Dans les grandes boîtes le fonctionnement du système est très simple : les actionnaires mettent la pression sur le PDG. Le PDG met la pression sur les directeurs, les directeurs mettent la pression sur les chefs de département, les chefs de département mettent la pression sur les chefs de services, les chefs de services mettent la pression sur les employés de base. Comme ça tout le monde stresse, ce qui n'est pas du tout propice à la meilleure efficacité...
Les dégâts causés par les techniques de management "à l'américaine" sont énormes. Le pire en effet est qu'elles n'ont servi à rien sinon à pourrir la vie des gens et les entreprises, à terme, n'y ont rien gagné. Le plus regrettable à été d'instaurer partout l'esprit de compétition (sensé augmenter les performances des employés). La mentalité française du temps de sa splendeur était la transmission des savoirs qui permettait à tout le monde d'affiner son savoir faire, d'avancer et de faire avancer l'entreprise dans son ensemble. La compétition c'est la division, les rivalités assassines, le stress avec au bout le pétage de plomb qui arrive pour beaucoup tôt ou tard (à la retraite) de façon inéluctable avec au passage des troubles psychologiques certains. Quel gâchis !.
Envisager le sens en entreprise, c'est mettre en lumière le fait que le salarié est dépossédé de la propriété de ce qu'il fabrique. Le sens de ce qu'il fait ne peut alors que lui échapper. Le discours tenu ici n'est que la conscience que le management actuel est dépassé, que le remettre en cause n'est fait que pour péréniser une entreprise en danger, ce que les actionnaires ont parfaitement compris. Nous avons donc ici affaire à une démonstration de la servilité au capital de la part d'une "philosophe" qui a décidée, pour des raisons mercantiles, de se mettre au service du management des entreprises.
Il faut aussi comprendre qu'infantiliser ses employés est loin d'être une contingence, il suffit de regarder les "open-spaces" complétement ouverts, où tout se voit et tout se sent, où les employés se font tout petits pour éviter l'oeil du "manadgeur" , lequel veille, discrètement mais très effectivement, tel un faucon cherchant sa proie, et où le tabou du bonheur au travail fait que le traitement du "mauvais élément" prend des formes cruelles par leur hypocrisie.
Pas d’accord sur l’histoire de l’âge. J’ai encadré 25 techniciens expérimentés compétents, de 20 ans plus âgés que moi, je leur ai demandé ce qu’ils avaient apprécié le jour où j’ai quitté mon poste : « tu communiques et tu donnes du sens, tu donnes confiance ! »
Process a n’en plus finir car les activités sont soumises à de plus en plus de normes, d’obligations réglementaires qui sont soumises à des audits et il faut toujours prouver que ces obligations sont bien suivies et donc formalisées dans des outils, dans des check-lists, etc... et ça, cela crée tellement de travail, que les collaborateurs passent plus de temps à contrôler et à justifier leurs actions qu’ils passent moins de temps à réaliser leurs tâches... malheureusement. Mais pas le choix, l’état, l’Europe, les règles internationales l’imposent. Et si incident, on vient voir la formalisation de votre dispositif de contrôle et de gouvernance.
"Les managers qui devraient lever des contraintes et qui en mettent". Oui, oui et oui. J'ai déjà vu un chef critiquer les contraintes posées par sa hiérarchie d'une main, et les relayer à mon niveau de l'autre main; plutôt que d'assumer son point de vue et en concevoir des décisions.
Une question ? est ce que toutes ces réunions , managers, ambassadeurs cultures , ne sont pas la pour cacher que l'on est beaucoup trop a travailler pour le boulot qu'il y a a faire . Je pense qu'il y a 40 % des salariés qui font des boulots qui ne servent a rien dans la grandes entreprises , ce sont souvent les mieux payés, process manageurs, data manageurs , responsable de flux transverse , facility manager, architect , enterprise architect, communication manager ..... , on aurait deja du faire les 35 heures sur 4 jours , mais avec le covid on voit bien que les milllions de chomeurs partiels qui sont souvent les mieux payés , dans les grandes entreprises , n'empèchent pas la france de tourner.Je fais parti de ceux la . Au final nous ne manquons a personne .
