mer) sont deux choses complètement différentes et pourtant les hommes n'ont aucune contraintes à ce niveau-là car ils ne réalisent pas qu'ils font preuve d'une certaine impudeur lorsqu'ils sont torse nu dans des lieux inappropriés. Pour ma part, je trouverais tout à fait normal qu'une femme se permette de ne pas porter de "haut" à la plage ou autres lieux dans lesquels "l'impudeur" est acceptable. Le problème, c'est que les femmes en général ne peuvent le faire ni dans ces lieux-là et encore moins dans des lieux publics à cause de cette constante sexualisation. Ce serait génial si tu continuais un peu sur ce sujet de "dresse code" en période estivale etc... pour une prochaine vidéo. Je suis sûr que ton avis sur la question apporterait beaucoup au débat. À bientôt !
Ta vidéo a fait remonter beaucoup de souvenirs en moi. J'ai vécu des expériences similaires dans un tout petit lycée public de campagne. Merci pour ton partage
J'ai été dans une école privée de la petite section à la seconde et je me reconnais dans beaucoup de choses que tu racontes, notamment ce règlement absurde sur les vêtements (particulièrement ceux des filles, et aussi ceux des garçons qui, passé la troisième, n'avaient plus le droit de porter de bermudas car "les poils excitent les filles"). Je me souviens d'une prof de français en cinquième qui avait fait une remarque à une élève sur son "short" qui était un genre de short en velours qu'elle portait avec un collant opaque (on était en hiver), alors qu'elle venait au tableau pour réciter une poésie. J'ai aussi vécu la manif pour tous dans ce lycée catho hyper conservateur et réac, avec des débats de m**** sur la famille et le mariage en cours de "Réflexions humaines et religieuses". Quand j'ai changé de lycée pour la première et la terminale (et que je suis allée dans le public dans, en plus, un lycée qui valorisait vachement la L contrairement à cet autre établissement), j'ai trouvé ça tellement libérateur !! Pourtant je n'étais pas du tout "rebelle" à cette époque, je collais parfaitement à cette image de bonne petite fille de bonne famille qui s'habille comme il faut (et en plus semblait avoir quatre ans de moins que ce qu'elle avait vraiment). Je ne peux donc qu'imaginer à quel point ça a été plus dur encore pour toi. Je trouve tout cela scandaleux, et malheureusement dans le lycée où j'étais, c'est toujours comme ça six ans après que je l'ai quitté...
J'ai aussi été dans un établissement catholique. Je me suis aussi sentie humiliée lorsque la surveillante m'a presque traitée d'allumeuse car mon tee shirt montrait 1cm de mon ventre quand je levais les bras très haut. J'ai aussi compris qu'au delà du sexisme et des dogmes, il y a parfois une histoire de classes sociales car les gens dont les parents avaient plus d'argent avaient plus de libertés... ce jour là, j'ai bien entendu du rentrer chez moi me changer tandis que ma voisine de classe au pantalon fendu jusqu'aux fesses n'a jamais été inquiétée
Je suis dans le même établissement depuis le CM2, un établissement privé catholique. Je vais passer en terminale, et chaque jour d’école je me sens de moins en moins à l’aise dans mon lycée. Le souvenir le plus marquant que j’ai se passe en CM2. On était en été, à la fin de l’année scolaire. Je portais un débardeur avec une chemise ouverte. Il faisait très chaud, j’ai retiré ma chemise, et la professeur m’a immédiatement dit de remettre ma chemise, fermée, parce que c’était inapproprié. J’étais en CM2, j’avais 9 ans, je n’avais pas entamé ma puberté.
Concernant les cours de sport, j’ai eu exactement les mêmes ressentis que toi tout au long de mes secondaires. Je décomptais les jours jusqu’au jour fatidique où j’avais sport, je ne savais pas en dormir la nuit. Le pire je crois c’est que comme tu dis, les profs ne prennent absolument pas cela en compte. Pour ma part, j’ai des problèmes de psychomotricité, j’ai donc toujours eu du mal avec les sports d’équipe et les sports tels que le saut en hauteur, la gymnastique m’angoisaient énormément car j’avais peur, j’avais un réel blocage. Du coup durant mon année de troisième je me suis faite harceler à chaque cours de sport par les autres filles. La prof m’obligeait à faire devant tout le monde ce dont j’avais peur et comme je n’y arrivais pas tout le monde riait de moi. Elle m’a même dit: « Tu te laisses vivre toi » alors que j’avais envie de bien faire mais que j’étais juste morte de peur. Toutes les semaines c’était l’angoisse totale. Durant ma dernière année j’ai été sous certificat car je n’ai plus été capable de continuer comme ça... C’est un réel problème qui devrait être soulevé dans le milieu de l’enseignement.
Salut ! Merci pour cette vidéo. Le fait que tu partages cette partie douloureuse de ton histoire me fait me sentir moins seule. Attention je vais raconter ma vie mais j'ai besoin d'exorciser mes pensées mdr. Je suis fraîchement bachelière (L) et durant ces trois dernières années j'ai toujours entendu mes amis, parfois mêmes les plus proches, critiquer les autres sur leur style ou habits qu'ils jugeaient parfois "trop" pour le lycée. Nous constituions pourtant un des groupes les plus ouverts d'esprit du lycée mais ces jugements presque quotidiens établissaient vraiment une ambiance encore plus pesante que ce dont le lycée faisait déjà preuve. Je suis aussi la fille un peu excentrique du groupe et je n'ai jamais eu le courage de m'opposer frontalement à tout ça comme tu as pu le faire, de peur de me faire rejeter. J'étais aussi dans un lycée catholique privé qui avait un peu les mêmes règles que le tien mais en légèrement plus ouvert. En terminale (cette année donc) j'ai progressivement essayé de faire passer des messages discrets en opposition à leur jugement comme "oh moi j'aime bien", "oh on s'en fou de ce que les autres portent" ou bien "on dirait des vieux aigris qui n'ont rien de mieux à faire de leur vie que de critiquer la jeunesse" et même si entre temps on a grandis et gagné en maturité j'aime à croire que j'ai contribué au fait qu'ils ne critiquent plus (autant) les autres sur leur physique ou leur manière de s'habiller. Enfin bref, tout ça pour dire que j'admire ta force d'esprit, que tu réussisse à faire valoir tes valeurs sans plier à ce qui te paraît injuste et le fait que tu ressorte plus forte de cette passe douloureuse ! Bravo, bonne continuation pour la suite, plein de bonheur dans ta vie et tes projets et bonne journée !
J'avoue c'est extrêmement choquant et malsain ce besoin constant de juger de la tenue des femmes, et même des petites filles. Apparemment, un papa avait eu la remarque " votre fille a un short trop court" et? Elle a 10 ans et est en cm2, y aurait-il un quelconque danger pour elle a l'école??
Bravo a toi pour être restée sur tes positions ! mon lycée n'était pas très bien réputé , mais j'y ai passé de bonnes années, et ton look n'aurai posé aucun problème :) il y avait aussi par exemple des garçons avec des styles ''moins masculins'' et c'était totalement accepté . je trouve qu'il y a une très forte différence d'enseignement et de règlement d'un lycée à l'autre ( même dans le publique)
I miss your English vlogs and chats to camera. I miss all you had to say. You are so authentic, heartfelt, and relatable. Truly like catching up with a real friend. Still pleased to see you actively uploading after all this time Bravo. Clearly I haven’t committed to learning french. But I wanted to wish you well and hope life is treating you fabulously. I’m a old time viewer & I hardly ever comment on anyone’s video, I felt inspired to this evening. All the best x
J’ai eu pendant un moment des cheveux courts et bleus, et ça a beaucoup posé problème à l’administration du lycée, selon qui cette coiffure « rappelait explicitement le film « La Vie d’Adèle » » Les profs cependant étaient très soutenants et formellement opposés à l’administration
Ouah...c'est fou comme je me reconnais dans ton histoire notamment en sport. Je suis actuellement au lycée où les gens sont ouvert ça il y a pas de soucis mais je me sens très mal à l'aise. Dans le sens où je suis dans une culture où les gens sortent beaucoup, vont à des fêtes, à des sortie scolaire ect.. horrible pour moi. J'ai presque 17 ans et je ne suis jamais allé à une fête de toute ma vie car j'en ai une peur monstre. Par exemple, en fin d'année il y a une fête commune avec parents élèves et tout le bazar: je suis littéralement au bout de ma vie. Incapable de le dire pourquoi. Ou encore une sortie scolaire prévu pour je ne sais quand : j'y pense TOUS LES JOURS avec une angoisse, une boule au ventre. Cela m'exclu énormément des autres. Je n'ai aucun amis, potes dans ma classe. C'est fou car tu disais que les gens te voyais froide, distante. C'est incroyable parce qu'ils pensent exactement la même chose pour moi. S'ils savait en vérité que je suis très intimidée. Et de plus je trouve leur relation très superficielle justement. Donc pas trop d'envie. Est il nécessaire de parler de l'EPS. Parfois je ne sais même pas comment je fais pour m'y rendre. (Mes parents me laisseront JAMAIS séché ). Exactement le même ressentie que toi: des que le cours fini, j'y repense tous les jours avec une boule au ventre la veille. C'est invivable et je pense que le pire c'est de sentir le décalage entre moi et les autres qui sont très détendue par rapport à ça. C'est fou comme je me suis reconnu dans ton histoire...merci
e ddd Au sport tu fais genre t’as mal ça marche et pour le reste tqt en grandissant ça partira, ne te prends pas la tête, personne ne te juge, et si on te juge tu t’en fou, tu vas pas apporter de l’importance à des connasses/connards non ?
Dans mon collège c'était pareil, il y avait une élève qui avait pas pu rentrer dans le lycée parce qu'elle portait un short (même pas très court) et la surveillante lui avait dit "va te rhabiller".. j'étais vraiment choquée et je trouve ça juste horrible d'entendre ça venant de la bouche des surveillants. Un autre jour une amie avait porté un short un peu """court"""" et une pionne lui avait dit qu'elle faisait honte aux femmes.... bref j'comprends même pas qu'elles aient été embauchées ces pionnes
Bonjour, Merci pour ce témoignage. Je pense qu'il pourra certainement aider les jeunes personnes qui vous suivent. J'ai une question : comment réagissez-vous maintenant que vous êtes professeur face à ces problématiques (comment réagissez-vous face à vos élèves, comment réagissez-vous face à l’autorité que vous êtes censée incarner? Et à celle que vous devez "supporter" ? ) Merci et belle continuation pour tout ce qui est des contenus relatifs à la littérature !
Antastesia je ne suis pas d'accord avec toi sur pleins de sujets, mais j'admire quand même le fait que tu sois restée fidèle à toi même, tout le monde n'a pas cette audace.
Merci de soulever ce point quand tu parles de morphologie et d'habillement. Quand il fait chaud, si je mets un débardeur, que ce soit au travail ou dans le métro, je ne passerai pas une bonne journée. Mes seins sont "visibles" et le regard et l'attitude des gens me le fait sentir. Je porte exactement le même vêtement que plein d'autres femmes, mais comme j'ai de gros seins, on me prête une volonté d'être vue ou de plaire. Je l'ai réalisé y a pas longtemps en regardant ma collègue très fine qui portait une mini-jupe et un haut ouvert dans le dos sans soutien gorge, je me suis dit qu'elle devait être tellement à l'aise sous ces 35 degrés ! Je me suis imaginée dans la même tenue et j'ai réalisé que sur moi ce serait vu comme super vulgaire. Chiant.
Wow j’ai adoré, merci pour cette excellente vidéo ! ❤️ Tu sais si les élèves de ton lycée à l’époque connaissaient ta chaîne ? En tout cas, c’est vraiment génial que tu sois devenue prof!
Cette vidéo m'a fait énormement de bien ! Je suis aussi une élève en opposition avec l'autorité mais heureusement appréciée car mes éducateurs sont pour la plupart bienveillants malgré un règlement strict, catholique.. Je passe néanmoins tous les vendredis en retenue simplement parce qu'on m'oblige à respecter des règles non justifiées et justifiables.
Je passe en terminale, et je suis un gars avec les ongles plutôt longs et régulièrement vernis. De mon lycée, que ce soit par mes camarades, les profs ou les surveillant.es, je n'ai jamais eu de remarques (dans un lycée privé catho'), mais le plus pesant, c'est ma mère qui est persuadé que je reçois des critiques à longueurs de journées, et qui me répète "Si tu te fais harcelé ou viré de cours, tu l'auras cherché !". Alors oui, cette situation est pesante car je m'empêche parfois de les vernir de certaines couleurs à cause de ma mère (car son regard est trop lourd), mais ça me donne espoir en l'évolution des mœurs, car si ma mère pense que je dois me faire reprendre, c'est que son lycée reprendrais ce genre de comportement, alors qu’aujourd’hui', je ne suis pas repris. Sur ce, merci pour ce joli message que tu nous transmet comme toujours
Je me reconnais tellement dans ton expérience. A la rentrée du lycée j'ai tout de suite était considéré comme la fille froide, distante et hautaine parce que je n'aimais pas faire des soirées à tout va ou "traîner" avec les groupes de filles "populaires" du lycée qui passaient leur temps à descendre les autres et à être hypocrites entres elles... J'ai perdu mes amies du collège qui trouvaient ça tellement important d'être au milieu d'un immense groupe "d'amis" et de passer leur temps à faire la fête. Bien évidement et comme ça se passe souvent au lycée, j'ai eu droit à une mise à l'écart, un rejet des autres assez violent. Regards noirs, fausses rumeurs à mon encontre, chuchotements sur mon passage, appel téléphoniques dans le vide...Et comme j'étais du genre à pas me laisser faire ça ne s'est jamais calmé... Ajouter à ça une ambiance très peu propice au travail et au respect de l'autre en classe (classes toujours perturbées, personnes se roulant des joints en cours, bruit constant) j'ai très vite développé de l'anxiété à l'idée d'aller au lycée qui s'est traduit par des migraines constantes, une dépression et une phobie scolaire. Finalité, j'ai bien eu mon bac avec mention au grand bonheur de ma famille et autres, mais pour moi le lycée restera un échec. Ce qui devait être pour moi un endroit où apprendre, pouvoir se forger une opinion, un lieu où découvrir etc restera dans ma mémoire "l'usine à formater" comme j'aimais l'appeller à l'époque... Quelle tristesse...
Bonsoir je n ai pas regardé toutes tes vidéos d expérience personnelle mais tu parles de la PACA , j y ai grandi et vécu aussi. Sans indiscrétion dans quel département ou ville étais tu ? Bien à toi
Quand j'étais au collège je me souviens d'un jour où ma copine portait un short (elle est noire au passage) et que le surveillant est venu lui dire de ne plus s'habiller comme "ça", on a alors demander pourquoi et il a répondu que ce n'était pas convenable et que on était dans une école mixte avec des garçons (mdr et alors ?) mais ce qui m'a le plus marqué et je pense que c'est ce qui fait que je m'en souviens encore c'est ça réponse quand je lui est demandé pourquoi il lui faisait une remarque à elle et pas a une autre fille qui était pas très loin de nous et qui portait aussi un short, il a dit "non mais c'est pas pareil elle elle est toute fine..." j'ai insisté et il a ajouté "non mais elle c'est une gamine alors que toi (en parlant de ma copine) ça fait pas pareil" Après je veux pas raconté n'importe quoi mais il me semble même qu'il a demandé a la fille de s'approcher pour bien nous montré la différence entre les 2... Moi j'étais en 5ème et ma copine en 3ème (on devait avoir un truc comme 11 et 14 ans) et c'était dans un collège privé catho et il se passait souvent des trucs de ce style
Je suis au collège ( un collège publique , assez diversifié etc..) et quand une fille a un jean avec des « gros » trous, elle doit porter une blouse blanche toute la journée, mais les garçons portent ce qu’ils veulent et jamais ils n’ont porté de blouse blanche alors qu’ils avaient les meme jeans que les filles....
