Ah le manque d''attractivité de la psychiatrie !!! Ce que j'entends me parait du bla-bla répété à l'envi chaque fois que le sujet de la psychiatrie en France est évoqué ! Non la psychiatrie n'est plus autant stigmatisée comme il y a quarante ans quand à commencer, pour la dégager de l'enfermement et l'ostracisation où elle se trouvait sur le plan culturel, la politique de secteur dont nombre d'hospitalo-universitaires ont ignoré il est vrai le sens, la portée créative, transformatrice des pratiques . Cette politique de secteur sortant la psychiatrie de l'hospitalo-centrisme, répondait à toutes les problématiques qui sur ce plateau sont tout juste esquissées. On se trouve depuis plus de trente ans maintenant confronté à la volonté politique organisée, oui organisée, de restreindre les moyens et les conditions d'accueil des souffrances psychiques lesquelles ne manquaient pas d'être innovantes et ouvertes à des modalités de soins multiples dans la Cité. La population, grâce à cette politique de soins dans la Cité consulte désormais avec beaucoup moins de réticence mais elle se retrouve, c'est le drame, sans réponse pérenne seule capable d'aborder les soins au long cours caractéristiques de cette spécialité singulière et plurielles à la fois, autant pour les jeunes que pour les adultes. Cette volonté politique qui devient aujourd'hui quasi tabou de la mettre clairement à jour- a conduit à faire des économies drastiques dans le registre de la santé sur les personnels et les structures : la psychiatrie pâtit plus que toute autre spécialité de reposer avant tout sur des soignants disponibles en esprit autant qu'en nombre. Bonnafé, Oury, Sivadon, Racine, Torubia, Ralite ( ministre de la santé en 1973) etc. vous les acteurs historiques qui avaient fait de la psychiatrie française et tout l'intérêt retrouvé de ces beaux métiers de psychistes, un modèle de soins pour nombre de pays, revenez car il semble que la transmission des savoirs issus de pratiques collectives de soins qui relèvent de la santé sociale autant que publique, n'a plus cours, traquée jusqu'au dernier souffle par l'esprit gestionnaire à tous les étages. La misère de la psychiatrie revient obligatoirement à une psychiatrie de misère. Sortir des "conflits moraux" comme il a été dit pour les soignants très justement en passe par une toute autre politique qui se résumerait à laisser croire en autres, en direction de la population que la question de l'image dégradée de la psychiatrie est sui generis : dire cela c'est déplacer un conflit politique bien concret sur un registre moral, c'est participer au maintient d' une grave perte de sens de ce dont il s'agit, en réalité une deshumanisation institutionnelle du soin que cette population repère et s'angoisse de la voir se perpétrer quelques soient les plans "Santé".
Ah oui, et la langue de bois de la majorité des intervenants !... Alors l'avenir, ce serait l'IA et les interventions sur le cerveau ? Charmante perspective. Et quand ils parlent de dispositifs innovants, on a du mal à voir ce dont il s'agit, sinon qu'à peine sorti de l'hôpital, il faudrait que vite, vite, les ex-patients soient "accompagnés" vers une vie "normale", un emploi, des loisirs et tutti quanti. On pourrait quand même espérer que lesdits patients puissent bénéficier d'un suivi psychologique à la sortie de l'hôpital. Mais de ça, il n'est pas question. Comme si éducateurs et psychologues, et psychanalystes n'existaient pas. Il y a aussi un aspect tout à fait significatif, qui est de penser que le "malade" c'est toujours l'autre. Il fût un temps où on devenait psy ou "éduc" parce qu'on avait éprouvé des difficultés dans son "parcours de vie" et que tout naturellement on se sentait porté vers ces professions d'aide à l'autre. A l'heure actuelle "on" fait comme si au final il y avait une catégorie de citoyens très étranges, les "malades" mentaux et côté de ça, tous les normaux pleins de bonne volonté pour se former à "comment secourir" ces drôles de zouaves... D'où cette idée des premiers secours en santé mentale, calqués sur l'intervention des pompiers ou des urgentistes en santé physique. Mais au final, si vous voyez quelqu'un prêt à se jeter du haut d'un pont, vous allez vous demander : "mince, comme je fais ? j'ai pas suivi de formation !!!". Bref, à part quelques propos intéressants, le niveau de réflexion (et plus particulièrement de la psychiatre qui se prend pour un oracle en la matière...) est affligeant... Comme on dit : "ça promet"...
