Sortir de la DÉPRESSION autrement : et si un livre pouvait REMPLACER les ANTIDÉPRESSEURS ?
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- Опубліковано 24 чер 2023
- « À vous dont le sentiment d'exister a été attaqué, ébranlé ou détruit, la société ne propose plus que cette issue banalisante : la "dépression". De victimes de la vie, vous vous retrouvez "malades". Il y a pourtant des alternatives. Elles sont libératrices. Elles redonnent une dignité. Je vous les présente dans ce livre. » Robert Neuburger, psychiatre, psychanalyste, thérapeute de couple et de famille.
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Je retiens de cette vidéo : "La dépression, c'est de la rage en boîte", l'invitation à aller explorer ses raisons contenues dans les épreuves de vie mais aussi sur les contextes sociétaux oppressifs... et découvrir ensemble "sur qui (et quoi) repose notre sentiment d'exister"... Dépathologisant et puissant ! Merci ! Il me semble que si on élève le questionnement au niveau structurel de la société, il peut être utile de découvrir, avec les personnes, les "petits actes de résistance", chers à l'approche narrative (et notamment Denborough), qui nous permettent de rester dignes !
Merci Charlie pour ton avis généreux et incarné 🙏 À ton habitude !
MERCI
Lâche tout
Exprime ta rage
Prends ton courage
Dis-le que tu as mal
À tout ton entourage
Caresse tes chats
Leurs ronronnages
Et que ça t'encourage
Pour palier à l'orage
Fais sauter les barrages
Ne garde pas de rancœur
Meurtrissant ton cœur
Pour passer le virage
Manifeste ta douleur
Lâche tout pour ton bonheur
Kjam-naa le 13 juillet 2023
C'est exactement ça pour moi.
Je suis entrée en dépression sévère le jour où ceux qui comptaient le plus pour moi m'ont rejetée quand j'exprimais tristesse et colère d'impuissance.
Depuis, cette colère rentrée par peur du rejet mine tout élan de vie en moi.
idem pour moi ...les gens se foutent des autres seuls ceux qui ont vraiment souffert s en rappellent ..et même dans cet état je continue à m'occuper de ceux innocents ont besoin de réconfort ....mon ex qui était une manipulatrice n en fera plus jamais partie ainsi que quelques autres que j' ai aide ...au moins psychologiquement et alors ma famille qui me dégoûté ne me verras plus jamais ...je sais que c est facile mais essayer de vous trouver une oreille attentive ce qui est difficile dans ce monde de dingue ...une seule des fois suffit et je comprends quand vous dites ils m empêchént de m'exprimer . Ça n est pas qu ils vous en empêchént c est qu ils s en foutent ou alors font semblant ou sont égoïstes ...des fous vous allez très mal dans votre dépression et vos essaye de vous confier au premier venu qui veut bien tendre l oreille et au lieu de compatir il se mets a parler de lui ...et ca c est une cata..je l ai vécu
Plusieurs fois ..du coup les gens avec qui je parle ..il y en a plus car en plus étant un homme vous ne pouvez compter sur absolument personne c est terrible ..en tous bonne route a vous sur le chemin de la guérison pour enfin sortir de votre prison 🙏
Merci pour ce partage super intéressant !
Je voudrais cependant apporter une nuance à ce qu'il dit sur les antidépresseurs. Je suis moi-même médecin et ai eu une dépression traitée par antidépresseur.
100% d'accord avec le fait qu'on en prescrit trop et qu'il peut y avoir un effet déshinibiteur qui peut mener à un passage à l'acte suicidaire chez les patients dépressifs suicidaires.
Mais 1. il faut rappeler que les personnes dépressives ne sont pas toutes suicidaires et 2. c'est un risque qu'on prend (comme on le fait avec tout les médicaments, il y a toujours des effets secondaires) et le médecin est là pour juger de la balance bénéfice/risque et mettre en place un système pour que la personne à risque ne passe pas à l'acte. Mais il ne faut pas oublier que la dépression tue, la dépression pousse au suicide et que dans bien des cas, les antidépresseurs aident les patients.
Bien qu'il faut que nous fassions un travail pour moins prescrire, je pense qu'il faut aussi arrêter de diaboliser les antidépresseurs. Pour beaucoup de patients, ça devient très culpabilisant d'en prendre et ça peut aussi repousser la prise.
C'est mon cas personnel, même si j'avais les connaissances en tant que médecin. J'ai traîné plusieurs années avant de prendre un antidépresseur, qui m'a finalement aidée à sortir de ces cercles vicieux et à mettre en place les choses qui m'ont fait sortir de la dépression (méditation, psychothérapie, etc).