Merci pour cette vidéo très intéressante, j'aime beaucoup ces vidéos où tu racontes ton expérience, et je trouve ça encore plus intéressant que tu la rattaches à d'autres domaines (comme le sexisme ici). Et puis je me reconnais dans plusieurs choses dans cette vidéo donc ça me parle beaucoup ! Bref, j'ai adoré cette vidéo et j'aime énormément tes vidéos en général, tu m'apprends beaucoup de choses sur plein de sujets différents, donc merci ✨❤️
Tu ne t'es absolument jamais remise en question en te demandant pourquoi ces règles étaient mises en place toutes les personnes qui ont tenté de te rassurer ou de t'aider a t'intégrer tu les a rejetées tu ne te dis absolument a aucun moment que c'est quand même ultra privilégié comme problème de ne pas se sentir "en accord avec les règles mises en place", ça prouve une déconnexion totale avec la réalité les règles sont faites pour être suivies et a aucun moment on ne te demande d'être en accord avec ces règles sont là pour permettre la bonne intégration pour préparer l'entrée en société et t'apprendre un peu la vie malheureusement tu étais bien trop conditionnée dans un environnement où tout t'étais permis et donc tu pensais que ça serait la même chose dans ce lycée en ne respectant pas le règlement intérieur tu prouvés que tu es trop faible pour t'adapter et a remettre en question ta situation extrêmement privilégiée c'est vraiment dommage d'en arriver la
Étais-tu au cours Maintenon ? Car j'habite dans le sud de la France également et je suis dans ce lycée privé catholique et je reconnais très bien cette description dans mon lycée. C'est moins abusif mais il y a certaines règles et comportement qui sont toujours là. Merci pour cette vidéo je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue. Sachant que toute ces restrictions nous sont données pour "ne pas perturber les garçons."
Coucou, je me reconnais complètement dans ton expérience, surtout au collège. En été, j'avais le droit à une réflexion par jour, de la CPE, du directeur du collège, des aides de classe... On me disait toujours que c'était pour "me protéger", pour ne pas attirer le regard des garçons, pour ne pas me faire moquer... A l'âge de 11 ans, alors que je venais juste d'entrer en 6e, je me souviens du directeur qui, entrant dans la classe, me fit une remarque sur ma jupe devant toute la classe. J'avais bien 11 ans. Et encore, comme tu le dis, je ressens la différence des comportements selon l'avancée dans la puberté et la morphologie des jeunes filles. J'étais à l'époque très fine, je n'avais pas beaucoup de seins, et je me prenais quand même des remarques ; mais mes amies avec des morphologies plus "matures" ou "féminines" s'en prenaient encore plus !! Arrivée dans un lycée public, j'ai eu l'impression de renaître : beaucoup d'ouverture, aucune remarque, de nombreux styles différents ! C'est comme ça que j'ai forgé mon style vestimentaire et, au-delà, une grande partie de ma personnalité, de mes goûts et de mes envies !! Merci Emy
*Anastasia, je tiens à te dire, moi en tant qu'homme Je te comprends, je compathie avec toi. Les gens qui sont méchants avec toi, ils n'en valent pas la peine . Ça me rappelles une chose triste que j'ai vécu hier soir, j'ai rencontré une fille dans un parc et à force qu'on parle ensemble pendant plusieures heures, elle m'a confié qu'elle se fesait harceler puis agresser par des mecs frustrés. Vraiment, elle m'a déballé tellement de choses pas agréables qu'elle a vécu avec les hommes que j'ai finis par lui demander " Voyons, qu'est-ce que tu as bien pu leurs avoir fait pour qu'ils t'en veulent autant?" Puis, elle finit par me répondre " Bah, ils obtenaient pas se qu'ils voulaient et ils se vengeaient sur moi en me forçant, etc..." Moi, je trouves ça dommage qu'il y ait des frustrés comme ça qui s'en prenne comme ça à des gens qui leurs ont rien fait par pur jalousie😞. Enplus, j'ai pu parler avec elle pendant des heures, elle est super sympathique. Je trouves clairement qu'elle a pas mérité ça puis je lui ai dit " Tu mérites pas ça, tu vaux mieux que ces frustrés" carrément, elle se fait même insulter juste à cause de sa tenue même par un gars qui passait par là, je l'ai rassuré en lui disant " Ne les écoutes pas ces gens là, tu n'en est pas une ( je vais même pas dire la remarque qu'elle s'est prise tellement je trouves ça abérant mais, je penses que vous vous doutez...) tu t'habille avec ton style, tu fais ce que tu veux de ton corps." Moi, j'en ai pas dormis de la nuit tellement ça m'a choqué qu'elle vive tout ça. Mettez-vous à ma place, une femme que vous connaissez de nul part vous déballe tout ça pendant une bonne heure. C'est vraiment dur à entendre. Néanmoins j'ai essayé de l'aider du mieux que je pouvais. Sans parler de ses plaintes qui ont jamais aboutis😞...Bref, Je te Soutiens Anastasia et tu n'es vraiment pas la seule à vivre ça. Même moi qui suis un homme, je vie un peu la même chose même si je ne suis pas directement concerné, ça me fait vraiment me sentir mal d'entendre tout ça d'une femme que je connais à peine.*
Oui, pas facile ces années-là. Surtout, c'est difficile d'être toujours exposé(e) au même microcosme de société. J'ai fait ma scolarité dans le privé aussi et nous devions porter du bleu marine et en plus, nous avions des blouses par-dessus. (ouach) L'été, on devait les mettre même quand il faisait super chaud, c'est vraiment stupide. Je suis on ne peut plus d'accord avec toi, c'est destructeur ce concept, la vie est assez courte comme ça, il faut profiter de ces années-là. Au lycée, j'avais vraiment un corps très féminin et j'aimais bien mettre des escarpins et des robes etc. J'ai ressenti de l'hostilité de la part des profs masculins, notamment prof de sport. Un jour, je me suis fait dire par ce prof que ma tenue n'était pas convenable. ....avec une blouse d'uniforme par dessus ma robe? WTF? C'est lamentable. En tout cas, super vidéo, je pense que cela va aider les jeunes!!
Ça fait plaisir de voir une femme qui porte des lunettes si joliment !! Au lycée j’étais quasi la seule à porter des lunettes régulièrement. Les jeunes se précipitent souvent sur des lentilles de contacts et on me conseille tout le temps de faire de même. Et le cliché de la fille impopulaire et « intello/ geek » représentée à la télévision n’a pas vraiment aidé...
Je viens de sortir du lycée dans le public et pour comparer, j'ai passer 3 ans horribles, la peur au ventre, le stress au corps mais pour le coup c'etait entièrement à cause des adultes, des profs, de l'administration qui nous angoissaient et nous rabaissaient. Entre élèves on étaient plutôt soudés (même si il y avait des problèmes inévitablement). Pourtant j'etais aussi une bonne élève mais c'etait les profs qui «m'en voulaient» pour ça et jusqu'à mes résultats de bac ils ont réussi à me faire douter de moi.
Super video ! Je me reconnais énormément dans ce que tu dis sauf que je n'ai pas subi tout ça à l'école mais au sein de ma propre cellule familliale. Très jeune j'ai eu des formes (j'avais déjà de la poitrine en primaire) et en plus de ça j'ai toujours été en surpoids. Quand j'étais ado j'étais extrêmement révoltée contre plein de choses avec un gros soucis face à l'autorité injustifée (je le suis encore d'ailleurs) et mes rapports avec mes parents, notamment mon beau-père étaient hyper conflictuels. Bref, mes parents mais je parle plutôt de mon beau-père (abusif et violent -> ma mère effacée et soumise) m'a toujours renvoyé une image très négative de moi-même : une femme, grosse, non élégante, pas discrète, bref ne correspondant en aucune façon à la représentation féminine classique ... J'ai aussi été sexualisée très tôt, je me rappelle de certaines réflexions vers 11/12 ans et puis plus tard aussi qui m'ont énormément marquée. Je n'ai jamais eu le droit d'explorer ma personnalité ni de m'exrpimer à travers mon look alors que c'est quelque chose que j'aurais tellement aimé faire. Je m'exprimais différement, à travers des dessins et des écrits que je devais cacher sous peine de m'exposer à de la violence gratuite et incompréhensible. Le fait d'être systématiquement brimée et d'avoir des remarques régulières invalidantes sur ma personnalité et sur mon apparence mais également sur ce que je ressentais (mes émotions n'étaient que très rarement prises au sérieux par mes parents, selon eux j'étais toujours dans l'exagération) ont fait que je me suis retrouvée adulte sans aucune confiance en moi, sans savoir ce que je voulais faire de ma vie mais également, d'une certaine manière, sans savoir qui je suis. Je suis tellement d'accord avec toi quand tu dis que l'adolescence devrait être un lieu libre d'exploration du soi. Bref, il m'a fallu des années pour arriver à démêler tout ça et à comprendre pourquoi j'ai été aussi mal depuis presque toujours. J'ai la trentaine et je suis encore dans cette phase d'exploration et de compréhension de moi-même. J'ai dû trouver ailleurs les ressources pour avoir confiance en moi et me connaître. Je commence seulement à assumer qui je suis et à l'exprimer sans avoir besoin de chercher constamment l'approbation de ma famille. Du coup pour moi, l'école était plutôt le refuge. En tout cas, merci pour cette vidéo :)
Résistons !!! J'ai une petite anecdote à vous raconter, ma maman a un petit tips pour que j'arrête de mettre des vêtements qu'elle ne supporte pas que je porte...[ sous prétexte que ça irai à une blonde, à une femme de plus de 50 ans ou à une autre morphologie, rien qui ne me caractérise à priori ] elle les dépose à EMMAUS lorsque je suis loin de la maison pour mes études ! :D On se raisonne en se disant qu'au moins, ils auront une seconde vie, mais ça craint un peu à un certain âge...
Oh Emy, moi aussi ça me rappelle des souvenirs, j'avais les cheveux très longs rasés sur les cotés dans un lycée privé catho (enfin en passe de se laiciser), mais vu comme un mec "strange". Moi aussi j'avais ma bande de potes en dehors et peu d'intractions avec mes collègues du lycée. Avec le recul, j'ai réalisé que le fait d'être peu locace m'attirait la suspicion et je faisais l'objet de fantasmes, de projections malgré moi. En fait c'est normal, quelqu'un qui parle peu ou pas est inquiétant, ça fait peur ! Les autres se sentent jugés, même si c'est pas le cas.Voila, c'est aussi simple que ça !
L'hypersexualisation dès le collège je connais ça, parce que j'ai eu une forte poitrine très tôt mais sans avoir de rondeur autre part, donc j'avais des remarques ou des regards de la part de profs/d'élèves. J'étais en pleine construction, auj je m'en foutrais je pense mais c'était assez dur à encaisser à l'époque
Je commente assez rarement mais je dois avouer que je me suis totalement reconnue dans tes propos. Pour ma part ça a commencé dès le collège: j'ai chopé l'étiquette de "l'intello" et de "la gothique". C'est allé assez loin car les autorités du collège sont allées jusqu'à m'accuser de manière complètement arbitraire d'être l'autrice de tag antisémites sur les murs de l'établissement (je n'y étais évidemment pour rien). Au lycée j'ai aussi vécu le fait d'être appelée à me rhabiller (j'étais à l'internat donc au moins ils foutaient la paix à mes parents). Je me souviens aussi de m'être fait agresser par d'autres élèves et quand je suis allée m'en plaindre on m'a répondu que je n'avais qu'à m'habiller autrement. Je me reconnais aussi dans tes angoisses du cours de sport, ma délivrance fut d'être dispensée à l'année pour un problème au coude. Je faisais semblant de vomir pour faire croire que j'étais malade, prétextais des règles douloureuses, manquais volontairement mon bus pour arriver en retard et être envoyée en permanence... Au collège j'ai eu ce même soucis avec les cours de musique et le fait de chanter devant la classe. Bref, des années qui sont derrière moi et que je ne revivrais pour rien au monde. Merci pour ta vidéo en tout cas ( et toutes les autres)
Tes années lycée sont mes années collège, ajd j'ai de la chance d'être dans un lycée plutôt cool où ils nous incite à être libre mais au collège j'ai été humilié par le CPE et le principale car on me disais comme toi tout les matins d'aller me changer car c'était sois disant trop court alors que certaines autres filles passaient avec des choses plus courtes que moi donc un jour j'ai pété un câble avec le CPE en lui pointant plusieurs filles et garçons du doigts en lui demandant pourquoi pas eux et il m'a dit mot pour mot " parce que tu as des formes là où il faut et ça peut provoquer des réactions chez les garçons et en plus tu es jolie et blonde" . J'ai été choqué, mes amies et les profs aussi ( oui car moi aussi gt pas forcément à problème car bonne élève et j'etais très sociale) Par la suite mes parents m'ont soutenue et m'ont dit de continuer. Mais il faut savoir que je me sentais mal par rapport à ça car j'avais d'autre soucis à l'époque . Ils m'ont fais chier pour aller dans le lycée que je suis aujourd'hui car je n'y dépendais pas bref un collège qui mériterait de la poursuite en justice car ma demande de dérogation à été retrouvé à la poubelle donc heureusement que moi et mes parents ont est allé voir mon lycée d'aujourd'hui qui ont accepté de me prendre même sans dérogation. Bref je vais arrêté là mais je me suis tellement reconnue dans ta vidéo
Mais j’ai envie de vomir ptin! Le sexisme à l’état pure la tu peux pas faire pire! On dirait que t’es une sirène enchanteresse qui va détourner de leurs études tout les gars du collège mais à vomir ! Le problème c’est pas toi ça serait les hommes qui peuvent pas retenir leurs queues ptin!
Mon lycée était l’opposé absolu! Lycée artistique, quasi que des L. Et tu étais “bizarre” quand tu étais conventionnel. Dans tous les cas cette période est tellement dure. L’immaturité, la superficialité, l’angoisse, les complexes. Heureusement ça ne dure que 3 ans...
En voyant le titre on aurait pu croire que tu as subi du harcèlement mais non. Tu as été fort malheureusement (c’est ironique) entouré de gens cathos et avec une vision de la vie différente de la tienne. Comme tu es une personne ouverte d’esprit, tu as vu ça comme quelque chose de mauvais. C’est pourquoi tu es devenu une féministe aigri
il y a une grande différence entre lycée public et privé! Mes enfants âgés aujourd'hui de 33 et 30 ans étaient au lycée Dumont d'Urville à Toulon( tu connais sans doute) ! ils ont eu d'excellents enseignants ,agrégés pour la plupart, et ont eu un beau parcours (ma fille a été accepté en hypôcagne à Paris etc....et ce côté strict que tu décris n'existait pas! j'ai toujours été contre les établissements privés car je les juge très coincés et manquant de diversités! tu n'aurais pas eu tous ces problèmes dans le public, à mon avis!
