On the occasion of the release, on February 7, 2018, of the book entitled "The "Gifted" and others", interact with one of its coauthors, Carlos Tinoco.
J'ai toujours été étonné du faible niveau de sensibilité, d'intelligence, de curiosité, de profondeur, de créativité, des gens dits "normaux", très majoritaires, et pensé, ou confusément senti, sans oser me l'avouer, qu'ils étaient en quelque sorte "sous-doués", "à faible potentiel", "hyposensibles", "sans empathie", "inconscients", "en retard", même si on (y compris les thérapeutes) m'a toujours dit que c'est moi qui était anormal, trop sensible, trop empathique, à me poser trop de questions et avoir trop d'imagination, et que c'était à moi de m'adapter à cette norme, y compris en rognant mes capacités "anormalement développées". Peut-être d'ailleurs surtout pour ne pas heurter ces gens et ne pas générer en eux de complexes, plutôt que "pour mon bien" ?
Je suis dans le cas.... j'ai travaillé en un CAT............... et là j'ai vu... bien vu..... où et qui sont les vrais handicapésssssssssssssssssssssssssss. Mais cccchuuttttttttttttttttttt silence!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tous les gens en quête de soi, s'emmerdent en présence de faux selfs. Le drame c'est que ces derniers sont majoritaires. A leur décharge, il ne nous est pas demandé d'être nous-mêmes mais d'être conforme sous peine d'être rejeté. Et toucher le rejet est insupportable pour la plupart des gens. Rappelons toutefois que l'individuation ne se fait pas en un claquement de doigt. Il s'agit d'un long processus de dépouillement, de deuil du moi social. Mais il est clairement frustrant d'échanger avec des gens qui ne sont pas au même stade de conscience que soi sur sensiblement tout. Personnellement, je consens au rejet car c'est le prix à payer pour être moi-même et je m'en acquitte volontiers, bien que ce ne soit pas facile tous les jours. Mais pour moi, rien ne justifie de passer à côté de soi. Mes relations sociales sont rares mais de grande qualité. Au sujet du décalage, je pense que c'est principalement une question de conscience, de discernement. Il y a des gens qui font le tour des concepts en 100 ans, quand d'autres ont fait le tour de l'essentiel à 30, mûs par une avidité, une nécessité de comprendre les choses en profondeur.
Sylvia Pieri "Mes relations sociales sont rares, mais de grandes qualités " c'est tellement vrai - y'a qu'à voire les réseaux sociaux c'est une vaste comédie ! je ne parle même pas des influenceurs xD
je ne pense pas être sur-doué mais conscient , et je suis cependant complètement du même avis , et je connais au moins 3 ou4 personnes sur les 5 ou 6 que je fréquente qui sont certainement d'accord avec vous aussi .
Sébastien: vous n'êtes clairement pas surefficient, sinon vous ne nous accuseriez pas de vouloir "paraitre" plus intelligent. Croyez-moi, notre naturel est déjà assez difficile a gérer...
+Vive Corazon & Law : Intéressant ton post ; ) Si tu aimes la musique et l'ésotérisme, n'hésites pas à me MP, j'ai les mêmes centres d'intérêt (et aussi une autre chaine sur l'ésotérisme). Excellente journée à toi
C'est comme si une fenêtre s'ouvrait pour moi ... à 58 ans ! Mille mercis pour votre travail. Vers 12-14 ans, je me souviens terriblement bien d'une angoisse vertigineuse d'être folle. Elle ne m'a jamais quittée, même si je l'ai enfouie. C'est cette époque où j'ai ressenti de plus en plus fort l'écart dans les relations sociales entre collégiens, dont je ne voyais même pas l'intérêt, et je m'en voulais beaucoup, mais je voyais bien aussi que eux m'en voulaient car je n'inter-agissais pas comme eux l'attendaient. Bref, comprendre grâce à vous que Le sujet n'est pas "seulement" le QI, mais bien plus, bien autre. Je viens d'acheter votre livre !
Merci. Enseignant à la retraite aujourd'hui, j'ai ressenti exactement tout ce que vous décrivez dans cette vidéo vis-à-vis de mes collègues. La plupart faisaient carrière sans état d'âme. Et moi je bouillais.
A 7 ans on m'a insulté et traité de ''''espèce de Monsieur l'Ingénieur'''''.................. à 65 ans un Ingénieur m'a ''''Interdit mon Savoir'''' moi qui n'ai jamais fait d'etudes mais suivi un chemin glorieux en toute discrétion....
Ça me parle ce que vous dites, je ne suis pas surdoué mais Asperger et il y a des similitudes sur cette incompréhension des normes sociales usuelles dans les conversations de bistrot, etc.
L'exercice de déconstruction que vous opérez dans cette chaine est réellement passionnant. Je ne pense pas être HP, ou en tout cas je n'ai pas été détecté et en doute fortement (et m'en fous : si ça me parle, ça me parle), mais j'apprécie vraiment votre travail, et meme vous (dans le sens ou je mets parfois une de vos vidéos pour m'endormir). J'écris seulement ce commentaire pour rappeler à tous ceux qui viennent sur cette chaine que ces vidéos, si elles sont d'excellentes sources de réflexion voire de réponses, ne remplaceront jamais le rapport qu'on peut entretenir avec un psychologue. Si vous etes ici, dans l'espace commentaire à chercher des réponses, et bien consultez un psychologue, expert de la douance ou non. Ce rapport de confiance qui s'opère entre un patient et un bon thérapeute me semble (du coup coté patient) tout aussi voire plus important que la pertinence de l'analyse en rebond. C'est anecdotique, mais je sors de mes séances écouté, mis à défis, respecté, et c'est quelque chose qu'une vidéo générique, aussi intelligente soit elle, ne pourra pas remplacer.
