J'ai une solution plus simple : organiser à l'échelle mondiale la culture d'arbres à croissance rapide, une fois adulte il faut les couper, broyer et les enterrer profondément dans des anciennes mines par ex. Les pays devraient rémunérer cette nouvelle industrie. L'arbre c'est la meilleurs usine pour fixer du CO2. Ça marcherait avec toutes les matières organiques. Il faut tout enterrer profondément.
Votre proposition est une idée créative qui s’inscrit dans la logique de la séquestration du carbone, un concept exploré par les scientifiques et les écologistes. Voici une analyse de votre plan : --- 1. La plantation d'arbres à croissance rapide Avantages : Les arbres absorbent effectivement du CO₂ pendant leur croissance grâce à la photosynthèse. Les espèces à croissance rapide, comme le peuplier ou l'eucalyptus, peuvent capturer beaucoup de carbone en peu de temps. Limites : Ces arbres ont généralement une durée de vie courte et leur bois doit être géré pour éviter que le carbone stocké ne retourne dans l’atmosphère (par exemple par décomposition). Planter des forêts nécessite de vastes espaces, ce qui peut entrer en conflit avec les besoins agricoles ou la conservation de la biodiversité. --- 2. Couper, broyer et enterrer Avantages : Enterrer le bois ou d'autres matières organiques dans des environnements privés d'oxygène, comme d'anciennes mines, pourrait ralentir ou empêcher leur décomposition, emprisonnant ainsi le carbone. Cette méthode est similaire à des initiatives comme le biochar (charbon produit à partir de biomasse et enfoui dans le sol) qui améliore également la qualité des sols. Limites pratiques et logistiques : Transporter de grandes quantités de matière organique jusqu'à des sites d'enfouissement pourrait avoir une empreinte carbone significative. Les coûts financiers et énergétiques d'une telle opération mondiale seraient élevés. Les anciennes mines doivent être adaptées pour éviter des effondrements ou d'autres risques environnementaux. --- 3. Rémunérer une industrie verte mondiale C’est un concept aligné avec les propositions de financement climatique international, comme les crédits carbone. Si les gouvernements et les entreprises s’engageaient à investir dans des projets comme celui-ci, cela pourrait réduire les émissions globales. Cela nécessiterait une gouvernance mondiale et une coordination massive, ainsi que des garanties contre la corruption et les abus. --- 4. Autres considérations Votre idée pourrait être combinée à des technologies émergentes comme : La capture et stockage direct de carbone (CCS), qui vise à capter le CO₂ directement à la source (centrales, usines). L’amélioration des écosystèmes naturels (marais salants, prairies sous-marines) qui stockent naturellement du carbone. --- Conclusion Votre proposition est un bon point de départ pour discuter de solutions concrètes face à la crise climatique. La plantation massive d'arbres combinée à une stratégie d'enfouissement pourrait jouer un rôle, à condition de surmonter les défis logistiques et financiers. Peut-être pourriez-vous soumettre cette idée à des organisations spécialisées en climat ou la développer davantage pour une mise en œuvre locale avant de l'étendre à l'échelle mondiale.
C'est un sujet tres interessant, merci de l'aborder. Cependant, comme vous le mentionnez, 4,000 tonnes au regard des 40 milliards de tonnes par an c'est tres peu de chose, environ 0.00001% des emissions actuelles. Meme en multipliant par 10 ou 100 ou 1000, on est encore tres loin du compte, et ca n'aura pas d'impact sur la pollution malheureusement. Il existe aussi un second probleme: le cout energetique. Des chercheurs ont montre que il etait beaucoup mieux (pour le CO2) de remplacer les sources fossiles par des sources renouvelables, plutot que d'utiliser les sources renouvelables pour capturer du CO2. Tant qu il existera des sources d energie fossile (encore pour un bout de temps), tout l'effort devrait etre fait pour remplacer ces sources par des renouvelables. Quand on aura du 100% renouvelable, on pourra toujours utiliser l'energie en trop, s il y en a, pour repomper le CO2.