Pour avoir été dans un établissement public, je pense que beaucoup de choses que tu décris sont propres au privé, en particulier les impératifs vestimentaires qui étaient beaucoup moins perceptibles dans mon lycée.
Cette vidéo date un peu mais j'ai besoin de témoigner. Personellement ma relation avec les filles a été de pire en pire (je n'ai toujours pas d'amie "fille" à 27 ans) alors que, comme toi, je ne leur adressais même pas la parole. Franchement, j'aimerais me dire que c'est ma faute, que c'est le hasard de mon vécu, que ça se tasse avec l'âge mais sincérement je pense faire ce qu'il faut de manière bienveillante mais rien n'y fait. Je me sens comme un jeune homme ne sachant pas draguer (je suis hétéro mais c'est pour l'image). Les filles me stressent, elles me jugent trop vite et je me sens reluquée et jaugée dès les premiers instants... Pourtant je ne suis pas un prix de beauté et ne me mets pas en valeur. Je ne vois pas pourquoi il y a une tension palpable permanente entre femmes... Enfin bref. Petite réflexion égoïste.
In my school the teachers and principal were obsessed with us wearing our school ties, they’d even make you miss class to go get it from your locker if you weren’t wearing one. Absurd.
Merci pour ce partage qui va aider beaucoup de gens :) joli tattoo (fleur) :) j’ai quand même été très maquillée et marginale (gothique) pendant mon lycée et très bien acceptée par les profs et la direction. J’ai étudié en musique / littérature peut être que ça aidait.
Les notre dame et compagnie , toujours la même histoire... et les remarques sur ton corps pendant tout le lycée, vraiment l'époque qui te dégoûte de tous les hommes qui t'entourent. Nous c'était plus à base de shaming, si t'étais jugé iinapproprié on te mettait une blouse de laboratoire pour la journée , et je passe sur les remarques du style "on voit ton string noir" par la surveillante en plein milieu de la rentrée (le fameux legging transparent), ne parlons même pas de la lubricite des profs, je crois tristement que j ai tout appris sur les "hommes" à ce moment là, level de dégoût maximum (sinon vive dieu)
Je te jure ca me rappelle tellement à quel point les gens te sexualisent au maximum, les mecs qui pensent que t'es chaude au max Parce que t'es bien foutu, pourtant je suis plus dans le relativisme, mais ils te collent dessus leurs désirs ou leurs interpretations, un dégoût du sexe je te jure, l'impression d'être dans un roman de joyce carol oates
J'aime vraiment cette vidéo et je te remercie de l'avoir faite, mais il y a un point que tu as soulevé qui m'a fortement attristé. Avant de continuer il convient de préciser que je me défini comme un jeune homme cis (et queer) et que j'ai une expression de genre plutôt féminine (vernis, rouge à lèvre, colliers voyants, etc.) Tu dis, à un moment de ta vidéo que le règlement scolaire est sexiste en ceci qu'il imposerait beaucoup plus de restrictions aux filles qu'aux garçons. Et tu cites l'exemple d'une fille n'a pas le droit de mettre un jupe trop courte, un maquillage trop prononcé, etc. alors qu'un garçon à la rigueur "la seule chose" qu'on lui imposerait c'est une longueur de short. Je te rejoints totalement sur le fait que ce genre de règlements est sexiste et mysogine à souhait. En revanche, ce que je ne comprends pas c'est le fait que tu dises que ces règles ne concernent QUE les filles. Alors certes, les filles en sont le plus souvent les victimes (sur le plan statistique) mais en tant que jeune homme queer, non seulement je les subi ces règles, mais en plus avec 100 fois plus violemment que n'importe quelle fille. Là où une jeune fille pourra mettre une robe et se maquiller sans que cela ne fasse hausser les sourcils, il suffit que je porte un simple rouge à lèvre rouge ou une jupe (courte ou pas d'ailleurs) pour que ma tenue soit d'office jugée comme indécente et que je m'expose à la violence de mes camarades. Alors que tu dénonces le sexisme de ces règlements je trouve ça super, que tu en profites en revanche pour prétendre que ces règles ne concernent "que les filles" comme tu l'as dit dans ta vidéo, je trouve ça assez invisibilisant (en tout cas c'est ce que je ressens). Un règlement qui interdit les mini-jupes pour les filles les interdira automatiquement aussi pour les garçons (même si ce n'est pas explicitement mentionné). Et la répression sera d'autant plus violente si c'est un garçon qui porte ladite jupe. Et de plus, je ne comprends pas que tu fasses cette opposition entre femmes et hommes comme s'il s'agissait d'un concours de qui subit le plus d'oppressions. Le cispatriarcat touche tout le monde, bien que pas de la même façon. Une femme ne se fera jamais passer à tabac parce qu'elle porte un pantalon plutôt qu'une jupe (alors qu'un garçon oui). C'est vraiment une violence supplémentaire, en plus de l'ostracisme et de la haine que subissent les garçons (gender)queer que de voir leurs oppressions niées par quelqu'un qui est pourtant très bien placée pour la voir. Tu as quand même mentionné dans la suite de ta vidéo le cas des "hommes qui souhaitent explorer leur expression de genre" mais je dois dire que je suis quand même un peu déçu en tant que jeune gender non-conforming que les gens soient tellement conditionnés qu'iels ne puissent même pas imaginer un instant qu'un garçon puisse aimer le maquillage/vêtements "féminins". Et évidement je ne le dis pas comme ces hommes qui diraient sur twitter "mais les hommes aussi ils subissent
Je te remercie pour ce commentaire. Si je n'ai pas abordé ce point en longueur c'est parce que j'y parlais de mon expérience personnelle, et justement vers la fin où j'élargis et passe du personnel au collectif je mentionne ces discriminations et violences faites aux personnes queer dans leur identité et expression de genre. Il va sans dire que le patriarcat est nocif pour toutes et tous, je pense l'avoir mentionné à plusieurs reprises dans mes vidéos. Désolée de n'avoir pas été assez inclusive, mais je souhaitais avant tout partager mon expérience et mon point principal était vraiment cette hypersexualisation qui m'a tant rendue mal à l'aise ( ce qui est différent de l'incroyable violence que l'on fera subir à une personne queer dans son expression de genre). Je ne cherche pas à faire de concurrence ou de concours de la plus grande oppression, mais je suis une femme cis, je parle ici de mon expérience, d'un règlement qui n'admettait que "filles et garçons" , qui ne mentionnait même pas (!) la possibilité qu'un garçon se maquille ou se colore les cheveux, et donc ... dans ce cadre là oui cela pesait bien plus sur les filles. D'ailleurs un point que je souhaite mentionner mais qui ne vise ABSOLUMENT pas à discréditer les violences faites aux personnes qui ne se conforment pas aux stéréotypes de genre : oui une fille ne sera pas passée à tabac si elle porte un pantalon, en tout cas pas en France à notre époque. Toutefois, un garçon pourra pour se protéger ou pour ""passer" décider de ne pas porter de jupe même si cela est aussi une souffrance et un sacrifice; une fille ne pourra jamais échapper à son genre et à toutes les projections et menaces qui vont avec ...
"Une vidéo détendue" \ L'horreur de mes années lycée 😅
Oraction J’allais ecrire ce commentaire.
Mais je te mets un like ;)
j’ai remarqué que mes amies avec "des hanches et des seins" au collège se faisaient toujours réprimander pour leur débardeurs et les shorts, alors que je n’ai jamais eu ce problème alors que je portais des tenues encore + dénudées parfois (sous vêtements apparent etc.)
je trouve ça vraiment problématique que l’administration pose ce genre de regard sexualisant sur des enfants de 15 ans MAXIMUM
comment peut-on faire croire à ses jeunes filles que ce sont leur corps le problème et pas les hommes de l’administration qui sexualisent nos enfants
Chez moi à partir du moment où tu fais ton entrée en sixième formée ou pas ton corps est un objet de désir qui détourne les garçons de leur apprentissage et qui se doit d'être couvert 😁
Célia Chicot Honnêtement dans mon lycée peu importe tes formes tu te fais automatiquement manquer de respect par le personnel (bizarrement pas par les élèves qui sont + ouverts d'esprit)
Dans les pays développés Hors occident, tu es renvoyé si la tenue est "sexy", gel cheveux interdit pour les garçons etc..
Le soucis c'est qu'il y a des garçons aussi qui voient les filles déjà de manière sexuelle et ça commence dès la 6 ème ! Il ne s'agit pas que du personnel adulte...
Tes amies se sont fait réprimander et c'est la faute des hommes de l'administration ? En plus tu précise bien 'les hommes', pas l'administration, comme si toutes les femmes de la planète trouvaient ça normal, une jeune fille en tenue affriolante.
Nous n'avons pas tous la même morale, ce qui n'est pas choquant pour toi peut l'être pour une autre personne.
De plus, ce ne sont pas les hommes de l'administration qui leur mettent le couteau sous la gorge pour s'habiller en tenue légère, ton dernier propos est hors contexte....
J'ai connu en partie ce que tu racontes au college
A 11ans je faisais 1m65 j'avais déjà de la poitrine, je faisais du 38 en chaussures. Et à 13ans 1m78 enfin j'ai très vite eu un corps de femme et je faisais plus que mon âge. Ce qui m'a vallu au collège une grande discrimination sous prétexte que j'avais un corps de femme. Je n'avais pas le droit aux bustiers, jupe etc (j'habite dans le sud est) alors que les autres élèves qui étaient moins formées que moi n'avaient aucune reflexions. Et comme toi j'étais devenue "l'élève à abattre" sauf que mes parents me défendaient totalement et un jour mon père a literallement pété un plomb lorsqu'il a été appelé pour venir m'amener un t shirt plus "approprié", il l'a jeté au visage de la cpe, l'a limite menacé (alors qu'il est très calme normalement mais il n'en pouvait plus) et je n'ai plus eu de problème.... Merci à mes parents ❤️
C est une honte de la part d une personne sensée montrer l exemple , si ma fille rencontre un jour se genre de problème je pense que je réagirais de meme , bravo a ton papa !!😉
Je l'ai vécu mais d'une autre manière.
Au début du lycée j'avais un style alternatif mais je m'habillais de manière plus "classique" pour aller en cours.
C'était vraiment un choix personnel, je vivais déjà seule et je me gérais financièrement alors je n'avais pas de parents qui me mettaient la pression là-dessus.
Et puis il y avait une autre fille dans le lycée. Elle assumait pleinement son style alternatif ( dans un établissement accueillant des élèves issus de familles aisées ce n'était vraiment pas courant ).
Et j'ai eu envie de faire comme elle.
Il y a eu un élément déclencheur. Ce jour-là je suis partie au carnaval de ma ville avec mon petit ami de l'époque. Habillés donc dans notre style à nous. Et j'ai croisé des camarades de classe. Un pur hasard.
Elle n'avaient jamais eu l'occasion de me voir habillée de telle manière et elles avaient la critique facile.
En retournant au lycée le lundi suivant j'ai appris que j'avais désormais de nouveaux surnoms. "La gothique" "la sorcière" "satan" etc...
Ça ne m'a pas quitté pendant quelques semaines.
Un jour il y a eu un incident en classe. J'avais un prof en première avec qui j'avais vraiment une très bonne entente. Il n'était pas non plus du genre à rentrer dans les codes.
On plaisantait beaucoup ensemble, on avait un humour un peu noir qu'on partageait.
Ce jour-là on rentrait d'un WE et il m'a demandé devant la classe avec un grand sourire si j'avais fait un sacrifice ce week-end pour récupérer le sang de mes victimes et le boire.
Franchement le connaissant je sais que c'était vraiment dit sur le ton de l'humour alors j'ai répondu sur le même ton en disant que ce n'était pas la peine, qu'étant une fille je pouvais récupérer du sang facilement une fois par mois.
Bon, lui il a compris et a explosé de rire, satisfait de ma réponse à son goût.
Mais certaines garces de ma classe ont pris ça au premier degré. Suite à ça elles ont été insultantes et moi j'ai décidé de m'assumer pleinement.
Je séchais aussi beaucoup. Je devais travailler pour m'assumer. Le personnel de l'établissement n'était pas au courant donc on me parlait comme si j'étais une délinquante.
On m'a dit que je gâchais ma vie, qu'avec mon attitude je n'allais rien réussir.
Je ne causais aucun problème, je ne défiais jamais les enseignants.
Mais entre mon style et mes absences, c'était suffisant pour me coller une étiquette de fille marginalisée, qui s'en fout de tout.
Je l'ai si mal vécu que j'ai cessé d'aller définitivement en cours à partir du mois de décembre en terminale.
Je me levais à 5h pour aller au lycée, je terminais à 18h, je bossais de 19h à 21h. Et je cumulais un autre boulot pendant les vacances scolaires à 42h par semaine. Je bossais aussi les week-ends et jours fériés.
Le temps de rentrer, manger, me doucher et réviser je me couchais à 1h.
J'étais épuisée physiquement, psychologiquement et au lycée je n'avais aucun soutien. Le choix d'abandonner le lycée n'a pas été dur à faire.
Je revenais juste pour les épreuves obligatoires du bac. Et forcément j'avais des remarques assassines de mes enseignants et de mes camarades.
Je me souviens d'un jour où j'étais revenue pour une épreuve en CCF.
C'était une période où j'étais au plus bas. Je n'avais plus de famille, plus d'amis. Ça se passait mal au travail et j'angoissais pour mes finances.
Mon prof de physique m'a humiliée devant la classe entière en me voyant.
Il a dit "oh une revenante, pourquoi tu es venue ? Tu ne nous a pas manqué !"
Et la classe a rigolé avec lui.
En sortant j'étais tellement malheureuse de voir que ça venait d'un adulte que j'ai vraiment hésité à aller me jeter sous les roues d'un train de la gare qui était à côté.
J'avais déjà des idées noires depuis des mois et ça a été la goutte de trop.
Au final j'ai quand même eu mon bac de justesse.
J'étais une bonne élève de base mais avec tout ça, et sans aller en cours pendant 6 mois il ne fallait pas s'attendre à un miracle.
Nina M Merci d’avoir pris le temps d’écrire sur cette période douloureuse. Je te souhaite que tout aille pour le mieux par la suite ! On a tendance à diaboliser le lycée, malheureusement les études supérieures ne sont pas en reste mais c’est un autre sujet ... Bonne continuation !🤘🏻🙂
Nina M tu es une femme forte 💪🏻 je laisse jamais qui que ce soit te dire le contraire
Oh merci pour vos réponses mais je vous rassure, ça date d'il y a 8 ans, j'ai eu le temps de me remettre de tout cela :)
Néanmoins je pense encore parfois à cet enseignant je dois avouer.
Pour être honnête en relisant j'ai eu un peu la sensation de répondre hors sujet car au final je n'ai jamais vraiment eu de restrictions concernant mon look. C'est juste que ça a fortement influencé la vision qu'on avait de moi.
J'aurais juste aimé à l'époque qu'un adulte me demande si j'avais des problèmes personnels avant de s'imaginer que j'étais une cause perdue.
J'ai eu une seule prof qui m'a soutenue. Mon professeur d'Anglais. Elle n'avait aucun détail et donc ne savait pas ce qu'il se passait mais elle était mon enseignante en première. Elle savait donc que j'étais bonne élève et a vu mes notes chuter sans comprendre pourquoi. Elle n'a pas posé de questions sur les raisons mais elle a au moins eu une parole gentille à mon égard une fois en disant avec compassion que je devais m'accrocher et qu'elle pensait que je pouvais y arriver.