L année de la santé mentale en même temps que l année de l enfance pour former, rémunérer,valoriser tous ceux qui s occupent des bébés ,des enfants ,des ados
👋Si vous penser que ce Monde va dans le mauvais sens, il y a surement une raison à cela... Nous n'apprécions pas qu'on nous manque de respect? Et nous préférons être compris plutôt qu'être juger?Bah,Les Autres,c'est pareil🌍 Respect et Compréhension vont de pair, c'est du bon sens, sinon ça risque de clasher🏳à petite, moyenne ou grande échelle. Vous comprendrez mieux maintenant..ou pas, je ne suis pas à votre place. De + qu'on soit croyant ou athée, on est là pour évoluer, il me semble🙂 Oui, on récupère les pots cassés, je/nous prenons le train en marche et on regarde devant. Je bricole comme je peux et je partage ici et ailleurs. Je suggère, aussi dérisoire soit t'il, que ceux qui ne respectent rien, qui ne veulent rien comprendre fassent leur propre pays et vivent entre eux... "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasses" nommé la règle d'or🌟, et le sujet sur le respect et la compréhension devraient être instaurés dans les religions et les constitutions démocratiques et philosophiques depuis longtemps, très longtemps...☄ (C'est l'une des rares choses que je sais et que je souhaite transmettre avant ma mort.)
Ah le manque d''attractivité de la psychiatrie !!! Ce que j'entends me parait du bla-bla répété à l'envi chaque fois que le sujet de la psychiatrie en France est évoqué ! Non la psychiatrie n'est plus autant stigmatisée comme il y a quarante ans quand à commencer, pour la dégager de l'enfermement et l'ostracisation où elle se trouvait sur le plan culturel, la politique de secteur dont nombre d'hospitalo-universitaires ont ignoré il est vrai le sens, la portée créative, transformatrice des pratiques . Cette politique de secteur sortant la psychiatrie de l'hospitalo-centrisme, répondait à toutes les problématiques qui sur ce plateau sont tout juste esquissées. On se trouve depuis plus de trente ans maintenant confronté à la volonté politique organisée, oui organisée, de restreindre les moyens et les conditions d'accueil des souffrances psychiques lesquelles ne manquaient pas d'être innovantes et ouvertes à des modalités de soins multiples dans la Cité. La population, grâce à cette politique de soins dans la Cité consulte désormais avec beaucoup moins de réticence mais elle se retrouve, c'est le drame, sans réponse pérenne seule capable d'aborder les soins au long cours caractéristiques de cette spécialité singulière et plurielles à la fois, autant pour les jeunes que pour les adultes. Cette volonté politique qui devient aujourd'hui quasi tabou de la mettre clairement à jour- a conduit à faire des économies drastiques dans le registre de la santé sur les personnels et les structures : la psychiatrie pâtit plus que toute autre spécialité de reposer avant tout sur des soignants disponibles en esprit autant qu'en nombre.