Les gens innovants dans une entreprise sont tout de suite perçus comme "dangereux, subversifs". Qui parle de confiance ? L' empowerment est juste un jargon qui donne bonne conscience, mais n'est pas suivi des faits. Et chaque année, il est remis au gout du jour. Cela permet de rassurer les patrons d'un côté et d'enrichir les cabinets de consultants de l'autre... . Les patrons incompétents ne managent pas, ils administrent ! C'est différent ! Ils gèrent en bon gestionnaire un "tableau de bord" qui doit montrer où sont les risques (VERT tout va bien / ORANGE attention / ROUGE alerte). Les fameux KPI anglo-saxons qui font fureur dans toutes les grandes sociétés. Ils mettent ainsi la pression sur le rouge. Et toute l'entreprise se réorganise en mode "pompier" pour éteindre l'incendie. On en oublie même les autres KPI... On valorise ainsi les meilleurs pompiers ! Ceux qui n'ont que des KPI VERT passent inaperçus. Leur capacité d'anticipation et leur recul ne sont pas visibles et encore moins reconnus ! Au contraire, ils s'attirent les foudres de leurs collègues car la capitalisation laisse croire que c'était "facile" et que l'on peut mettre encore plus de pression dans un processus déjà bien contraint ! Effet kizz cool : vu que cela à l'air trop facile, on leur rajoute des activités supplémentaires et on s'étonne ensuite qu'ils n'y arrivent plus ! Le problème ici c'est qu'on confond temps passé et rendement, efficacité. Bref, l'entreprise d'aujourd'hui valorise les mauvais et dévalorise les bons ! . Avec le management d'aujourd'hui, c'est le patron tout en haut de son organisation qui va transformer son entreprise petit à petit en mini-clones de sa propre personnalité (vu que c'est avec cela qu'il juge sa propre compétence...). On confond aujourd'hui autorité et autoritarisme. L'un épanouit l'individu, l'autre le démotive (le fameux "le patron a toujours raison..."). Avec ce système on valorise les imitateurs et les serviles. . L'esprit critique dans une entreprise est souvent vu comme une perte de temps, des questionnements inutiles. Or la notion de sens du travail est très importante. Et aujourd'hui elle est complètement galvaudée. Certaines personnes (intelligentes de surcroit) sont persuadées de faire un job important, alors qu'il s'agit en fait d'un bullshit job ! . Qu'est-ce que le sens du travail ? Savoir comment son travail va s'inscrire dans le processus général de l'entreprise, en comprendre sa finalité. Plusieurs managers que je gérais ne comprenaient pas cette observation de ma part. En fait, ceux-là ne s’intéressaient même pas au sens réel de leur travail. Mais comment peut-on réaliser un travail efficace dans ces conditions ? La première compétence selon moi est la curiosité, l'amour de son travail.
J'ai connu une boîte dans laquelle les managers avaient fait placer un baby-foot, et malheur aux employés qui prenaient 5 minutes pour y jouer. _Vous n'avez rien d'autre à faire ?_ Et devinez qui y jouait...
Vous ne parler que de la vie de Bureau ... qu'en es t'il des salarier en usine nous sommes des presse boutons nous ne pouvons évolué au ceint de celle-ci ....
le management c'est complètement idiot,vous faites fonctionner un système qui va très bientôt disparaitre.et le reste avec,tant mieux.les salariés qui se suicident,préférer l'argent à la planète,les industriels sont les premiers pollueurs etc...
e problème majeur, ce n'est ni les managers ni les "process", mais ces fous d’ultra-libéralisme dont la seule référence c'est le modèle californien, fous qui enseignent leurs théories fumeuses ou qui interviennent dans des débats en tant que "spécialistes" Et le sieur Bouzou est l'un des pires !!!
Philippe Meyer n'a rien compris à l'autorité, on retombe déjà dans les problèmes ! L'autorité c'est comme l'amour, ça ne se décrète pas, cela n'a rien à voir non plus avec la capacité ou non de faire qqchose mieux ou moins bien que l'autre. Il est juste un fait que souvent l'autorité vient avec des capacités développées et certains handicapés sont naturellement autoritaires
Ah non non Sara Louazo, je travaille en Ecosse en I.U.T et même dans le doamine de l'éducation, je retrouve tout ça. A moins d'être une exception au Royaume-Uni, je ne crois pas que ce soit "très français".
Oh non je pense même que l’esprit naturellement rebelle des français résiste assez à toutes ces conneries Toutes ces méthodes viennent généralement des États-Unis Le niveau de conformisme est particulièrement pesant c’est du vécu (les scandinaves c’est peut-être même pire) A mon avis il y a un matrice culturelle protestante très forte
Dans les grandes boîtes le fonctionnement du système est très simple : les actionnaires mettent la pression sur le PDG. Le PDG met la pression sur les directeurs, les directeurs mettent la pression sur les chefs de département, les chefs de département mettent la pression sur les chefs de services, les chefs de services mettent la pression sur les employés de base. Comme ça tout le monde stresse, ce qui n'est pas du tout propice à la meilleure efficacité...