Ça semble rien dit comme ça mais quand tu es au fond du trou cette simple phrase t'apporte beaucoup de lumière. La preuve, je m'en souviens encore !
Mais bon...ça a été la seule parole bienveillante en une année de calvaire. Faut dire que je ne la voyais déjà pas souvent de part la matière qu'elle enseignait, alors après avoir abandonné le lycée je n'avais vraiment plus personne.
L'ironie c'est que ça a été une année où les 3 promos de ma série ont eu des résultats catastrophiques au bac. Il y a eu environ 1/3 des personnes au rattrapage.
J'ai donc pris en pied pas possible en voyant que j'avais réussi en ne venant plus pendant 6 mois et en ayant subi une forme de harcèlement, tandis que certaines personnes qui ont pu l'humilier ne l'ont pas eu 😅
Le karma comme on dit... ! 🙂
@@nancymassa6894 Quel témoignage !
Ça a été très courageux à toi de t'assumer toute seule a cet âge !
Que deviens tu aujourd'hui ?
Purée t'as du courage !!
La maturité avancée aussi est une de leurs raisons pour nous prendre pour cible...
Mes respects en tout cas.
Emy tu es courageuse, tu es une justicière, tu as tant raison, merci de parler pour nous ❤ tes propos aident tant, ils sont si justes et ils m'ont beaucoup touchée. Tu as dû souffrir, beauuuucoup souffrir... merci de ne pas t'être calmée, on ne se calmera pas !
Je pourrais t'écouter parler de toi, de la société, des sujets qui te touchent etc pendant des heures/jours sans me lasser
Purée je me reconnais tellement dans l'angoisse des cours de sport... J'étais si mal à l'aise avec mon corps et très introvertie j'essayais de trouver des moyens de ne pas y aller. Surtout que j'ai eu un professeur très humiliant: en handball (sport que je détestais comme tous les sports collectifs), j'ai dû être gardienne de but sauf que j'avais très peur de la balle, du regard des camarades etc. Mon professeur m'a hurlé: "mais tu fais quoi avec ton corps tout mou là! réveille-toi". C'était très humiliant et surtout ça a renforcé ma non envie d'aller en sport. Enfin tout le collège j'ai eu l'impression que c'était une période très compliquée.
J'ai ressenti la même chose en cours de gym, et en en parlant avec une amie, je me suis rendue compte que j'étais loin d'être la seule ! J'ai eu cependant la chance d'avoir eu un prof très bienveillant, qui même s'il ne m'a pas libéré de mes angoisses, m'a permis d'aller à ses cours sans vomir quoi. x) Je sentais que malgré mon niveau bas il ne me jugeait pas et essayait de m'aider.
Dans le genre les cours de sports sont un scandale, la piscine. Sérieux les gars à quel moment on s'est dis "on va mettre des ados complexés voir traumatisés par les changements de leurs corps avec des dynamiques de harcèlement sexuel et/ou racistes et/ou lgbtqphobe dans un espace clos et presque nus. Super idée ! " À. Quel. Moment.
@@brynhildk vision complètement débile ce que tu dis. La piscine est le meilleur des sports pour le corps et l'esprit. Voilà le moment où l'éducation nationale s'est dit "les privilégiés iront à la piscine". Je dis privilégiés car je n'ai jamais pu avoir de cours de piscine, la piscine la plus proche étant à plus de 30km de chez moi.
@@brynhildk Putin mais va dormi espèce de faible, la piscine c'est pour apprendre à nager , comme quand tu sera dans l'eau tu va pas mourrir, et a un moment tout le monde est dans la même merde donc arrête t'a victimisation
@@Saldecesar Entre mourir noyer et ne pas être complexé pendant un trimestre. Je préfère la noyade, c'est moins grave dur une planète composée à 70% d'eau
Je ne sais pas pourquoi mais je trouve les couleurs et la lumière de cette vidéo sublimes
Très douces
(Chouette vidéo au passage d’ailleurs)
sûrement que t'es dépressive et qu'il te faille une ordonnance de Norset…
J'ai tout écouté, connu l'écoles publics et privées avec plus ou moins de succès et c'était pas rose car j'étais hors moule et un peu solitaire. Du coup je me demande:
Y a-t-il un moment où tu t'es remise en question? As tu cherché à savoir si le soucis ne venait peut être pas de toi? Tu n'as pas vraiment fait d'effort vis à vis de toutes ses personnes qui t'ont visiblement tendu la main et encouragée à t'intégrer. Et surtout as tu fait l'effort de comprendre la raison et le but de ces règles? Ton récit montre que tu pars du principe que tu as raison et que les autres ont tort. Pourquoi t'autorises-tu à te plaindre? Tu as été renvoyée chez toi tous les jours et tu as refusé d'arrêter volontairement... pourquoi tu te plains.
Ce qui m'a choqué dans ta vidéo c'est d'oser dire (et te comparer) qu'un racisé, un croyant, un trans seraient rejetés dans leur différence dans ce type d'endroit. Ah bon? Pourquoi?
Les règles vestimentaires sont faites pour uniformiser les élèves, faire une appartenance à un groupe et qu'ils se concentrent sur leur études. C'est la base de la vie en société, s'intégrer ne veut pas dire museler et cacher sa différence. Et de plus toi tu sembles avoir abusé de cela par pure provocation ou parce que tu étais paumée identitairement.
Le plus "amusant" et que tu ne sembles pas avoir remarqué, c'est que malgré ton attitude, tes provocations et ton non respect volontaire contants ils t'ont gardé. Ces personnes ont fait comme toi, ils n'ont pas cédé à ta provocation et ont gardé leurs valeurs.
J'ai adoré ta dernière phrase qui résume un peu ton conflit intérieur. "Une mauvaise personne ...ne se remet pas en question". Mais tu viens de nous dire pendant 32min que pendant toutes tes années lycées tu ne t'ais pas remise en question volontairement et que tu en es fière. c'est un paradoxe.
J'ai toujours gardé ma façon de penser, même si cela m'a par moment isolé mais jamais aux extrêmes que tu annonces. Et aujourd'hui je peux affirmer que c'est la conséquence de mon choix et non la faute des autres. "Y a rien qui cogne plus fort que la vie" y a ceux qui se relèvent et ceux qui se cherchent des excuses.
Rien a ajouter. Une pauvre idiote sans interêt.
J'étais en 5ème (je dis bien en 5ème) et au moment où l'on entrait en classe, ma prof a dit à une fille devant toute la classe "Ta jupe est trop courte, si tu te baisses on voit tout", et lui a intentionnellement demandé de monter sur une chaise pour allumer le rétro projecteur avec un "Ah bah oui maintenant..."
Marine Cléac'h ... mais c’est CHAUD !
Atroce.
Quelle horreur ! La pauvre...
monter sur une chaise pour allumer un rétroprojecteur?
Comme quoi oui, parfois ce sont les profs qui ont des comportements malveillants aussi.
Comme je me retrouve dans la partie où tu parles des cours de sport ! Je viens de passer le bac et la première chose que je me suis dite c'est "ouf, fini le lycée et les cours de sport obligatoires". J'ai détesté ça depuis la primaire, j'étais toujours choisie en dernière dans les équipes, j'étais la personne qui faisait perdre l'équipe en question, la fille nulle, etc. Et au collège/lycée c'était encore pire, j'étais presque heureuse d'avoir une scoliose pour pouvoir être dispensée de sport, et pour le peu de disciplines sportives pour lesquelles je n'étais pas dispensée je m'en suis rendue malade, j'en avais des nausées avant chaque cours, j'étais obligée d'aller à l'infirmerie, j'en pleurais d'angoisse la veille et quand je ne pensais qu'à ça... C'était horrible.
Personnellement je n'en ai jamais parlé aux profs, quand je faisais des sortes de crises (je ne dis pas crises d'angoisse car je n'ai jamais eu de diagnostic mais j'avais du mal à respirer, envie de vomir et je pleurais) devant ma mère elle ne me prenait pas au sérieux, alors j'avais honte d'être aussi mal "juste pour ça". Il n'y a que cette année où j'ai réussi à en parler à l'infirmière du lycée qui a été étonnamment compréhensive et bienveillante.
Je viens de découvrir ta chaîne et je suis tombée sous ton charme! Les sujets que tu abordes sont toujours si pertinents et portent à la réflexion. J'adore ta façon de voir les choses et j'en ai aussi beaucoup appris en t'écoutant parler.
Merci beaucoup pour tout et prend soin de toi! xxx
Je suis complètement d'accord avec toi sur l'importance d'accorder aux adolescents le droit de s'habiller comme il le souhaite car ça leur permet d'explorer leur imagination. Je trouve également regrettable le comportement de la vie scolaire sur les règles vestimentaires qui est abusif (j'ai une visco similaire dans mon lycée) et qui montre un certain problème des priorités...
Cependant, j'ai fait toute ma scolarité (collège/lycée) dans un établissement de filles avec un uniforme. Et je suis finalement une adepte de l'uniforme car justement il permet de ne pas nous réduire un simple physique,de gommer l'origine sociale (qui est parfois un frein ), et d'être moins influencée par la mode en plus de revêtir un aspect pratique évident
Si ton identité s'exprime seulement à travers tes vêtements, c'est que tu es extrêmement superficielle.
En mettant de côté cette superficialité, tu condamnes les personnes venant des bas étages à ne pas s'intégrer à cause d'une certaine dominance du matérialisme.
On est beaucoup à avoir été "bullied" ou pas appréciés au collège/lycée, c'est difficile car c'est la période où on se construit. Pour ma part changer de lycée dans un endroit où je ne connaissait personne m'a complètement aidée. Ce qui m'a également énormément aidée c'était ma passion pour l'art (bac L option et spé Arts plastiques), du coup là je me suis fait des potes et je me suis raccrochée à ma pratique.
Koupi Kha *bullied
Sinon ça veut dire le contraire 😅
J'aime beaucoup ce genre de vidéos où tu te livres sur des trucs dont on pourrait potentiellement avoir honte (c'est jamais très "glamour" la phobie sociale), je te trouve très courageuse. Moi au lycée, c'était pas les cours de sport le problème, c'était les cours de français et d'histoire, où il y avait potentiellement des textes à lire à haute voix devant tout le monde. Quand un prof me disait de lire, je devenais toute rouge, yeux qui pleurent, coeur qui bat la chamade, je n'arrivais à lire qu'une phrase avant de plus pouvoir sortir un mot, la respiration coupée. La première fois, ça a été humiliation ++++, personne ne comprenait. A chaque fois, j'allais en cours la peur au ventre. Heureusement on ne m'a pas souvent demandé de lire (à chaque fois je sortais des excuses, genre j'ai mal à la tête, ou j'ai oublié mes lunettes)
Je me reconnais dans beaucoup de tes expériences. J'ai moi aussi été dans un établissement privé catholique. Toute ma scolarité, du CP à la terminale. C'était un choix de ma mère pour la qualité de l'enseignement et aussi car elle préférait que je sois dans un établissement non-mixte. (garçons acceptés qu'à partir du lycée) Chaque année a apporté son lot de mauvaises expériences et d'anxiété. Pour moi, le collège a été plus dur que le lycée car j'étais très mal dan ma peau et puisque je ne savais ni communiquer avec la plupart de mes pairs ni avec les adultes, j'étais assez universellement reconnue comme une des "bizarres".
Au niveau de l'organisation, elle était aussi totalitaire que la tienne. On avait un uniforme (au lycée, un polo avec le logo de l'établissement + un jean ou la jupe de l'établissement: pour les filles seulement bien sûr !) et quand je suis passée en première, il y a eu une nouvelle surveillante qui s'est mise en tête de le faire respecter davantage...On atteignait des sommets d'absurdité...des élèves renvoyés pour un jean "trop clair", une jupe un peu "trop courte", une couleur de cheveu pas naturelle... Pour le coup, les garçons étaient tout aussi sévèrement policés que les filles (les contraintes toujours aussi sexistes, puisqu'il s'agissait de les forcer à se conformer à une vision conservatrice de la masculinité ). Les filles à partir du lycée avait quand même le droit aux bijoux (mais pas trop quand même) et au maquillage (pas trop quand même..), les garçons avaient interdiction d'avoir des bijoux ou les cheveux "longs". Y compris pour ceux avec des afros (je suis en Martinique, pour le contexte). Il n'y avait personne d'aussi courageux que toi pour se rebeller, tout le monde s'y pliait plus ou moins, même s'ils trouvaient quand même le moyen de renvoyer des gens tous les jours. Une fois, ils ont donné une jupe de collégienne à une fille en terminale pour remplacer son jean "trop clair" ...sauf que du coup, elle lui couvrait à peine les fesses, c'était pas mal dans le genre absurde...
Après, d'expérience, si quelqu'un avait été aussi persévérant-e que toi, ça aurait été le renvoi bête et méchant :/ Et oui, ils se le permettent...
J'ai aussi ressenti ton anxiété pour le sport et d'autres matières. J'ai eu en 5ème une prof d'anglais qui prenait un plaisir fou à humilier les élèves. Elle me terrorisait et m'a dégoûtée de la langue pendant plusieurs années.
Ma pire anxiété a été causée par la musique au collège. J'ai une phobie du chant en public (même si à l'époque, je ne savais pas que c'était ça, je croyais que mon anxiété était un stress normal et que j'étais juste plus lâche que les autres.) et à chaque fois qu'il fallait faire un solo en classe, c'était la terreur. Comme toi je voyais chaque jour comme me rapprochant du prochain cours de musique. Je pensais même au suicide pour y échapper. Personne ne me prenait au sérieux quand j'essayais d'en parler. Les premières fois j'ai réussi à me forcer mais au bout d'un moment, je refusais tout simplement de le faire, je n'y arrivais plus. La prof (qui avait une tendance à humilier les élèves en se moquant de leur voix, surtout les 6ème-5ème, qui se défendent moins) , m'a une fois proposée de chanter seule devant elle. J'ai fait l'effort et ça c'est bien mieux passé que devant 35 personnes. Je me suis dit qu'elle avait compris et que ce serait comme ça à chaque fois, ça m'avait beaucoup soulagée. Quelle naïveté : la fois d'après, elle m'a demandé de chanter devant toute la classe, et en voyant que je ne le faisais pas, m'a criée dessus pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je commence à pleurer. Je devais avoir douze ans.
Tl;dr: Plus de bienveillance à l'école, ce serait un grand pas vers l'avant. J'ai vécu l'école, jusqu'à la première, en L, où j'ai eu une classe plus petite et humaine avec des amis et moins de pression, comme un lieu d'humiliation et de peur. Comme toi, j'avais la boule au ventre avant d'y aller.
Ca s'inscrit bien sûr dans un plus large débat sur le traitement et la perception des enfants et des adolescents. D'où je viens en tout cas, l'humiliation et les violences verbales comme outils d'"éducation" sont bien trop tolérées et les conséquences peuvent être désastreuses. Elles l'ont été pour moi.
Je suis grande, 1m80. Quand j'étais ado, j'ai toujours eu des remarques sur mes jupes et robes courtes jusqu'à ce que je me rende compte que ma jupe et celle des autres filles tombaient exactement à la même hauteur (soir au dessous du genou) mais moi, j'ai plus de longueurs de jambes, plus de peau visible...
