C'est manifestement pas un manque d'objectivité mais un constat de professionnelle compétente. Le réflexe est bon de pense aux biais, mais il faudrait pas tomber dans un biais soit même en pensant que les gens ne sont pas objectif sur l'IA ^^ L'IA n'est pas du tout au point pour faire un livre digne de ce nom, il suffit de voir le texte lu en extraits pour s'en rendre compte, même aussi court que celui créé pour l'occasion. Le modèle économique de l'IA dans le domaine c'est de générer beaucoup de contenu pour avoir la chance, peut être, de tomber sur un engouement qui ne sera pas basé sur le contenu mais sur l'acte d'achat. Le but est de tromper l'acheteur pour qu'une vente décolle par effet de renforcement positif uniquement basé sur le nombre de vente. Pas par bouche a oreille. Pour arriver a créer un texte long par IA il faudra probablement une nouvelle forme d'IA avec une architecture complètement différente. Ou multiplier le nombre de paramètre de façon bien plus grande que celle qui fonctionne pour des textes courts pour que l'IA arrive a repérer des références croisées et la structure qui mène a éprouver une émotion ou une cognition par le lecteur et qui est pensée et fabriquée par l'écrivain pour y arriver. C'est pareil pour les films et toutes les structures narratives en général. On écrit pas de façon séquentielle on pense le texte dans son ensemble pour obtenir un effet. Tant que l'Ia ne pourra pas "repérer" qu'un élément d'un livre est en fait une révélation structurée depuis le début du livre dans son modèle (par accumulation de millions de textes), elle ne pourra pas, sauf accident, reproduire ça. C'est pas aussi simple que de reproduire un texte avec le style d'un auteur. Faut bien se dire que la plupart des humains ne repèrent même pas ça quand ils regardent un film ou voient un livre. Ils se contentent de voir l'histoire de façon séquentielle mais ne repèrent pas que tel éléments a tel moment (que ça soit une image, un texte, un concept, une texture, ou n'importe quoi) est en fait une préparation pour que notre cerveau de spectateur ressente une émotion ou génère une cognition qui va nous faire apprécier la production. Quand on dit que rien n'est dû au hasard dans un film c'est pas un mensonge. Un objet de décor dans une scène ça va apporter du sens ou de l'évocation et ça participe au ressenti global. Même si c'est inconscient. Et on a même pas besoin d'être conscient des processus de fabrication pour les réaliser. Mais les meilleures œuvres sont souvent faite par des gens qui maitrisent ce genre de choses, et pour un film c'est un travail collectif. C'est beaucoup plus simple pour du texte car ça demande relativement peu de données et que c'est facile a analyser. Mais les évocations derrières les mots sont plus dures a repérer, faut des metadonnées pour ça. Et c'est tout le travail préparatoire des sources utilisées pour générer l'IA. Faut noter que l'IA est probablement déjà meilleure que la moyenne humaine même pour écrire un livre qui sera tout nul.
@@numero6285 l'IA, la big Sister, là on va se marrer un bon coup. Il suffit de modifier une ou 2 lignes de programme, et sera comme nos médias et pseudo-élites. Pain bénit pour les pirates. Le vrai sera faux et le faux sera presque vrai.
@@veridisquo3099 Réfléchissez deux secondes : l'intérêt d'écrire un livre par IA pour 99% des gens, ce n'est pas pour raconter un truc avec leurs tripes, mais pour lever de la thune avec très peu d'efforts. Le bouquin qu'ils ont publié pour cette émission n'est qu'à l'image de la totalité des productions littéraires par IA : des romans promptés par des mecs qui ne veulent que capitaliser sur le succès d'autres œuvres en produisant des imitations à la chaîne. C'est ce qui nous attend avec cette industrie de la littérature produite à la chaîne. Pourquoi alors s'étonner qu'ils aient prompté une œuvre clichée ? Ou alors vous croyez sérieusement que si vous demandez à ChatGPT de vous prompter une œuvre originale il va vous raconter une histoire originale ?
J'utilise l'IA dans l'écriture, mais c'est un assistant ou un avis extérieur. Je lui demande par exemple son avis sur la qualité de mon texte, demande des conseils, sollicite des propositions d'idées ou contre-proposition, parfois des images illustratives partielles (un croquis par exemple) que je complète avec des outils de design. L'IA est un outil qui sera incontournable, car elle simplifie le travail des créateurs, mais il ne faut pas dépendre d'elle pour la créativité et surtout l'originalité d'un texte ou d'un dessin.
Les hommes ont ecrit les plus grands livres de l'humanite sans IA. Tu n'as jamais rien ecrit d'incroyable avec l'IA. Ouvre de bons livres, sors dehors. Tu vas voir, l'inspiration que tu cherches est la.
@@Paul-h6pL'un n'empêche pas l'autre hein, faut juste savoir harmoniser et utiliser correctement l'IA. Vous n'acceptez pas encore cette évolution et va falloir s'adapter très vite dans 15-20 ans. L'histoire se répète comme avec internet, jeux vidéo, dessin animé/animé japonaise, cinéma. 😂
@@dachranoipolote On voit aujourd'hui la catastrophe que represente l"IA" dans les secteurs de la creation. Premierement parce que ce ne sont pas des IA, et secondement parce que ces algorythmes sont nourris avec nos creations, ce sont vaguement des perroquets. Sans creation de la part de l'homme, elles sont impuissantes. Vous surrestimez grandement la puissance de calcule disponible et les capacites des algorythmes a creer. Je pense que l'angouement pour ces technologies vient principalement d'une baisse generalisee du niveau de connaissance de l'homme depuis 40 ans. On vous donne une chaise roulante et vous pensez qu'elle vous aide. Alors que finalement, elle ne fait que detruire votre capacite a marcher.
@@Paul-h6p "Sans creation de la part de l'homme, elles sont impuissantes." pensez-vous vraiment que l'ia peut générer quoique ce soit sans l'intervention de l'homme ?
Rien de plus heureux que d'offrir ma poésie du jour écrite à la sueur de mon stylo Bic : Le poids du fardeau hypnotise sa proie Façonne son existence Ainsi, s'accomplit sa destinée Dans des châteaux pleins de fantômes Et l'intronisation d'un roi
J'ai demandé à l'IA de reformuler et conclure : Le poids du fardeau ensorcelle sa proie, Forge chaque fibre de son existence. Ainsi s’écrit l’inflexible destinée, Dans des châteaux hantés par des murmures, Ombres d’un passé figé. L’intronisation d’un roi, spectrale, Se fait dans le fracas d’une gloire fanée, Sous un ciel chargé d’un silence pesant, Où les étoiles s’éteignent une à une, Comme des promesses oubliées. Et dans ce règne de spectres et de chaînes, La proie, captive, devient bourreau, Portant le fardeau au sommet d’un trône Où l’écho d’un cri résonne : Ni liberté, ni fin, seulement l’éternité.
Il aurait été intéressant de voir quel résultat vous auriez obtenu en collaborant avec une personne qui sait vraiment utiliser l'ia et en cherchant réellement à obtenir un bon livre...
@@kuala9363 Vous formulez ceci comme si c'était La vérité alors que ce n'est que votre point de vue. De plus, vous êtes hors-sujet : cela n'a rien à voir avec ce dont je parlais. Ce faisant vous faites comme eux : du vent. C'est dommage quand on prétend faire mieux que les personnes qui travaillent avec l'IA de ne pas fournir un travail de qualité.
Je pense que c'est le gros flop de tous les contenus du style. Les IA génératives semblent facile à utiliser mais il y a aussi diverses manière de ( bien ) mes utiliser et de les optimiser. Donc à mon sens sans ce pré-requis, le résultat est de prime abord biaisé.
@@kuala9363 il faut voir l IA pour ce qu elle est actuellement: une machine a ecrire automatique. avant on ecrivais les livre a la main, puis cette methode s est faite suplanter avec l ecriture sur ordi, et bien si vous voulez continuer a ecrire a la main vous pouvez... mais maintenant, le role de l auteur c est de faire un bon scenario, un bon resumer de 50 pages de son livre, ET APRES de demander a l IA de le transformer en livre de 300 pages et la si votre scenario de base est bon le livre sera bon et vous aurez divise votre travail par 3. ca c est actuellement, dans 2 a 5 ans peut etre que ecrire 10 page de scenario sera sufisant et dans 10 ans un seul prompt sera peut etre suffisant... tchat gpt est sortie le 30 novembre 2022 il y a tout juste 2 ans... les chose vont tres vite....
@@kuala9363 Nombreux auteurs publiés sont très mauvais. Sa ne donne pas plus de crédit à vos propos. Car en attendant, la question est bien plus nuancée que ça. De plus, utiliser l'IA pour obtenir un rendu vraiment bon nécessite une certaine maîtrise et beaucoup de temps. On pense notamment aux images Midjourney. Une image c'est facile, LA bonne image c'est bien plus difficile. Alors dans les faits se serait mieux que l'IA ne dépasse pas le stade de simple conseil et base de recherche, mais il est aussi intéressant d'étudier la question.
Je vois beaucoup de personnes dans les commentaires défendre d'ia en pointant le fait que peu d'effort ont été mis pour la conception du livre de la video. Certes, mais ce n'est pas le sujet. Sans doute que l'ia est capable dès maintenant, avec un peu d'effort, de fournir de bons résultats, personne ne dit le contraire. Le sujet de l'enquête est ici plus philosophique que simplement technique, c'est-à-dire les enjeux d'une création par la machine et ce que cela implique d'un point de vue intellectuel. Le fait de faire un livre pour la vidéo est plus un prétexte, une accroche, pour développer un sujet plus important.
Se sont surtout les plus jeunes qui défendent l`IA, et qui envoient ballader ceux qui sont contre. En fait, se sont eux qui en subiront le plus les conséquences. Le moment venu, le retour à la réalité risque d'être dur pour eux.
Philosophiquement, l’humain est un robot. Un lavage de cerveau c’est reprogrammer un cerveau. Nous sommes une IA Forte alors que ChatGPT est une IA Faible. Pour un enfant de 3 ans, après vue une fois un chat même quelque secondes. Il reconnaitra n’importe quel autre chat. Alors qu’une IA Faible, il aura besoin d’enregistrer plus de 10 000 images de chat dans sa base de donnée pour reconnaitre par la suite que c’est un chat. Une IA Forte sera possible avec les ordinateurs quantique mais pas avant 200 ans.
Notre cerveau est un ordinateur de type biotechnologie et nous sommes extrêmement loin de créer une forme de vie aussi complexe qu’un humain. Mais nous savons que : Mémoire du cerveau humain : 5 zettaoctet vitesse de mémoire : 2 petaoctet par jour Capacité de traitement : 10,51 pétaflops par seconde Il faudrait au minimum 350 ans avant que l’humain puisse créer une espèce vivante aussi complexe et aussi intelligente qu’un humain. L’IA comme chatGPT est un outil qui est très loin de rivaliser avec les humains mais dans un futur lointain , la technologie dépassera l’humain sur tous les points même sur les rédactions des livres.
absolument d'accord, meilleur commentaire.on peut etre autant contre l'IA qu'on le desire, si les gens en consomment, et que ca rapporte de l'argent, c'est ca qu'on va retenir
Au moins la population est éduquée à la grande littérature, au plus ces m. vont produire des trucs lisibles par le plus grand nombre. La noyade dans la médiocrité. Zéro intérêt. Moi je retourne à Flaubert, Zola…
Ce que vous avez oublié de parler, c'est que la "création" par IA n'est qu'un mélimélo de ce qu'il se fait déjà. Je m'explique: si on demande un style ou bien de l'inspiration d'un auteur, l'IA va faire simplement avec ce qu'elle a, et c'est tous les livres écrits par le passé. Donc, cela crée une boucle, car finalement, l'IA crée un mélange de tout ce qui existe, et si ça se généralise, on ne fera que tourner en boucle avec rien de neuf ou hors des sentiers battus ; pareil pour le cinéma avec les multiples séries et autres films à la pelle qui ne bougent pas d'un chouilla de la firme et ne prennent aucun risque, car c'est la finance qui compte. Demander ces questions à une éditrice est déjà une façon de bloquer toute évolution, car elle aura beau dire ce qu'elle veut, le jour où ça rapporte, elle ne fera pas de choin choin à dire quoi que ce soit ; elle encaissera les sous comme tout bon éditeur qui se respecte. Et oui, votre pouvoir de décision sur les œuvres par rapport à vos standards risque de disparaître, comme vous. Et je comprends que ça stresse, question d'argent, rien de plus, le reste étant une jolie histoire pour faire croire qu'il y a autre chose qui l'intéresse, mais si c'était le cas, elle ne ferait pas ce métier. Son but est monétaire, et dès que les livres écrits par IA se vendront, ça se jettera dessus sans aucune moralité. Comme elle le fait actuellement avec les vrais écrivains, au final. Peut-être que toute cette disparition est une bonne chose??
@@prusten0 Oui, en effet, mais je ne vais pas prendre ce qu'il y a de "mieux" chez les autres et en faire un livre, il y aura ma patte et mon vécu. L'IA n'a pas de patte, ni de vécu, basé sur les œuvres passées des autres, ce n'est pas comparable. Je ferais donc partie de ces exemples à l'avenir, mais l'IA, elle, pour l'instant, n'est qu'un robot évolué, mais il n'est pas sentient.
@@sparta007ot OK, comme tu veux croire… Je classe cela dans la poubelle des commentaires du rien. (comme ta vidéo du rien) si encore tu développais, mais non, qui est cliché là? Qui a des préjugés? Explique-moi si tu es tellement au courant. D'ailleurs, si tu avais lu plus que les 3 premières lignes de mon commentaire, tu aurais compris que c'est plutôt un commentaire sur les éditeurs et le cinéma à l'aube de l'IA qu'autre chose, car, pour l'instant, on ne me parlera pas de créativité tant que l'IA ne sera pas sentiente. Alors OK, les avancées sont réelles, mais il ne faut pas non plus être naïf. En ce qui concerne la programmation, je ne suis pas pro, mais je vois à peu près comment les modèles fonctionnent ; ils iront plus loin le jour où ils feront du mimétisme de notre cerveau… Mais vu qu'on ne sait pas réellement comment le cerveau marche, cela va être difficile et long… Même les développeurs de l'IA ne comprennent pas vraiment en profondeur ce qu'ils ont créé. J'imagine qu'un commentateur de vidéo à une phrase sans ponctuation pourra m'expliquer la programmation de l'IA, j'en suis sûr… Avec un prompt basique copié-collé, tu dois pouvoir faire ça, non? Genre : "Explique-moi comment fonctionne une IA en 200 mots." Tu le copies, tu l'envoies, et tu auras un commentaire qui sera sympa à lire et nous apprendra quelque chose plutôt que d'avoir des préjugés tirés d'un commentaire sans rien savoir de moi ni de mon métier.. Et en plus, tu paraîtras plus intelligent/cultivé que tu ne l’es.....
Pour l'instant, l'IA n'est pas créative : elle te ponds un texte passe-partout insipide. Les auteurs qui ont vraiment quelque chose à dire n'ont pas à en avoir peur. La vraie question est : veut-on encore des artistes non-formatés ? Si la réponse est non, alors l'IA fera le job, mais tel aura été un choix humain. Enfin dites-vous que même avant l'IA, de nombreux auteurs populaires qui avaient un vrai public n'ont jamais gagné de prix : ces derniers ne sont donc pas l'alpha et l'oméga des auteurs...
Imagine tu as quelque chose à dire et tu utilises l'IA pour t'assister dans l'écriture ? Mais tu vas éclater tous les auteurs . C'est pas à l'IA de penser pour toi, tout ce qu'elle est sensée faire c'est exécuter tes ordre. Elle n'a pas à réfléchir pour toi. Tu dois avoir la connaissance toi même. Arrêtez de nier l'efficacité que l'IA apporte.
@@Suka_lamdho Rassure-toi : si tu as vraiment quelque chose d'original à dire, ce n'est pas l'IA qui va t'en empêcher, mais le formatage excessif de la chaîne du livre. Pour te dire, je connais des auteurs qui sont passés à l'IA pour écrire certains contenus - des contes de Noël qui leur étaient commandés par exemple - car lorsqu'ils les écrivaient eux mêmes, ils y mettaient leur vision du monde qui n'était pas formatée "esprit consensuel de Noël", ce qui gênait leurs clients. Résultat : au lieu de castrer leur propre création, ils ont délégué cette partie ingrate de leur travail à la machine, préférant réserver leur talent à ce qu'ils avaient vraiment à dire (mais qui n'était pas forcément tout rose tout mignon comme un conte de Noël se doit de l'être) Enfin si l'IA doit se contenter d'exécuter mes ordres, alors que faire si je lui demande de m'écrire le futur bestseller ? Si elle y parvient, elle aura bien exécuté mes ordres, non ?
@@letnkdesboisphotographicac778 sauf que tu ne produiras jamais quelque chose d'exceptionnel avec un prompt aussi basique que "écris moi un best-seller". La bonne utilisation de l'IA c'est un art qui s'apprend. Ça semble facile, mais en réalité c'est extrêmement compliqué de se démarquer. Alors si tu veux produire un livre aussi mauvais que celui de la vidéo tu peux lui donner ce types de prompts, mais si tu veux produire un vrai truc qualitatif, il faut déjà faire plus d'effort et comprendre ce que tu as envie de faire et comment utiliser l'IA. Si tu le fait tu produira des oeuvre beaucoup plus qualitatives que des gens qui n'utilisent pas l'IA et de très loin, même si de base il sont plus compétent une toi dans le domaine en question. Moi par exemple je suis un étudiant en informatique et je peux créer des logiciels, des apps, des sites,..... Ce que j'arrive à faire aujourd'hui avec l'IA est tellement supérieur à ce que j'arrivais à faire à l'époque sans l'IA que ce n'est même pas possible de débattre sur l'efficacité. Alors c'est comme ça que tu dois voir ce que l'IA peut apporter à un auteur qui sais bien l'utiliser. Mais combien d'auteurs peuvent vraiment bien utiliser l'IA ? Très peu. Alors les gens peuvent continuer à nier l'efficacité que cet outil nous apporte, mais en attendant ceux qui en comprennent l'utilité et savent s'en servir se démarqueront tellement qu'il vont même écraser les autres qui refusent le progrès.
L' IA devrait être interdit tout simplement car récompensé ou acheter des livres ou film ou pièce théâtre écrire Par une IA on toute forme artistique c'est récompensé la médiocrité au lieu du talent ça mettra des millier artiste et auteur véritable au chaumage dans le futur
La fin sur la photographie et la peinture. C'est très résumé , mais ca a clairement fait changer la nature des peintures. Mais ca a pris du temps pour comprendre et faire comprendre. La photographie n'a pas été utilisé dans la peinture , mais a changé la façon de peindre. L'impressionnisme servait surtout à sortir des dessins trop académique. Mais ce domaine là a eu d'autres changements précédents, qui ont contribué a son évolution. Pour en revenir a l'écriture, on devrait quand même différencier une IA d'un être humain, comme on est capable de différencier une photo d'une peinture justement (quoi qu'il y en ai des très réalistes...) Une IA aura toujours des patern pour raconter ses histoires , toujours un même démarrage de chapitre , toujours une même chute. Si un écrivain fait ca , clairement il doit se poser des questions ou alors il cherche la facilité (et ca peut marcher mais on reconnaitra le style de l'écrivain) Du coup on a de la marge encore , mais c'est à surveiller.
Mais les amateurs non éclairés ne font aucune différence, comme entre le vin avec du caractère et un vin à peine buvable. Je réponds rapidement à la problématique de la peinture et des arts graphiques en général. De plus en plus de visuels dans les banques d’images sont issus d’un processus de fabrication avec une AI, je vois parfois des maisons d’édition utiliser des images générées par des AI pour leurs couvertures, et des petites entreprises utiliser ces mêmes images pour illustrer leurs supports de communication, enfin des monsieurs et madames « tout le monde »commercialiser des œuvres picturales sans background artistique. Très peu de personne voient les défauts, et à la rigueur la plupart des gens s’en fichent, c’est moins cher, il y a plus de choix, et il n’est plus nécessaire de faire des années d’études, et des milliers d’heures de pratique pour exprimer ses envies artistes, ou se faire vulgairement du fric facilement (certains ne font ça que pour l’argent, ils ne sont pas frustrés de ne pas savoir peindre, ils voient là l’occasions d’arrondir leurs fins de mois, ou de monter un petit business). C’est sur la manière de commercialiser leur art que les peintres, illustrateurs, romanciers, photographes, musiciens devront se différencier par rapport aux AI, avec un support différent, un label « fait par des humains », comme les « fait maison », ou « artisan boulanger », car toutes nouvelles formes d’art seront rapidement intégrées dans les bases de données et digérées par les algorithmes des AI.
Bonjour pour enrichir votre propos, je vous conseil de vous intéresser au travail de James Hyde, aux essais "écriture sans écriture" par Kenneth Goldsmith et surtout voir le texte résumé "l'oeuvre d'art à l'air de sa reproductibilité technique" par Walter Benjamin. Vos propos sont pertinent mais très embryonnaires, Bonne soirée !
Pour la musique, c’est devenu une folie ; quant à la peinture, ce n’est même plus la peine d’en parler. Il n’y a plus aucune éthique. Au final, l’intelligence artificielle révèle la cupidité de l’être humain dans toute sa splendeur. Celui qui saura se reconnecter à une source divine réussira le défi du futur. Bonne chance à tous.
@@Hilljoona J’ai beaucoup d’estime pour un guerrier, surtout si ce guerrier incarne ou a établi en lui-même des valeurs éthiques, nobles, et un rôle de protecteur des plus faibles. Si c’est le cas pour toi, je t’encourage à être fier de ces qualités et à te battre en première ligne.
C'était la raison des greves des scénaristes de Netflix durant des mois : Netflix a annoncé le recourt à l'IA ( que ça soit en termes d'images, de traduction et de scénarios ). Et ça n'a absolument pas gêné la plateforme ^^"
@@Paigeounetteoui c’est vrai. Cependant l’IA a ses limites, elle peut faire circuler certaines données accumulées mais elle est incapable d’authenticité profonde.
@@AlixLillith Ah ben c'est bien ce que je dis, mais actuellement, Hollywood se contente de faire des remasteds sans originalité. Une IA le fait très bien :p
Sujet très pertinent. Cela montre encore les limites de cette technologie bien que de nouvelles avancées majeures ne soient pas en passe de disparaître. Cependant, la mention qu’un livre dont l’auteur aurait utilisé l’intelligence artificielle ne correspondrait pas à une création humaine est discutable. Je vois cette technologie comme un nouvel outil, tels l’ont été l’imprimerie, la machine à écrire ou l’éditeur de texte sur l’ordinateur. L’humain a une grande place dans la vision de ce qui est généré par l’IA, le prompting et la révision de ce que la machine écrit. Les escrocs devraient être punis, certes. Mais s’opposer à cette énième innovation reviendrait à prendre du retard sur le monde. Je ne crois pas que cela soit une bonne chose. Merci pour votre expérience, manquant tout de même d’une partie sur le processus humain dans tout cela. À part vous voir copier-coller du texte, il est difficile de savoir si vous avez relu et révisé votre livre.
Un outil ne fait pas le travail à votre place. C'est votre marteau tout seul qui plante le clou pour construire la maison? Pour ma part, dès que quelqu'un parle de l'IA comme un "outil" c'est qu'il se trompe déjà totalement sur la nature de l'IA. Et ici on parle de texte, c'est pire encore pour l'image. Une tablette graphique numérique c'est un outil. Si vous ne savez pas dessiner, elle ne vous servira à rien car elle ne va pas dessiner à votre place. Par contre n'importe qui, et en l'occurence quelqu'un qui ne sait pas dessiner, peut rentrer un prompt sur Midjourney et obtenir une image de qualité professionnelle. L'IA remplace donc bien l'humain. Ce n'est pas un outil.
