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  • Опубліковано 23 гру 2024

КОМЕНТАРІ • 81

  • @Vousavezledroit
    @Vousavezledroit 4 роки тому +7

    Excellente vidéo, je suis juriste spécialisé en droit d'auteur, et auteur par dessus le marché, je ne peux donc que confirmer tout ce qui est dit en termes simples et pédagogiques. Bien joué 😀

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      Merci beaucoup!!!

  • @catdje9858
    @catdje9858 4 роки тому +4

    Salut. c'était bien instructif dis donc ! j'ai adoré ton expression "coulé dans le béton", moi qui ai plutôt tendance à graver dans le marbre. Mais tout se fait dans le BTP !

  • @phy180
    @phy180 4 роки тому +12

    Après avoir publié plusieurs bouquins, j'ajouterai, sans préciser de noms, que tous les éditeurs ne se "valent" pas. Ainsi certains font de la transmission à l'imprimeur (même si la mise en page est mauvaise ou qu'il reste des fautes d’orthographes (style beaucoup) dans l'avant-propos) alors que d'autres font un vrai travail de relecture avec des compétences précieuses (scientifique ou/et littéraires). Bref si vous faites la démarche de proposer un livre aux différents éditeurs, essayer de regarder quelle éditeur/collection vous correspond le mieux. PS: les droits ont tendances a baisser en ce moment (6%) et dépendent du public (plus proche des 4% en jeunesse).

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Merci pour ton commentaire. En effet, il y a aussi ce genre d'éditeur...

  • @jean-michel.houbre
    @jean-michel.houbre 4 роки тому +13

    2:58 "Les paliers ne sont pas coulés dans le béton". C'est dommage, cela éviterait des incidents dans les cages d'escalier...
    Intéressante vidéo, merci.

    • @_koneko_
      @_koneko_ 4 роки тому +1

      Je suis venue dans les commentaires juste pour voir s'il y avait un autre obsédé du btp que moi qui avait relevé.
      Je suis rassurée ! Merci Jean Michel. xD

  • @pierreviala-evv
    @pierreviala-evv 4 роки тому +10

    Merci pour cette vidéo, qui sera utile pour bien du monde. Juste pour mon "expérience", voici quelques "détails" que j'apporterais pour le "choix" de l’éditeur :
    - se renseigner auprès d'auteurs ayant déjà édité un livre pour avoir leur avis sur comment se passe leurs échanges avec l’éditeur, est ce qu’il respecte ses délais, est ce qu’il détaille correctement la « reddition des comptes » (pour ma part malheureusement si je ne « relance pas » l’éditeur de mon premier livre, il ne viendra jamais me donner des news sur les ventes réalisées : Et en plus, malgré que je lui ai demandé plusieurs fois, j’ai jamais de détail sur les ventes réalisées et combien de livres il lui reste… il me sort un chiffre sans que je sache d’où…, et en contactant d'autres auteurs après avoir sorti ce premier livre, ils m'ont confirmé que c'était pareil pour eux!)
    - Connaitre les tarifs et frais de ports pour acheter ses livres qu’on vendra lors de salons ou autres manifestations.
    - Demander une liste des points de vente dans lesquels seront diffusés les livres (pour ma part le sujet est très régional, et malheureusement j’ai choisi un éditeur d’une région voisine… grosse erreur, car il était dispo dans 3 points de ventes dans ma région ! Ils n’ont même pas fait la démarche d’aller le proposer dans mon office de Tourisme, ou boutiques régionales sur le sujet !)
    Pour ma part je suis « co-auteur » et donc ce n’est pas moi qui ai réellement choisi l’éditeur, j’ai fait confiance a la personne qui avait déjà 5-6 livres a son actif pour ce choix… si c’était à refaire en connaissant les 3 points que je cite au-dessus, je n’aurais jamais choisi cet éditeur, mais bien mon éditeur régional !
    Je ne regrette pas cette expérience, mais pour le prochain livre, il y a de fortes chances que je réalise moi même le livre en auto-édition tout en m'accompagnant d'un professionnel pour la partie "conception graphique/mise en page", car ca ressemblera plus a ce que j'ai en tête, et ca reste un sujet régional et donc je serait bien plus libre pour la distribution dans les points de vente de ma région….