Effectivement tu es une Amazone.
Exactement pareil pour moi et j'ai pas envie de me priver de mettre des robes sous prétexte qu'elles paraissent courtes, mais c'est dur de faire abstraction du regard des gens, surtout quand même tes proches te font des réflexions (ma mère à chaque fois que je met une robe dit que c'est court)...
@@jobelpius2074 je ne tire pas à l'arc Raphaël.
Bah fallait ptet penser un peu moins a comment tu t'habilles et un peu plus à comment tu dois étudier. Comme dis dans un autre commentaire l'école est un lieu d'apprentissage, pas de luxure ou un défilé de mode. Si tu faisais déjà 1m80 tu faisais déjà femme et dans une population bourrée d'hormones tu devais faire tourner des têtes ce qui n'a pas sa place dans les études. Le lycée c'est pas un club de rencontre ou une micro société, t'es la pour aller en cours et rentrer faire tes devoirs, pas pour te poser des questions ou réfléchir a mettre des jupes et des robes.
Quelle histoire dis donc ! Merci en tout cas de t'être livrée 😊 De mon côté je suis dans un lycée public que j'adore et où je me sens extrêmement bien, pas de règlement sur les tenues. Mais un excellent niveau avec des gens adorables. En revanche dans mon collège (privé) j'ai fortement ressentit le sexisme comme d'autres filles : pas le droit aux bretelles fines , aux robes au-dessus du genou (j'ai reçu beaucoup de remarques des surveillant(e)s par rapport à ça), aux shorts... et j'en passe. On nous disait que voir nos épaules était "indécent" Indécent !!!!! On avait été tellement choquées et comme toujours, ces remarques étaient toujours faites aux filles... Mais merci pour cette vidéo :)
Quelle horreur en effet :
- lycée avec vue sur la mer
- être entouré de cathos disciplinés
- être "trop" belle
- ne pas pouvoir mettre des perruques multicolores
Au lieu de chouiner telle princesse qui s'est cassé un ongle, remercie-donc le destin de ne pas t'avoir envoyé en lycée public à Sarcelles ou Bobigny.
Tu a toujours oser être toi même, dans un monde où personne n'ose l'être .
Tu a tout mon respect !
la fragilité s'exprime
Achka hkl tu es pas assez mature pour comprendre c’est pas grave 👍
Tu n'es pas seule à avoir eu des angoisses terribles pour les cours de sport ! Je partage tout à fait ton expérience et je me sens moins seul maintenant. Merci pour ces moments de sincérité !
Je me souviens encore du choc que j'ai vécu quand la CPE de mon collège (j'étais en 3e) est passée dans le couloir est a carrément attraper mon T-shirt pour le replacer sur mon épaule en me disant "on montre pas ses épaules Lise" c'était tellement déplacé. C'est un sujet bien plus important qu'on croit, merci pour cette vidéo
Lise pacifique Le contact entre personnel et eleve n’est pas censé etre interdit ? Ca me rendrait folle ! tu as réagi comment ?
@@merlyflorette2490 je crois que si, mais je ne le savais pas à l'époque, j'ai du la regarder de travers et en parler à ma mère le soir mais J'ai pris conscience que c'étais extrêmement déplacé bien plus tard malheureusement
Vous êtes très sensible, très vite choquée quand même 😅punaise moi qui suis née début année 80 suis plus blasée...il n'y avait pas une loi pour tout et des assos pour chaque petit conflit...c'était la demerde.
La CPE qui replace ton tee shirt g mm pas compris pourquoi tu à ressenti un choc😂🤣vous me faîtes trop rire on est pas sur la même planète. Perso j'aurais oublié la minute qui suit...
A l'époque les rapports étaient plus naturel tout n'était pas enrobé de lois et d'accusations de ceci et cela pour rien...
Vous pensez créer un monde meilleur mais j'y crois pas...ça ne fait que éloigner les gens les uns des autres.
@@lesbobonnesinsomniaques je pense que ce n'est pas une question d'époque mais de sensibilité...
perce neige Ecoute, si c’est pour balancer « Moi a mon epoque gnagnagna » Please, ne parle pas. Surtout ne parle pas. C’est comme si moi je te repondais : « Je comprends’pas pourquoi t’es pas choquee » Bah ecoute tu l’es pas tant mieux. Mais wow ta reponse elle est juste merdique
Merci pour cette vidéo. J'ai moi même remarqué au collège que les filles + formés avaient toujours des problèmes en débardeur / short / jupe alors que les filles non formés s'habillant de la même manière n'avaient pas de soucis, déjà à l'époque ça me mettait dans un état d'incompréhension énorme
Ou même avec un t shirt à manches longues prêt du corps u.u
La réponse est simple. Une fille qui a des formes crée une attirance sexuelle là où une non développée n'en attirera pas. Donc certaines tenues anodine enfant ne le seront plus avec un corps adulte.
L'école c'est un lieu fait pour étudier et non devenir un lieu de luxure (j’exagère) avec une population en pleine puberté aux hormones qui explosent.
@@GBreizh95 exactement , mais je vois que les gens préfère dire que l'école est sexiste enfin bref, il y a au moin des gens qui réfléchissent
merci Antastesia
je comprends tellement ce sentiment d'exclusion
j'ai été déscolarisé deux fois ( à l'époque, c'était plutôt rare ) mais j'en ai bavé dés la maternelle lol
Au bac, j'ai pas été à l'épreuve de sport angoisse terrible aussi pff ton prof de sport était trop con mais vraiment d'une connerie sans nom
j'me souviens d'un épisode en école catho. J'étais au CP, en débardeur. Soeur Alice ( c'était son nom ), m'a tiré par les cheveux, en me disant : " arrête d'émoustiller les garçons, ce sont les catins qui font ça ". Je ne savais même pas ce que voulais dire " émoustiller " ni " catin ". lol, mais c'était rien à côté du reste !
bisous
Je suis tellement choquée par le comportement de la soeur 😮😮😮
@@luciefr1808 ne le sois pas, c'était quotidien ! bisous
Je n'étais pas dans un lycée privé mais tu décris très bien l'ambiance et les problèmes aussi bien des adultes, des règlements que des élèves ... Je n'ai pas aimé cette période non plus... En t'écoutant je me rappelle de ma docilité à l'époque et ça me fait mal au cœur. Merci pour tout ce que tu as livré dans cette vidéo ❤️
Souvenir choquant du collège: le surveillant principal qui filtre le passage des élèves au retour de l'intercours pour ne laisser retourner en classe que les garçons. on se retrouve donc filles de toutes classes confondues dans la cours avec ce vieux bonhomme qui nous annonce qu'à partir de maintenant, toute fille ne portant pas une tenue "appropriée" s'exposera à des consequences....
Ça me dégoûte franchement.
Maaa- what? Mais c’est quel genre de connerie ça ! De toutes mes années collèges / lycée ou fac j’ai jamais vu de filles montrant leurs tétons ou avec des jupes ras les fesses c’est quoi ces conneries encore !
Un homme peut porter un short même ras le cul personne lui dira rien , il peut porter un débardeur ou même enlever son t-shirt en cours de sport lorsqu’il fait chaud (oui oui très souvent) PERSONNE LUI DIRA RIEN!
Alors arrête ton hypocrisie à 2 balles !
Il y a un sérieux problème avec le corps de la femme aux yeux de la société.
« Les femmes ont envies de montrer leurs corps » et les hommes alors? torse poile, short et j’en passe !
@@Solip_i dsl mais tu es de mauvaise foi. T as deja vu un mec torse poil au lycee ? Pas moi, du moins pas a mon epoque...
Tu vois pas la difference entre un pantacourt et un short raz les fesses, voir meme parfois au dessus des fesses lol
Yen a un qu on met quand on a trop chaud, et l autre on le met pour montrer son cul, l intension n est pas la meme. Les hommes veulent pouvoir s habiller leger si il fait chaud, certaines femmes veulent pouvoir se balader les fesses a l air. Chacun son delire.
Selon toi toutes les tennues sont acceptables à l ecole ? Il ne faut mettre aucune limite ? Ce qui te derange c est de voir des hommes torse nu ou alors de ne pas pouvoir te balader les fesses ou les seins a l air ? J aimerai comprendre...
Julien Heuzé bien sur que oui j’ai déjà vu des hommes torse nue au lycée !
En cours de sport ou lorsqu’ils jouent au foot sur les terrains la , arrête ton hypocrisie à 2 balles !
Et oui j’insiste : je n’ai jamais vu de nanas avec un short ras le cul (donc ou on voit un bout de cul) ou un décolleté plongeant a l’école jamais pourtant j’étais en écoles publique !
Si ça arrive , ça arrive très rarement mais c’est loin d’être une majorité et je pense même pas que leurs intentions c’est d’attirer l’attention ou de « monter leurs culs »
Quand je mets des chaussures ouvertes mon intention c’est pas « regardez mes piedssssss » c’est juste que je trouve çà jolie , arrêtez aussi d’inventer des intentions aux nanas , vous êtes pas dans leurs têtes.
Ce qui me dérange c’est l’hypocrisie et la mauvaise foi que les gens comme toi font preuve.
Je suis loin de montrer mon cul cela n’a rien à voir.
@@Solip_i Si je comprends bien, le drame c'est que les femmes ne peuvent pas s'habiller comme elles veulent ?
Je n'arrive pas à comprendre le concept, si vous voulez afficher votre anatomie à tout le monde mais être moins emmerdées dans la rue, comment vous compter vous y prendre ?
Quand le surveillant principal veut que les gens soient habillés "normalement" c'est parce qu'on a autre chose à faire au lycée que de polémiquer sur le fait qu'une tenue est réglementaire ou pas. Si il y a polémique c'est qu'elle n'est pas réglementaire et que tu fais perdre leur temps à tous les autres élèves et au prof. C'est un gros manque de respect. Tu t'habilles correctement sans choquer les autres sinon tu dégages, les gens sont la pour bosser on n'est pas dans un défilé, sur la plage, en festival ou dans un camps de nudiste. Si il a fait la remarque c'est pas forcement parce que c'est un mâle blanc oppresseur comme n'importe quelle cruche de niveau 1 pourrait penser, mais peut être parce que c'est un mec intelligent qui aimerai transmettre autre chose que l’obsession de l'apparence aux étudiants de son établissement.
Après moi j'essaye juste de comprendre la logique, c'est pas moi qui vais me faire agresser dans la rue, pleurer, et en vouloir ensuite à tous les hommes de l'univers...
Moi je constate : je vois la cruche qui se dandine, totalement inconsciente de l'incendie qu'elle est en train d'allumer, je vois les mecs derrière qui s'approchent comme des mouches vers une merde, et la je me dis que ça pue...
« Les années lycée sont les plus belles d’une vie » : LOOOOOOL 😂😂🙈💩
les gens aiment les vidéos-confessions.. moi aussi. Pour certains, il s'agit d'une curiosité curieuse ; pour d'autres, il s'agit d’une intention bienveillante dans le but de mieux connaitre la personne.
J'aime tellement ta façon de raconter ton histoire, je suis pleinement d'accord avec toi et je me retrouve dans certaines de tes expériences. Merci de tenir un discours d'une telle qualité !
J'ai été sensibilisé au spécisme par une personne envers qui j'avais beaucoup d'admiration au collège. C'était un garçon avec de longs cheveux blons qui avait les yeux bleux une peau magnifique, il était très beau. Il avait d'excellents résultat scolaires, venait d'un milieu social "normal" en comparaison de moi qui venait d'un milieu social assez pauvre financièrement avec beaucoup de problèmes familiaux + du harcèlement physique/mental en 6e j'avait de l'acné m'habillait mal malgré tout j'avais d'assez bonne notes .bref un souffre-douleur idéal. J'avais très peu confiance en moi. Je l'idéalisais beaucoup et je considérais qu'il était "supérieur" à moi qu'étant donné qu'il était privilègié socialement c'était à lui de venir me parler que j'étais pas légitime (grave...) cependant qd il me saluait par exemple je pensais que c'était de l'ironie dans le but de se moquer (notam. à cause du harcèlement vécu) alors qu'en fait avec le recul c'était pas son intention et qu'en fait il en a probablement souffert du fait que je le mettais sur un piédestal au point de m'empêcher d'avoir des réelles intéractions normales avec lui. :'(
Je me disais que socialement c'était facile pour lui mais au final avec les années je me suis rendu compte que ça peut être source d'inconfort de souffrance/rejets au niveau social d'être beau/belle et/ou intelligent ce que je pensais totalement impossible à l'époque étant dans l'extrême opposé et enviant pas mal qui il était et la considération que les autres lui portait
Salut ! En quoi pour toi être beau/belle ou intelligent peut-être sujet d'inconfort social/souffrance ? Car j'ai du mal à m'imaginer cela, je ne suis limite pas du tout d'accord avec toi.
Ce que tu dis sur le fait d'obliger les élèves à se conformer à une certaine apparence, ça me fait penser à quelque chose qui me révolte aussi. Pour donner le contexte, j'ai entendu parler d'un petit boulot qui consiste à placer les gens au théâtre. Et ma mère l'a déjà fait, elle me disait que c'était super, que c'était très classe, qu'iels avaient un uniforme fourni, etc. Elle commence à m'expliquer que par contre, si je veux faire ça, il faut être bien coiffée, maquillée, etc, et que l'apparence joue beaucoup. Et je me suis dit : OK, donc traduisons, ça veut dire que vu que c'est un tailleur jupe, je ne peux pas garder les poils parce que ça fera ""sale"", je ne peux pas ne pas me maquiller, je ne peux pas venir avec des cheveux qui ne sont pas lissés ou bouclés - mis en pli, coiffés - de manière à ce qu'aucun cheveu ne dépasse... Ce à quoi ma mère répond que "ce n'est pas ton apparence qui compte, ce n'est pas ton image, mais celle que le théâtre veut renvoyer". Et c'est quelque chose qui me révolte et que je ne comprends pas ; on me dit que c'est comme ça, que c'est normal, mais en quoi ça doit l'être ? Pourquoi on doit (et surtout les femmes) être jugé.e.s sur le physique et non uniquement sur nos aptitudes à faire tel ou tel métier ? Je ne sais pas ce que tu en penses mais je trouve ça absurde et ça me rend dingue de me dire que je ne pourrais pas faire ce travail qui me plairait parce que je ne suis pas assez jolie, pas assez bien épilée, parce que je ne corresponds pas assez à un stéréotype féminin dicté par la société. Bref, je m'éloigne du sujet de la vidéo mais ça me semblait intéressant de parler de ça.
A ce moment il faudrait aussi que les mannequins soient moche. Les metiers d'hotesse, accueil, sont des metiers tres accessible mais sont essentiellement là pour montrer le statut de la marque. Plus les filles sont jolies et appretées plus ça montre le luxe et l'importance que porte la marque à son service client. Je trouve ça logique. Pas super feministe mais logique.
Aaaaah, le lycée, période complexe ! Le passage où tu expliques que tu avais un non-rapport avec ces filles tandis qu'elles prenaient ça comme un rapport conflictuel me rappelle bien des choses ! Il se passait la même chose de mon côté et j'ai eu des échos comme quoi je paraissais froide et "inaccessible", sévère même alors que j'avais mes amies et que ça me suffisait, les autres élèves de ma classe ne m'intéressant pas (honnêtement, je trouvais leurs discussions...creuses).