Le coup de la 3D, je n'ai jamais vu les choses de ce point de vue, je dis cette phrase "rien ne les choque, rien ne les passionne, rien ne les anime ni les révolte, ils ne vérifient pas les informations, ne remettent pas leur éducation en question... etc" 3D. Au moins c'est net. À part ça, c'est la troisième vidéo que je regarde et au lieu des autres qui sont ravis d'écouter quelqu'un parler d'eux, je pleure de tristesse. Je n'arrête pas de pleurer, ça me tue de comprendre que je vais souffrir de ça à vie, je ne l'imaginais pas. L'année dernière, j'ai supprimé tout mon cercle d'amis proches et moins proches, mon copain (5ans de relation), ma famille et collègues pour enfin être moi-même. J'étais bien. Enfin... j'étais enfin bien à 30 ans, je n'avais jamais connu cette sensation, à part quand j'ai vécu toute seule à l'étranger. J'avais toujours des invitations entre "potes cools pas conflictuels", ou pour des rdv galants, ou pour un café ou autre mais je les ai toutes refusées en prétextant un truc qui marche, sans dire que je préférais me faire chier chez moi. Mais il est admis que ce n'est pas normal d'être dans la solitude quotidienne, alors je me suis bougé le cul pour être normale. À moitié bougé le cul en fait, je me suis dit "j'accepte touuuutes les invitations, de n'importe qui, pour aller n'importe où mais je ne propose rien de mon côté". Sur une cinquantaine de soirée en deux mois, il n'y en a que deux où je me suis vraiment fait chier (la première soirée était un échec, j'ai bien fait de continuer car c'est parti en road trip en Europe ensuite). Par contre, j'ai caché qui je suis aux autres pour que tout se passe bien, je joue la fille binaire qui se fout de tout, pragmatique. Je bois une bière, je mange des chips et je fume des joints, pas de conflit, pas de débat, pas de science, pas de culture, pas de politique, pas de philosophie, si j'y arrive. Je suis tellement concentrée à ne pas dire quelque chose qui me trahirait, que je ne m'aperçois pas que mes hôtes attendent des choses de moi, du genre passer le balai, ranger la table ou passer un coup d'éponge. J'ai toujours trouvé ça mal poli de laisser ses invités nettoyer alors je ne l'ai jamais fait. La famille de mon ex m'a reproché (avec un ton infect) de ne pas aider à faire le ménage et de "ne rien foutre" alors que j'étais invitée à boire le café uniquement, c'était convenu d'avance. Que l'invité passe la serpillière est une règle de politesse pour eux et la pire des règles d'impolitesse pour moi. Quand j'ai passé un moment ou été au téléphone avec un pote pendant 3/4h d'affilée, j'ai besoin d'au moins 3 semaines de soupape. Et c'était juste pour parler de relations avec les amis, j'ai d'autres problèmes dans tous les aspects de ma vie. Si j'explique ça à quelqu'un, il ne va rien répondre ou pire, un sarcasme "oh my god les filles sont sensibles" "ah ok, t'as besoin de l'amour des autres pour être bien, quoi". J'ai toujours du chagrin, je vais finir de regarder les vidéos en espérant trouver quelque chose, je ne sais même pas quoi
Je comprends un peu ce que tu dis vue que je ressens assez pareillement aussi, mais je crois que j'arrive à faire le coup du lézard qui change de couleur, c'est à dire que parfois je me force par exemple à être vulgaire quand je suis avec un groupe de gens qui le sont, le type de gens qui se parlent qu'avec des "Wesh". Mais, au fond de moi, je sais que je suis très intellectuel, et que ce n'est pas du tout moi ce que je fais. Je m'identifie plus dans les discours des scientifiques, philosophes, politiciens, mais cette technique, à mon avis, me permet d'esquiver, au moins pour un moment, ce regard bizarre qu'on reçoit des autres, ce regard ou ce sentiment d'être différent. On se dit que c'est plus facile que je sois eux et que le contraire leur serait impossible. Surtout cette phrase je la répète très souvent: "rien ne les choque, rien ne les passionne, rien ne les anime ni les révolte, ils ne vérifient pas les informations, ne remettent pas leur éducation en question..." Enfin, j'ai toujours senti cette différence entre moi et les autres, mais je ne me suis jamais posé la question sur une existence de surdouance en moi. Je veux bien que tu clarifies un peu mieux ta situation, peut être que je me verrai dedans aussi.
Fares Je ne sais pas quoi te dire, j'ai découvert cette chaîne aujourd'hui. J'ai répondu à plusieurs commentaires sous les vidéos de ce monsieur où comme toi, je pose des questions aux autres sur qui ils sont et ce que je dois faire. Ce que je peux te dire, c'est qu'ils semblent soulagés d'être défini comme doué. Je n'en suis pas là, je ne veux pas être comme ça tout le temps car ça m'empêche beaucoup de choses. Je voudrais ne rien sentir pour me reposer et on m'a demandé une fois quel était mon vœu le plus ultime, j'ai réfléchi et j'ai admis que c'était que ma vie s'arrête. Je ne vais pas me suicider, je n'en serai jamais capable mais quand ça arrivera, tout s'arrêtera et je suis sereine face à ça. C'est comme pour les yeux bleus, les gens me disent que j'ai de la chance de les avoir mais ils ne savent pas que dans la nature ça m'handicape, je suis sensible à la lumière artificielle, aux couleurs claires, au vent, au soleil, aux particules alors que j'ai 10/10. J'ai de beaux yeux mais je ne peux pas les ouvrir avant 19h. Être surdoué c'est pareil, ça fait cool, c'est rare et c'est romantique quand ce n'est pas à toi que ça arrive. Je ne le prend pas comme un don et je sais que je répond sûrement à côté de tes interrogations
Oui c'est un peu à coté... Mais je vois que ça te dérange quand même. Ça peut te paraître bizarre ce que je vais dire mais j'aurais bien aimé te connaitre réellement, j'estime qu'il y'aurait un bel échange entre nous, m'enfin, on ne fait pas toujours belles connaissances, si tu acceptes que tu sois une ;-)
si je puis me permettre essaie la méditation avec joie et sérénité , et pour ce qui est "obligatoire " apprends à t'en foutre , ne pas en faire un cas de conscience torturant, et ce que tu peux éviter ou changer fait comme tu le sens ou veux. et développe la pensée positive quand tu vois que tu te déprime pour rien, il faut développer une sorte de conscience de nos pensée/émotions qui déclenche une "alarme" intérieure pour éviter de déprimer trop souvent pour rien ou pas grand chose. Se moquer de soi même est pas mal aussi . bon courage.
perre-marie legov J'ai "essayé" ce genre de choses mais c'est archi compliqué de ne penser à rien et de se détendre mais c'est surtout l'exercice de respiration que je n'arrive pas à tenir.
Le surdoué renonce à la sécurité pour rester en phase avec ce qui lui paraît juste et vrai. L'autre renonce à chercher le juste et vrai envers et contre tout pour s'assurer une sécurité. Ne pas être rejeté, se sentir intégré, ne pas avoir à se battre. La question est : jusqu'où est-on prêt à se mettre en danger (de rejet, d"isolement, etc.) pour être au plus juste de soi ? La réponse a je crois trait avec le besoin de sécurité du non surdoué. Et donc avec ses blessures. Le prof en face dit "Oui mais bon...." car ce qu'il ressent, c'est : "si je mets le doigt là dedans, je n'aurais pas la PUISSANCE d'aller jusqu'au bout, envers et contre tout". Ce en quoi il a tort. Car c'est sa peur qui lui fait douter de sa puissance. Mais elle est bien là. En chacun de nous. Le surdoué est connecté à sa puissance. Inconsciemment. Il est donc prêt à aller au bout. Sans savoir même pourquoi. Envers et contre tout. Et comme il pense que tout le monde fonctionne comme lui, il ne comprend pas pourquoi tout fait pschittt et pourquoi il énerve les autres. Mais il ne voit pas la peur dans le regard de l'autre. L'autre n'est pas bizarre, lâche ou moins intelligent, il a plus peur. Il choisit donc la norme pour échapper à cette peur fondamentale. Et tout devient petit, petit, petit. Mais sécure.