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +2

      Super, merci pour tes commentaires, je suis sûre que ce sera utile

  • @ecristoire
    @ecristoire 4 роки тому +4

    Merci pour cette vidéo!
    Votre chaîne m'a été recommandé par Laurent Turcot et j'ai littéralement dévoré toutes vos capsules. Elles sont très pertinentes pour quiconque souhaite se lancer sur la plate-forme et faire de la vulgarisation.
    Je n'ai pas encore proposé mon roman à un éditeur, mais j'ai sauvegardé votre vidéo afin de la revoir lorsque je signerai mon contrat.
    En tout cas, merci pour votre travail! Vos capsules, tant ici que sur votre chaîne principale, sont aussi passionnantes qu'enrichissantes.

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Merci !!! Et bienvenue ici alors

  • @SSAFT
    @SSAFT 4 роки тому +2

    Toujours un plaisir de contribuer à tes projets d'importance capitale dans le milieu !

  • @Ram7photo
    @Ram7photo 4 роки тому +2

    Et bien, je rêve un jour de publier un livre, je ne pensais pas avoir accès à une vidéo aussi utile et aussi intéressante un jour sur ce sujet. Merci pour ça, c'était très intéressant :)

  • @alexisk2134
    @alexisk2134 4 роки тому +4

    Juste excellent.... je ne publie pas , et c’est pas particulièrement un domaine qui m’intéresse mais la vidéo m’a captivé, vraiment du bon boulot ta vidéo

  • @PistonetSavon
    @PistonetSavon 4 роки тому +1

    Super complet, très intéressant !
    bon, j'écrit des contrats (pas pour l"édition) tous les jours dans mon travail, et pour le seul bouquin que j'ai co-écrit, je n'ai rien regardé, je pense que j'ai coché une case disant que j'acceptais le contrat ! AU final, c'est il y a moins d'un an, je n’espère pas grand chose coté gain, mais par contre quel travail ! et la relecture t corrections .... un enfer (et en plus, c'est en anglais)

  • @Arc4nhol
    @Arc4nhol 4 роки тому +1

    Super intéressant. Ça me donne un angle de réflexion sur le sujet.

  • @GalaadLeonheart
    @GalaadLeonheart 4 роки тому +3

    Je suis ici parcequ'un éditeur s'intéresse à moi... Pour livrer des annuaire téléphonique. ^___^

  • @Blablareauaulabo
    @Blablareauaulabo 4 роки тому +3

    Génial très bonne vue d’ensemble ;)

  • @terughh
    @terughh 4 роки тому +3

    Merci de t'être livrée ;)

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Poum poum tchaaaa ;)

  • @peonsc
    @peonsc 4 роки тому +7

    J'ai publié 10 bouquins dans ma vie, et je n'ai pas grand chose à rajouter à la vidéo, à part que négocier ses droits ou à-valoirs est parfois difficile, car le rapport de force est rarement en votre faveur... On ose pas, surtout si on est débutant, mais à chaque fois que je l'ai fait, j'ai obtenu quelque chose... Donc ça vaut le coup même si c'est hyper intimidant...
    Et aussi : Rembourser ses à-valoirs et toucher des droits d'auteurs, c'est assez rare en fait. Moi ça ne m'est jamais arrivé en tout cas. (J'avais bon espoir pour mon dernier bouquin et puis le second confinement est arrivé... JOIE ! )
    Sinon on peut vivre de ses à-valoirs, mais ça dépend du type d'ouvrage et de son train de vie, évidement. Je n'ai pas d'autre métier à coté, et heureusement, car je n'aurais pas le temps (ni l'envie) de tout faire... Mais c'est claire qu'auteur, ce n'est pas pour tout le monde...

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Merci pour ton commentaire!

  • @T0m1789
    @T0m1789 4 роки тому +1

    Chouette ! On pourrait avoir la même pour les publications scientifiques ?

