HPI : un diagnostic BIDON au service des BOURGEOIS ? (analyse sociologique et témoignage)

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  • Опубліковано 16 тра 2024
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    ▶️ Compléments
    Pour les enquêtes de Dousson et Lignier il y a plein de résultats que je ne mentionne pas dans la vidéo.
    Un des résultats important de Lignier c’est notamment que le diagnostic concerne beaucoup plus les garçons que les filles. Cette discrimination est un peu différente de la discrimination de classe que le diagnostic opère car les test de QI en eux-même ne désavantage pas les filles. La discrimination a donc lieu avant les test et dit plutôt quelque chose sur la perception et les attentes différenciées des parents à l’égard de leur enfant selon que ce soit une fille ou un garçon. On peut donc dire que la domination de genre se surajoute à la domination de classe qui est à la base du diagnostic.
    Un élément sur lequel je n’insiste pas aussi et qui est quand même central dans le travail de Lignier, c’est que l’émergence des HPI est rendu possible par l’avènement dans nos sociétés d’un pouvoir psychologique. Il insiste notamment sur le fait que c’est en transformant un problème politique (le gachis d’elève brillants par l’école) en problème psychologique (le bien-être d’enfant en décalages) que le diagnostic a pu émerger. Et aussi sur le fait que si le diagnostic peut être utiliser avec succès aujourd’hui c’est que le monde psy a une légitimité propre qui peut être utilisé comme un contre pouvoir dans le cadre scolaire.
    Pour Léa Dousson une des choses qui ressort de son enquête et que je ne mentionne pas c’est que le diagnostic est pour les familles un outil de légitimation de leur style éducatif. En gros dans une société où la norme éducative c’est plutôt l’épanouissement individuel et l'autonomie de l’enfant c’est compliqué de justifier le bain culturel intensif dans lequel ils baignent leur enfant. Du coup le diagnostic vient leur dire que ce bain culturel est pleinement justifié vu que ça correspond au besoin de leur enfant (puisqu’il est précoce et donc a un gros besoin de sollicitation intellectuel).
    ▶️ Bibliographie
    Bourdieu Pierre, La distinction (dispo sur Anna’s archives)
    Bourdieu Pierre, Méditations pascaliennes (dispo sur Anna’s Archives)
    Dousson Léa, Comment fabrique-t-on des surdoués ? (mega.nz/file/jyhmVYqS#0ddeR01...)
    Goffman Erving, Asiles (dispo sur Anna’s archives)
    Lahire Bernard, L’homme pluriel
    Lignier Wilfried, La petite noblesse de l’intelligence (dispo sur Anna’s archives)
    ▶️ Crédits musicaux
    Arne Vinzon, Lente dépression
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    Yakuza 0 - Between Calmness and Confusion
    Zelda Breath of the Wild - Rito Village (Night)
    Past Lives - Bedroom
    Outer Wilds - Timber Hearth
    Phoenix Wright Ace Attorney - Trial
    yungsupra - 2004 • Video
    ⏱️ Timecode
    0:00 Intro
    2:53 Un petit détour historique
    12:43 Un diagnostic égalitaire ?
    17:18 Point Bourdieu
    21:17 Un bain culturel intensif (1er constat)
    27:32 Des fortes attentes éducatives (2e constat)
    30:38 Conclusion première partie
    33:12 Et les adultes HPI ?
    35:03 Et moi du coup ?
    49:10 Conclusion finale
  • Наука та технологія

КОМЕНТАРІ • 1,9 тис.

  • @gregoiresimpson4123
    @gregoiresimpson4123  2 місяці тому +38

    Une réponse rapide sur une objection qui m'a beaucoup été faite, celle sur l'étude statistique de Lignier, qui dénonce une confusion entre la corrélation statistique observée et le lien de causalité que je fais dans la vidéo entre origine sociale et diagnostic HPI :
    "Cette objection si je comprends qu’elle vienne à l’esprit spontanément, je pense qu’elle provient d’une mauvaise compréhension de la vidéo (qui est peut-être lié à la manière dont j'amène les choses... j'aurais peut-être pu anticiper cette objection en fait). Car effectivement, ce que relève le travail statistique de Lignier c’est à proprement parler une corrélation. Mais justement tout le reste de son travail et de celui de Dousson permet d’établir la causalité. En fait, on ne mesure jamais une causalité abstraitement, statistiquement. Ce qui permet de comprendre qu’on a une variable véritablement agissante et pas une variable cachée qui jouerait, c’est l’enquête de terrain et la mobilisation d’autres travaux qui ont établi des régularités dans le fonctionnement de nos sociétés. Opposer l’argument « c’est une corrélation et non une causalité » à ce genre d’études est je pense une mauvaise compréhension de l’administration de la preuve en sciences sociales.
    Ce serait comme dire à des études qui mesure les mécanismes de reproduction sociale dans les grandes écoles (ENS, Polytechnique, ect.) que leur démonstration n’est pas valide parce que quand elle constate la surreprésentation des élèves issues des classes supérieures parmi les effectifs, elle mesure juste une corrélation. Mais sauf qu’on sait par les travaux de sociologie antérieurs et en étudiant les mécanismes de sélection de ce genre d’écoles, que les pré-requis pour entrer dans ce genre d’institution, sont des ressources culturelles qui sont inégalement distribuées, et qui favorisent grandement les classes supérieures. Et ce qui pèse là-dedans on le sait ce sont avant tous des variables culturelles, les enjeux économiques peuvent rentrer en jeu mais secondairement et pas de manière aussi direct. D’ailleurs les concours sont gratuits pour les boursiers, et ça ne change rien à la haute sélectivité sociale dans ces écoles.
    Pour les HPI ont est sur le même genre de choses. Oui le diagnostic coûte cher, mais dans les études de Lignier comme de Dousson, les facteurs déterminants ne sont pas directement des facteurs économiques. A vrai dire la dimension économique est importante mais surtout du côté de la profession des psychologues, qui ont intérêt à s’aligner sur la demande de test parce qu’elle est rentable. Mais ce qui déterminant ce sont bien les capitaux culturels de ces familles qui font diagnostiquer leurs enfants. Et c’est là où ma vidéo ne pointe pas seulement une corrélation : car toute la partie sur la construction du diagnostic, et toute la partie sur les usages du diagnostic et la socialisation des enfants HPI, montrent que cette corrélation est une causalité. Parce que le diagnostic en lui-même s’est construit comme un moyen pour les classes moyennes et supérieures de différencier leurs enfants au sein de l’école (c’est qu’on voit avec Terrassier et cie), parce que les HPI se distinguent par le bain culturel intensif de leur famille et les fortes attentes parentales.
    Et j’en viens à un des contre sens qui est fait dans de nombreux commentaires. Opposer à ces travaux qu’ils ne sont pas valides parce que les statistiques sur les HPI, ne prennent en compte que les enfants diagnostiqués et négligent le fait que tout un tas d’enfants des classes populaires qui n'ont pas accès au diagnostic, c’est reconduire un a priori qui n’est pas tenable sociologiquement. C’est penser que le diagnostic est en soi un outil neutre, mais que malheureusement, dans ses usages sociaux il n’est pas utilisés de manière égale par les différentes classes sociales. Ça c’est reconduire le discours militant des associations, qui veut faire croire qu’il s’agit d’un diagnostic neutre. Mais l’histoire du diagnostic montre qu’il ne s’est pas du tout construit comme ça et que dans ses usages il ne fonctionne pas comme ça.
    Et d’ailleurs, et c’est à mon avis l’argument massue, imaginons une situation où tous les enfants de France aient été testés, le diagnostic conserveraient obligatoirement son côté inégalitaire, puisqu’on a mesuré que le QI variait avec l’origine sociale. Chose que les psychologues ont mesurée et qui apparaît à 33:00 dans ma vidéo. Bref, penser que dans la vidéo, je me contente de pointer une corrélation, c’est ne pas faire le lien entre les statistiques de Lignier et tout le reste de la vidéo qui permet de tracer un lien de causalité entre le diagnostic HPI et l’appartenance sociale."

    • @dealmeidakevin3989
      @dealmeidakevin3989 2 місяці тому

      Je pense qu'il y a aussi le fait que les classes démunies ont bien souvent une peur des sciences comme la psychologie, par exemple, se fut très dur pour mes parents d'accepter d'aller voir un psy par rapport à tout un tas de problèmes que j'avais dans l'enfance, aller au psy est en effet tabou dans notre classe. (Mais clairement oui, la distribution inégale des caractéristiques individuelles comme disait Bourdieu est le principal acteur ici)

    • @Telparion
      @Telparion Місяць тому +4

      Je trouve justement que la façon dont c'est amené est très difficile dans la vidéo.
      Car si les parents sont habituellement à de bons postes ou un bon niveau de culture, cela ne prévaut pas forcément d'un caractère inégalitaire mais peut-être aussi d'un terrain génétique.
      En effet, si vous retenez l'hypothèse (1) d'un terrain génétique, alors les HPI pourraient circuler progressivement - en tant que famille -dans des sphères de diplômes plus poussés, d'embauche en tant que cadre, par simple phénomène naturel ; quand bien même certains seraient bloqués, en handicap, dépression sévère, et échec ou suicide, d'autres parviendraient, avant de l'être ou en y échappant, à réussir. Pour ceux qui resteraient dans le même pays et évolueraient naturellement, la sélection se fera dans le sens de cercles de plus en plus avancés.
      Ensuite, si vous retenez l'hypothèse (2) d'un rassemblement de deux personnes pouvant communiquer ensemble sans s'offusquer - et pour conforter cette hypothèse, il y a ce cas observé dans la vie courante que les gens s'entendent généralement bien sur une distance de QI de 10, 15, 20 ou 25 points, pas au-delà (ce sera une hypothèse plausible à sourcer, je ne ferai pas ce travail tant on le voit de manière évidente dans la vie de tous les jours) - alors vous comprendrez que ces personnes se rassemblent souvent.
      Nous avons la chance en France d'avoir un accès à l'éducation assez égalitaire, le reste se passe donc par connexion, éveil des parents sur les produits culturels amenés à leurs enfants, leurs priorités, qui peuvent aussi donner un terrain favorable à l'identification. En gros donc, les HPI auraient plus de HPI (hypothèse 1), et auraient une sensibilité (hypothèse 2) menant à une identification plus facile des HPI qu'ils conçoivent. Je n'ose même pas parler encore des choix culturels et d'apprentissages qui pourraient amener à "entretenir encore plus le phénomène HPI", c'est une hypothèse de trop même si cela resterait plausible.
      Le terrain inégalitaire en tant que classe est une constatation statistique mais les causalités sont amenées de façon violentes, je n'ai pas voulu pousser la vidéo après les 15 minutes.
      Je ne suis pas fortuné, mon père était cadre mais ma mère était factrice, bac seulement (donc dans vos 5% remontés la concernant). deux parents issus de l'étranger sans connexion sociale en France (ce qui n'a pas été dissocié dans la statistique, entre familles longuement établies et familles expatriées donc sans le tissu de sélection sociale et d'emploi). J'ai un bon QI (135). Mon épouse est issue d'une famille ouvrière, est bac +2. Nos trois enfants ont de bons IQ (150, 130, 128). Le test ne coûte pas cher du tout et l'école le demandait.
      A prendre vos statistiques montrées alors, mon cas isolé est sorti de plusieurs populations. Mais mon apport est la chose suivante : voulant suivre des valeurs hautement républicaines je suis naturellement opposé au constat que je vais présenter, mais j'ai bel et bien constaté que le terrain génétique est présent. Mon fils me ressemble comme deux gouttes d'eau et beaucoup de ses attitudes et postures sont similaires aux miennes, les points communs sont nettement identifiables. Mes deux filles, celle de 150 notamment, ont des facilités notoires. Ne vous inquiétez pas, tout ce beau monde vit normalement car je ne voulais surtout pas en faire des machines à savoir et je voulais fuir le fait de sauter plusieurs classes etc ; être nerd a coûté énormément dans ma vie et mon adaptation ; à mon époque, intello était une pure insulte et je continue de considérer ça, de façon profonde comme un tort, alors que je ne devrai pas avoir cet instinct, l'époque était ainsi faite. Pour moi, l'identification d'un QI sert à se préparer à des problèmes dépressifs et tenter d'avoir une écoute supérieure aux problèmes d'intégration d'un enfant, ou à sa révolte en ayant de l'incompréhension sur le "pourquoi" de ce que font les autres, ou du monde.
      Mais les éléments sont là, et même s'il est très possible et très souhaitable que vous en discutiez mieux dans la vidéo par la suite, je trouve votre premier constant un peu avant les 15 minutes trop douloureux et partiel, mettant de côté l'aspect génétique qui pourrait générer progressivement la situation de classe sociale sans en faire une histoire de bourgeois, essentiellement. Pour moi cela a été un véritable point d'arrêt. Et pour rappel, ces tests sont peu coûteux, alors oui les bourgeois paient ce qu'ils peuvent payer mais des gens issus de milieux modestes "peuvent" le faire, ils n'ont juste peut-être pas la sensibilité sur ce sujet.
      Enfin, une petite note positive, la vidéo est autrement un très bon travail de présentation, d'arguments et de montage, mais le côté statistique (qui évite donc d'identifier tout le coté "sous-diagnostiqué" des familles pauvres ou de parents "insensibles" ou "réfractaires" au sujet) et les premiers éléments avancés ont pour moi été donc, des points d'arrêt.

    • @dealmeidakevin3989
      @dealmeidakevin3989 Місяць тому +2

      @@Telparion il y aurait un adn de l'intelligence ça se saurait, des groupes eugènistes auraient travaillé dessus

    • @Telparion
      @Telparion Місяць тому +2

      Pour ma part, j'observais la question (très facilement dans la vie) et j'en lançais l'hypothèse sur la base de l'observation de vie, et l'hypothèse reste plausible.
      Etes-vous un spécialiste vous-même pour le dire ? avez-vous fait de nombreuses études sur le sujet ? avez-vous fait plusieurs heures de recherche google ? ou est-ce que vous voulez dire que vous attendez juste que la presse en parle ? quelle presse ? vous voulez le voir dans un Science & Vie pour le croire ? Si ce n'est pas dans un Science & Vie, alors cela n'existe pas ?
      Là vous parlez d'audience et de presse, pas de la question elle-même.
      Evidemment que des chercheurs se penchent dessus et peuvent se tromper ou avoir raison sur la question ; et que l'environnement (donné par les deux parents, pas de question de finance seulement) a aussi une importance. Il leur est trop difficile d'éliminer 'environnement et du coup on parle actuellement des deux, de ce qu'un peu de recherche google de surface peut donner.
      Le problème est qu'on traite de parents et de vies humaines, il faudrait qu'ils puissent comparer des frères et soeurs perdus, plusieurs de la même fratrie élevés dans différentes familles et d'autres en orphelinats en masse. Ils l'ont fait avec des jumeaux avec certaines difficultés, mais les jumeaux sont un cas particulier juste pour dissocier l'environnement et son influence. Les études continuent en ce sens.
      Le patrimoine génétique humaine (mère + père) est en fait un phénomène très varié et les fratries trop peu nombreuses (et trop souvent élevées dans le même environnement, on ne met pas certain de ses enfants dans une famille A ou B ou C) pour trouver des éléments comparables facilement. Pour avoir une preuve de phénomènes observés, plausibles et acceptables, il faudra du temps, même si je vois que des articles existent. C'est ainsi que je conclue. Finalement, les observations de la vie me permettent de ne pas trop me poser de question sur le sujet et de conclure à leur évidence, et je pensais pouvoir exprimer cette observation sans problème puisque je ne peux être un scientifique sur le sujet.
      Espérons que la science progresse pour finalement prouver ce qu'on voit.

    • @Telparion
      @Telparion Місяць тому

      @@dealmeidakevin3989 en l'occurrence en quelques minutes de recherche google :
      La corrélation entre QI des parents et enfants est prouvée, mais les gênes n'ont pas été identifiés et on parle donc à la fois d'environnement et de génétique, sans savoir combien pèse l'un et combien pèse l'autre. Il n'y a donc pas de base scientifique résolue sur le sujet, mais une corrélation réelle.
      ua-cam.com/video/bKIe-JNnyXM/v-deo.html&ab_channel=AFIS-AssociationFran%C3%A7aisepourl%27InformationScientifique
      (Scarr, 1992)

  • @lnomsim2
    @lnomsim2 3 місяці тому +195

    Il y a un paramètre qu'il ne faut pas oublier quand même.
    Pour être diagnostiqué, il faut se faire diagnostiquer. Bref, il faut aller voir un médecin spécialisé.
    Je sors peut être ça de mon arrière train, mais je suis assez sûr que les gens issus d'un milieu aisé, ont une approche culturelle et une meilleure facilité financière pour consulter ces spécialistes.
    Faire une étude sur les gens diagnostiqués, c'est ignorer tout ceux qui sont atteints, mais non diagnostiqués.

    • @buble59
      @buble59 2 місяці тому +11

      J'y ajouterais également les autres diagnostic avec des particularités cognitives comprenant une QI au-dessus de la moyenne : autisme de haut niveau, dysynchronie, TDAH, Dyspraxie, etc.
      Comme le disait si bien une prof de psycho, le test du QI n'est pas un signe d'intelligence, l'intelligence peut être définit comme étant la faculté à pouvoir s'adapter.
      Nous pouvions être issu d'un milieu défavorisé avec un QI élevé et ne pas savoir s'adapter au monde qui nous entoure et inversement, surtout dans un contexte élitiste et de mise en compétition permanente. Divers troubles associés tel que l'hypersensibilité émotionnelle, l'anxiété, etc. seront à mon sens les facteurs principaux des difficultés relationnelles. Oui il manque un point sur les difficultés scolaires, le tout n'est pas d'avoir que des bonnes notes mais aussi de pouvoir s'intégrer auprès de ses pairs. On peut avoir un QI élevé et s'intégrer dans un groupe sociale et inversement.
      Là je ne suis donc pas d'accord sur l'inutilité du diagnostic chez les enfants, un bon professionnel de santé à une vision holistique, le modèle bio-psycho-sociale en est un exemple. Et pouvoir accompagner les enfants en difficulté en milieu scolaire est important. Des équipes pluridisciplinaire interviennent pour favoriser leur intégration et hélas aujourd'hui sans diagnostic les enfants sont bien souvent incompris par les enseignants qui ont besoin d'aide car non formé à l'importance du bien être psycho-sociale.

    • @sylviekoenig9960
      @sylviekoenig9960 2 місяці тому

      C’est exactement ça !

    • @babacalouche
      @babacalouche 2 місяці тому +8

      il y a un autre point qu'il ne faut pas oublier aussi...Le fait d'être HPI ne veut pas forcément dire qu'il n'y a que des avantages ou que c'est positif...les parents tout fiers de se vanter que leur petit dernier est " surdoué" oublie de manière pratique qu'il s'agit aussi d'un problème d'intégration social et que leur enfant n'aura sans doute pas une vie " normale" au sens "pouvoir fréquenter un cercle social avec aisance"...Il y a des séquelles psychologiques aussi de ne pas avoir une vie sentimentale " aussi fluide" que dans les livres/films...bref. Il y a l'égo des parents et la réalité des enfants...

    • @Emahdiboy
      @Emahdiboy 2 місяці тому +1

      Oui, un article de slate trouvable sur internet en parle:
      Pour en finir avec les fantasmes autour du HPI
      Laure Dasinieres - 30 août 2021 à 10h30

    • @erendisdenumenor352
      @erendisdenumenor352 2 місяці тому +4

      la chaine "intensément podcast", spécialisée dans le sujet, a fait une video critique de celle de Gregoire. Elle est intitulée "HPI=BOURGEOIS. Quand la sociologie CONFOND corrélation et causalité" (youtube ne fait pas apparaitre mon commentaire si je mets le lien).