Grand merci pour vos videos et votre livre. J'ai été diagnostiqué "thpi" il y a peu; j'ai beaucoup lu et cherché sur ce sujet depuis, et votre livre, que j'ai découvert grâce a vos videos, est le seul qui m'ai permis de donner du sens a tout cela. Notamment l'hypothèse de l'impossibilité d'adhérer de façon inconditionnelle au récit collectif. Cette formulation a littéralement changé ma vie! Etant pianiste, l'analyse sur les cnr et le cnsm m'a permis également de relire avec plus d'indulgence envers moi-même toute cette période très pénible de mon propre parcours. Enfin, cela m'a fait découvrir des domaines passionnants que je ne connaissais pas vraiment, comme l'anthropologie; a ce sujet, auriez-vous des références de bouquin qui me permette d'aborder ce domaine? Merci pour cette chaine, j'espère que vous allez continuer a la faire vivre.
plus j'écoute les surdoués et plus je me rends compte pourquoi le système en a peur.Et fait en sorte qu'ils se retrouvent souvent en échec scolaire...Bien qu'ils soient une force importante pour la société en terme de créativité,vision etc .Il pourrait "défoncer" nos politicards professionnels et parasites...Et rendre la société beaucoup plus juste et à moindre coût ce qui n'arrangerait pas les lobbys et leurs pantins qui nous dirigent.
Alexandre P C'est pas un peu parano comme pensée? Le système n'est que le résultat de notre mode de vie en société. Pas une bête aveugle et sournoise attachée à la perte de ce qui lui est différent. Tiens je vais vous poser une question. Qu'est ce que vous feriez pour améliorer les choses si on vous laissait plein pouvoir autant financier que politique? Mesdames et messieurs je vous laisse les clefs du "système". Qu'en feriez vous?
ça me fait marrer cette argumentation et encore "oui mais on est bien content d'avoir des écoles etc faut payer des impôts!".La carotte vous fait pas mal au cul vous êtes bien formater... On a jamais dis ça on dis que l'argent publique est très mal géré.Ou encore l'argument bah vous feriez quoi à la place de ces politicards professionnels? pas mal de chose comme un référendum populaire avant chaque grande décision et foutre en taule les sarkozy cahuzac etc que le peuple reprenne le contrôle comme les suédois sur les dépenses publiques voir article il y a tous un tas d'exemple comme les autoroutes ua-cam.com/video/B1QEdhGN8ag/v-deo.html www.liberation.fr/planete/2015/06/09/en-suede-on-ne-badine-pas-avec-la-morale_1326329 «C’est le produit d’une très longue tradition, qui veut qu’on use avec beaucoup de précautions des moyens publics. Si ce n’est pas un crime de gaspiller l’argent du contribuable, cela peut avoir des conséquences importantes pour les responsables.»
Quand j'étais petite, je voulais devenir inspecteur des écoles. Je passais mon temps à réinventer le programme. Je crevais d'ennui. Les autres disaient : J'adore l'école ! pour les copains ! Moi : On te prend 9h de ta vie par jour et t'es content parce que tu peux jouer avec tes copains durant la récré ?
Aïe Aïe Ça me rappelle une remarque de l'auteur Robert Walser qui se demandait comment les gens pouvaient se réjouir de leurs congés payés une fois dans l'année comme d'un os à ronger dans une année de labeur ! Walser a terminé ses jours en "asile", trop lucide dans ce monde de fous.
C'est la fameuse question : le travail aliène ou permet-il de se réaliser ?
4 роки тому+3
La meilleure description du territoire de la "douance" vient de la douance elle-même. Merci à Carlos Tinoco de nous aider à nous éclairer sur notre propre condition avec autant d'intelligence et d'accuité.
Une anecdote que j'ai vécue parmi tant d'autres, mais celle là m'a particulièrement marquée car elle concernait aussi mon fils. Un de ses "camarades" de classe avait fouillé dans la poche de son manteau ( accroché dans le couloir de l'école ) pour lui voler ses billes. Lorsque j'en ai parlé à la directrice, je n'avais pas l'intention de faire un scandale, mais je m'attendais à ce qu'elle convoque le gamin pour lui demander de rendre les billes et de s'excuser auprès de mon fils. Au lieu de cela elle s'est noyée dans un discours où elle affirmait qu'on n'allait pas faire toute histoire pour des billes, que les parents du gamin risquaient de mal le prendre et que mon fils n'avait qu'à mieux planquer ses affaires... J'en ai parlé ensuite à l'institutrice de mon fils que je connaissais bien, étant ma voisine, elle m'a répondu dans un haussement d'épaule : " Je comprends, c'est injuste, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?". Ce soir-là j'étais extrêmement révoltée.
C'est fou, depuis que je suis ado je dis que j'ai de la peine à supporter les "Ouais... Bon...". C'est particulier d'entendre quelqu'un user de la même expression!
c'est pas la 3D c'est ce que j'appel l'oeil de l'observateur c'est a dire que ,non seulement on peut être dans la scène mais aussi en même temps l'analyser comme un observateur extérieur
pq ne prennent ils pas consciences de ces choses ? pour moi la différence entre eux et nous c'est que tous deux nous sommes doté d'automatisme incontrôlable mais nous nous en sommes conscients contrairement aux autres d'où la troisième dimension, c'est le fait d'avoir conscience de notre état physique et psychique.
Comme beaucoup qui se demandent si ils sont fous ou non, avant d'avoir eu vent de leur "douance", je me demandais si je ne faisais pas de la déréalisation à chaque fois que j'étais dans cette position d'analyse extérieure d'une situation vécue.
Avec le temps, je me rends compte que la grande force des "surdoués" et autres zèbres est d'avoir des idées....de changement, d'évolution, d'amélioration...D'après moi, c'est la raison pour laquelle, les autres acceptent la réalité telle qu'elle est et ne cherchent pas plus loin. En d'autres termes, si on ne vit plus dans les cavernes, c'est grace à la pensée divergente et aux gens créatifs donc doués.
@@opseudoful J'aime ce qui allie imagination, sensibilité artistique, et talent en fait. J'aime la combinaison de ces choses : travail, sensibilité, imagination, goût artistique. Il y a quelques domaines où j'associe ces choses avec plaisir et sensations. Et vous?
@@Julie-oy2ge je pense que j'ai une créativité supérieur à la moyenne... Cela m'aide dans les apprentissages/résolution de problèmes mais est très mal compris dans certains cadres traditionnels. J'ai subi du mobbing du fait "de ne pas faire ce qui est demandé" alors que je n'en avais pas l'impression... j'ai d'ailleurs compris beaucoup de choses sur mon fonctionnement/décalage suite à cette douleureuse expérience ... Que de contradictions dans une société qui prône la créativité...Dans quels domaines s'exprime votre créativité ?
