Salut tout le monde !🙋♂ Merci de remercier du travail accompli par un petit pouce, un petit retour, ça aide l'algorithme et m'encourage fortement ❤Second podcast ! 🎙Cette semaine, je vous invite à réfléchir sur les EFFETS DE L'INCERTITUDE ! Quelles conséquences psychopathologiques cela peut amener et quelles actions, ou positionnements personnels, vont avoir un impact positif et salutaire sur celles-ci.
J'ai remarqué que nombres de personnes angoissées par la période Covid était revenues à la pensée irrationnelle, pour tout dire à la "pensée magique". Ce serait intéressant d'aborder le sujet dans un de tes podcasts en démontrant "l'échec" (économique) de la pensée magique par rapport à la pensée "consciente", entre autres, c'est à ça que sert une psychothérapie. À mettre un peu d'ordre dans le désordre... Enfin moi ça m'a servi il y a très longtemps un moment où j'étais bien bien à côté de mes pompes... Toujours aussi bien le podcast... ;)
J’ai une question au niveau du confinement. Je suppose que la population qui se fait suivre par un psychologue est majoritairement composée de gens qui ont des problèmes dans leur vie (j’en connais pas mais j’imagine) et du coup j’aurais cru que parmi cette population les gens auraient été plus nombreux que dans la population générale à réagir comme moi au confinement, c’est à dire être extrêmement soulagés et très contents. Pour moi le confinement signifiait en premier lieu que mes obligations quotidiennes allaient s’arrêter momentanément. Je n’avais pas forcément une vision positive des choses, je m’imaginais qu’on allait peut-être être évacué et passer des semaines en réfugiés dans un gymnase quelque part. Mais je me projetais dans l’idée de partir dans un centre de réfugiés avec quelques affaires dans un sac avec une certaine excitation. Ça m’avait l’air beaucoup plus facile que de continuer d’aller au travail. En gros quoi qu’il me tombe dessus à partir de maintenant c’était quand même cool parce que la situation problématique dans ma vie était en pause. Je pensais que c’était assez normal. Je m’identifiais à un témoignage d’un ado qui était en phobie scolaire et qui s’était senti soulagé que son père lui propose d’aller à l’hôpital psychiatrique au lieu de descendre de la voiture en face du lycée. Mais le temps passant je me demande si il y a un tabou social autour de cette réaction au confinement ou si c’est réellement ultra-minoritaire
Je serai pas étonné que certains n osent pas dire avoir été dans le même cas que vous : avoir "apprécié" le confinement car cela mettait sur pause une situation problématique.. Dire ça, revient à admettre qu on a un,ou plusieurs,PB dans sa vie
@unrealemma8724 Pareil que toi, mon rapport au travail étant douloureux j'ai d'abord vécu le confinement comme un soulagement, une légitimité à être bien chez soi sans courir dans tous les sens. Malheureusement ce soulagement s'est évanoui quand je me suis rendue compte à quel point j'étais en décalage avec mon entourage social. Certains flippaient à outrance du covid, d'autres s'en moquaient éperduement, et les deux parties se fustigeaient l'une l'autre. Cherchant personnellement à rester dans une forme de mesure, sachant déjà par expérience vivre dans certaines formes d'incertitudes, je ne me suis retrouvée en bonne relation qu'avec très très peu de personnes pendant que la plupart devenaient infectes à mes yeux. Alors je crois que notre rapport aux confinements comme à toute épreuve dépend de là où le bat blesse dans nos vies personnelles (pour moi les relations douloureuses par exemple). S'il y a un tabou sur le covid (je te rejoins assez là dessus, je suis assez étonnée qu'on n'en parle pas plus aujourd'hui bien que je comprenne aussi) c'est selon moi principalement parce que chaque chose qu'on pourrait en dire risque de soulever moultes débats désagréables et jugements de la part des uns et des autres selon leurs croyances. On veut vite oublier tout ça et garder de bonnes relations avec notre entourage. Aussi, les gens "qui ont des problèmes dans leur vie" c'est une formulation très vague. Qui n'a pas d'embûche pontuelle ou chronique dans sa vie? Ce n'est pas parce que quelqu'un consulte parce qu'il a du mal à vivre avec des soucis de santé, de relations ou encore de gestion de ses émotions qu'il aura un quelconque soulagement à vivre un confinement, ça a juste dû rajouter une difficulté de plus pour des personnes déjà noyées dans la vie quotidienne. Quand on chamboule tout dans un foyer bien rêglé, qu'il faut tout réorganiser et vivre avec ses enfants H24 enfermés dans un petit logement, il y a de quoi péter un plomb 😅 Voilà donc ça dépend de son mode de vie et de ses difficultés à la base! ✌🏼
Salut tout le monde !🙋♂
Merci de remercier du travail accompli par un petit pouce, un petit retour, ça aide l'algorithme et m'encourage fortement ❤Second podcast ! 🎙Cette semaine, je vous invite à réfléchir sur les EFFETS DE L'INCERTITUDE ! Quelles conséquences psychopathologiques cela peut amener et quelles actions, ou positionnements personnels, vont avoir un impact positif et salutaire sur celles-ci.