  • @MariannesStudio
    @MariannesStudio 4 роки тому +1

    Super intéressant !

  • @antoninatgerauteur9306
    @antoninatgerauteur9306 4 роки тому +2

    Hello Viviane ! Merci pour cette chouette vidéo ! Petit détail : "Si l'éditeur vous propose 6% au lieu de 8%, c'est qu'il a peur de ne pas rentrer dans ses frais". J'offre une autre interprétation : "vous êtes primo écrivain, l'éditeur pense qu'il peut réduire votre marge, car vous méconnaissancez le système et que vous lui êtes reconnaissant.e de vous avoir édité.e" ;)

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Aussi...

    • @Vousavezledroit
      @Vousavezledroit 4 роки тому

      Le pourcentage dépend aussi du type de bouquin, d'ailleurs Viviane le dit dans la vidéo. Par exemple, les PUF me donnent 10 % pour mes bouquins de droit, qui sont des bouquins "texte uniquement" alors que mon autre éditeur ne me donne que 5% pour des bouquins abondamment illustrés en quadri, parce que le coût de fabrication est plus important. On n'écrit pas pour devenir riches 😀

    • @antoninatgerauteur9306
      @antoninatgerauteur9306 4 роки тому

      @@Vousavezledroit non, on n'écrit pas pour devenir riche, mais autant être rémunéré décemment 😉

    • @Vousavezledroit
      @Vousavezledroit 4 роки тому +1

      @Antonin Atger Auteur Ca :-) J'avais eu le malheur de faire le calcul de ce que nous avait rapporté un gros bouquin paru aux PUF qui nous avait demandé six ans de travail : nous en étions à 20 centimes d'euro l'heure de travail 😯

    • @antoninatgerauteur9306
      @antoninatgerauteur9306 4 роки тому

      @@Vousavezledroit rapporter son travail d'écrivain au taux horaire : grosse erreur pour sa sérénité mentale !! 😉😉

  • @lempiredessciences7976
    @lempiredessciences7976 4 роки тому +3

    J'ai un peu de marge avant de publier mon premier bouquin...et même avant de l'écrire ! :=D
    Mais merci pour la vidéo, elle est bien faite... et peut-être qu'elle servira un jour, qui sait ? :=)

  • @simonarduin8600
    @simonarduin8600 3 роки тому

    vidéo très intéressante !

  • @AngieBreshka
    @AngieBreshka 4 роки тому +2

    Mais du coup ça se passe comment si le manuscrit est déjà écrit et qu'on cherche à contacté une maison d'édition à partir de se moment là ? parce que du coup, il ne manquera "que" les corrections et relectures finalement. Pas de delai d'écriture.

    • @ghislains3020
      @ghislains3020 4 роки тому +1

      Ça ne change pas le principe et il y a fort à parier que l'éditeur puisse te demander la réécriture de certains passages, dans des proportions plus ou moins conséquentes.
      En tout cas, je te souhaite bonne chance dans ton projet.

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      J'aurais pas dit mieux

    • @phy180
      @phy180 4 роки тому

      C'est clair que même dans ce cas il peut y avoir beaucoup de travail de relecture.

  • @TheEejil
    @TheEejil Рік тому

    Petite précision pour l'auto-édition : si, c'est tout à fait possible d'être présent en librairie ou dans des bibliothèques/médiathèques. Mais c'est à vous de faire les démarches pour mettre des livres en dépôt ou pour donner vos livres dans le cas des bibliothèques. Donc ça va souvent rester local, mais ça peut être intéressant si votre sujet est justement local (histoire de la région etc...). Par contre c'est beaucoup de boulot évidemment...

  • @azilailleurs1566
    @azilailleurs1566 4 роки тому +1

    Les pourcentages que tu annonces me semblent très hauts. C'est probablement le cas pour des UA-camrs ou autres "personnes publiques" mais pour le commun des mortels, c'est plus proche des 6% en primo édition (à partager entre les différents auteurs/illustrateurs si plusieurs personnes bossent sur le projet).

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      C'est ce que j'ai trouvé en parlant avec d'autres auteurs et en lisant des articles. Mais clairement... Tout existe !