@@opseudoful Je vois très bien. Les surdoués sont très fréquemment harcelés. C'est très difficile à porter. J'ai mis un com sous l'une des vidéos de ce monsieur qui explique si bien les complications du surdoué, et lui ai parlé du fait que l'on comprend beaucoup de choses plus vite et plus loin (beaucoup plus loin) que les autres, et que l'on ne peut quasiment pas partager ces choses avec les autres parce que pour les démontrer il faut passer par tout un tas de choses que l'on a déjà acquises en avance et qu'il faudra au préalable démontrer les unes après les autres et dans l'ordre. Je me suis trouvée dans cette situation à plein de niveaux : professionnel, familial, amical, social.... C'est lourd ! Du coup je m'isole un peu trop volontiers car je souffre des décalages permanents, et quand je ne souhaite pas m'isoler je suis volontiers exclue pour ce que je dis. Je crois qu'il me reste la bonté comme l'Idiot de Dostoievski, que tout le monde prend pour un imbécile alors qu'il voit tout et comprend tout. La solution est peut-être de placer la bonté, la tolérance là où nous sommes exaspérés par la lenteur et l'incohérence des autres. Avez-vous été testé? Je vais sûrement le faire officiellement car j'ai un tas de points d'appel
Vidéo visionnée avec réticence (pas emballé par l'énoncé) puis, comme souvent, retour en pleine face de moments vécus. Souvenir de cette désespérance infini, à la fac, où j'étais effondré, inondé de larmes à l’intérieur, face à ce qui ne pouvait être qu'une volonté de la plupart des professeurs de ne pas nous offrir "normalement" leur savoir. Et même, parfois, sentiment que des obstacles m'étaient personnellement destiné. Ne jamais aller au but, dire mille fois la même idée sans importance pour y cacher celle qui compte en espérant (?) qu'à ce moment l'attention se soit évanoui... Et ce grand vide, l'impression de ne plus rien comprendre du monde, face aux regards interrogatifs des autres lorsque j'avais eu le courage de partager une infime part de ce vertigineux malaise...
Salut Nabucho :) J'ai créé un serveur discord (salon de chat), afin que nous ("surdoués") puissions nous réunir et échanger. Si tu veux venir, fais le moi savoir (onglet discussion de ma chaine) et je t'enverrais le lien d'invitation. Ps: si tu n'en as pas un, il faut au préalable créer un compte discord.
C'est exactement ça, oui oui... Personnellement j'ai développé un faux self de clown pour me protéger, je faisais rire la galerie, en mode sketch en permanence mais le soir quand je rentrais dans mon univers à moi, la tristesse n'était pas moins grande, l'incompréhension, la solitude, le doute..J'ai longtemps pensé que ma différence était de l'ordre de la pathologie, un médecin généraliste a même sous entendu une possible bipolarité.. Par crainte du diagnostic, j'ai préféré ne partager mes ressenti avec nul autre que mon journal durant mes 36 premières années. C'est alors que l'histoire c'est reproduite avec mes enfants, il était hors de question de rester spectatrice de ce rejet, l'heure était venue de savoir, d'accepter cette différence, de la comprendre.. J'ai donc développé une nouvelle passion, l'étude des différences, jusqu'à trouvé un article, parlant d'un mode de fonctionnement correspondant exactement au miens, la le doute s'est installé comme à l'habitude, mais je devais en avoir la certitude, j'en avais besoin pour mon père, pour mes enfants, pour moi.. J'ai donc pris la décision de demander un diagnostic clinique. À la suite du premier entretien avec la psychologue juste avant le début du premier confinement, un deuxième entretien plus long à été planifié pour la passation du Wais-IV. Depuis le début du confinement, le rdv ne cesse d'être reporté, ma retissence concernant les vidéos conférences n'arrange évidemment pas les choses. Voilà bientôt une année que j'étudie pour mon plaisir personnel, les différentes pathologies existantes donc pour varier les plaisirs, également les différents modes fonctionnements, les spécificités en long et en large, j'établis des liens entre des comportements observables et différents profils... J'ai toujours pris plaisir à apprendre, mais aujourd'hui j'autorise ma pensée à établir des connexions à l'infini, à les apprécier, à chercher plus loin, à écrire le résultat de mes recherches, mes connexions, mes observations et mon histoire dans des cahiers différents. Je pense à une reconvertion professionnelle en fonction du résultat et de ce qu'il est encore envisageable de changer pour une vie plus paisible, en accord avec nos affects, mais également en fonction de mon âge et de mes moyens financiers. Je voudrais éviter à mes enfants de grandir sans comprendre, leurs éviter la sur adaptation, les orienter pour un épanouissement maximun, enfin je l'espère de tout cœur...
Merci monsieur Tinico pour la qualité de votre travail! Votre récit d'illustration de l'incohérence simple et typique est l'exemple par excellence de la sensibilité qui rencontre l'intelligence. Nous le savons d'expérience! Je me permets de citer un ami, dont la puissance de la pensée, me réconforte dans ces moments là: "Je connais lucidement et sans arrière-pensée la limite de la communication entre moi et les autres hommes . J'ai expérimenté l'Homme: il est inconsistant". Albert Einstein Line-Marie Baillargeon, de Québec
Je ne comprenais pas pourquoi j'étais dans le mal et je réfléchissais à faire comme tous le monde, tu m'a éclairé et après un an de Glandage je vais bouger !
Bonjour. Je me posais une question par rapport à ce que vous dites. Vous pointez du doigt tout simplement le fait que certaines personnes éprouvent du plaisir à répéter des codes "impersonnels" de société alors que d'autres (notamment les surdoués) recherche des choses plus approfondies, plus réfléchies et plus personnalisées. Si je prends les pourcentages du test MBTI que vous devez connaître, les personnes qui sont dans les clous représentent quasiment 75% de la populations ... Les personnes plus intuitives ne représentent déjà que 25% de la population et les surdoués sont une petite partie de ces 25 % ... Je pense que nous sommes câblés pour chercher des gens qui nous ressemblent et notamment pour chercher notre partenaire. La répulsion que nous avons vis à vis de la majorité viens du fait que nous savons intuitivement que nous sommes différents d'eux c'est tout. Mais il n'y a pas vraiment à se mépriser les uns les autres, juste accepter la différence. Nous avons besoin de gens stables, qui font marcher la machine et qui reproduisent des codes, c'est grâce à eux que tout ne part pas en vrille, mais la société à besoin de nous aussi pour dérigidifier la majorité et apporter les modifications bénéfiques à la société. Bref nous ne sommes pas en opposition même si nous avons parfois du mal à nous comprendre.