  • @fae567
    @fae567 3 місяці тому +1509

    J'ai été diagnostiquée HPI quand j'étais petite. Ma mère était auxiliaire de vie, mon père SDF et absent, on vivait que toutes les deux dans un HLM, bref pas très riche tout ça. La raison pour laquelle ma mère avait eu la puce à l'oreille c'est que j'avais des problèmes à l'école. J'avais des bonnes notes sans travailler, mais j'avais énormément de problèmes sociaux. Cette étiquette ne m'a jamais aidée, elle m'a juste mis la pression niveau scolaire. Des années et beaucoup de traumas plus tard j'ai découvert que je suis autiste et que donc toute mon enfance j'aurais pu avoir des accommodations, que ma mère et mes professeurs auraient pu me comprendre et s'adapter beaucoup mieux. Je hais ce diagnostique inutile et pseudo-scientifique qui rassure les parents et n'aide pas les enfants handicapés

    • @poterieenpoche
      @poterieenpoche 3 місяці тому

      C'est un truc qu'on remarque beaucoup entre nous, la plupart des diags HPI sont finalement des autistes et/ou des TDAH, sauf que c'est pas vendeur, ça n'a pas une bonne étiquette, c'est plus glam de dire que son gamine est HPI, qu'importe à quel point ce dernier souffre de ce diag bidon

    • @MrPicoli
      @MrPicoli 3 місяці тому +39

      Être HPI est tjrs positif. Si il y'a un problème c'est forcément qqc d'autre. (Dont moi et ma fille font parti)

    • @oldichmolky5489
      @oldichmolky5489 3 місяці тому +96

      Pareil, prolo diag HPI. Mais j'étais blanche et bourgeoise culturelle (mère qui a fait des études de lettre notamment). J'ai l'impression que ça se limite pas à une bourgeoisie financière mais bien à une classe sociale qui veut un enfant "trop fort" au vu des résultats à l'école, pas qu'on leur dise que il est "handicapé". (Résultat j'ai un trouble anxieux généralisé et j'ai été diagnostiquée autiste avec énormément de retard)

    • @delphinebrun4964
      @delphinebrun4964 3 місяці тому +5

      je suis genie, et aucun ^robleme scolaire, ca c'est le pipo total, EInstein n'avait aucun prb scolaire mais de dicipline, comme tt les genie on supporte mal la hierarchie, mais on a des tres bonnes notes, einstein a eu sont bac avec mention, puisque t'es intelligente verifie,

    • @AriaLaDiva
      @AriaLaDiva 3 місяці тому +6

      J’ai vécu la même chose force à toi

  • @zenigame2506
    @zenigame2506 3 місяці тому +121

    Salut,
    Je suis tombée par hasard sur ta vidéo. J'avais un peu peur au début, mais au final je l'ai trouvée très interessante, surtout sur le rapport à la culture.
    Cependant, je pense qu'il oublie d'aborder un sujet qui me parait central dans le sujet des diags HPI (et visiblement dans les commentaires, je suis pas la seule à en parler mdr), c'est le fait qu'il nuit énormement à tous les autres diagnostiques.
    Pour donner mon expérience, j'ai été moi-même diag HPI à 10 ans. Mes parents viennent d'un milieu bourgeois que ta vidéo qualifierait de "pôle économique", mais quand ils ont demandé une consultation chez une psy, c'était pas pour avoir ce diag là précisemment (c'était en 2002, le sujet était très peu connu), mais vraiment comprendre pourquoi j'étais autant en décalage avec les autres élèves sur tous les plans. Et finalement, j'ai eu ce diag HPI.
    Suite à ça, mes parents ont cru bien faire et ont suivi les directives de la psy : j'ai sauté mon CM2 et j'ai quitté le village où je vivais pour aller dans une école "spécialisée" dans la grande ville d'à côté (et qui coutait très cher, au passage). Tout le monde croyait bien faire, mais finalement le décalage est resté, j'étais toujours en marge. Pire encore, alors que j'étais dans une éducation censé + me stimuler, j'étais dans les derniers de ma classe et ai redoublée ma seconde.
    Arrivée à l'âge adulte, j'ai su faire ma vie malgré tout, mais je sentais quand même que j'avais de gros problèmes. Mais chaque fois que j'allais voir un psy pour en parler, j'avais toujours la même réponse : c'est parce que tu es HPI. C'est la réponse à tout. On me donnait aucun traitement, aucune solution concrète, juste ce diagnostique.
    Et puis la vie a continué jusqu'au confinement où j'ai fais un gros burn out qui a couté mon travail. J'ai profité d'un chômage d'un an pour me reconstruire, et mieux creuser. Et c'est là que j'ai réalisé que mon diag HPI cachait en réalité un autisme assez vénère et un TDAH.
    3 ans plus tard (et malgré le fait que d'autres psy me réorientaient encore vers le HPI), j'ai obtenu ces deux diags auprès de spécialistes, et surtout un vrai traitement qui m'aide concrètement à refaire ma vie.
    Et même si aujourd'hui, à 32 ans, ma vie va beaucoup mieux (avec même l'obtention de la RQTH qui valide que je suis bien handicapée), je peux pas m'empêcher de me dire "ma vie aurait été tellement meilleure si on m'avait diagnostiqué correctement à 10 ans...". Je considère que le Haut-Potentiel Intellectuel m'a volé 21 années de ma vie.
    En bref, le diag HPI est, comme tu le dis, l'indicateur d'une position de bourgeois, mais peut être également l'arbre qui cache la forêt. D'une part car en France, on est très en retard sur les troubles mentaux, mais aussi car c'est plus facile de dire à des parents que leur enfant a un gros cerveau que de dire qu'il est autiste et a besoin d'un encadrement. Mais au final, bah c'est moi qui paye dans cette histoire. (cette vision explique d'ailleurs pourquoi on peut aussi retrouver ce diag dans les classes inférieures !)
    Sans parler de tout le buisness autour de ce diag. Comme j'ai dis, j'étais entré dans une école très chère dont le principal argument était d'avoir un programme pour les "enfants précoces". Une pure arnaque.
    Bref, je sais pas si tu comptes faire un épisode 2 un jour, mais je pense que cette partie là mériterait une vidéo à elle seule. Enormement de personnes ayant des TSA, TDAH, Dys ou borderline ne se font pas diagnostiqués correctement à cause de ça, en raison du zèle de certains psy. Mais j'ai l'impression que les choses sont en train de changer, ta vidéo en est la preuve (+ j'ai également été interviewé sur le sujet par des étudiantes en journaliste. Si tu le souhaites, je pourrais te partager leur travail quand il sera prêt, avec leur accord)
    Voilà, merci d'avoir lu et bonne journée ! :)

    • @gaetmon7439
      @gaetmon7439 3 місяці тому

      C'est compliqué pour les adultes qui t'eduquent, de choisir la bonne direction. Personnellement, je ne sais même pas si je saurais quelles choses auraient été bénéfiques pour moi petit
      D'autant plus qu'il y à autant de types d'autistes que de personnes autistes, ont est tous différents!
      Je ne classerais pas l'autisme (sans déficience) dans la catégorie "handicapé" personnellement. Nous sommes juste des gens différents sur certains points, mais même les gens "normaux" sont parfois différents sur d'autres points, on a tous des talents et une place dans la société!

    • @zenigame2506
      @zenigame2506 3 місяці тому +5

      @@gaetmon7439 Je suis d'accord pour l'autisme. Par contre le TDAH est bel et bien un handicap (et d'autant plus quand c'est couplé à l'autisme, justement).

    • @gaetmon7439
      @gaetmon7439 3 місяці тому

      @@zenigame2506 oui en effet

    • @artimist0315
      @artimist0315 3 місяці тому +1

      Salut, je vois beaucoup de témoignages similaires dans les commentaires et je voudrais savoir ce qui vous à mener vers le diagnostique de l'autisme ?

    • @gaetmon7439
      @gaetmon7439 3 місяці тому +1

      @@artimist0315 quand tu te sens vraiment différent des autres, tu cherches que ce qui ne va pas chez toi ;)

  • @vpierrev
    @vpierrev 2 місяці тому +29

    Super intéressant. Mon fils a été diagnostiqué HPI après de grosses difficultés à l'école. Ce qui m'a assez choqué c'est le prix de la procédure et surtout le chemin de croix si on souhaite que ce processus soit pris en charge par l'état. Je pense sincèrement que les enfants neuro atypiques issus des classes sociales modestes sont quasi jamais amené à voir un psy spécialisé pour de multiples raisons, mais principalement monétaire. Ce constat de mon côté met en perspective la plupart des données et % relevés par la recherche.
    EDIT: Ce qui était structurant sur ce cheminement avec mon fils, c'est surtout la réalisation d'un décalage émotionnel, un retard important qui maintenant nous permet de mieux comprendre ses souffrances et ses difficultés sociales. Donc on parle bcp d'avances intellectuelles, mais pas de retard émotionnel, qui est très souvent le moteur des souffrances.

    • @norydic34
      @norydic34 2 місяці тому +4

      Coucou , j'aimerais amené ça avec beaucoup de tact parce que je trouve que malheureusement ca na pas était vraiment expliciter dans la video. Ce que je comprend car elle pose le problème d'un point de vue sociologique, mais on ne peut être diagnostiqué hpi seulement détecté. Les psychologues peuvent posé la detection après les testes. Or Les psy ne sont pas habilité a posé de diagnostique contrairement au psychiatre. Notamment car l'hpi n'est pas un trouble. En vérité l'hpi d'un pdv cognitif apporte que des avantages bien que certain est des trouble de l'apprentissage genre dys. Je ne suis pas psychiatre ,mais si il ya des difficulté majeur, des souffrances avec votre enfant, il faudrait peut être se tourné là aussi vers d'autre trouble genre trouble de l'attention ou autisme. Notamment ce dernier pour les difficultés sociales et émotionnels. Beaucoup de gens détectés hpi enfant avec leur difficulté qui durent dans le temps se retrouve avec un diagnostique d'autisme. L'hpi malheureusement cache souvent les trouble de la neurodiversité , cette etiquette empêche leur diagnostiques et donc l'accompagnement nécessaire que le detection d'hpi ne peut permettre. Et la encore le chemin du diagnostique et long compliquer. Voilà j'espère pouvoir vous avoir informé au mieux sans pour autant paraitre moralisateur ou prétentieux, j'ai parfois moi même du mal m'exprimer a l'écrit car étant dyslexique il faut que je penses a mille chose a la fois quand j'écrit; J'espère que prendrais mon message avec toutes bienveillances j'ai malheureusement trop vu et entendu des personnes refusé un diagnostique sur leur troubles (pas nécessairement autisme) pour cause de hpi mais qui ducoup n'avais pas l'accompagnement qui aurais eu besoins . En tous cas que vous lisiez mon pavez ou non je vous souhaite que le meilleur.

    • @Claire_Obscure
      @Claire_Obscure 2 місяці тому

      @@norydic34 que d'erreurs !
      Car
      un psychologue ne peut poser un diagnostic médical ... Mais l'évaluation du HPI n'en est pas un !
      donc le (neuro)psy est parfaitement habilité à évaluer le fonctionnement cognitif (contrairement au psychiatre qui est un médecin spécialisé)
      et il n'y a pratiquement aucun HPI qui sont diagnostiqués autistes à tort ... tout simplement car il est plus facile d'etre diagnostiqué HPI que TSA ! donc ce n'est pas dans cet ordre que sont faits les tests
      (par contre, l'inverse est vrai : des HPI qui s'avèrent etre autistes diagnotiqués plus tard)
      et accessoirement, c'est gratuit : tout établissement scolaire public a un psychologue de l'éducation nationale
      donc l'argument du prix, c'est plus une mésinformation aussi...
      et moi je sais de quoi je parle : je suis psychologue de l'éducation nationale, avec notamment des ULIS (= classe pour élèves autistes notamment)

    • @vpierrev
      @vpierrev 2 місяці тому +1

      @@norydic34 Hello ! Pas de soucis, en fait je sais déjà que mon fils est sur le prisme de l'autisme et c'est grace à la détection HPI qu'on a pu avoir un diagnostic un peu précis sur ses difficultés. Maintenant je me permets de faire un commentaire sur votre analyse, car mon fils a été suivi par des psy cliniciens, qui nous ont toutes et tous alerté sur le fait que les enfants HPI n'avait jamais le même profil et que souvent, une précocité intellectuelle s'accompagnait d'un retard émotionnel. Par ex ils nous ont tous recommandé de ne pas accepter les sauts de classe proposés par son école pour cette raison (difficultés émo et sociale). Donc je dirais qu'on peut dire ce qu'on veut sur ce diagnostic, mais notre situation a quand même bien changé entre le avant et le après. Merci en tout cas d'avoir pris le temps de me répondre !

    • @sazam1966
      @sazam1966 2 місяці тому +1

      Je suis tout à fait d'accord avec votre constat, il y a un fort biais statistique dans les données présentées. D'abord, comme vous le dites, il y a la barrière financière du diagnostic qui peut repousser bon nombre de parents issus des classes populaires (biais économique). Ensuite, il y a aussi les conditions géographiques : les spécialistes aptes à poser ce diagnostic sont quasi exclusivement situés dans les grandes métropoles, ce qui peut à nouveau être un frein à des personnes éloignées et pour qui le déplacement peut être compliqué (manque de moyens, pas de véhicule, transport en commun cher ou inexistants), sachant au passage que statistiquement il y a une plus forte concentration de personnes de classes moyennes supérieures proches ou dans ces métropoles (biais géographique). Enfin (pour celui-ci je ne suis pas sûr, ce n'est que mon opinion), je pense que les familles des classe moyennes supérieures ont plus connaissance de l'existence des HPI, et ont donc une propension plus élevée à faire tester leurs enfants, là où des personnes moins renseignées ne penseront pas à le faire.
      Il peut exister encore de nombreux autres facteurs qui peuvent pousser ou non à se faire diagnostiquer, et je trouve ça dommage que Grégoire Simpson ne remette pas en cause la véracité des études qu'il utilise. Je pense qu'il y a à peu près autant d'HPI dans tous les milieux (certes avec une prévalence pour les milieux les plus aisés car accès plus facile à la culture et la connaissance), mais que la répartition des diagnostics est biaisée.
      Au passage, il parle de la répartition de HPI par milieux, mais pas de la proportion de HPI dans CHAQUE milieu, stat qui aurait également pu être intéressante à présenter.

    • @bleucha
      @bleucha 15 днів тому

      Je me suis fait la réflexion quand j'ai entendu les statistiques. Je pense qu'il y a aussi un biais que certains enfants difficiles issus des classes populaires sont vu comme des enfants difficiles, et qu'on ne pense pas a faire tester pour des difficultés scolaires comme les syndromes en dys

  • @chainveil
    @chainveil 3 місяці тому +658

    Merci pour cette superbe vidéo! C'est quelque chose que j'avais constaté depuis un moment dans la tendance "HPI" sans connaitre la perspective sociologique. C'est un truc très français (francophone?) d'ailleurs. De mon côté (en tant que psychiatre) j'observe aussi cette tendance à adopter les "diagnostics" de "HPI" (sans même faire des tests, sur la simple base d'une reconnaissance subjective) au lieu de certains troubles psychiatriques. Typiquement, des parents qui viennent exiger des tests pour leur enfant... sauf que les tests sont normaux et on suspecte plutôt quelque chose de l'ordre autistique, ou tout simplement des troubles des apprentissages. Les parents se mettent ainsi dans le déni et mettent l'enfant en difficulté. Je vois tellement de patient.es adultes qui viennent me voir en me disant "je pense que je suis HPI/zèbre/précoce/whatever, je suis en décalage et je suis hypersensible", alors que moi je vois des dépressions non traitées, des TSA, des TDAH, des traumas complexes et des troubles de la personnalité. En d'autres termes, que des choses qui "décalent" tout en étant des handicaps potentiellement (ha) lourds. C'est dangereux de passer à côté de ça, en plus de pathologiser l'intelligence. Vraiment pas un truc qu'on voit chez mes collègues anglo-saxons en tout cas, et c'est intéressant de voir comment ça s'est consrtruit culturellement en France. Merci encore!

    • @valentinelevaillant8251
      @valentinelevaillant8251 3 місяці тому +6

      ​@@imbobby3566Je sais pas si ça répond à tes questions mais cet vidéo reprend certains traits du "hpi" et explique en quoi ça correspond plutôt à l'autisme ou au tdah: ua-cam.com/video/gqWGtNQUzIc/v-deo.htmlsi=wIpyKDndva8fn7y8

    • @gregoiresimpson4123
      @gregoiresimpson4123  3 місяці тому +21

      Merci pour votre commentaire ! Je me permets un petit complément sur l'aspect proprement français du diag, dans son livre Lignier parle des gifted child aux US et je me suis dit que ça pourrait vous intéresser. Je vous copie l'extrait.
      "Il faut rappeler ici brièvement qu'en France les tests ont été
      d'emblée conçus dans l'objectif de détecter les « anormaux
      d'école », en contexte de massification des effectifs scolaires
      (compte tenu de l'obligation légale de 1882) et en relation avec
      une demande explicite de l’école (définir de façon stricte, et légi#time, la population d'enfants devant être soustraits à l’obliga#tion) ‘. Autrement dit, à ce moment, seule la psychométrie « par
      le bas » importe, qui permet d'identifier un grand nombre
      d'enfants de faible intelligence, pour les orienter vers l'éducation
      « spéciale » (spécialisée). En lien avec cet objectif prépondérant, si
      l’on trouve bien dans certains écrits de Binet quelques mots
      relatifs à des enfants appelés « surnormaux » (ceux qui obtien#nent des résultats supérieurs à la moyenne), il ne s'agit que de
      remarques incidentes et tout à fait marginales. Par ailleurs, après
      la mort de Binet en 1911, c'est l'approche psychométrique de
      l'enfance en général qui va se trouver délaissée par les psycho#logues français, et ce au moins jusqu’à la Seconde Guerre
      mondiale ?.
      Au contraire, dès le début des années 1920 (soit seulement une
      dizaine d'années après l'importation des travaux de Binet), se
      développe aux États-Unis ce qu’on peut nommer une psychomé#trie « par le haut », autrement dit un intérêt effectif (et non plus
      potentiel) de certains psychologues américains pour les enfants
      obtenant les scores les plus élevés aux épreuves d'intelligence. Les
      raisons de ce devenir différencié de la psychométrie en France et aux États-Unis sont multiples. L'existence aux États-Unis d'une
      tradition de psychologie différentielle, l'engagement de
      plusieurs importateurs des tests français dans des mouvements
      eugénistes favorables à la mise au jour des inégalités intellec-
      tuelles, et surtout le développement préalable, sur l'ensemble du
      territoire états-unien, d’une scolarisation spécialisée pour les meil-
      leurs élèves (avec les enjeux de détection que pose cette dernière)
      ont sans doute joué un rôle décisif. Quoi qu'il en soit, peu de
      temps après la Première Guerre mondiale (qui a été l’occasion
      d’un usage massif des tests outre-Atlantique °), émergeront les
      premières recherches psychologiques américaines spécifiquement
      consacrées aux gifted children (littéralement, « enfants doués »),
      désormais définis de manière psychométrique (par leur QI
      élevé) !°, Ces recherches, menées à l'initiative d’un psychologue
      américain de premier plan, Lewis Terman (1877-1956), auront
      une importante postérité. Du point de vue scientifique, un grand
      nombre de travaux portant sur les enfants à QI élevé seront
      produits à partir des années 1920, constituant peu à peu un espace
      académique spécifique aux gifted studies. Du point de vue institu-
      tionnel, la conjonction entre psychométrie « par le haut » et
      pratiques de recrutement des écoles réservées aux meilleurs élèves
      s'affirmera, conduisant au développement massif de scolarités
      auxquelles les élèves ne peuvent accéder qu'à l'issue d’un test
      psychométrique. D'après certaines évaluations, en 1992, pas.
      moins de deux millions d'élèves américains étaient scolairement
      pris en charge en tant que gifted children Par contraste, en France, ce n’est donc que beaucoup plus
      récemment et beaucoup plus timidement que la question des
      enfants à QI élevé a commencé à se poser - ne serait-ce que parmi
      les professionnels des sciences humaines ou cliniques."

    • @giuliana567
      @giuliana567 3 місяці тому +32

      En tant que personne autiste, pour moi le trouble "HPI" est un diagnostique qu'on pose parce que le mot "autisme" est un gros mot, qu'il est tabou et qu'il ne faut surtout pas prononcer.

    • @leila_de_hautjardin
      @leila_de_hautjardin 3 місяці тому +18

      C'est tellement plus mignon de se dire qu'on a des problèmes parce qu'on est trop intelligent, chose qui est plutôt positive.
      C'est arrivé à mon frère. Bizarrement ça ne venait pas de mes parents. Une psy a dit à mes parents qu'il fallait le faire tester parce que ses difficultés viennent de son haut potentiel. Mes parents n'ont pas voulu en entendre parler. Finalement mon frère a une intelligence normale mais il a des problème d'attention.

    • @Untefelehrr
      @Untefelehrr 3 місяці тому +15

      Oui, en plus du fait que on a l'air d'oublier que l'être humain est par nature... supérieurement intelligent, c'est même ce qui le définit par rapport aux animaux. Est ce si surprenant d'être excellent quand on a grandi dans un pays développé, avec une école dès 6 ans, des études gratuites, quand on mange à sa faim, quand on vient de classe moyenne ou supérieure, quand on a accès en illimité à la culture par internet. Très "first world" le HPI... Je suis thésard, je souffre de troules psychiques, parfois je me sens inadapté, et je suis sûr qu'en forçant un peu chez des thérapeutes, je peux "passer pour HPI", alors que je ne suis absolument pas surdoué, c'est juste que je suis passionné, et que je bosse énormément ! Et j'ai les bonnes conditions... Ca s'appelle juste faire exercice d'une intelligence humaine normale mais en la développant à son maximum. Bref.

  • @catagathe3100
    @catagathe3100 3 місяці тому +203

    j'ai eu le même diagnostic à 16 ans alors que j'avais plutôt des tendances dépressives, et j'avais l'impression qu'on m'avait donné un diagnostic facile avec des rubans pour faire plaisir à mes parents et pour que j'arrête de me poser des questions. Mais même étant issue de la classe bourgeoise ça ne m'avait pas du tout convaincu ni même donné de solutions à mon mal-être. Ta vidéo m'a plutôt aidé à comprendre ce qui m'affecte depuis 3 ans. Donc même si ta vidéo avait un but instructif, merci à toi.

    • @mklad5553
      @mklad5553 3 місяці тому

      Bonjour j'ai une question comment on t'a diagnostiqué ?

    • @JM-fu9qi
      @JM-fu9qi 3 місяці тому

      Soit vous êtes HPI soit vous ne l'êtes pas. Pourquoi vouloir s'en convaincre, du coup ?

    • @catagathe3100
      @catagathe3100 3 місяці тому

      non, je veux dire que, le fait que la raison de mon mal-être soit le fait que je suis HPI, ça ne m'a pas convaincu. Ça fait très " bouhou, personne ne peut me comprendre, je suis trop différente" et j'avais pas besoin de ce genre de paroles bidons, j'avais besoin d'une réelle thérapie qu'on m'a pas donné@@JM-fu9qi

    • @catagathe3100
      @catagathe3100 3 місяці тому

      Au bout de quelques séances chez le psy, j'ai pas eu à faire un test de QI ou quoi que ce soit ( ce qui renforce encore plus le fait que le diagnostique est bidon ... ). La psy me l'a juste signalé et me l'a présenté comme la raison de ma situation.@@mklad5553

    • @cyrilbritte351
      @cyrilbritte351 3 місяці тому +2

      @@JM-fu9qi HPI ne veut pas dire grand chose, d'ailleurs tu peux très bien être "diagnostiquer" HPI à un moment de ta vie et plus à un autre. Ça n'a rien de biologique (ou alors uniquement partiellement) et encore moins quelque chose d'inné. J'imagine que le mot "convaincre" dans le commentaire original vient plutôt du fait d'être convaincu que le HPI est la cause de ses tendances dépressives. Un gros problème à mon sens avec cette étiquette HPI est justement que les problèmes ne viennent très généralement pas d'une haute intelligence mais plutôt de troubles ou autres qui ne seront donc pas diagnostiquer, ou alors seulement plus tard.

  • @AireAzul1966
    @AireAzul1966 3 місяці тому +57

    Votre réflexion m'a vraiment intéressée et votre ton me touche beaucoup.
    Je suis issue d'une famille humble - père facteur, mère, femme de ménage, ayant tous deux obtenu juste le certificat d'études- mais ils avaient tous deux un grand respect pour l'École et les lieux de culture. Certains parents plus éloignés, eux, enseignants, ont pensé, dans les années 1970, que j'étais "surdouée". En effet, j'ai, d'après ma mère, appris à lire presque seule, avant mes quatre ans et en deux semaines, blablabla. En réalité, j'étais constamment malade, et donc, enfermée à la maison. Pour tout dire, je m'ennuyais ferme et j'ai pris tout ce qui me tombait sous la main, comme les revues d'animaux de mon frère aîné, ou ses livres d'école. Je dévorais (sûrement très mal) des connaissances et surtout du vocabulaire d'un programme avec huit ans d'avance. Et puis, je me suis goinfrée de tout le Petit Larousse familial. C'est comme ça que j'ai abordé le CP avec un bagage lexical, tout au moins, nettement supérieur à celui de mes camarades de classe. Ainsi, j'étais capable de comprendre plus vite et mieux de nombreuses matières. Mais pas toutes !