Je dirais que ce qui m'a le plus marqué, c'est le fossé qu'il y avait entre ce que je faisais/représentais et ce que j'étais réellement, je ne m'autorisais pas à dévoiler mes opinions et à avoir mon style, j'étais trop anxieuse pour ça (je le suis toujours, anxieuse, mais plus sur ces points-là) alors à part me laisser aller devant mes amies, ces chères personnes de confiance 😌, je ne laissais rien transparaître, parce que je trouvais mon "moi intérieur" trop précieux pour être exposé à leurs avis, je voulais pas qu'il soit entâché avec leurs jugements à l'emporte-pièce (même si ça en disait long sur les insécurités de chacun mais passons 😉)
je viens de finir le lycée et je me suis beaucoup reconnu dans ta vidéo
j’ai vraiment eu du mal depuis le collège par rapport aux règles/remarques du cadre éducatif sur mon physique, qui est un peu « atypique » ou même androgyne (quand j’avais les cheveux longs, les cheveux colorés ou encore des boucles d’oreilles, qui étaient interdites aux garçons....)
pour autant, j’ai aussi remarqué à quel point les remarques envers mes camarades féminines prenaient une toute autre ampleur, qui était à la fois hyper sexualisante et humiliante.... je pense notamment à l’une de mes amis (qui comme toi, était toujours visée par le cadre éducatif) à qui l’on a demandé devant tout le monde d’enlever son manteau afin de dévoiler le fait qu’elle portait un débardeur
on pourrait penser que ce type de formatage serait inadmissible aujourd’hui, mais même dans un lycée qui se disait ouvert d’esprit (et qui l’était de la part des profs!) c’est toujours considéré comme la norme....
Hello! Je me suis reconnue dans une de tes anecdotes, ça fait vraiment du bien d'entendre qu'on est pas forcément seul.es dans ces situations, surtout quand la famille ne soutient pas... J'étais au collège, il faisait très chaud, je portais une jupe en jean, avec un tee-shirt et des converses. Je me suis faite attrapée par une surveillante et la CPE dans la court de récré, car ma tenue n'était pas appropriée, jugée choquante pour tous.tes. On m' a renvoyé pour me changer, sous peine d'être exclue du collège. A 11-12 ans, j'ai été effrayée par ces menaces, alors je me suis changée. Au lycée j'ai subi une humiliation en classe. Il m'arrivait de porter des jupes, des collants résilles noirs, des hauts un peu décolletés. Un jours, pendant un cours, ma prof' de français s'est assise et a un tenu un discours sexiste et humiliant qui me visait clairement moi devant toute la classe. Selon elle, quand on est une jeune fille avec des formes plus développées, c'est choquant, sale et provocateur de porter des jupes ou des décolletés, de "s'exhiber" ainsi (tout en me lançant des regards). Mais si on a une petite poitrine, des formes pas trop développées, c'est très beau et agréable. De la part d'une femme revendiquée féministe, ou même d'une personne simplement, c'est honteux. Je n'ai jamais cessé de porter mes vêtements que j'aimais pour elle, et j'en suis fière. Cependant, c'était une époque dure, où je complexais beaucoup sur mes formes, et oui Emy a raison, c'est très destructeur...
Bon courage à vous tous.tes, osons nous affirmer et être fier.es!!
Le premier bénéfice qu'on retire d'une origine populaire est d'avoir aucun respect ceux qui veulent détruire notre identité.
Le second, de n'avoir aucune peur de la gauche et de ne pas soumettre à l'ethno-masochiste et a l'islamo-gauchisme.
Le troisième, de n'avoir aucune fascination pour la racaille et sa médiocrité.
Les bobos ne comprennent pas cela car ils sont nés dans un milieu privilégié et ont une perception loin de la réalité.
Et pour les islamo gauchistes (socialistes, écolos, communiste etc.), ils ont substitué les racailles et les islamistes au nouveau prolétariat (en trahissant les vraies valeurs de gauche anti-islam, Anti indigéniste), car le peuple qui vit et voient la vérité et les problématiques de l’échec de l’assimilation et ne les suivent plus, pour dénigrer le peuple ils usent du chantage aux racismes et à l'islamophobie mais ça ne fonctionne plus maintenant.
Très juste. Et à tout cela, on peut ajouter que la bourgeoisie, dont Antastesia fait concrètement partie, préfère largement créer des oppositions magnifiées à partir d'un vide conceptuel ( comme le féminisme ), et ce afin de faire l'économie d'une analyse de classe. Cette économie de réflexion s'explique par le souci typiquement bourgeois d'éluder le principe de réalité qui découle des tensions et des prérogatives inhérentes à sa classe d'appartenance. Elle est incapable de percevoir tous les avantages liés à sa classe d'appartenance pour ne se focaliser que sur la forme au détriment du fond : son souci était le rapport qu'elle entretenait avec son petit corps d’adolescente, le règlement d'ordre intérieur de son lycée privé au bord de la mer qui ne l'autorisait pas à se fringuer comme elle le voulait, et la perception que les autres bourgeois de son acabit avaient de son petit cul bordé de nouilles. Qu'elle aille expliquer tout ceci à mes immigrés de parents qui étaient actifs sur le marché du travail après la fin de leurs études primaires et qui n'ont eu d'autres choix que de m'inscrire dans des établissements publics.
c’est vraiment une vidéo hyper intéressante, j’ai bcp aimé que tu développes des idées fortes en t’appuyant sur ton expérience personnelle, bravo ! ♡
Merci pour cette vidéo.
J'aurais voulu en savoir un peu plus sur ta conception de l'impudeur. Que penses-tu des hommes qui ne portent pas de T-shirt lorsqu'ils sont dans la rue ou autre lieu public en temps de canicule ? Il y a eu plusieurs débats assez intéressants récemment à ce propos, notamment car ce sujet transcrit une certaine hypocrisie et sexisme envers les femmes qui sont sexualisées lorsqu'elle se dévêtissent un peu uniquement pour palier au problème de la chaleur estivale (alors que ce n'est pas le cas pour les hommes qui ont plus de liberté).
Es-tu choquée par des hommes qui se promènent torse nu dans un lieu inadéquat comme en ville (métro, bus etc..) ? Il y a plusieurs personnes qui ne comprennent pas qu'être à torse nu en ville et à la piscine (ou bord de mer) sont deux choses complètement différentes et pourtant les hommes n'ont aucune contraintes à ce niveau-là car ils ne réalisent pas qu'ils font preuve d'une certaine impudeur lorsqu'ils sont torse nu dans des lieux inappropriés.
Pour ma part, je trouverais tout à fait normal qu'une femme se permette de ne pas porter de "haut" à la plage ou autres lieux dans lesquels "l'impudeur" est acceptable. Le problème, c'est que les femmes en général ne peuvent le faire ni dans ces lieux-là et encore moins dans des lieux publics à cause de cette constante sexualisation.
Ce serait génial si tu continuais un peu sur ce sujet de "dresse code" en période estivale etc... pour une prochaine vidéo. Je suis sûr que ton avis sur la question apporterait beaucoup au débat.
À bientôt !
Ta vidéo a fait remonter beaucoup de souvenirs en moi. J'ai vécu des expériences similaires dans un tout petit lycée public de campagne. Merci pour ton partage
J'ai été dans une école privée de la petite section à la seconde et je me reconnais dans beaucoup de choses que tu racontes, notamment ce règlement absurde sur les vêtements (particulièrement ceux des filles, et aussi ceux des garçons qui, passé la troisième, n'avaient plus le droit de porter de bermudas car "les poils excitent les filles"). Je me souviens d'une prof de français en cinquième qui avait fait une remarque à une élève sur son "short" qui était un genre de short en velours qu'elle portait avec un collant opaque (on était en hiver), alors qu'elle venait au tableau pour réciter une poésie.
J'ai aussi vécu la manif pour tous dans ce lycée catho hyper conservateur et réac, avec des débats de m**** sur la famille et le mariage en cours de "Réflexions humaines et religieuses".
Quand j'ai changé de lycée pour la première et la terminale (et que je suis allée dans le public dans, en plus, un lycée qui valorisait vachement la L contrairement à cet autre établissement), j'ai trouvé ça tellement libérateur !!
Pourtant je n'étais pas du tout "rebelle" à cette époque, je collais parfaitement à cette image de bonne petite fille de bonne famille qui s'habille comme il faut (et en plus semblait avoir quatre ans de moins que ce qu'elle avait vraiment). Je ne peux donc qu'imaginer à quel point ça a été plus dur encore pour toi.
Je trouve tout cela scandaleux, et malheureusement dans le lycée où j'étais, c'est toujours comme ça six ans après que je l'ai quitté...
J'ai aussi été dans un établissement catholique. Je me suis aussi sentie humiliée lorsque la surveillante m'a presque traitée d'allumeuse car mon tee shirt montrait 1cm de mon ventre quand je levais les bras très haut. J'ai aussi compris qu'au delà du sexisme et des dogmes, il y a parfois une histoire de classes sociales car les gens dont les parents avaient plus d'argent avaient plus de libertés... ce jour là, j'ai bien entendu du rentrer chez moi me changer tandis que ma voisine de classe au pantalon fendu jusqu'aux fesses n'a jamais été inquiétée
Je suis dans le même établissement depuis le CM2, un établissement privé catholique. Je vais passer en terminale, et chaque jour d’école je me sens de moins en moins à l’aise dans mon lycée. Le souvenir le plus marquant que j’ai se passe en CM2. On était en été, à la fin de l’année scolaire. Je portais un débardeur avec une chemise ouverte. Il faisait très chaud, j’ai retiré ma chemise, et la professeur m’a immédiatement dit de remettre ma chemise, fermée, parce que c’était inapproprié. J’étais en CM2, j’avais 9 ans, je n’avais pas entamé ma puberté.
J'ai eu mon bac :D
Felicitation ! Dans quel domaine sans indiscrétions ? :)
Bravo ^^
Il est donné de nos jours lol je taquine
Felicitations ! 🎊
@@Vi_wildcat 😂😁
Concernant les cours de sport, j’ai eu exactement les mêmes ressentis que toi tout au long de mes secondaires. Je décomptais les jours jusqu’au jour fatidique où j’avais sport, je ne savais pas en dormir la nuit. Le pire je crois c’est que comme tu dis, les profs ne prennent absolument pas cela en compte. Pour ma part, j’ai des problèmes de psychomotricité, j’ai donc toujours eu du mal avec les sports d’équipe et les sports tels que le saut en hauteur, la gymnastique m’angoisaient énormément car j’avais peur, j’avais un réel blocage. Du coup durant mon année de troisième je me suis faite harceler à chaque cours de sport par les autres filles. La prof m’obligeait à faire devant tout le monde ce dont j’avais peur et comme je n’y arrivais pas tout le monde riait de moi. Elle m’a même dit: « Tu te laisses vivre toi » alors que j’avais envie de bien faire mais que j’étais juste morte de peur. Toutes les semaines c’était l’angoisse totale. Durant ma dernière année j’ai été sous certificat car je n’ai plus été capable de continuer comme ça... C’est un réel problème qui devrait être soulevé dans le milieu de l’enseignement.
J'aime quand vous partagez vos expériences de vie en français. Ça m'aide bcp à améliorer mon propre français. Merci mille fois ! :)
Partage très intéressant, plein d'honnêteté, d'objectivité. Merci pour ce bon moment.
Salut ! Merci pour cette vidéo. Le fait que tu partages cette partie douloureuse de ton histoire me fait me sentir moins seule. Attention je vais raconter ma vie mais j'ai besoin d'exorciser mes pensées mdr.
Je suis fraîchement bachelière (L) et durant ces trois dernières années j'ai toujours entendu mes amis, parfois mêmes les plus proches, critiquer les autres sur leur style ou habits qu'ils jugeaient parfois "trop" pour le lycée. Nous constituions pourtant un des groupes les plus ouverts d'esprit du lycée mais ces jugements presque quotidiens établissaient vraiment une ambiance encore plus pesante que ce dont le lycée faisait déjà preuve.
Je suis aussi la fille un peu excentrique du groupe et je n'ai jamais eu le courage de m'opposer frontalement à tout ça comme tu as pu le faire, de peur de me faire rejeter. J'étais aussi dans un lycée catholique privé qui avait un peu les mêmes règles que le tien mais en légèrement plus ouvert.
En terminale (cette année donc) j'ai progressivement essayé de faire passer des messages discrets en opposition à leur jugement comme "oh moi j'aime bien", "oh on s'en fou de ce que les autres portent" ou bien "on dirait des vieux aigris qui n'ont rien de mieux à faire de leur vie que de critiquer la jeunesse" et même si entre temps on a grandis et gagné en maturité j'aime à croire que j'ai contribué au fait qu'ils ne critiquent plus (autant) les autres sur leur physique ou leur manière de s'habiller.
Enfin bref, tout ça pour dire que j'admire ta force d'esprit, que tu réussisse à faire valoir tes valeurs sans plier à ce qui te paraît injuste et le fait que tu ressorte plus forte de cette passe douloureuse ! Bravo, bonne continuation pour la suite, plein de bonheur dans ta vie et tes projets et bonne journée !
J'avoue c'est extrêmement choquant et malsain ce besoin constant de juger de la tenue des femmes, et même des petites filles. Apparemment, un papa avait eu la remarque " votre fille a un short trop court" et? Elle a 10 ans et est en cm2, y aurait-il un quelconque danger pour elle a l'école??
@Maaa- si qq1 pense excitation ou viol en voyant un enfant en short alors le problème vient de lui, effectivement, ce n'est pas "normal"
Tu es très courageuse d'en parler et de te confier sur un sujet aussi sensible 😊
Merci 🤗
Bravo a toi pour être restée sur tes positions ! mon lycée n'était pas très bien réputé , mais j'y ai passé de bonnes années, et ton look n'aurai posé aucun problème :) il y avait aussi par exemple des garçons avec des styles ''moins masculins'' et c'était totalement accepté . je trouve qu'il y a une très forte différence d'enseignement et de règlement d'un lycée à l'autre ( même dans le publique)
I miss your English vlogs and chats to camera. I miss all you had to say. You are so authentic, heartfelt, and relatable. Truly like catching up with a real friend. Still pleased to see you actively uploading after all this time Bravo. Clearly I haven’t committed to learning french. But I wanted to wish you well and hope life is treating you fabulously. I’m a old time viewer & I hardly ever comment on anyone’s video, I felt inspired to this evening. All the best x
Thank you so much. And don't worry I have two videos in English coming really soon.
J’ai eu pendant un moment des cheveux courts et bleus, et ça a beaucoup posé problème à l’administration du lycée, selon qui cette coiffure « rappelait explicitement le film « La Vie d’Adèle » »
Les profs cependant étaient très soutenants et formellement opposés à l’administration
Ouah...c'est fou comme je me reconnais dans ton histoire notamment en sport. Je suis actuellement au lycée où les gens sont ouvert ça il y a pas de soucis mais je me sens très mal à l'aise. Dans le sens où je suis dans une culture où les gens sortent beaucoup, vont à des fêtes, à des sortie scolaire ect.. horrible pour moi. J'ai presque 17 ans et je ne suis jamais allé à une fête de toute ma vie car j'en ai une peur monstre. Par exemple, en fin d'année il y a une fête commune avec parents élèves et tout le bazar: je suis littéralement au bout de ma vie. Incapable de le dire pourquoi. Ou encore une sortie scolaire prévu pour je ne sais quand : j'y pense TOUS LES JOURS avec une angoisse, une boule au ventre. Cela m'exclu énormément des autres. Je n'ai aucun amis, potes dans ma classe. C'est fou car tu disais que les gens te voyais froide, distante. C'est incroyable parce qu'ils pensent exactement la même chose pour moi. S'ils savait en vérité que je suis très intimidée. Et de plus je trouve leur relation très superficielle justement. Donc pas trop d'envie.