Bonjour Adrien, c'est Sandrine Gianola qui vous répond : il n'est nullement question ici de mépris, mais de la sidération et des effets de violence (en réalité réciproques!) entraînés par un écart qui n'a jusqu'alors jamais été véritablement pensé, ce que nous avons tenté de faire dans notre essai. Vous avez soif de paix, comme beaucoup d'entre nous, et je le comprends. Cela vous amène à défendre une maxime très présente dans le récit collectif de notre société qui pourrait se traduire ainsi : "il faut de tout pour faire un monde", mais à penser la société comme une sorte de grande fourmilière, où chacun aurait sa fonction et devrait accepter sa place, son sort, qui lui reviendrait de par une spécialisation naturelle, qui l'assignerait à tel rôle, n'est-ce pas justement une façon de maintenir une sorte de système de castes en confortant chacun qu'il est bien là où il est censé être? Heureusement, nous ne sommes pas des fourmis. Les êtres humains ne naissent pas d'abord taxis, musiciens, penseurs... Le cerveau humain devient. Ainsi, on observe à l'image une spécialisation cérébrale mais elle est acquise. Le cerveau humain apprend. Il apprend aussi bien à s'aliéner qu'à penser par lui-même. Ne pas nier la réalité de la douance ne débouche pas nécessairement sur une conception d'une société de "castes", bien au contraire... Car notre livre parle avant tout de liberté. Etre "surdoué", c'est avant tout être libre, même si cette liberté peut s'avérer encombrante, et dépasser l'individu lui-même, se faire violence pour les autres et le renvoyer parfois à la pire des solitudes. Si vous souhaitez poursuivre cet échange, rendez-vous sur la page Facebook de notre essai : facebook.com/lessurdouesetlesautres/
Merci pour votre réponse. Je ne savais pas que c'était en rapport avec un livre que vous avez sorti. Je vais aller voir votre page facebook, je ne sais pas si vous vouliez dire de discuter sur cette page plutôt que sur facebook. J'essaierais de lire votre livre si tenté que je l'achète lol (il y a tellement de bouquin sur le sujet qu'il faut sélectionner). Après, dans ce que je disais, j'avais effectivement en tête la notion de "caste" en hindouisme que j'ai pas mal étudié récemment. Mais il faut savoir qu'il y a une différence entre la notion de caste dans la doctrine hindou et son application réelle plus ou moins non-officiel dans la société. C'est effectivement un vision de la société ou chacun à sa place en fonction de ses aptitudes, chose que l'ont peut critiquer, mais dans la doctrine hindou il n'y a pas la notion de transmission intergénérationnelle de sa "caste". Il y a effectivement un aspect déterministe mais pas par transmission, simplement en fonction de ses aptitudes naturelles. En lisant ça et en ayant en tête les distributions statistiques de certains tests, ça m'a quand même assez frappé de voir qu'il y a quand même certaines coïncidences frappantes. Après je ne suis pas en train de dire qu'il faudrait une "caste de surdoué" et séparer les gens. Mon expérience m'a d'ailleurs montré ce que ça donnait la tentation de se regrouper entre gens similaires ... Mais je pense que l'on ne peut pas opposé surdoué et "normopensants". Il n'y a pas d'individus normaux, il y a en revanche une distribution normale à l'échelle d'un groupe je pense dans lequel le surdoué à sa place autant qu'un autre.
Bien sûr mais ce sont des places un peu particulières, souvent à inventer, des places en tout cas qui permettent de questionner, de transformer, de fonder ou de refonder... Toutes les sociétés ont leur manière de ménager ces places un peu particulières : ce profil, lorsqu'il est "en acte", comporte toujours un certain risque de déstabilisation. Ce risque peut être neutralisé par l'exclusion, mais aussi par l'inclusion : par exemple, la fonction du chaman dans certaines sociétés permet à la fois d'intégrer celui qui se tient à la marge, tout en renforçant paradoxalement les croyances qu'il touche, modifie, réinitialise, ayant été identifié comme "ayant à voir et à faire avec la Loi" des ancêtres auxquels il lui est reconnu un accès privilégié. Mais celui qui ose déranger les croyances qui font loi et fondent les valeurs d'une société peut aussi être forcé de se dédire comme par exemple Copernic, ou de boire la cigüe comme Socrate...
Oui je suis assez d'accord avec vous en fait. J'ai tendance à penser que dans des sociétés traditionnelles, la position du surdoué est incluse dans la société et le surdoué à plus une place d'autorité "spirituelle" au sens large, Chaman, druide, Brahman, prêtre etc ... Celui qui est au contact de ce qui est en haut. Ceci est tout a fait en accord avec la pensée par association d'idées, qui a tendance à n'accorder de la valeur à un fait qu'en le rattachant à un ensemble plus grand. Les surdoués seraient ils des gens les mieux à même à comprendre le langage symbolique ? J'ai tendance à le croire. Dans notre société occidentale de l'ère industrielle le surdoué n'avait pas vraiment sa place je pense, puisqu'au contraire on automatise tout, on est dans une société "linéaire" qui se fiche de la vue d'ensemble. Mais cela change aussi, nous passons maintenant dans une société de réseau ou toutes les tâches non créatives sont automatisées. Il y a certainement une revalorisation de la place du surdoué qui est en cours ... mais quelle forme cela va t'il prendre ? A voir.
L' empathie c'est la forme pensée qui précède la télépathie ... J'aime bien cette vision qui est que partout ou nous regardons, nous nous observons nous même. Alors nous prenons conscience que nous avons besoin des autres pour comprendre vers quelle potentialité de réalité nous sommes sur le point de cheminé et donc les autres nous épargnent énormément de déconvenue ... Les autres, même les plus imbécile sont toujours pour moi une source intarissable d'information sur l'avenir et sur moi même. Partout ou nous posons les yeux , nous nous observons nous même et les autres ne sont qu'une infinité de potentialité de nous même.
J'ai visionné toutes vos vidéos et je tiens à vous remercier pour le partage de vos analyses, expériences et questionnements. Et pour votre sens de la pédagogie ! Vous ne le percevez peut-être pas au travers de l'écran de fumée entre les internautes et vous, mais personnellement vous m'avez apporté beaucoup de sérénité, de compréhension et de nouvelles pistes de réflexion. Un grand merci car j'imagine que, comme nous tous, vous voulez donner un peu de sens à cette existence, et l'idée d'aider efficacement quelqu'un fait souvent du bien...
Une lecture qui vous plairait peut-être, à vous et autres auteurs du livre : les carnets de voyage du marin Bernard Moitessier (mais vous connaissez sûrement déjà cet esprit libre ! ☺️☺️).
Les gens n'aiment pas changer et l'école nous a appris à répéter. Je pense souvent à la grosse galère du gars qui a essayé de convaincre les autres que la terre était ronde.
jamais entendu une définition du "surdoué" qui me parle autant : "conscient comme les autres mais les autres continuent de faire la même chose sans que cela les gêne !!!! Vertigineux ! Absurdie comme disait Sardou. Oui, je suffoque aussi dans ces moments là, et je n'avais pas réussi à mettre les mots. Merci !
ce qu'il faut comprendre, c'est q'une personne dit " sur-doué" a en réalité une capacité d'analyse développé au point de cerner l'ensemble des aspects qui permet une compréhension, une conscience de ce que revêt l'élément l'analysé. hors, pour la plus part des personnes, il n'ya pas dans leur approches des éléments abordés, d'analyse, il ya une émission d'idées basé sur leur rapports intellectuels ou émotionnels. il ne font donc oas appel a la même approche cérébral e
tres interessant cette video , elle m'a fait rappeler un vècus ,plus precisement a la fac , aussi que des etudiants ne comprenaient pas aux cours et se plaignaient de l'enseignant , je trouvais absurde et stupide que malgres leurs plaintes , ils continuent a aller assister dans un cour ou on gache une heure et demie de notre vie sans rien comprendre , si j'assite ou n'assiste pas sa reviens au mème , la meme chose pour d'autres cas de figures sociaux , les normaux pensant semblent attacher a cette routine , sans vouloir s'en sèparer , c'est grotesque
Le parallèle avec le covidisme est frappant. Voilà un an , au moment où j’écris ce com, que nous vivons dans un délire collectif effrayant, ou la létalité réelle de cette épidémie est niée au profit d’un récit de peur et une soumission collective à des mesures absurdes.