Les dégâts causés par les techniques de management "à l'américaine" sont énormes. Le pire en effet est qu'elles n'ont servi à rien sinon à pourrir la vie des gens et les entreprises, à terme, n'y ont rien gagné. Le plus regrettable à été d'instaurer partout l'esprit de compétition (sensé augmenter les performances des employés). La mentalité française du temps de sa splendeur était la transmission des savoirs qui permettait à tout le monde d'affiner son savoir faire, d'avancer et de faire avancer l'entreprise dans son ensemble. La compétition c'est la division, les rivalités assassines, le stress avec au bout le pétage de plomb qui arrive pour beaucoup tôt ou tard (à la retraite) de façon inéluctable avec au passage des troubles psychologiques certains.
Quel gâchis !.
Envisager le sens en entreprise, c'est mettre en lumière le fait que le salarié est dépossédé de la propriété de ce qu'il fabrique. Le sens de ce qu'il fait ne peut alors que lui échapper.
Le discours tenu ici n'est que la conscience que le management actuel est dépassé, que le remettre en cause n'est fait que pour péréniser une entreprise en danger, ce que les actionnaires ont parfaitement compris.
Nous avons donc ici affaire à une démonstration de la servilité au capital de la part d'une "philosophe" qui a décidée, pour des raisons mercantiles, de se mettre au service du management des entreprises.
Il faut aussi comprendre qu'infantiliser ses employés est loin d'être une contingence, il suffit de regarder les "open-spaces" complétement ouverts, où tout se voit et tout se sent, où les employés se font tout petits pour éviter l'oeil du "manadgeur" , lequel veille, discrètement mais très effectivement, tel un faucon cherchant sa proie, et où le tabou du bonheur au travail fait que le traitement du "mauvais élément" prend des formes cruelles par leur hypocrisie.
On peut polémiquer sur les types de management mais y a une variable indispensable soigneusement zappée dans ce débat :
la politique de rémunération 😁
Pas d’accord sur l’histoire de l’âge. J’ai encadré 25 techniciens expérimentés compétents, de 20 ans plus âgés que moi, je leur ai demandé ce qu’ils avaient apprécié le jour où j’ai quitté mon poste : « tu communiques et tu donnes du sens, tu donnes confiance ! »
Process a n’en plus finir car les activités sont soumises à de plus en plus de normes, d’obligations réglementaires qui sont soumises à des audits et il faut toujours prouver que ces obligations sont bien suivies et donc formalisées dans des outils, dans des check-lists, etc... et ça, cela crée tellement de travail, que les collaborateurs passent plus de temps à contrôler et à justifier leurs actions qu’ils passent moins de temps à réaliser leurs tâches... malheureusement. Mais pas le choix, l’état, l’Europe, les règles internationales l’imposent. Et si incident, on vient voir la formalisation de votre dispositif de contrôle et de gouvernance.
"Les managers qui devraient lever des contraintes et qui en mettent". Oui, oui et oui. J'ai déjà vu un chef critiquer les contraintes posées par sa hiérarchie d'une main, et les relayer à mon niveau de l'autre main; plutôt que d'assumer son point de vue et en concevoir des décisions.
Une question ? est ce que toutes ces réunions , managers, ambassadeurs cultures , ne sont pas la pour cacher que l'on est beaucoup trop a travailler pour le boulot qu'il y a a faire . Je pense qu'il y a 40 % des salariés qui font des boulots qui ne servent a rien dans la grandes entreprises , ce sont souvent les mieux payés, process manageurs, data manageurs , responsable de flux transverse , facility manager, architect , enterprise architect, communication manager ..... , on aurait deja du faire les 35 heures sur 4 jours , mais avec le covid on voit bien que les milllions de chomeurs partiels qui sont souvent les mieux payés , dans les grandes entreprises , n'empèchent pas la france de tourner.Je fais parti de ceux la . Au final nous ne manquons a personne .
Les gens innovants dans une entreprise sont tout de suite perçus comme "dangereux, subversifs". Qui parle de confiance ?
L' empowerment est juste un jargon qui donne bonne conscience, mais n'est pas suivi des faits. Et chaque année, il est remis au gout du jour. Cela permet de rassurer les patrons d'un côté et d'enrichir les cabinets de consultants de l'autre...
.
Les patrons incompétents ne managent pas, ils administrent ! C'est différent ! Ils gèrent en bon gestionnaire un "tableau de bord" qui doit montrer où sont les risques (VERT tout va bien / ORANGE attention / ROUGE alerte). Les fameux KPI anglo-saxons qui font fureur dans toutes les grandes sociétés. Ils mettent ainsi la pression sur le rouge. Et toute l'entreprise se réorganise en mode "pompier" pour éteindre l'incendie. On en oublie même les autres KPI...
On valorise ainsi les meilleurs pompiers !
Ceux qui n'ont que des KPI VERT passent inaperçus. Leur capacité d'anticipation et leur recul ne sont pas visibles et encore moins reconnus !