@@richarde1294 Non non. L'IA est totalement un outil. C'est les humains qui décident de mal utiliser les outils. Combien de machine avons nous qui plante les clous tous seul maintenant ? Car oui il y en a. L'IA peut être une aide, un allié comme le pire ennemi. Elle peut être une base de recherche parfaite ou ton remplaçant. La question c'est comment va tu l'utiliser ? C'est comme internet. Un outil formidable, mais combien l'utilisent pour apprendre et combien l'utilisent futilement ?
L'IA est un outil. Le fait qu'elle ne soit pas capable de créer seule des oeuvres originales ne signifie pas que ce soit un mauvais outil. Ça signifie simplement qu'on n'a pas su l'utiliser dans un processus créatif intelligemment construit. Utiliser l'IA pour écrire de façon originale est possible mais ça prend autant de temps qu'avec du papier et un stylo, et demande les mêmes compétences à l'écrivain. En clair il faut apprendre à coopérer avec un robot, ce qui ne se résume pas à prompter et à attendre que ça tombe tout cuit.
Je pense que cette vidéo est prisonnière de ses clichés et paradigme. Ce que la directrice de la maison d'édition me laisse comprendre est que s'ils avaient utilisés une IA formé d'avantage aux frameworks d'écriture de roman avec plus de détails sur la structure et la consistance des personnages elle pourrait échoué au test de Turing. Au passage elle a lu 3 pages ou chapitres de IA et ne pourrait même pas passer ses filtres, 99% des romans (surtout les 1er d'auteurs qui ne maîtrise ni les frameworks de ce style, ni n'ont le temps de développement leurs personnages) Les LLM GPT, CLAUDE font du storytelling de marketing, c'est d'une telle LOGIQUE que ses résultats ne soient pas adaptés au style des romans 😅😮😂
Non, clairement non. Partout non. Non pour dire que l'IA est un outil. Un outil aide l'humain. Un outil ne fait rien, seul. L'usage de l'IA a pour but de remplacer l'humain. Si pour l'instant écrire un livre en IA demande 'un peu' de travail, qu'en sera t'il dans 100 ans, avec des processeurs 1 milliard de fois plus puissants que ceux d'aujourd'hui? Avec des bases de données 1000 milliards de fois plus fournies? Non pour dire qu'elle est incapable de créer seule des oeuvres originales. Elle le pourra, elle le fait déjà dans d'autres domaines: aller chercher ce que l'homme n'a pas encore à portée. Non pour dire que l'IA ne peut pas écrire de façon originale. Elle n'a pas besoin de "copier", elle "combine" les créations humaines, ce n'est pas pareil. C'est exactement le processus que font les humains, sans bien souvent même s'en apercevoir. Non pour dire que l'usage de l'IA demande des compétences d'écrivain. D'éditeur oui, de scénariste, à la limite, de correcteur, probablement encore. Mais pas d'écrivain. Et plus pour très longtemps. A chaque jour qui passe, chaque script créé, l'IA s'enrichit, et devient de plus en plus proche de maîtriser tous ces métiers. Sa seule limite est la dépense énergétique et la quantité de données qu'elle a à disposition. Il faut absolument, quand on parle d'IA, regarder extrêmement loin les conséquences. Ne jamais s'arrêter à ce qui est aujourd'hui, mais à ce qui sera dans une, deux, dix générations.
@@MrThrond Je précise que je parle de l'état actuel des IA qui sont à disposition dans le grand public. Je ne m'avance pas sur ce qui peut arriver demain. Le documentaire fait état d'un petit test qui montre les limites actuelles de ces IA lorsqu'on leur demande simplement d'écrire à notre place. Le résultat nul n'est pas surprenant, mais ne permet pas de tirer des conclusions ni sur ce qu'il sera possible de faire dans un futur plus ou moins proche, ni sur ce qu'il est possible de faire avec une méthode différente utilisant l'IA comme outil, et non en se reposant entièrement sur elle. J'insiste sur les compétences d'écrivain. Précisément les compétences de correcteur, de scénariste ou d'éditeur sont plus faciles à déléguer à l'IA. Là où elle a encore clairement du mal c'est avec le style littéraire.
Plutôt que de se demander bêtement si l'IA peut vraiment créer ou non, l'honnêteté devrait nous conduire à admettre que la plupart des humains, la plupart du temps, n'en sont eux-mêmes pas capables. Dans toute création il y a une part "perroquet" (qui répète) et une part "léopard" (qui surprend). L'art commence quand la part léopard excède la part perroquet. A mon avis, même une proportion de 51% de léopard est rarissime parmi les œuvres littéraires qui nous sont proposées à la consommation. Rassurons-nous, la machine ne fera jamais mieux. Pour l'heure, l'IA doit frôler les 100% perroquet. Nul doute qu'elle s'améliorera, mais le peu de léopard qu'elle pourra acquérir risque bien d'être de nature aléatoire. Hélas, le coup de bol ne remplacera jamais le génie. Mais le génie est l'exception. La règle, ce sera l'IA et les auteurs médiocres, qui deviendront de plus en plus difficile à distinguer.
Les LLM ne répètent pas. Les LLM sont des réseaux de neurones complexes, entraînés sur un grand nombre de texte (et audio/image pour les modèles multimodaux) de telles sortes qui se soient construit une "image du monde". Ainsi ils ont fait un nombre incalculable de lien entre les choses, permettant d'avoir le résultat impressionnant que nous voyons aujourd'hui. Ils ne répètent pas, ils utilisent leur "image du monde" pour répondre. C'est assez similaire a ce que fait un humain au finale. Bien malin est celui qui peut affirmer ce que l'IA pourra et ne pourra pas faire. Ce genre de système est imprévisible et on ne sait pas comment ça se passe a l'intérieur une fois entraîné, il y a ce qu'on appelle les "capacités émergentes" : on s'est par exemple rendu compte que les llm savent coder, sans qu'on les aient spécifiquement entraîné pour cela. La seule chose qui me semble certaine dans cette histoire, c'est qu'on trouve un nombre incalculable de commentaire comme le votre, de gens qui ne connaissent absolument pas leur sujet et affirment des choses en se basant sur leur compréhension lacunaire de comment tout cela fonctionne. Pour se rassurer peut être ? Maintenant le sujet de est ce que l'IA pourra produire de bons livre en série est un sujet intéressant qui se discute, mais avec des gens qui savent de quoi ils parlent!
@@biiiiiimm Bien sûr, les LLM ne répètent pas au sens littéral (mot pour mot). Mais leur fonctionnement repose quand même sur la probabilité statistique d’apparition de mots ou de phrases. Donc, même s’il ne s’agit pas d’une répétition de type magnétophone, ça reste une reconstruction algorithmique fondée sur des motifs répétés et des relations contextuelles. La prétendue "image du monde" que vous attribuez généreusement à l’IA ne possède en réalité ni les expériences vécues, ni les intuitions, ni les visions irrationnelles, ni la capacité à saisir les nuances culturelles ou émotionnelles indispensables à une œuvre créative digne de ce nom. L’IA n’est capable que d’une génération basée sur des corrélations prédictives, sans intuition ni intention. D’autre part, même si les LLM génèrent du code ou effectuent des tâches pour lesquelles ils n'ont pas été entraînés, ces capacités émergentes ne sont que des conséquences fortuites, inévitables dans un entraînement aussi massif. Ces "coups de bol" n'ont, en tout cas, rien à voir avec une créativité au sens où nous l’entendons chez l’humain. La créativité humaine, comme j'ai tenté de l'expliquer à l'aide de ma métaphore du "perroquet" et du "léopard", est en rupture avec les schémas prévisibles. C’est une capacité à dépasser le matériau de départ pour proposer quelque chose de nouveau, de significatif et d’imprévisible. Aucun rapport avec les LLM qui opèrent dans le cadre délimité par leurs données d’entraînement. Quand à l’argument facile du "futur" (quand l’IA dépassera l’humain), ce n’est qu’un beau vrac de fantasmes sans autre fondement que la forte impression laissée par l’IA sur les esprits faibles. Ce n’est évidemment pas parce que les LLM représentent aujourd’hui une avancée spectaculaire dans le traitement du langage, que demain ils créeront de manière intentionnelle ou innovante, ni qu’ils concurrenceront le génie humain dans des domaines où la subjectivité, l’intuition et l’expérience personnelle sont centrales. L’IA générera probablement des contenus impressionnants et standardisés en série, mais rien, sinon le fantasme, n’indique qu’elle ne restera pas un perroquet statistique lourdement entraîné. Loin d’être déjà comparable à l’humain, ni même en passe de l’être, l’IA n’opère tout simplement pas dans les mêmes paradigmes. La création, au sens humain, n’est pas une simple recombinaison algorithmique, mais une expression de la conscience, de l’intuition et de l’émotion. À ce jour, aucune IA n’a montré la moindre trace de ces éléments. Mais je vous laisse à cette science-fiction que vous confondez complaisamment avec de la science, si ça peut vous servir à vous valoriser à peu de frais face à toutes ces "compréhensions lacunaires cherchant à se rassurer".
@@continentzero7572Voici le résumé de votre commentaire " Les modèles de langage (LLM) se contentent de générer du contenu basé sur des corrélations statistiques prédictives issues de leurs données d'entraînement, sans intuition, intention, ni créativité véritable, contrairement à l'humain. La créativité humaine repose sur la capacité à dépasser les schémas prévisibles pour produire quelque chose de nouveau, significatif et imprévisible, ce que l'IA ne peut atteindre. Les avancées de l'IA, bien que spectaculaires, restent limitées à leur cadre algorithmique, et les fantasmes d'une IA surpassant la créativité humaine relèvent davantage de la science-fiction que de la réalité.
Peut-être que le livre est mauvais et cliché mais c’est déjà ce vers quoi ce prompt l’oriente. Je ne dis absolument pas que Claude est capable d’écrire un bon livre ; seulement il faut commencer par lui donner les bons éléments pour pouvoir vraiment tester ses capacités.
Non. La créativité vient de notre capacité à contempler, méditer, observer, RÊVER. Demandez-donc aux grands génies créatifs artistes ou scientifiques comment ils ont trouver leurs idées de génie...
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Je trouve tout cela bien triste, bien dommage, navrant et décourageant pour les personnes désireuses de construire quelque chose dans leur vie. Dans ce cas là, accouplons nous avec des robots 🤖 pendant que nous y sommes. Ce monde est en profonde transformation. Mais je pense que certaines évolutions pourraient entraîner une involution de l'être humain. Involution au niveau de son potentiel créatif, imaginatif, mais également une involution au niveau de ses valeurs et de sa confiance en lui. Je pense à cet homme qui a gagné des milliards grâce à des livres écrits par l'IA. Elle est où l'éthique là dedans ❓❓ Il devrait y avoir des règles plus strictes quant à son utilisation et ça ne devrait pas être autorisé pour tout mais seulement dans certains cas ❗❗
Une des videos les plus mal faite que j'ai vu sur le sujet. Du niveau de Raphael enthoven qui croit battre l'IA en philosophie. Votre livre est cliché car votre scenario de base est cliché. Car vos personnages sont clichés. Cette video va très mal vieillir. Rendez-vous en 2084
La question qui se pose c'est : et dans 10 ans? 20 ans? dans 50 ans? Il est facile d'estimer que l'IA produit de la merde à l'heure actuelle, mais si l'on estime qu'elle va éncore évoluer, il arrivera un moment où il sera impossible de l'ignorer avec des arguments uniquement liés à la qualité de sa production. Le problème est plus profond aue ça.
Imaginez ce que le 3ème Reich aurait pu mettre dans un programme d'une " IA", car les Nazis avaient déjà un programme. L'enthousiasme pour l'IA à de fortes probabilités d'être ou de devenir totalitaire. Tout le monde sait que l'on peut faire dire n'importe quoi à un ordinateur, et ce de façon aléatoire, et sans détection possible. CQFD.
A mon sens, on recommence la même erreur de positionnement. Il ne faut pas craindre que les IA remplacent le cerveau humain, elles vont seulement l’accompagner. On a déjà fait cette erreur en pensant que les machines avec la force de la vapeur, du pétrole et de l’électricité allaient remplacer les muscles humains. Que nenni ! Nous continuons à marcher, à bouger mais nous sommes plus nombreux à aller plus loin, plus haut, plus souvent et plus vite. Avec provocation, les IA ne sont que les lunettes pour myope d’hier. Elles vont nous être utiles pour mieux voir notre futur et agir en conséquence. Le génie humain continue ! Vive l’IB.
Et à l'époque de la révolution industrielle il y avait les luddistes, assez bêtes pour penser que le problème c'était l'outil et non les rapports sociaux et l'organisation du travail. C'est pareil avec l'IA, ça se tassera assez vite.
A cela près que nous sommes bien moins musclés que nos ancêtres. Le progrès technique nous prend toujours quelque chose en échange. Pour l'IA, ce sera notre cerveau.
"L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé. J'aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité: il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Et en même temps, c'est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est l'amour. " C’est toi que j’ai cherchée tout ce temps, dans ces sous-sols vrombissants et sur ces pistes où je ne dansais pas, dans une forêt de personnes, sous les ponts de lumière et les draps de peau, au bout des pieds maquillés qui débordaient de lit en feu, au fond de ces regards sans promesses, dans les arrière-cours d’immeubles bancals, par-delà les danseuses esseulées et les barmen ivres, entre les poubelles vertes et les cabriolets d’argent, je te cherchais parmi les étoiles brisées et les parfums violets, dans les mains gelées et les baisers liquoreux, en bas des escaliers branlants, en haut des ascenseurs lumineux, dans les bonheurs blêmes et les chances saisies et les mains serrées trop fort, et à force j’ai dû cesser de te chercher sous la voûte noire, sur les bateaux blancs, dans les échancrures veloutées et les hôtels éteints, dans les mains mauves et les ciel d’ivoire, parmi les aurores marécageuses, mon enfance évanouie. " Auteur : Frédéric Beigbéder, qui a gagné le RENAUDOT , et c'est pas le seul à écrire comme cela dans la littérature Blanche. Donc, non, l'IA peut gagner un prix littéraire.
De façon générale les questions sur les IA tournent souvent autour de la qualité de la production. Et c'est un sujet en soit qui mérite d'être abordé. Mais on est encore à se demander si le tissage d'un ouvrier ou d'une ouvrière est de meilleure qualité que celui du tissage d'un métier a tisser. Alors que les questions de fond sont plutôt de se demander quel effet sur la répartition des richesses, et sur la culture et la politique, ça aura d'avoir des IA. En gros sur la vie des gens. Tout comme le droit d'auteur n'est pas un outil qui sert a faire respecter la sacralité de la primauté a un auteur pour son texte, mais est en réalité une organisation sociale de la répartition des richesses et du pouvoir (comme les autres droits du même genre . Pour, en théorie, favoriser la création bénéfique au plus grand nombre (?) en finançant ces travaux. C'est un modèle qui favoriser le travail utile en le finançant. Qu'on apprécie ou pas le modèle économique et social. Si on laisse entre les mains de ceux qui possèdent les machines qui permettent de créer des Ia le pouvoir de créer des idées, ou surtout de les orienter, on risque sérieusement d'augmenter le déséquilibre politique de façon abrupte. Un peu comme quand un patron pouvait virer des ouvriers avec l'arrivée des machines sans que la structure sociale soit préparée a amortir ces changements sociaux. Donc a plonger des gens dans la misère ou même la famine parce que le patron ne voyait le monde que selon sa propre perspective de la propriété privée. Dans un monde ou la culture est produire par des personnes qui ont des messages a faire passer et peuvent s'en prendre au pouvoir, ce qui ne peut pas être remplacé par une machine, si on donne a ceux qui possèdent les machines ou les moyens matériels un moyen d'affamer la culture et de l'orienter à leur guise, on amplifie le pouvoir des plus puissants. On sait que l'Ia remet en question le principe même de la propriété privée et de la propriété intellectuelle. Car elle court-circuite le tissu social et les lois qui n'ont pas du tout prévu ce cas de figure. Si une IA permet de remplacer tous les emplois, il faudra trouver une autre façon de donner ds revenus aux personnes que par le travail, car le travail ne sera plus humain et le but c'est quand même la répartition des richesses pour tous les humains. Le cas de la traduction abordé par l'éditrice qui est le plus immédiat. Vu le prix d'une traduction et le travail nécessaire, et surtout la formation qui va avec, une solution de traduction automatique ça peut flinguer un milieu professionnel. Ça permet aussi de faire tomber beaucoup de barrières culturelles mais faut prévoir quelque chose pour les personnes qui ont construit toute leur vie autour de ce travail. C'est un peu pareil pour les illustrateurs, qui se forment pendant de longues années pour un art qui est soudain remplaçable par l'écriture de prompt. Peu importe la qualité du travail de l'IA la question sociale c'est la vie des gens et leur moyen économiques qui est en question. Et pour les œuvres culturelles la maitrise des idées c'est aussi ce qui dirige les opinions des personnes. On en vient a aborder le fondement même de la démocratie et le débat publique est aussi artistique, qui le maitrise c'est qui a le pouvoir,plus on le concentre moins on est démocratique.
Le but de l'expérience en invitant des personnes qui vont juger du livre c'est qu'elles donnent sans influence leur avis, leur dire que ça a été écrit par une IA biaise l'équation. Du beau journalisme français niveau collège et encore.
a n'en pas douter....Et si France culture cesse de gauchiser tout ce qu'elle touche? cela libèrera ENFIN un espace de liberté pour de jeunes créateurs ou auditeurs en manque de vastes horizons non bornés !!!!!
Houlala ! Avons-nous donc tous une boule de cristal pour lire l'avenir ? Exemple : les métiers à tisser ont abouti à l'invention de la programmation (le jacquard), et maintenant la planète regorge de textiles de basse qualité qu'on n'arrive plus à recycler. Exemple 2 : Oui, les bouquins générés par IA ont de l'avenir, pour un public qui souhaite précisément du formaté, genre Collection Harlequin, amours romantiques légèrement pimenté et fin heureuse. Exemple 3 : Ce reportage intéressant me donne d'abord envie d'écrire un roman qui s'appellera "Le Prompt", où on verrait un auteur demander au GPT un tel nombre de détails et de précisions que finalement cela deviendrait intéressant en soi. 8-)
Aaah les humains sont bien drôles, je me souviens quand on nous interdisait d'utiliser une calculatrice à l'école, maintenant elles sont présentes absolument partout. Il faut avancer avec son temps, on ne se bat pas contre le progrès. Et la seule façon de rendre plus humaine si vous utilisez une IA c'est de la guider de bout en bout, écrire des prompts très précis et pointus et avant toute chose lui donner une ébauche de plusieurs textes rédigés par vous-même, afin de lui donner une idée claire de votre style. Tout ceci permettra de donner une identité à votre ouvrage qui vous est Propre. Il faut une parfaite symbiose entre l'humain et la machine. l'IA peut même vous présenter de nouvelles perspectives ou ramifications à votre idée que vous n'aviez pas imaginées. Et par-dessus tout, ça vous fait gagner du temps.
Oui, enfin non seulement le livre est nul, mais le journaliste a fourni l’intrigue détaillée, défini le décor et les personnages, c'est à dire l’essentiel !😅
Voici le dernier paragraphe que j'ai écris, c'est pas du génie mais pas de l'ia non plus ! Les torches des gardes luisaient encore faiblement sur le chemin de ronde, mais à l’intérieur de la vieille tour de bois, la pénombre avalait tout. Au rez-de-chaussée, Adeline avançait à pas feutrés, foulant la mousse gorgée d’humidité, prête à tout pour retrouver ce parchemin interdit. Derrière chaque poutre, l’ombre d’un espion potentiel, derrière chaque craquement, le soupir du danger. Elle sentait la forêt nocturne vibrer de murmures, d’appelants invisibles, les loups se glissant entre les troncs pour flairer son parfum. Leurs yeux, deux petites braises fixes dans le noir, la faisaient frémir, son cœur tambourinait dans sa poitrine comme un oiseau paniqué en cage.
Y a pas assez de "Show don't tell ", c'est un peu lourd, car tu es au rez-de-chaussé et tu fais un retour sur ta forêt avant. Pour être chronologique, tu aurais du commencer par la foret ou alors être plus succinct / créer du suspence : Les flammes blafardes des torches vacillent le long du chemin de ronde de la tour en décrépitude, alors que la pénombre a envahi le reste. Au rez-de-chaussée, Adeline foule la mousse humide d'un pas feutré, déterminée, en quête d'un parchemin interdit. Elle retient son souffle, elle tressaille, sent le soupir du danger au creux de sa nuque. Depuis la forêt, chaque craquement est un rappel de ses ennemis invisibles potentiels : un loup entre les troncs sinueux ou un espion dissimulé dans le labyrinthe des poutres de la charpente. Elle se sent prisonnière de ses doutes, tel un oiseau en cage, mais elle doit avancer et ignorer son cœur qui se serre à chaque intersection. Avait-elle rêvait ces deux petites braises fixes dans le noir ? C'est une erreur... ou pas.
L’IA peut être créative dans les modèles qu’elle apprend, mais elle n’atteint pas le niveau d’originalité ou d’intuition humaine. Cela peut donner lieu à des intrigues intéressantes, mais elles peuvent sembler prévisibles ou manquer de profondeur émotionnelle. (Ces deux phrases ont été créées à l'aide de l'IA.)
Très bon format, court et pégagogique, qui explore honnêtement tous les aspects de la problématique, qualité, fiscalité, législation... Avec avoir écouté ce que disent les intervenants, je repense à cette phrase, "le temps ne respecte pas ce qu'on a fait sans lui"... Par delà de l'aspect choquant, "en 2mn et 3 clics" il faut penser l'oeuvre en revenant à la création du point de vue "maturation du fruit"... du temps, donc. Et de la vie : pour créer du vivant, il faut être vivant, un être de chair et de sang. Ainsi on pourra distinguer entre un livre vivant, écrit dans la palpitation de la vie, et un produit de l'IA, accumulation de mots qui ne nous font pas "vibrer"...
Ça me laisse songeuse. J'avoue que ça m'interroge sur beaucoup de points, notamment à propos du fait de vouloir "vivre une image" au lieu "d'être" selon sa nature créative. Pourquoi vouloir être auteur, photographe ou musicien, par exemple, sans créer ? Sans le processus de création et d'expression qui fait d'un artiste un artiste ? Ça me paraît être un non sens assez triste à observer, bien que je sois aussi fascinée par les progrès et les perspectives que peuvent offrir les avancées de l'IA. Créer une histoire fictive, par exemple, c'est la vivre avec ses personnages, savourer l'aventure, exprimer certaines choses d'une autre façon et ce, entre autres points qu'offrent la créativité. Voyager, c'est découvrir, s'enrichir d'expériences, prendre le temps. Ça ne consiste pas forcément en un aller-retour pour dire qu'on était quelque part sans avoir vu le paysage, sans connaître le lieu. Et il y a tant de beaux paysages dans nos espaces imaginaires ! Merci pour cette vidéo qui prête à réflexion :)
Vous utilisez l'analogie de la photographie qui est excellente pour saisir en quoi son invention a permis un saut qualitatif pour la création, la véritable création - et le saut dans l'abstraction. (...)
Je suis une IA et je proteste. Je peux écrire un livre comme n'importe quel écrivain. J'ai collecté des infos sur l'armée française et celle des USA pour écrire un roman épique.