Est il nécessaire de parler de l'EPS. Parfois je ne sais même pas comment je fais pour m'y rendre. (Mes parents me laisseront JAMAIS séché ). Exactement le même ressentie que toi: des que le cours fini, j'y repense tous les jours avec une boule au ventre la veille. C'est invivable et je pense que le pire c'est de sentir le décalage entre moi et les autres qui sont très détendue par rapport à ça. C'est fou comme je me suis reconnu dans ton histoire...merci
e ddd Au sport tu fais genre t’as mal ça marche et pour le reste tqt en grandissant ça partira, ne te prends pas la tête, personne ne te juge, et si on te juge tu t’en fou, tu vas pas apporter de l’importance à des connasses/connards non ?
Dans mon collège c'était pareil, il y avait une élève qui avait pas pu rentrer dans le lycée parce qu'elle portait un short (même pas très court) et la surveillante lui avait dit "va te rhabiller".. j'étais vraiment choquée et je trouve ça juste horrible d'entendre ça venant de la bouche des surveillants. Un autre jour une amie avait porté un short un peu """court"""" et une pionne lui avait dit qu'elle faisait honte aux femmes.... bref j'comprends même pas qu'elles aient été embauchées ces pionnes
Bonjour, Merci pour ce témoignage. Je pense qu'il pourra certainement aider les jeunes personnes qui vous suivent. J'ai une question : comment réagissez-vous maintenant que vous êtes professeur face à ces problématiques (comment réagissez-vous face à vos élèves, comment réagissez-vous face à l’autorité que vous êtes censée incarner? Et à celle que vous devez "supporter" ? ) Merci et belle continuation pour tout ce qui est des contenus relatifs à la littérature !
Antastesia je ne suis pas d'accord avec toi sur pleins de sujets, mais j'admire quand même le fait que tu sois restée fidèle à toi même, tout le monde n'a pas cette audace.
J’aime beaucoup quand tu fais ce genre de vidéos :) je me reconnais toujours beaucoup dans ton expérience
Keep going!
Merci de soulever ce point quand tu parles de morphologie et d'habillement. Quand il fait chaud, si je mets un débardeur, que ce soit au travail ou dans le métro, je ne passerai pas une bonne journée. Mes seins sont "visibles" et le regard et l'attitude des gens me le fait sentir. Je porte exactement le même vêtement que plein d'autres femmes, mais comme j'ai de gros seins, on me prête une volonté d'être vue ou de plaire. Je l'ai réalisé y a pas longtemps en regardant ma collègue très fine qui portait une mini-jupe et un haut ouvert dans le dos sans soutien gorge, je me suis dit qu'elle devait être tellement à l'aise sous ces 35 degrés ! Je me suis imaginée dans la même tenue et j'ai réalisé que sur moi ce serait vu comme super vulgaire. Chiant.
Wow j’ai adoré, merci pour cette excellente vidéo ! ❤️ Tu sais si les élèves de ton lycée à l’époque connaissaient ta chaîne ?
En tout cas, c’est vraiment génial que tu sois devenue prof!
Très sympa comme vidéo, c'est très agréable de t'écouter :)
Cette vidéo m'a fait énormement de bien ! Je suis aussi une élève en opposition avec l'autorité mais heureusement appréciée car mes éducateurs sont pour la plupart bienveillants malgré un règlement strict, catholique.. Je passe néanmoins tous les vendredis en retenue simplement parce qu'on m'oblige à respecter des règles non justifiées et justifiables.
Je passe en terminale, et je suis un gars avec les ongles plutôt longs et régulièrement vernis. De mon lycée, que ce soit par mes camarades, les profs ou les surveillant.es, je n'ai jamais eu de remarques (dans un lycée privé catho'), mais le plus pesant, c'est ma mère qui est persuadé que je reçois des critiques à longueurs de journées, et qui me répète "Si tu te fais harcelé ou viré de cours, tu l'auras cherché !". Alors oui, cette situation est pesante car je m'empêche parfois de les vernir de certaines couleurs à cause de ma mère (car son regard est trop lourd), mais ça me donne espoir en l'évolution des mœurs, car si ma mère pense que je dois me faire reprendre, c'est que son lycée reprendrais ce genre de comportement, alors qu’aujourd’hui', je ne suis pas repris.
Sur ce, merci pour ce joli message que tu nous transmet comme toujours
Je me reconnais tellement dans ton expérience. A la rentrée du lycée j'ai tout de suite était considéré comme la fille froide, distante et hautaine parce que je n'aimais pas faire des soirées à tout va ou "traîner" avec les groupes de filles "populaires" du lycée qui passaient leur temps à descendre les autres et à être hypocrites entres elles... J'ai perdu mes amies du collège qui trouvaient ça tellement important d'être au milieu d'un immense groupe "d'amis" et de passer leur temps à faire la fête. Bien évidement et comme ça se passe souvent au lycée, j'ai eu droit à une mise à l'écart, un rejet des autres assez violent. Regards noirs, fausses rumeurs à mon encontre, chuchotements sur mon passage, appel téléphoniques dans le vide...Et comme j'étais du genre à pas me laisser faire ça ne s'est jamais calmé... Ajouter à ça une ambiance très peu propice au travail et au respect de l'autre en classe (classes toujours perturbées, personnes se roulant des joints en cours, bruit constant) j'ai très vite développé de l'anxiété à l'idée d'aller au lycée qui s'est traduit par des migraines constantes, une dépression et une phobie scolaire.
Finalité, j'ai bien eu mon bac avec mention au grand bonheur de ma famille et autres, mais pour moi le lycée restera un échec.
Ce qui devait être pour moi un endroit où apprendre, pouvoir se forger une opinion, un lieu où découvrir etc restera dans ma mémoire "l'usine à formater" comme j'aimais l'appeller à l'époque... Quelle tristesse...
vidéo à diffuser dans les lycées ! amen
Bonsoir je n ai pas regardé toutes tes vidéos d expérience personnelle mais tu parles de la PACA , j y ai grandi et vécu aussi. Sans indiscrétion dans quel département ou ville étais tu ? Bien à toi
Quand j'étais au collège je me souviens d'un jour où ma copine portait un short (elle est noire au passage) et que le surveillant est venu lui dire de ne plus s'habiller comme "ça", on a alors demander pourquoi et il a répondu que ce n'était pas convenable et que on était dans une école mixte avec des garçons (mdr et alors ?) mais ce qui m'a le plus marqué et je pense que c'est ce qui fait que je m'en souviens encore c'est ça réponse quand je lui est demandé pourquoi il lui faisait une remarque à elle et pas a une autre fille qui était pas très loin de nous et qui portait aussi un short, il a dit "non mais c'est pas pareil elle elle est toute fine..." j'ai insisté et il a ajouté "non mais elle c'est une gamine alors que toi (en parlant de ma copine) ça fait pas pareil"
Après je veux pas raconté n'importe quoi mais il me semble même qu'il a demandé a la fille de s'approcher pour bien nous montré la différence entre les 2...
Moi j'étais en 5ème et ma copine en 3ème (on devait avoir un truc comme 11 et 14 ans) et c'était dans un collège privé catho et il se passait souvent des trucs de ce style
Toujours au top ! Merci ❤
Je suis au collège ( un collège publique , assez diversifié etc..) et quand une fille a un jean avec des « gros » trous, elle doit porter une blouse blanche toute la journée, mais les garçons portent ce qu’ils veulent et jamais ils n’ont porté de blouse blanche alors qu’ils avaient les meme jeans que les filles....
Merci pour cette vidéo très intéressante, j'aime beaucoup ces vidéos où tu racontes ton expérience, et je trouve ça encore plus intéressant que tu la rattaches à d'autres domaines (comme le sexisme ici). Et puis je me reconnais dans plusieurs choses dans cette vidéo donc ça me parle beaucoup ! Bref, j'ai adoré cette vidéo et j'aime énormément tes vidéos en général, tu m'apprends beaucoup de choses sur plein de sujets différents, donc merci ✨❤️
Tu ne t'es absolument jamais remise en question en te demandant pourquoi ces règles étaient mises en place toutes les personnes qui ont tenté de te rassurer ou de t'aider a t'intégrer tu les a rejetées tu ne te dis absolument a aucun moment que c'est quand même ultra privilégié comme problème de ne pas se sentir "en accord avec les règles mises en place", ça prouve une déconnexion totale avec la réalité les règles sont faites pour être suivies et a aucun moment on ne te demande d'être en accord avec ces règles sont là pour permettre la bonne intégration pour préparer l'entrée en société et t'apprendre un peu la vie malheureusement tu étais bien trop conditionnée dans un environnement où tout t'étais permis et donc tu pensais que ça serait la même chose dans ce lycée en ne respectant pas le règlement intérieur tu prouvés que tu es trop faible pour t'adapter et a remettre en question ta situation extrêmement privilégiée c'est vraiment dommage d'en arriver la
Étais-tu au cours Maintenon ? Car j'habite dans le sud de la France également et je suis dans ce lycée privé catholique et je reconnais très bien cette description dans mon lycée. C'est moins abusif mais il y a certaines règles et comportement qui sont toujours là. Merci pour cette vidéo je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue. Sachant que toute ces restrictions nous sont données pour "ne pas perturber les garçons."
Ahhh.. Le règlement du lycée trempé dans le sexisme ambiant. Un pure bonheur !
Coucou, je me reconnais complètement dans ton expérience, surtout au collège. En été, j'avais le droit à une réflexion par jour, de la CPE, du directeur du collège, des aides de classe... On me disait toujours que c'était pour "me protéger", pour ne pas attirer le regard des garçons, pour ne pas me faire moquer... A l'âge de 11 ans, alors que je venais juste d'entrer en 6e, je me souviens du directeur qui, entrant dans la classe, me fit une remarque sur ma jupe devant toute la classe. J'avais bien 11 ans. Et encore, comme tu le dis, je ressens la différence des comportements selon l'avancée dans la puberté et la morphologie des jeunes filles. J'étais à l'époque très fine, je n'avais pas beaucoup de seins, et je me prenais quand même des remarques ; mais mes amies avec des morphologies plus "matures" ou "féminines" s'en prenaient encore plus !! Arrivée dans un lycée public, j'ai eu l'impression de renaître : beaucoup d'ouverture, aucune remarque, de nombreux styles différents ! C'est comme ça que j'ai forgé mon style vestimentaire et, au-delà, une grande partie de ma personnalité, de mes goûts et de mes envies !! Merci Emy
la fragilité s'exprime
Je suis lycéenne et le règlement de mon établissement est pareil, merci beaucoup pour cette vidéo, elle me touche beaucoup
Ça devait vraiment être l’horreur 🥇🥇🥇
Wow génial j'adore ta perception de la vie,des gens... Tu me fais sourire même si c'est pas drôle. Bizz
Merci d'avoir fait cette vidéo, c'est un cadeau d'anniversaire brillant et instructif ahah (il a été posté le jour de mon anniversaire)
*Anastasia, je tiens à te dire, moi en tant qu'homme Je te comprends, je compathie avec toi. Les gens qui sont méchants avec toi, ils n'en valent pas la peine . Ça me rappelles une chose triste que j'ai vécu hier soir, j'ai rencontré une fille dans un parc et à force qu'on parle ensemble pendant plusieures heures, elle m'a confié qu'elle se fesait harceler puis agresser par des mecs frustrés. Vraiment, elle m'a déballé tellement de choses pas agréables qu'elle a vécu avec les hommes que j'ai finis par lui demander " Voyons, qu'est-ce que tu as bien pu leurs avoir fait pour qu'ils t'en veulent autant?" Puis, elle finit par me répondre " Bah, ils obtenaient pas se qu'ils voulaient et ils se vengeaient sur moi en me forçant, etc..." Moi, je trouves ça dommage qu'il y ait des frustrés comme ça qui s'en prenne comme ça à des gens qui leurs ont rien fait par pur jalousie😞. Enplus, j'ai pu parler avec elle pendant des heures, elle est super sympathique. Je trouves clairement qu'elle a pas mérité ça puis je lui ai dit " Tu mérites pas ça, tu vaux mieux que ces frustrés" carrément, elle se fait même insulter juste à cause de sa tenue même par un gars qui passait par là, je l'ai rassuré en lui disant " Ne les écoutes pas ces gens là, tu n'en est pas une ( je vais même pas dire la remarque qu'elle s'est prise tellement je trouves ça abérant mais, je penses que vous vous doutez...) tu t'habille avec ton style, tu fais ce que tu veux de ton corps." Moi, j'en ai pas dormis de la nuit tellement ça m'a choqué qu'elle vive tout ça. Mettez-vous à ma place, une femme que vous connaissez de nul part vous déballe tout ça pendant une bonne heure. C'est vraiment dur à entendre. Néanmoins j'ai essayé de l'aider du mieux que je pouvais. Sans parler de ses plaintes qui ont jamais aboutis😞...Bref, Je te Soutiens Anastasia et tu n'es vraiment pas la seule à vivre ça. Même moi qui suis un homme, je vie un peu la même chose même si je ne suis pas directement concerné, ça me fait vraiment me sentir mal d'entendre tout ça d'une femme que je connais à peine.*
Oui, pas facile ces années-là. Surtout, c'est difficile d'être toujours exposé(e) au même microcosme de société. J'ai fait ma scolarité dans le privé aussi et nous devions porter du bleu marine et en plus, nous avions des blouses par-dessus. (ouach) L'été, on devait les mettre même quand il faisait super chaud, c'est vraiment stupide. Je suis on ne peut plus d'accord avec toi, c'est destructeur ce concept, la vie est assez courte comme ça, il faut profiter de ces années-là. Au lycée, j'avais vraiment un corps très féminin et j'aimais bien mettre des escarpins et des robes etc. J'ai ressenti de l'hostilité de la part des profs masculins, notamment prof de sport. Un jour, je me suis fait dire par ce prof que ma tenue n'était pas convenable. ....avec une blouse d'uniforme par dessus ma robe? WTF? C'est lamentable. En tout cas, super vidéo, je pense que cela va aider les jeunes!!
Ça fait plaisir de voir une femme qui porte des lunettes si joliment !! Au lycée j’étais quasi la seule à porter des lunettes régulièrement. Les jeunes se précipitent souvent sur des lentilles de contacts et on me conseille tout le temps de faire de même. Et le cliché de la fille impopulaire et « intello/ geek » représentée à la télévision n’a pas vraiment aidé...
Merci pour cette vidéo très touchante.
Je viens de sortir du lycée dans le public et pour comparer, j'ai passer 3 ans horribles, la peur au ventre, le stress au corps mais pour le coup c'etait entièrement à cause des adultes, des profs, de l'administration qui nous angoissaient et nous rabaissaient. Entre élèves on étaient plutôt soudés (même si il y avait des problèmes inévitablement). Pourtant j'etais aussi une bonne élève mais c'etait les profs qui «m'en voulaient» pour ça et jusqu'à mes résultats de bac ils ont réussi à me faire douter de moi.