Ma mère : Toute façon les militaires c'est tous des cons! Moi: T'en connais combien des militaires? 2? C'est tes neveux et tu les adores! Ma mère : Quand j'étais jeune j'avais un ami militaire c'était un vrai con! Moi: Donc tu bases ton avis sur les militaires sur un type que tu pas vu depuis 20 ans? Maman: Ah arrête de chercher la ptite bête ! Moi: ??????????????????
Une "érotisation de la routine"... Boris Cyrulnik a lui aussi pensé combien l'obéissance aveugle à une norme, ou à une idéologie, était génératrice de bonheur pour la plupart des gens. Cela leur donne un sentiment d'appartenance, le besoin de lien social étant profond et fondamental pour l'être humain, qui est un animal social. Cela suffit à donner un sens à leur vie et à calmer leurs angoisses existentielles. C'est aussi un puissant anxiolytique. Seule une minorité de personnes, dont les surdoués, parviennent à trouver leur plaisir dans le fait d'interroger les croyances dominantes. Dès lors comment être soi-même quand on représente une pensée originale et contradictoire dans un monde conformiste ? J'ai toujours été rejetée par mes camarades à l'école. Quand j'étais enfant, je me souviens d'avoir dit à mon médecin : "docteur, j'ai un problème, je pense que je suis autiste". Aujourd'hui j'ai appris à porter le masque de la conformité pour m'assurer une certaine sécurité extérieure, notamment professionelle. Mais mon vrai monde est à l'intérieur, précieusement gardé à l'abri des regards. Je ne le partage qu'aux quelques rares amis sincères et capable de comprendre ma pensée décalée.
Votre pensée est toujours très intéressante ! J'ai malgré tout tendance à ne pas écarter la possibilité qu'un "simple plus de capacité cognitive" engendre mécaniquement, comme un phénomène émergent, ces caractéristiques que vous circonscrivez très bien et très judicieusement à mes yeux. Pour l'exemple le plus simple, qu'un "normopensant" ne valide pas ses propres conclusions m'a longtemps exaspéré ! Jusqu'à ce que je prenne en compte que si "nous" avons l'habitude de pouvoir épuiser une question et surtout de SAVOIR que nous pouvons le faire c'est parce-que nous n'épuisons une question que par rapport à ce que des normopensants (dont le nombre fait la norme) feraient... Ce qui fait de "nous" mécaniquement "ceux qui peuvent" prendre acte de leurs pensée. Alors qu'un normopensant se dira qu'il est probable que quelque chose lui ait échappé, pensée déjà plus défendable que le suivisme aveugle que vous leur prêtez. Et aussi parce que, à l'évidence, une question n'est jamais épuisée ! ;) En tout cas, c'est la pensée qui me permet de me calmer un peu quand ce que vous décrivez si bien me fait fulminer. Ps : et encore un pavé dans ce fil de commentaire... Je me demande s'il y a une raison à ce qu'il y en ai plus ici qu'ailleurs ? :)
Ça me rappelle un cours de droit international que je suivais en DEA. Je bouillonnais de colère en pensant à l'écart entre la belle théorie et la réalité désastreuse. Je suis finalement sortie de la pièce en pleurant. La prof m'avait suivie dans le couloir et s'étonna de me voir pleurer. Je lui demandais pourquoi elle nous enseignait ces inepties alors que c'était des foutaises. Elle m'a répondu qu'elle était obligée...
Belle analyse des conversations banales qui sont la règle autour de nous. Je dis toujours que je n'ai pas d'amis, juste des conversations. Je fuis les rencontres amicales programmées, je ne vis que les rencontres fortuites auxquelles je peux facilement mettre un terme si la conversation est creuse et inintéressante. J'aime bien cette explication sur le peu d'intérêt qu'on a à rencontrer des amis dont la conversation est rarement autre chose qu'une succession de généralités.
" Mais Keski ne Va Pas chez Moi ...?!!! " Merci d y Répondre dans Vos Vidéos....xxx et il est Vrai ke j Vous Écouterai parler ds heures durant........ Vous m Aidez Tellment ...G Enfin cette Certitude d Être Entendue.....Encore SVP...😉👍💛
Votre vidéo me rappelle une réflexion d un de mes profs aux élèves de ma classe : "elle est tout simplement non conforme à la norme." Pourtant, cela amène un peu d'air frais d avancer des idées différentes !
Faut pas exagérer, on ne peut pas demander à plus de 98% de la population de réaliser ce qui lui est justement impossible. C’est donner des coups d’épée dans l’eau : impossible croisade. Informer les zèbres de leurs spécificités est salutaire , car réaliser qu’on est normal est une délivrance. Après la question est : qu’est ce que j’en fait. C’est un privilège qui nous a été accordé et c’est à nous d’y trouver du sens : « Dites doucement et clairement votre vérité, écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. ». Thqi AOC.
Les « zèbres » : j’ai envie de vomir chaque fois que je lis ce terme de zèbre, et ceux qui s’y réfèrent. Il y a quelque chose d’extraordinairement infantile dans ce terme ! D’ailleurs, il y a chez son inventeur dont tout le monde trouvera facilement l’identité, quelque chose qui ne va pas du tout. Du tout, du tout. Ça fait peur, quand même, cette immaturité généralisée, universelle, sans pour ainsi dire d’exceptions tant elles sont (si ce type d’exception supporte d’être conçue en nombre et accordée au pluriel, ce qui demeure à ce jour de mon point de vue tout à fait hypothétique) rares.
Je ne suis pas zèbre. J entame une relation avec un zèbre et vous remercie de votre effort de mettre sous des projecteurs les différents mécanismes de pensée de manière compréhensive mm pr une non zèbre 😏🤩😘
C'est tellement ça... Et je me rend compte en vous écoutant qu'on est très (trop) lucide et honnête; et c'est quelque chose que l'on est forcé de taire (censurer) en nous, pour "jouer" le jeu social. En tous cas j'aimerais tellement avoir plus d'amis comme vous; vif d'esprit, qui comprend les choses comme nous les comprenons...
Salut Augustin :) J'ai créé un serveur discord (salon de chat), afin que nous ("surdoués") puissions nous réunir et échanger. Si tu veux venir, fais le moi savoir (onglet discussion de ma chaine) et je t'enverrais le lien d'invitation. Ps: si tu n'en as pas un, il faut au préalable créer un compte discord.
Malheureusement, il est beaucoup plus difficile de (con)vaincre le déni que l'ignorance. :-/ La force du déni est effectivement sidérante ! Une sidération qui peut parfois s'avérer dangereuse pour sa santé mentale. Car comme le disait le poète René Char : «La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.»
Murie P-T - Je suis amusé de trouver, dans votre commentaire, cette citation de René Char dont j'ai fais une de mes devises . Cette phrase m'a frappé l'esprit comme un trait de lumière quand je l'ai découverte car je la ressentais pleinement. Il est intéressant de voir la mine perplexe des gens lorsque je la cite. Peut-être ne s'adresse-t'elle qu'à une catégorie de personnes pour qui cette pensée est à la fois éclairante...et cuisante !