Cela dit, j'ai lu ce livre il y a quelques temps et ai beaucoup aimé :)
Merci pour ce partage précieux, tout en nuances et en complexité !
Merci infiniment pour se partage qui sera utile à tant et tant de monde ! Merci de parler du sujet des antidépresseurs, si mal expliqué aujourd'hui, Robert Neuburger a su résumer l'antidépresseur et ses conséquences en quelques minutes donc un grand merci à lui aussi ! Prenez soin de vous ^-^
Merci beaucoup pour ce partage ! J'espère effectivement que cette vidéo sera utile au plus grand nombre :)
Un sujet de très grande importance. Chercher des solutions autres que les antidépresseurs devient de nos jours chose cruciale, surtout après la pandémie. L'Homme aujourd'hui, se doit de repenser sa condition actuelle et de se revaloriser en recourant à des activités qui amorceraient de nouveau son humanisme face aux enjeux matérialistes. Se défouler, lire, faire du sport, chercher le contact humain et chaleureux en sont quelques pistes. Merci pour ce partage précieux.
Merci à vous pour cette belle contribution 🙏
Bonjour et merci pour ces précieuses pistes de réflexion.
Pourra-t-on un jour prévenir toutes ces "dépressions" en modifiant enfin le système de violence sociale que nous perpétuons dans l'éducation des enfants (classement et pression qui va avec), dans le monde économique puis dans le monde du travail? Comment s'y prend-on lorsqu'on manque de tout (psychologues, psychiatres, enseignants bien formés, sociologues, philosophes, médecins du travail, juges, etc.....) (toutes ces professions soit débordées de travail, soit absentes de certaines villes)? Traitera-t-on un jour les causes et non pas seulement les symptômes?
(Hâte de la prochaine interview pour la réponse)
Magnifique vidéo qui dénonce à juste titre les terribles dérives de la psychopharmacologie .Merci Julien🙏
Merci Florimont !
Merci Julien, des nouvelles pistes pour sortir du tout médicalisé, redonner l'autonomie à chacun. Super interview. Bon dimanche
Merci beaucoup et bon dimanche également ☺️
Un livre dans la langue de Molière j'achète et qui plus est ! Un sujet aborder sous un autre angle.
Un grand merci Julien Besse.
Avec plaisir David ! 😊
Lire ou re-lire Arnaud Le Guilcher, (dans le genre désopilant, c'est pas mal aussi!)😂
Les propos de R.Neuburger sont tjs pleins de justesse...Merci pour la visibilité de ce petit livre utile pour tout un chacun, Julien!
Merci à toi ! Tu sais très bientôt je publie un Vlog sur le congrès de Mimethys, il y a un clin d'oeil pour toi dedans, saura-tu le trouver ? :)
Merci a vous de preciser que le sentiment d'exister est qq chose de naturel , basic, nescessaire... Car il y a des gens qui , malheureusement, feront tout pour vous faire croire que vous n'etes pas !!! Et ca , ca vous tue ....
J'aimerai qu'a l'occasion vous expliquiez pourquoi ce regard nocif de l'autre fait tellement mal alors qu'il suffirait de l'ignorer ...
Il fait apprendre à vivre pour soi et se détacher de l'opinion de l'autre, ne pas chercher sa reconnaissance ou son approbation, ne pas vouloir que l'autre nous aime. Apprendre à s´auto definir soi même, ne pas laisser l'autre nous dire qui on doit être, comment on doit être. Reprendre sa propre gouvernance. C'est dur je reconnais mais libérateur.
Je n´ai pas lu le livre mais si pour exister ça passe par un sentiment d´appartenance à quelque chose ou quelqu'un, est qu´il n'est pas pour autant possible d'exister que par soi et pour soi tout en se sentant bien? Le monde est quand meme naturellement fait de rejet, de stigmatisation et j'en passe. La période actuelle le démontre bien.
Bonjour,
Après avoir regardé l entretien je me suis acheté le livre. Je l ai trouvé très intéressant j'ai compris le processus qui permet d acquérir le sentiment d exister.
Je retiens que la dépression venait d une frustration que nous gardons en nous.
Au lieu de prendre des médicaments travailler sur ce qui a fait que nous avons perdu le sentiment d exister comme l humiliation la honte nous permettrait de sortir de cet état de dépression.
Merci pour la fluidité du livre j'ai apprécié
Merci pour ce retour précieux !
Merci Robert Neuburger pour ces mots, c’est une personne incroyable et son discours me parle tellement ; tant pour le discours de mes patients, ou sans le savoir justement, nous parlions de cette rage ensemble, mais également dans mon histoire personnelle.