Bonnafé, Oury, Sivadon, Racine, Torubia, Ralite ( ministre de la santé en 1973) etc. vous les acteurs historiques qui avaient fait de la psychiatrie française et tout l'intérêt retrouvé de ces beaux métiers de psychistes, un modèle de soins pour nombre de pays, revenez car il semble que la transmission des savoirs issus de pratiques collectives de soins qui relèvent de la santé sociale autant que publique, n'a plus cours, traquée jusqu'au dernier souffle par l'esprit gestionnaire à tous les étages. La misère de la psychiatrie revient obligatoirement à une psychiatrie de misère. Sortir des "conflits moraux" comme il a été dit pour les soignants très justement en passe par une toute autre politique qui se résumerait à laisser croire en autres, en direction de la population que la question de l'image dégradée de la psychiatrie est sui generis : dire cela c'est déplacer un conflit politique bien concret sur un registre moral, c'est participer au maintient d' une grave perte de sens de ce dont il s'agit, en réalité une deshumanisation institutionnelle du soin que cette population repère et s'angoisse de la voir se perpétrer quelques soient les plans "Santé".
Ah oui, et la langue de bois de la majorité des intervenants !... Alors l'avenir, ce serait l'IA et les interventions sur le cerveau ? Charmante perspective. Et quand ils parlent de dispositifs innovants, on a du mal à voir ce dont il s'agit, sinon qu'à peine sorti de l'hôpital, il faudrait que vite, vite, les ex-patients soient "accompagnés" vers une vie "normale", un emploi, des loisirs et tutti quanti. On pourrait quand même espérer que lesdits patients puissent bénéficier d'un suivi psychologique à la sortie de l'hôpital. Mais de ça, il n'est pas question. Comme si éducateurs et psychologues, et psychanalystes n'existaient pas. Il y a aussi un aspect tout à fait significatif, qui est de penser que le "malade" c'est toujours l'autre. Il fût un temps où on devenait psy ou "éduc" parce qu'on avait éprouvé des difficultés dans son "parcours de vie" et que tout naturellement on se sentait porté vers ces professions d'aide à l'autre. A l'heure actuelle "on" fait comme si au final il y avait une catégorie de citoyens très étranges, les "malades" mentaux et côté de ça, tous les normaux pleins de bonne volonté pour se former à "comment secourir" ces drôles de zouaves... D'où cette idée des premiers secours en santé mentale, calqués sur l'intervention des pompiers ou des urgentistes en santé physique. Mais au final, si vous voyez quelqu'un prêt à se jeter du haut d'un pont, vous allez vous demander : "mince, comme je fais ? j'ai pas suivi de formation !!!". Bref, à part quelques propos intéressants, le niveau de réflexion (et plus particulièrement de la psychiatre qui se prend pour un oracle en la matière...) est affligeant... Comme on dit : "ça promet"...
L année de la santé mentale en même temps que l année de l enfance pour former, rémunérer,valoriser tous ceux qui s occupent des bébés ,des enfants ,des ados
Du vin et du Boursin tout va bien.
👋Si vous penser que ce Monde va dans le mauvais sens, il y a surement une raison à cela...
Nous n'apprécions pas qu'on nous manque de respect? Et nous préférons être compris plutôt qu'être juger?Bah,Les Autres,c'est pareil🌍
Respect et Compréhension vont de pair, c'est du bon sens, sinon ça risque de clasher🏳à petite, moyenne ou grande échelle. Vous comprendrez mieux maintenant..ou pas, je ne suis pas à votre place. De + qu'on soit croyant ou athée, on est là pour évoluer, il me semble🙂
Oui, on récupère les pots cassés, je/nous prenons le train en marche et on regarde devant. Je bricole comme je peux et je partage ici et ailleurs.
Je suggère, aussi dérisoire soit t'il, que ceux qui ne respectent rien, qui ne veulent rien comprendre fassent leur propre pays et vivent entre eux...
"Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasses" nommé la règle d'or🌟, et le sujet sur le respect et la compréhension devraient être instaurés dans les religions et les constitutions démocratiques et philosophiques depuis longtemps, très longtemps...☄
(C'est l'une des rares choses que je sais et que je souhaite transmettre avant ma mort.)
CHUTTTTTTTTTTTT
Biensur,santé mentale,quelle ironie😂😂😂😂😂😂.....