  • @gaelfortin2996
    @gaelfortin2996 4 роки тому +1

    Bonjour Viviane et merci pour votre travail ! Vous dites tout au long de votre vidéo que le contrat est défini avant de rendre (d'écrire ?) le manuscript, quand est-ce le cas ? Je pensais qu'il était d'usage d'envoyer le manuscript à de multiples éditeurs puis d'attendre leurs retours, est-ce le cas uniquement pour les romans ? Merci !

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      Les deux fonctionnent !

  • @Granthem58
    @Granthem58 4 роки тому

    Hello !
    Je ne sais pas si mon commentaire va être lu mais cette vidéo m'a remotivé ! J'aimerais beaucoup écrire un livre mais je sais pas trop comment m'y prendre (déjà, commencé à écrire sans refaire le premier chapitre à chaque fois qu'on le relit pourrait aider, haha) ... Genre ... Pour le manuscrit, y'a une forme spécifique à adopter ? Vaut mieux l'imprimer ou envoyer tout ça par mail ?
    Sur le net, on entend un peu tout et son contraire ... :/ Merci d'avance !

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому +1

      Malheureusement, je ne sais pas te répondre sur comment décrocher un contrat d'édition, c'était surtout sur la négociation du contrat.

    • @Granthem58
      @Granthem58 4 роки тому

      @@SciPlus Aucun souci ! Merci beaucoup d'ailleurs ! ♥
      J'ai rangé la vidéo dans un coin de ma tête et je la ressortirai le moment venu ! o/
      En tout cas, tu m'as remotivé, je viens juste de finir d'écrire le premier chapitre ! Du moins ... le chapitre 0 ! :p

  • @whitedamon68
    @whitedamon68 4 роки тому

    L'auto édition via Ulule me semble plus intéressant si on a déjà une certaine popularité.

  • @neyaneazrune548
    @neyaneazrune548 4 роки тому +2

    Début de la vidéo : "Félicitations, une maison d'édition s'est intéressée à vous!"
    Réalité : c'est mon rêve mais c'est encore jamais arrivé.
    *Déception et tristesse*
    Enfin, les infos de cette vidéo devraient bien m'être utiles un jour quand même avec un peu de chance donc continuons x)

  • @TheAmielmichael
    @TheAmielmichael 4 роки тому

    Le droit de préférence concerne toutes les publications ? Si un auteur a des des livres universitaires et des livres grand public, c’est pertinent d avoir plusieurs éditeurs

    • @SieurBrabantio
      @SieurBrabantio 4 роки тому +1

      comme elle l'as expliqué, il est possible de placer ce curseur un peu librement. Elle a choisi l'exemple de le limiter aux suites de l'ouvrage initial, mais on peut tout a fait envisager que l'article ne concerne que les livres de même sujet ou de même public.

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      Tout à fait!