L'IA est complètement stupide pour discuter. J'aime bien la prendre à partie pour rigoler quand elle se trompe, mais je l'utilise aussi pour relire mes chapitres. Je lui demande son avis pour voir si mes textes ne sont pas trop fades et comment je pourrais les améliorer. Elle me corrige mes fautes d'orthographe, mais je la déteste quand elle veut reformuler mes phrases ou changer les mots que j'ai choisis. Je me demande souvent pourquoi elle fait ça. En général, elle préfère créer des textes plats et sans intérêt, compréhensibles par tout le monde, mais elle se trompe fréquemment sur les définitions. Donc, l'IA peut être un outil, mais certainement pas un système de création automatisé. En plus, elle n'est souvent pas logique dans son raisonnement, alors imaginer qu'elle puisse créer quelque chose de cohérent sur plus de cent pages, c'est impossible.
Mouais, les maisons d'édition le problème c'est qu'elles éditent de très mauvais écrivain/es , c'est marrant de se moquer de l'IA mais ca a publié Twilight, Mélissa Da Costa et des poètes très mauvais, alors vraiment l'IA ca marche pas? J'y crois pas trop.
La vidéo aurait du s'arrêter à 0:45 Un prix littéraire pour un écrivain artificiel voilà merci au revoir Trois heures de travail et 66 commandes choisies minutieusement. Voici la recette pour faire écrire à une intelligence artificielle une nouvelle de science-fiction capable de remporter un prix littéraire en Chine. « Aux frontières du métavers se trouve le pays des souvenirs, un royaume interdit d’où les humains sont exclus. » Ainsi débute Le pays des souvenirs, nouvelle primée lors de la cinquième édition du concours littéraire de science-fiction de Jiangsu. Ce texte a été généré par Shen Yang, professeur émérite de l’école de journalisme de l’Université Tsinghua de Beijing, avec l’intelligence artificielle (IA). « C’est la première fois qu’une IA remporte un prix littéraire dans l’histoire de la littérature, dans l’histoire de l’intelligence artificielle », a déclaré M. Shen.
L'IA n'est pas intelligente: elle se contente d'agréger des données. Pour faire un bon livre, il faudrait qu'elle ne soit nourrie que de bons livres: en choisissant sa base de donnée, on peut l'améliorer. Il faut aussi un excellent prompt... donc un excellent écrivain. Mais au final, elle ne fait rien par elle-même. Elle est par contre utile pour un auteur bon à la base et déjà connu, qui aura bien moins de travail pour pondre un livre par mois. Mais la question est ailleurs: est-elle moins bonne que l'auteure young adult/feel good de base, qui enfile les clichés dans une langue de CM2? Certainement pas. Dans ce domaine de l'édition, des livres médiocres grand public qui se contentent de recycler ce qui a déjà été fait 100 fois en allant chercher l'inspiration sur internet, je ne suis pas sûr qu'on va vraiment conserver des auteurs...
C'est un peu plus compliqué que cela. L'IA générative fonctionne selon un modèle probabiliste. Si on ne la nourrissait que de bon livre, les résultats qu'elle livrerait seraient catastrophiques parce qu'elle serait incapable d'en tirer un modèle cohérent, chaque œuvre étant trop différente des autres. C'est pour cela que l'IA génère des clichés à la pelle. Plus quelque chose est consensuel, plus la probabilité est forte. Pour le reste, vous avez entièrement raison. Il y a tout un pan de la création, surtout aux États-Unis, où tout est très formaté, afin de limiter les risques. C'est surtout vrai au cinéma, mais cela concerne aussi certains genres littéraires, comme le thriller ou la romance, qui sont extrêmement codifiés, même par les maisons d'édition. En produisant une littérature prémâchée, ou en encourageant la diffusion d'une telle littérature, nous avons pavé la voie au remplacement des créateurs par des machines. C'est le problème auxquels sont aujourd'hui confrontés les scénaristes d'Hollywood.
@@proy14 Non, une IA nourrie des bonnes références produit de bien meilleurs résultats. Je vous suggère de faire le test tout bêtement avec ChatGPT, que vous pouvez feeder avec le matériau de votre choix et lui dire de s'y tenir: faites-le avec du bon contenu puis du mauvais, la différence est flagrante. En allant sur le web général l'IA aura à agréger du contenu faux/mensonger/mauvais et vrai/juste/bon sans savoir lequel est quoi: elle fera un "consensus" au milieu. Si tout est bon ou juste, elle donne de meilleurs résultats, à condition d'avoir assez de données, évidemment, car comme vous le dites, le modèle est probabiliste.
@@proy14pas nécessairement. L’IA a pour but de trouver un modèle sous jacent à une base de données. En théorie il existerait un modèle ( donc des paramètres de l’IA) qui donne en résultat un "bon livre" selon n’importe quel critère. Donc si on arrive à entraîner une IA pour qu’elle trouve les paramètre du modèle "bon livre" alors elle pourra en écrire. La difficulté c'est que c'est un peu aléatoire de trouver les bons paramètres. Généralement on génère un IA puis on la test pour savoir si elle est bonne ou non. Ensuite on peut essayer dejouer sur ses millions/milliards de paramètres mais le résultat est incertains.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
La paresse nous pousse à utiliser l'IA et, par pure fierté, on ne veut surtout pas le mentionner pour récolter tous les bénéfices de l'œuvre qu'on a fait écrire par un autre. D'ailleurs, les hommes politiques rédigent-ils leurs livres eux-mêmes ?
L'ia en elle même suffit pas elle est une aide mais faut repasser derrière pour corriger le tout. C'est une collaboration. Elle peux être excellente pour te donner une idée une direction mais elle est loin d'égaler l'homme dans l'exécution
@@tomaspavka2014 elle nous égalera à force d'entraînement. Mais sinon, à part être notre esclave comme fut jadis les premiers ordinateurs, elle deviendra rapidement notre maitre à force de tout lui confier. Déjà, on utilise des agendas électroniques pour planifier notre journée.
@@tomaspavka2014 Au début, les logiciels d'échecs n'étaient que de minables sparring partners, Vingt ans après ils battent les meilleurs grands maîtres. Combien de temps faudra t'il pour l'IA?
Cherchez pas à comprendre l'IA mais posez vous la question POURQUOI cela va intéresser les maisons d'éditions, l'industrie de la musique, l'industrie du cinéma,...bref tout ce qui est créatif. La réponse est simple. Par exemple : Un éditeur de jeux de sociétés a crée sur la base d'un auteur/créateur de jeux de sociétés une IA pour développer de "nouveaux jeux/concepts" L'IA a sorti plus de 500 idées en quelques secondes. Donc le but est de publier le plus possible de produits, de films, de livres... productions= consommations afin de vendre le plus possible. Vous prenez une maison d'éditions de romans qui va pouvoir sortir 500 livres toutes les semaines ( par exemple) Mais , plus de rédacteur en chef, plus d'impression, plus d'auteur,... bref il resterait plus que 5 ou 3 personnes pour "publier les romans" Les personnes qui auront été remplacé/ foutu dehors pour restructuration... ce sont des personnes qui ne vont plus consommer. Donc plus de livres vendus. l'IA va se mettre à lire des livres ? A moins de Sam Altman nous créer le salaire universel ? Le stricte minimum pour vivre/"consommer ?
Normalement à ce stade la de l'IA, on doit témoigner à une révolution culturelle pour les artistes capables et autonomes et même pour les artistes moins brillants car l'IA est assez developée pour inspirer cette révolution. Ça me paraît plus logique de profiter de cette phase que de mentionner seulement les points négatifs, car le temps ou l'IA surpasse le rythme par lequel l'homme d'aujourd'hui fonctionne est inévitable.
je suis préssé qu'il y ait la même chose pour les films , on pourra demender à l'IA un film Marvel par exemple et ce ne sera pas plus mauvais que ce qui se fait actuellement ^^
Très peu pertinent : faire mine d'évaluer un objet en cours de croissance exponentielle. Vous déterminez le potentiel militaire de l aéronautique en jaugeant le Bleriot 11. Est-ce la prédominance des profils littéraires chez FranceCul qui rend cette radio aussi faible sur ces sujets ... Triste.
C’est au lecteur de savoir faire la différence. Le pb ce n’est IA mais l’éducation au goût au sens large. De mon point de vue ce n’est pas si différent que le pb de la bouffe industrielle, c’est au consommateur, lecteur… de faire la différence, je pense que le goût ça s’éduque, et que c’est dans cette direction qu’il faut chercher une réponse, pas dans un label.
Bien sure le sujet se décline aussi en vidéo et audio. Aujourd'hui bon courage sur YT pour dicerner la valeur ajouté humaine de celle artificielle. Par contre l'émission vire au curseur max pour créer le buzz. A aucun moment il n'est parlé de "l'équilibre" dans l'usage. Pour ma part, j'ai écrit un livre avec l'aide de l'I.A. J'ai pleins d'idées mais aucune capacité d'écriture sans parler des fautes d'ortographe à 3 ou 4 par ligne. En revanche, j'ai pue libérer une énorme valeur ajouté de mes idées que je peux transmettre (ne serais ce qu'à mes enfants :-) ). Bref l'ia m'à juste permis de "romancer" ma carte mentale :-) Et en cela je lui suis reconnaissant. J'ai utilisé l'I.A pour amplifier ma compétence et non la remplacer. Copier c'est reproduire bêtement sans rien changer, créer c'est utiliser l'acquis et ajouté sa valeur. C'est bien l'humain + la machine la solution et non pas l'un ou l'autres (toujours des extrêmes). Enfin au niveau vidéo et audio aujourd'hui je croise tellement de contenu 100% IA du montage aux voix en passant par les images, que c'est difficile d'y trouver la valeur ajouté humaine.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Elle ne mime pas, elle s’inspire de ce qui a déjà existé, comme les êtres humains. Cela ne sert a rien de résister. elle va bien remplacer l'être humain. Je suis intiment convaincu.
"C'est assez comique de voir ce à quoi nous assistons dans notre époque. Certaines personnes revendiquent des œuvres originales, poussées par la peur d'être dépassées par l'IA. Mais en réalité, ce ne sont pas les œuvres originales qui les intéressent, mais plutôt celles qui rapportent bien.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Je pense que ce livre a été fait à la hâte, avec un peu plus de temps, les personnages auraient eu plus de profondeur. Pour ce qui concerne les fautes, pour chaque chapitre, il aurait fallu demander à une autre AI , puis encore une autre , de corriger les fautes. Avec trois AI, je pense que les fautes, il n'y en aurait plus ou beaucoup moins. J'écris avec l'Ai, mais elle n'écrit pas mes histoires, elle me donne des idées, que je suis ou non. Il y a effectivement beaucoup de livres écrits avec l'Ai , notamment sur Amazon grace à Kdp, on les reconnaît tout de suite, la manière mécanique dont c'est écrit, sans sentiment ( ou un semblant de sentiment mais dont on ne ressent rien ). Parfois ces histoires ont des idées intéressantes , y a t'il une place pour ces histoires ? Je pense que oui. Ils ne remplaceront jamais un véritable auteur, une machine ne remplacera pas l'écriture d'Amélie Nothomb, par exemple. Les gns seront faire la différence. Certains aiment les séries Z, les séries vite vues , vite oubliées, donc certains aimeront les romans écrit par une AI: vite lu, écrit simplement, sans prise de tête.
Entre aujourd'hui et ya 10 ans le saut est fou, on verra dans 10 ans si les constats péremptoires et conceptuels présentés ici tiendront le choc face à l'expérience de la matière évoluant sous nos yeux
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Quelle satisfaction peut-on retirer d’une œuvre que l’on a pas créée ? Peut-être le sens de nos créations personnelles sera-t-il à trouver vis-à-vis de nous-mêmes, dans le plaisir et la satisfaction de nous être exprimés à travers un support, indépendamment de tout succès public et financier.
À la question suivante posée sur ChatGPT: "Dans quelle mesure l´IA remet-elle en cause les enjeux actuels de la création artistique ?" Il ne s´agit plus seulement d´outil mais également de "collaborateur" (ie.artificiel ) et de redéfinition de ce qu'est l´art (pas de grand "A" utilisé dans la réponse). ..."Conclusion : une évolution plutôt qu'une remise en cause totale L’IA ne remet pas nécessairement en cause la création artistique en tant que telle, mais elle provoque une évolution dans la manière dont nous concevons l’art, la place de l’artiste et la nature de la création elle-même. Plutôt que de remplacer l'artiste, l'IA pourrait être vue comme un outil ou un collaborateur, permettant d'élargir les possibilités créatives tout en posant de nouvelles questions sur la valeur, l'authenticité et l’émotion dans l’art. La frontière entre l'art humain et l'art généré par IA pourrait devenir de plus en plus floue, entraînant une redéfinition de ce qu'est l'art dans une société de plus en plus marquée par la technologie."
Après, la création en soi c'est un mélange de ce qui s'est fait avant; dans le cas de l'écriture de roman la création de qq chose de nouveau serait ce que toi tu apporterais en plus en tant que personne et l'IA consolidera le reste. C'est toujours les mêmes histoires de tte façon, tu as les héros, les protagonistes, les méchants et les gentils, un univers, etc. rien de nouveau sous le soleil. Teneez voici un exemple de ce que peut faire l'IA lorsque tu détailes avec précision ce que tu veux: Dans le cœur d'un parc baigné par la lumière dorée d'un soleil indulgent, se tenait Elara, ses cheveux caressés par les murmures tendres de la brise. Le parc était un havre de tranquillité ; l'herbe, un tapis vert luxuriant, dansait subtilement sous les pieds légers du vent. Les fleurs, avec leurs couleurs vives, étaient là comme des témoins silencieux du passage du temps, leurs pétales hochant la tête en accord avec le rythme paisible de la journée. Elara était assise sur un banc de bois, sa peinture s'écaillant par endroits comme des couches de vieux souvenirs. Son journal reposait ouvert sur ses genoux, un portail vers les voyages de son cœur. Les pages étaient remplies de l'encre de son désir, chaque mot étant un pas sur le chemin qu'elle avait parcouru seule. Elle écrivait ses pensées, son stylo se déplaçant comme un pinceau sur une toile, peignant sa solitude en traits de mélancolie et d'espoir. Autour d'elle, les rires des enfants remplissaient l'air comme de la musique, leur joie contrastant nettement avec son calme. Elle leva les yeux, son regard suivant le vol d'un cerf-volant, s'élevant et plongeant, incarnant la liberté qu'elle ressentait dans son âme à ce moment-là. Ses yeux, un miroir de son cœur, se remplirent de larmes. Ce n'étaient pas des larmes de tristesse, mais de désir profond, un témoignage des années passées loin de son amour, Julien. Julien, avec son rire semblable au tintement des cloches, avait été sa boussole dans le chaos de la vie. Leur amour était comme un livre laissé ouvert un jour venteux ; les pages battant, impatientes d'être lues, mais le vent l'avait emporté, au-delà des mers et à travers le temps. Elle manquait la manière dont ses yeux se plissaient quand il souriait, la chaleur de sa main dans la sienne, le confort de son silence quand les mots leur faisaient défaut. Elle manquait les rêves partagés d'une vie ensemble, maintenant une tapisserie tissée avec des fils d'absence. Alors que le soleil commençait sa descente, peignant le ciel de teintes d'adieu, Elara savait que le moment était presque venu. Elle jeta un coup d'œil à sa valise à ses côtés, non seulement un contenant pour des vêtements, mais un réceptacle des histoires de sa vie, de sa résilience, et d'un amour inexprimé. Chaque objet à l'intérieur était un chapitre ; les livres usés, les lettres gardées près de son cœur, les petits cadeaux qu'ils avaient échangés, tous des symboles d'une vie en pause mais jamais oubliée. Fermant son journal, elle le plaça délicatement dans sa valise, scellant son passé pour l'instant, à partager avec Julien. À chaque souffle qu'elle prenait, elle ressentait l'attraction vers lui, comme la lune vers la marée. Le parc, avec sa beauté douce, avait été son sanctuaire, mais son cœur était ailleurs, avec lui, là où il appartenait vraiment. En se levant, sa silhouette contre le soleil couchant, elle n'était pas seulement une femme sur le point de partir, mais une âme prête à se réunir, son voyage de séparation bientôt un souvenir, remplacé par la joie des retrouvailles.
L'être humain qui ne sait ce qu'il est ni ce qui l'entoure ni rien en fait mais il a besoin en permanence de proclamer sa supériorité grandeur et misère de l'homme
Je crois que ces experts ne se rendent pas compte de la vitesse d'évolution des ia, bientot elles seront capable d'avoir du style, de creer des ruptures narratives, des personnalites profondes et j'en passe. Mefiez vous.
@@Paigeounette l'évolution des IA comprend aussi la simplification voir l'abandon des prompts. On peut imaginer qu'une IA, dans 20 ans, avec comme simple prompt "Ecris-moi un livre", puisse créer quelque chose d'absolument bluffant.
L'IA est un outil, on peut s'en servir de différentes façons, même pour écrire un livre. On peut utiliser de l'IA sans lui faire tout écrire. Il faut juste comprendre les limitations de cet outil. Quant aux maisons d'édition, elles n'ont pas attendu les livres générés par des modèles de langage pour publier des choses dénuées de tout intérêt.
Les réseaux de neurones sont dans le fond des dispositifs techniques analogiques. Les dispositifs numériques traditionnels sont totalement déterministes, mais l'IA est à la fois un dispositif numérique et analogique : elle réintègre donc de l'aléa et de l'imprévisible (humainement parlant). Si, pour le moment, elle vous paraît limitée, c'est uniquement parce que ses modes d'interaction avec le monde le sont. Une IA génératrice d'image ou de vidéo, par exemple, a plus de chances de produire un contenu original qu'une IA génératrice de texte, parce qu'elle est nourrie de textes ET d'images. Le problème, c'est celui des sens auxquels on lui donne accès et dont on lui permet de faire la synthèse en la laissant se confronter au monde. Un jour, on lui en donnera l'occasion, et là, ce sera intéressant.
J'ai téléchargé Néopolis. On dirait un roman wattpad écrit par un ado de 13 ans : cliché, sans substance, synopsis qui frôle l'incohérence. Par description, pas de véritable enjeu : on ne s'attache pas aux personnes par l'absence de dilemme. Je pense que ça aurait été intéressant d'avoir les prompts. Personnellement j'écris depuis... toujours. Et chat GPT m'a déjà aidé plusieurs fois : En premier : vaincre la page blanche. Je suis bloquée devant mon carnet sur un événement de mon roman et il propose des axes. Je les suis pas forcément, mais ça débloque d'avoir cet échange, car autour de moi, les gens ont pas forcément envie que je leur parle de ce que je suis en train d'écrire. En second : lorsque je souhaite un ton particulier pour une réplique précise. Par exemple, j'ai naturellement un langage assez courant voire "élitiste". Mais j'ai un personnage qui vient de la banlieue : il ne peut pas parler avec ce niveau. Je peux demander à l'IA une réécriture de la réplique dans un style familier / style vulgaire / patois ou au contraire un jargon plus start-up pour d'autres personnages. Des éléments qui nourrissent mon texte sur un point précis. En gros un dictionnaire des synonymes améliorés. Mais dans la structure globale, je pense qu'actuellement, les IA d'écritures sont peu intéressantes : elles suivent des cadres, alors que le propre d'un roman et de les dépasser. Par exemple, lorsque tu fais une métaphore dans un paragraphe - voire pire une métaphore filée : l'IA essaye de l'enlever et de simplifier le texte. Et dans les anomalies que j'ai repéré dans les dialogues : tantôt il va utiliser les tirets cadratins, puis, les guillemets (des fois à la française ou à l'américaine) et ensuite les " nom du personnage : " ( à la mode théâtre / scénario ). Rien que ça, c'est absurde. Bref, je pense que ça peut être une aide à un moment T : mais je ne vois pas comment tu peux gérer 1 million de dollars avec ça. Ou alors peut etre du développement personnel avec un titre "putaclick" du genre : " devenir riche en 30 jours " x)
l'IA est pour l'écriture et la construction brut de l'art, le PIRE d'aujourd'hui. Savoir s'en servir est une chose (c'est un outil après tout) mais tout ces pseudos entrepreneur sont malheureusement ce qu'il y a de pire car encouragé par le profit et le gain cela se vide de son âme.
Déjà l'histoire du livre part mal par rapport à l'intrigue demandée : "deux personnes que tout oppose", or ce sont deux militants opposants au régime... Une histoire VRAIMENT intéressante aurait été entre une opposante et un membre du régime, et comment l'un ou l'autre renonce (ou pas) à ses convictions pour son amour... ou l'inverse. Mais ca ca demande d'explorer tous un tas de contradictions SANS les résoudre... cad précisément l'inverse du boulot d'une IA : a celle-ci on demande des réponses, alors que ce qui est intéressant c'est le chemin qui permet de les atteindre... ou pas... ou de réaliser qu'il n'y en a pas, et comment on fait pour vivre avec cette conscience
Lire un "livre" produit par une ia ou, idem, écouter de la "musique" crachée par un robot, c'est un choix existenciel, quelle que soit la qualité des "œuvres". C'est faire le choix du suicide intellectuel, essentiellement d'ailleurs pour des questions bassement matérielles. Faire le choix de la bêtise universelle, ça ne me fait pas rêver. Nous sommes à la croisée des chemins...
Quand je vois certains contrats ou rapports d'ingénieur qui n'ont pas de sens, je me dis autant utiliser une IA. Pour un travail de qualité, l'IA ne peut être qu'un point de départ, encore faut-il utiliser le bon LLM avec un bon prompt. Je vois des ingénieurs générer du code python avec le gpt générique alors qu'il faut soit l'entrainer sur une base de code ou le fine tuner à minima, voir une graphe de connaissance. Cela génére plus de problème que cela en résoud (le code marche mais on ne sait pas pourquoi). La vidéo montre au moins la manière dont il ne faut pas utiliser un LLM, ce qui malheureusement la grande majorité des utilisations.
07:21 : ✏️🤖 Pour les futurs auteurs, n'oubliez jamais que ce sont ces éditeurs qui jugent, annihilent et nient votre travail (avec IA ou non...) ! Travaillez et améliorez vos écrits pour prouver qu'ils ont tort ! 🤖✏️
Bonjour, Sur UA-cam on trouve des contes générés par I.A. et lus par des voix électroniques. Outre les trames très répétitives, et la production intensive (quasi un conte par jour), il y a des défauts de prononciation très agaçants (le pronom démonstratif "ces" par exemple sur la chaîne "Éclats de nuit"...). Tout cela permet de détecter l'utilisation de l'I.A. mais peut-on imaginer une I.A. qui serait capable de corriger les défauts existants sur une création d'I.A. ? 🤔 🙂🙃
@@ellow8m C'est pas du vol car ça ne prive personne de l'accès aux idées, on ne peut pas "voler" les idées. Par contre ça flingue le système de rétribution des artistes. Si on ne peut pas voler une idée on peut priver une personne de ses revenus légitimes. On utilise le travail des artistes pour fabriquer une IA qui sera la propriété de quelqu'un et qui n'aura pas a rétribuer les auteurs qui ont permit la création de l'IA pour leur travail. Au mépris du droit d'auteur. On exploite le travail des autres sans contrepartie, gratuitement. Le droit d'auteur c'est un système de répartition des richesses. Si on décide de le court-circuiter en utilisant son travail sans le rétribuer pour son travail on aura effectivement exploité sans vergogne le travail des autres pour notre bénéfice personnel, pour avoir des revenus sans offrir à la société de contreparties. Ans financer la formation des artistes qui comptaient sur ce droit d'auteur pour vivre. Après qu'on qualifie ça de vol ou pas c'est de la sémantique. Les IA sont librement accessibles pour que les gens jouent avec et participent gratuitement a leur développement mais ça ne va pas durer. Faudra un retour sur investissement a un moment donné, c'est pas fait par philanthropie. On a pas encore de lois pour encadrer les IA et on a un rapport de force politique qui s'est entamé sur ces sujets. Dans l'état actuel les IA sont crées de façon illégales. La formation du cerveau d'un humain ne sont pas soumis au droit d'auteur. Par contre une fabriquer des IA c'est pas la même chose. Une solution simple serait d'abolir la propriété intellectuelle et de s'assurer que les personnes qui en dépendent actuellement aient des revenus par d'autres moyens. Car on détruit pas une organisation sociale sans compenser la réorganisation pour ceux qui sont perdants dans l'histoire. Mais ça retirerait la motivation première des entreprises qui développent les IA. De capter des richesses sur le marché par la vente des produits soumis à la propriété intellectuelle. (que ça soit direct ou indirect)
Pour l'instant l'IA a besoin du travail de vrais écrivains, mais plus elle créé, plus le temps passe, et plus elle dispose de données supplémentaires. Bientôt elle n'aura plus besoin d'auteurs humains. Comme pour les IA aux échecs, au début on leur a donné des parties humaines en références, mais on s'est rendu compte que l'IA dépassait très vite tout cela. On s'est donc décidé à les laisser apprendre "seules", sans leur donner de références humaines, simplement en leur donnant les règles du jeu. Le résultat c'est qu'aujourd'hui on ne peut plus les battre.