Au contraire, ils s'attirent les foudres de leurs collègues car la capitalisation laisse croire que c'était "facile" et que l'on peut mettre encore plus de pression dans un processus déjà bien contraint !
Effet kizz cool : vu que cela à l'air trop facile, on leur rajoute des activités supplémentaires et on s'étonne ensuite qu'ils n'y arrivent plus ! Le problème ici c'est qu'on confond temps passé et rendement, efficacité.
Bref, l'entreprise d'aujourd'hui valorise les mauvais et dévalorise les bons !
.
Avec le management d'aujourd'hui, c'est le patron tout en haut de son organisation qui va transformer son entreprise petit à petit en mini-clones de sa propre personnalité (vu que c'est avec cela qu'il juge sa propre compétence...).
On confond aujourd'hui autorité et autoritarisme. L'un épanouit l'individu, l'autre le démotive (le fameux "le patron a toujours raison..."). Avec ce système on valorise les imitateurs et les serviles.
.
L'esprit critique dans une entreprise est souvent vu comme une perte de temps, des questionnements inutiles. Or la notion de sens du travail est très importante. Et aujourd'hui elle est complètement galvaudée. Certaines personnes (intelligentes de surcroit) sont persuadées de faire un job important, alors qu'il s'agit en fait d'un bullshit job !
.
Qu'est-ce que le sens du travail ? Savoir comment son travail va s'inscrire dans le processus général de l'entreprise, en comprendre sa finalité. Plusieurs managers que je gérais ne comprenaient pas cette observation de ma part. En fait, ceux-là ne s’intéressaient même pas au sens réel de leur travail. Mais comment peut-on réaliser un travail efficace dans ces conditions ?
La première compétence selon moi est la curiosité, l'amour de son travail.
Ca a quand même mal vieilli ce debat... Surtout que le télétravail est la fin de l'équilibre de la vie privée/professionnelle
Je travaille dans une entreprise americaine rassemblant (quasi) toutes les nationalites, ce probleme n est pas seulement francais ^^
Moi qui pensais que ce management à la c-n n'existait qu'en Hongrie, où je travaille. Je vois que c'est un peu partout.
J'ai connu une boîte dans laquelle les managers avaient fait placer un baby-foot, et malheur aux employés qui prenaient 5 minutes pour y jouer.
_Vous n'avez rien d'autre à faire ?_
Et devinez qui y jouait...
l'infantilisation est elle une volonté ou est ce que c'est la résultante de l' incompétence des managers ?
Les 2
L'entreprise est devenue un grand jardin d'enfants.
Vous ne parler que de la vie de Bureau ... qu'en es t'il des salarier en usine nous sommes des presse boutons nous ne pouvons évolué au ceint de celle-ci ....
Pierre Legendre: "le management est le nihilisme accompli" (Fantômes de l'État en France Fayard 2015)
"L'entreprise est devenue une bureaucratie"...Ben oui ! Comme au temps de grand papa...
le management c'est complètement idiot,vous faites fonctionner un système qui va très bientôt disparaitre.et le reste avec,tant mieux.les salariés qui se suicident,préférer l'argent à la planète,les industriels sont les premiers pollueurs etc...
C'est du MARKETING PUR il faut bien suivre les frères Anglo Saxons!!!!!!!!
Montrecourt
e problème majeur, ce n'est ni les managers ni les "process", mais ces
fous d’ultra-libéralisme dont la seule référence c'est le modèle
californien, fous qui enseignent leurs théories fumeuses ou qui
interviennent dans des débats en tant que "spécialistes"
Et le sieur Bouzou est l'un des pires !!!
Philippe Meyer n'a rien compris à l'autorité, on retombe déjà dans les problèmes ! L'autorité c'est comme l'amour, ça ne se décrète pas, cela n'a rien à voir non plus avec la capacité ou non de faire qqchose mieux ou moins bien que l'autre. Il est juste un fait que souvent l'autorité vient avec des capacités développées et certains handicapés sont naturellement autoritaires
C’est quand même très français
Ah non non Sara Louazo, je travaille en Ecosse en I.U.T et même dans le doamine de l'éducation, je retrouve tout ça. A moins d'être une exception au Royaume-Uni, je ne crois pas que ce soit "très français".
Sara louazo vous êtes de ces grandes sociologues de comptoir qui faites des démonstrations aussi brillantes qu'une étoile à neutrons
Oh non je pense même que l’esprit naturellement rebelle des français résiste assez à toutes ces conneries
Toutes ces méthodes viennent généralement des États-Unis
Le niveau de conformisme est particulièrement pesant c’est du vécu (les scandinaves c’est peut-être même pire)
A mon avis il y a un matrice culturelle protestante très forte