Eh oui, nous sommes nombreuses à être passées de "féministes et athées" à "féminines et croyantes" ! Merci et bravo, Julie, pour votre témoignage. Vous présentez très bien ce qui constitue, je pense, la clef ultime, à savoir le péché originel. Tant que l'on ne reconnaît pas chez l'homme (et donc en chacun de nous) ce penchant pour le mal, qui provient du péché originel et que l'on doit donc combattre, alors on ne comprend pas la présence du mal malgré l'existence de Dieu ("l'existence du mal malgré la présence de Dieu" ?), on est révolté, on est indigné (en gros, on est "de gauche")... et on trouvera des boucs émissaires à qui imputer le mal que l'on observe (cf. René Girard, conflit mimétique, etc.). On peut retrouver des valeurs très belles voire "chrétiennes" (fraternité, solidarité, compassion, ...) dans de nombreux courants philosophiques, spirituels, etc. mais sans le péché originel, ça ne tient pas : au lieu d'être sauvé par le sacrifice de Jésus-Christ, l'homme sombre dans la violence mimétique et s'adonne au sacrifice humain (e.g., IVG).
Merci pour ce témoignage, je me reconnaît énormément le parcours de Julie, je me sens perdue dans ce monde actuel, a contresens de mes pensées, et je ne me retrouve tellement plus dans les vêtements actuels....
Merci Thérèse pour votre travail et Julie pour votre témoignage, malgré des désaccord idéologique, ils m'aident à comprendre votre pensée et celle de ma mère. J'aimerais vous apporter une partie de mon témoignage également car j'ai vécut l'inverse de vos situations. J'ai grandi dans une famille croyante et pratiquante. Mon père était un ancien musulman devenu pasteur chrétien. Je connais moins le parcours de ma mère, cependant elle est toujours une fervente chrétienne. Mes parents m'ont obligé à porter des jupes, des robes, des collants et du rose pour aller à l'église. Ils ont contrôlé mon apparence et ma personnalité pour me faire rentrer dans le moule des valeurs chrétiennes jusqu'à l'adolescence où leur couple a cédé. Je me suis sentie prisonnière de ces vêtements "féminins et modeste" que je trouvais inconfortable et qui m'empêchait de jouer librement avec mes frères (jupe ou robe dont un pli reste coincé ou qui traine au sol). Par ailleurs, les chrétiens m'ont paru très superficielle malgré les valeurs qu'ils prônaient. Ils passaient leur temps à se disputer sur des divergences d'idéologie biblique et à se juger mutuellement. Chacun se pavanait avec ses plus beaux habits le dimanche et les fautes de goûts étaient sévèrement critiquées... dans le dos de la personne concernée bien entendue. Un exemple catastrophique pour une femme en construction. Par ailleurs, j'ai découvert d'autres cultures dont la culture arabe. Les hommes s'habillent encore en robe (djellaba), de même que les écossais portent des jupes et de nombreux hommes portent encore des vêtements dits "féminins" dans notre société alors qu'ils sont considéré masculin ou mixte dans d'autres. Que chacun se sente à l'aise dans son vêtement au point de l'oublier, tel est l'objectif. Même si on apprécie la beauté d'un habit, est-il sain d'y apporter autant d'attention ? De mon expérience, la richesse vient de l'intérieur et non de l'extérieur. Qui êtes-vous vous pour juger l'apparence des autres ? Jésus disait des mots semblables a ceux ci : celui qui vois la paille dans l'oeil de son voisin devrait d'abord examiner la poutre qui est dans le sien. Autrement dit soyez irréprochable avant d'interpeller les autres et concentrez vous sur vous même en priorité. J'ai toujours de l'attachement pour la sagesse de certains enseignements bibliques, tout en ayant pris mon indépendance avec les dogmes religieux. Je me sens femme avec une robe ou un pantalon, couverte de boue ou maquillée. J'ai le projet d'être mère au foyer et auto-entrepreneuse. Chacun de nous a de multiples facettes qu'il serait injuste de réduire à une étiquette.
Votre commentaire est intéressant, donc je me permets d'y répondre :) (c'est moi qui témoigne dans la vidéo). Ca rejoint ce que Thérèse dit à la fin du podcast, à savoir se demander si on s'habille de telle ou telle façon par idéologie ou par volonté personnelle. Réussir à s'extraire des cadres rigides qu'on nous impose. Personnellement j'ai été élevée et j'ai évolué dans un environnement avec une morale très laïque et féministe, et quand je me suis convertie au christianisme suite à une rencontre personnelle avec Jésus, alors que je me suis trouvée, j'ai compris qui je suis, mon identité, et j'ai compris quelle féminité me correspond, à savoir par l'élégance et la modestie. Comme je l'ai dit dans le podcast, ma démarche est de porter davantage de robes et de jupes car cela me rend heureuse, je me sens mieux ainsi. Cependant je porte toujours des pantalons ou des shorts également, je ne m'impose pas de cadre rigide, d'interdiction (il n'y a rien de pire et vous êtes bien placée pour le savoir de par votre expérience familiale). Tout dépend de mon humeur et de ce que j'ai à faire dans la journée. Je ne juge pas les gens à leurs vêtements non plus, simplement je me sens plus proche de Dieu avec des vêtement féminins et modestes. Chacun ses choix, chacun son chemin, chacun son libre arbitre. Dieu nous aime peu importe nos vêtements, nous sommes bien d'accord. Ce que je raconte est mon expérience, à savoir les difficultés que j'ai rencontrées pour trouver mon identité dans un environnement et une société qui prônent tout le contraire de celle-ci.