Quelque part ça me fair plaisir que tous les journalistes et les métiers intellectuels flippent et pleurnichent sur l'IA qui va "leur piquer leur boulot". Quand il faisaient des reportages à l'époque sur la mécanisation /robotisation des chaînes de production qui ont suscité la colère des ouvriers, ben là par contre les propagandistes étaient très enthousiastes. Chacun son tour.
ce que cela montre aussi et peut être surtout, qui crée vraiment de nos jours? on sait très bien que tous les auteurs se sont inspirés de ce qu'ils ont vu, lu, vécu, les films à notre époque sont une nième mise en scène, mélange de dizaine d'autres films. il est evident que l'IA crée elle mixe des données, on peut d'ailleurs le voir dans les bugs qu'elle produit, si ça c'est pas de la création... le processus de création par l'erreur, le non voulu, non espéré est utilisé par de nombreux artistes pour faire naitre quelque chose d'inconnu, de non pensée préalablement, qui ne résulte pas d'association d'idées.
L'IA fonctionne un peu pareil là dessus. Ce que l'IA n'a pas c'est une intention ou des émotions mais elle peut créer des choses sans problème, y compris des choses qui vont créer l'émotion chez celui qui voir une œuvre en se basant sur des mot clé du prompt. L'IA est encore simpliste par rapport a un fonctionnement créatif humain qui assimile bien plus de données que l'IA et développe une cognition, mais elle fait déjà mieux que la moyenne humaine dans beaucoup de domaines créatif, car elle est hyperspécialisée et "voit" plus de création que les humains au cours de leur vie. Par contre elle a bien peu de "neurones", de paramètres, par rapport a un humain. Mais si on lui demande de traiter des 0 et des 1 elle pourra générer n'importe quel numérisation si elle a assez de données d'entrée. La complexité nécessaire, le nombre de paramètres, doit être suffisant pour que le modèle créé puisse générer des œuvre d'une complexité équivalente une fois entrainée. Mais on oublie aussi tout le côté qualitatif. Pour qu'une IA fasse de la création, il ne suffit pas d'entrer les œuvres brutes d'un côté, il faut aussi expliquer pour chaque œuvre ce qui caractérise cette œuvre et les concepts associés. Par exemple si on demande a une IA de faire une image mélancolique, il faudra lui expliquer quand on lui a fait "voir" des millions d'images (qu'on fait le deep learning si on utilise cette technologie) lesquelles étaient mélancoliques et a quel degré. On doit associer les concepts qui ne sont pas intrinsèques à l'œuvre, ces associations sont des constructions sociales et aussi dépendantes de nos sens humains. La qualité des métadonnées c'est ça qui demande un gros travail, l'IA sous sa forme actuelle ne voit que des 0 et des 1 et elle ne peut pas deviner le sens ou l'émotion que ça génère sans qu'on intervienne pour associer un sens a une œuvre. Elle n'a pas ces perceptions. Pour le moment quand on a le concept "chat" associé a une image l'IA par recoupement arrive a apprendre a reconnaitre et créer des chats mais on est vraiment pas subtil dans les métadonnées. Si on lui demande de créer un livre avec un style littéraire d'un auteur c'est assez facile. On écrit n'importe quoi mais en copiant le style. Par contre si on lui demande un livre créatif et novateur avec une révélation surprenante et une finesse dans les personnages qui évoquera le sentiment d'une génération fasse aux questionnement de leur époque, faudra qu'elle arrive a associer ces mots clés aux œuvres qui ont servit à l'entrainer pour pouvoir le reproduire. Pour capter la structure d'une révélation et voir que tel élément de la page 5 était en fait l'élément central de la révélation qui arrive à la page 200 et que ça a été préparé en ajoutant ici et là des éléments pour installer cette révélation ça demandera plus qu'une simple reproduction. Il faudra probablement un modèle interne qui sera l'équivalent d'une cognition capable d'analyser dans chaque œuvre les éléments qui apportent du sens. La quantité de données c'est une chose, la qualité des données c'en est une autre. Et c'est pareil pour l'architecture des IA. le but c'est de faire es transformations mathématiques. On peut faire ça de façon bourrine ou essayer plus de finesse pour réduire la quantité de données et le nombre de paramètres pour un même résultat. Et ça passe par l'architecture ou la qualité des données. Tout l'objectif c'est de partie de mots du prompt, d'instructions simples, pour générer un truc complexe. On transforme quelques octets en beaucoup plus de données. Pour ce qui est de l'accident créatif, c'est aussi intégré par l'IA nativement en quelque sorte. Elle utilise le hasard pour passer de ces quelques données de base à beaucoup plus de données. C'est pour ça qu'on a pas le même résultat qu'on on lance en boucle le même prompt. Mathématiquement on ne peut pas inventer beaucoup de données a partir de peu de données. Pour ça on utilise du bruit par exemple. En terme mathématique, numérique, c'est pas un vrai hasard mais c'est tout comme. L'IA générative a été créer en copiant le fonctionnement du cerveau humain pour la recherche. C'est plutôt logique qu'on ai des similitudes, même si c'est simpliste par rapport a un cerveau humain. Le nombre de paramètres de chat gpt 4 se rapproche du nombre de synapse dans le cerveau humain (ptet 10 a 100 fois moins) même si c'est pas des grandeurs comparables. Le truc c'est que pour créer au sens de proposer de la nouveauté, ce que bien peu d'humains créatifs font dans tous les cas, il faut savoir lire des tendances et le dynamiques de la société. En sachant que les tendances sont tout autant définies par ceux qui créent que suivies par ceux qui créent, et aussi par ceux qui expérimentent ces créations en fournissent un retour. La création c'est pas produit un individu dans son coin, c'est la société entière qui créer en réalité. Les artistes "novateurs" sont que les petites mains qui mettent la touche finale, et qui ont du succès plus souvent par chance que par "génie" ou anticipation. Si on a 1000 artistes qui font un truc quali ce qui va entrer en résonance et être considéré créatif c'est peut être une œuvre sur les 1 000 mais c'est pas de la maitrise, on a juste oublié les 999 autres qu'on fait la même chose au même niveau de qualité. C'est la société qui décide ce qui est génial ou pas, "créatif" ou pas. De quoi remettre en perspective les choses et sortir un peu des idées sur la création. Si on ressent un truc en voyant une œuvre, c'est parce qu'on a vécu dans un monde qui nous a amené a avoir ce ressenti sur cette œuvre, en construisant notre perception qui est entrainée tout au long de notre vie. L'artiste il propose un truc dans son domaine d'expertise, qui est formé tout au long de sa vie, par entrainement, que ça soit la technique ou le sens artistique. Tout ça pour parler au sens artistique des autres. Et fait pas oublier par dessus ça que la culture est pas hégémonique mais multiple. Une IA sera bien meilleure pour faire un truc mainstream que pour capter une œuvre d'une culture alternative.
Sur les deux millénaires précédents, des millions de livres ont été écrits, et malheureusement, 95% d'entre eux n'ont jamais été traduits et ne seront jamais traduits, car cela coûterait des milliards de dollars et il faudrait des millions de traducteurs. Si l'intelligence artificielle arrive à avoir, dans le futur, un niveau qui dépasse les traducteurs humains, ce serait un crime de l'humanité de ne pas l'utiliser. Cela pourrait permettre de diffuser en masse d'innombrables œuvres qui n'ont jamais été traduites.
@arielaugustosotarchoque6047 la qualité s'améliore de manière exponentielle, d'ici 18 mois elle dépassera de loin tout ce que un être humain peut faire.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question : Histoire : La question ultime Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité. Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? » L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse. - « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique. Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna : - « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? » Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle. Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
@@arielaugustosotarchoque6047Laisse-moi te contredire. Je ne sais pas mais ChatGPT. Le simple ChatGPT est de loin plus que j'attendais d'une IA. Ses images générées surtout. Elles n'ont pas la meilleure résolution, mais cohérentes et de très bonne qualité.
10:40 certains auteurs "suspects" je suppose plutôt que "suspicieux"... le commentaire a été écrit par une IA ou bien ?... 😂 NB Merci à Alexandre Astier de remettre en une phrase "l'église au milieu du village" (c'est le cas de le dire...)😀redoutablement efficace comme toujours 💓😊🤗
Ca me fait sourire quand on dit que l'IA ne fait qu'imiter contrairement à nous alors que toute création est en réalité issue d'un savoir existant, rien ne se créer tout se transforme.
Oui, c’est quelque chose que beaucoup de gens semblent avoir du mal à entendre. Nous sommes, nous aussi, à l’âge adulte, le fruit d’essais et d’erreurs, conditionnés à répéter ce qu’on nous a appris, ce avec quoi on nous a « entraîné ».
@@blork4211 Ce n'est pas une défense de l'IA, on peut être contre son usage et tenir ces propos. Surtout qu'ils sont juste à moins de prouver que les lois de la physique ne s'appliquent soudainement plus aux neurones.
@@blork4211 Argument totalement vrai malgré tout aussi déplaisant soit il. L'humain ne créer rien de nouveau, il mixte ce qu'il connait. D'ailleurs c'est pas un hasard si on dit que pour bien écrire, il faut lire un maximum. Que dans l'art, il faut chercher l'inspiration et donc on va contempler des œuvres. Tout ça, c'est une base qu'on va conserver en mémoire. Alors il faut clairement poser des stops aux IA et règlementer les choses, mais dire que c'est que de l'imitation là ou l'humain imagine, c'est se fourvoyer complètement. L'IA est basé sur NOTRE fonctionnement et aucun autre. Pour la bonne raison est que, l'humain encore une fois ne peut pas inventer du neuf sans base. Et comme il n'en a qu'un modèle, il le reproduit.
14:57 "On s'en sert pour generer des sous-titres" ça vous pose pas de problème, mais c'etait un boulot aussi (Mon boulot) Quand les images, les transcritptions, les sous-titres et traductions, sont devenus parfaite avec l'I.A tout le monde (vous inclus) avez laissé tombé les travailleurs humains. La même chose arrivera pour le reste. Quand un livre ou un poème sera cradible, les auteurs disparaitront. Pour la vidéo on y arrive deja (voir Coca et sa pub A.I)
On va le dire plus simplement. L'IA produit tout ce que vous voulez ou presque, sauf que toutes ses productions sont SANS ÂME. C'est frappant dès qu'on lui demande un "prompt" de futur scénario ou récit. Très vite on constate qu'il s'agit bel et bien d'une salade composée dont chaque morceaux a été pioché dans un gigantesque panier plein de... morceaux. C'est également que des clichés d'idées, de pistes, d'options. Du déjà lu et vu. Rien à voir avec l'imagination originale d'un esprit humain qui, lui, sait vraiment créer. Quant aux images générées par l'IA, on obtient des trucs également désincarnés. C'est plat, lisse, sans âme et surtout... sans originalité. D'aucuns vous assurent que c'est parce que ce serait le début de l'IA. Ben voyons... ne nous a-t-on pas déjà longuement rebattu les oreilles en nous assurant que la technologie allait révolutionner le monde, la vie, la santé et que sais-je encore ? Et pourtant, que constate-t-on ?.... Eh bien que toutes ces belles promesses miraculeuses n'engendrent en réalité que le pire du déjà pire. Les fortunes rapides et énormes se font, certes, mais les chutes de ces fortunes aussi. L'humain qui confie à une machine numérique le soin de lui trouver des idées ne fait que perdre sa propre créativité, il s'épargne le prodigieux travail de la créativité qui, elle, découle bel et bien de notre capacité à contempler le mystère du Vivant.
je suis désolée mais le cerveau humain est pareil. L'IA a la même base que nous, on fait TOUS sans exception de la salade composée. Elle est juste plus ou moins riche. L'IA est juste a ces débuts. Elle sort des idées très générique, mais ses progrès sont de plus en plus grand chaque année. C'est d'ailleurs bien là le problème. L'humain ne créer RIEN. Toute œuvre quelle qu'elle soit est faite d'une base existante. On invente rien. Rien ne se créer rien ne se perd, tout se transforme. Dans la nature comme dans l'art. C'est pourquoi on nourrit sa propre imagination, que plus on lit/entend/regarde plus on a de nouvelles idées. Mais ses idées, c'est en réalité des mixages entre elles. Et c'est pourquoi l'IA est sur notre principe. Car on en connait pas d'autre. Mais elle est encore loin de pouvoir rendre le tout suffisamment cohérent et intéressant. Pour l'instant... Malgré tout, elle est en réalité déjà capable d'écrire. Les histoires sont rarement bonne, mais dans les faits, comme nombreuses histoires d'auteurs tout court.
J'ai demandé à ChatGPT ce qu'il pense de la créativité humaine-machine, est-ce que l'humain peut s'attribuer le mérite et sa réponse à été plutôt cohérente : C'est une excellente question qui touche aux concepts de créativité, d'art, et d'attribution. Voici quelques éléments à considérer : 1. L'intention créative Être un artiste ne se limite pas à manipuler des outils physiques comme des pinceaux ou de l'argile. Ce qui compte souvent, c'est l'intention et la vision derrière l'œuvre. Si vous utilisez une IA pour créer une image, vous êtes responsable de la direction créative : choisir les mots, affiner les détails, et concevoir le concept. Cela peut être perçu comme une forme d'art, mais différente de celle impliquant des techniques traditionnelles. --- 2. Maîtrise du processus Bien que vous ne peigniez pas physiquement l'image, l'usage de l'IA nécessite une certaine compétence ou sensibilité artistique : formuler des descriptions détaillées, comprendre la composition et savoir interpréter les résultats pour les améliorer. Cela fait partie de l’effort artistique. --- 3. Temps et effort C'est vrai, un peintre met souvent beaucoup plus de temps et de travail manuel pour créer une œuvre. Mais le temps seul ne définit pas si quelque chose est "artistique". Une esquisse rapide de Picasso ou Matisse n'a peut-être pris que quelques minutes, mais elles sont quand même considérées comme des chefs-d'œuvre à cause du génie qu'elles reflètent. --- 4. Partage du mérite L'attribution devient délicate. Contrairement à un peintre, vous partagez une partie du mérite avec l'IA et son créateur (les ingénieurs et développeurs). Cela ne signifie pas que votre rôle est moins important, mais plutôt que c'est une collaboration homme-machine. Vous pourriez choisir de vous identifier comme directeur artistique, créateur numérique, ou autre, pour préciser ce rôle. --- 5. Acceptation sociale L'idée d'art évolue avec la technologie. Aujourd'hui, utiliser une IA pour créer est en train de gagner en reconnaissance. L'essentiel est d'être transparent sur le processus : si vous expliquez que l'IA est un outil dans votre démarche, cela ne diminue pas votre valeur artistique. En résumé : oui, vous pouvez vous considérer comme un artiste si vous utilisez une IA de manière créative. Ce que vous créez (et comment vous le faites) est simplement différent du travail d’un peintre traditionnel. Tout dépend de l’importance que vous accordez à l’idée, à l’intention, et à votre intervention dans le processus.
Je parie que ce livre n'a aucun intérêt, une intelligence artificielle est incapable d'avoir de bonnes idées. Ne vous faites pas avoir, ces livres générés par IA ne sont que des textes sans âme
C'est vrai pour le moment. Mais leur capacité d'amélioration est exponentielle. C'est là aussi le problème. Et si la personne derrière a un tant soit peu de capacité, elle peut faire faire 90% du travail à l'IA et ajuster le reste. L'IA en soit n'est pas un problème, mais leurs capacités sont quand même a surveiller et surtout, que faire pour protéger les artistes et autres personnes. Aujourd'hui, tu fait un brouillon au crayon moche, Midjourney te le fini en œuvre d'art. Touten respectant ton idée de base. Et une petite retouche Photoshop on ne voit plus la différence. De moins en moins en tout cas.
Moi ce qui m'inquiète, c'est qu'on a une vision franco-française du problème ... Or, même si l'Europe est contre l'IA, si la Chine, les USA ou les Russes s'y mettent vraiment, on ne pourra pas rivaliser et lutter contre les faux sites/livres/oeuvres ... C'est l'IA dans un monde globalisé qui me fait peur.
Si le livre est mauvais c'est à cause du créateur, avec des bonnes idées des bonnes instructions l'ia peut réellement écrire bien et berner n'importe qui C'est comme tout il faut savoir utiliser la machine
Je ne suis pas d’accord avec l’idée, quand un livre est créé uniquement par une IA, il ne s’agit pas d’une création de l’esprit. C'est un peu faux car par exemple, dans ton livre Néopolis : L’Aube de la Liberté, l’idée qu'au début de chaque chapitre, le soleil se lève, et qu’à la fin du chapitre, le soleil se couche, c'est une idée originale. L’IA ne peut pas inventer ou imaginer par elle-même. L’humain doit lui fournir des idées pour rédiger un livre. Par exemple, le livre que ChatGPT qui a rédigé pour ton livre est une bonne « base » pour écrire un livre en y ajoutant plus de descriptions sur les décors comme l’ambiance, une plus grande profondeur des personnages et de l’histoire, créer des meilleurs dialogues qui colle mieux avec les personnages. conclusion, une rédaction plus aboutie pour augmenter la qualité du livre en gardant les idées de base du livre rédigé par l'IA.
7:40 Ça aurait été bien de faire lire le livre sans préciser qu’il a été écris par une IA pour avoir un avis plus objectif (peut-être)
J'ai pensé tout pareil.
C'est donc pas une étude scientifique mais juste une simple "expérience"
Le livre était trop nul, aucun éditeur ne l aurait lu et commenté.
Tout à fait d'accord 🙂↕️
C'est manifestement pas un manque d'objectivité mais un constat de professionnelle compétente.
Le réflexe est bon de pense aux biais, mais il faudrait pas tomber dans un biais soit même en pensant que les gens ne sont pas objectif sur l'IA ^^
L'IA n'est pas du tout au point pour faire un livre digne de ce nom, il suffit de voir le texte lu en extraits pour s'en rendre compte, même aussi court que celui créé pour l'occasion.
Le modèle économique de l'IA dans le domaine c'est de générer beaucoup de contenu pour avoir la chance, peut être, de tomber sur un engouement qui ne sera pas basé sur le contenu mais sur l'acte d'achat. Le but est de tromper l'acheteur pour qu'une vente décolle par effet de renforcement positif uniquement basé sur le nombre de vente. Pas par bouche a oreille.
Pour arriver a créer un texte long par IA il faudra probablement une nouvelle forme d'IA avec une architecture complètement différente. Ou multiplier le nombre de paramètre de façon bien plus grande que celle qui fonctionne pour des textes courts pour que l'IA arrive a repérer des références croisées et la structure qui mène a éprouver une émotion ou une cognition par le lecteur et qui est pensée et fabriquée par l'écrivain pour y arriver.
C'est pareil pour les films et toutes les structures narratives en général. On écrit pas de façon séquentielle on pense le texte dans son ensemble pour obtenir un effet. Tant que l'Ia ne pourra pas "repérer" qu'un élément d'un livre est en fait une révélation structurée depuis le début du livre dans son modèle (par accumulation de millions de textes), elle ne pourra pas, sauf accident, reproduire ça.
C'est pas aussi simple que de reproduire un texte avec le style d'un auteur.
Faut bien se dire que la plupart des humains ne repèrent même pas ça quand ils regardent un film ou voient un livre. Ils se contentent de voir l'histoire de façon séquentielle mais ne repèrent pas que tel éléments a tel moment (que ça soit une image, un texte, un concept, une texture, ou n'importe quoi) est en fait une préparation pour que notre cerveau de spectateur ressente une émotion ou génère une cognition qui va nous faire apprécier la production.
Quand on dit que rien n'est dû au hasard dans un film c'est pas un mensonge. Un objet de décor dans une scène ça va apporter du sens ou de l'évocation et ça participe au ressenti global. Même si c'est inconscient. Et on a même pas besoin d'être conscient des processus de fabrication pour les réaliser. Mais les meilleures œuvres sont souvent faite par des gens qui maitrisent ce genre de choses, et pour un film c'est un travail collectif.
C'est beaucoup plus simple pour du texte car ça demande relativement peu de données et que c'est facile a analyser. Mais les évocations derrières les mots sont plus dures a repérer, faut des metadonnées pour ça. Et c'est tout le travail préparatoire des sources utilisées pour générer l'IA.
Faut noter que l'IA est probablement déjà meilleure que la moyenne humaine même pour écrire un livre qui sera tout nul.
« C’est comme si la machine avait tenté d’imiter 1984 »
…..après lui avoir donné comme seules consignes les caractéristiques exactes de 1984….😂
Bien dit 😂
Début de la vidéo: "On lui a demandé d'écrire un livre sur un gros cliché" 10min plus tard "Ah Ah Ah, c'est tellement cliché ce qu'il raconte"
@@numero6285 l'IA, la big Sister, là on va se marrer un bon coup. Il suffit de modifier une ou 2 lignes de programme, et sera comme nos médias et pseudo-élites. Pain bénit pour les pirates. Le vrai sera faux et le faux sera presque vrai.
@@veridisquo3099 Réfléchissez deux secondes : l'intérêt d'écrire un livre par IA pour 99% des gens, ce n'est pas pour raconter un truc avec leurs tripes, mais pour lever de la thune avec très peu d'efforts. Le bouquin qu'ils ont publié pour cette émission n'est qu'à l'image de la totalité des productions littéraires par IA : des romans promptés par des mecs qui ne veulent que capitaliser sur le succès d'autres œuvres en produisant des imitations à la chaîne. C'est ce qui nous attend avec cette industrie de la littérature produite à la chaîne. Pourquoi alors s'étonner qu'ils aient prompté une œuvre clichée ? Ou alors vous croyez sérieusement que si vous demandez à ChatGPT de vous prompter une œuvre originale il va vous raconter une histoire originale ?
oui clairement ils ne savent pas utiliser les outils, et pour un roman il y a mieux que claude 3, bref des rigolos
Très bon format ytb pour une radio classique, curieux de voir le reste !
Oui, j'ai trouvé ça très dynamique et pertinent.
J'utilise l'IA dans l'écriture, mais c'est un assistant ou un avis extérieur. Je lui demande par exemple son avis sur la qualité de mon texte, demande des conseils, sollicite des propositions d'idées ou contre-proposition, parfois des images illustratives partielles (un croquis par exemple) que je complète avec des outils de design. L'IA est un outil qui sera incontournable, car elle simplifie le travail des créateurs, mais il ne faut pas dépendre d'elle pour la créativité et surtout l'originalité d'un texte ou d'un dessin.
Les hommes ont ecrit les plus grands livres de l'humanite sans IA. Tu n'as jamais rien ecrit d'incroyable avec l'IA. Ouvre de bons livres, sors dehors. Tu vas voir, l'inspiration que tu cherches est la.