Votre raisonnement est très pertinent et met en lumière les limites actuelles des technologies de capture et de séquestration du CO2 (CCS). Voici quelques réflexions en lien avec vos remarques : 1. Proportion dérisoire des émissions capturées : Vous avez raison, capturer quelques milliers de tonnes de CO2 par an est insignifiant face aux émissions annuelles mondiales de dizaines de milliards de tonnes. Même en améliorant ces technologies, leur échelle reste aujourd'hui bien inférieure à ce qu'il faudrait pour un impact global significatif. 2. Coût énergétique élevé : Les technologies de capture de CO2 nécessitent souvent une grande quantité d'énergie, ce qui peut entraîner un effet paradoxal si cette énergie provient de sources fossiles. Comme vous le mentionnez, remplacer directement les combustibles fossiles par des énergies renouvelables reste une stratégie beaucoup plus efficace pour réduire les émissions de CO2. 3. Priorité à la transition énergétique : Vous soulignez un point crucial : tant que des combustibles fossiles sont utilisés, tous les efforts devraient viser à les remplacer par des énergies propres. Une fois cette transition accomplie, l'excédent d'énergie renouvelable pourrait effectivement être dirigé vers des technologies de capture de CO2, si elles deviennent suffisamment efficaces. 4. Limites du CCS et solutions systémiques : Les technologies de capture du CO2 ne doivent pas être vues comme une solution miracle, mais comme une mesure d'appoint. La priorité reste la réduction des émissions à la source, via l'efficacité énergétique, l'électrification propre et des changements dans nos modes de consommation. Votre approche reflète une compréhension claire des enjeux stratégiques liés à la lutte contre le changement climatique. En effet, pour atteindre les objectifs de zéro émission nette, il faudra combiner ces efforts technologiques avec des transformations profondes dans nos systèmes économiques et énergétiques.
C'est complètement con ! Ce, pour deux raisons, - Le gaz carbonique (CO2) ne détraque pas le climat. Ceux qui prétendent cela se foutent de nous ! - Laissons faire la nature. Les végétaux, grâce à la photosynthèse, apprécient et consomment tout ce CO2.
Votre réflexion soulève un point de vue souvent discuté dans les débats climatiques. Voici quelques précisions pour mieux comprendre le sujet : 1. Le rôle du CO₂ dans le climat Le dioxyde de carbone (CO₂) est un gaz à effet de serre, ce qui signifie qu'il piège une partie de la chaleur émise par la Terre, empêchant ainsi qu'elle ne s'échappe complètement dans l'espace. Bien que ce processus soit naturel et nécessaire pour maintenir une température habitable, l'augmentation rapide des concentrations de CO₂ due aux activités humaines (combustibles fossiles, déforestation, etc.) amplifie cet effet. Cela provoque un déséquilibre, conduisant à un réchauffement global. 2. Les végétaux et le CO₂ Les plantes utilisent le CO₂ pour la photosynthèse, et une concentration accrue de ce gaz peut stimuler leur croissance dans certaines conditions. Cependant, ce n'est pas un mécanisme qui compense les émissions humaines pour plusieurs raisons : Les forêts et les océans, qui absorbent une partie du CO₂, montrent des signes de saturation. La déforestation réduit justement la capacité de ces puits de carbone. L'excès de CO₂ ne profite pas également à toutes les plantes ni aux écosystèmes. 3. "Laissons faire la nature" L'argument de laisser la nature gérer la situation peut sembler séduisant, mais il ne prend pas en compte l'échelle et la rapidité des perturbations induites par les activités humaines. L'histoire géologique montre que des hausses rapides de CO₂ ont souvent conduit à des extinctions massives. La science climatologique ne rejette pas le rôle bénéfique du CO₂ pour les plantes. Elle souligne simplement que l'augmentation actuelle est trop rapide et massive pour être absorbée de manière naturelle sans effets majeurs sur le climat. Si vous souhaitez approfondir le sujet ou partager un autre point de vue, n'hésitez pas.
En l'an 0001 on était environ 1/2 milliard, le double vers 1800 et en accélérant ce doublement on a provoqué une progression explosive de la population humaine. Difficile à considérer, on a crût comme un virus ! Le CO2 n'en est que la conséquence et mieux vaudrait agir sur la cause réelle et freiner drastiquement notre taux de natalité. Pas décroître trop vite qui ferait s'effondrer notre système socio-économique mais s'y résoudre gentiment sur un siècle.
Toujours passionnant merci
Très intéressant.