@@JulieRainbow J'apprécie votre ouverture d'esprit et de coeur. Une femme qui se sent belle rayonne. Je comprends que votre féminité s'exprime à travers l'élégance et la modestie, des valeurs en accord avec votre foi et votre personnalité. Je voulais simplement mettre en garde sur les jugements hâtifs. Nous avons des parcours de vie plus ou moins semé d'embûches et des goûts aussi variés que le nombre d'humains sur terre. J'aime voir des femmes s'épanouir sous toutes les formes et même si je m'intéresse au contenu de cette chaîne, je déplore parfois les critiques acerbes envers les femmes en tenues légères ou courtes. Sans forcément adhérer à toutes les apparences, j'estime que nous avons le devoir (et d'autant plus pour les personnes touchées par la spiritualité) d'être tolérantes. Vous semblez modérée dans votre approche de l'habillement Julie, cela me rassure. L'élégance passe également par la parole. Merci d'avoir pris un temps pour me répondre 😊 Je vous souhaite de continuer d'adoucir le monde avec votre lumière et votre amour.
Bien évidemment le monde a besoin de vraies femmes et de vrais hommes pour se soutenir mutuellement au lieu de s'offronter ou de se servir de l'autre comme d'une marchandise au supermarché. Merci Julie pour ce témoignage et merci Thérèse de nous le diffuser
Eh oui, nous sommes nombreuses à être passées de "féministes et athées" à "féminines et croyantes" ! Merci et bravo, Julie, pour votre témoignage. Vous présentez très bien ce qui constitue, je pense, la clef ultime, à savoir le péché originel. Tant que l'on ne reconnaît pas chez l'homme (et donc en chacun de nous) ce penchant pour le mal, qui provient du péché originel et que l'on doit donc combattre, alors on ne comprend pas la présence du mal malgré l'existence de Dieu ("l'existence du mal malgré la présence de Dieu" ?), on est révolté, on est indigné (en gros, on est "de gauche")... et on trouvera des boucs émissaires à qui imputer le mal que l'on observe (cf. René Girard, conflit mimétique, etc.). On peut retrouver des valeurs très belles voire "chrétiennes" (fraternité, solidarité, compassion, ...) dans de nombreux courants philosophiques, spirituels, etc. mais sans le péché originel, ça ne tient pas : au lieu d'être sauvé par le sacrifice de Jésus-Christ, l'homme sombre dans la violence mimétique et s'adonne au sacrifice humain (e.g., IVG).
Merci pour ce témoignage, je me reconnaît énormément le parcours de Julie, je me sens perdue dans ce monde actuel, a contresens de mes pensées, et je ne me retrouve tellement plus dans les vêtements actuels....
Merci Thérèse pour votre travail et Julie pour votre témoignage, malgré des désaccord idéologique, ils m'aident à comprendre votre pensée et celle de ma mère.
J'aimerais vous apporter une partie de mon témoignage également car j'ai vécut l'inverse de vos situations. J'ai grandi dans une famille croyante et pratiquante. Mon père était un ancien musulman devenu pasteur chrétien. Je connais moins le parcours de ma mère, cependant elle est toujours une fervente chrétienne. Mes parents m'ont obligé à porter des jupes, des robes, des collants et du rose pour aller à l'église. Ils ont contrôlé mon apparence et ma personnalité pour me faire rentrer dans le moule des valeurs chrétiennes jusqu'à l'adolescence où leur couple a cédé.
Je me suis sentie prisonnière de ces vêtements "féminins et modeste" que je trouvais inconfortable et qui m'empêchait de jouer librement avec mes frères (jupe ou robe dont un pli reste coincé ou qui traine au sol). Par ailleurs, les chrétiens m'ont paru très superficielle malgré les valeurs qu'ils prônaient. Ils passaient leur temps à se disputer sur des divergences d'idéologie biblique et à se juger mutuellement. Chacun se pavanait avec ses plus beaux habits le dimanche et les fautes de goûts étaient sévèrement critiquées... dans le dos de la personne concernée bien entendue.
Un exemple catastrophique pour une femme en construction.