Hâte de découvrir le travail de ce nouveau type de contenu. Merci pour l'investissement ! C'est parti 😊
Merci beaucoup pour votre retour j’en prends bonne note
Merci pour ce sujet qui cause bien des réactions.
Allez, on poucessss pour le savoir partagé que vous apportez. 👍👍👍
Nickel, je valide tout ce qui est dit
Super format !
Merci du retour, ça fait plaisir !
Bravo à toi pour ton travail, tu as su donner ton point de vue mais en restant objectif, factuel et captivant ! J'ai beaucoup aimé 👍
J'ai remarqué que nombres de personnes angoissées par la période Covid était revenues à la pensée irrationnelle, pour tout dire à la "pensée magique". Ce serait intéressant d'aborder le sujet dans un de tes podcasts en démontrant "l'échec" (économique) de la pensée magique par rapport à la pensée "consciente", entre autres, c'est à ça que sert une psychothérapie. À mettre un peu d'ordre dans le désordre... Enfin moi ça m'a servi il y a très longtemps un moment où j'étais bien bien à côté de mes pompes... Toujours aussi bien le podcast... ;)
J’ai une question au niveau du confinement. Je suppose que la population qui se fait suivre par un psychologue est majoritairement composée de gens qui ont des problèmes dans leur vie (j’en connais pas mais j’imagine) et du coup j’aurais cru que parmi cette population les gens auraient été plus nombreux que dans la population générale à réagir comme moi au confinement, c’est à dire être extrêmement soulagés et très contents. Pour moi le confinement signifiait en premier lieu que mes obligations quotidiennes allaient s’arrêter momentanément. Je n’avais pas forcément une vision positive des choses, je m’imaginais qu’on allait peut-être être évacué et passer des semaines en réfugiés dans un gymnase quelque part. Mais je me projetais dans l’idée de partir dans un centre de réfugiés avec quelques affaires dans un sac avec une certaine excitation. Ça m’avait l’air beaucoup plus facile que de continuer d’aller au travail. En gros quoi qu’il me tombe dessus à partir de maintenant c’était quand même cool parce que la situation problématique dans ma vie était en pause. Je pensais que c’était assez normal. Je m’identifiais à un témoignage d’un ado qui était en phobie scolaire et qui s’était senti soulagé que son père lui propose d’aller à l’hôpital psychiatrique au lieu de descendre de la voiture en face du lycée. Mais le temps passant je me demande si il y a un tabou social autour de cette réaction au confinement ou si c’est réellement ultra-minoritaire
Je serai pas étonné que certains n osent pas dire avoir été dans le même cas que vous : avoir "apprécié" le confinement car cela mettait sur pause une situation problématique..
Dire ça, revient à admettre qu on a un,ou plusieurs,PB dans sa vie
@unrealemma8724
Pareil que toi, mon rapport au travail étant douloureux j'ai d'abord vécu le confinement comme un soulagement, une légitimité à être bien chez soi sans courir dans tous les sens.
Malheureusement ce soulagement s'est évanoui quand je me suis rendue compte à quel point j'étais en décalage avec mon entourage social.
Certains flippaient à outrance du covid, d'autres s'en moquaient éperduement, et les deux parties se fustigeaient l'une l'autre. Cherchant personnellement à rester dans une forme de mesure, sachant déjà par expérience vivre dans certaines formes d'incertitudes, je ne me suis retrouvée en bonne relation qu'avec très très peu de personnes pendant que la plupart devenaient infectes à mes yeux.
Alors je crois que notre rapport aux confinements comme à toute épreuve dépend de là où le bat blesse dans nos vies personnelles (pour moi les relations douloureuses par exemple).
S'il y a un tabou sur le covid (je te rejoins assez là dessus, je suis assez étonnée qu'on n'en parle pas plus aujourd'hui bien que je comprenne aussi) c'est selon moi principalement parce que chaque chose qu'on pourrait en dire risque de soulever moultes débats désagréables et jugements de la part des uns et des autres selon leurs croyances. On veut vite oublier tout ça et garder de bonnes relations avec notre entourage.
Aussi, les gens "qui ont des problèmes dans leur vie" c'est une formulation très vague. Qui n'a pas d'embûche pontuelle ou chronique dans sa vie?
Ce n'est pas parce que quelqu'un consulte parce qu'il a du mal à vivre avec des soucis de santé, de relations ou encore de gestion de ses émotions qu'il aura un quelconque soulagement à vivre un confinement, ça a juste dû rajouter une difficulté de plus pour des personnes déjà noyées dans la vie quotidienne.
Quand on chamboule tout dans un foyer bien rêglé, qu'il faut tout réorganiser et vivre avec ses enfants H24 enfermés dans un petit logement, il y a de quoi péter un plomb 😅
Voilà donc ça dépend de son mode de vie et de ses difficultés à la base! ✌🏼
D'habitude, tu fais des plans face cam et pas là. C'était pour nous suggérer un sentiment d'incertitude ? C'est râté. 😝