Super video ! Je me reconnais énormément dans ce que tu dis sauf que je n'ai pas subi tout ça à l'école mais au sein de ma propre cellule familliale. Très jeune j'ai eu des formes (j'avais déjà de la poitrine en primaire) et en plus de ça j'ai toujours été en surpoids. Quand j'étais ado j'étais extrêmement révoltée contre plein de choses avec un gros soucis face à l'autorité injustifée (je le suis encore d'ailleurs) et mes rapports avec mes parents, notamment mon beau-père étaient hyper conflictuels. Bref, mes parents mais je parle plutôt de mon beau-père (abusif et violent -> ma mère effacée et soumise) m'a toujours renvoyé une image très négative de moi-même : une femme, grosse, non élégante, pas discrète, bref ne correspondant en aucune façon à la représentation féminine classique ... J'ai aussi été sexualisée très tôt, je me rappelle de certaines réflexions vers 11/12 ans et puis plus tard aussi qui m'ont énormément marquée. Je n'ai jamais eu le droit d'explorer ma personnalité ni de m'exrpimer à travers mon look alors que c'est quelque chose que j'aurais tellement aimé faire. Je m'exprimais différement, à travers des dessins et des écrits que je devais cacher sous peine de m'exposer à de la violence gratuite et incompréhensible. Le fait d'être systématiquement brimée et d'avoir des remarques régulières invalidantes sur ma personnalité et sur mon apparence mais également sur ce que je ressentais (mes émotions n'étaient que très rarement prises au sérieux par mes parents, selon eux j'étais toujours dans l'exagération) ont fait que je me suis retrouvée adulte sans aucune confiance en moi, sans savoir ce que je voulais faire de ma vie mais également, d'une certaine manière, sans savoir qui je suis. Je suis tellement d'accord avec toi quand tu dis que l'adolescence devrait être un lieu libre d'exploration du soi. Bref, il m'a fallu des années pour arriver à démêler tout ça et à comprendre pourquoi j'ai été aussi mal depuis presque toujours. J'ai la trentaine et je suis encore dans cette phase d'exploration et de compréhension de moi-même. J'ai dû trouver ailleurs les ressources pour avoir confiance en moi et me connaître. Je commence seulement à assumer qui je suis et à l'exprimer sans avoir besoin de chercher constamment l'approbation de ma famille. Du coup pour moi, l'école était plutôt le refuge. En tout cas, merci pour cette vidéo :)
Merci pour votre excellent contenu!
Résistons !!! J'ai une petite anecdote à vous raconter, ma maman a un petit tips pour que j'arrête de mettre des vêtements qu'elle ne supporte pas que je porte...[ sous prétexte que ça irai à une blonde, à une femme de plus de 50 ans ou à une autre morphologie, rien qui ne me caractérise à priori ] elle les dépose à EMMAUS lorsque je suis loin de la maison pour mes études ! :D On se raisonne en se disant qu'au moins, ils auront une seconde vie, mais ça craint un peu à un certain âge...
Oh Emy, moi aussi ça me rappelle des souvenirs, j'avais les cheveux très longs rasés sur les cotés dans un lycée privé catho (enfin en passe de se laiciser), mais vu comme un mec "strange". Moi aussi j'avais ma bande de potes en dehors et peu d'intractions avec mes collègues du lycée. Avec le recul, j'ai réalisé que le fait d'être peu locace m'attirait la suspicion et je faisais l'objet de fantasmes, de projections malgré moi. En fait c'est normal, quelqu'un qui parle peu ou pas est inquiétant, ça fait peur ! Les autres se sentent jugés, même si c'est pas le cas.Voila, c'est aussi simple que ça !
L'hypersexualisation dès le collège je connais ça, parce que j'ai eu une forte poitrine très tôt mais sans avoir de rondeur autre part, donc j'avais des remarques ou des regards de la part de profs/d'élèves. J'étais en pleine construction, auj je m'en foutrais je pense mais c'était assez dur à encaisser à l'époque
Je commente assez rarement mais je dois avouer que je me suis totalement reconnue dans tes propos. Pour ma part ça a commencé dès le collège: j'ai chopé l'étiquette de "l'intello" et de "la gothique". C'est allé assez loin car les autorités du collège sont allées jusqu'à m'accuser de manière complètement arbitraire d'être l'autrice de tag antisémites sur les murs de l'établissement (je n'y étais évidemment pour rien). Au lycée j'ai aussi vécu le fait d'être appelée à me rhabiller (j'étais à l'internat donc au moins ils foutaient la paix à mes parents). Je me souviens aussi de m'être fait agresser par d'autres élèves et quand je suis allée m'en plaindre on m'a répondu que je n'avais qu'à m'habiller autrement.
Je me reconnais aussi dans tes angoisses du cours de sport, ma délivrance fut d'être dispensée à l'année pour un problème au coude. Je faisais semblant de vomir pour faire croire que j'étais malade, prétextais des règles douloureuses, manquais volontairement mon bus pour arriver en retard et être envoyée en permanence... Au collège j'ai eu ce même soucis avec les cours de musique et le fait de chanter devant la classe.
Bref, des années qui sont derrière moi et que je ne revivrais pour rien au monde.
Merci pour ta vidéo en tout cas ( et toutes les autres)
Tes années lycée sont mes années collège, ajd j'ai de la chance d'être dans un lycée plutôt cool où ils nous incite à être libre mais au collège j'ai été humilié par le CPE et le principale car on me disais comme toi tout les matins d'aller me changer car c'était sois disant trop court alors que certaines autres filles passaient avec des choses plus courtes que moi donc un jour j'ai pété un câble avec le CPE en lui pointant plusieurs filles et garçons du doigts en lui demandant pourquoi pas eux et il m'a dit mot pour mot " parce que tu as des formes là où il faut et ça peut provoquer des réactions chez les garçons et en plus tu es jolie et blonde" . J'ai été choqué, mes amies et les profs aussi ( oui car moi aussi gt pas forcément à problème car bonne élève et j'etais très sociale) Par la suite mes parents m'ont soutenue et m'ont dit de continuer. Mais il faut savoir que je me sentais mal par rapport à ça car j'avais d'autre soucis à l'époque . Ils m'ont fais chier pour aller dans le lycée que je suis aujourd'hui car je n'y dépendais pas bref un collège qui mériterait de la poursuite en justice car ma demande de dérogation à été retrouvé à la poubelle donc heureusement que moi et mes parents ont est allé voir mon lycée d'aujourd'hui qui ont accepté de me prendre même sans dérogation. Bref je vais arrêté là mais je me suis tellement reconnue dans ta vidéo
Triste témoignage, bonne continuation et forcé à vous.
Mais j’ai envie de vomir ptin!
Le sexisme à l’état pure la tu peux pas faire pire!
On dirait que t’es une sirène enchanteresse qui va détourner de leurs études tout les gars du collège mais à vomir ! Le problème c’est pas toi ça serait les hommes qui peuvent pas retenir leurs queues ptin!
@@Solip_i Vous avez bien raison.
Mon lycée était l’opposé absolu!
Lycée artistique, quasi que des L. Et tu étais “bizarre” quand tu étais conventionnel. Dans tous les cas cette période est tellement dure. L’immaturité, la superficialité, l’angoisse, les complexes. Heureusement ça ne dure que 3 ans...
C WS 7 ans avec le collège 😅
Aika mon dieu t’as raison, Le collège c’est la pire pire pire pire période possible et imaginable. Pour rien au monde j’y retournerai!
En voyant le titre on aurait pu croire que tu as subi du harcèlement mais non. Tu as été fort malheureusement (c’est ironique) entouré de gens cathos et avec une vision de la vie différente de la tienne. Comme tu es une personne ouverte d’esprit, tu as vu ça comme quelque chose de mauvais. C’est pourquoi tu es devenu une féministe aigri
il y a une grande différence entre lycée public et privé! Mes enfants âgés aujourd'hui de 33 et 30 ans étaient au lycée Dumont d'Urville à Toulon( tu connais sans doute) ! ils ont eu d'excellents enseignants ,agrégés pour la plupart, et ont eu un beau parcours (ma fille a été accepté en hypôcagne à Paris etc....et ce côté strict que tu décris n'existait pas! j'ai toujours été contre les établissements privés car je les juge très coincés et manquant de diversités! tu n'aurais pas eu tous ces problèmes dans le public, à mon avis!
Pour avoir été dans un établissement public, je pense que beaucoup de choses que tu décris sont propres au privé, en particulier les impératifs vestimentaires qui étaient beaucoup moins perceptibles dans mon lycée.
Cette vidéo date un peu mais j'ai besoin de témoigner. Personellement ma relation avec les filles a été de pire en pire (je n'ai toujours pas d'amie "fille" à 27 ans) alors que, comme toi, je ne leur adressais même pas la parole. Franchement, j'aimerais me dire que c'est ma faute, que c'est le hasard de mon vécu, que ça se tasse avec l'âge mais sincérement je pense faire ce qu'il faut de manière bienveillante mais rien n'y fait. Je me sens comme un jeune homme ne sachant pas draguer (je suis hétéro mais c'est pour l'image). Les filles me stressent, elles me jugent trop vite et je me sens reluquée et jaugée dès les premiers instants... Pourtant je ne suis pas un prix de beauté et ne me mets pas en valeur. Je ne vois pas pourquoi il y a une tension palpable permanente entre femmes... Enfin bref. Petite réflexion égoïste.
In my school the teachers and principal were obsessed with us wearing our school ties, they’d even make you miss class to go get it from your locker if you weren’t wearing one. Absurd.
Bourgeoise/20
Merci pour ce partage qui va aider beaucoup de gens :) joli tattoo (fleur) :) j’ai quand même été très maquillée et marginale (gothique) pendant mon lycée et très bien acceptée par les profs et la direction. J’ai étudié en musique / littérature peut être que ça aidait.
Les notre dame et compagnie , toujours la même histoire... et les remarques sur ton corps pendant tout le lycée, vraiment l'époque qui te dégoûte de tous les hommes qui t'entourent. Nous c'était plus à base de shaming, si t'étais jugé iinapproprié on te mettait une blouse de laboratoire pour la journée , et je passe sur les remarques du style "on voit ton string noir" par la surveillante en plein milieu de la rentrée (le fameux legging transparent), ne parlons même pas de la lubricite des profs, je crois tristement que j ai tout appris sur les "hommes" à ce moment là, level de dégoût maximum (sinon vive dieu)
Je te jure ca me rappelle tellement à quel point les gens te sexualisent au maximum, les mecs qui pensent que t'es chaude au max Parce que t'es bien foutu, pourtant je suis plus dans le relativisme, mais ils te collent dessus leurs désirs ou leurs interpretations, un dégoût du sexe je te jure, l'impression d'être dans un roman de joyce carol oates
J'aime vraiment cette vidéo et je te remercie de l'avoir faite, mais il y a un point que tu as soulevé qui m'a fortement attristé.
Avant de continuer il convient de préciser que je me défini comme un jeune homme cis (et queer) et que j'ai une expression de genre plutôt féminine (vernis, rouge à lèvre, colliers voyants, etc.)
Tu dis, à un moment de ta vidéo que le règlement scolaire est sexiste en ceci qu'il imposerait beaucoup plus de restrictions aux filles qu'aux garçons. Et tu cites l'exemple d'une fille n'a pas le droit de mettre un jupe trop courte, un maquillage trop prononcé, etc. alors qu'un garçon à la rigueur "la seule chose" qu'on lui imposerait c'est une longueur de short. Je te rejoints totalement sur le fait que ce genre de règlements est sexiste et mysogine à souhait.
En revanche, ce que je ne comprends pas c'est le fait que tu dises que ces règles ne concernent QUE les filles. Alors certes, les filles en sont le plus souvent les victimes (sur le plan statistique) mais en tant que jeune homme queer, non seulement je les subi ces règles, mais en plus avec 100 fois plus violemment que n'importe quelle fille. Là où une jeune fille pourra mettre une robe et se maquiller sans que cela ne fasse hausser les sourcils, il suffit que je porte un simple rouge à lèvre rouge ou une jupe (courte ou pas d'ailleurs) pour que ma tenue soit d'office jugée comme indécente et que je m'expose à la violence de mes camarades. Alors que tu dénonces le sexisme de ces règlements je trouve ça super, que tu en profites en revanche pour prétendre que ces règles ne concernent "que les filles" comme tu l'as dit dans ta vidéo, je trouve ça assez invisibilisant (en tout cas c'est ce que je ressens). Un règlement qui interdit les mini-jupes pour les filles les interdira automatiquement aussi pour les garçons (même si ce n'est pas explicitement mentionné). Et la répression sera d'autant plus violente si c'est un garçon qui porte ladite jupe.
Et de plus, je ne comprends pas que tu fasses cette opposition entre femmes et hommes comme s'il s'agissait d'un concours de qui subit le plus d'oppressions. Le cispatriarcat touche tout le monde, bien que pas de la même façon. Une femme ne se fera jamais passer à tabac parce qu'elle porte un pantalon plutôt qu'une jupe (alors qu'un garçon oui).
C'est vraiment une violence supplémentaire, en plus de l'ostracisme et de la haine que subissent les garçons (gender)queer que de voir leurs oppressions niées par quelqu'un qui est pourtant très bien placée pour la voir.
Tu as quand même mentionné dans la suite de ta vidéo le cas des "hommes qui souhaitent explorer leur expression de genre" mais je dois dire que je suis quand même un peu déçu en tant que jeune gender non-conforming que les gens soient tellement conditionnés qu'iels ne puissent même pas imaginer un instant qu'un garçon puisse aimer le maquillage/vêtements "féminins".
Et évidement je ne le dis pas comme ces hommes qui diraient sur twitter "mais les hommes aussi ils subissent
Je te remercie pour ce commentaire. Si je n'ai pas abordé ce point en longueur c'est parce que j'y parlais de mon expérience personnelle, et justement vers la fin où j'élargis et passe du personnel au collectif je mentionne ces discriminations et violences faites aux personnes queer dans leur identité et expression de genre. Il va sans dire que le patriarcat est nocif pour toutes et tous, je pense l'avoir mentionné à plusieurs reprises dans mes vidéos.
Désolée de n'avoir pas été assez inclusive, mais je souhaitais avant tout partager mon expérience et mon point principal était vraiment cette hypersexualisation qui m'a tant rendue mal à l'aise ( ce qui est différent de l'incroyable violence que l'on fera subir à une personne queer dans son expression de genre).
Je ne cherche pas à faire de concurrence ou de concours de la plus grande oppression, mais je suis une femme cis, je parle ici de mon expérience, d'un règlement qui n'admettait que "filles et garçons" , qui ne mentionnait même pas (!) la possibilité qu'un garçon se maquille ou se colore les cheveux, et donc ... dans ce cadre là oui cela pesait bien plus sur les filles.
D'ailleurs un point que je souhaite mentionner mais qui ne vise ABSOLUMENT pas à discréditer les violences faites aux personnes qui ne se conforment pas aux stéréotypes de genre : oui une fille ne sera pas passée à tabac si elle porte un pantalon, en tout cas pas en France à notre époque. Toutefois, un garçon pourra pour se protéger ou pour ""passer" décider de ne pas porter de jupe même si cela est aussi une souffrance et un sacrifice; une fille ne pourra jamais échapper à son genre et à toutes les projections et menaces qui vont avec ...
Antastesia for presidente !!!! tu es officiellement ma meilleure amie !!! ;)