Comment se faire publier par un éditeur ?

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  • Опубліковано 29 лис 2024

КОМЕНТАРІ • 15

  • @vanemukonga9225
    @vanemukonga9225 2 роки тому

    Ça fait un sacré temps que je cherchais comment s'y prendre,enfin merci beaucoup 🙏

  • @machinevertigo416
    @machinevertigo416 2 роки тому +5

    "Quand les choses disparaissent personne ne s’en aperçoit, pour une raison simple: quand quelque chose disparait ça ne manque pas. La période stalinienne a fait disparaître la littérature russe. Les russes ne s’en ont pas aperçu. Une littérature bouleversante au XIXe disparait. Certes il y a des dissidents. Mais au niveau du peuple, sa littérature, sa peinture a disparu et personne ne s’en est aperçu. Aujourd’hui il y a certainement des jeunes qui ont du génies, des nouveaux « Beckett », mais si on ne les publie pas (Beckett a faillit ne pas être publié) c’est évident que rien ne manquerait. Par définition un grand auteur ou un génie c’est quelqu’un qui apporte quelque chose de nouveau, si ce nouveau n’apparaissait pas ça ne gênerait personne, ça ne manquerait à personne puisqu’on en n’aurait aucune idée. Si Kafka n’avait pas été publié, on ne peut pas dire qu’il manquerait. Si on avait brûlé tout Kafka on ne pourrait pas dire « Ah comme ça nous manque » puisqu’on aurait aucune idée de ce qui a disparu. Si les nouveaux « Beckett » sont empêchés d’être publiés par le système actuel de l’édition on ne pourra pas dire qu’ils nous manquent. Quelqu’un de mêlé à l’édition osait dire qu’aujourd’hui on ne risquait plus de faire des erreurs comme Gallimard refusant Proust car les moyens actuels nous permettent de débusquer les auteurs à venir. Autant dire qu’on se balade avec un compteur Geiger et que le nouveau « Beckett », c’est-à-dire quelqu’un de parfaitement inimaginable (puisqu’on ne sait pas ce qu’il nous apportera de nouveau) rendrait un certain son mesurable. C’est toutes ces conneries qui définissent la crise de la culture aujourd’hui. Cette crise est liée à trois choses. D’abord les journalistes ont conquis la forme livre. Les journalistes ont toujours écrit, mais pendant longtemps quand ils écrivaient ils considéraient qu’ils passaient à une autre forme que l’écriture de leurs articles de journal. Le journaliste en tant que journaliste a conquis la forme livre, c’est-à-dire qu’il trouve normal de faire un livre qui soit à peine un article de journal. Deuxième raison: s’est généralisée l’idée que chacun peut écrire parce que l’écriture est la petite affaire de chacun. Il suffit alors de ressortir les archives familiales ou ses souvenirs pour faire un livre. Tout le monde a eu une histoire d’amour, une grand mère malade, une mère mourant dans des conditions affreuses. Et on croit que ça fait un roman. Mais ça ne fait pas du tout un roman, pas du tout. La troisième raison est que les vrais clients ont changé. On s’en est à peine aperçus mais désormais les clients ne sont plus les mêmes. Les vrais clients de l’édition ne sont plus les lecteurs mais les distributeurs (comme les vrais clients de la télévision ne sont plus les téléspectateurs mais les annonceurs). Si les distributeurs sont les uniques clients des éditeurs, la littérature publiée ne considérera plus que leur intérêt, or les distributeurs cherchent d’abord la rotation rapide, le régime du best-seller. C’est-à-dire que toute littérature créatrice sera écrasée par nature. C’est ça qui définit la période de sécheresse, le syndrome Bernard Pivot, la nullité instituée, la disparition de toute critique littéraire au nom de la promotion commerciale. Mais tout ça n’est pas grave, il y aura des circuits parallèles, un marché noir. Sinon ce n’est pas possible qu’un peuple vive. Même la Russie qui a perdu sa littérature la reconquerra dans une période riche qui succédera à la période pauvre. « Malheur aux pauvres ! ». Un circuit parallèle peut ressurgir: après la Libération il y a eu une période de vide et puis après il y a eu 68, la « nouvelle vague » a amené de 60 à 72 une période riche. Cela revient à ce que dit si bien Nietzsche: quelqu’un, une période, une collectivité, lance une flèche, puis elle tombe, et puis quelqu’un vient la ramasser et l’envoyer ailleurs. C’est comme ça que marche la création, la littérature, ça passe sur des déserts. " Deleuze, abécédaire. C comme Culture.

  • @liliparisl1441
    @liliparisl1441 5 років тому +1

    Super qualité d'interview. Vraiment très bien.

  • @KouamegerardKonan
    @KouamegerardKonan 11 місяців тому

    Je suis gerard konan.Je suis ivoirien vivant en cote d'Ivoire.et j'adore écrire. Merci pour votre explication. Mais mon problème est que je méconnait carrément le monde de l'édition. Puis je vraiment etre en contact avec vous pour un coaching?

  • @Dmajestueuse
    @Dmajestueuse 2 роки тому +1

    Il y a quelques temps, j’ai envoyé mon manuscrit sans correction à une maison d’édition et ils m’ont répondu que malgré ses nombreuses qualités, ils ne pourraient pas le représenter et m’ont conseillé de m’orienter vers Librinova avec un code pour qu’ils puissent suivre mon évolution. Actuellement, ce manuscrit est en correction professionnelle chez ma correctrice et je me demande si je dois quand même me diriger chez vous Librinova ou de continuer à envoyer à des maisons d’éditions

    • @LibrinovaAutoEdition
      @LibrinovaAutoEdition  2 роки тому

      Bonjour, merci de votre intérêt pour Librinova ! Je vous conseille d'envoyer un mail à notre équipe via l'adresse contact@librinova.com. Vous aurez alors un interlocuteur dédié qui pourra répondre à vos questions :)

  • @GiuseppeSALVAGGIO
    @GiuseppeSALVAGGIO 3 роки тому +1

    Se poser 12 questions pour ne pas tomber en dé-treize :)

  • @pulp0negr0
    @pulp0negr0 2 роки тому

    Traduction du laïus de Mme Cardi concernant les agents des auteurs : "Nous sommes obligés de tolérer la présence d'un agent pour un auteur qui a vendu beaucoup de livres et a maintenant son mot à dire, mais pas pour un écrivain qui essaie de se faire publier pour la première fois sans se faire arnaquer"...

  • @micbruner
    @micbruner 4 роки тому

    Très bonne informations !

  • @evegonin2946
    @evegonin2946 2 роки тому +1

    Il faut un bon carnet d'adresses dans le milieu. Et évidemment écrire une bonne histoire dans la langue actuelle.

  • @a.g.scerri-the-artist6182
    @a.g.scerri-the-artist6182 Рік тому

    Qui ete vous Côme édition

  • @a.g.scerri-the-artist6182
    @a.g.scerri-the-artist6182 Рік тому

    ??????? Sur histoir qui vous intéresse

  • @christophemoulin4685
    @christophemoulin4685 Рік тому +1

    Il faut écrire un bon livre, il y a le bon livre et le mauvais livre, un bon livre, c'est un bon livre, un mauvais livre, c'est un mauvais livre.

  • @GiuseppeSALVAGGIO
    @GiuseppeSALVAGGIO 3 роки тому +2

    Pour se faire repérer par un éditeur :
    - compter sur la chance
    - devancer le hasard
    - coucher avec sa femme

  • @alter-europa1094
    @alter-europa1094 Рік тому

    Toujours dans les romans.