Merci Julien pour ce partage, pour ce temps que tu prends lorsque tu interviews de grandes personnes, pour cette chaîne UA-cam qui est d’utilité publique ☺️
Merci infiniment ton commentaire me touche beaucoup et m’encourage énormément !
toujours incroyablement intéressant ! 💙
🙏
J’aime beaucoup cette compréhension des choses 👍
Passionnant! Merci pour ce partage!
Bonjour Julien,
Je découvre votre chaîne et je tiens à vous remercier pour cette vidéo qui donne un regard peu entendu sur ce que nous vivons ou avons vécu.
J'ai envie de vous partager le fait que cette vision des choses m'a beaucoup remuée (j'imagine ne pas être la seule 😅) :
*Culpabilité, voire un peu de honte ("je suis nulle") d'avoir pris des antidépresseurs après avoir vécu un burn-out (sous une énorme couche de traumas complexes), puis des traitement de type Lithium et neuroleptiques.
*Culpabilité d'avoir exposé ma fille à cela pendant ma grossesse (même si j'ai veillée à ce que ce soit compatible et à un dosage le plus faible possible).
*Colère, frustration de ne pas avoir eu toutes les cartes en main et l'aide nécessaire pour comprendre (ou au moins envisager) qu'un médicament ne résoudrait pas le problème de fond, et ce malgré mes recherches sur le sujet, malgré mes nombreuses tentatives de soin sans médicaments via la psychothérapie.
*La colère (la rage peut-être ??) De voir à quel point les problématiques de santé mentale sont mal accompagnées, mal diagnostiquées
J'ai fini par croire que seul un médicament pouvait me sortir de mes symptômes dépressifs chroniques qui perduraient d'années en années depuis ce burn-out et cette démission.
Malheureusement, le prozac m'a juste amenée à passer de la dépression à une forme d'hypomanie, d'obtenir un diagnotic de bipolarité de type 3, et d'essayer encore d'autres médicaments dans l'espoir de vivre sans dépression, d'être en capacité de retravailler et de m'épanouir de nouveau dans un métier. Mais malgré les essais de différents traitement, je vivais toujours des épisodes dépressifs, et j'avais effectivement toujours ce sentiment de ne plus exister, cette souffrance si intense et insupportable ne plus savoir quoi faire de moi et de ma vie.
Aujourd'hui, ça va faire bientôt 1 an que je suis maman et je ne me suis jamais autant sentie exister ❤. J'ai aussi le sentiment d'exister de nouveau aux yeux des autres et je n'ai plus honte de moi car j'ai l'impression de pouvoir de nouveau répondre à cette question sociale (que je déteste toujours malgré tout 😅) : Tu fais quoi dans la vie ?
Je donne de l'amour à ma fille (et à mon conjoint aussi 😂) je l'aide à grandir, à se développer, à s'épanouir (et à exister aussi peut-être ?!)
Bref, je vous remercie vous et votre intervenant Dr Neuburger pour ce changement de paradigme et je me fais une joie de lire son livre 😊 !
Belle journée à vous.
Orianne
Néanmoins, je sais que mon commentaire n'est pas complet et qu'il manque de nuance, un peu comme le constat du Dr Neuburger peut-être. Il est vrai qu'obtenir un diagnotic ou un traitement dans des moments où j'avais des pensées sombres avec l'envie que tout s'arrête tellement la souffrance était grande m'ont au moins permis de ne pas sombrer davantage. J'avais au moins l'impression qu'on essayait de m'aider et que moi-même je continuais à essayer de m'en sortir et de continuer à vivre au fond. En tout cas, dans mon cas, la prise de médicaments n'a jamais intensifié mes pensées sombres ou permis un éventuel passage à l'acte, bien au contraire. Un constat de l'intervenant peut-être a modérer pour le coup 😊.
Merci pour cette vidéo et la présentation du livre ! J'ai envie de le lire
Il faut le coup 👍
Très intéressant.
À titre perso, j’ai l’intime conviction que le salut passe par les livres : non pas les livres sacrés (sectaires et grotesques), mais ceux qui assument leur dimension littéraire et artistique : lorsque l’intime se lie à l’esthétique, il devient porteur de sens.
Le secret de la vie se situe dans son essence même : il passe par les mots.
❤❤❤
Sans compter les personnes qui seront diagnostique bipolaire car sous l’effet desinibiteur du médicament, sont plus exaltée donc encore et encore pathologique
wooo, je l'attendais cette video ! merci
Hihi avec plaisir Nisrine ! J’espère que tu vas bien !
@@JulienBesse bien oui, au rythme de la vie :-)))). j'espère que de ton coté, tout roule aussi 😁
Merci j'espère que ca va m'aider cest timothee
Bonjour Julien c’est très étrange je n’ai pas de quand même professeur s’exprime ! Quand tu Interviens avant et après oui…mais pas pour lui😢😢😢
Sept, j'en ai vu sept !