@@Paul-h6pL'un n'empêche pas l'autre hein, faut juste savoir harmoniser et utiliser correctement l'IA. Vous n'acceptez pas encore cette évolution et va falloir s'adapter très vite dans 15-20 ans. L'histoire se répète comme avec internet, jeux vidéo, dessin animé/animé japonaise, cinéma. 😂
@@dachranoipolote On voit aujourd'hui la catastrophe que represente l"IA" dans les secteurs de la creation. Premierement parce que ce ne sont pas des IA, et secondement parce que ces algorythmes sont nourris avec nos creations, ce sont vaguement des perroquets. Sans creation de la part de l'homme, elles sont impuissantes. Vous surrestimez grandement la puissance de calcule disponible et les capacites des algorythmes a creer. Je pense que l'angouement pour ces technologies vient principalement d'une baisse generalisee du niveau de connaissance de l'homme depuis 40 ans. On vous donne une chaise roulante et vous pensez qu'elle vous aide. Alors que finalement, elle ne fait que detruire votre capacite a marcher.
@@Paul-h6p "Sans creation de la part de l'homme, elles sont impuissantes." pensez-vous vraiment que l'ia peut générer quoique ce soit sans l'intervention de l'homme ?
Exact.
Rien de plus heureux que d'offrir ma poésie du jour écrite à la sueur de mon stylo Bic :
Le poids du fardeau hypnotise sa proie
Façonne son existence
Ainsi, s'accomplit sa destinée
Dans des châteaux pleins de fantômes
Et l'intronisation d'un roi
_Écrire avec un stylo Bic_
_Pour coucher une poésie ?_
_Optimisme quand tu nous piques_ 🙄
_En voilà une hérésie_
J'ai demandé à l'IA de reformuler et conclure :
Le poids du fardeau ensorcelle sa proie,
Forge chaque fibre de son existence.
Ainsi s’écrit l’inflexible destinée,
Dans des châteaux hantés par des murmures,
Ombres d’un passé figé.
L’intronisation d’un roi, spectrale,
Se fait dans le fracas d’une gloire fanée,
Sous un ciel chargé d’un silence pesant,
Où les étoiles s’éteignent une à une,
Comme des promesses oubliées.
Et dans ce règne de spectres et de chaînes,
La proie, captive, devient bourreau,
Portant le fardeau au sommet d’un trône
Où l’écho d’un cri résonne :
Ni liberté, ni fin, seulement l’éternité.
@@LaPetiteCuillère On pourrait presque le dédier à Macron ;p
On avait rien demandé. Et une IA fait mieux.
@@Hilljoona Prouve-le ... et on ne t'a rien demandé non plus ¯\_(ツ)_/¯
Il aurait été intéressant de voir quel résultat vous auriez obtenu en collaborant avec une personne qui sait vraiment utiliser l'ia et en cherchant réellement à obtenir un bon livre...
Quand on cherche à obtenir un bon livre, on l'écrit...
@@kuala9363
Vous formulez ceci comme si c'était La vérité alors que ce n'est que votre point de vue.
De plus, vous êtes hors-sujet : cela n'a rien à voir avec ce dont je parlais.
Ce faisant vous faites comme eux : du vent.
C'est dommage quand on prétend faire mieux que les personnes qui travaillent avec l'IA de ne pas fournir un travail de qualité.
Je pense que c'est le gros flop de tous les contenus du style. Les IA génératives semblent facile à utiliser mais il y a aussi diverses manière de ( bien ) mes utiliser et de les optimiser. Donc à mon sens sans ce pré-requis, le résultat est de prime abord biaisé.
@@kuala9363 il faut voir l IA pour ce qu elle est actuellement: une machine a ecrire automatique. avant on ecrivais les livre a la main, puis cette methode s est faite suplanter avec l ecriture sur ordi, et bien si vous voulez continuer a ecrire a la main vous pouvez... mais maintenant, le role de l auteur c est de faire un bon scenario, un bon resumer de 50 pages de son livre, ET APRES de demander a l IA de le transformer en livre de 300 pages et la si votre scenario de base est bon le livre sera bon et vous aurez divise votre travail par 3. ca c est actuellement, dans 2 a 5 ans peut etre que ecrire 10 page de scenario sera sufisant et dans 10 ans un seul prompt sera peut etre suffisant... tchat gpt est sortie le 30 novembre 2022 il y a tout juste 2 ans... les chose vont tres vite....
@@kuala9363 Nombreux auteurs publiés sont très mauvais. Sa ne donne pas plus de crédit à vos propos. Car en attendant, la question est bien plus nuancée que ça. De plus, utiliser l'IA pour obtenir un rendu vraiment bon nécessite une certaine maîtrise et beaucoup de temps. On pense notamment aux images Midjourney. Une image c'est facile, LA bonne image c'est bien plus difficile. Alors dans les faits se serait mieux que l'IA ne dépasse pas le stade de simple conseil et base de recherche, mais il est aussi intéressant d'étudier la question.
Je vois beaucoup de personnes dans les commentaires défendre d'ia en pointant le fait que peu d'effort ont été mis pour la conception du livre de la video. Certes, mais ce n'est pas le sujet.
Sans doute que l'ia est capable dès maintenant, avec un peu d'effort, de fournir de bons résultats, personne ne dit le contraire.
Le sujet de l'enquête est ici plus philosophique que simplement technique, c'est-à-dire les enjeux d'une création par la machine et ce que cela implique d'un point de vue intellectuel. Le fait de faire un livre pour la vidéo est plus un prétexte, une accroche, pour développer un sujet plus important.
Se sont surtout les plus jeunes qui défendent l`IA, et qui envoient ballader ceux qui sont contre. En fait, se sont eux qui en subiront le plus les conséquences. Le moment venu, le retour à la réalité risque d'être dur pour eux.
@@dmrm2161on peut être contre l’ia mais elle viendra malgré tout et inondera nos vies.
Philosophiquement, l’humain est un robot.
Un lavage de cerveau c’est reprogrammer un cerveau.
Nous sommes une IA Forte alors que ChatGPT est une IA Faible.
Pour un enfant de 3 ans, après vue une fois un chat même quelque secondes. Il reconnaitra n’importe quel autre chat. Alors qu’une IA Faible, il aura besoin d’enregistrer plus de 10 000 images de chat dans sa base de donnée pour reconnaitre par la suite que c’est un chat.
Une IA Forte sera possible avec les ordinateurs quantique mais pas avant 200 ans.
Notre cerveau est un ordinateur de type biotechnologie et nous sommes extrêmement loin de créer une forme de vie aussi complexe qu’un humain. Mais nous savons que :
Mémoire du cerveau humain : 5 zettaoctet
vitesse de mémoire : 2 petaoctet par jour
Capacité de traitement : 10,51 pétaflops par seconde
Il faudrait au minimum 350 ans avant que l’humain puisse créer une espèce vivante aussi complexe et aussi intelligente qu’un humain.
L’IA comme chatGPT est un outil qui est très loin de rivaliser avec les humains mais dans un futur lointain , la technologie dépassera l’humain sur tous les points même sur les rédactions des livres.
@@dmrm2161 on peut rien y faire dans ce monde mondialisé et ultra capitaliste... obliger d’accepter l’IA ou d’être tué par elle. Tel est notre avenir
@@dmrm2161ce plutôt certain d'entre eux qui profiteront le plus. Qui vivra verra.
Dans un contexte consumériste, la question est peut-être moins de L'artificialisation de l'oeuvre, que celle des consommateurs ?
Jusqu'à quel point?
@@krashcash Bien dit. Certains consommateurs achètent de la daube, mais en vendant de la daube on encourage cette consommation
Bien vu
absolument d'accord, meilleur commentaire.on peut etre autant contre l'IA qu'on le desire, si les gens en consomment, et que ca rapporte de l'argent, c'est ca qu'on va retenir
Au moins la population est éduquée à la grande littérature, au plus ces m. vont produire des trucs lisibles par le plus grand nombre. La noyade dans la médiocrité. Zéro intérêt. Moi je retourne à Flaubert, Zola…
Ce que vous avez oublié de parler, c'est que la "création" par IA n'est qu'un mélimélo de ce qu'il se fait déjà. Je m'explique: si on demande un style ou bien de l'inspiration d'un auteur, l'IA va faire simplement avec ce qu'elle a, et c'est tous les livres écrits par le passé. Donc, cela crée une boucle, car finalement, l'IA crée un mélange de tout ce qui existe, et si ça se généralise, on ne fera que tourner en boucle avec rien de neuf ou hors des sentiers battus ; pareil pour le cinéma avec les multiples séries et autres films à la pelle qui ne bougent pas d'un chouilla de la firme et ne prennent aucun risque, car c'est la finance qui compte. Demander ces questions à une éditrice est déjà une façon de bloquer toute évolution, car elle aura beau dire ce qu'elle veut, le jour où ça rapporte, elle ne fera pas de choin choin à dire quoi que ce soit ; elle encaissera les sous comme tout bon éditeur qui se respecte. Et oui, votre pouvoir de décision sur les œuvres par rapport à vos standards risque de disparaître, comme vous. Et je comprends que ça stresse, question d'argent, rien de plus, le reste étant une jolie histoire pour faire croire qu'il y a autre chose qui l'intéresse, mais si c'était le cas, elle ne ferait pas ce métier. Son but est monétaire, et dès que les livres écrits par IA se vendront, ça se jettera dessus sans aucune moralité. Comme elle le fait actuellement avec les vrais écrivains, au final. Peut-être que toute cette disparition est une bonne chose??
Bienvenue en 1984 et dans le meilleurs des mondes.
En quoi ce que vous créez n'est pas aussi un mélimélo de toute votre expérience ?
toi tu ne connais rien en IA, en sa programmation etc du cliché à 2 balles
@@prusten0 Oui, en effet, mais je ne vais pas prendre ce qu'il y a de "mieux" chez les autres et en faire un livre, il y aura ma patte et mon vécu. L'IA n'a pas de patte, ni de vécu, basé sur les œuvres passées des autres, ce n'est pas comparable. Je ferais donc partie de ces exemples à l'avenir, mais l'IA, elle, pour l'instant, n'est qu'un robot évolué, mais il n'est pas sentient.
@@sparta007ot OK, comme tu veux croire… Je classe cela dans la poubelle des commentaires du rien. (comme ta vidéo du rien) si encore tu développais, mais non, qui est cliché là? Qui a des préjugés? Explique-moi si tu es tellement au courant. D'ailleurs, si tu avais lu plus que les 3 premières lignes de mon commentaire, tu aurais compris que c'est plutôt un commentaire sur les éditeurs et le cinéma à l'aube de l'IA qu'autre chose, car, pour l'instant, on ne me parlera pas de créativité tant que l'IA ne sera pas sentiente.
Alors OK, les avancées sont réelles, mais il ne faut pas non plus être naïf. En ce qui concerne la programmation, je ne suis pas pro, mais je vois à peu près comment les modèles fonctionnent ; ils iront plus loin le jour où ils feront du mimétisme de notre cerveau… Mais vu qu'on ne sait pas réellement comment le cerveau marche, cela va être difficile et long… Même les développeurs de l'IA ne comprennent pas vraiment en profondeur ce qu'ils ont créé. J'imagine qu'un commentateur de vidéo à une phrase sans ponctuation pourra m'expliquer la programmation de l'IA, j'en suis sûr…
Avec un prompt basique copié-collé, tu dois pouvoir faire ça, non? Genre : "Explique-moi comment fonctionne une IA en 200 mots." Tu le copies, tu l'envoies, et tu auras un commentaire qui sera sympa à lire et nous apprendra quelque chose plutôt que d'avoir des préjugés tirés d'un commentaire sans rien savoir de moi ni de mon métier..
Et en plus, tu paraîtras plus intelligent/cultivé que tu ne l’es.....
Pour l'instant, l'IA n'est pas créative : elle te ponds un texte passe-partout insipide. Les auteurs qui ont vraiment quelque chose à dire n'ont pas à en avoir peur. La vraie question est : veut-on encore des artistes non-formatés ? Si la réponse est non, alors l'IA fera le job, mais tel aura été un choix humain. Enfin dites-vous que même avant l'IA, de nombreux auteurs populaires qui avaient un vrai public n'ont jamais gagné de prix : ces derniers ne sont donc pas l'alpha et l'oméga des auteurs...
Imagine tu as quelque chose à dire et tu utilises l'IA pour t'assister dans l'écriture ? Mais tu vas éclater tous les auteurs . C'est pas à l'IA de penser pour toi, tout ce qu'elle est sensée faire c'est exécuter tes ordre. Elle n'a pas à réfléchir pour toi. Tu dois avoir la connaissance toi même. Arrêtez de nier l'efficacité que l'IA apporte.
@@Suka_lamdho Rassure-toi : si tu as vraiment quelque chose d'original à dire, ce n'est pas l'IA qui va t'en empêcher, mais le formatage excessif de la chaîne du livre. Pour te dire, je connais des auteurs qui sont passés à l'IA pour écrire certains contenus - des contes de Noël qui leur étaient commandés par exemple - car lorsqu'ils les écrivaient eux mêmes, ils y mettaient leur vision du monde qui n'était pas formatée "esprit consensuel de Noël", ce qui gênait leurs clients. Résultat : au lieu de castrer leur propre création, ils ont délégué cette partie ingrate de leur travail à la machine, préférant réserver leur talent à ce qu'ils avaient vraiment à dire (mais qui n'était pas forcément tout rose tout mignon comme un conte de Noël se doit de l'être)
Enfin si l'IA doit se contenter d'exécuter mes ordres, alors que faire si je lui demande de m'écrire le futur bestseller ? Si elle y parvient, elle aura bien exécuté mes ordres, non ?
@@letnkdesboisphotographicac778 sauf que tu ne produiras jamais quelque chose d'exceptionnel avec un prompt aussi basique que "écris moi un best-seller". La bonne utilisation de l'IA c'est un art qui s'apprend. Ça semble facile, mais en réalité c'est extrêmement compliqué de se démarquer. Alors si tu veux produire un livre aussi mauvais que celui de la vidéo tu peux lui donner ce types de prompts, mais si tu veux produire un vrai truc qualitatif, il faut déjà faire plus d'effort et comprendre ce que tu as envie de faire et comment utiliser l'IA. Si tu le fait tu produira des oeuvre beaucoup plus qualitatives que des gens qui n'utilisent pas l'IA et de très loin, même si de base il sont plus compétent une toi dans le domaine en question. Moi par exemple je suis un étudiant en informatique et je peux créer des logiciels, des apps, des sites,..... Ce que j'arrive à faire aujourd'hui avec l'IA est tellement supérieur à ce que j'arrivais à faire à l'époque sans l'IA que ce n'est même pas possible de débattre sur l'efficacité. Alors c'est comme ça que tu dois voir ce que l'IA peut apporter à un auteur qui sais bien l'utiliser. Mais combien d'auteurs peuvent vraiment bien utiliser l'IA ? Très peu.
Alors les gens peuvent continuer à nier l'efficacité que cet outil nous apporte, mais en attendant ceux qui en comprennent l'utilité et savent s'en servir se démarqueront tellement qu'il vont même écraser les autres qui refusent le progrès.
@@Suka_lamdho l'efficacité n'a pas sa place en création.
The problem is they train AI on ALL TEXT without selecting appropriate text thus rendering the AI as stupid as the Average person who writes.
L' IA devrait être interdit tout simplement car récompensé ou acheter des livres ou film ou pièce théâtre écrire Par une IA on toute forme artistique c'est récompensé la médiocrité au lieu du talent ça mettra des millier artiste et auteur véritable au chaumage dans le futur
on devrait t'interdire de parler
La fin sur la photographie et la peinture.
C'est très résumé , mais ca a clairement fait changer la nature des peintures.
Mais ca a pris du temps pour comprendre et faire comprendre.
La photographie n'a pas été utilisé dans la peinture , mais a changé la façon de peindre.
L'impressionnisme servait surtout à sortir des dessins trop académique.
Mais ce domaine là a eu d'autres changements précédents, qui ont contribué a son évolution.
Pour en revenir a l'écriture, on devrait quand même différencier une IA d'un être humain, comme on est capable de différencier une photo d'une peinture justement (quoi qu'il y en ai des très réalistes...)
Une IA aura toujours des patern pour raconter ses histoires , toujours un même démarrage de chapitre , toujours une même chute.
Si un écrivain fait ca , clairement il doit se poser des questions ou alors il cherche la facilité (et ca peut marcher mais on reconnaitra le style de l'écrivain)
Du coup on a de la marge encore , mais c'est à surveiller.
Mais les amateurs non éclairés ne font aucune différence, comme entre le vin avec du caractère et un vin à peine buvable. Je réponds rapidement à la problématique de la peinture et des arts graphiques en général. De plus en plus de visuels dans les banques d’images sont issus d’un processus de fabrication avec une AI, je vois parfois des maisons d’édition utiliser des images générées par des AI pour leurs couvertures, et des petites entreprises utiliser ces mêmes images pour illustrer leurs supports de communication, enfin des monsieurs et madames « tout le monde »commercialiser des œuvres picturales sans background artistique. Très peu de personne voient les défauts, et à la rigueur la plupart des gens s’en fichent, c’est moins cher, il y a plus de choix, et il n’est plus nécessaire de faire des années d’études, et des milliers d’heures de pratique pour exprimer ses envies artistes, ou se faire vulgairement du fric facilement (certains ne font ça que pour l’argent, ils ne sont pas frustrés de ne pas savoir peindre, ils voient là l’occasions d’arrondir leurs fins de mois, ou de monter un petit business). C’est sur la manière de commercialiser leur art que les peintres, illustrateurs, romanciers, photographes, musiciens devront se différencier par rapport aux AI, avec un support différent, un label « fait par des humains », comme les « fait maison », ou « artisan boulanger », car toutes nouvelles formes d’art seront rapidement intégrées dans les bases de données et digérées par les algorithmes des AI.
Bonjour pour enrichir votre propos, je vous conseil de vous intéresser au travail de James Hyde, aux essais "écriture sans écriture" par Kenneth Goldsmith et surtout voir le texte résumé "l'oeuvre d'art à l'air de sa reproductibilité technique" par Walter Benjamin. Vos propos sont pertinent mais très embryonnaires, Bonne soirée !
Pour la musique, c’est devenu une folie ; quant à la peinture, ce n’est même plus la peine d’en parler. Il n’y a plus aucune éthique. Au final, l’intelligence artificielle révèle la cupidité de l’être humain dans toute sa splendeur. Celui qui saura se reconnecter à une source divine réussira le défi du futur. Bonne chance à tous.
L. IA est en partie là pour nous empêcher de nous concerter à la source, attention, ne pas tomber dans le piège
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Dommage pour la partie "source divine" qui permet de justifier toutes les atrocités du monde, autrement le raisonnement était juste.
@@Hilljoona J’ai beaucoup d’estime pour un guerrier, surtout si ce guerrier incarne ou a établi en lui-même des valeurs éthiques, nobles, et un rôle de protecteur des plus faibles. Si c’est le cas pour toi, je t’encourage à être fier de ces qualités et à te battre en première ligne.
ça à toujours été ainsi, seul les idiots pensent au mysticisme derrière l'art
Vu la qualité des films Hollywoodienne, ce sera pas dur pr une IA de faire mieux...
tout à fait d'accord, ce qui nous distingue de la machine c'est notre créativité
@@joelcasseus628 Ah bah on est mal barré alors. Car vu les copié/collé en ce moment...
C'était la raison des greves des scénaristes de Netflix durant des mois : Netflix a annoncé le recourt à l'IA ( que ça soit en termes d'images, de traduction et de scénarios ). Et ça n'a absolument pas gêné la plateforme ^^"
@@Paigeounetteoui c’est vrai. Cependant l’IA a ses limites, elle peut faire circuler certaines données accumulées mais elle est incapable d’authenticité profonde.
@@AlixLillith Ah ben c'est bien ce que je dis, mais actuellement, Hollywood se contente de faire des remasteds sans originalité. Une IA le fait très bien :p
Sujet très pertinent. Cela montre encore les limites de cette technologie bien que de nouvelles avancées majeures ne soient pas en passe de disparaître. Cependant, la mention qu’un livre dont l’auteur aurait utilisé l’intelligence artificielle ne correspondrait pas à une création humaine est discutable. Je vois cette technologie comme un nouvel outil, tels l’ont été l’imprimerie, la machine à écrire ou l’éditeur de texte sur l’ordinateur. L’humain a une grande place dans la vision de ce qui est généré par l’IA, le prompting et la révision de ce que la machine écrit. Les escrocs devraient être punis, certes. Mais s’opposer à cette énième innovation reviendrait à prendre du retard sur le monde. Je ne crois pas que cela soit une bonne chose. Merci pour votre expérience, manquant tout de même d’une partie sur le processus humain dans tout cela. À part vous voir copier-coller du texte, il est difficile de savoir si vous avez relu et révisé votre livre.
Un outil ne fait pas le travail à votre place. C'est votre marteau tout seul qui plante le clou pour construire la maison? Pour ma part, dès que quelqu'un parle de l'IA comme un "outil" c'est qu'il se trompe déjà totalement sur la nature de l'IA. Et ici on parle de texte, c'est pire encore pour l'image. Une tablette graphique numérique c'est un outil. Si vous ne savez pas dessiner, elle ne vous servira à rien car elle ne va pas dessiner à votre place. Par contre n'importe qui, et en l'occurence quelqu'un qui ne sait pas dessiner, peut rentrer un prompt sur Midjourney et obtenir une image de qualité professionnelle. L'IA remplace donc bien l'humain. Ce n'est pas un outil.
@@richarde1294 Non non. L'IA est totalement un outil. C'est les humains qui décident de mal utiliser les outils. Combien de machine avons nous qui plante les clous tous seul maintenant ? Car oui il y en a. L'IA peut être une aide, un allié comme le pire ennemi. Elle peut être une base de recherche parfaite ou ton remplaçant. La question c'est comment va tu l'utiliser ? C'est comme internet. Un outil formidable, mais combien l'utilisent pour apprendre et combien l'utilisent futilement ?
L'IA est un outil. Le fait qu'elle ne soit pas capable de créer seule des oeuvres originales ne signifie pas que ce soit un mauvais outil. Ça signifie simplement qu'on n'a pas su l'utiliser dans un processus créatif intelligemment construit. Utiliser l'IA pour écrire de façon originale est possible mais ça prend autant de temps qu'avec du papier et un stylo, et demande les mêmes compétences à l'écrivain. En clair il faut apprendre à coopérer avec un robot, ce qui ne se résume pas à prompter et à attendre que ça tombe tout cuit.
Je pense que cette vidéo est prisonnière de ses clichés et paradigme.
Ce que la directrice de la maison d'édition me laisse comprendre est que s'ils avaient utilisés une IA formé d'avantage aux frameworks d'écriture de roman avec plus de détails sur la structure et la consistance des personnages elle pourrait échoué au test de Turing.
Au passage elle a lu 3 pages ou chapitres de IA et ne pourrait même pas passer ses filtres, 99% des romans (surtout les 1er d'auteurs qui ne maîtrise ni les frameworks de ce style, ni n'ont le temps de développement leurs personnages)
Les LLM GPT, CLAUDE font du storytelling de marketing, c'est d'une telle LOGIQUE que ses résultats ne soient pas adaptés au style des romans 😅😮😂
Non, clairement non. Partout non.
Non pour dire que l'IA est un outil. Un outil aide l'humain. Un outil ne fait rien, seul. L'usage de l'IA a pour but de remplacer l'humain. Si pour l'instant écrire un livre en IA demande 'un peu' de travail, qu'en sera t'il dans 100 ans, avec des processeurs 1 milliard de fois plus puissants que ceux d'aujourd'hui? Avec des bases de données 1000 milliards de fois plus fournies?