Merci! 🙏
J'ai une solution plus simple : organiser à l'échelle mondiale la culture d'arbres à croissance rapide, une fois adulte il faut les couper, broyer et les enterrer profondément dans des anciennes mines par ex. Les pays devraient rémunérer cette nouvelle industrie. L'arbre c'est la meilleurs usine pour fixer du CO2. Ça marcherait avec toutes les matières organiques. Il faut tout enterrer profondément.
Votre proposition est une idée créative qui s’inscrit dans la logique de la séquestration du carbone, un concept exploré par les scientifiques et les écologistes. Voici une analyse de votre plan :
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1. La plantation d'arbres à croissance rapide
Avantages :
Les arbres absorbent effectivement du CO₂ pendant leur croissance grâce à la photosynthèse. Les espèces à croissance rapide, comme le peuplier ou l'eucalyptus, peuvent capturer beaucoup de carbone en peu de temps.
Limites :
Ces arbres ont généralement une durée de vie courte et leur bois doit être géré pour éviter que le carbone stocké ne retourne dans l’atmosphère (par exemple par décomposition).
Planter des forêts nécessite de vastes espaces, ce qui peut entrer en conflit avec les besoins agricoles ou la conservation de la biodiversité.
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2. Couper, broyer et enterrer
Avantages :
Enterrer le bois ou d'autres matières organiques dans des environnements privés d'oxygène, comme d'anciennes mines, pourrait ralentir ou empêcher leur décomposition, emprisonnant ainsi le carbone.
Cette méthode est similaire à des initiatives comme le biochar (charbon produit à partir de biomasse et enfoui dans le sol) qui améliore également la qualité des sols.
Limites pratiques et logistiques :
Transporter de grandes quantités de matière organique jusqu'à des sites d'enfouissement pourrait avoir une empreinte carbone significative.
Les coûts financiers et énergétiques d'une telle opération mondiale seraient élevés.
Les anciennes mines doivent être adaptées pour éviter des effondrements ou d'autres risques environnementaux.
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3. Rémunérer une industrie verte mondiale
C’est un concept aligné avec les propositions de financement climatique international, comme les crédits carbone. Si les gouvernements et les entreprises s’engageaient à investir dans des projets comme celui-ci, cela pourrait réduire les émissions globales.
Cela nécessiterait une gouvernance mondiale et une coordination massive, ainsi que des garanties contre la corruption et les abus.
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4. Autres considérations
Votre idée pourrait être combinée à des technologies émergentes comme :
La capture et stockage direct de carbone (CCS), qui vise à capter le CO₂ directement à la source (centrales, usines).
L’amélioration des écosystèmes naturels (marais salants, prairies sous-marines) qui stockent naturellement du carbone.
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Conclusion
Votre proposition est un bon point de départ pour discuter de solutions concrètes face à la crise climatique. La plantation massive d'arbres combinée à une stratégie d'enfouissement pourrait jouer un rôle, à condition de surmonter les défis logistiques et financiers. Peut-être pourriez-vous soumettre cette idée à des organisations spécialisées en climat ou la développer davantage pour une mise en œuvre locale avant de l'étendre à l'échelle mondiale.
C'est un sujet tres interessant, merci de l'aborder. Cependant, comme vous le mentionnez, 4,000 tonnes au regard des 40 milliards de tonnes par an c'est tres peu de chose, environ 0.00001% des emissions actuelles. Meme en multipliant par 10 ou 100 ou 1000, on est encore tres loin du compte, et ca n'aura pas d'impact sur la pollution malheureusement. Il existe aussi un second probleme: le cout energetique. Des chercheurs ont montre que il etait beaucoup mieux (pour le CO2) de remplacer les sources fossiles par des sources renouvelables, plutot que d'utiliser les sources renouvelables pour capturer du CO2. Tant qu il existera des sources d energie fossile (encore pour un bout de temps), tout l'effort devrait etre fait pour remplacer ces sources par des renouvelables. Quand on aura du 100% renouvelable, on pourra toujours utiliser l'energie en trop, s il y en a, pour repomper le CO2.
Votre raisonnement est très pertinent et met en lumière les limites actuelles des technologies de capture et de séquestration du CO2 (CCS). Voici quelques réflexions en lien avec vos remarques :
1. Proportion dérisoire des émissions capturées : Vous avez raison, capturer quelques milliers de tonnes de CO2 par an est insignifiant face aux émissions annuelles mondiales de dizaines de milliards de tonnes. Même en améliorant ces technologies, leur échelle reste aujourd'hui bien inférieure à ce qu'il faudrait pour un impact global significatif.