  • @seldelamer5354
    @seldelamer5354 4 роки тому

    Bonsoir Scylabus,
    En vrai, j'ai écrit le texte qui suit à la première minute de votre vidéo, et j'irais voir la suite après vous l'avoir envoyé en commentaire.
    Déjà, il faudrait parler du monde des éditeurs. Lors des débats en France au XIXe siècle pour définir les modalités des droits d'auteurs, il était entendu que le livre ne pouvait pas être considéré comme une marchandise semblable à une autre, un objet mercantile de consommation, car il véhicule l'âme d'un peuple ou de l'humanité entière - pour l'anecdote, je crois bien que Victor Hugo participait aux débats -.
    Les maisons d'édition furent autorisées à faire commerce de cet outil de l'âme à plusieurs conditions alors que pratiquement aucune d'entre elles ne les a respectées. En voici quelques-unes :
    - l'édition devait maintenir facilement accessibles tous les classiques de l'humanité disponibles. Or, si on veut acheter ne serait-ce que les Éléments d'Euclide, cela se paye à salaire normal avec plusieurs semaines de travail. Pourquoi ? Parce que ceux qui savent ce qu'il y a dans certains livres se saigneront et arrêteront de manger pour l'avoir, et les marchands de livres le savent.
    - en infraction au même serment que toute l'édition est censé avoir prêté pour avoir le droit de commercer, des œuvres fondamentales ne sont toujours pas traduites, par exemple le Canun d'Albanie, l'Agriculture Nabatéenne, la Surat Centhini de Java en entier, et j'en passe.
    - le commerce du livre devait en premier lieu permettre à l'auteur de vivre et de continuer à écrire, dans l'idée qu'il produira les classiques de demain. Or, éditeurs et imprimeurs emportent les deux tiers du prix de chaque livre, le tiers restant à se partager entre le libraire et l'auteur, ce dernier touchant moins de dix pour cent - ce chiffre-là s'il fait des best-sellers - par livre vendu sur son œuvre, tandis que le libraire touchera quinze pour cent s'il choisit ses livres et trente si c'est l'éditeur qui choisit les livres à sa place - c'est le système dit du « panier » -. Bref, rien que pour la France, seulement une ou quelques dizaines d'auteurs peuvent gagner leur vie avec leurs livres seuls. Les autres doivent avoir un autre métier ou bien se préparer à être exhibés comme des monstres de foire devant la populace dans des salons du livre ou pseudo culturels tenus dans des hangars, avec une table de dédicace.
    Pourquoi le capitalisme donnerait-il leur pitance à des gens qui écriront malgré tout, corvéables à souhait, puisque c'est une fibre viscérale et que même si on le leur interdisait ils écriraient, ne pouvant s'en empêcher ? En bons capitalistes, ils seraient stupides de les payer puisque les auteurs écriront même si on ne leur donne rien.
    Pour ma part, j'écris et jamais je n'irais voir une profession parjure et complètement déshonorée que l'on appelle les éditeurs. Le lion ne pactise pas avec les chiens, encore moins avec les rats. C'est bien plus noble.
    J'explique plutôt comment éditer mes livres soi-même, par exemple ici :
    www.sourcesaline.org/editernoslivres.pdf
    Bref, les éditeurs sont des criminels, et j'aurais encore beaucoup de choses à ajouter. Disons que ceux qui en souffrent le plus sont les auteurs et les libraires. Le public aussi, mais eux n'en savent rien. Pour finir, je vais laisser la parole à un auteur de best-seller, célèbre chez tous ceux qui le connaissent :
    ua-cam.com/video/K3ZAyjoM8BI/v-deo.html
    Portez-vous bien, et je vais aller voir la suite de votre vidéo.

    • @zepnir7051
      @zepnir7051 4 роки тому +1

      Autant je peux être d'accord avec un certain nombre de choses de ce commentaire (pas mal d'éléments du milieu de l'édition, en tout cas en France, sont mal fichus dès la racine), autant il me semble que taxer les éditeurs de criminels en regard de conditions pas respectées, c'est un peu exagéré. Qu'on le veuille ou pas, on est effectivement dans un système mercantile et capitaliste : les éditeurs y sont des entreprises comme les autres, c'est à dire avec des coûts de production liés soit directement à la fabrication des ouvrages (les matières premières, l'amortissement des machines, la logistique) soit plus basiquement à payer les gens qui bossent, donc les relecteurs, les correcteurs, les compositeurs, les techniciens (coucou, c'est moi), les gens du marketing...
      Je pense être assez critique par rapport au milieu dans lequel je bosse. Les auteurs et les libraires sont très mal traités, on est d'accord. Je ne suis pas familier des ouvrages que vous évoquez, mais il est fort probable qu'un certain nombre de choses qui pourraient figurer au patrimoine mondial de l'humanité ne sont malheureusement pas accessibles au grand public. L'industrialisation du milieu et la concentration des éditeurs au sein de grands groupes posent aussi un paquet de problèmes. Mais demander à des entreprises privées de résoudre ces problèmes, il me semble que c'est un peu naïf. Je suis rapidement allé regarder de quoi vous parlez : les Eléments d'Euclide, par exemple, c'est treize bouquins. Oui, ça a un coût de production plutôt élevé. D'autant plus si on prend la peine de l'augmenter d'un travail critique, d'analyses historiques, ou de ce genre de choses qui permettent de remettre des œuvres dans leur contexte. Idem pour les traductions dont vous parlez : ça fait intervenir des gens avec des compétences plutôt pointues, tant au niveau linguistique que pour les relectures nécessaires ensuite, qui peuvent facilement être doctorants dans leurs domaines et demander des sommes en rapport avec leurs cursus. Et évidemment les coûts sont plus élevés si vous faites réaliser ces choses en France (pour produire local, sauvegarder les compétences...) plutôt qu'ailleurs, en Italie, en Espagne ou en Europe de l'Est.
      Si on voulait résoudre les problèmes dont vous parlez, il faudrait des maisons d'éditions qui soient publiques, ou dopées aux subventions, qui permettraient de réaliser ces progrès sans mettre en danger les entreprises et les gens qui y travaillent. Seulement voilà, les subventions étant ce qu'elles sont...