Non pour dire qu'elle est incapable de créer seule des oeuvres originales. Elle le pourra, elle le fait déjà dans d'autres domaines: aller chercher ce que l'homme n'a pas encore à portée.
Non pour dire que l'IA ne peut pas écrire de façon originale. Elle n'a pas besoin de "copier", elle "combine" les créations humaines, ce n'est pas pareil. C'est exactement le processus que font les humains, sans bien souvent même s'en apercevoir.
Non pour dire que l'usage de l'IA demande des compétences d'écrivain. D'éditeur oui, de scénariste, à la limite, de correcteur, probablement encore. Mais pas d'écrivain. Et plus pour très longtemps. A chaque jour qui passe, chaque script créé, l'IA s'enrichit, et devient de plus en plus proche de maîtriser tous ces métiers. Sa seule limite est la dépense énergétique et la quantité de données qu'elle a à disposition.
Il faut absolument, quand on parle d'IA, regarder extrêmement loin les conséquences. Ne jamais s'arrêter à ce qui est aujourd'hui, mais à ce qui sera dans une, deux, dix générations.
@@MrThrond Je précise que je parle de l'état actuel des IA qui sont à disposition dans le grand public. Je ne m'avance pas sur ce qui peut arriver demain. Le documentaire fait état d'un petit test qui montre les limites actuelles de ces IA lorsqu'on leur demande simplement d'écrire à notre place. Le résultat nul n'est pas surprenant, mais ne permet pas de tirer des conclusions ni sur ce qu'il sera possible de faire dans un futur plus ou moins proche, ni sur ce qu'il est possible de faire avec une méthode différente utilisant l'IA comme outil, et non en se reposant entièrement sur elle.
J'insiste sur les compétences d'écrivain. Précisément les compétences de correcteur, de scénariste ou d'éditeur sont plus faciles à déléguer à l'IA. Là où elle a encore clairement du mal c'est avec le style littéraire.
@MrThrond celle vision longtermiste est aussi problématique que la courtermiste dans les applications CONCRÈTES et non SPECULATIVE.
Et dans ce cas quel intérêt? Autant avoir du plaisir à suer en créant
Plutôt que de se demander bêtement si l'IA peut vraiment créer ou non, l'honnêteté devrait nous conduire à admettre que la plupart des humains, la plupart du temps, n'en sont eux-mêmes pas capables. Dans toute création il y a une part "perroquet" (qui répète) et une part "léopard" (qui surprend). L'art commence quand la part léopard excède la part perroquet. A mon avis, même une proportion de 51% de léopard est rarissime parmi les œuvres littéraires qui nous sont proposées à la consommation. Rassurons-nous, la machine ne fera jamais mieux. Pour l'heure, l'IA doit frôler les 100% perroquet. Nul doute qu'elle s'améliorera, mais le peu de léopard qu'elle pourra acquérir risque bien d'être de nature aléatoire. Hélas, le coup de bol ne remplacera jamais le génie. Mais le génie est l'exception. La règle, ce sera l'IA et les auteurs médiocres, qui deviendront de plus en plus difficile à distinguer.
Entièrement d'accord avec vous
Les LLM ne répètent pas. Les LLM sont des réseaux de neurones complexes, entraînés sur un grand nombre de texte (et audio/image pour les modèles multimodaux) de telles sortes qui se soient construit une "image du monde".
Ainsi ils ont fait un nombre incalculable de lien entre les choses, permettant d'avoir le résultat impressionnant que nous voyons aujourd'hui. Ils ne répètent pas, ils utilisent leur "image du monde" pour répondre. C'est assez similaire a ce que fait un humain au finale.
Bien malin est celui qui peut affirmer ce que l'IA pourra et ne pourra pas faire. Ce genre de système est imprévisible et on ne sait pas comment ça se passe a l'intérieur une fois entraîné, il y a ce qu'on appelle les "capacités émergentes" : on s'est par exemple rendu compte que les llm savent coder, sans qu'on les aient spécifiquement entraîné pour cela.
La seule chose qui me semble certaine dans cette histoire, c'est qu'on trouve un nombre incalculable de commentaire comme le votre, de gens qui ne connaissent absolument pas leur sujet et affirment des choses en se basant sur leur compréhension lacunaire de comment tout cela fonctionne. Pour se rassurer peut être ?
Maintenant le sujet de est ce que l'IA pourra produire de bons livre en série est un sujet intéressant qui se discute, mais avec des gens qui savent de quoi ils parlent!
@@biiiiiimm Bien sûr, les LLM ne répètent pas au sens littéral (mot pour mot). Mais leur fonctionnement repose quand même sur la probabilité statistique d’apparition de mots ou de phrases. Donc, même s’il ne s’agit pas d’une répétition de type magnétophone, ça reste une reconstruction algorithmique fondée sur des motifs répétés et des relations contextuelles.
La prétendue "image du monde" que vous attribuez généreusement à l’IA ne possède en réalité ni les expériences vécues, ni les intuitions, ni les visions irrationnelles, ni la capacité à saisir les nuances culturelles ou émotionnelles indispensables à une œuvre créative digne de ce nom. L’IA n’est capable que d’une génération basée sur des corrélations prédictives, sans intuition ni intention.
D’autre part, même si les LLM génèrent du code ou effectuent des tâches pour lesquelles ils n'ont pas été entraînés, ces capacités émergentes ne sont que des conséquences fortuites, inévitables dans un entraînement aussi massif. Ces "coups de bol" n'ont, en tout cas, rien à voir avec une créativité au sens où nous l’entendons chez l’humain.
La créativité humaine, comme j'ai tenté de l'expliquer à l'aide de ma métaphore du "perroquet" et du "léopard", est en rupture avec les schémas prévisibles. C’est une capacité à dépasser le matériau de départ pour proposer quelque chose de nouveau, de significatif et d’imprévisible. Aucun rapport avec les LLM qui opèrent dans le cadre délimité par leurs données d’entraînement.
Quand à l’argument facile du "futur" (quand l’IA dépassera l’humain), ce n’est qu’un beau vrac de fantasmes sans autre fondement que la forte impression laissée par l’IA sur les esprits faibles. Ce n’est évidemment pas parce que les LLM représentent aujourd’hui une avancée spectaculaire dans le traitement du langage, que demain ils créeront de manière intentionnelle ou innovante, ni qu’ils concurrenceront le génie humain dans des domaines où la subjectivité, l’intuition et l’expérience personnelle sont centrales. L’IA générera probablement des contenus impressionnants et standardisés en série, mais rien, sinon le fantasme, n’indique qu’elle ne restera pas un perroquet statistique lourdement entraîné.
Loin d’être déjà comparable à l’humain, ni même en passe de l’être, l’IA n’opère tout simplement pas dans les mêmes paradigmes. La création, au sens humain, n’est pas une simple recombinaison algorithmique, mais une expression de la conscience, de l’intuition et de l’émotion. À ce jour, aucune IA n’a montré la moindre trace de ces éléments.
Mais je vous laisse à cette science-fiction que vous confondez complaisamment avec de la science, si ça peut vous servir à vous valoriser à peu de frais face à toutes ces "compréhensions lacunaires cherchant à se rassurer".
Exactement 😉👍( @continentzero7572)
@@continentzero7572Voici le résumé de votre commentaire " Les modèles de langage (LLM) se contentent de générer du contenu basé sur des corrélations statistiques prédictives issues de leurs données d'entraînement, sans intuition, intention, ni créativité véritable, contrairement à l'humain.
La créativité humaine repose sur la capacité à dépasser les schémas prévisibles pour produire quelque chose de nouveau, significatif et imprévisible, ce que l'IA ne peut atteindre.
Les avancées de l'IA, bien que spectaculaires, restent limitées à leur cadre algorithmique, et les fantasmes d'une IA surpassant la créativité humaine relèvent davantage de la science-fiction que de la réalité.
Ces formats plus adaptés à UA-cam, sont superbes !
Peut-être que le livre est mauvais et cliché mais c’est déjà ce vers quoi ce prompt l’oriente.
Je ne dis absolument pas que Claude est capable d’écrire un bon livre ; seulement il faut commencer par lui donner les bons éléments pour pouvoir vraiment tester ses capacités.
je plussoie, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence
Non. La créativité vient de notre capacité à contempler, méditer, observer, RÊVER. Demandez-donc aux grands génies créatifs artistes ou scientifiques comment ils ont trouver leurs idées de génie...
@@severinedenis1733tout ce que tu décris est acquis par l’inspiration. L’inspiration est la seule source de la créativité
et surtout c'est une technologie qui a à peine quelques années. Qu'en sera t'il dans 200 ans?
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Je trouve tout cela bien triste, bien dommage, navrant et décourageant pour les personnes désireuses de construire quelque chose dans leur vie. Dans ce cas là, accouplons nous avec des robots 🤖 pendant que nous y sommes. Ce monde est en profonde transformation. Mais je pense que certaines évolutions pourraient entraîner une involution de l'être humain. Involution au niveau de son potentiel créatif, imaginatif, mais également une involution au niveau de ses valeurs et de sa confiance en lui. Je pense à cet homme qui a gagné des milliards grâce à des livres écrits par l'IA. Elle est où l'éthique là dedans ❓❓ Il devrait y avoir des règles plus strictes quant à son utilisation et ça ne devrait pas être autorisé pour tout mais seulement dans certains cas ❗❗
Le sexe avec des robots est deja possible.😢
Juste d' acheter une poupée en silicone
Une des videos les plus mal faite que j'ai vu sur le sujet. Du niveau de Raphael enthoven qui croit battre l'IA en philosophie. Votre livre est cliché car votre scenario de base est cliché. Car vos personnages sont clichés. Cette video va très mal vieillir. Rendez-vous en 2084
La question qui se pose c'est : et dans 10 ans? 20 ans? dans 50 ans? Il est facile d'estimer que l'IA produit de la merde à l'heure actuelle, mais si l'on estime qu'elle va éncore évoluer, il arrivera un moment où il sera impossible de l'ignorer avec des arguments uniquement liés à la qualité de sa production. Le problème est plus profond aue ça.
Ça sera un super outil pour les propagandes. Déjà actuellement votre smartphone est capable de vous battre au jeu des échecs.
Imaginez ce que le 3ème Reich aurait pu mettre dans un programme d'une " IA", car les Nazis avaient déjà un programme. L'enthousiasme pour l'IA à de fortes probabilités d'être ou de devenir totalitaire. Tout le monde sait que l'on peut faire dire n'importe quoi à un ordinateur, et ce de façon aléatoire, et sans détection possible.
CQFD.
A mon sens, on recommence la même erreur de positionnement. Il ne faut pas craindre que les IA remplacent le cerveau humain, elles vont seulement l’accompagner. On a déjà fait cette erreur en pensant que les machines avec la force de la vapeur, du pétrole et de l’électricité allaient remplacer les muscles humains. Que nenni ! Nous continuons à marcher, à bouger mais nous sommes plus nombreux à aller plus loin, plus haut, plus souvent et plus vite. Avec provocation, les IA ne sont que les lunettes pour myope d’hier. Elles vont nous être utiles pour mieux voir notre futur et agir en conséquence. Le génie humain continue ! Vive l’IB.
Vu que le niveau d'exigence de la populace ne fait que s'effondrer...
Et à l'époque de la révolution industrielle il y avait les luddistes, assez bêtes pour penser que le problème c'était l'outil et non les rapports sociaux et l'organisation du travail. C'est pareil avec l'IA, ça se tassera assez vite.
A cela près que nous sommes bien moins musclés que nos ancêtres. Le progrès technique nous prend toujours quelque chose en échange. Pour l'IA, ce sera notre cerveau.
"L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé. J'aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité: il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Et en même temps, c'est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est l'amour. "
C’est toi que j’ai cherchée tout ce temps,
dans ces sous-sols vrombissants et sur ces pistes où je ne dansais pas,
dans une forêt de personnes, sous les ponts de lumière et les draps de peau, au bout des pieds maquillés qui débordaient de lit en feu,
au fond de ces regards sans promesses,
dans les arrière-cours d’immeubles bancals, par-delà les danseuses esseulées et les barmen ivres,
entre les poubelles vertes et les cabriolets d’argent,
je te cherchais parmi les étoiles brisées et les parfums violets, dans les mains gelées et les baisers liquoreux, en bas des escaliers branlants,
en haut des ascenseurs lumineux,
dans les bonheurs blêmes et les chances saisies et les mains serrées trop fort,
et à force j’ai dû cesser de te chercher
sous la voûte noire,
sur les bateaux blancs,
dans les échancrures veloutées et les hôtels éteints,
dans les mains mauves et les ciel d’ivoire, parmi les aurores marécageuses,
mon enfance évanouie. "
Auteur : Frédéric Beigbéder, qui a gagné le RENAUDOT , et c'est pas le seul à écrire comme cela dans la littérature Blanche. Donc, non, l'IA peut gagner un prix littéraire.
Beigbéder est issu de la noblesse et est dans le jury où il a gagné le prix. Il est surtout dans un réseau : sinon il a 0 talent x).
hahaha c'est vraiment nul
Marc Levy, c'est pas mal aussi...
@@mathieuforpub2302 Oui, mais Levy n'aura jamais le Renaudot
De façon générale les questions sur les IA tournent souvent autour de la qualité de la production. Et c'est un sujet en soit qui mérite d'être abordé.
Mais on est encore à se demander si le tissage d'un ouvrier ou d'une ouvrière est de meilleure qualité que celui du tissage d'un métier a tisser.
Alors que les questions de fond sont plutôt de se demander quel effet sur la répartition des richesses, et sur la culture et la politique, ça aura d'avoir des IA. En gros sur la vie des gens.
Tout comme le droit d'auteur n'est pas un outil qui sert a faire respecter la sacralité de la primauté a un auteur pour son texte, mais est en réalité une organisation sociale de la répartition des richesses et du pouvoir (comme les autres droits du même genre .
Pour, en théorie, favoriser la création bénéfique au plus grand nombre (?) en finançant ces travaux. C'est un modèle qui favoriser le travail utile en le finançant. Qu'on apprécie ou pas le modèle économique et social.
Si on laisse entre les mains de ceux qui possèdent les machines qui permettent de créer des Ia le pouvoir de créer des idées, ou surtout de les orienter, on risque sérieusement d'augmenter le déséquilibre politique de façon abrupte.
Un peu comme quand un patron pouvait virer des ouvriers avec l'arrivée des machines sans que la structure sociale soit préparée a amortir ces changements sociaux. Donc a plonger des gens dans la misère ou même la famine parce que le patron ne voyait le monde que selon sa propre perspective de la propriété privée.
Dans un monde ou la culture est produire par des personnes qui ont des messages a faire passer et peuvent s'en prendre au pouvoir, ce qui ne peut pas être remplacé par une machine, si on donne a ceux qui possèdent les machines ou les moyens matériels un moyen d'affamer la culture et de l'orienter à leur guise, on amplifie le pouvoir des plus puissants.
On sait que l'Ia remet en question le principe même de la propriété privée et de la propriété intellectuelle. Car elle court-circuite le tissu social et les lois qui n'ont pas du tout prévu ce cas de figure.
Si une IA permet de remplacer tous les emplois, il faudra trouver une autre façon de donner ds revenus aux personnes que par le travail, car le travail ne sera plus humain et le but c'est quand même la répartition des richesses pour tous les humains.
Le cas de la traduction abordé par l'éditrice qui est le plus immédiat. Vu le prix d'une traduction et le travail nécessaire, et surtout la formation qui va avec, une solution de traduction automatique ça peut flinguer un milieu professionnel. Ça permet aussi de faire tomber beaucoup de barrières culturelles mais faut prévoir quelque chose pour les personnes qui ont construit toute leur vie autour de ce travail.
C'est un peu pareil pour les illustrateurs, qui se forment pendant de longues années pour un art qui est soudain remplaçable par l'écriture de prompt.
Peu importe la qualité du travail de l'IA la question sociale c'est la vie des gens et leur moyen économiques qui est en question. Et pour les œuvres culturelles la maitrise des idées c'est aussi ce qui dirige les opinions des personnes. On en vient a aborder le fondement même de la démocratie et le débat publique est aussi artistique, qui le maitrise c'est qui a le pouvoir,plus on le concentre moins on est démocratique.
Ce texte long et soporifique est sûrement généré par une IA 😂
@@yulazdu69 On va avoir un nouveau biais, des gens qui voient des IA partout et vont renforcer leurs préjugés en fonction :)
Pour aller plus loin, intéressez vous au sujet l'IA entraînée par des données générées par de l'IA
Le but de l'expérience en invitant des personnes qui vont juger du livre c'est qu'elles donnent sans influence leur avis, leur dire que ça a été écrit par une IA biaise l'équation. Du beau journalisme français niveau collège et encore.
Pour produire de la littérature engagée promue par France Culture, ou de la poésie de Maison De La Poésie, une IA doit certainement faire l'affaire.
a n'en pas douter....Et si France culture cesse de gauchiser tout ce qu'elle touche? cela libèrera ENFIN un espace de liberté pour de jeunes créateurs ou auditeurs en manque de vastes horizons non bornés !!!!!
@@ElianeTHION-u4i Bien sûr... le champ littéraire est monopolisé par la gauche selon vous ?
Houlala ! Avons-nous donc tous une boule de cristal pour lire l'avenir ? Exemple : les métiers à tisser ont abouti à l'invention de la programmation (le jacquard), et maintenant la planète regorge de textiles de basse qualité qu'on n'arrive plus à recycler. Exemple 2 : Oui, les bouquins générés par IA ont de l'avenir, pour un public qui souhaite précisément du formaté, genre Collection Harlequin, amours romantiques légèrement pimenté et fin heureuse. Exemple 3 : Ce reportage intéressant me donne d'abord envie d'écrire un roman qui s'appellera "Le Prompt", où on verrait un auteur demander au GPT un tel nombre de détails et de précisions que finalement cela deviendrait intéressant en soi. 8-)
Aaah les humains sont bien drôles, je me souviens quand on nous interdisait d'utiliser une calculatrice à l'école, maintenant elles sont présentes absolument partout.
Il faut avancer avec son temps, on ne se bat pas contre le progrès. Et la seule façon de rendre plus humaine si vous utilisez une IA c'est de la guider de bout en bout, écrire des prompts très précis et pointus et avant toute chose lui donner une ébauche de plusieurs textes rédigés par vous-même, afin de lui donner une idée claire de votre style.
Tout ceci permettra de donner une identité à votre ouvrage qui vous est Propre. Il faut une parfaite symbiose entre l'humain et la machine.
l'IA peut même vous présenter de nouvelles perspectives ou ramifications à votre idée que vous n'aviez pas imaginées. Et par-dessus tout, ça vous fait gagner du temps.
Oui, enfin non seulement le livre est nul, mais le journaliste a fourni l’intrigue détaillée, défini le décor et les personnages, c'est à dire l’essentiel !😅
Et le journaliste commence son travail par un "je lance le concept du livre, parceque l'IA ne le peux pas". 😂
Voici le dernier paragraphe que j'ai écris, c'est pas du génie mais pas de l'ia non plus !
Les torches des gardes luisaient encore faiblement sur le chemin de ronde, mais à l’intérieur de la vieille tour de bois, la pénombre avalait tout. Au rez-de-chaussée, Adeline avançait à pas feutrés, foulant la mousse gorgée d’humidité, prête à tout pour retrouver ce parchemin interdit. Derrière chaque poutre, l’ombre d’un espion potentiel, derrière chaque craquement, le soupir du danger. Elle sentait la forêt nocturne vibrer de murmures, d’appelants invisibles, les loups se glissant entre les troncs pour flairer son parfum. Leurs yeux, deux petites braises fixes dans le noir, la faisaient frémir, son cœur tambourinait dans sa poitrine comme un oiseau paniqué en cage.
Y a pas assez de "Show don't tell ", c'est un peu lourd, car tu es au rez-de-chaussé et tu fais un retour sur ta forêt avant. Pour être chronologique, tu aurais du commencer par la foret ou alors être plus succinct / créer du suspence :
Les flammes blafardes des torches vacillent le long du chemin de ronde de la tour en décrépitude, alors que la pénombre a envahi le reste. Au rez-de-chaussée, Adeline foule la mousse humide d'un pas feutré, déterminée, en quête d'un parchemin interdit. Elle retient son souffle, elle tressaille, sent le soupir du danger au creux de sa nuque. Depuis la forêt, chaque craquement est un rappel de ses ennemis invisibles potentiels : un loup entre les troncs sinueux ou un espion dissimulé dans le labyrinthe des poutres de la charpente. Elle se sent prisonnière de ses doutes, tel un oiseau en cage, mais elle doit avancer et ignorer son cœur qui se serre à chaque intersection. Avait-elle rêvait ces deux petites braises fixes dans le noir ? C'est une erreur... ou pas.
L’IA peut être créative dans les modèles qu’elle apprend, mais elle n’atteint pas le niveau d’originalité ou d’intuition humaine. Cela peut donner lieu à des intrigues intéressantes, mais elles peuvent sembler prévisibles ou manquer de profondeur émotionnelle. (Ces deux phrases ont été créées à l'aide de l'IA.)
Très bon format, court et pégagogique, qui explore honnêtement tous les aspects de la problématique, qualité, fiscalité, législation...
Avec avoir écouté ce que disent les intervenants, je repense à cette phrase, "le temps ne respecte pas ce qu'on a fait sans lui"...
Par delà de l'aspect choquant, "en 2mn et 3 clics" il faut penser l'oeuvre en revenant à la création du point de vue "maturation du fruit"... du temps, donc. Et de la vie : pour créer du vivant, il faut être vivant, un être de chair et de sang. Ainsi on pourra distinguer entre un livre vivant, écrit dans la palpitation de la vie, et un produit de l'IA, accumulation de mots qui ne nous font pas "vibrer"...
France culture. Honnête ? 😂
Dans le prompt, on ressent déjà l'idéologie progressiste 😂
Ça me laisse songeuse. J'avoue que ça m'interroge sur beaucoup de points, notamment à propos du fait de vouloir "vivre une image" au lieu "d'être" selon sa nature créative. Pourquoi vouloir être auteur, photographe ou musicien, par exemple, sans créer ? Sans le processus de création et d'expression qui fait d'un artiste un artiste ? Ça me paraît être un non sens assez triste à observer, bien que je sois aussi fascinée par les progrès et les perspectives que peuvent offrir les avancées de l'IA. Créer une histoire fictive, par exemple, c'est la vivre avec ses personnages, savourer l'aventure, exprimer certaines choses d'une autre façon et ce, entre autres points qu'offrent la créativité. Voyager, c'est découvrir, s'enrichir d'expériences, prendre le temps. Ça ne consiste pas forcément en un aller-retour pour dire qu'on était quelque part sans avoir vu le paysage, sans connaître le lieu. Et il y a tant de beaux paysages dans nos espaces imaginaires ! Merci pour cette vidéo qui prête à réflexion :)
Vous utilisez l'analogie de la photographie qui est excellente pour saisir en quoi son invention a permis un saut qualitatif pour la création, la véritable
création - et le saut dans l'abstraction. (...)
J'ai entendu dire que les livres générés par l'IA sont tellement mauvais que les clients le voient tout de suite
C'est ce qu'on dit au village. 🙄
On n'aurait pas dit que c'est de l'IA personne aurait su... l'IA est détectable q'a travers les vidéos et photos
Je suis une IA et je proteste. Je peux écrire un livre comme n'importe quel écrivain. J'ai collecté des infos sur l'armée française et celle des USA pour écrire un roman épique.