Vous avez bien cerné les choses. C est terrible oui c'est profs qui passaient des heures à parler en plus lentement et monotone. C étais d un ennuie alors que aller droit au but est beaucoup plus efficace. En fait je pense que : ils s écoutent eux parler comme si leurs idées étaient plus lentes.
Mon Dieu, cette frustration de l'incohérence combien de foi l'ai-je vécu en me demandant si le problème venait de moi... Et mon besoin d'authencité on me le renvoit au visage en disant t'es trop exigeant, t'es difficile. Moi je me demande juste comment font-ils? Quelle libération de se sentir moins seul.
jusqu'à ce jour, je n'avais pas saisi qu'il y avait une accommodation à l'absurdité ! je me disais qu'il manquait un élément à ma réflexion que les autres ne me donnaient pas. Mon esprit refusait l'idée que l'on puisse s’accommoder à l'absurdité. Il parle aussi des postures sociales. Je travaille avec des élus et cette histoire de posture se transforme en sketch avec eux. Je ressens désormais le besoin de change de métier.
Le coup de la 3D moi je l'ai formulée ainsi auprès d'un psy qui m'a répondu "Je ne sais pas quoi vous dire". Le monde, je le vois derrière une vitrine d'un magasin. Je suis dans la rue et je les vois, ceux dans la vitrine, mais ils ne voient pas. Je les entends mais eux ne le peuvent pas. La vitre du magasin est très épaisse, ils n'ont jamais vu le monde au dehors. Et moi je suis seul pour le découvrir.
Personnellement je commence a remarquer que c'est beaucoup plus simple d'être une personne normale qu'une personne surdouée, les autres ne voient que les avantages que cela apporte mais ils ne discernent pas la montagne d'inconvénients que l'on tente de cacher
Concernant les contradictions que l'on a pu "pointer du doigt" au cours de sa vie, je ne sais pas si vous êtes concernés aussi par cette attitude mais j'en suis venue à une sorte de "découragement" ou plutôt de combat de l'ombre. Car je n'abandonne pas l'espoir de voir un jour les personnes qui veulent régler des problématiques s'installer autour d'une table et utiliser ces temps de rencontres pour réellement les discuter et trouver des voies de résolution. Cependant, j'opte pour une stratégie d'auto-préservation aujourd'hui amenée aussi par une certaine lucidité concernant l'étendue de mon impact dans la dynamique du changement. Ce que ça donne ? Un certain silence et l'attitude que Carlos Tinoco qui s'apparente parfois à ce que je ressens mais qui, fondamentalement, est peut-être diamétralement opposée à l'accommodation/satisfaction des étudiants dont vous citez l'exemple, dans le sens où, je m'en accommode pour un temps, mais ne m'en satisfais pas sur le long terme. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ce comportement peut s'observer chez un-une surdouée à votre avis ? En gros, la sidération peut-elle laisser place à cette "mise en hibernation" dont je parle sans confondre cette démarche avec la mise en place d'un faux-self ?
je suis d'accord avec vous sur le fait est qu'il existe un écart entre les surdoués (même si cet adjectif reste très relatif et encore pas très bien défini) et certaines personnes . Cet écart à mon avis réside dans la perception et l’interprétation des différentes informations reçues de notre environnement . la personne surdouée prendra plus d'échelle dans son raisonnement établissant ainsi sans le vouloir une distance avec son interlocuteur, cette distance peux devenir dans certains cas un fossé vertigineux qui isole la personnes surdouée dans un environnement d'angoisse et frustration car ne pouvant être comprise ni apte a comprendre le raisonnement de l'autre. Quand aux exemples que vous avez cités je pense qu'ils relèvent plus d'un problème sociétal et culturel que d'un écart entre personnes surdouées et non surdouées. Je parlerais plus de résigné ou de résigné réclamant pour l’instituteur par exemple qui tout en s'indignant de l'ordre établi ne fait rien pour le changer .
La difference c est que "les autres" sont dans le déni et quand on pointe du doigt le veritable probleme, il n y a plus personne, on vous regarde bizarrement...on connait par coeur les reactions des autres, ils se répètent, sont robotises, ma psychiatre me disait que je voulais "l impossible"...
Quand on fouille dans les causes de ce suivisme, on trouve la même chose que partout : des angoisses, des réflexes de protection, la peur d'être abandonné, rejeté, dévalorisé, etc. Les SD éclairés suivent un peu, les normo suivent beaucoup, et les pervers, personnes ou systèmes, embrouillent tout ça.
Le paradoxe, c'est qu'un Surdoué suit beaucoup mieux. Un normaux pensant est vite largué quand il s'agit de nous suivre. La Vérité multidimensionnelle contenue dans la Sagesse ne se situe pas de leur côté puisqu'ils sont enchaînés à leurs illusions. Donc le Surdoué sorti des cavernes inférieurs est bien mieux câblé pour accepter ce qui est, et suit d'avantage ceux qui disent des vérités (pièces du grand puzzle à reconstituer) essence ciel.
L'Éjaculateur Précoce tout à fait. Leurs "illusions" les aident rester en communauté et puis, les SD sont trop "bizarres" attention! Il ne faut pas les suivre (meme si ils sont dans le vrai). On est mal barrés en tant que SD!!!
Ce que je trouve absurde c est que l école soit sur le contrôle de l état.cela veut dire que le prof dans sa classe est obligé de travailler selon des directives .il ' a pas beaucoup de latitude pour créer sa propre vision de la pédagogie.cs part de là.
La pilule rouge est celle qui fait sortir de la matrice, Je veux illustrer combien il serait frustrant pour Morphéus s'il ferait face à Néo qui ne voudrait pas s'ouvrir les yeux et rester dans la matrice... Mais oui ça revient a dire anti-système au final...
Tout à fait d'accord, et je suis universitaire. Le mépris pour la transmission est total. Il est de bon ton de débiter ses connaissances sur un ton docte et condescendant tout en se plaignant allègement des étudiants, trop bêtes pour comprendre l'intérêt du cours 🤫😅. Je suis attérée et passe pour une folle quand je propose de faire un cours autrement (utile, en fait). Dur dur
@@epala8456 Je me rappelle un prof de phonétique anglaise qui passait une heure et quart sur 2 h de cours à nous dire que son fils en médecine travaillait, lui ... mais que nous anglicistes ne faisions rien ! Prof en collège à 70 km, je déplaçais 4h de cours pour monter à Lyon ... et entendre que les profs de collège étaient des bons à rien ! Prof vache aux UV de fin d'année alors que nous n'avions pas bouclé le programme. J'ai dû résister à la tentation de lui dire ses 4 vérités en plein cours. Je suis agrégé à la retraite aujourd'hui. J'ai fait toutes mes études universitaires tout en travaillant à plein temps comme enseignant. Heureusement qu'une poignée de profs à Grenoble puis Lyon m'ont vraiment encouragé. Les exceptions qui confirment la règle. Ces profs insupportables me font penser à la pègre au pouvoir qui méprise le peuple alors qu'ils sont nullissimes.