    • @seldelamer5354
      @seldelamer5354 4 роки тому

      @@zepnir7051 Bonjour Monsieur,
      Cela se sent que vous aimez les lettres. Je les aime aussi, c'est pourquoi je me permets de parler comme je le fais. Merci pour votre commentaire qui me donne l'occasion d'en dire plus.
      Le mot de « criminel » n'est pas exagéré, si on considère que le parjure - le non-respect des engagements - est un crime, bien que, comme par hasard, il ne soit plus considéré comme tel de nos jours comme il l'était aux époques honorables. Bien entendu, je ne pensais pas ici aux petits éditeurs passionnés et qui vivotent à peine : le livre étant un objet à part, il ne saurait être accaparé par la sphère « mercantile et capitaliste » que vous avez citée. S'il est sacré - et il l'est, vu qu'il est un véhicule de la pensée, cette dernière étant la plus noble part de l'humanité quand elle est vérité -, alors le traiter comme une marchandise est un sacrilège, qui est un crime aussi. On me dira « la faute est sur nos temps mauvais, mais n'est pas sur les hommes », ce à quoi je réponds en citant André Suarès : « le livre est le dernier refuge de l'homme libre ». Libre, c'est à dire non assujetti à la force ou à l'argent : on ne saurait donc « livrer le livre » aux brutes et aux cupides, ce qui a eu lieu presque partout aujourd'hui.
      Il y a une question à se poser sur le fait « qu'un certain nombre de choses qui pourraient figurer au patrimoine mondial de l'humanité ne sont malheureusement pas accessibles au grand public », selon vos mots. Cette question est « pourquoi ? » Voici ma réponse : le livre est un instrument de pouvoir, et l'on ne peut pas tromper facilement quelqu'un qui est nourri aux lettres. Pour régner dans l'illégitimité, comme le font les États modernes, il fallait donc éloigner ou scandaliser les classiques, soit en ne les éditant pas ou en ne les traduisant pas, soit en faisant croire que ces textes sont ennuyeux ou concernaient une autre époque - cela peut se voir par exemple aux médisances contre Aristote qui éloignent les lecteurs potentiels : il ne faut surtout pas qu'ils lisent un livre tel que « La Politique » ou encore « Les Economiques » pour se rendre compte que ce que l'on appelle de ces noms aujourd'hui ne sont ni l'une ni l'autre -.
      Effectivement, il y eut complot de l'usurpation du Pouvoir pour ficeler l'âme et l'esprit qui transpirent entre les pages et les lignes, mais les éditeurs sont aussi responsables. Quand on les compare à leurs prédécesseurs du Moyen-âge qui, quelquefois, ont risqué le bûcher sans espoir de gain, cela fait apparaître par contraste la lâcheté de ceux d'aujourd'hui.
      Le coût de production est également de l'arnaque. Ainsi, dans la méthode d'édition que j'ai donné en commentaire principal on peut tirer un ouvrage fait à la main qui coûte sensiblement le même prix qu'un livre broché sorti de l'imprimerie. Si le but de l'industrie est de diminuer les coûts, alors il y a un problème manifeste. C'est un principe, d'ailleurs, que l'industrie a appliqué presque partout. Un objet était fabriqué à la main ? L'industrie s'en empare, le multiplie en série, casse les prix, puis, quand tous ceux qui fabriquaient ce produit manuellement se sont éteints économiquement, elle augmente ses tarifs jusqu'à tout ramener au même point que si l'objet était fait par un artisan - bien que toujours à peine un peu moins pour que ce dernier n'ait plus jamais accès au marché -. N'est-ce pas inique ? Ce sont les méthodes de l'édition aussi.
      Je me rappelle quand j'étais enfant d'un vieil homme qui collectionnait les anciens journaux depuis sa jeunesse, tous bien rangés. On pouvait y lire des nouvelles datant d'avant la Première Guerre mondiale, parfaitement conservés. Tous les livres, quelle que soit l'étendue du texte peuvent parfaitement être édité sur du papier journal pour un prix ridicule - aujourd'hui, les journaux sont même donnés gratuitement dans le métro -. La question devient donc : pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?
      Personnellement, voici comment j'imagine la chose : pour tout livre digne d'être lu, qui fait grandir l'âme et affûte l'esprit, une édition sur papier journal pour le pauvre, une en poche ou broché pour le moins pauvre, une relié pour celui qui est un peu riche, et une édition manuscrite et enluminée pour le très riche, afin de faire revenir ces anciens métiers très nobles que sont la reliure et l'enluminure. Que chacun se tienne à ce qui convient à son rang. Pas besoin de subvention, ce qui s'appelle Loi - mais pas le fatras qu'ils appellent de ce nom aujourd'hui - peut y suppléer. La Justice, de même, et au cas par cas, doit châtier ceux qui ont corrompu les Lettres, éditeurs itou.
      Portez-vous bien.