    • @pliplo3121
      @pliplo3121 3 місяці тому +16

      D'un autre côté, il y a des tas d'enfants enfermés à la maison qui n'ont pas la capacité d'apprendre à lire seul à 4 ans. Ils se "désennuient" en jouant aux petites voitures ou en regardant par la fenêtre, ils n'ont pas pour autant la capacité de déchiffrer tout autour d'eux sans explications, tels de petits Champollion. Vous avez certainement de bonnes capacités intellectuelles.
      C'est comme les gens qui disent "Mon enfant a bcp de vocabulaire parce que je lui parle sans adapter mon niveau de langue". Ok. C'est sûr qu'on apprend plus de vocabulaire quand on y est confronté que quand on entend seulement des borborygmes. Mais c'est toujours dans la limite de ce que l'enfant peut engranger ! Et tous les enfants ne sont pas capables de parler comme un adulte à 4 ans. Il suffit de voir les différences dans une fratrie.

    • @littlestarshepherd
      @littlestarshepherd 3 місяці тому +8

      Pareil. Mais je suis aussi autiste donc je me retrouvais souvent seul/isolé/dans ma bulle, ce qui favorisait le fait d'avoir appris à lire seul à 3 ans. Cela s'appelle l'hyperlexie, cela veut dire qu'on sait lire mais qu'on n'a pas forcément la compréhension totale qui va avec. La très large majorité des hyperlexiques sont autistes. Au passage, il est aussi fréquent que les enfants autistes aient un système immunitaire plus faible que la moyenne. J'étais aussi souvent malade mais je n'étais pas enfermé à la maison malgré ça, mes parents étant du style "pas de cinéma, marche ou crève", ce qui a sans doute détérioré fortement ma santé et résulte de nombreux handicaps que je subis aujourd'hui.

    • @AireAzul1966
      @AireAzul1966 3 місяці тому +2

      Merci pour ces précisions. C'est bien vrai, que, dans les générations passées, aider un enfant à grandir, c'était l'obliger à s'endurcir, parce "qu'il faut être dur, puisque la vie est dure". Heureusement, tous ne fonctionnaient pas ainsi.
      De mon côté, j'essayais de comprendre le plus possible de mots, en demandant autour de moi, ou en creusant dans le dictionnaire.
      Je vous souhaite le meilleur.

    • @1964_AMU
      @1964_AMU 3 місяці тому +4

      J'ai fait un bond en lecture suite à un gros rhume. Mon frère m'a prêté ses albums Tintin en pensant que les images allaient me distraire. J'ai commencé à déchiffer les bulles. De retour à l'école, vers la Noël en 1ère CE, je lisais. A 13 ans, je suis partie en camping avec plusieurs tomes d'une encyclopédie. Mes bidochons de parents n'ont jamais rien compris à mon cas.

    • @AireAzul1966
      @AireAzul1966 3 місяці тому

      Merci beaucoup, mais je crois que, dans mon "cas", c'est le ressort psychologique qui a fonctionné, avant tout. J'étais terriblement envieuse de ce frère aîné. C'est d'ailleurs sur son ancien livre de catéchisme que j'ai fait mes premières lectures seule. Et toute la famille a sans doute contribué. Mon jeune frère, lui, se réalisait dans d'autres activités et le faire asseoir pour déchiffrer a été une toute autre histoire, du moins, dans mon souvenir. 🙂

  • @louhautdavid6451
    @louhautdavid6451 3 місяці тому +17

    Bravo pour ces analyses qui me semblent très pertinentes. Je ne suis pas HPI mais j'ai souvent ressenti le fameux décalage associé au diagnostic. Il ne m'a pas fallu bien longtemps pour comprendre qu'il était principalement lié à mon métissage. Un parent appartenant à un milieu où la Culture compte, et un autre au monde paysan, où on cultivait surtout la terre. Cette double origine m'a en fin de compte permis de communiquer aisément un peu partout, sans appartenir pleinement à aucun milieu. J'ai peu d'amis. Le plus aisé peut skier au Japon et le plus pauvre vit du RSA. Ils ne se connaissent pas. J'ai été journaliste quelques années et cela m'a permis de constater que des gens m'ont intéressé à tous les échelons de la société (au sens macronien) et à part égale. Cette expérience m'a aussi permis de comprendre à quel point les modes de communication et de reconnaissance pouvaient consolider les tissus de relations et créer des plafonds de verre. Il est en effet très difficile de franchir les barrières sociales qui mènent à ce qu'on perçoit comme une élite, mais je parie que la difficulté serait la même pour qui voudrait aller du sommet à la base. Bien entendu, à moins d'être dégouté de la société de consommation, on ne chute socialement qu'en dépit de sa volonté. Quant à moi, je navigue entre deux eaux. J'ai la chance de pouvoir partager des choses fortes dans des milieux très différents mais sans pouvoir vraiment tout dire, ou plutôt tout faire vraiment comprendre, nulle part. On ne peut pas tout avoir et je me sens personnellement privilégié à défaut de l'être socialement.

    • @erendisdenumenor352
      @erendisdenumenor352 2 місяці тому

      Pour information, les éléments de cette vidéo sont malheureusement très discutables ; cf la vidéo de la chaine "intensément podcast", spécialisée dans le sujet, intitulée "HPI=BOURGEOIS. Quand la sociologie CONFOND corrélation et causalité" (youtube ne fait pas apparaitre mon commentaire si je mets le lien.

    • @louhautdavid6451
      @louhautdavid6451 2 місяці тому

      @@erendisdenumenor352 Merci. Je vais la regarder

    • @louhautdavid6451
      @louhautdavid6451 2 місяці тому +1

      ​@@erendisdenumenor352Merci pour l'info. La vidéo propose en effet un argumentaire qui me semble cohérent et plus étayé. Je maintiens qu'il y a bien des plafonds de verre et je pense toujours qu'il existe un déterminisme social, mais c'est un autre sujet.

  • @visyl
    @visyl 3 місяці тому +91

    J'ai pas les moyens de te soutenir mais je tenais à te dire que ce que tu viens de nous produire comme contenu c'est juste un banger, je me suis longtemps intéressée à ce sujet et je m'y intéresse nettement plus maintenant grâce à toi. Continu à produire d'excellents contenus de ce genre vraiment ça m'a "réconforté" dans mon dimanche soir, et en ça m'a fait réfléchir. Enfin voilà merciii. Je vais vraiment checker ta chaîne

  • @metaflame5346
    @metaflame5346 3 місяці тому +84

    Parfois l'algorithme UA-cam permet des heureuses découvertes, très bonne vidéo qui en plus de beaucoup m'éclairer sur cette nouvelle mode du HPI, m'a beaucoup touché. Je me suis complétement reconnu dans ton histoire personnel. Tu gagnes un abonné.

  • @FateMadlaine
    @FateMadlaine 3 місяці тому +20

    Le taux de diagnostic concerne les gens qui peuvent se le payer, d'où l'importance de classes moyennes et de bourgeois dans les chiffres.
    Ton analyse est très intellectuelle et ne prends pas beaucoup en compte les émotions qui sont aussi importantes dans la compréhension des HPI.

    • @FateMadlaine
      @FateMadlaine 3 місяці тому +1

      Bidon non, au service des bourgeois oui, ils savent accaparer les ressources et l'intellect en est une. Les émotions aussi, mais ça c'est pas trop leur truc.

    • @isabellebertozzi2263
      @isabellebertozzi2263 3 місяці тому +6

      La seule corrélation trouvée entre hpi et émotions : le plus haut niveau d'anxiété...mais aussi une plus grande capacité à la réguler. (Voir les travaux de N. Gauvrit, C. Cuche etc. )... Et quand on découvre cette vidéo sous angle sociologique, l'anxiété semble assez logique (attentes lourdes des parents entre autres). La dysrégulation émotionnelle et certains types d'émotivité voire d'hypersensibilité, sont des problématiques non corrélées au hpi (corrélations illusoires).

    • @arekishi6364
      @arekishi6364 3 місяці тому +2

      @@isabellebertozzi2263 Je sais pas d'où ça venait, ni si ça a été discrédité depuis, j'étais moi-même enfant quand on m'a servi tout le discours, mais n'y a t-il pas également une question d'empathie qui est censée faire partie du "package"? De plus, les types d'émotivités que vous mentionnez étaient aussi clairement considérées comme corrélées au hpi à l'époque, en tout cas c'est également comme ça qu'on me l'avait "vendu": les personnes empathiques comme étant très souvent hpi et vice versae.
      Après je suis près à croire que ce n'ait été qu'une stratégie pour valoriser les hpi et que les pro-hpi (ou certains tout du moins) aient changé leur fusil d'épaule...

    • @Sonizorious
      @Sonizorious 2 місяці тому

      Le blingbling en France , une catastrophe ! Et la série dénoncée ici, encore plus ! Les tests, une véritable arnaque !
      J'ai lu ici qu'on devient hpi.......non mais sérieusement ! Cet état peu importe le nom que l'on lui donne, est lié au fonctionnement du cerveau !
      Donc c'est du berceau à la tombe ( sauf trauma crânien pouvant modifier le fonctionnement de ce dernier) !
      L’inintelligence et la connaissance sont deux choses différentes ! On peut mettre un sombre crétin pendant 10 000 ans à l'école, il restera crétin !
      L'inventeur du sous marin était illettré !
      Pour les tests , un petit exemple historique : tout le monde connait l'expression ( il te manque une case! ) . Mais connaissez vous son origine ?
      Et bien , à une époque un "scientifique" avait développé une méthode pour quantifier l’intellect d'un individu; en traçant des lignes sur le crane tels
      les méridiens et les longitudes sur un globe, en partant de points précis! Évidement, en fonction de la morphologie, on obtenait plus ou moins de cases (carrés ) !
      Continuez donc tous à faire confiance aux "spécialistes", à ceux qui "savent" ! Dans le même style, je vous recommande un super film: le discourt d'un roi !
      Comme le dit l' adage, l'habit ne fait pas le moine !
      Il y a beaucoup d'ouvrages sur le sujet, et il me semble que n'importe quel individu peu comprendre la chose suivante:
      Si l'on est concerné que par un ou deux traits d'identification, il est extrêmement peu probable d'être concerné !
      En revanche si l'on coche toutes les cases ou que l'on s'approche de cela......
      Pour finir , s'exposer comme tel (hormis avec les autres de son espèce), est une très mauvaise idée !!!!!
      Donc pour ceux qui s'imaginent qu'afficher le "HPI" est "cool"! Vous allez avoir le temps d'y repenser , surtout si vous êtes un normi !
      Vivre HPI" (je reprends la dénomination.....) , n'a en vérité pas grand chose d'agréable pour ne pas dire autre chose !

  • @EIIy
    @EIIy 3 місяці тому +6

    Merci beaucoup pour cette vidéo, très bien monté et instructive (les extraits en fond rythment et dynamisent bien la vidéo), elle a répondu à pas mal d'interrogations que j'avais et donne envie de creuser encore plus le sujet.
    C'est la première vidéo de cette chaine que je vois et elle donne vraiment envie de voir le reste.

  • @schnoukipoutzi
    @schnoukipoutzi 3 місяці тому +237

    [LE HPI N’EST PAS UN DIAGNOSTIC!]
    Super vidéo, merci! Une nouvelle façon de voir ce sujet qui prend tellement (trop?) de place en ce moment.
    Seul point à redéfinir à mon sens c’est le terme « diagnostic ». Le HPI n’est pas une pathologie et donc on n’en pose pas un diagnostic. Comme dit dans d’autres commentaires, les difficultés que l’on peut ressentir « malgré » un haut quotient intellectuel, sont dus à des troubles divers et variés (troubles anxieux, TDAH, TSA, troubles de l’attachement, bipolarité, troubles de la personnalité, etc.). Le HPI est apparemment plutôt un facteur protecteur et facilitant. A écouter le podcast de Méta de choc sur l’intelligence. Et il n’y a pas plus de troubles/pathologies chez les HPI que chez les gens avec un QI plus bas apparemment.

    • @emimichan007
      @emimichan007 3 місяці тому +21

      MERCI 🙏 La flopée de coms « J’avais un diagnostic hpi… » la preuve que la confusion règne, personne n’a compris

    • @placeadrien5566
      @placeadrien5566 3 місяці тому +11

      @@emimichan007 J'ai été aussi diagnostiqué HPI quand j'étais petit. Aujourd'hui j'ai complètement abandonné ce diagnostic au profit de l'autisme qui a 1000 fois + de sens. Il n'en reste pas moins que j'ai bel et bien été "diagnostiqué" HPI, ne serait-ce que parce que ça a été présenté comme ça.
      Après je suis d'accord avec vous, le HPI n'est pas un diagnostic reconnu, c'est au mieux pseudoscientifique quand c'est présenté comme ça.

    • @emimichan007
      @emimichan007 3 місяці тому +10

      @@placeadrien5566 Si le ou la praticien-ne vous l'a présenté comme un "diagnostic", alors c'est une erreur de sa part. Être hpi n'est pas un trouble... On demande à être détecté en général car il y a un mal-être, un problème, et dans d'autres cas par curiosité. On obtient un score soumis à interprétation par un-e professionnel-le, qui décrypte son fonctionnement mais c'est tout.

    • @placeadrien5566
      @placeadrien5566 3 місяці тому +4

      @@emimichan007 Tout à fait, vous avez raison sur le fond. Cependant ce n'était pas une erreur de la part des praticien, c'était leurs croyances sincères. Sincèrement problématiques, certes, mais bon...

    • @GudRxP
      @GudRxP 3 місяці тому +26

      Bonjour, en effet ce n'est pas un diagnostic, et je suis contente que ce commentaire soit visible. Je suis psychiatre et je veux juste apporter une précision : cette appellation n'existe nulle part dans nos référentiels diagnostics (DSM 5 TR et CIM 11) et surtout ne pas oublier que les psychologues ne sont absolument pas aptes à poser des diagnostics, seuls les médecins le sont.
      La vidéo est très interessante d'un point de vue sociologique mais c'est vrai qu'il manque un point psychiatrique qui me semble nécessaire

  • @user-yw5et3os6i
    @user-yw5et3os6i 3 місяці тому +324

    Moi, j’ai été diagnostiqué hpi gamin et ça ne m’a jamais aidé. A l’âge adulte, je me suis finalement rendu compte que j’étais autiste, et là j’ai enfin compris beaucoup de chose sur moi et mon comportement. Je pense que c’est une autre options parmis tout ce qui peut cacher le diagnostic HPI.

    • @pluezilvlk8427
      @pluezilvlk8427 3 місяці тому +11

      Ah bah j'allais le dire, merci !

    • @ginabean9434
      @ginabean9434 3 місяці тому +5

      C'est pas ca le HPI? Un embalage socialement acceptable pour les parents.
      Est-ce qu'ils vous ont change d'ecole? Quelle est-etait leur profession?

    • @camilledvls970
      @camilledvls970 3 місяці тому +22

      Pareil, l'autisme était la raison de mes galère quand j'étais gosse, j' ai été diagnostiqué HPI par un psy qui en fin de compte à diagnostiquer à tort d'autres enfants donc si ça se trouve je suis même pas HPI, mais c'est tellement bien vu HPI etc.. qu'on a pas cherché plus loin donc on a jamais cherché à m'aider on m'a juste dit c'est parce que t'es hpi ça.

    • @mariemartinet4475
      @mariemartinet4475 3 місяці тому +1

      Pareil pour moi !

    • @alexandrevalois2903
      @alexandrevalois2903 3 місяці тому +11

      Mec... sur internet, tout le monde est hpi, autiste, tdi, tdah, etc. C'est HYPE !

  • @antoinebrandenbourger864
    @antoinebrandenbourger864 3 місяці тому +9

    C'est de l'or ce que tu fais. Rarement je peux rester autant de temps devant une vidéo, mais comme d'hab tu m'as scotché.

  • @cecilev.8561
    @cecilev.8561 3 місяці тому +18

    Merci pour cette vidéo ! Un psychiatre que j'avais vu aux urgences psy pendant une crise suicidaire m'avait dit que j'étais probablement HPI et que c'est pour ça que j'allais mal 🙃 heureusement que je me suis pas arrêté.e à ça et que j'ai pu avoir de vrais suivis psychiatrique ensuite, avec diag d'un trouble anxieux généralisé et dépression/bipolarité. Et avec un bon suivi et bon traitement étrangement ça va bien mieux 🙃
    Et petite aparté, je fait de l'animation en exposition scientifique, et celle dans laquelle je suis actuellement est sur l'intelligence dans le monde vivant. Dans la partie sur les humains, ils mentionnent le QI, les travaux d'Alfred Binnet en les présentant comme quelque chose de cool, mais en évoquant aussi les biais culturels dans les testz de QI. Mais sur un autre panneau, ils évoquent le HPI dans les neuroatypies (au côté du TSA et TDAH) et mettant que c'est associé à un sentiment de décalage, anxiété etc. Alors que c'est une expo scientifique. Bref ça m'a soulé, donc content.e d'avoir eu ce regard là qui me permet de me mettre les idées plus au clair sur tout ça.

    • @cecilev.8561
      @cecilev.8561 3 місяці тому +1

      Et d'ailleurs j'ai été très tenté.e pendant un moment de passer le test, car c'est clair que ça donne vachement plus envie de se dire qu'on est trop intelligent plutôt que se dire qu'on est anxieux ou dépressif.

  • @onelife9603
    @onelife9603 3 місяці тому +11

    Je n'écris jamais de commentaire mais là, tout simplement incroyable
    Plus que ravie d'être tombée sur cette vidéo et cette chaîne youtube
    Merci pour cette analyse plus que poussée avec des sources variées
    Hâte de regarder les autres vidéos (et les prochaines!)

  • @limtus4839
    @limtus4839 3 місяці тому +69

    Merci pour le traitement de ce sujet, c'est vraiment quelque chose dont peu de personnes ont conscience, le traitement sociologique est réellement majeur. Aussi il y a un second aspect sur lequel il faudrait se pencher, à savoir la relation entre diag hpi et autisme/tdah, et en quoi par conséquent le diag hpi est basé sur des raisons quelque peu fictives, et cache parfois l'autisme ou les troubles de l'attention de certaines personnes qui ne sont donc pas abordés. On penche plus vers la psycho dans ce domaine-ci, mais je pense que ca reste complémentaire

    • @julien9470
      @julien9470 3 місяці тому +2

      100% d'accord avec ça.

    • @fae567
      @fae567 3 місяці тому +6

      C'est pour ça que j'ai cliqué, et je suis un peu déçue que ça n'aie pas été traité.

    • @emiliexiongmao
      @emiliexiongmao 3 місяці тому +1

      @@fae567 idem !

    • @Metacog27
      @Metacog27 3 місяці тому +1

      Bonjour, Il n'y a pas de lien "scientifique" entre le HPI et le TSA ou le TDAH. Il peut y avoir 2 raisons expliquant la confusion dans l'esprit du grand public: 1) Avec les livres de Siaud Facchin (trop intelligent pour être heureux, Petit colin (je pense trop), Monique de Kermadec (la souffrance du surdoué), Carlos Tinoco (intelligent, trop intelligent) ainsi que des psy ou psychanalystes peu scientifiques (R Hasan avec son HPE) ou des Utubeurs mal informés, le HPI a été pathologisé alors qu'aucune étude ou méta analyse scientifique sérieuse dans le monde (l'intelligence est étudiée depuis plus d'un siecle partout dans le monde) ne démontre un quelconque lien entre haute intelligence et soucis particuliers. Les études montrent, qu'en général, et sans trouble psychopathologique particulier comme les TND, les personnes avec HPI réussirent mieux leurs études, ont un meilleur diplôme, un meilleur niveau de revenu, cadre de vie et vivent plus longtemps en bonne santé (voir par exemple étude www.bmj.com/content/357/bmj.j2708 ou conférences sur Utube de Franck Ramus et Nicolas Gauvrit). En psychologie scientifique et en médecine en général, on ne parle de "diagnostique" que lorsqu'il y a "pathologie". Pour le HPI, on parle d'"identification" (par des tests psychométriques), le fait d'être intelligent n'étant pas une maladie...Dans les fausses rumeurs concernant les personnes intelligentes (HPI) se trouvent le sentiment de décalage, des problèmes de socialisation, des pensées incessantes, une très grande intolérance à l'injustice, une propension à être très perfectionniste, une hypersensibilité, etc... etc...Pourquoi? car les psy et pseudo psy ayant écrit leurs livres, parfois podcasteuses de surcroit, n'ont pas été voir ce que la recherche scientifique dit, basé sur de grandes cohortes de HPI étudiés depuis longtemps: elles se basent sur leur propre expérience clinique et sur les dires de certains psy comme JC Terrassier, dont le but était de permettre la prise en compte des élèves HPI par le ministère en pathologisant les élèves HPI: Il y a donc un biais d'échantillonnage dans la population clinique des auteurs, tout simplement car si on consulte un psychologue, c'est généralement que quelque chose ne va pas bien...Alors oui, on peut bien sur avoir de hautes capacités intellectuelles et avoir un trouble Neuro-psychopathologique (comme le TSA ou le TDAH, les troubles des apprentissages,..) un trouble psychopathologique comme une dépression, de l'anxiété, un trouble de la personnalité borderline, un trouble de stress Post traumatique. Il est bien évident que tout enfant vivant dans de mauvaises conditions de parentalité (violence, carences affectives, abus sexuels, pauvreté, guerres etc..) aura plus de chance d'aller mal qu'un enfant choyé dans un pays en paix. 2) La deuxieme raison est liée au fait que certains comportement d'enfants HPI peut ressembler - si on est pas suffisamment formé- à certains comportements/ symptômes d'enfants TDAH ou TSA; par exemple: un enfant HPI qui lève la main immédiatement quand un professeur pose une question car il connait la réponse peut être confondu avec un enfant TDAH qui agit avec impulsivité; un enfant HPI en train de lire un livre dans la cours de l'école alors que ses copains jouent au foot peut être confondu avec un enfant autiste qui s'isole et ne sait pas comment socialiser. Si l'on ne connait pas très bien scientifiquement , et c'est souvent malheureusement le cas en France, l'étiologie, la semiologie et comment réaliser un diagnostique differentiel des Troubles du neuro-developpement, le risque de mauvais diagnostique est très élevé et l'on constate malheureusement beaucoup d'errances thérapeutiques faute de formation des professionnels de santé.. Denier point, coté prévalence (chance ou probabilité de en %), aucune différence entre celle des HPI avec autisme ou TDAH et celles des non HPI avec autisme / TDAH. Espérant avoir répondu à votre question, sur le coté "psycho".