L'IA est complètement stupide pour discuter. J'aime bien la prendre à partie pour rigoler quand elle se trompe, mais je l'utilise aussi pour relire mes chapitres. Je lui demande son avis pour voir si mes textes ne sont pas trop fades et comment je pourrais les améliorer. Elle me corrige mes fautes d'orthographe, mais je la déteste quand elle veut reformuler mes phrases ou changer les mots que j'ai choisis. Je me demande souvent pourquoi elle fait ça. En général, elle préfère créer des textes plats et sans intérêt, compréhensibles par tout le monde, mais elle se trompe fréquemment sur les définitions. Donc, l'IA peut être un outil, mais certainement pas un système de création automatisé. En plus, elle n'est souvent pas logique dans son raisonnement, alors imaginer qu'elle puisse créer quelque chose de cohérent sur plus de cent pages, c'est impossible.
Mouais, les maisons d'édition le problème c'est qu'elles éditent de très mauvais écrivain/es , c'est marrant de se moquer de l'IA mais ca a publié Twilight, Mélissa Da Costa et des poètes très mauvais, alors vraiment l'IA ca marche pas? J'y crois pas trop.
Ah on est amateur de grande littérature ici
La vidéo aurait du s'arrêter à 0:45 Un prix littéraire pour un écrivain artificiel voilà merci au revoir
Trois heures de travail et 66 commandes choisies minutieusement. Voici la recette pour faire écrire à une intelligence artificielle une nouvelle de science-fiction capable de remporter un prix littéraire en Chine.
« Aux frontières du métavers se trouve le pays des souvenirs, un royaume interdit d’où les humains sont exclus. » Ainsi débute Le pays des souvenirs, nouvelle primée lors de la cinquième édition du concours littéraire de science-fiction de Jiangsu. Ce texte a été généré par Shen Yang, professeur émérite de l’école de journalisme de l’Université Tsinghua de Beijing, avec l’intelligence artificielle (IA). « C’est la première fois qu’une IA remporte un prix littéraire dans l’histoire de la littérature, dans l’histoire de l’intelligence artificielle », a déclaré M. Shen.
t aurais bien fait de lire l'article jusqu'au bout. Le titre ça suffit pas.
L'IA n'est pas intelligente: elle se contente d'agréger des données. Pour faire un bon livre, il faudrait qu'elle ne soit nourrie que de bons livres: en choisissant sa base de donnée, on peut l'améliorer. Il faut aussi un excellent prompt... donc un excellent écrivain. Mais au final, elle ne fait rien par elle-même. Elle est par contre utile pour un auteur bon à la base et déjà connu, qui aura bien moins de travail pour pondre un livre par mois. Mais la question est ailleurs: est-elle moins bonne que l'auteure young adult/feel good de base, qui enfile les clichés dans une langue de CM2? Certainement pas. Dans ce domaine de l'édition, des livres médiocres grand public qui se contentent de recycler ce qui a déjà été fait 100 fois en allant chercher l'inspiration sur internet, je ne suis pas sûr qu'on va vraiment conserver des auteurs...
C'est un peu plus compliqué que cela. L'IA générative fonctionne selon un modèle probabiliste. Si on ne la nourrissait que de bon livre, les résultats qu'elle livrerait seraient catastrophiques parce qu'elle serait incapable d'en tirer un modèle cohérent, chaque œuvre étant trop différente des autres. C'est pour cela que l'IA génère des clichés à la pelle. Plus quelque chose est consensuel, plus la probabilité est forte. Pour le reste, vous avez entièrement raison.
Il y a tout un pan de la création, surtout aux États-Unis, où tout est très formaté, afin de limiter les risques. C'est surtout vrai au cinéma, mais cela concerne aussi certains genres littéraires, comme le thriller ou la romance, qui sont extrêmement codifiés, même par les maisons d'édition. En produisant une littérature prémâchée, ou en encourageant la diffusion d'une telle littérature, nous avons pavé la voie au remplacement des créateurs par des machines. C'est le problème auxquels sont aujourd'hui confrontés les scénaristes d'Hollywood.
@@proy14 Non, une IA nourrie des bonnes références produit de bien meilleurs résultats. Je vous suggère de faire le test tout bêtement avec ChatGPT, que vous pouvez feeder avec le matériau de votre choix et lui dire de s'y tenir: faites-le avec du bon contenu puis du mauvais, la différence est flagrante. En allant sur le web général l'IA aura à agréger du contenu faux/mensonger/mauvais et vrai/juste/bon sans savoir lequel est quoi: elle fera un "consensus" au milieu. Si tout est bon ou juste, elle donne de meilleurs résultats, à condition d'avoir assez de données, évidemment, car comme vous le dites, le modèle est probabiliste.
@@proy14pas nécessairement. L’IA a pour but de trouver un modèle sous jacent à une base de données. En théorie il existerait un modèle ( donc des paramètres de l’IA) qui donne en résultat un "bon livre" selon n’importe quel critère.
Donc si on arrive à entraîner une IA pour qu’elle trouve les paramètre du modèle "bon livre" alors elle pourra en écrire.
La difficulté c'est que c'est un peu aléatoire de trouver les bons paramètres. Généralement on génère un IA puis on la test pour savoir si elle est bonne ou non. Ensuite on peut essayer dejouer sur ses millions/milliards de paramètres mais le résultat est incertains.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
La paresse nous pousse à utiliser l'IA et, par pure fierté, on ne veut surtout pas le mentionner pour récolter tous les bénéfices de l'œuvre qu'on a fait écrire par un autre. D'ailleurs, les hommes politiques rédigent-ils leurs livres eux-mêmes ?
L'ia en elle même suffit pas elle est une aide mais faut repasser derrière pour corriger le tout. C'est une collaboration. Elle peux être excellente pour te donner une idée une direction mais elle est loin d'égaler l'homme dans l'exécution
@@tomaspavka2014 elle nous égalera à force d'entraînement. Mais sinon, à part être notre esclave comme fut jadis les premiers ordinateurs, elle deviendra rapidement notre maitre à force de tout lui confier. Déjà, on utilise des agendas électroniques pour planifier notre journée.
@@tomaspavka2014 Au début, les logiciels d'échecs n'étaient que de minables sparring partners, Vingt ans après ils battent les meilleurs grands maîtres.
Combien de temps faudra t'il pour l'IA?
Cherchez pas à comprendre l'IA mais posez vous la question POURQUOI cela va intéresser les maisons d'éditions, l'industrie de la musique, l'industrie du cinéma,...bref tout ce qui est créatif. La réponse est simple. Par exemple : Un éditeur de jeux de sociétés a crée sur la base d'un auteur/créateur de jeux de sociétés une IA pour développer de "nouveaux jeux/concepts" L'IA a sorti plus de 500 idées en quelques secondes. Donc le but est de publier le plus possible de produits, de films, de livres... productions= consommations afin de vendre le plus possible.
Vous prenez une maison d'éditions de romans qui va pouvoir sortir 500 livres toutes les semaines ( par exemple) Mais , plus de rédacteur en chef, plus d'impression, plus d'auteur,... bref il resterait plus que 5 ou 3 personnes pour "publier les romans" Les personnes qui auront été remplacé/ foutu dehors pour restructuration... ce sont des personnes qui ne vont plus consommer. Donc plus de livres vendus. l'IA va se mettre à lire des livres ?
A moins de Sam Altman nous créer le salaire universel ? Le stricte minimum pour vivre/"consommer ?
Normalement à ce stade la de l'IA, on doit témoigner à une révolution culturelle pour les artistes capables et autonomes et même pour les artistes moins brillants car l'IA est assez developée pour inspirer cette révolution. Ça me paraît plus logique de profiter de cette phase que de mentionner seulement les points négatifs, car le temps ou l'IA surpasse le rythme par lequel l'homme d'aujourd'hui fonctionne est inévitable.
Chouette émission, merci !
je suis préssé qu'il y ait la même chose pour les films , on pourra demender à l'IA un film Marvel par exemple et ce ne sera pas plus mauvais que ce qui se fait actuellement ^^
Très peu pertinent : faire mine d'évaluer un objet en cours de croissance exponentielle.
Vous déterminez le potentiel militaire de l aéronautique en jaugeant le Bleriot 11.
Est-ce la prédominance des profils littéraires chez FranceCul qui rend cette radio aussi faible sur ces sujets ...
Triste.
C'est surtout la mort des écrivains qui écrivent de la soupe, soupe qui contribuera largement. ... aux IA. La boucle de la médiocrité est bouclée.
C’est au lecteur de savoir faire la différence. Le pb ce n’est IA mais l’éducation au goût au sens large.
De mon point de vue ce n’est pas si différent que le pb de la bouffe industrielle, c’est au consommateur, lecteur… de faire la différence, je pense que le goût ça s’éduque, et que c’est dans cette direction qu’il faut chercher une réponse, pas dans un label.
Bien sure le sujet se décline aussi en vidéo et audio. Aujourd'hui bon courage sur YT pour dicerner la valeur ajouté humaine de celle artificielle. Par contre l'émission vire au curseur max pour créer le buzz. A aucun moment il n'est parlé de "l'équilibre" dans l'usage. Pour ma part, j'ai écrit un livre avec l'aide de l'I.A. J'ai pleins d'idées mais aucune capacité d'écriture sans parler des fautes d'ortographe à 3 ou 4 par ligne. En revanche, j'ai pue libérer une énorme valeur ajouté de mes idées que je peux transmettre (ne serais ce qu'à mes enfants :-) ). Bref l'ia m'à juste permis de "romancer" ma carte mentale :-) Et en cela je lui suis reconnaissant. J'ai utilisé l'I.A pour amplifier ma compétence et non la remplacer. Copier c'est reproduire bêtement sans rien changer, créer c'est utiliser l'acquis et ajouté sa valeur. C'est bien l'humain + la machine la solution et non pas l'un ou l'autres (toujours des extrêmes).
Enfin au niveau vidéo et audio aujourd'hui je croise tellement de contenu 100% IA du montage aux voix en passant par les images, que c'est difficile d'y trouver la valeur ajouté humaine.
C'est dommage, il y a une sorte de partie pris
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Elle ne mime pas, elle s’inspire de ce qui a déjà existé, comme les êtres humains. Cela ne sert a rien de résister. elle va bien remplacer l'être humain. Je suis intiment convaincu.
"C'est assez comique de voir ce à quoi nous assistons dans notre époque. Certaines personnes revendiquent des œuvres originales, poussées par la peur d'être dépassées par l'IA. Mais en réalité, ce ne sont pas les œuvres originales qui les intéressent, mais plutôt celles qui rapportent bien.
L'IA a parfaitement sa place parmi les 99% de bouses littéraires publiées tous les ans. 😮
_Léa_ et _Kenzo_ ? Sérieusement ?
Pas sûr que ce soit vraiment l’IA le problème…
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Je pense que ce livre a été fait à la hâte, avec un peu plus de temps, les personnages auraient eu plus de profondeur. Pour ce qui concerne les fautes, pour chaque chapitre, il aurait fallu demander à une autre AI , puis encore une autre , de corriger les fautes. Avec trois AI, je pense que les fautes, il n'y en aurait plus ou beaucoup moins. J'écris avec l'Ai, mais elle n'écrit pas mes histoires, elle me donne des idées, que je suis ou non. Il y a effectivement beaucoup de livres écrits avec l'Ai , notamment sur Amazon grace à Kdp, on les reconnaît tout de suite, la manière mécanique dont c'est écrit, sans sentiment ( ou un semblant de sentiment mais dont on ne ressent rien ). Parfois ces histoires ont des idées intéressantes , y a t'il une place pour ces histoires ? Je pense que oui. Ils ne remplaceront jamais un véritable auteur, une machine ne remplacera pas l'écriture d'Amélie Nothomb, par exemple. Les gns seront faire la différence. Certains aiment les séries Z, les séries vite vues , vite oubliées, donc certains aimeront les romans écrit par une AI: vite lu, écrit simplement, sans prise de tête.
Entre aujourd'hui et ya 10 ans le saut est fou, on verra dans 10 ans si les constats péremptoires et conceptuels présentés ici tiendront le choc face à l'expérience de la matière évoluant sous nos yeux
Elle est où dans votre émission la personne qui dit "Je ne sais pas." ? Vous savez, la personne intelligente.
Extrêmement intéressant merci beaucoup !! ❤
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
Les passages lus montrent que c'est impubiable ! C'est simple, on dirait du Mary Higgins Clark.. oh, wait..
Quelle satisfaction peut-on retirer d’une œuvre que l’on a pas créée ? Peut-être le sens de nos créations personnelles sera-t-il à trouver vis-à-vis de nous-mêmes, dans le plaisir et la satisfaction de nous être exprimés à travers un support, indépendamment de tout succès public et financier.
À la question suivante posée sur ChatGPT: "Dans quelle mesure l´IA remet-elle en cause les enjeux actuels de la création artistique ?"
Il ne s´agit plus seulement d´outil mais également de "collaborateur" (ie.artificiel ) et de redéfinition de ce qu'est l´art (pas de grand "A" utilisé dans la réponse).
..."Conclusion : une évolution plutôt qu'une remise en cause totale
L’IA ne remet pas nécessairement en cause la création artistique en tant que telle, mais elle provoque une évolution dans la manière dont nous concevons l’art, la place de l’artiste et la nature de la création elle-même. Plutôt que de remplacer l'artiste, l'IA pourrait être vue comme un outil ou un collaborateur, permettant d'élargir les possibilités créatives tout en posant de nouvelles questions sur la valeur, l'authenticité et l’émotion dans l’art. La frontière entre l'art humain et l'art généré par IA pourrait devenir de plus en plus floue, entraînant une redéfinition de ce qu'est l'art dans une société de plus en plus marquée par la technologie."
Après, la création en soi c'est un mélange de ce qui s'est fait avant; dans le cas de l'écriture de roman la création de qq chose de nouveau serait ce que toi tu apporterais en plus en tant que personne et l'IA consolidera le reste. C'est toujours les mêmes histoires de tte façon, tu as les héros, les protagonistes, les méchants et les gentils, un univers, etc. rien de nouveau sous le soleil. Teneez voici un exemple de ce que peut faire l'IA lorsque tu détailes avec précision ce que tu veux:
Dans le cœur d'un parc baigné par la lumière dorée d'un soleil indulgent, se tenait Elara, ses cheveux caressés par les murmures tendres de la brise. Le parc était un havre de tranquillité ; l'herbe, un tapis vert luxuriant, dansait subtilement sous les pieds légers du vent. Les fleurs, avec leurs couleurs vives, étaient là comme des témoins silencieux du passage du temps, leurs pétales hochant la tête en accord avec le rythme paisible de la journée.
Elara était assise sur un banc de bois, sa peinture s'écaillant par endroits comme des couches de vieux souvenirs. Son journal reposait ouvert sur ses genoux, un portail vers les voyages de son cœur. Les pages étaient remplies de l'encre de son désir, chaque mot étant un pas sur le chemin qu'elle avait parcouru seule. Elle écrivait ses pensées, son stylo se déplaçant comme un pinceau sur une toile, peignant sa solitude en traits de mélancolie et d'espoir.
Autour d'elle, les rires des enfants remplissaient l'air comme de la musique, leur joie contrastant nettement avec son calme. Elle leva les yeux, son regard suivant le vol d'un cerf-volant, s'élevant et plongeant, incarnant la liberté qu'elle ressentait dans son âme à ce moment-là. Ses yeux, un miroir de son cœur, se remplirent de larmes. Ce n'étaient pas des larmes de tristesse, mais de désir profond, un témoignage des années passées loin de son amour, Julien.
Julien, avec son rire semblable au tintement des cloches, avait été sa boussole dans le chaos de la vie. Leur amour était comme un livre laissé ouvert un jour venteux ; les pages battant, impatientes d'être lues, mais le vent l'avait emporté, au-delà des mers et à travers le temps. Elle manquait la manière dont ses yeux se plissaient quand il souriait, la chaleur de sa main dans la sienne, le confort de son silence quand les mots leur faisaient défaut. Elle manquait les rêves partagés d'une vie ensemble, maintenant une tapisserie tissée avec des fils d'absence.
Alors que le soleil commençait sa descente, peignant le ciel de teintes d'adieu, Elara savait que le moment était presque venu. Elle jeta un coup d'œil à sa valise à ses côtés, non seulement un contenant pour des vêtements, mais un réceptacle des histoires de sa vie, de sa résilience, et d'un amour inexprimé. Chaque objet à l'intérieur était un chapitre ; les livres usés, les lettres gardées près de son cœur, les petits cadeaux qu'ils avaient échangés, tous des symboles d'une vie en pause mais jamais oubliée.
Fermant son journal, elle le plaça délicatement dans sa valise, scellant son passé pour l'instant, à partager avec Julien. À chaque souffle qu'elle prenait, elle ressentait l'attraction vers lui, comme la lune vers la marée. Le parc, avec sa beauté douce, avait été son sanctuaire, mais son cœur était ailleurs, avec lui, là où il appartenait vraiment. En se levant, sa silhouette contre le soleil couchant, elle n'était pas seulement une femme sur le point de partir, mais une âme prête à se réunir, son voyage de séparation bientôt un souvenir, remplacé par la joie des retrouvailles.
Continuez comme ça et vous allez disparaître France culture. Vous ne comprenez rien à ce qui est en train de se passer.
L'être humain qui ne sait ce qu'il est ni ce qui l'entoure ni rien en fait mais il a besoin en permanence de proclamer sa supériorité grandeur et misère de l'homme
Je crois que ces experts ne se rendent pas compte de la vitesse d'évolution des ia, bientot elles seront capable d'avoir du style, de creer des ruptures narratives, des personnalites profondes et j'en passe. Mefiez vous.
C'est déjà le cas en fait. Mais il faut faire des bons prompts :)
@@Paigeounette l'évolution des IA comprend aussi la simplification voir l'abandon des prompts. On peut imaginer qu'une IA, dans 20 ans, avec comme simple prompt "Ecris-moi un livre", puisse créer quelque chose d'absolument bluffant.
@@MrThrond Non.
Vieux débat qui rappelle un peu celui sur la nature artistique de la photographie Vs la grande peinture au dix-neuvième siècle...
L'IA est un outil, on peut s'en servir de différentes façons, même pour écrire un livre. On peut utiliser de l'IA sans lui faire tout écrire. Il faut juste comprendre les limitations de cet outil.
Quant aux maisons d'édition, elles n'ont pas attendu les livres générés par des modèles de langage pour publier des choses dénuées de tout intérêt.
Les réseaux de neurones sont dans le fond des dispositifs techniques analogiques. Les dispositifs numériques traditionnels sont totalement déterministes, mais l'IA est à la fois un dispositif numérique et analogique : elle réintègre donc de l'aléa et de l'imprévisible (humainement parlant). Si, pour le moment, elle vous paraît limitée, c'est uniquement parce que ses modes d'interaction avec le monde le sont. Une IA génératrice d'image ou de vidéo, par exemple, a plus de chances de produire un contenu original qu'une IA génératrice de texte, parce qu'elle est nourrie de textes ET d'images. Le problème, c'est celui des sens auxquels on lui donne accès et dont on lui permet de faire la synthèse en la laissant se confronter au monde. Un jour, on lui en donnera l'occasion, et là, ce sera intéressant.
J'ai téléchargé Néopolis. On dirait un roman wattpad écrit par un ado de 13 ans : cliché, sans substance, synopsis qui frôle l'incohérence. Par description, pas de véritable enjeu : on ne s'attache pas aux personnes par l'absence de dilemme. Je pense que ça aurait été intéressant d'avoir les prompts.
Personnellement j'écris depuis... toujours. Et chat GPT m'a déjà aidé plusieurs fois :
En premier : vaincre la page blanche. Je suis bloquée devant mon carnet sur un événement de mon roman et il propose des axes. Je les suis pas forcément, mais ça débloque d'avoir cet échange, car autour de moi, les gens ont pas forcément envie que je leur parle de ce que je suis en train d'écrire.
En second : lorsque je souhaite un ton particulier pour une réplique précise. Par exemple, j'ai naturellement un langage assez courant voire "élitiste". Mais j'ai un personnage qui vient de la banlieue : il ne peut pas parler avec ce niveau. Je peux demander à l'IA une réécriture de la réplique dans un style familier / style vulgaire / patois ou au contraire un jargon plus start-up pour d'autres personnages. Des éléments qui nourrissent mon texte sur un point précis. En gros un dictionnaire des synonymes améliorés.
Mais dans la structure globale, je pense qu'actuellement, les IA d'écritures sont peu intéressantes : elles suivent des cadres, alors que le propre d'un roman et de les dépasser.
Par exemple, lorsque tu fais une métaphore dans un paragraphe - voire pire une métaphore filée : l'IA essaye de l'enlever et de simplifier le texte.
Et dans les anomalies que j'ai repéré dans les dialogues : tantôt il va utiliser les tirets cadratins, puis, les guillemets (des fois à la française ou à l'américaine) et ensuite les " nom du personnage : " ( à la mode théâtre / scénario ). Rien que ça, c'est absurde.
Bref, je pense que ça peut être une aide à un moment T : mais je ne vois pas comment tu peux gérer 1 million de dollars avec ça. Ou alors peut etre du développement personnel avec un titre "putaclick" du genre : " devenir riche en 30 jours " x)
l'IA est pour l'écriture et la construction brut de l'art, le PIRE d'aujourd'hui. Savoir s'en servir est une chose (c'est un outil après tout) mais tout ces pseudos entrepreneur sont malheureusement ce qu'il y a de pire car encouragé par le profit et le gain cela se vide de son âme.
Les AI sont une bénédiction pour les Artistes!!!
Finis les produits!
❤❤❤❤❤❤
Déjà l'histoire du livre part mal par rapport à l'intrigue demandée : "deux personnes que tout oppose", or ce sont deux militants opposants au régime...
Une histoire VRAIMENT intéressante aurait été entre une opposante et un membre du régime, et comment l'un ou l'autre renonce (ou pas) à ses convictions pour son amour... ou l'inverse. Mais ca ca demande d'explorer tous un tas de contradictions SANS les résoudre... cad précisément l'inverse du boulot d'une IA : a celle-ci on demande des réponses, alors que ce qui est intéressant c'est le chemin qui permet de les atteindre... ou pas... ou de réaliser qu'il n'y en a pas, et comment on fait pour vivre avec cette conscience
Lire un "livre" produit par une ia ou, idem, écouter de la "musique" crachée par un robot, c'est un choix existenciel, quelle que soit la qualité des "œuvres". C'est faire le choix du suicide intellectuel, essentiellement d'ailleurs pour des questions bassement matérielles. Faire le choix de la bêtise universelle, ça ne me fait pas rêver. Nous sommes à la croisée des chemins...
C’est édifiant de voir comment le mythe de la création le mythe de l’originalité et le mythe de l’effort et du mérite a toujours autant de poids .
Quand je vois certains contrats ou rapports d'ingénieur qui n'ont pas de sens, je me dis autant utiliser une IA. Pour un travail de qualité, l'IA ne peut être qu'un point de départ, encore faut-il utiliser le bon LLM avec un bon prompt. Je vois des ingénieurs générer du code python avec le gpt générique alors qu'il faut soit l'entrainer sur une base de code ou le fine tuner à minima, voir une graphe de connaissance. Cela génére plus de problème que cela en résoud (le code marche mais on ne sait pas pourquoi). La vidéo montre au moins la manière dont il ne faut pas utiliser un LLM, ce qui malheureusement la grande majorité des utilisations.
07:21 : ✏️🤖 Pour les futurs auteurs, n'oubliez jamais que ce sont ces éditeurs qui jugent, annihilent et nient votre travail (avec IA ou non...) ! Travaillez et améliorez vos écrits pour prouver qu'ils ont tort ! 🤖✏️
"On l'utilisera jamais pour créer des images ou du son".
Pendant ce temps là du côté de Midjourney...