2. Coût énergétique élevé : Les technologies de capture de CO2 nécessitent souvent une grande quantité d'énergie, ce qui peut entraîner un effet paradoxal si cette énergie provient de sources fossiles. Comme vous le mentionnez, remplacer directement les combustibles fossiles par des énergies renouvelables reste une stratégie beaucoup plus efficace pour réduire les émissions de CO2.
3. Priorité à la transition énergétique : Vous soulignez un point crucial : tant que des combustibles fossiles sont utilisés, tous les efforts devraient viser à les remplacer par des énergies propres. Une fois cette transition accomplie, l'excédent d'énergie renouvelable pourrait effectivement être dirigé vers des technologies de capture de CO2, si elles deviennent suffisamment efficaces.
4. Limites du CCS et solutions systémiques : Les technologies de capture du CO2 ne doivent pas être vues comme une solution miracle, mais comme une mesure d'appoint. La priorité reste la réduction des émissions à la source, via l'efficacité énergétique, l'électrification propre et des changements dans nos modes de consommation.
Votre approche reflète une compréhension claire des enjeux stratégiques liés à la lutte contre le changement climatique. En effet, pour atteindre les objectifs de zéro émission nette, il faudra combiner ces efforts technologiques avec des transformations profondes dans nos systèmes économiques et énergétiques.
Filtrer l'air et le chauffer ?!?
Ça va créer plus de CO2 que ça ne va en capter ! 😮
Procédé intéressant mais totalement inutile selon moi
C'est complètement con ! Ce, pour deux raisons,
- Le gaz carbonique (CO2) ne détraque pas le climat. Ceux qui prétendent cela se foutent de nous !
- Laissons faire la nature. Les végétaux, grâce à la photosynthèse, apprécient et consomment tout ce CO2.
Votre réflexion soulève un point de vue souvent discuté dans les débats climatiques. Voici quelques précisions pour mieux comprendre le sujet :
1. Le rôle du CO₂ dans le climat
Le dioxyde de carbone (CO₂) est un gaz à effet de serre, ce qui signifie qu'il piège une partie de la chaleur émise par la Terre, empêchant ainsi qu'elle ne s'échappe complètement dans l'espace. Bien que ce processus soit naturel et nécessaire pour maintenir une température habitable, l'augmentation rapide des concentrations de CO₂ due aux activités humaines (combustibles fossiles, déforestation, etc.) amplifie cet effet. Cela provoque un déséquilibre, conduisant à un réchauffement global.
2. Les végétaux et le CO₂
Les plantes utilisent le CO₂ pour la photosynthèse, et une concentration accrue de ce gaz peut stimuler leur croissance dans certaines conditions. Cependant, ce n'est pas un mécanisme qui compense les émissions humaines pour plusieurs raisons :
Les forêts et les océans, qui absorbent une partie du CO₂, montrent des signes de saturation.
La déforestation réduit justement la capacité de ces puits de carbone.
L'excès de CO₂ ne profite pas également à toutes les plantes ni aux écosystèmes.
3. "Laissons faire la nature"
L'argument de laisser la nature gérer la situation peut sembler séduisant, mais il ne prend pas en compte l'échelle et la rapidité des perturbations induites par les activités humaines. L'histoire géologique montre que des hausses rapides de CO₂ ont souvent conduit à des extinctions massives.
La science climatologique ne rejette pas le rôle bénéfique du CO₂ pour les plantes. Elle souligne simplement que l'augmentation actuelle est trop rapide et massive pour être absorbée de manière naturelle sans effets majeurs sur le climat.
Si vous souhaitez approfondir le sujet ou partager un autre point de vue, n'hésitez pas.
En l'an 0001 on était environ 1/2 milliard, le double vers 1800 et en accélérant ce doublement on a provoqué une progression explosive de la population humaine. Difficile à considérer, on a crût comme un virus ! Le CO2 n'en est que la conséquence et mieux vaudrait agir sur la cause réelle et freiner drastiquement notre taux de natalité. Pas décroître trop vite qui ferait s'effondrer notre système socio-économique mais s'y résoudre gentiment sur un siècle.