    • @lucietrellu2110
      @lucietrellu2110 3 місяці тому

      carrément

  • @alejandrolatapie5654
    @alejandrolatapie5654 3 місяці тому +13

    Par conséquent, on ne naît pas HPI, on le devient ?

  • @barneybarnabe4492
    @barneybarnabe4492 2 місяці тому +9

    Prendre la question des HPI sous le prisme sociologique est un axe plutôt intéressant, et je te remercie pour ce travail de compilation et de suranalyse que tu as pu développer derrière. C'est la première fois que je vois mis en évidence cette utilisation par la bourgeoisie du concept de surdouance. Je me permets cependant de revenir sur certains points qui pour moi font que le diagnostique d'HPI n'est pas si superficiel que tu le présentes en première lecture.
    Je te rejoins sur le fait que celui-ci est souvent posé à la demande de parents bourgeois qui rêvent de voir en leurs enfants un surdoué à qui sera promis un avenir plus ou moins brillant. Et dans les faits, cette attitude va renforcer la confiance de l'enfant, et donc le propulser au maximum de ses capacités.
    Nier pour autant le concept même de surdouance, qui suit une logique purement probabiliste gaussienne me paraît cependant limité.
    De un parce qu'un surdiagnostic bourgeois ne signifie pas une absence de la question initiale. Et ce pour deux principales raisons (et une potentielle que je me refuse à évoquer ou à croire)
    1. Possibilité de faux diagnostics chez les bourgeois créés par une surstimulation intellectuelle de l'enfant dès le plus jeune âge permettant à des enfants de potentiel génétique moins développé de maximiser celui-ci à l'âge d'une dizaine d'année
    2. Possibilité d'une surreprésentation des diagnostics bourgeois, tout simplement car les parents envoient leurs enfants se faire tester quand ils ont les moyens et la culture qui les poussent dans ce retranchement. Beaucoup d'HPI peuvent s'ignorer dans les milieux plus populaires.
    Le fait est que la notion d'HPI ne démontre pas d'une supériorité vis-à-vis d'un quelconque autre être "normo-pensant" de cette planète. Il ne s'agit pas même probablement de faire référence à une plus grande "intelligence". Ce diagnostic met cependant le mot sur un réel décalage, une différence dans la manière de structurer ses idées. Pensée en arborescence, sensibilité exacerbée, intuition et reconnaissance de patterns instinctifs, volonté de comprendre, d'analyser, de chercher à expliquer ce monde qui nous dépasse. Ta vidéo est en elle même une preuve que tu te poses des questions, et que tu as besoin d'avoir des explications pour continuer à avancer. Et tous les êtres humains le font, dans une certaine mesure, seulement, pour certains, c'est plus simple, plus naturel, que pour d'autres.
    Quand depuis tes 2 ans, tu retiens, tu soustraits, tu additionnes les nombres en leurs donnant une couleur et une personnalité. Quand une partie de toi est complètement dans ta bulle et que tu ne comprends pas pourquoi les enfants autour de toi, qui sont issus du même milieu, qui viennent dans la même école, n'ont pas du tout les mêmes préoccupations. Quand tu réfléchis profondément au sens de la vie, en cachette dans un coin, à tes 9 ans. Au sens de la temporalité. Au sens de la mort ou de l'Infini.
    Et que malgré tout tu as été élevé dans une culture des dessins animés, des jeux vidéos, de l'amusement... qu'on ne t'emmenait pas au théâtre et qu'on ne te parlait pas de Socrate à table... qu'on t'offrait des playmobils ou des petshops comme tous les enfants de ton âge et pas des encyclopédies scientifiques...
    Il ne s'agit plus ici d'un impact social, mais bien d'un mode de pensée distinct, qui participe à la diversité du monde et à sa beauté. Le HPI a un nom qui cloisonne inutilement, alors qu'il devrait amener simplement un être à mieux se comprendre de l'intérieur. A expliquer que peut-être, il a besoin d'une quête de sens, d'une remise en question perpétuelle des choses, de vivre dans un monde bienveillant et empathe. Et qu'il n'y a rien de grave à cela. Qu'il est juste un peu à part. Mais comme chaque être à sa manière. Et qu'il a le droit d'être lui-même, de s'interroger sur le monde, et de le voir d'une manière détourné.
    La surdouance, ce n'est qu'un des milliards de prisme humain que l'on met sur le monde, pour le rendre plus accessible à nos yeux un peu aveugles. C'est le code social que l'on a mis dessus qui l'a détournée de ce sens réel et authentique et qui aujourd'hui te conduit, comme beaucoup d'autres à le voir de manière négative et parfois presque néfaste. Si tu n'as pas besoin de ce prisme, tu es le bienvenu pour le rejeter en bloc, car c'est à chacun d'entre nous de choisir ses concepts d'usage, mais je pense que si tu le regardes sous un angle un peu différent, tu verras qu'il est pour certains un bon moyen de s'accepter et d'aimer encore davantage l'ensemble de l'humanité.

  • @ashleyr6428
    @ashleyr6428 3 місяці тому +136

    La hype est maximale
    Édit: on s'est régalé

    • @mariolozachary1200
      @mariolozachary1200 3 місяці тому

      Tellement

    • @pikatchoumm_120
      @pikatchoumm_120 3 місяці тому +5

      Comment tu réponds il y a deux jours alors que la vidéo est sortie il y a une heure?

    • @mariolozachary1200
      @mariolozachary1200 3 місяці тому +4

      @@pikatchoumm_120 le talent

    • @chatchat2260
      @chatchat2260 3 місяці тому

      @@pikatchoumm_120 Il y a des accès anticipés à toutes les vidéos sur toutes les chaînes UA-cam, quand tu deviens adhérent (c'est payant).

    • @cyrano-de-bergerac19
      @cyrano-de-bergerac19 3 місяці тому

      @@pikatchoumm_120 t'es pas HPI, tu peux pas comprendre.

  • @Ju-ds1sl
    @Ju-ds1sl 3 місяці тому +7

    Je suis toujours ravie quand une nouvelle vidéo sort ! C'est hyper intéressant, les sujets sont variés, bien amenés et l'analyse fournie. Continue comme ça, ta chaîne est une pépite 🤗

  • @flipflap42
    @flipflap42 3 місяці тому

    Bravo et merci pour ces vidéos.
    Au delà de la qualité du travail, sur un point de vue personnel, à chaque fois le choix du sujet résonne vraiment et fait vraiment du bien.

  • @_Luza
    @_Luza 3 місяці тому +2

    Cette vidéo était vraiment incroyable, je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en cliquant dessus, mais une chose est sûre, j'ai été bluffée par tout ce que tu y dis ! Merci !

  • @maudelauwens9708
    @maudelauwens9708 3 місяці тому +26

    Cette vidéo est incroyable! Je viens de découvrir ta chaîne et c’est clairement la première fois que je trouve du contenu aussi qualitatif, qui me tient en haleine toute la vidéo et en prime qui mobilise la sociologie. Bref, que du bonheur, merci!

    • @ljoffrey
      @ljoffrey 3 місяці тому +2

      Je découvre également cette publication grâce à l’algorithme! Je plussoie votre commentaire. Il s’agit d’un vrai travail d’enquête, structuré, illustré et présenté avec talent!

    • @Bloodysugar
      @Bloodysugar 3 місяці тому

      LOL XD
      S'il y avait eu un minimum de recherche sur le sujet au lieu de colporter les délires d'un sociologue validiste les conclusions auraient pris une toute autre tournure. Parce qu'à la première question qu'on doit se poser, à savoir "il y a t'il une réalité neurophysiologique au haut potentiel intellectuel ?" la réponse étant oui selon le consensus neuro-scientifique, tout le reste se casse la gueule.
      Une bonne écriture et un bon montage ne font pas une bonne recherche.

  • @domenicdelcoco1626
    @domenicdelcoco1626 3 місяці тому +11

    Bonjour, je suis par hasard tombé sur ce sujet qui n'avait pas retenu mon attention particulièrement jusqu'ici. Pour un sujet si touffu : un grand bravo pour votre nuance, votre clarté et votre discernement. Vous réussissez à atteindre votre but : donner à votre public les moyens de penser en terme de dialectique, de toucher aux causes, caractéristiques et fonctionnalités de votre sujet et des sujets voisins de l'HPI uniquement ... l'apport en corollaire d'arguments contradictoires et de contrariétés sont très éclairants ! Un grand merci pour votre vidéo !

    • @user-jy7gq9qd3x
      @user-jy7gq9qd3x 2 місяці тому

      un maximum de br*****te pour un minimum de contenu, c'est tout ce qu'on aime

  • @Fauchinou
    @Fauchinou 3 місяці тому +1

    La vidéo que je rêvais de visionner pour enfin mieux comprendre ce sujet. En plus, le ton, les idées de montage et le choix des musiques régalent. Heureuse découverte que cette chaîne. Bravo et merci !

  • @Mlle_Thida
    @Mlle_Thida 2 місяці тому +2

    la vidéo est très bien montée et on sens qu'il y a beaucoup de travail et d'investissement personnel derrière. En début de vidéo j'étais agréablement surprise de tomber sur une approche sociologique de cette problématique, mais ça reste une problématique liée à la psychologie cognitive et on ne peut pas correctement traiter ce genre de sujet en n'abordant pas un minimum cet aspect. Il y a aussi d'énormes biais avec l'étude citée qui est que les classes plus pauvres vont beaucoup moins consulter des professionnels de la santé mentale (ou alors lorsque les difficultés deviennent trop grande) donc il y a forcément beaucoup moins de diagnostics et dans ces rares cas on retrouve une énorme majorité de personnes en difficulté. Il y a également le fait que les gens avec un plus haut niveau d'étude ont tendance à faire plus attention à leur santé mentale et donc par ricochet à celle de leurs enfants. Et bien sur la stimulation et l'éducation ont un énorme impacte sur le développement intellectuel, ce qui favorise à nouveau les parents avec un capital culturel important. La vidéo n'aborde pas non plus la question cruciale qui est crédibilité scientifique de ce diagnostique et donc les bases de cette hypothèse selon laquelle il existe un fonctionnement cognitive différent et inné lié à une intelligence intellectuelle significativement plus élevée que la moyenne, ainsi que d'autre symptômes comme l'hypersensibilité sensorielle et émotionnelle. Avant de débattre d'une notion il aurai donc été important de la définir et de tester sa véracité. Il y a aussi beaucoup de notions qui me semblent un peu vagues comme celle de domination, mais c'est peut être car ce contenu s'adresse à des personnes ayant des notions plus approfondies que les miennes en sociologie.

    • @Lecubique
      @Lecubique 22 дні тому

      Je trouve ce commentaire extrêmement pertinent.
      Si l'ensemble de la vidéo est extrêment interessant, conclure sur le fait que les HPI ce soit du bullshit ou non sans s'arrêter sur l'aspect "fond" du diagnostic me paraît assez dérangeant (voir fallacieux).
      En effet je pourrais faire un raisonnement similaire à celui effectué (attention raisonnement caricatural).
      Plus de riches sont diagnostiqués d'un cancer (lié à plus de moyen/attention à la santé), les riches meurent moins que le pauvres d'un cancer (ils le giagnostiquent plus tôt et ont accès a de meilleurs soins), le cancer est un construction des riches et est donc bullshit.
      C'est caricatural mais ça ressemble un peu au raisonnement de la vidéo : on peut pas s'attaquer à la véracité du diagnostic en regardant que se histoire et sa repartition sociale.
      Cependant la vidéo évoque énormément de points que j'ai trouvés passionnants :
      - la repartition non symétrique des diagnostics
      - l'héritage culturel
      - le biais politique amenant à l'élitisme
      - le fait que HPI peut être un fourre tout amenant à cacher d'autre problèmes et un diagnostic insuffisant.
      Merci pour la video
      Et merci pour ce commentaire

  • @VilaineScientiste
    @VilaineScientiste 3 місяці тому +27

    Hello, on a discuté sur Twitter et maintenant que j'ai vu ta vidéo, je le trouve très bien mais je me permets d'ajouter et de préciser quelques trucs
    D'abord le hpi n'a rien a voir avec des caractéristiques de personnalités, ca veut juste dire que tu as 130 ou plus a un test de qi. Point. Ca veut pas dire que tu penses plus, que tu as une façon particulière de penser etc. Ca, ce sont des extrapolations très médiatisées et qui ne sont pas du tout fondées scientifiquement.
    Aussi, qd on est neuropsy (donc qu'on fait passer ces tests de qi) on sait très bien que le qi correle avec le CSP. C'est d'ailleurs un paramètre qui est pris en compte chez les adultes lors qu'on mesure leur qi, on compare leurs scores à ceux de personnes du même genre, age et niveau d'études.
    Il y a de très nombreuses études en psychologie, qui montrent que le qi correle avec la classe sociale et que le qi est un facteur de protection. Pour le dire autrement si ton qi est élevé, tu seras moins malade, tu auras des maladies moins graves et tu auras un meilleur niveau d'étude. Ce qui détonne avec ce qu'on entend sur la souffrance présumée des hpi. (Ce que tu dis également, mais je tenais à ajouter ces précisions venant de ma discipline).
    Donc si des gens me lisent et souffrent, alors qu'ils sont hpi, sachez que ça n'a rien a voir avec le hpi et que la cause de votre souffrance se trouve ailleurs.
    Aussi, ce n'est peut être pas volontaire mais le thème de la vidéo pourrait prêter à confondre le qi et la culture générale.
    La culture n'est mesuree que par une seule épreuve du test, chez l'adulte. Et on ne mesure pas la culture ni chez l'enfant ni chez le jeune enfant.
    Cependant il y a quand même des disparités de performances en fonction de la classe. Car le fait d'avoir un environnement plus riche, permet à notre cerveau d'avoir des expériences variées et donc de plus se développer sur l'ensemble des domaines mesurées.
    En ce sens je trouve que le propos sur la culture valorisée au sein de la famille pour expliquer les hpi, s'éloigne un peu du propos. Pour moi le fait d'avoir un capital culturel participe effectivement au fait d'avoir un hpi, mais plus globalement c'est le fait d'avoir de l'argent et un environnement riche qui permet plus d'expériences. Donc on développe sa culture, mais aussi son vocabulaire, son raisonnement, sa mémoire, sa perception visuelle et dans l'espace.
    Aussi des études en psychologie montrent que globalement les csp - ont des performances plus faibles de 20 points de moins de qi que les csp + et on observe surtout des différences sur les épreuves de langage, dans lesquelles les csp - sont moins bons que les csp +. Et pas sur les autres domaines mesurés.
    C'est pas une critique mais je me suis dit que cette stat pourrait t'intéresser.
    Aussi, en psychologie même si on reconnaît que la csp des parents influence hautement le qi, des études se posent la qi de la part de l'inée la dedans. Il y a de nombreuses études sur des jumeaux monozygotes et le qi, en gros on place des enfants de csp + dans familles csp - (ou l'inverse) et on observe comment se développent leur qi. Parfois des enfants de csp - placés dans des environnement de csp +, ont les mm perf que les csp +. Et d'autres études peuvent être contradictoires.
    J'ai eu l'impression que la socio avait peu de littérature sur le qi, donc a nouveau je te donne ces refs qui pourraient nourrir ta réflexion éventuellement.
    Pour finir, je suis pas vraiment d'accord avec la réflexion a la fin qui dit que le hpi peut être + pertinent lors qu'on est adulte car on a pas de bénéfices sociales vu qu'on est plus scolarisés.
    Déjà, c'est pas forcément le cas vu qu'on peut passer des tests de qi adultes dès 16 ans, et que beaucoup de gens font des études au delà de 16 ans.
    Ensuite, même si ils n'obtiennent pas d'aménagements, l'étiquette hpi reste très valorisée (a nouveau ca ne veut rien dire a part que vous avez un qi de 130 et plus ce qui appriori prédit plutôt votre réussite scolaire et salariale vu que les personnes avec des qi élèvés font des métiers de csp +), ca reste quelque chose de bcp plus facile a avaler de se dire qu'on va mal pcq on est spéciale, plutôt que parce qu'on a un autre trouble qui n'a rien a voir le hpi et qui explique nos problèmes. Dans ton cas, la dépression par exemple, ou la dyslexie dans le cas de Franck Gastambide. Il décrit très bien avoir des retards de lecture et faire des fautes d'orthographes, ce qui n'a rien à voir avec le HPI. Donc il a une dyslexie à la base (qui à l'inverse du HPI, a la même épidémiologie indépendamment de la classe sociale), et en plus de ça comme tu le dis très justement, sa mère n'a pas un bagage culturel important qui va lui permettre d'être une force sur laquelle s'appuyer scolairement.
    Je te rejoins sur le fait que le hpi est un moyen pour briller pour les bourgeois, et je rajoute qu'en plus ça n'a aucune pertinence scientifique puis que ça n'explique pas les problèmes de la personne. D'ailleurs, tu ne l'as pas dit dans ta vidéo mais le hpi est une considération typiquement française (qui s'est ensuite élargie à d'autres pays francophones mais de base ça vient bien de la france). Or en médecine, on se méfie systématiquement lorsqu'un pays est le seul a constater quelque chose médicalement. Les autres pays font également passer des tests de qi, mais n'associent pas au fait d'avoir un qi de 130, des traits de personnalités typiques et ne créent pas une mystique pour expliquer les problèmes de la personne par ce biais.
    Aussi, il faut garder en tête que les tests de qi sont avant tout des tests de dépistage, qui permettent de formuler ou non des hypothèses diagnostiques, et qui ne se résume pas à dire si on est hpi ou pas. Dans cet usage, qui est celui qui en est fait le plus souvent, ils restent pertinents et utiles

    • @wanyllechaucolat7049
      @wanyllechaucolat7049 3 місяці тому +1

      Merci d’avoir pris le temps d’apporter ses précisions !

    • @ShaDow-zp3rl
      @ShaDow-zp3rl 3 місяці тому

      Merci pour ce commentaire très intéressant ! As-tu des médias sur lesquels tu interviens ? Ton témoignage m'évoque pas mal de questions ☺️
      La question de l'inné par exemple, j'aimerais avoir plus d'infos sur ce qu'on trouve comme conclusion, même si tu as dit qu'il y avait des résultats contradictoires.
      Je m'interroge aussi beaucoup sur la manière dont on peut/doit du coup presenter ces quelques personnes qui semblent avoir des compétences plus élevées que la normale : ces enfants qui passent leur bac a 14/15 ans, ceux qui ont des réflexions cognitives exceptionnelles (entendre là différentes de la normale), est ce qu'il existe un terme pour les définir ? J'en ai connu quelques uns et jusqu'à présent le terme HPI était un fourre tout facile mais c'est vrai que j'ai aussi eu le diagnostic et j'ai beaucoup souffert du syndrome de l'imposteur parce que je ne me suis jamais sentie surdouée "comme eux". C'est peut-être bête de vouloir tout catégoriser mais, j'ai toujours pensé que HPI ne voulait pas dire surdoué et ça me rassure de voir que je n'avais probablement pas tort.
      Pour ma part, il semblerait que le "problème" de fond soit un autisme léger. J'ai toujours pensé qu'il était léger "grâce" au HPI, que ça compensait, mais je comprends maintenant que non. En tout cas, la vidéo et ton commentaire sont plutôt rassurants et cohérents avec ce que j'ai déjà pu me faire comme idée.

    • @VilaineScientiste
      @VilaineScientiste 3 місяці тому +1

      @@ShaDow-zp3rl Dans le cas du tsa le hpi peut permettre effectivement de compenser mais c'est hyper fatiguant de compenser donc on a des risques plus important de dépression ou de troubles anxieux car le tsa est repéré plus tard ou n'est pas repéré.
      Comme tu le dis, ce n'est pas pcq tu as un hpi que tu as un tsa léger, on a aussi des personnes hpi qui ont des signes autistiques très marquées. L'autisme n'a pas a voir avec l'intelligence.
      Le terme "leger" qualifie le niveau d'aide dont la personne a besoin, mais comme je le disais dans le tsa leger on a des risques importants de depressions et de troubles anxieux donc on a finalement besoin de plus daides. Bref c'est pas toujours pertinent de préciser si c'est leger ou pas, de plus en plus de professionnels évitent de qualifier le type de tsa car des aides (sociales, financieres) peuvent être refusées à la personne finalement.