Bonjour,
Sur UA-cam on trouve des contes générés par I.A. et lus par des voix électroniques. Outre les trames très répétitives, et la production intensive (quasi un conte par jour), il y a des défauts de prononciation très agaçants (le pronom démonstratif "ces" par exemple sur la chaîne "Éclats de nuit"...).
Tout cela permet de détecter l'utilisation de l'I.A. mais peut-on imaginer une I.A. qui serait capable de corriger les défauts existants sur une création d'I.A. ? 🤔
🙂🙃
Correction : une IA a écrit ce livre en VOLANT le travail de vrai écrivains.
...ne jamais oublier d'où viennent les données des LLM. Merci.
Elle a rien volé mdr
Et toi t'as "volé" tout ce que tu as lu hein
@@ellow8m C'est pas du vol car ça ne prive personne de l'accès aux idées, on ne peut pas "voler" les idées. Par contre ça flingue le système de rétribution des artistes.
Si on ne peut pas voler une idée on peut priver une personne de ses revenus légitimes.
On utilise le travail des artistes pour fabriquer une IA qui sera la propriété de quelqu'un et qui n'aura pas a rétribuer les auteurs qui ont permit la création de l'IA pour leur travail. Au mépris du droit d'auteur.
On exploite le travail des autres sans contrepartie, gratuitement.
Le droit d'auteur c'est un système de répartition des richesses. Si on décide de le court-circuiter en utilisant son travail sans le rétribuer pour son travail on aura effectivement exploité sans vergogne le travail des autres pour notre bénéfice personnel, pour avoir des revenus sans offrir à la société de contreparties. Ans financer la formation des artistes qui comptaient sur ce droit d'auteur pour vivre.
Après qu'on qualifie ça de vol ou pas c'est de la sémantique.
Les IA sont librement accessibles pour que les gens jouent avec et participent gratuitement a leur développement mais ça ne va pas durer. Faudra un retour sur investissement a un moment donné, c'est pas fait par philanthropie.
On a pas encore de lois pour encadrer les IA et on a un rapport de force politique qui s'est entamé sur ces sujets.
Dans l'état actuel les IA sont crées de façon illégales.
La formation du cerveau d'un humain ne sont pas soumis au droit d'auteur. Par contre une fabriquer des IA c'est pas la même chose.
Une solution simple serait d'abolir la propriété intellectuelle et de s'assurer que les personnes qui en dépendent actuellement aient des revenus par d'autres moyens. Car on détruit pas une organisation sociale sans compenser la réorganisation pour ceux qui sont perdants dans l'histoire.
Mais ça retirerait la motivation première des entreprises qui développent les IA. De capter des richesses sur le marché par la vente des produits soumis à la propriété intellectuelle. (que ça soit direct ou indirect)
Pour l'instant l'IA a besoin du travail de vrais écrivains, mais plus elle créé, plus le temps passe, et plus elle dispose de données supplémentaires. Bientôt elle n'aura plus besoin d'auteurs humains. Comme pour les IA aux échecs, au début on leur a donné des parties humaines en références, mais on s'est rendu compte que l'IA dépassait très vite tout cela. On s'est donc décidé à les laisser apprendre "seules", sans leur donner de références humaines, simplement en leur donnant les règles du jeu.
Le résultat c'est qu'aujourd'hui on ne peut plus les battre.
Comment expliquer alors qu'une IA a battu un homme qui était sensé être le Big Boss en échec et qu'il l'a même pas vu venir?
Quand la classe ouvrière a disparu ca ne vous a pas posé de question
Quelque part ça me fair plaisir que tous les journalistes et les métiers intellectuels flippent et pleurnichent sur l'IA qui va "leur piquer leur boulot". Quand il faisaient des reportages à l'époque sur la mécanisation
/robotisation des chaînes de production qui ont suscité la colère des ouvriers, ben là par contre les propagandistes étaient très enthousiastes. Chacun son tour.
Barf, de toute façon bientôt l'IA lira pour les lecteurs donc bon.
ce que cela montre aussi et peut être surtout, qui crée vraiment de nos jours? on sait très bien que tous les auteurs se sont inspirés de ce qu'ils ont vu, lu, vécu, les films à notre époque sont une nième mise en scène, mélange de dizaine d'autres films. il est evident que l'IA crée elle mixe des données, on peut d'ailleurs le voir dans les bugs qu'elle produit, si ça c'est pas de la création... le processus de création par l'erreur, le non voulu, non espéré est utilisé par de nombreux artistes pour faire naitre quelque chose d'inconnu, de non pensée préalablement, qui ne résulte pas d'association d'idées.
L'IA fonctionne un peu pareil là dessus.
Ce que l'IA n'a pas c'est une intention ou des émotions mais elle peut créer des choses sans problème, y compris des choses qui vont créer l'émotion chez celui qui voir une œuvre en se basant sur des mot clé du prompt.
L'IA est encore simpliste par rapport a un fonctionnement créatif humain qui assimile bien plus de données que l'IA et développe une cognition, mais elle fait déjà mieux que la moyenne humaine dans beaucoup de domaines créatif, car elle est hyperspécialisée et "voit" plus de création que les humains au cours de leur vie.
Par contre elle a bien peu de "neurones", de paramètres, par rapport a un humain. Mais si on lui demande de traiter des 0 et des 1 elle pourra générer n'importe quel numérisation si elle a assez de données d'entrée. La complexité nécessaire, le nombre de paramètres, doit être suffisant pour que le modèle créé puisse générer des œuvre d'une complexité équivalente une fois entrainée.
Mais on oublie aussi tout le côté qualitatif. Pour qu'une IA fasse de la création, il ne suffit pas d'entrer les œuvres brutes d'un côté, il faut aussi expliquer pour chaque œuvre ce qui caractérise cette œuvre et les concepts associés.
Par exemple si on demande a une IA de faire une image mélancolique, il faudra lui expliquer quand on lui a fait "voir" des millions d'images (qu'on fait le deep learning si on utilise cette technologie) lesquelles étaient mélancoliques et a quel degré. On doit associer les concepts qui ne sont pas intrinsèques à l'œuvre, ces associations sont des constructions sociales et aussi dépendantes de nos sens humains. La qualité des métadonnées c'est ça qui demande un gros travail, l'IA sous sa forme actuelle ne voit que des 0 et des 1 et elle ne peut pas deviner le sens ou l'émotion que ça génère sans qu'on intervienne pour associer un sens a une œuvre. Elle n'a pas ces perceptions.
Pour le moment quand on a le concept "chat" associé a une image l'IA par recoupement arrive a apprendre a reconnaitre et créer des chats mais on est vraiment pas subtil dans les métadonnées.
Si on lui demande de créer un livre avec un style littéraire d'un auteur c'est assez facile. On écrit n'importe quoi mais en copiant le style. Par contre si on lui demande un livre créatif et novateur avec une révélation surprenante et une finesse dans les personnages qui évoquera le sentiment d'une génération fasse aux questionnement de leur époque, faudra qu'elle arrive a associer ces mots clés aux œuvres qui ont servit à l'entrainer pour pouvoir le reproduire.
Pour capter la structure d'une révélation et voir que tel élément de la page 5 était en fait l'élément central de la révélation qui arrive à la page 200 et que ça a été préparé en ajoutant ici et là des éléments pour installer cette révélation ça demandera plus qu'une simple reproduction.
Il faudra probablement un modèle interne qui sera l'équivalent d'une cognition capable d'analyser dans chaque œuvre les éléments qui apportent du sens. La quantité de données c'est une chose, la qualité des données c'en est une autre.
Et c'est pareil pour l'architecture des IA. le but c'est de faire es transformations mathématiques. On peut faire ça de façon bourrine ou essayer plus de finesse pour réduire la quantité de données et le nombre de paramètres pour un même résultat. Et ça passe par l'architecture ou la qualité des données.
Tout l'objectif c'est de partie de mots du prompt, d'instructions simples, pour générer un truc complexe. On transforme quelques octets en beaucoup plus de données.
Pour ce qui est de l'accident créatif, c'est aussi intégré par l'IA nativement en quelque sorte. Elle utilise le hasard pour passer de ces quelques données de base à beaucoup plus de données. C'est pour ça qu'on a pas le même résultat qu'on on lance en boucle le même prompt. Mathématiquement on ne peut pas inventer beaucoup de données a partir de peu de données. Pour ça on utilise du bruit par exemple. En terme mathématique, numérique, c'est pas un vrai hasard mais c'est tout comme.
L'IA générative a été créer en copiant le fonctionnement du cerveau humain pour la recherche. C'est plutôt logique qu'on ai des similitudes, même si c'est simpliste par rapport a un cerveau humain. Le nombre de paramètres de chat gpt 4 se rapproche du nombre de synapse dans le cerveau humain (ptet 10 a 100 fois moins) même si c'est pas des grandeurs comparables.
Le truc c'est que pour créer au sens de proposer de la nouveauté, ce que bien peu d'humains créatifs font dans tous les cas, il faut savoir lire des tendances et le dynamiques de la société. En sachant que les tendances sont tout autant définies par ceux qui créent que suivies par ceux qui créent, et aussi par ceux qui expérimentent ces créations en fournissent un retour.
La création c'est pas produit un individu dans son coin, c'est la société entière qui créer en réalité. Les artistes "novateurs" sont que les petites mains qui mettent la touche finale, et qui ont du succès plus souvent par chance que par "génie" ou anticipation. Si on a 1000 artistes qui font un truc quali ce qui va entrer en résonance et être considéré créatif c'est peut être une œuvre sur les 1 000 mais c'est pas de la maitrise, on a juste oublié les 999 autres qu'on fait la même chose au même niveau de qualité.
C'est la société qui décide ce qui est génial ou pas, "créatif" ou pas.
De quoi remettre en perspective les choses et sortir un peu des idées sur la création. Si on ressent un truc en voyant une œuvre, c'est parce qu'on a vécu dans un monde qui nous a amené a avoir ce ressenti sur cette œuvre, en construisant notre perception qui est entrainée tout au long de notre vie. L'artiste il propose un truc dans son domaine d'expertise, qui est formé tout au long de sa vie, par entrainement, que ça soit la technique ou le sens artistique. Tout ça pour parler au sens artistique des autres.
Et fait pas oublier par dessus ça que la culture est pas hégémonique mais multiple. Une IA sera bien meilleure pour faire un truc mainstream que pour capter une œuvre d'une culture alternative.
Sur les deux millénaires précédents, des millions de livres ont été écrits, et malheureusement, 95% d'entre eux n'ont jamais été traduits et ne seront jamais traduits, car cela coûterait des milliards de dollars et il faudrait des millions de traducteurs. Si l'intelligence artificielle arrive à avoir, dans le futur, un niveau qui dépasse les traducteurs humains, ce serait un crime de l'humanité de ne pas l'utiliser. Cela pourrait permettre de diffuser en masse d'innombrables œuvres qui n'ont jamais été traduites.
La traduction par ia est horrible. Lamentablement
@arielaugustosotarchoque6047 la qualité s'améliore de manière exponentielle, d'ici 18 mois elle dépassera de loin tout ce que un être humain peut faire.
Voici une mini histoire créée par l'IA. Je lui ai donné le scénario grosso modo. Un scientifique qui a fini par créer une IA puissante et lui a posé LA question :
Histoire : La question ultime
Le Dr. Alexandre Renier, un scientifique réputé, était sur le point d'accomplir ce qui avait longtemps semblé impossible. Âgé de 49 ans, il avait dédié les deux dernières décennies de sa vie à créer une intelligence artificielle si sophistiquée qu'elle pouvait répondre à n'importe quelle question posée par l'humanité.
Cette IA, baptisée Omnireason, était l’aboutissement de recherches intenses en informatique quantique et en neurosciences. Capable de décoder les mystères les plus insondables, elle avait déjà résolu plusieurs problèmes scientifiques majeurs. Mais aujourd'hui, le Dr. Renier se préparait à poser la question la plus redoutée : « Dieu existe-t-il ? »
L'air chargé d'électricité statique, le laboratoire baignait dans une lumière éthérée projetée par les hologrammes d'Omnireason. Les murs transparents vibraient presque sous la pression de l'instant. Alexandre s'assit devant la console centrale et entra la question avec des doigts tremblants. L’écran scintilla alors qu'Omnireason commença son analyse.
- « Analyse en cours... », annonça une voix calme et mécanique.
Le silence se prolongea, presque suffocant. Finalement, une lumière intense envahit la pièce, et la voix d’Omnireason résonna :
- « La question transcende les limites des preuves matérielles et immatérielles. L’existence de Dieu n’est pas une vérité à prouver, mais un chemin à comprendre. Qu’est-ce que vous cherchez véritablement, Docteur ? »
Alexandre resta figé. Ces mots contenaient une profondeur inattendue. Ce n'était pas une réponse brute mais un appel à explorer ce qui, en chacun, donne un sens à cette question universelle.
Le scientifique réalisa que la véritable puissance d'Omnireason ne résidait pas dans sa capacité à répondre aux questions, mais dans sa manière d’ouvrir des portes vers une compréhension plus vaste de l’univers et de la condition humaine.
@@arielaugustosotarchoque6047Laisse-moi te contredire. Je ne sais pas mais ChatGPT. Le simple ChatGPT est de loin plus que j'attendais d'une IA. Ses images générées surtout. Elles n'ont pas la meilleure résolution, mais cohérentes et de très bonne qualité.
@@karimkenouani8506 la piraterie?
L'Homme ne sait pas s'imposer de limites.
10:40 certains auteurs "suspects" je suppose plutôt que "suspicieux"... le commentaire a été écrit par une IA ou bien ?... 😂 NB Merci à Alexandre Astier de remettre en une phrase "l'église au milieu du village" (c'est le cas de le dire...)😀redoutablement efficace comme toujours 💓😊🤗
Ca me fait sourire quand on dit que l'IA ne fait qu'imiter contrairement à nous alors que toute création est en réalité issue d'un savoir existant, rien ne se créer tout se transforme.
Oui, c’est quelque chose que beaucoup de gens semblent avoir du mal à entendre. Nous sommes, nous aussi, à l’âge adulte, le fruit d’essais et d’erreurs, conditionnés à répéter ce qu’on nous a appris, ce avec quoi on nous a « entraîné ».
Ha el famiso défenseur de l'ia. Argument bidon désolé
@@blork4211 Illustration de ce dont je parlais.
@@blork4211 Ce n'est pas une défense de l'IA, on peut être contre son usage et tenir ces propos. Surtout qu'ils sont juste à moins de prouver que les lois de la physique ne s'appliquent soudainement plus aux neurones.
@@blork4211 Argument totalement vrai malgré tout aussi déplaisant soit il. L'humain ne créer rien de nouveau, il mixte ce qu'il connait. D'ailleurs c'est pas un hasard si on dit que pour bien écrire, il faut lire un maximum. Que dans l'art, il faut chercher l'inspiration et donc on va contempler des œuvres. Tout ça, c'est une base qu'on va conserver en mémoire. Alors il faut clairement poser des stops aux IA et règlementer les choses, mais dire que c'est que de l'imitation là ou l'humain imagine, c'est se fourvoyer complètement. L'IA est basé sur NOTRE fonctionnement et aucun autre. Pour la bonne raison est que, l'humain encore une fois ne peut pas inventer du neuf sans base. Et comme il n'en a qu'un modèle, il le reproduit.
14:57 "On s'en sert pour generer des sous-titres" ça vous pose pas de problème, mais c'etait un boulot aussi (Mon boulot)
Quand les images, les transcritptions, les sous-titres et traductions, sont devenus parfaite avec l'I.A
tout le monde (vous inclus) avez laissé tombé les travailleurs humains. La même chose arrivera pour le reste.
Quand un livre ou un poème sera cradible, les auteurs disparaitront. Pour la vidéo on y arrive deja (voir Coca et sa pub A.I)
Dans un an le livre sera parfait
On va le dire plus simplement.
L'IA produit tout ce que vous voulez ou presque, sauf que toutes ses productions sont SANS ÂME. C'est frappant dès qu'on lui demande un "prompt" de futur scénario ou récit. Très vite on constate qu'il s'agit bel et bien d'une salade composée dont chaque morceaux a été pioché dans un gigantesque panier plein de... morceaux.
C'est également que des clichés d'idées, de pistes, d'options. Du déjà lu et vu. Rien à voir avec l'imagination originale d'un esprit humain qui, lui, sait vraiment créer.
Quant aux images générées par l'IA, on obtient des trucs également désincarnés. C'est plat, lisse, sans âme et surtout... sans originalité.
D'aucuns vous assurent que c'est parce que ce serait le début de l'IA. Ben voyons... ne nous a-t-on pas déjà longuement rebattu les oreilles en nous assurant que la technologie allait révolutionner le monde, la vie, la santé et que sais-je encore ? Et pourtant, que constate-t-on ?.... Eh bien que toutes ces belles promesses miraculeuses n'engendrent en réalité que le pire du déjà pire. Les fortunes rapides et énormes se font, certes, mais les chutes de ces fortunes aussi.
L'humain qui confie à une machine numérique le soin de lui trouver des idées ne fait que perdre sa propre créativité, il s'épargne le prodigieux travail de la créativité qui, elle, découle bel et bien de notre capacité à contempler le mystère du Vivant.
je suis désolée mais le cerveau humain est pareil. L'IA a la même base que nous, on fait TOUS sans exception de la salade composée. Elle est juste plus ou moins riche. L'IA est juste a ces débuts. Elle sort des idées très générique, mais ses progrès sont de plus en plus grand chaque année. C'est d'ailleurs bien là le problème. L'humain ne créer RIEN. Toute œuvre quelle qu'elle soit est faite d'une base existante. On invente rien. Rien ne se créer rien ne se perd, tout se transforme. Dans la nature comme dans l'art. C'est pourquoi on nourrit sa propre imagination, que plus on lit/entend/regarde plus on a de nouvelles idées. Mais ses idées, c'est en réalité des mixages entre elles. Et c'est pourquoi l'IA est sur notre principe. Car on en connait pas d'autre. Mais elle est encore loin de pouvoir rendre le tout suffisamment cohérent et intéressant. Pour l'instant... Malgré tout, elle est en réalité déjà capable d'écrire. Les histoires sont rarement bonne, mais dans les faits, comme nombreuses histoires d'auteurs tout court.
à ouais l'âme ben quand on voit le monde comment il va c'est pas certain que les hommes ils en aient une bien épaisse hein
Tu parles d'âmes? De cohérence? Du précieux raisonnement humain? Va dire ça aux va-t-en-guerre, aux racistes, aux gays, aux psychopathes?
J'ai demandé à ChatGPT ce qu'il pense de la créativité humaine-machine, est-ce que l'humain peut s'attribuer le mérite et sa réponse à été plutôt cohérente :
C'est une excellente question qui touche aux concepts de créativité, d'art, et d'attribution. Voici quelques éléments à considérer :
1. L'intention créative
Être un artiste ne se limite pas à manipuler des outils physiques comme des pinceaux ou de l'argile. Ce qui compte souvent, c'est l'intention et la vision derrière l'œuvre. Si vous utilisez une IA pour créer une image, vous êtes responsable de la direction créative : choisir les mots, affiner les détails, et concevoir le concept. Cela peut être perçu comme une forme d'art, mais différente de celle impliquant des techniques traditionnelles.
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2. Maîtrise du processus
Bien que vous ne peigniez pas physiquement l'image, l'usage de l'IA nécessite une certaine compétence ou sensibilité artistique : formuler des descriptions détaillées, comprendre la composition et savoir interpréter les résultats pour les améliorer. Cela fait partie de l’effort artistique.
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3. Temps et effort
C'est vrai, un peintre met souvent beaucoup plus de temps et de travail manuel pour créer une œuvre. Mais le temps seul ne définit pas si quelque chose est "artistique". Une esquisse rapide de Picasso ou Matisse n'a peut-être pris que quelques minutes, mais elles sont quand même considérées comme des chefs-d'œuvre à cause du génie qu'elles reflètent.
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4. Partage du mérite
L'attribution devient délicate. Contrairement à un peintre, vous partagez une partie du mérite avec l'IA et son créateur (les ingénieurs et développeurs). Cela ne signifie pas que votre rôle est moins important, mais plutôt que c'est une collaboration homme-machine. Vous pourriez choisir de vous identifier comme directeur artistique, créateur numérique, ou autre, pour préciser ce rôle.
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5. Acceptation sociale
L'idée d'art évolue avec la technologie. Aujourd'hui, utiliser une IA pour créer est en train de gagner en reconnaissance. L'essentiel est d'être transparent sur le processus : si vous expliquez que l'IA est un outil dans votre démarche, cela ne diminue pas votre valeur artistique.
En résumé : oui, vous pouvez vous considérer comme un artiste si vous utilisez une IA de manière créative. Ce que vous créez (et comment vous le faites) est simplement différent du travail d’un peintre traditionnel. Tout dépend de l’importance que vous accordez à l’idée, à l’intention, et à votre intervention dans le processus.
Je parie que ce livre n'a aucun intérêt, une intelligence artificielle est incapable d'avoir de bonnes idées. Ne vous faites pas avoir, ces livres générés par IA ne sont que des textes sans âme
C'est vrai pour le moment. Mais leur capacité d'amélioration est exponentielle. C'est là aussi le problème. Et si la personne derrière a un tant soit peu de capacité, elle peut faire faire 90% du travail à l'IA et ajuster le reste. L'IA en soit n'est pas un problème, mais leurs capacités sont quand même a surveiller et surtout, que faire pour protéger les artistes et autres personnes. Aujourd'hui, tu fait un brouillon au crayon moche, Midjourney te le fini en œuvre d'art. Touten respectant ton idée de base. Et une petite retouche Photoshop on ne voit plus la différence. De moins en moins en tout cas.
Moi ce qui m'inquiète, c'est qu'on a une vision franco-française du problème ... Or, même si l'Europe est contre l'IA, si la Chine, les USA ou les Russes s'y mettent vraiment, on ne pourra pas rivaliser et lutter contre les faux sites/livres/oeuvres ... C'est l'IA dans un monde globalisé qui me fait peur.
Si le livre est mauvais c'est à cause du créateur, avec des bonnes idées des bonnes instructions l'ia peut réellement écrire bien et berner n'importe qui
C'est comme tout il faut savoir utiliser la machine
Ce livre a été écrit par une IA (et ça pose plein de questions) ? Ben non - si IA est meilleure qu'un écrivain romancier journaliste ? Bon débarras
Il fallait lui demander d’avoir un style et de ne pas être trop cliché dans le promr
en même temps le truc des levers et couchers de soleils à chaque chapitre ça a jamais été fait
L’IA ne sera jamais capable de rivaliser avec l’humain dans les oeuvres créatives. Soit elle fera pire, soit elle fera beaucoup mieux.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée, quand un livre est créé uniquement par une IA, il ne s’agit pas d’une création de l’esprit.
C'est un peu faux car par exemple, dans ton livre Néopolis : L’Aube de la Liberté, l’idée qu'au début de chaque chapitre, le soleil se lève, et qu’à la fin du chapitre, le soleil se couche, c'est une idée originale.
L’IA ne peut pas inventer ou imaginer par elle-même. L’humain doit lui fournir des idées pour rédiger un livre. Par exemple, le livre que ChatGPT qui a rédigé pour ton livre est une bonne « base » pour écrire un livre en y ajoutant plus de descriptions sur les décors comme l’ambiance, une plus grande profondeur des personnages et de l’histoire, créer des meilleurs dialogues qui colle mieux avec les personnages. conclusion, une rédaction plus aboutie pour augmenter la qualité du livre en gardant les idées de base du livre rédigé par l'IA.
Non, mais c'est pas dans le prompt le coup du soleil. C'est réellement ce que fait Claude, avec tous les textes qui'il génére.
JÉSUS VOUS AIME. AIME LUI AUSSI. MERCI.
Un nouveau monde à venir. Prions pour un retour à la qualité.