Par ailleurs, j'ai découvert d'autres cultures dont la culture arabe. Les hommes s'habillent encore en robe (djellaba), de même que les écossais portent des jupes et de nombreux hommes portent encore des vêtements dits "féminins" dans notre société alors qu'ils sont considéré masculin ou mixte dans d'autres.
Que chacun se sente à l'aise dans son vêtement au point de l'oublier, tel est l'objectif. Même si on apprécie la beauté d'un habit, est-il sain d'y apporter autant d'attention ?
De mon expérience, la richesse vient de l'intérieur et non de l'extérieur. Qui êtes-vous vous pour juger l'apparence des autres ? Jésus disait des mots semblables a ceux ci : celui qui vois la paille dans l'oeil de son voisin devrait d'abord examiner la poutre qui est dans le sien. Autrement dit soyez irréprochable avant d'interpeller les autres et concentrez vous sur vous même en priorité.
J'ai toujours de l'attachement pour la sagesse de certains enseignements bibliques, tout en ayant pris mon indépendance avec les dogmes religieux.
Je me sens femme avec une robe ou un pantalon, couverte de boue ou maquillée. J'ai le projet d'être mère au foyer et auto-entrepreneuse. Chacun de nous a de multiples facettes qu'il serait injuste de réduire à une étiquette.
Votre commentaire est intéressant, donc je me permets d'y répondre :) (c'est moi qui témoigne dans la vidéo). Ca rejoint ce que Thérèse dit à la fin du podcast, à savoir se demander si on s'habille de telle ou telle façon par idéologie ou par volonté personnelle. Réussir à s'extraire des cadres rigides qu'on nous impose. Personnellement j'ai été élevée et j'ai évolué dans un environnement avec une morale très laïque et féministe, et quand je me suis convertie au christianisme suite à une rencontre personnelle avec Jésus, alors que je me suis trouvée, j'ai compris qui je suis, mon identité, et j'ai compris quelle féminité me correspond, à savoir par l'élégance et la modestie. Comme je l'ai dit dans le podcast, ma démarche est de porter davantage de robes et de jupes car cela me rend heureuse, je me sens mieux ainsi. Cependant je porte toujours des pantalons ou des shorts également, je ne m'impose pas de cadre rigide, d'interdiction (il n'y a rien de pire et vous êtes bien placée pour le savoir de par votre expérience familiale). Tout dépend de mon humeur et de ce que j'ai à faire dans la journée. Je ne juge pas les gens à leurs vêtements non plus, simplement je me sens plus proche de Dieu avec des vêtement féminins et modestes. Chacun ses choix, chacun son chemin, chacun son libre arbitre. Dieu nous aime peu importe nos vêtements, nous sommes bien d'accord. Ce que je raconte est mon expérience, à savoir les difficultés que j'ai rencontrées pour trouver mon identité dans un environnement et une société qui prônent tout le contraire de celle-ci.
@@JulieRainbow J'apprécie votre ouverture d'esprit et de coeur.
Une femme qui se sent belle rayonne. Je comprends que votre féminité s'exprime à travers l'élégance et la modestie, des valeurs en accord avec votre foi et votre personnalité.
Je voulais simplement mettre en garde sur les jugements hâtifs. Nous avons des parcours de vie plus ou moins semé d'embûches et des goûts aussi variés que le nombre d'humains sur terre. J'aime voir des femmes s'épanouir sous toutes les formes et même si je m'intéresse au contenu de cette chaîne, je déplore parfois les critiques acerbes envers les femmes en tenues légères ou courtes.
Sans forcément adhérer à toutes les apparences, j'estime que nous avons le devoir (et d'autant plus pour les personnes touchées par la spiritualité) d'être tolérantes.
Vous semblez modérée dans votre approche de l'habillement Julie, cela me rassure.
L'élégance passe également par la parole. Merci d'avoir pris un temps pour me répondre 😊 Je vous souhaite de continuer d'adoucir le monde avec votre lumière et votre amour.
Quel témoignage inspirant et qui redonne de l'espoir !! Bravo Julie !
Bien évidemment le monde a besoin de vraies femmes et de vrais hommes pour se soutenir mutuellement au lieu de s'offronter ou de se servir de l'autre comme d'une marchandise au supermarché.
Merci Julie pour ce témoignage et merci Thérèse de nous le diffuser
Bonjour Thérèse,
Merci à vous deux pour ce super entretien. 😀
Merci à toutes les deux pour ce très beau podcast ❤️
Merci pour ce partage !
Bravo !
Précieux podcast,il me sera très utile,tout y est, Deo Gratias !
Merci intéressant, et Bravo Julie !
Deo gratias
Merci.
Bravo à Julie
Bravo à Julie pour ce témoignage. Pour la gangrène du féminisme, il faut les laissez se prendre le mur de la réalité.
08.06.2024
Les hommes en jogging dans la rue... Au secours !
Féministe = orgueil = révolte… ext
Depuis quand on mélange la cause à un nom
C’est comme les personnes qui défendent dès chiens ne sont pas dés chiens…