    • @gregoiresimpson4123
      @gregoiresimpson4123  3 місяці тому

      Merci pour ton commentaire, je peux pas répondre sur tous les points. Juste je me suis rappeler que Lignier dans son histoire de la catégorie HPI, reviens un peu sur les US, et dit que c'est quelque chose de très implanté là-bas aussi. Je te copie l'extrait.
      "Il faut rappeler ici brièvement qu'en France les tests ont été
      d'emblée conçus dans l'objectif de détecter les « anormaux
      d'école », en contexte de massification des effectifs scolaires
      (compte tenu de l'obligation légale de 1882) et en relation avec
      une demande explicite de l’école (définir de façon stricte, et légi#time, la population d'enfants devant être soustraits à l’obliga#tion) ‘. Autrement dit, à ce moment, seule la psychométrie « par
      le bas » importe, qui permet d'identifier un grand nombre
      d'enfants de faible intelligence, pour les orienter vers l'éducation
      « spéciale » (spécialisée). En lien avec cet objectif prépondérant, si
      l’on trouve bien dans certains écrits de Binet quelques mots
      relatifs à des enfants appelés « surnormaux » (ceux qui obtien#nent des résultats supérieurs à la moyenne), il ne s'agit que de
      remarques incidentes et tout à fait marginales. Par ailleurs, après
      la mort de Binet en 1911, c'est l'approche psychométrique de
      l'enfance en général qui va se trouver délaissée par les psycho#logues français, et ce au moins jusqu’à la Seconde Guerre
      mondiale ?.
      Au contraire, dès le début des années 1920 (soit seulement une
      dizaine d'années après l'importation des travaux de Binet), se
      développe aux États-Unis ce qu’on peut nommer une psychomé#trie « par le haut », autrement dit un intérêt effectif (et non plus
      potentiel) de certains psychologues américains pour les enfants
      obtenant les scores les plus élevés aux épreuves d'intelligence. Les
      raisons de ce devenir différencié de la psychométrie en France et aux États-Unis sont multiples. L'existence aux États-Unis d'une
      tradition de psychologie différentielle, l'engagement de
      plusieurs importateurs des tests français dans des mouvements
      eugénistes favorables à la mise au jour des inégalités intellec-
      tuelles, et surtout le développement préalable, sur l'ensemble du
      territoire états-unien, d’une scolarisation spécialisée pour les meil-
      leurs élèves (avec les enjeux de détection que pose cette dernière)
      ont sans doute joué un rôle décisif. Quoi qu'il en soit, peu de
      temps après la Première Guerre mondiale (qui a été l’occasion
      d’un usage massif des tests outre-Atlantique °), émergeront les
      premières recherches psychologiques américaines spécifiquement
      consacrées aux gifted children (littéralement, « enfants doués »),
      désormais définis de manière psychométrique (par leur QI
      élevé) !°, Ces recherches, menées à l'initiative d’un psychologue
      américain de premier plan, Lewis Terman (1877-1956), auront
      une importante postérité. Du point de vue scientifique, un grand
      nombre de travaux portant sur les enfants à QI élevé seront
      produits à partir des années 1920, constituant peu à peu un espace
      académique spécifique aux gifted studies. Du point de vue institu-
      tionnel, la conjonction entre psychométrie « par le haut » et
      pratiques de recrutement des écoles réservées aux meilleurs élèves
      s'affirmera, conduisant au développement massif de scolarités
      auxquelles les élèves ne peuvent accéder qu'à l'issue d’un test
      psychométrique. D'après certaines évaluations, en 1992, pas.
      moins de deux millions d'élèves américains étaient scolairement
      pris en charge en tant que gifted children Par contraste, en France, ce n’est donc que beaucoup plus
      récemment et beaucoup plus timidement que la question des
      enfants à QI élevé a commencé à se poser - ne serait-ce que parmi
      les professionnels des sciences humaines ou cliniques."

  • @sharklowzz
    @sharklowzz 3 місяці тому +24

    Superbe video! Cependant, un point m’interroge. La surreprésentation des parents CPIS dans les cas d’enfants HPI n’est elle pas le fruit de diagnostics plus fréquents chez eux que chez les classes plus populaires ?
    Étant donné que les classes aisées sont davantage attentifs à leur santé contrairement aux classes populaires, ça ne me paraît pas délirant.

    •  3 місяці тому +10

      C'est surtout que, même en étant attentif à la santé des enfants, les plus pauvres n'ont pas 600€ à mettre dans un diagnostic chez un neuropsy.

    • @TropLaul
      @TropLaul 3 місяці тому +5

      Je me permets de donner des pistes de réflexion là-dessus parce que c'est un sujet intéressant (en tout cas, qui m'intéresse). Ça me semble assez évident que la sur-consommation médicale des classes sup' et moyennes a un impact sur le recours au diagnostic pour les enfants de ces milieux sociaux (HPI, mais pas seulement). Cela dit, il ne faudrait pas négliger derrière aussi le fonctionnement scolaire, et considérer que le recours au diagnostic serait le produit "neutre" d'une sur-attention à soi et à sa santé chez les classes sup'.
      1) D'une part, c'est moins une attention à la santé en général qui caractérise les classes sup' qu'une attention tout particulière à la santé mentale et psychologique. Du coup, c'est pas si étonnant que ce soient ces diagnostics (qui se rattachent à ces dimensions de la santé) qui soient mobilisés par les familles de classes supérieures, dans le contexte scolaire, mais pas que (c'est aussi très visible dans les enjeux relatifs à la santé au travail).
      2) Par ailleurs, il ne faudrait pas faire des univers scolaires et médicaux des mondes séparés. Le travail de Philippe Longchamp sur les infirmières scolaires - entre autre - laisse à penser que les représentations scolaires de la santé sont plutôt bien ajustées à celles des catégories supérieures (et par corollaire, moins ajustées aux préoccupations sanitaires des classes populaires pour leurs enfants).
      3) Un des avantages du diagnostic comme ressource sociale, c'est qu'il est également ajusté à l'idée d'une naturalisation des compétences et des performances scolaires. Et je crois que c'est assez fondamental pour comprendre le recours des classes sup' à ces diagnostics. C'est un outil moins pour contrer le verdict scolaire en tant que tel, que pour contrer un certain registre de naturalisation, qui se joue pour les classes populaires. Pour les enfants de classes populaires, les difficultés scolaires sont naturalisées (selon l'idée de "dons" ou de "capacités" dont on laisse vite à penser qu'elles sont, au moins en partie, innées) sans recours à un diagnostic, et les mécanismes de violence symbolique sont probablement assez efficace pour que ce registre de naturalisation ne laisse pas de place à des tensions (en tout cas, ces tensions ne trouvent pas les ressources ou les opportunités pour venir se confronter directement au registre scolaire de la naturalisation). Dans le cas des classes supérieures, d'une part comme la vidéo le souligne, l'attention scolaire est plus vive (peut-être encore plus que l'attention sanitaire dans un premier temps) et génère plus d'angoisses sur le registre de la naturalisation qui va être appliqué aux enfants par l'institution scolaire. Le diagnostic a cela d'efficace qu'il permet de garder un contrôle sur ces registre de naturalisation, tout en s'inscrivant également dans une attention toute particulière à une dimension distinctive de la santé, sa dimension psychologique.
      Tout ça pour dire que oui, la sur-consommation médicale des classes supérieures a clairement un effet statistique sur la sur-représentation de leurs enfants dans ces diagnostics ; mais aussi que je ne suis pas certain qu'à consommation médicale égale, l'inégale représentation ne se maintiendrait pas. Le diagnostic est ajusté (parce qu'il a été ajusté comme tel) aux préoccupation des classes supérieures, il n'est donc pas étonnant qu'elles le mobilisent, et que s'il ne produisait aucun effet symbolique et socialement classant, il ne serait pas mobilisé.

    • @HubertPetremann-oy6th
      @HubertPetremann-oy6th 3 місяці тому

      Chez les famille riche si l enfant a un problème , il le feront passer chez tout les psy j usqu a se que le psy leurs apporte un diagnostique qui leurs convient

    • @claudebisson113
      @claudebisson113 Місяць тому

      Le moment où ça devient pernicieux, c'est quand c'est les lycée type prepa/école de bourgeoise utilise les tests de QI pour éliminér les bourgeois qui ferait baisser leur élitisme. C'est grâce a un diagnostic HP que j'ai pu faire des études supérieures (Littéralement, le lycée faisait passer des tests a tous les bourgeois, et cyniquement pas pour repérer les hpi, mais pour éliminer les élèves faibles et garantir leur taux de réussite)
      Je ne suis pas d'accord avec cette analyse rempli de biais cognitif...
      J'ai croisé des profils HPI au sein de tous les corps de métiers y compris chez les prolétaires.
      Mais le prolétaires doit remplir le frigo, il auras jamais l'argent ou l'envie d'envoyer son enfant chez le psy.
      C'est une manière de fonctionner, mais faut en aucun cas le voir comme un don de classe social ou une malédiction l'inadaptation. En tout cas c'est clairement pas un handicap.
      Ya un truc que les gens ne comprennent pas : c'est 1 personne sur 30 environs ce qui en effet est un héritage génétique de notre fonctionnement clanique.
      Bizarrement, c'est a partir de ce nombre que dans les société, un sage/scribe/intellectuel a temp plein devient nessecaire au groupe. Et on peut le voir par IRM a partir de 7 ans, age a laquelle le hpi se développe (il a y un lien avec le fait que ce soit l'âge de séparation avec les parent?)

  • @lia_aurita
    @lia_aurita Місяць тому

    B'jour, merci pour cette vidéo, pour ton boulot et ton témoignage ! Je trouve ça super pertinent moi qui me posait beaucoup de questions sur le sujet, je prends du recul, c'est moins flou et moins lourd, merci encore !

  • @user-xv8ty5tk8c
    @user-xv8ty5tk8c 3 місяці тому

    Bravo pour le taff ! Tes sujets sont toujours super intéressants et ça se sent que tu bosses la forme pour rendre ça ludique aussi. Super content de regarder tes vidéos à chaque fois.

  • @paulinea4155
    @paulinea4155 3 місяці тому +10

    Merci pour ton travail et cette video qui aborde la question du HPI au travers du point de vue de la sociologie. Je me permets une petite precision : le HPI n'est pas un diagnostic mais un terme posé sur le niveau cognitif de la personne lorsque son QI total est supérieur à 130. Le fait d'avoir un HPI n'exclu effectivement pas d'aller bien ou au contraire d'avoir une dépression ou des troubles anxieux par ex (qui sont eux des diagnostics en santé mentale)

  • @alexandrececcaldi2082
    @alexandrececcaldi2082 2 місяці тому +13

    Traitement documenté, humble, fin. Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour émettre un quelconque avis sur la pertinence mais qu’il est agréable de voir des contenus sincères, travaillés. Et aussi ajouter le témoignage comme une plus value, et pas au centre de l’argumentaire. Bravo.

  • @imenksontini9608
    @imenksontini9608 2 місяці тому +1

    aucune longueur, aucune lourdeur, merci pour cette analyse très enrichissante. Je découvre ta chaîne avec cette vidéo, j'avoue être conquise car c'est très bien structuré et argumenté et la sociologie apporte beaucoup de faits explicatifs qui permettent de mieux saisir les enjeux autour de la question des "HPI". Je me suis toujours interrogée sur cela d'ailleurs. Merci pour cette vision que tu partages, qui m'a permis d'y voir un peu plus clair.

  • @BeyondGamesJV
    @BeyondGamesJV 3 місяці тому

    Bravo pour cette vidéo ! Beau travail de recherche et partage de ton expérience personnelle ! C'est vraiment très bien géré avec un beau script comme toujours !

  • @sagass910
    @sagass910 3 місяці тому +16

    mec tu es ultra puissant et tu es déjà une immense référence pour moi. Je t'envoie beaucoup d'amour.

    • @graeschnahmoffski5716
      @graeschnahmoffski5716 3 місяці тому +2

      C'est pas des fleurs que t'envoies, c'est des jardinières. Respect !

  • @Ddametenebra
    @Ddametenebra 2 місяці тому +3

    C'est loin d'être une modeste contribution c'est un superbe travail de synthèse scientifique et d'analyse sociologique et de psychologie sociale de la problématique. J'ai adoré ta vidéo !

  • @MrTimeReplay
    @MrTimeReplay 25 днів тому

    Merci pour cette vidéo!! Moi qui me posais des questions sur le sujet depuis un certain temps, ça m'a bien éclaircie sur le sujet, surtout la fin qui rend le tout extra-complet.

  • @floriancantier1528
    @floriancantier1528 3 місяці тому

    Superbe vidéo ! Je viens de découvrir ta chaîne et j'adore ton travail qui est vraiment de qualité.
    J'avais déjà quelques doutes sur le diagnostique HPI mais pas trop le temps de m'intéresser à ça. Et ta vidéo est vraiment de très bonne qualité et analyse très bien le sujet! J'ai appris beaucoup de choses, et pour ça, merci !

  • @cheune6677
    @cheune6677 3 місяці тому +3

    excellente vidéo, c'est assez intéressant d'entendre parler de ce phénomène HPI sous le prisme de la sociologie plutôt que de la psychologie
    merci à l'algorithme UA-cam de bien faire son travail :)

  • @mrdjangofreeman5560
    @mrdjangofreeman5560 3 місяці тому +3

    Super doc ! Mega bravo 😊
    Excellente analyse, très bien documentée, expression écrite et orale impressionnante.

  • @vincentpage7271
    @vincentpage7271 3 місяці тому

    Un magnifique travail, qui eclaire grandement les sentiments diffus que j'avais sur ce point. Merci pour ca

  • @dysenterie6846
    @dysenterie6846 3 місяці тому

    Super vidéo et super travail comme d'hab ❤
    La partie plus perso est touchante mais tu as réussi à y mettre du sens et ça sert ton propos

  • @_.critikophone._
    @_.critikophone._ 3 місяці тому +5

    Ce qui est même très intéressant, c'est de voir que depuis peu, la classe moyenne sup s'est emparée de cet outil pour se valoriser socialement, ou pour expliquer d'éventuels échecs scolaires. Combien de personne se disent HPI depuis que ce terme s'est rependu. C'est assez fou. Par ailleurs merci, j'ai trouvé ta vidéo très passionnante, au point même qu'elle m'inspirera surement mon grand oral de BAC.

  • @nathanebstein1232
    @nathanebstein1232 3 місяці тому +7

    J'ai vraiment apprécié ton travail sur cette vidéo en particulier sur l'analyse sociologique de la notion d'HPI. Là où ta vidéo m'a vraiment touché personnellement c'est quand tu décrit ta propre expérience et ton rapport "docte" à la culture en tant que "transclasse". Je me reconnais complètement et c'est la première fois que j'entend un témoignage dans lequel je me reconnaît autant ça fait drôle.
    Encore bravo

  • @joelvalade9377
    @joelvalade9377 3 місяці тому

    Un travail de grande qualité, comme toujours
    Merci.

  • @pyrexino
    @pyrexino 23 дні тому

    Merci d'avoir partagé ton ressenti personnel, c'était très interessant et superbe video!

  • @cyhicreation9197
    @cyhicreation9197 3 місяці тому +21

    Hello, documentaire très intéressant. Je trouve dommage qu'il n'aborde pas plus le biais des études qui se basent sur les personnes qui ont cherché un diagnostique. Hors d'après les études socio, dans les classes populaires très peu fond des diagnostiques. Il est aussi difficile parfois pour certain enfant de classe pop qui se retrouvent ostrasicé dans leur famille. Merci pour le point de vue ouvert sur le fait que être HPI est un élément comme d'autres non déterminant de quoi se soit ^^

    • @Choucheeeenn
      @Choucheeeenn 3 місяці тому +6

      Exactement, il faut regarder les pays où ces tests sont "automatiques". A partir du moment où, en France, ils sont payants (et chers!) et à la demande des parents, forcément les classes moyennes et supérieures seront sur-représentées. En plus on parle bien d'un potentiel. Faites naitre Einstein dans un taudis où il sera sous alimenté et carencé, il n'atteindra jamais ses capacités maximales. Bien évidement qu'une bonne hygiène de vie et un épanouissement intellectuel vont améliorer les chances d'expression de l'intelligence de quelqu'un.
      De plus les termes "surdoués"/HPI etc.. sont sensés désigner les 5% à l'extrémité des résultats d'un test (courbe gaussienne). Tout comme il y a 5% à l'autre extrémité. Personne n'a du mal à admettre qu'il y a des gens limités intellectuellement, déficients, sans pour autant avoir un diagnostic de handicap précis à poser. Mais par contre on pense que c'est absurde et élitiste d'admettre l'existence de l'extrémité "plus intelligente".

    • @JM-fu9qi
      @JM-fu9qi 3 місяці тому +2

      Commentaire singulier et pertinent, et j'ai pensé durant toute la vidéo.

    • @JM-fu9qi
      @JM-fu9qi 3 місяці тому +5

      Autre biais : les parents sont peut-être eux-mêmes plus intelligents que la moyenne. D'où ils occupent des fonctions plus favorisées...

  • @shingsey8349
    @shingsey8349 3 місяці тому +7

    Très bonne vidéo ! J'aimerais tout de même nuancer un peu la chose : J'ai moi même été diagnostiqué il y a 13 ans, et je viens de fait du "pôle culturel". Néanmoins, et ce malgré mes notes plutôt bonnes ,ou du moins supérieure à la moyenne, il n'a jamais été question de réussite scolaire à l'origine, avant que je fasse de la phobie scolaire 6 ans plus tard et que cela me serve effectivement pour débloquer un PPRE (dans les cadre des PAI, ce sont des aménagements scolaires pour résumer). Donc pendant les 6 premières années, c'est une psychologue scolaire qui nous a recommandé de me faire tester, moi et mon frère, et il s'est avéré que nous étions effectivement HPI, et ce de loin d'après les chiffres, mais comme nous avions des résultats scolaires satisfaisant, on a jamais eu de pression ou autre, et on a eu une scolarité aisée, par justement le fait qu'on soit HPI, mais loin d'être brillante, et j'ai personnelemnt fini avec un bac mention Assez Bien, rien de révolutionnaire.
    Ou je veux en venir donc, c'est que au niveau des envies des parents, ce n'est parfois pas des idées de réussite au sens académique mais au sens de ne pas être en souffrance. J'étais personnellement toujours très décalé avec ma classe, et les professeurs étaient incapables de bien comprendre comment réagir face a moi (j'ajouterai néanmoins que le système éducatif, voulant mettre tout le monde sous un même régime, arrive particulièrement bien à être inadapté pour la majorité des élèves).

    • @PetitsPlusbyPrelude
      @PetitsPlusbyPrelude 3 місяці тому +2

      Tu résume très bien ma situation 😂 Et moi je n'ai pas été testée car j'étais très différente de ma grande sœur, elle qui avait un QI et une maturité que je n'avais pas. Elle était clairement devant. Mais comme toi, j'avais de bonnes notes sans me fouler et sans avoir envie de me fouler. J'ai eu le bac mention assez bien. Et pourtant, de toutes et tous dans la fratrie, je suis sûrement la plus cultivée, dans le sens où la moindre chose qui pique ma curiosité est investiguée. Je fais une fixation dessus, le temps de l'explorer, puis je la garde en mémoire et passe à autre chose. Je fréquente beaucoup de gens éduqués et pourtant, ma vision du monde est tellement plus complexe que la leur! Comme si j'étais une télé 4K et eux des télé HD. C'est surdetaillé, même trop à la vérité, ça me cause ce fameux sentiment de décalage avec mon entourage, même ma famille. Tout est intense, j'aborde l'intellectuel par l'émotionnel. À l'école, il y avait 2 cas de figure: les profs qui m'apprécient car j'avais de l'esprit et ceux que j'enervais et qui essayait de me dresser. Émotionnellement, face aux derniers type de prof, je devenais une véritable tête de mule, avec un esprit de contradiction totalement décomplexé.😅
      Bref. Somme toute, je pense que moi, j'ai pâtis de la non reconnaissance de mes capacités en passant après une soeur qualifié de génie. Et pourtant, il n'y a pas eu de pression de réussite scolaire hors norme. Personne n'a été poussé vers des études hautes ou longues. Ma grande soeur l'a même déploré quand elle s'est rendu compte de tout ce qui existe.
      Ce qui m'embête avec la façon dont les gens utilisent le HPI, c'est qu'il faudrait qu'ils soient tous pareils, des génies compris ou incompris, avec tout qui leur réussi. Mais franchement, ce n'est pas le cas. Et en plus, ça devient une arme pour te rabaisser avec des phrases types: " intelligente comme tu es" ou " avec ton intelligence, comment tu peux ne peux pas comprendre ça"... Mes 2 sœurs identifiées précoces ou HPI ont en horreur cette catégorisation, beaucoup trop lourde à porter. Moi, sans être identifiée (400€ que je n'ai pas), rien que le fait d'avoir réfléchi à la question quand on m'en a parlé, m'a permis de beaucoup avancer ensuite. Et de travailler sur ma façon de communiquer avec les autres. Ça m'a aidé dans un processus de développement personnel lol
      Désolée pour le pavé !

  • @theblackcat3097
    @theblackcat3097 20 днів тому +1

    J'applaudis la finesse de l'analyse. La différence entre élites économiques et culturelles est essentielles, je comprends mieux certaines dynamiques désormais. Merci pour la vidéo

  • @confiture_de_truie
    @confiture_de_truie 3 місяці тому +2

    Ton travail est brillant et ta démarche est honnête. Une vraie bouffée d'air frais, ce rapport sain et désintéressé au vrai. Je te souhaite toute la notoriété que tu mérites.
    Je ne sais pas si tu connais Meta de choc, mais je ressens la même symbiose intellectuelle en t'écoutant. Un ancrage solide à la fois dans le concret et dans la science. Et surtout un souci un détachement méthodique de l'ego et de ce que l'on pense savoir. Tu dois faire un ami formidable.

  • @ailleurd
    @ailleurd 3 місяці тому +6

    Je suis BPI et je l'etais durant mon enfance et adolescence.
    C'est beaucoup de souffrance sans doute autant que les HPI, peut-être même plus.
    Être BPI c'est aussi connaître l'humiliation, le rejet, l'exclusion, la fatalité d'un avenir san futur ou l'inverse, c'est être non seulement incompris mais aussi d'être compris, sans une branche à s'aggiper ou à se rattraper. C'est celui au fond de la classe qui écrit sur son bureau ou qui rêve ou qui dec****. C'est aussi celui qui ne fait pas vraiment les devoirs ou alors au derniers moment.
    C'est celui qui reçoit des gifles parfois suffisamment violente pour que je saigne, suffisamment violente que reçu en pleine face. Celui qui redouble régulièrement, et qui voit les autres passés avec une forme de deprecation de lui-même, de honte vis-à-vis de ma mère...je suis un idiot, un branleur, je ne connaîtrais jamais une reconnaissance, une connaissance du monde.
    C'est celui qui a de mauvaise fréquentation, qui est accusé de vol sur le seul motif que je suis un cassoce qui a pour ami d'autre cassoce.
    Pourtant j'aurais aimé savoir joué au piano, mais bon . J'aimais les libraries, les livres,..un peu de tout au hazard, j'aimais écrire, j'aimais dessiné, la moins cher des activités, j'étais passionné par les échecs et le rugby...
    Bref..

    • @Metacog27
      @Metacog27 3 місяці тому +1

      Qu’est ce que « BPI »?