  • @LavieavecuneSEP
    @LavieavecuneSEP 4 роки тому

    J'ai signé un contrat d'édition (c'est mentionné sur le contrat) mais on m'a demandé 800 euros comme participation aux risques pris par l'éditeur et pour le travail de relecture.

    • @MadjidLebane
      @MadjidLebane 4 роки тому +2

      Bonjour, il s'agit d'une "arnaque" assez connue (et assez ancienne). Vous êtes en train de passer par un contrat en auto-édition déguisé. Les vrais éditeurs ne demandent JAMAIS de participation financière.

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      Alors ça ! Je pense que ce n'est pas normal...

    • @LavieavecuneSEP
      @LavieavecuneSEP 4 роки тому

      @@SciPlus Il y a de quoi parler sur le sujet .. cet "éditeur" est le moins cher de ceux qui proposent de publier un manuscrit ! Certains vont jusqu'à demander 2000 euros ! Le pire c'est que c'est noté "contrat à compte d'éditeur" en début de contrat et ce n'est pas vraiment de l'auto-édition puisqu'on nous rémunère en droits d'auteur pour la vente du livre. On bénéficie d'un service de diffusion de notre livre. Pour le moment et avec le pb du covid je peux difficilement avoir un avis sur la qualité du service.

    • @peonsc
      @peonsc 4 роки тому

      @@LavieavecuneSEP C'est une arnaque, fuyez !! C'est l'éditeur qui donne des sous à l'auteur, et non l'inverse ! (encore heureux !)

  • @kejevi
    @kejevi 4 роки тому +1

    J'ai du mal à comprendre le fait que celui qui rafle la grosse part du gâteau (60%) est celui qui a le moins bossé sur le livre et pris le moins de risques.

    • @pierreviala-evv
      @pierreviala-evv 4 роки тому

      si c'est celui qui prend le plus de risque financièrement car c'est lui qui doit "avancer" de la trésorerie, décider de la quantité de livres a imprimer sans être certain de la quantité vendue. Il faut pas oublier que dans le cout d'un livre, il y a a rémunérer les personnes qui font le travail de mise en page/graphisme, administratif (déclaration après de l'AFNIL, etc...), l'impression (et dans l'impression c'est un autre sous traitant qui a ses couts administratifs, charges, et y rajouter des frais de transports...) et après y'a le travail de diffusion et stockage, bref il faut en rémunérer du monde, c'est normal qu'il reste moins de 12% pour l'auteur...