Pas les bottes de sept lieues
Pas les sept merveilles du monde
Pas les sept mercenaires
Pas les sept nains
Pas les sept péchés capitaux
Mais alors quoi ?
Même mes proches ne le savent pas...
Pourquoi donc ?
Pour ne pas leur faire de peine...
Sept, j'en ai vécu sept...
Plus ou moins fortes, plus ou moins traitées
Bien souvent incomprises, mal gérées
Dans la solitude, cachées, pour éviter le rejet
Mais toujours douloureuses à souhait
Sept, elles ont été sept en 30 ans...
À me traverser, m'anéantir, m'affaiblir
Me faire connaître les pires sensations
Me faire poser des millers de questions
M'entraîner au fond du gouffre pour y périr
Sept, c'est beaucoup non ?!
Sept fois, failli en mourir pour de vrai
Sept fois, aller au bout de soi... Pourquoi ?
Sept fois, renaître et croître... A quel prix ?
Sept fois, découvrir ses forces et ses faiblesses
Et enfin assumer ses sept dépressions à la face du monde...
Enfin presque...
Car le regard de l'autre n'est jamais juste...
Car l'autre projette ses propres craintes
Car l'autre ne peut pas être à l'intérieur de soi
Car l'autre est si blessant souvent, même sans le vouloir
Alors, vivons cachés, vivons heureux... ou malheureux... ?
Mai 2023
C'est bien du regard de l'autre qu'il faut parler dans la dépression... que ce soit du médecin qui prescrit en pensant faire de son mieux alors que les blessures de l'âme sont bien plus complexes que ce que la chimie révèle dans nos cerveaux...
Le regard de l'entourage qui ne comprend rien, se sent coupable, impuissant, agacé, perturbé par cet état incompréhensible tant qu'on ne l'a pas vécu...
Le regard de la société qui valorise sans cesse la performance, la joie de vivre, la superficialité à tout va dans les médias, les réseaux sociaux, au boulot, etc.
En passant évidemment par notre propre regard qui est biaisé par la maladie elle même...
Et pour finir le regard des psy qui sont formatés et ne cherchent même pas les traumas souvent en cause...
Pour qui exister ? Voulez-vous parler de ce lien d'attachement maltraité dès la naissance ? Des années de travail pour le restaurer et dès qu'un évènement vient déstabiliser le frêle équilibre, c'est le château de cartes qui s'effondre, une fois de plus...
Quand à la rage en cage, ça fait bien longtemps que je l'exprime et du coup tout le monde me fuit, alors on fait comment ???
Bonjour je ne sais pas pourquoi je nentends rien quand cest la partie du professeur
Ah bon ? C’est étrange
Merci pour la qualité du contenu de la chaîne et en particulier les interviews libératrices de Robert Neuburger. J'aimerais son point de vue sur la différence ou pas qu'il ferait entre le "mythe familial" et la notion de fantôme et de crypte (cf. Maria Torok et Nicolas Abraham). Encore merci :)
Merci beaucoup, veux-tu décrire ce qu'est cette notion ou penses-tu qu'il saura de quoi tu parles car moi je n'ai pas la référence :)
@@JulienBesse oui, il cite L'écorce et le noyau dans la bibliographie de Ces familles qui ont la tête à l'envers. C'est un concept de la psychanalyse transgénérationnelle élaboré par Torok et Abrahm, qu'Anne Ancelin reprend dans Aie mes aieux. En très bref, le fantôme (même ethymologie que fantasme), c'est la blessure de l'ancêtre "encrypté" dans le Moi d'un descendant et lui fait ainsi vivre le mal-être/secret de l'ancêtre. Le secret ou la blessure fait retour en quelque sorte à une ou plusieurs générations d'intervalle. En lisant Ces familles qui ont la tête à l'envers, je n'arrive pas à tout à fait à relier ces deux notions. Peut-être s'agit-il de 2 plans de la même notion, ou bien il les distingue... ? Bref, je suis très curieuse de son point de vue ! Encore merci pour ton travail !
Je cours l’acheter
Vous m’en direz des nouvelles ☺️
..👍
Dépsychanalisez-vous! Zéro science, que du dogme.
Un médecin éclairé ne prescrit que par nécessité et sécurité, pour un laps de temps limité et surtout jamais d'antidépresseurs seuls pour éviter les passages à l'acte, justement.
Mon but n'est pas de promouvoir ici la médication mais de donnez de l'info plus complète.
Déjà un red flag, le gars est psychanalyste aussi...