    • @ailleurd
      @ailleurd 3 місяці тому +1

      @@Metacog27
      Bas Potentiel Intellectuel.
      L'école est aussi un lieu de souffrance, de tolérance à la violence physique et psychique des pédagogues,. Je me rappelle encore de ce prof d'EPS qui a visé mes parties génitales avec un ballon de handball.
      La réaction a été d' être ce rôle que l'on m'a donné de jouer, en l'integrant en moi....je suis bien celui-là que l'on rejette.
      Alors j'ai quitté l'ecole, en rêvant sur la cours grise du collège.
      J'ai finit par créer mon monde intérieur en parallèle de L'école, avec les moyens du bord...
      Cette violence est celle de la méritocratie.
      Chaque enfant à besoin de reconnaissance, quand bien même elles ou ils ne correspondent pas aux normes éducatives de L'école.
      On appelle ça de l'empathie.

    • @Fany-zq9tv
      @Fany-zq9tv 2 місяці тому

      @@Metacog27 Bibliothèque publique d'information.

    • @Junecakie
      @Junecakie 2 місяці тому

      retardé mais pas trop genre les gens bon pour l'usine et rien d'autre@@Metacog27

    • @july2.036
      @july2.036 Місяць тому +2

      Je perçois la souffrance dans ce témoignage, et de ce qui est dit, la société ne s'adaptera probablement pas à toi... Certes pour t'intégrer il te faudra sûrement redoubler d'efforts, c'est bien dommage d'en arriver à dire ces mots, mais il le faut malheureusement. Si je peux te donner un conseil, entoure toi de personnes bienveillantes et qui te comprennes, trouve un domaine dans lequel tu t'épanouie et ne baisse surtout pas les bras. Tu veux jouer du piano ? Vas-y, fonce ! Certes la progression ne sera peut-être pas exponentielle, mais crois en toi ! La fameuse phrase "si tu veux tu peux" n'est pas fausse en soit, il y a juste un paramètre qui changera, c'est le temps que t'y passeras. Et le jour ou tu auras réussi dans un domaine qui te paraissais avant inaccessible, tu auras eut la patience, la détermination d'y parvenir. Tu pourras être fière de toi et te dire que malgré les difficultés, tu auras laissé place à une victoire. Et au-delà de vouloir montrer que tu es arrivé au niveau des autres, tu pourras regarder ton passé et lui dire droit dans les yeux: "Regarde ce que j'ai accompli !!!" Et enfin dernier petit conseil afin que le commentaire ne soit pas trop long, ne tombe pas dans le piège de te comparer aux autres. Bref, j'ai encore trop de choses à dire mais l'écrit n'est pas le meilleure moyen d'expression pour l'abondance à moins d'un projet de livre. Enfin, je te souhaite une très bonne continuation !!!
      PS: J'apporterais en conclusion que le problème n'est pas tant d'être BPI, HPI, noir de peau ou encore que sais-je, c'est d'être dans un environnement qui nous "discrimine" et je vais quand même essayer de prendre le mot avec des pincettes.

  • @littlestarshepherd
    @littlestarshepherd 3 місяці тому +4

    Chez les adultes HPI on a surtout beaucoup d'autistes et/ou TDAH qui n'ont pas été diagnostiqués. J'ai été diagnostiqué tardivement du TDAH, puis plus tard autiste. Et toutes ces difficultés que j'ai au quotidien qui ne collaient pas à ce que décrivaient ces autres HPI qui s'identifiaient comme "zèbres". Ils inventent tout un tas de trucs quand même ces psy et sont super passionés pour parler de T/HPI mais beaucoup moins d'autisme et de TDAH étrangement (parce que ça c'est bien réel et ce n'est pas valorisant).
    J'avais même un psy qui m'avait gonflé parce qu'il était tout excité de m'annoncer que je suis THPI, et d'oser me dire que c'était pour ça que je ne connectais avec personne, parce qu'il y aurait selon lui plus de différence entre un HPI et un THPI qu'entre un HPI et une personne au QI moyen. D'absolus mythos. Quelques temps plus tard j'ai pu fréquenter mes pairs autistes, certains avec un QI en dessous de la moyenne, et j'ai enfin pu connecter avec des gens et avoir une communication facile et pas des malentendus et une pression à masquer en permanence.

  • @zelieswann3459
    @zelieswann3459 3 місяці тому

    Wahou merci l'algorithme pour cette découverte de qualité ❤
    Je m'en vais de ce pas dévorer le contenu de ta chaîne

  • @celestosaurusx
    @celestosaurusx 3 місяці тому

    Super videoooo merci !!! À la fois ça me fait continuer mes apprentissages de socio, et à la fois je relate grave à ta situation, j’ai vécu la dep et le questionnement sur le potentiel intellectuel, en étant passée et issue de milieux, situations et temporalités similaires à ton histoire :)

  • @AR-iu7kf
    @AR-iu7kf 3 місяці тому +3

    Encore bravo pour ton travail qui donne à la socio une perspective poétique et existentielle qu'on oublie souvent de relever en elle !

  • @camilledvls970
    @camilledvls970 3 місяці тому +5

    Je suis transfuge ma mère est ouvrière elle a même pas le brevet, pas de daron, et arrivé en prépa pareil demenagement à Paris aussi, rupture amicale, amoureuse, problème familiaux et du coup: dépression et psy et mec cette vidéo est le rayon de soleil dans ce quotidien c'est incroyable. Et puis c'est drôle ce recule sûr les gosses de bourges tous hpi dans la mp. Meehhh quel régal. Si je peux ajouter à la conclusion: la dépression et les troubles anxieux sont fréquents chez les jeunes qui commencent leurs études et c'est aussi commun que quand on cherche de l'aide on passe par la case psy innadapté mais il y a des psy qui ont l'habitude des ces cas qui sont très professionnel et connaissent bien le sujet du trouble anxieux qui connaissent évidemment tout ce qui crée des crises existantiels et donc évidemment ont entendu parler de Bourdieu qui peuvent proposer une thérapie à adapter, voilà c'est pratique quand on est pas un socio/psycho nerd.

  • @MarlaSingerCinema
    @MarlaSingerCinema 3 місяці тому

    La meilleure vidéo que j'aie vue sur le sujet, et de loin. Merci Grégoire !

  • @doramrd
    @doramrd 3 місяці тому

    Merci pour cette vidéo, j'ai aïs besoin d'entendre tout ça 🧡

  • @user-wo9mx3ej5h
    @user-wo9mx3ej5h 3 місяці тому +7

    Merci pour ce travail et partage de réflexion sur ce sujet épineux et controversé y compris parmi les psychologues et pédopsy. Le prisme de la socio apporte un éclairage intéressant sur cette catégorie actuellement largement surdiagnostiquée (comme d'autres d'ailleurs, tels que le TDAH ou le TSA-qui recouvrent souvent d'autres problématiques types troubles anxio-dépressifs, phobies sociales, stress post traumatique, problèmes de limites éducatives etc...). À l'aune de ce que vous amenez, on pourrait penser que les "vrais" HPI sont les enfants issus des classes populaires, non autant directement stimulés par leur environnement familial. Or, en lien avec ma pratique de psychologue auprès d'enfants et ado très défavorisés (hébergement d'urgence, parents primo arrivants) et pour un très petit pourcentage en effet diagnostiqués HPI par les psychologues de l'éducation nationale: ces enfants peuvent surrinvestir la sphère intellectuelle souvent comme moyen de survie psychique face aux difficultés écrasantes du quotidien et/ou pour répondre aux attentes parentales extrêmement fortes qui perçoivent l'école comme vecteur d'élévation sociale leur permettant d'échapper à leurs conditions socio-économiques, un train à ne surtout pas manquer ...

    • @miak.253
      @miak.253 3 місяці тому +2

      Ça me touche ce que vous dites... J'ai grandi dans une famille extrêmement dysfonctionnelle et toxique et la lecture était mon échappatoire. Aucun de mes parents ne travaillaient ni on reçu d'éducation. On était extrêmement pauvre et pourtant j'ai appris à lire presque toute seule, toujours fait mes devoirs toute seule, j'ai compris l'importance des mots et leur préciosité, j'allais au musée toute seule et je m'émerveillais de tout. À 10ans je lisais les grands philosophes et je faisais semblant de m'amuser comme les jeunes de mon âge alors que je trouvais ça profondément débile... Bref la liste est longue mais vous pensez que ça aurait pu être un moyen de coping? Je n'ai pas voulu faire les tests pour être "diagnostiquée" HPI bien qu on me l ait proposé, parce que intuitivement je sentais que qqe chose n'allait pas avec ça. Et ayant 4 frères et sœurs qui sont mes opposés, ayant grandi en banlieue parisienne je n'avais aucun modèle, je n'ai toujours été touchée que par les métiers qui avaient du sens sans me soucier du statut social que ça me donnerait... Ce serait des traits de personnalité ?

  • @Rorygamore
    @Rorygamore 3 місяці тому +15

    En tant que psychologue je trouve votre approche sociologique de ce diagnostique vraiment intéressante et pertinente. Merci pour ce partage

    • @Metacog27
      @Metacog27 3 місяці тому +6

      Oui, mais il manque des fondamentaux en psychologie qui permette de nuancer l'approche sociologique...

    • @Rorygamore
      @Rorygamore 3 місяці тому +2

      @@Metacog27 peut-être, en même temps ce n'est pas son prisme d'étude^^ mais j'ai apprécié la subtilité lorsqu'il dit "sous réserve de ne pas tout limiter au prisme individuel" après à nous psychologue d'y rajouter nos propre connaissances. un avis est toujours limité par son filtre^^

    • @maevizion3588
      @maevizion3588 3 місяці тому

      ​@@Rorygamore le diagnostic est réservé aux médecins 😉

    • @yvesgauthier2324
      @yvesgauthier2324 3 місяці тому

      @@maevizion3588Cette publication de sociologie c'est de la démagogie politique, ou bien de la politique démagogique, au choix. Et la science dans tout cela? Encore une fois on l'évite en évitant le médecin.

  • @benjamineweill8102
    @benjamineweill8102 3 місяці тому

    Bravo pour cette vidéo de qualité comme toutes les autres et pour le travail abattu ! Super vraiment !

  • @ann5141
    @ann5141 2 місяці тому

    Vidéo d'une grande qualité d'écriture et de recherches. Sujet super intéressant. Merci pour ton travail !!

  • @philippe597
    @philippe597 3 місяці тому +32

    Cette vidéo me fait poser des questions. Sachant que j'ai peut-être loupé les réponses à ces questions lors du visionnage.
    Il est clair que cette vidéo remet en question le système de mesure d'intelligence dans notre société, autant pour sa pertinence scientifique que sociétal.
    Mais est-ce que ça veut dire que les surdoués, les intelligences précoces, les HPI n'ont aucune existence scientifique viable et ne sont que des inventions, des armes de domination élitiste ?
    Est-ce que ça veut dire qu'il existe aucune preuve scientifique que des personnes peuvent être «naturellement» avantagées sur le plan cognitif ? Est-ce que ça veut dire que finalement, la précocité intellectuelle n'existe pas, il suffit juste d'être « bien né» socialement ?
    Ou encore, est-ce qu'on ne confonds pas erreur de diagnostic et invention de toutes pièces ?
    Sous prétexte que HPI est un fourre-tout ou/et une arme de domination sociale, est-ce qu'il faut pour autant condamner l'idée ? Est-ce que le concept de HPI doit disparaître ou être redéfinie ?
    Dans cette vidéo, il a dit que les enfants déclarés HPI sont, d'une manière écrasante, majoritairement issus de la haute couche sociale. Et ce principalement parce que ses enfants HPI, dû à l'origine sociale élevée, ont des accès et des opportunités éducatives plus grandes. Évidemment, j'espère ne pas trop déformer le propos.
    Mais si on détecte plus de HPI dans les hautes couches sociales, est-ce que ce n'est pas parce que il est plus facile pour eux de le déceler? Est-ce que ce n'est pas plus compliqué pour les groupes sociaux qui ont moins davantages d'accéder aux outils de dépistage, de détection, de « diagnostic » ? Est-ce qu'il n'est pas plus difficile de révéler et de faire s'épanouir des HPI dites de basse classe sociale?
    Et de ce fait, est-ce qu'on ne nie pas,
    voir est-ce qu'on ne renie pas l'existence d'éventuelles HPI d'origine plus modeste?

    • @formationsbienetreavecnatelise
      @formationsbienetreavecnatelise 3 місяці тому +3

      Tout à fait d accord avec vous, bravo pour votre analyse sur le soi disant pourcentage plus élevé dans certaines catégories sociales. Les études seront plus poussées à l'avenir

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому +3

      Je crois que le propos de la vidéo est de pointer du doigt le fait que la mesure du QI et le diagnostic HPI sont avant tout des constructions sociales qui s'inscrivent dans une logique de classement, de hiérarchisation et par suite de domination.
      Dire ça n'exclut pas que les personnes avec un QI > 130 ont une configuration neuronale particulière ou d'autres caractéristiques étudiables scientifiquement.
      Mais je crois que le problème qui est posé ici n'est pas de savoir si ça existe ou non, c'est de se demander pourquoi et comment ça a émergé comme fait social et comme objet d'étude scientifique.

    • @negispringfiel7694
      @negispringfiel7694 3 місяці тому +2

      Pour les disparités cognitives, il y en a évidemment, à l'échelle de l'individu. Le nier, c'est du même niveau que de nier le fait que certains ont un meilleur métabolisme pour le sport par exemple. Cependant, est-ce que cette différence est justifiable pour créer différents groupes et une école à deux vitesses ou une prise en charge particulière, et important à détecter, je ne sais pas. Cela revient à un choix de société.

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому

      J'avais posté un autre commentaire mais je ne le vois plus...
      Je citais Bourdieu dans son chapitre "Le racisme de l'intelligence" du livre "Questions de sociologie" dont je recommande la lecture et qui complète à mon sens le propos de la vidéo :
      "Cela dit, je pense qu'il faut purement et simplement récuser le problème, dans lequel se sont laissés enfermés les psychologues, des fondements biologiques ou sociaux de l'"intelligence". Et, plutôt que de tenter de trancher scientifiquement la question, essayer de faire la science de question elle-même ; tenter d'analyser les conditions sociales de l'apparition de cette sorte d'interrogation et du racisme de classe, qu'elle introduit."

    • @philippe597
      @philippe597 3 місяці тому +1

      @@fibresynthetique ça ne répond pas véritablement à mes interrogations.
      Posons l'une de mes questions autrement, en reprenant le mot ''racisme'' mais dans un autre contexte. Est-ce qu'il faut renier le concept d'origine ethnique sous prétexte que le racisme existe ?
      Est-ce que tu es en train de dire que les personnes qui ont neurologiquement de meilleusr prédispositions intellectuelles ça n'existe pas ?
      Si tu penses que ces personnes n'existent pas, alors je comprends ta démarche et du coup elle me semble très logique.
      Mais si tu penses que ces personnes existent mais qu'il faut les nier pour éviter tout racisme intellectuel, alors pour moi ton argument n'aurait pas de sens.
      Ça serait comme nier l'existence des couleurs de peau à cause de l'existence du racisme.
      Mais je n'ai peut-être pas tout compris à ton commentaire.

  • @petitpaquetkantique4518
    @petitpaquetkantique4518 3 місяці тому +87

    Salut!
    J'aimerais faire part de mon témoignage sur le sujet, et apporter un complément sur l'autisme.
    Déjà, je salue la qualité de ta vidéo, comme d'habitude.
    Ensuite, j'en viens au vif du sujet. J'ai eu des soucis étant jeune (CM1), on s'est posés la question de l'autisme, puis j'ai eu un diag (en hôpital!) de "HPI". Un truc clochait, car ce diag ne donnait rien de concret, et était totalement plastique. J'entends par là qu'il n'explique rien de spécifique, et que c'est une "poubelle" dans laquelle on met tout ce qui est "bizarre mais pas trop" psychologiquement.
    Mon état se dégradant, j'ai été voir des psychiatres, et après 2 ans, et une errance thérapeutique, j'ai obtenu un diagnostic d'autisme (en 3e). Je suis maintenant en L2.
    Analyse: ce que je retiens de ce qui m'est arrivé est que le "diag HPI" est un fourre-tout, dans lequel on place des situations très diverses, et parfois même contradictoires. Cela est d'autant plus risqué que ça empêche une prise en charge correcte (comme dans mon cas). Je pense donc qu'il y a comme tu l'évoques un effet de "déphasage sociologique" qui peut jouer dans le sentiment d'incompréhension, et un "déphasage psychologique", qui peut s'ajouter au précédent.
    Dans mon cas, le décalage n'est pas sociologique (ou alors peu) mais psychologique. l'autisme me donne une cécité sociale, des difficultés à entretenir des relations, et à gérer/ordonner ses pensées.
    Le diag HPI a bloqué une prise en charge efficiente, et je suis sûr de ne pas être seul dans mon cas. D'autant plus que l'autisme (avec ou sans déficience) est mal et moins médiatisé, alors qu'il a des bases scientifiques très sûres, contrairement au lien rapide entre "intelligence supérieure--> décalage social".
    Conclusion: sur le plan psy, il a sûrement des effets néfastes sur la santé de patients dus à la "surinterprétation" d'un diag HPI.
    Merci encore pour ton contenu, et en espérant avoir été clair.
    La bise, tata Monique.

    • @jadzabel
      @jadzabel 3 місяці тому +10

      J'allais justement faire plus ou moins le même commentaire !
      J'ai été orientée vers des psys (en CMPP soit la version pédiatrique du Centre Medico-Psycho) dès ma première année de maternelle puis de très nombreuses fois ensuite sans que ça ne donne vraiment de réponse ou de résultats très probants... Puis vers l'adolescence quand il a été question de faire sauter une deuxième classe à ma petite sœur on a orienté mes parents vers une psy en libérale qui contre une bonne centaine d'euros nous a fait passé des tests de QI et de personnalité et nous a étiquetées toutes les deux "enfants intellectuellement précoces" en plus d'un compte rendu façon texte à trou plus psychanalytique que psy (du genre que notre vie intra-utérine a été heureuse, youpi)... Un premier diag après des années d'errances et entre deux dépressions mais qui ne m'a jamais parlé... Malgré les recherches que mes parents ont faites sur ce pseudo diag je n'y ai pas reconnu les difficultés (même si tout à été conçu pour maximiser l'effet barnum dans leur construction fumeuse😂) j'ai décliné avec horreur la proposition de mes parents d'un internat dans une école spéciale "précoce" (j'en frissonne encore rien que d'y repenser) et j'ai continué à galérer...
      Il a fallu que atteindre la trentaine pour que je sois finalement diag TSA (autiste donc), que je me reconnaisse enfin et trouve une sorte de mode d'emploi qui m'a permis de comprendre beaucoup de mes difficultés et d'enfin sortir de l'impasse et progresser réellement sur mes difficultés... Et la RQTH que j'ai fini par obtenir m'a permis d'obtenir l'autorisation de travailler moins pour gagner moins 😂 soit enfin baisser mon temps de travail pour réussir à garder mon emploi non qualifié...

    • @petitpaquetkantique4518
      @petitpaquetkantique4518 3 місяці тому +2

      @@jadzabel merci de ton témoignage! j'espère le mieux pour toi à l'avenir.

    • @Cynthia-vm3ee
      @Cynthia-vm3ee 3 місяці тому +5

      J'aurai tendance à dire que vous avez été pris en charge par des médecins pas très compétent qui ont trouvé un solution de facilité pour se débarrasser du problème que vous représentiez. HPI ne doit pas être un fourre-tout. C'est seulement le constat de capacités intellectuelles supérieures à un certain seuil. Mais en soi, ça n'explique rien et ce n'est pas une finalité.

    • @Shade-Cloak
      @Shade-Cloak 3 місяці тому

      Tout petit détail dautiste à autiste:
      "et à gérer/ordonner ses pensées"
      > Je sais qu'on est sujets à des hypers et des hypos qui vont d'un extrème à l'autre dans l'autisme, mais je pensais que au contraire la surcapacité à gérer et ordonner les infos, de par la surassotiation mentale, le coté uni et ordonné, c'était universel?
      Par contre, c'est un trait attendu du TDAH, et de toutes les conditions cyclothymiques à ma connaissances, or 40% des autistes sont TDAH, et les traumas qu'on vit peuvent nous créer des dissociations, dysfonctions et dérèglements. Ca vaut le coup de voir les comorbidités de ce coté la. Moi le TDAH j'ai mis un moment après l'autisme à le deviner, j'ai de bonnes dysfonctions exécutives et je suis pas capable de ranger mon espace de vie, mais mes pensées sont surordonnées et mes listes arborescentes sont toutes millimétrées aux petits oignons.
      Au début j'étais trop heureux de pouvoir dire que je savais pas ranger ma chambre à cause de l'autisme, sauf que tout autour de moi je voyais beaucoup plus le coté d'être des monstres de rangement et de pas être capable de laisser trainer un truc asymétrique, parce que l'autisme est si totalisant que ça explique tout... sauf que chez une part conséquente d'entre nous, y'a énormément de matrices qui sont dues au TDAH à coté et/ou à ce qui est "posé par dessus l'autisme".

    • @maevizion3588
      @maevizion3588 3 місяці тому +2

      J'ai dû attendre 15 ans pour être diag autiste et TDA et j'ai le même sentiment de terme poubelle.. C'est la vie mais le retard en France sur une prise en charge correcte (notamment à cause de l'élitisme et la psychanalyse) de ces troubles me donne mal au ventre.