    • @kejevi
      @kejevi 4 роки тому

      ​@@pierreviala-evv Je ne parlais pas de l'éditeur mais du distributeur et du libraire. La cote de l'éditeur (qui est celui qui prend le plus risque) n'est pas très élevée non plus.

    • @SciPlus
      @SciPlus  4 роки тому

      Franchement, moi aussi. J'imagine que si on entre dans le détail des chiffres on comprendra que c'est inévitable mais vu de loin, ça semble un peu fou...

    • @peonsc
      @peonsc 4 роки тому +1

      Les librairies sont des commerces très peu rentable et fragile. Leur donner une part moindre, c'est prendre le risque de ne plus avoir de point de vente, ce qui est fâcheux quand on doit vendre des livres.
      Moi c'est plus sur la part du distributeur ou des vendeurs type amazon que je rognerais...

    • @christianbarnay2499
      @christianbarnay2499 4 роки тому

      Celui, ou plus exactement ceux, qui ne raflent pas mais se partagent ces 60% sont les imprimeurs, les transporteurs et les libraires qui ont tous des locaux, du matériel à entretenir et des employés à payer mensuellement. Les imprimeurs doivent en plus acheter le papier, l'encre, la colle pour imprimer et assembler les pages d'un objet physique. Le livre que vous prenez sur l'étagère de la librairie n'a pas popé à cet endroit par magie. Et une fois que les 10 000 exemplaires de la première édition on été imprimés, leur coût de fabrication est définitivement perdu si le livre ne se vend pas et que la totalité du stock finit au pilon.

  • @machintruc7526
    @machintruc7526 2 роки тому

    faites gaffes avec les fausses maisons d'édition (compte auteur)

  • @Lizarres
    @Lizarres 4 роки тому

    non mais attend une maison d'édition c'est une giga douille : 8 % du prix de vente?! soit un impot pris par la maison d'édition de 92% et ça choque personne? allez publier sur internet et les site d'E-commerce qui prenne bien moins que ça xD

    • @Lizarres
      @Lizarres 4 роки тому

      surtout que sur 8% t'as tes propre impots après :')

    • @peonsc
      @peonsc 4 роки тому

      la maison d'édition prend 20%.
      Et en réalité, c'est souvent moins. En fait, tout dépend du montant des à-valoirs.
      En imaginant qu'un auteur touche 10% sur un bouquin à 10€, qu'il a 10 000€ d'à-valoir et qu'il ne vende que 5000 livres, et bien dans ce cas, son pourcentage sera de 20%, et 10% pour l'éditeur par exemple... Etant donné que la plupart des livres ne remboursent pas leurs à-valoirs, et que si le livre se vend bien on augmente les paliers, il n'y a que les auteurs qui ont tout juste rembourser leurs à valoir qui touche réellement 8%.
      Après, sur les à-valoirs il faut payer les charges (mais pas autant qu'un salarié car beaucoup de prestation social n'existe pas pour les auteurs), mais pas de taxe à moins de dépasser les 35 000 de CA annuel. Bon après il faut payer les impôts sur le revenu comme tout le monde.

    • @christianbarnay2499
      @christianbarnay2499 4 роки тому +1

      On parle d'édition papier là. Les 92% ne sont pas pour la maison d'édition. Presque les 2/3 du prix final vont dans la fabrication et la distribution. Il faut bien payer le papier, les encres, les camions, les imprimantes et tous les ouvriers qui vont physiquement fabriquer et transporter les 2 millions d'exemplaires de votre best-seller.
      La maison d'édition récupère seulement 20% sur lesquels elle devra payer tous ses frais et les salaires de ses propres employés.
      Pour les livres numériques, la part de fabrication et distribution étant réduite quasiment à zéro, tous les autres pourcentages sont quasiment triplés, forcément.

    • @Lizarres
      @Lizarres 4 роки тому

      @@christianbarnay2499 ouaip, version numérique reste plus rentable visiblement :/