  • @annefrancoiseroiseux4630
    @annefrancoiseroiseux4630 2 місяці тому

    Tout est dit et juste c'est tellement bien cerné comme une évidence mettre des mots sur ce sujet et trouver les bons outils ,pour avancer et comprendre se guérrir car nous sommes tous concernés à différents niveaux
    Merci pour cette analyse

  • @LEK4PPA
    @LEK4PPA 9 днів тому

    Merci pour cette vidéo, ça m'a permis de comprendre énormément de choses sur moi, mes relations et le monde qui m'entoure.
    J'ai été diagnostiqué surdoué à l'âge de 4ans, et on m'a fais sauté une classe. J'ai eu une enfance normal, dans le sens pas malheureuse, il y a bien pire que moi je ne suis pas à plaindre je pense, mais j'ai vraiment connu les 2 spectres que tu expliques dans la vidéo ;
    d'un côté, ma mère qui a compris alors que j'était très petit que j'avais du potentiel, m'a encouragé à faire des activités culturelles, au delà de juste être bon à l'école. De l'autre, mes parents étant agriculteurs, ils avaient très peu de temps pour moi (pas de vacances, de week end, sorties en familles rares), de plus en étant fils unique, pas de nounou, rapidement livré à moi-même, j'ai passé la majorité de mon enfance, si ce n'était pas à l'école, seul chez moi, et dès qu'on a accès à un écran, à cette âge là, on préfère passer du temps dessus.
    Sur mes relations sociales, ça a créé une grosse disparité entre moi et les autres. J'avais pas la même vie qu'eux et par conséquent pas la même vision des choses. Les autres jeunes faisait du sport, de la musique, où juste sortaient dehors avec leurs amis, etc... et quand on me demandais ce que je faisais dans mon temps libre, pendant longtemps la réponse était "rien". En primaire, heureusement, j'étais dans une petite école de village, donc il n'y avais qu'un seul "groupe social", la question d'être rejeté ne se pose. Mais à partir du collège, mon groupe social, c'était justement ceux qui n'avait pas de groupe social. On avait pas grand chose en commun, mais en fonction des classes et d'où on venait, etc... on ne pouvait tout simplement pas avoir d'amis ailleurs. Je me suis vraiment ouvert au monde qu'à partir de la fin lycée, où j'ai commencé à m'intéresser à ce que je voudrais faire et développer chez moi, mais surtout après le lycée en études supérieures ou j'ai pu commencé à accéder aux activités culturelles qui se situaient en ville, donc près de mon école. Je me suis mis à la musculation, au piano, à l'escalade, etc... Je faisais enfin quelque chose d'utile de mon temps. J'avais enfin confiance en moi, et j'ai commencé à avoir de vrais amis sur qui compter. Puis une vraie relation amoureuse. Sauf que ce n'était pas une personne qui avait le même vécu que moi. Je n'avais vécu qu'un an ce qu'elle connaissait depuis toujours, elle faisait partie de "La classe aisée économique", et ça n'a pas marché très longtemps. Bref je réalise enfin à 18 ans que je suis vivant ! Je me permet enfin de rêver ce que je veux faire plus tard. Parcourir le monde, découvrir toujours plus de choses. M'améliorer chaque jour, pour pouvoir vivre ma vie avec la bonne personne.
    Si des jeunes regardent cette vidéo et se sentent un peu perdu, je voudrais juste vous dire qu'avec quelques ressources et de la patience, vous finirez par sortir de cette situation. Du moment qu'on prend conscience d'un problème, il suffit de trouver la solution !

  • @lumosnox133
    @lumosnox133 3 місяці тому +45

    Un élément que, je crois, tu n'abordes pas : le "diagnostic" de HPI est effectivement valorisant, et c'est la raison pour laquelle la plupart du temps, ce diag en cache un autre, qui est, lui, moins valorisé : TDAH, TSA, TAG, etc. Et là, j'ai pas les chiffres en tête, mais je suis à peu près sûre que les statistiques se tournent moins du côté de la classe sociale. Ceci-dit, c'est forcément aussi le cas, car ce sont des diagnostics qui sont ou bien très longs à obtenir, ou bien assez chers. Mais ce sont des diagnostics qui, eux, aident à avoir des aménagements utiles.

    • @evanae1995
      @evanae1995 3 місяці тому +12

      Et ça, les parents aussi le préfère. Beaucoup de parents ne veulent pas que leur enfant soit autiste ou TDAH, laissant leur enfants dans une errance de dizaines d’années. Honteux cette valorisation au péril de la santé de leur propre enfant.

    • @paulinedarles2050
      @paulinedarles2050 3 місяці тому +2

      Moi j'ai une toute autre vision du phénomène.
      La douance existe bien, c'est une différence de conscience donnant lieu à une intelligence et perception du monde différente.
      Les gens mélangent tout, douance, TDAH, depression, troubles psy etc...
      La douance ne donne pas de TDAH....
      La dépression ou tout autre trouble est un diagnostic "à part" de la douance.
      Une lucidité accrue engendrée par un niveau de conscience élevé, le décalage ressenti ou la sensation de percevoir le monde différemment peuvent accroitre une dépression.
      Il est possible d'être concerné par la douance et d'autre part dépressif suite à des raisons sans rapport.
      Tu peux être concerné par la douance et développer une phobie ou un comportement inadapté suite à un traumatisme, comme tout humain.
      J'ai l'impression que les gens sont jaloux ou surpris de dévouvrir qu'on est pas "tous pareils". Oh quelle déception... 😪
      On ne nait pas tous avec les mêmes cartes : richesse, beauté, conscience, potentiel, aptitudes innées, santé, génétique, temps à vivre, famille...
      L'accepter serait un signe de maturité intellectuelle ou "sagesse" de la part des gens.
      Bien au delà du HPI : des gens naissent avec "plus" que toi ou que moi, d'autres avec "moins" et c'est la vie.
      Que chacun se préoccupe de lui au lieu d'envier son voisin et de vouloir lui destituer ses qualités.
      Un homme / Une femme est né bourgeois? Tant mieux pour lui, si il n'exploite pas la misère des gens, où est le problème?
      Une femme est belle? Lui est plus intelligent ou te semble plus brillant? Tant mieux pour cette personne!

    • @marjeanhel7434
      @marjeanhel7434 3 місяці тому +2

      Je suis d’accord! Et oui les tests de QI sont chers, mais principalement tout ce qui est diagnostic relève d’une prise en charge du moins avoir une demande et un motif précis pour y accéder. De plus, les classes populaires ne sont pas « sensibilisées » à aller voir des professionnels. On sait que cela n’est pas donné à tout le monde que de pouvoir s’intéresser à la psychologie et y recourir, c’est surtout accessible aux classes hautes voire moyennes. D’autres part la notion d’intelligence est encore « floue » et les tests se basent sur des aptitudes scolaires, et un haut QI ne veut pas forcément dire être très intelligent.

    • @Metacog27
      @Metacog27 3 місяці тому +1

      @@marjeanhel7434 Il y a de nombreux cas ou l'identification du HPI" d'un élève est faite par la psychologue scolaire, donc gratuitement, suite à un soucis constaté par la maitresse (il/elle rêve, il/elle s'ennuie et perturbe la classe, il/elle ceci ou cela).Si l'enfant, HPI ou pas, n'a pas de soucis particulier, et c'est la majorité des cas, il n'y aura pas de test d'identification et cela n'empêchera pas l'élève, en moyenne, de mieux réussir sa scolarité s'il est HPI sans trouble particulier et dans un environnement non défavorable (conditions de vie et d'études correctes, pas de maltraitance ni d'influencé négative de son milieu). La notion d'intelligence, identifiée par le test de QI n'est pas floue. Le test ne peut identifier tous les aspects de la personnes et notamment ses capacités (artistiques, sociales,...) mais il permet de façon fiable de définir les grandes caractéristiques de l'intelligence définie par la capacité à résoudre des problèmes et faire preuve d'adaptation. En psychologie cognitive, il est établi que certaines caractéristiques permettent de faire un lien avec ces capacités: la compréhension verbale et la capacité de manier des concepts théoriques, le raisonnement perceptif ou capacité à raisonner dans l'espace, de résoudre des problèmes mathématiques, la mémoire de travail ou capacité à maintenir en mémoire des informations pour les traiter et la vitesse d'exécution. Alors oui, les tests de QI prédisent les capacités à réussir scolairement mais ce n'est pas parce que le test se calque sur les capacités à réussir scolairement, c'est plutôt l'inverse. Enfin, quelle définition de l'intelligence donnez vous pour dire qu'un haut QI ne veut pas forcement dire très intelligent? Si intelligent pour vous est lié à la capacité d'être empathique ou artiste alors oui, vous avez raison. Mais être empathique est il une capacité cognitive ou un trait de caractère selon vous? Etre doué dans un art est elle une capacité innée ou est elle apprise et renforcée grâce à l'attrait de la discipline selon vous?

    • @meleabrysarkaiel9129
      @meleabrysarkaiel9129 3 місяці тому +1

      @@Metacog27 Une psychologue scolaire a fait passer le WAIS 4 à mon fils (retard significatif de langage, difficultés relationnelles, de concentration et d’attention, difficultés graphiques, et j’en passe - 4 ans plus tard, ces difficultés sont toujours bien présentes malgré le fait qu’il ait redoublé d’efforts pour les compenser), elle a bien noté la présence d’un décalage (en dessous) dans ses capacités par rapport à la moyenne type des enfants de son âge, mais a estimé que ce n’était pas suffisant pour envisager un diagnostic de quoi que ce soit. Je n’ai jamais reçu les résultats du test (juste un papier « circulez, y a rien à voir ») et je ne peux rien donner aux autres professionnels qui l’encadrent aujourd’hui. J’avais entendu dire (et je précise ici que je ne sais pas réellement quel crédit on peut accorder à ces propos) que les psychologues scolaires atterrissaient là faute de diplôme… Celle que j’avais vue était visiblement plus que limite et semblait considérer que le problème venait de moi…
      Difficile de faire entièrement confiance dans ces conditions.

  • @Despzh0r
    @Despzh0r 3 місяці тому +4

    Merci pour cette vidéo, très intéressante.
    J'interviens rarement, et ne témoigne jamais. Mais j'ai envie de partager quelque chose après avoir visionné cette vidéo. J'ai moi même été dépressif pendant toute la fin de mon adolescence et vie de jeune adulte. J'ai toujours été en échec scolaire et je ne me suis jamais senti à ma place. J'ai un parcours de vie classique, avec plein d'autres problèmes autres que le fonctionnement cognitif atypique et la fulgurance de l'esprit. Du dys, des abus, des traumas. Rien de bien original mais, mais qui marquent une enfance. Heureusement un foyer aimant, mais totalement démuni face et opaque à ces problématiques. Du coup, un certain bagage quand même à trimballer. Il y a tellement de facteurs qui nous affectent, ça demande un gros travail sur soit et beaucoup d'introspection pour les identifiers. Si on a la chance d'être aider tant mieux.
    Je n'ai passé mon test de QI qu'à 34 ans, sur les conseil de ma psy de l'époque. C'est une des choses qui m'a le plus apporté dans la vie. Le résultat à ce test à levé un poids que j'avais sur les épaules et changé de façon très profonde ma façon de percevoir le monde et les autres. Il a également et surtout modifié l'impact qu'avaient les autres sur moi. Il a effectivement réparer de grosses blessures.
    Alors rétrospectivement, ce n'est pas l'explication à tout mon mal être, bien s'en faut. Cette vidéo exprime et explique d'ailleurs très très bien les facteurs sociaux et culturels et les trajectoires de vie qui peuvent en résulter.
    Mais, ce test et le résultat qui en a découlé, ça m'a fait un bien fou.
    Encore merci pour ces analyses et ce témoignage, tout deux subjectivement très pertinents.

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому

      Mais pourquoi ça t'a fait un bien fou ?
      Parce que tu as attribué tes difficultés au fait que tu étais HPI, donc hors-norme ?
      C'est le propos ici je pense de montrer que ce diagnostic est une stratégie pour se distinguer.

    • @chienpouilleux9303
      @chienpouilleux9303 3 місяці тому

      @@fibresynthetique Donc en gros la personne vient dire que le diagnostique lui a sauvé la vie et toi tu arrives avec tes gros sabots pour lui dire que c'est du flan. Belle délicatesse, tout en bienveillance...

    • @Despzh0r
      @Despzh0r 3 місяці тому

      @@fibresynthetique Non, je n'ai pas attribué mes difficultés au résultat de mon test de QI, ça aurait d'ailleurs été absurde tellement les accidents de la vie à m'avoir marqué sont nombreux.
      Ce résultat a été libérateur pour moi, parce qu'il a été le point d'orgue d'un travail sur moi, sur ma façon de fonctionner avec le monde et de le ressentir.
      J'ai accepté beaucoup de choses, et relativisé beaucoup d'autres, qui avant me bloquaient et me paralysaient. Et ça, ça fait un bien fou. Je suis plus épanoui et plus heureux. Ce n'est pas le seul facteur à avoir contribué à améliorer ma vie, mais ce fût un événement déterminant.
      Le propos de la vidéo est ce qu'il est, intéressant. Il m'a touché et donné matière à réfléchir. Certaines choses ont résonné en moi et j'ai ressentie l'envie de partager mon vécu. Ce n'était pas mon but de donner un avis ou d'émettre une opinion sur le propos. Simplement de partager mon expérience personnelle.

    • @Despzh0r
      @Despzh0r 3 місяці тому

      @@chienpouilleux9303 🙏 Le monde nécessite plus de bienveillance. Heureusement que ce genre de comportement ne m’atteins plus. Mais à une époque ça aurait pu effectivement être vécu et ressenti de façon très violente.

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому

      @@chienpouilleux9303 Attention à la sur-interprétation. J'ai sans doute été maladroite mais j'ai posé des questions avec une curiosité sincère par ailleurs... Et il n'a pas dit que le diag lui avait sauvé la vie... mais que ça l'avait aidé... ya quand même une différence !

  • @catherinem3100
    @catherinem3100 2 місяці тому

    Un sujet rarement abordé sous cet angle, et superbement traité merci beaucoup!

  • @lamalledecarlos
    @lamalledecarlos 3 місяці тому

    Merci pour ce travail ! Je vais prendre des notes à seconde lecture parce qu'il y avait tellement de choses essentielles dans ce que tu as décrit ! Merci

  • @olympehortense8971
    @olympehortense8971 3 місяці тому +48

    HPI, ce n'est pas un "diagnostic", c'est une détection. Être HPI n'est pas un trouble. C'est une caractéristique, une particularité comme être grand ou courir vite. Pas une maladie.

    • @eli7545
      @eli7545 3 місяці тому +2

      C'est ce qui est dit dans la vidéo 👍

    • @olympehortense8971
      @olympehortense8971 3 місяці тому +6

      @@eli7545 Sur le fond oui. Mais il emploie systématiquement le mot "diagnostic" et je pense que le vocabulaire a son importance dans ce cas.

    • @olympehortense8971
      @olympehortense8971 3 місяці тому +2

      @@eli7545 On ne dit pas "j'ai été diagnostiqué plus grand que la moyenne", par exemple.

    • @chrisdelaplante5515
      @chrisdelaplante5515 3 місяці тому +8

      Hpi c'est du pipo, autour de moi chaque personne qui a des problèmes est diagnotisquée HPI, y'a que des HPI autour de moi.

    • @johnnibaz6883
      @johnnibaz6883 3 місяці тому +2

      Sauf que c'est ni une caractéristique ni une particularité, c'est du bullshit

  • @superstrigidae3040
    @superstrigidae3040 3 місяці тому

    Je commente pour le référencement 😊. Bon je vais quand même laisser quelques mots. J'ai trouvé ça très intéressant, j'étais moi même incertain quant à la pertinence de ce diagnostic et ta vidéo m'aide à me faire un avis.

  • @julielvt5038
    @julielvt5038 3 місяці тому +1

    Vidéo limpide, nuancée, dynamique et parfaitement illustrée, quel travail, merci !

  • @neiv9574
    @neiv9574 3 місяці тому +7

    le face reveal j'étais pas prêt je suis en sueur 😳

  • @lorenecristini3775
    @lorenecristini3775 3 місяці тому +8

    Je trouve qu'il y a plein d'éléments individuels mélangés avec des études sociologiques, des comportements individuels pris pour des patterns sociaux, ou encore des analyses et des conclusions basées sur des réflexions personnelles, mais non issus de la recherche. Ensuite le HPI n'est pas un diagnostic, car ce n'est pas une maladie. Il faut passer un test de QI, ainsi qu'une entrevue avec un neuropsychologue pour savoir si on est HPI. Ensuite, la dépression, l'hyperactivité, etc. tous ces éléments ne sont pas du tout liés au HPI, mais à ce qu'on appelle une double exceptionnalité. C'est à dire par exemple des symptômes dépressifs ou des troubles de santé mentale + un score élevé de QI, donc je ne comprends pas qu"on puisse lier les deux de cette manière. Il faut pousser davantage la recherche et si l'angle sociologique est intéressant, il ne faut pas l'analyser seul, mais ajouter des analyses psychologiques par exemples ou neurologiques pour que cela se tienne vraiment et soit vraiment intéressant

  • @immortaltofu7530
    @immortaltofu7530 2 місяці тому

    Le passage avec TripleGo j'étais pas prêt. Très bonne vidéo!

  • @RomaneFqt
    @RomaneFqt 3 місяці тому

    Beaucoup trop intéressant !! J'ai adoré cette vidéo ! Wouah je viens de réaliser combien de temps elle a duré 😮 Je n'ai pas vu le temps passé tellement ça m'a captivé !

  • @pellor2492
    @pellor2492 3 місяці тому +11

    Qu'est ce qu'on gagnerait à ce que tu sois plus connu. T'as une façon de faire le lien entre théorie et quotidien intime qui est très parlant,et, étant passé par la socio, je trouve que c'est une très bonne façon de vulgariser plein de pans de la discipline en accrochant un sujet qui attire à peu près tout le monde. C'est je pense la force de ta chaîne et de ta com.
    Alors après mon goût pour ce que tu fais et pourquoi je trouve que c'est une "bonne" façon de faire de la vulga sont des ressentis sûrement socialement proches de mon habitus de classe moyen sup pôle éco en ascendance culturelle mais bref :'), continues je t'en prie !!!

  • @aymericp6472
    @aymericp6472 3 місяці тому +5

    Les difficultés de Franck Gastambide ne viennent pas de son milieu social d'origine (ou juste un peu à la marge), mais surtout du fait qu'il a DEUX troubles du neurodéveloppement :
    - Dyslexie.
    - TDA/H

    • @yvesgauthier2324
      @yvesgauthier2324 3 місяці тому +1

      Hétérophorie.

    • @aymericp6472
      @aymericp6472 3 місяці тому

      @@yvesgauthier2324 merci de la précision, j'ignorais que Franck Gastambide souffrait aussi d'hétérophorie.
      Donc trois troubles ou pathologies. Ce qui rend son parcours encore plus remarquable et qui accrédite le fait qu'il a réellement un QI très élevé, il n'a pas reçu une fausse étiquette de HPI délivrée par un charlatan complaisant.

    • @yvesgauthier2324
      @yvesgauthier2324 3 місяці тому

      @@aymericp6472 Mais non nous n'en sommes pas là! Trois maladies! Comme vous y allez! L'hétérophorie seule est la cause de tout cela et d'autres encore, 55 manifestations cliniques dont les troubles posture, latéralisation, vagaux donc les "dys", les scolioses cyphoses, et aussi HPI. C'est un problème des mal position d'un ou deux (sur 12) muscles oculomoteurs. Je ne sais rien sur lui et son milieu social. Il a un beau nom basque. La sociologie dans ce cas est un raisonnement par l'absurde. Pourquoi pas le zodiaque ou le Ying et le Yang?

    • @yvesgauthier2324
      @yvesgauthier2324 3 місяці тому +1

      @@aymericp6472 L'hétérophorie donne 55 formes de manifestations cliniques. Donc il n'a pas trois troubles mais deux dus à l'unique hétérophorie. Je ne sais rien de Frédéric Gastambide. si ce n'est qu'il a un beau nom basque. La sociologie n'est pas une science, c'est un exercice de rhétorique ou une "mancie". La génétique est une science.

    • @aymericp6472
      @aymericp6472 3 місяці тому +1

      @@yvesgauthier2324 je ne connais pas bien l'hétérophorie, pour moi c'est une pathologie qui touche les muscles oculaires.
      Elle est probablement impliquée dans la dyslexie, ça me semble logique, le contrôle fin des muscles oculaires semble nécessaire pour lire convenablement.
      Le TDA/H par contre n'a aucun lien possible avec l'hétérophorie.
      Je connais bien mieux le TDA/H qui est trouble de la régulation du circuit dopaminergique, un neurotransmetteur.
      Je ne connais pas assez bien la sociologie pour avoir un avis aussi tranché sur le sujet.

  • @carlavernile2015
    @carlavernile2015 2 місяці тому

    Merci pour tes vidéos !! Ça fait très plaisir de comprendre plein de sujets aussi bien vulgarisés quand c'est difficile d'y avoir accès

  • @helenemagnard7233
    @helenemagnard7233 3 місяці тому

    Brillant. Bravo pour le travail de cette vidéo ! Je suis sûre qu'elle aidera beaucoup de personnes qui se questionnent sur le sujet, avec ou sans diagnostic.

  • @zoelarroque5353
    @zoelarroque5353 3 місяці тому +8

    Merci beaucoup pour cette vidéo très intéressante (tu m’as régale avec les extraits de Bourdieu mv) Cependant je trouve qu’il y a certains détails qui restent un peu floues pour moi. Pour moi HPI a certes une base bourgeoise mais on plus on lit dessus, plus on se rends compte que c’est une vrai différence neurologique. J’ai toujours trouvé que ce terme de “Haut Potentiel Intellectuel” est très prétentieux mais clairement, peu importe la classe sociale, les gens diagnostiqués présentes de nombreux facteurs communs. Sans se connaître les individus sont capables d’établir des mêmes schémas de pensées (pensées en arborescence), des formes d’écrire et ça c’est assez impressionnant. Il y a également énormément de réflexes communs quant à la gestion des émotions (population beaucoup plus susceptible d’être hypersensible) et ça encore ne dépend pas de la classe sociale. Je pense juste que les gens qui ont la thune pour payer des tests de QI sont les bourgeois car les classes populaires ne sont pas sensibles aux questions de santé mentale. Si l’on faisait une “diagnotistication massive” je suis sure que l’on trouverait autant de HPI dans toutes les classes sociales.
    HPI rejoint l’autisme sur de nombreux points car l’autisme n’est pas une maladie mais bien un spectre, une manière différente de penser. Je pense que c’est plutôt comme cela qu’il faut le considérer.
    Je trouve aussi que les termes de “difficultés scolaires” ne sont pas assez expliqués dans la vidéo. On ne sait pas si c’est basé sur l’épanouissement ou purement sur les notes or je pense que c’est essentiel.
    Bref ce sujet est controversé donc on sera pas tous d’accord mais c’est intéressant de donner ton avis !

    • @LouisePense
      @LouisePense 3 місяці тому

      Même s'il y a une différence neurologique, ce n'est pas non plus au point de former une élite. Tout le monde doit avoir accès à une éducation similaire pour avoir une égalité des chances et ajd bcp d'enfants sont mis de côté, encore plus il y a 10 ans mais c'est toujours le cas, en raison de faibles difficultés qui peuvent être simplement liés à un environnement inadéquat pour le bon déroulement d'un apprentissage. Donc clairement être HPI ne veut pas dire grand chose, peut-être une intelligence particulière ou une longueur d'avance mais je crois que les HPI ne sont pas très différents du reste et que cette case n'a été mise que pour désavantager des élèves en difficultés. J'ai jamais fait le test, mais j'ai des amis qui le sont et oui je les trouve intelligents, mais je les trouves pas très différents du reste des humains et ils ont les mêmes problèmes que tout le monde et les mêmes chances que tout le monde fin c'est ni un handicap ni un gros avantage. Je pense quand même que les gens intelligents peuvent avoir plus vite des tendances dépressives mais cela reste une théorie.

  • @Whateverweather
    @Whateverweather 3 місяці тому +4

    On m’a proposé un test de QI quand je me suis faite diagnostiquer pour une maladie neurologique. La psychologues pensait que j’avais des lacunes dans une partie de mes capacités intellectuelles que je compenserais pas d’autres. Et elle supposait que j’étais HPI. Je me méfie de l’identitarisme car j’ai peur de me conformer à des stéréotypes propre à une identité si je m’identifie à celle-ci. J’ai alors refusé, surtout que des mesures physiologiques étaient suffisantes pour me faire diagnostiquer. Même si je vois pourquoi c’est pertinent dans mon cas.
    Mais tout ça pour dire qu’il existe aussi des applications de ce genre de diagnostic autre que pour les problèmes évoqués dans cette vidéo.

  • @chas449
    @chas449 3 місяці тому

    Ouf quel travail! Vraiment très intéressant et bien construit. Je m'abonne !

  • @radioElla
    @radioElla 6 днів тому

    Merci beaucoup pour cette vidéo qui, comme on peut le voir dans les commentaires, est vraiment importante pour la communauté des personnes avec des troubles mentaux. Parce que dire qu'on est HPI et dire qu'on est dépressifve, bipolaire ou autiste (...), ça n'a pas le même poids ni la même réception sociale, et parce qu'on empêche tellement d'ados d'avoir accès au soin en utilisant ce diag. Tu l'évoque à la fin de la vidéo et rien que le livre que tu as affiché me donne envie, si jamais tu voudrais faire un complément sur le sujet des diags, ou si, parce que c'est quand même un sujet avec énormément d'enjeux et de complexité, tu as simplement d'autres ressources de ce style à partager, ce serait précieux !
    Après, malgré le fait que je sois d'accord avec beaucoup de commentaires de témoignages qui t'ont été envoyés, je n'opposerais pas radicalement le diag HPI des autres diags psychiatriques, parce qu'il y a aussi toute une réflexion et remise en question à avoir. Il y a une différence fondamentale du point de vue du soin, évidemment, mais on garde des enjeux de différenciation forts et chargés sociologiquement. Dans une dynamique inverse, on est plus sur un moyen de valorisation sociale, mais qd même sur un sacré outil de contrôle. (qui enferme-t-on, quels diags sont donnés le plus facilement selon le genre ou autre stigmate, comment les médicaments sont utilisés et distribués... aussi, l'ambivalence de la réception du diagnostic, qui peut être un outil d'oppression comme, à la manière du diag HPI, un outil de reconnaissance et de sentiment d'appartenance qui aide à exister...) bref c'est peut-être ce que tu voulais amorcer en disant ne pas être intéressé par une approche individualiste, et c'est vrai qu'il y a encore beaucoup à dire.
    Trop hâte de continuer à écumer ta chaîne et encore bravo pour tout ce travail c'est incroyable. 🙏

  • @zedethic9398
    @zedethic9398 3 місяці тому +5

    C'est dommage que vous n'ayez pas souhaité échanger avec le UA-camr "intensément podcast" qui a proposé une analyse du contenu de votre vidéo.

    • @olivier8751
      @olivier8751 3 місяці тому +3

      Merci! J'ai été voir sa vidéo et oui, il formule bien mieux que moi ce qui me gênait ici... (Et il m'a rejoint sur le "jeter le bébé avec l'eau du bain" que j'avais déjà mis en commentaire ici... Amusant qu'on se retrouve avec la même expression).

    • @juliehouset2025
      @juliehouset2025 3 місяці тому +3

      C'est le fond de commerce " d'intensement podcast" qui est remis en cause dans cette vidéo. C'est un peu comme si un croyant essayait de persuader un non croyant à ce niveau : le dialogue risque d'être stérile. La sociologie, comme son nom l'indique s'intéresse au choses au niveau social, pas à l'exception qui confirme la règle ou au cas personnel.
      Les gars qui se sentent " spéciaux" et qui ont trouvé leur club de gars-spécial n'ont pas Du TOUT envie qu'on les renvoie à leur banalité. Ils vont jouer sur les mots ou sur la " scientificité" du truc, (voir la vidéo là-dessus) pour tenter de discréditer le propos. Bref, comme il l'a lui même dit, il n'y connaît rien en science sociale, c'est juste un ramassis de gauchistes. 😉
      Cela dit, merci pour ces excellentes vidéos, bonne continuation !

    • @olivier8751
      @olivier8751 3 місяці тому

      @@juliehouset2025 Un croyant persuader un non croyant, là, ça me semble sérieusement faux comme comparaison, on aurait aussi pu dire un platiste et non platiste?... Dans notre cas, les 2 partis se voient plutôt scientifiques et surtout, logiques... A mon sens, le mieux est d'écouter les deux et se faire son idée mais pour moi c'est fait.

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому

      Je rejoins le commentaire de @juliehouset2025.
      Intensément podcast n'a pas écouté le fond du propos de la vidéo de Grégoire. ça en dit déja beaucoup sur le personnage, je trouve, de faire une vidéo de débunk sur de la sociologie alors même qu'il admet qu'il n'y connait rien du tout... C'est comme s'il avouait que ça ne l'intéressait pas vraiment de mettre des lunettes de sociologue. Parti de là, aucun dialogue fécond n'est possible.
      Je suis tombée sur un chapitre de Pierre Bourdieu "Le racisme de l'intelligence", à la fin du livre Questions de sociologie. J'en conseille vivement la lecture, qui rejoint la vidéo de Grégoire. En voici un extrait :
      "Cela dit, je pense qu'il faut purement et simplement récuser le problème, dans lequel se sont laissés enfermer les psychologues, des fondements biologiques ou sociaux de l'"intelligence". Et, plutôt que de tenter de trancher scientifiquement la question, essayer de faire la science de la question elle-même ; tenter d'analyser les conditions sociales de l'apparition de cette sorte d'interrogation et du racisme de classe, qu'elle introduit."

  • @bebz200
    @bebz200 3 місяці тому +6

    Etrange comme ce type de vidéos sert à des gens qui dans les commentaires décrivent leur intelligence SUPERIEURE avec une fausse humilité pour qu'on les valide derrière comme telle en réponse. Toujours ce même besoin des gens de se croire spécial, différend donc meilleur que les autres.

  • @auroredavid9095
    @auroredavid9095 3 місяці тому

    superbe, merci pour les recherches, sujet très interessant !

  • @user-pq8xp9fn2i
    @user-pq8xp9fn2i 3 місяці тому

    Merci Grégoire pour ta passionnante vidéo ! J'en discutais depuis quelques temps avec des ami-e-s et nous nous demandions justement dans quelle mesure les classes bourgeoises et /ou socialement et économiquement dominantes s'étaient saisies de cette question de "douance" : j'ai eu grâce à tes recherches et réflexions les réponses que nous cherchions : merci beaucoup ! ☺Si ça peut te rassurer, je n'ai pas trouvé cette vidéo "trop lourde" ni trop longue... 💪

  • @theastronaute
    @theastronaute 3 місяці тому +6

    Je n'en suis pour l'instant qu'à 14:31 de vidéo, mais je vais noter les remarques qui me viennent à l'esprit...
    Pour l'enquête statistique de Wilfried, où est-ce qu'il les a prochés ses HPI ? Il a fait passer un test à plusieurs miliers d'enfants pour pouvoir sélectionner ceux dont le QI était supérieur à 130 ? (Chose qui est difficile et coûteuse, même dans des études de psychologie).
    Sinon je ne vois pas comment il peut ne pas être biaisé...
    Évidemment que si un test coûte entre 200 et 500€, ce ne sont pas toutes les catégories socio-économiques de parents qui peuvent se permettre de les faire passer. Donc si on sélectionne uniquement les enfants déjà détectés comme étant HPI, les biais sont énormes.
    Ensuite, même si cela m'a donné de l'eczéma dès le titre, je l'évoque maintenant : le HPI n'est pas un diagnostic... ce n'est pas un trouble (il ne se situe dans aucune classification de maladies ou de troubles neuro-développementaux), alors que le terme de "diagnostic" est très connoté médicalement.
    Cela fait consensus scientifiquement : le HPI n'est pas intrinsèquement lié à des "symptômes", ce n'est pas un trouble. En sus, il n'y a aucun trouble statistiquement significativement corrélé à un QI plus élevé.
    Ce qui explique pourquoi les tests coûtent si chers (sauf cas de prise en charge dans le secteur médico-social, pour des suspicions de pathologies qui pourraient être appuyées par un test).
    Bref, j'ose espérer que cet aspect sera corrigé dans la suite de la vidéo...
    Enfin, tu ne définis nul part le terme "HPI", démarche qui me semble très bancale... en effet, le consensus scientifique opte plutôt pour une définition minimale du HPI consistant en un QI supérieur à 130.
    Mais de nombreux charlatans ou des personnes qui ne sont pas réellement formées sur le sujet ont tendance à tordre cette définition pour y faire rentrer plus ou moins ce qu'elles veulent (échec scolaire, traits autistiques, hyperactivité, traits anxio-dépressifs...).
    Ça aurait été plus honnête intellectuellement de nous dire en début de vidéo sur quelle définition tu te basais.
    Encore une fois, je n'en suis qu'au tout début de la vidéo, et j'espère que mes remarques seront simplement trop précipitées !
    Sinon je risque d'être vraiment déçue. En effet, j'aime beaucoup tes vidéos, mais je suis très renseignée sur le sujet du HPI, et j'aurais peur de me rendre compte que tu dis beaucoup de choses fallacieuses. Ce qui m'obligerait à remettre davantage en question ce que tu dis dans tes autres vidéos, sur des sujets que je ne maîtrise pas autant...
    Bref, je relance !

  • @victoriendussart5789
    @victoriendussart5789 3 місяці тому +3

    J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi le fait que les parents avec de hauts diplômes aient plus d'enfant hpi que les autres, soit un marqueur d'inégalité.
    Et la génétique ??

    • @nathanoupresque4017
      @nathanoupresque4017 3 місяці тому +2

      J'imagine que dans sa tête, puisque ce serait immoral qu'il y ait un déterminisme génétique, ce doit nécessairement être faux, CQFD. Par contre, du coup, sa vidéo est un immense raisonnement circulaire ...

    • @victoriendussart5789
      @victoriendussart5789 3 місяці тому

      @@nathanoupresque4017 ba oui j'ai arrêté à 25mn.
      Il est jeune en même temps, c'est un peu normal.

    • @fibresynthetique
      @fibresynthetique 3 місяці тому

      En l'état actuel des connaissances, il me semble qu'aucun gène prédisposant à un QI élevé n'a été identifié. Ce qui est identifié, ce sont des anomalies génétiques dans le cas de maladies ou troubles associées à une "déficience intellectuelle".
      Je renvoie à ce cours qui replace cette recherche des fondements biologiques de l'intelligence dans un contexte historique plus large, s'inscrivant dans la continuité de travaux maintenant jugés obsolètes comme la crâniométrie.
      C'est très intéressant de replacer cette question de l'intelligence dans l'histoire des sciences.
      ua-cam.com/video/F0MwtXeegU8/v-deo.html

    • @nathanoupresque4017
      @nathanoupresque4017 3 місяці тому

      @@fibresynthetique La conférence date de 2016, et je pense qu'il s'appuie sur des études qui dataient déjà un peu ..?
      Il me semble qu'il commence à y avoir des (petits) résultats depuis quelques années.
      Une rapide recherche sur scholar semble le confirmer.
      Soit dit en passant, la question de savoir si les caractères qui déterminent l'intelligence sont génétiques ou non a, dans le fond, assez peu d'importance. Que ces caractères soient transmis pendant la grossesse (ce qui n'est pas aussi ridicule qu'on pourrait le croire, je vous invite à vous renseignez sur la question, notamment l'influence des hormones), ou même pendant les 3 ou 4 premières années, revient à peu près au même d'un point de vue sociétal.

    • @nathanoupresque4017
      @nathanoupresque4017 3 місяці тому +1

      Intéressante, cette chaîne, cela dit. Merci pour la réf.

  • @mrfoxx9121
    @mrfoxx9121 2 місяці тому

    Très bon travail ! Merci beaucoup c'est vraiment génial de renouer avec la sociologie de manière aussi aérée mais toujours complexe et sur des thèmes intéressants.
    Juste ptite note à ta citation 47:45, c'est mieux de la mettre en entier si on veut bien la comprendre (on voit d'ailleurs le pic d'audience des personnes qui ont repassé la vidéo pur bien la comprendre haha)
    Bonne continuation

  • @dranaxel
    @dranaxel 2 місяці тому

    Alors là mon reuf, le triple go je m'y attendais pas du tout

  • @risingblue7573
    @risingblue7573 3 місяці тому +27

    Désolée de le dire aussi directement, mais ta vidéo présente plusieurs erreurs ou lacunes importantes qui mettent à mal sa validité. La première étant qu’un.e psychologue qui, sur la base de quelques entretiens, déclare à un patient que celui-ci est « HPI », sans lui faire passer la WAIS IV, commet une faute déontologique grave lui retirant sa crédibilité. Personnellement, je ne lui confierais pas ma santé mentale.
    On ne le répètera jamais assez : seule la passation de ce test permet l’identification d’un fonctionnement cognitif supérieur à la moyenne. La personnalité ou les difficultés mentales d’un individu ne permettent en rien de le déterminer car on trouve la même répartition de troubles psychiques chez les HPI que dans le reste de la population générale (il en va d’ailleurs de même pour les troubles dys, l’autisme ou le Tdah).
    La seconde est que corréler aussi étroitement que tu le fais, HPI et culture (et donc classes bourgeoise et moyenne), c’est aussi réducteur qu’inexact. La WAIS - seul test reconnu en France - mobilise assez peu la culture générale, en réalité. Cela confirme que ta psy ne te l'a pas fait passer, sinon tu saurais qu'il est composé de 4 subtests. Ceux de mémoire, vitesse de traitement et raisonnement perceptif n’y ont, par définition, absolument pas recours, à la culture. Seul le 4e - compréhension verbale - porte, et uniquement pour une petite partie, sur la culture générale et un peu de vocabulaire. Tout le monde a donc ses chances, toutes classes sociales confondues.
    La difficulté d’accès au test - très couteux si on n’a pas la chance de pouvoir le passer à l’hôpital - est une explication plus plausible pour comprendre la moindre détection de personnes HPI dans les classes modestes et populaires, de surcroît généralement contraintes de concentrer leurs efforts sur l’acquisition de moyens de subsistances et, par conséquent, moins disponibles pour repérer chez leurs enfants ou elles-mêmes des intérêts ou des facilités d’apprentissage, de réflexion, qui pourraient les inciter à faire la démarche du test.
    Pour moi, les enseignants ont un rôle à jouer ici.
    En attendant, je t’invite vraiment à te pencher particulièrement sur le travail de Nicolas Gauvrit qui débunke magistralement les préjugés et autres idées reçues sur le HPI.

    • @Etienne-im2it
      @Etienne-im2it 3 місяці тому

      Je doute fortement qu'au delà de la somme des connaissances acquises culturellement(et qui ne sera pas prise en compte ),
      le cerveau eut été sollicité de la même manière dans les différentes strates culturelles et que l'entrainement à manier des notions complexes ou à garder son attention sur un problème donné soit le même.
      la culture populaire fait surtout appel aux (bas) instincts, elle est manichéenne, divertissante, s'embarrasse rarement d'être cohérente, et "vulgarise" un peu près tout pour le réduire à un objet de savoir accessible dans l'instant sans aucun pré requis ni facultés particulières.
      les gosses laissés à un état d'encéphalogramme plat vont avoir bien du mal à déployer soudainement un gros potentiel sans cesse anesthésié par de l'abrutissement quotidien.

    • @unrealemma8724
      @unrealemma8724 3 місяці тому +3

      @@Etienne-im2it C’est une des raisons pour lesquelles c’est compliqué de grandir en étant HPI dans ce type de milieu 😂
      J’ai grandi dans un HLM avec une grand mère qui avait été femme de ménage à domicile, un grand père immigré retraité du bâtiment, et une mère au départ standardiste, puis secrétaire mais sans le diplôme, puis assistante de vie. Père totalement absent. Personne n’a jamais regardé dans mon agenda pour savoir si j’avais des devoirs à faire ou pas. Je ne me rendais même pas compte que j’apprenais des choses à l’école parce que ça ne me demandait pas assez de concentration pour prendre conscience que j’étais dans une démarche d’apprentissage, je faisais ça comme ça, un peu par dessus la jambe, un peu parce ça me plaisait bien quand l’école me donnait une image de moi très positive ce qui fait que je ne me braquais pas à faire le travail parce que je me projetais dans l’idée que j’allais être félicitée.
      Au moment où j’ai passé le test de QI j’avais 29 ans et je travaillais depuis quelques années comme femme de ménage dans un hôtel. J’ai été considérée comme HPI quand même.

    • @elouan5092
      @elouan5092 3 місяці тому

      il faudrait mettre à jour vos connaissances . j'ai passé le wais adulte il y a deux ans : et il y avait six subtests : les deux que vous avez loupés sont liés à la logique et au calcul qui sont complètement reliés au bagage culturel que l'on peut avoir. D'ailleurs, je me souviens de mon père décrivant lui même le test qu'il avait passé à 13 ans. Il se trouve qu'il était resté deux ans en primaire (préparation du certificat d'études à l'époque) avant finalement d'etre accepté en 6eme. Et donc, il avait loupé deux d'enseignement de mathématiques. Son résultat final était supérieur à 130, mais il aurait pu faire bien mieux s'il avait eu accès à cet enseignement...

    • @unrealemma8724
      @unrealemma8724 3 місяці тому +2

      @@elouan5092 Il y a en fait quatre « indices », chacun étant testés en plusieurs subtests. Le subtests lié à la logique dont tu parles doit être soit « matrices », soit « puzzles », qui sont reliés à l’indice de raisonnement perceptif IRP, et le subtest de calcul doit être celui des problèmes mathématiques qui est relié à l’indice de mémoire de travail, IMT, l’objectif de ce subtest n’est pas de mesurer le niveau en maths mais de mesurer la capacité à mémoriser des informations pour les traiter. Au fur et à mesure qu’on avance dans le test le niveau requis en maths reste au ras des pâquerettes mais le nombre d’éléments à prendre en compte dans le calcul augmente.

    • @risingblue7573
      @risingblue7573 3 місяці тому +3

      @@elouan5092​​⁠J’ai utilisé par erreur le mot « subtest » au lieu du mot « indice ».
      La WAIS IV est donc composée de 4 indices (mémoire, vitesse, raisonnement perceptif et compréhension verbale), que permettent de calculer des épreuves spécifiques pour chacun d’eux.
      - Pour la mémoire : Mémoire des chiffres, Arithmétique, Séquences chiffres lettres.
      - Pour la vitesse de traitement : Symboles, Code et Barrage
      - Pour la compréhension verbale : Similitudes, Vocabulaire, Information et Compréhension.
      - Pour le raisonnement perceptif : Cubes, Matrices, Puzzles visuels.
      - Pour ce dernier indice, deux épreuves supplémentaires peuvent être passées si le psychologue en a besoin en cas de doute : Complément d’images et/ou Balances. C’est tout.
      J’ai moi-même passé le test… l’été dernier. J’ai eu une scolarité difficile de bout en bout, particulièrement dans les matières scientifiques et en maths. En aucun cas, cela n’a été un problème pour passer les épreuves de raisonnement perceptif (la logique et le « calcul » donc) et j’y ai même obtenu un résultat auquel je ne m’attendais pas avec mon passif de cancre.
      Le test de la WAIS est mis à jour environ tous les 10 ans, votre père a donc forcément fait un test différent de celui d’aujourd’hui, surtout s’il avait 13 ans à l’époque, et peut-être qu’alors les épreuves de raisonnement perceptif étaient plus axées sur les acquisitions scolaires.
      Qui n’est pas à jour ?

  • @MrGagawel
    @MrGagawel 3 місяці тому +7

    c'est plus facile pour un psy de flatter l'égo d'un patient en lui donnant une reconnaissance factice, plutôt que chercher les vrais raison de son mal-être...en gros!
    merci pour cette très bonne analyse je vais de ce pas voir t'es autres vidéos! abonnement tout ça! continue ça défonce!

    • @eole_1998
      @eole_1998 3 місяці тому +2

      Si vous quittez le prisme sociologique pour vous intéresser aux débats scientifiques en psychologie sur les HQI/HPI, vous comprendrez que bcp de psy sont contre cette pathologisation du HQI. Ce ne sont pas les plus médiatiques mais ils sont bien là, avec leur déontologie et leur éthique. Une personne HQI en souffrance a bien souvent d’autres troubles qui expliquent son mal être, et un bon psy est là pour les identifier.

    • @aymericp6472
      @aymericp6472 3 місяці тому

      Rectification :
      Il est facile pour un charlatan de flatter l'égo de son pigeon en lui faisant un pseudo diagnostique qui n'en est pas un.
      Le HPI n'est pas un diagnostique.
      Une personne qui utilise le mot diagnostique pour parler du HPI est soit :
      - Un charlatan.
      - Une victime de ces charlatans.
      - Une personne qui a trop écouté les médias mainstream bourré de propagande pour les charlatans.
      Un véritable psychologue sérieux et professionnel ne parlera pas de diagnostic.
      Il pourra éventuellement utiliser un test de QI dans son travail, mais ce n'est pas un diagnostique, c'est un outil de mesure.

  • @AEUDKIPLD
    @AEUDKIPLD Місяць тому

    Je découvre la chaîne. L'analyse est pertinente, fouillée et vraiment intéressante. Merci beaucoup !

  • @capucnechaussonpassion14
    @capucnechaussonpassion14 3 місяці тому +1

    Elle est géniale cette vidéo c'est la deuxième fois que je la regarde