William Georges Oui c’est bien ça! L’intelligence, la curiosité, la souplesse d’esprit, l’humanité ne sont pas corrélées au savoir. Je pense que saquer aux examens est simplement une manière d’asseoir son petit pouvoir. L’autoritarisme et la dévalorisation à défaut de l’autorité saine et l’échange fructueux. Mon drame quotidien!
Pourquoi Homo sapiens sapiens ? Parce qu’il se répète continuellement. Peut-être que le surdoué , de par son plan de conscience, est une évolution de notre espèce tout simplement...
Ça m’a surpris lorsque vous avez employé la métaphore de la 3D. Puisque c’est précisément celle que j’emploie pour expliquer à mes proches ce que c’est d’être surdoué.
On me dit souvent que je cherche trop loin, que je sors des sentiers battus, que je suis perchée . En réunion quand je pose une question je cherche une réponse, mais mes collègues disent qu’elles sont compliquées. Même pas vrai. Faut juste se réadapter.... mais non !!! Trop dur. Entre logique et petit confort personnel y a un océan. De là à me sentir supérieur, je ne suis pas d’accord. Juste une autre façon de raisonner.... Merci de votre travail.
Il y a évidemment sidération, mais la souffrance que je ressens est plutôt un isolement, une incompréhension; ne jamais se savoir compris est éreintant, c'est toujours une mise au niveau du plus petit dénominateur commun, et ce ne sera jamais levé. Je suppose que ceux qui se sont intégrés dans la société possèdent quelques tampons protecteurs par le simple regard de l'autre sur le statut social; quand il n'y a pas d'intégration dans cette société, il y a, pour parfaire le tableau: le rejet. Rares sont ceux qui sont assez authentiques pour passer outre, même si l'incompréhension très souvent subsiste, il y a acceptation, c'est comme un paradis. La jalousie, le harcèlement, la tentative de manipulation sont le lot du " surdoué" marginal. J'ai lu ( dévoré) votre livre; j'ai fait toute une liste d'annotations, de "pense-bête" qui me serviront de trame pour écrire le vécu, et son extrapolation, d'une " surdouée" inconnue comme telle par tous, parce que le dire serait une aggravation du rejet, donc, de la solitude.
C'est l’allégorie de la caverne mais Vertigineux c'est le mot ... Lorsque l'on a compris au travers des voiles que nos proches ignorent encore mais continuent d'agitter et que nous prenons conscience que jamais ils ne seront prêt à entendre ce que nous avons à leur dire dans l'instant ... Un sentiment d’extra terrestre ... De parler un langage qui n'existe pas et pourtant que nous perfectionnons chaque minute avec nous même... C'est le vide de l'instant et le sentiment de solitude impossible au milieu des siens.
Il m’est arrivé, lors d’un apéritif avec mes proches, de m’isoler et de me mettre à pleurer par ennui. Alors que pendant ce temps, tout le monde autour de moi discute et rigole bêtement. C’est comme ci j’observais la scène au loin, alors que j’y suis très près. Mais c’est plus fort que moi, c’est comme ci il me manquait quelque chose pour me faire vibrer. J’ai l’impression d’être mort quand rien ni personne n’éveille ma curiosité, ou ne stimule mes pensées.
Merci. Vous venez de résumer la raison pour laquelle je n'allais pas en cours écouter les profs recracher deux chapitres de leur dernier livre. En mode de réflexion : "ils nous prennent pour des cons !" ; Parce qu'on aurait pu éviter de faire casquer les parents pendant neuf mois et l'Etat et rester chez nous. Donc dans mon cas, je n'assistais pas aux cours magistraux sans appel. Je passais mon temps dans les librairies universitaires à acheter des essais, à suivre des conférences et à écouter des soutenances de thèses. C'est cet "ennui" qui m'a permis de déballer des réflexions personnelles sur le papier aux examens qui désennuyaient les mêmes profs qui nous avaient déblatéré leurs chapitres de bouquins dans l'année (enfin, surtout aux autres). C'est cette différence issue de l'ennui et sûrement aussi ma curiosité, qui m'a valu mes résultats meilleurs que les répétiteurs de cours.
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Ouf et Merci !! La 2D c'est trop ça😂😂😂 Souvent l'impression de faner, besoin d'eau et de lumière, de vie tout simplement... Je déplore les fleurs en plastique, aussi jolie soit-elles malgré leurs prix abordables. Elles sont pollution et n'ont pas d'odeur, n'offrent rien aux abeilles et pourtant même les magasins de décoration en font la promotion. Bref je vais arriver au RSA, alors que j'ai jamais arrêté de travailler, c'est une longue histoire... J'en ai marre de cette société où on peut même plus poser un cv en mains propres. Ou on embauche ou recale des gens sans les avoir vu ou entendu. Ne trouvez-vous pas cela inhumain ? Ps: pas d'abeille alors pourquoi des humains ? C'est le chat qui se mort la queu ?!
Ce ne sont pas nous qui sommes dans notre bulle mais eux qui se trouvent dans celle que l'on a fait l'effort de conscientiser et qui embrasse toutes les bulles. Un petit texte que j'ai écrit : L'universalité bulle... Lorsque nous appréhendons la connaissance quand il est question de mathématique, des formes de pensées précises échangent entre elles mais uniquement dans des critères qui caractérisent les mathématiques. Même chose pour toutes les autres disciplines où il est question de connaissances caractérisées dans une bulle d'informations spécifique et souvent hiérarchisées. Il en est selon moi de même pour l'univers observable, les planètes et formes de vies ... La terre représentant une multitude de bulles de normalisation de connaissances et de modèles d'agencement de briques énergétique de matière . Cependant il existe un schéma spécifique dans l'ordonnancement entre les bulles de connaissances. Cet ordonnancement est fonction de la nature première de la bulle ontologique qui dans son expansion reproductive à donnée naissance aux autres bulles en son saint, les contours de cette bulles ontologique n'étant plus clairement représentés du fait de la multitude de bulles qui la compose présentement. Cependant il est possible de se représenter psychiquement cette bulle « matrice »par l'exercice de la synthétisation des connaissances et par un entraînement mentale de la distinction des synchronicités des actions homogènes « schéma d’intelligence organique » qui conçoivent et normalisent métaphysiquement des liens entres les bulles ... Ceci étant il n'est pas possible de saisir « la connaissance » ontologique en passant de l’analyse des bulles les unes après les autres et c'est en cela que diffère le fonctionnement d'une conscience ontologique « arborescente » et d'une conscience purement analytique « ordonnancement linéaire ». La possibilité de passer d'un cerveau analytique à un cerveau ontologique est possible dans le cas où la personne prend volontairement la décision de s'appliquer à elle même et par sa propre initiative une déconstruction psychologique de notions symbolique de dominations doxastique assimilant toutes distinctions à une représentation sociale identitaire hiérarchisée et non une « capacité ».de distinction « type individuel ». C'est à dire que l'être doit mourir dans son identité distinctive « localisée » qui le caractérisait en tant que bulle engendrée pour renaître en tant que bulle « multidimensionnelle résultante». La conscience n'étant en suite plus limité à l'identité inhérente d'une seule bulle géolocalisée mais se prolongeant vers l'action ontologique de la compréhension de la mécanique du vide « interstitiel » en vu du retour à la bulle primordiale qui compose la structure de la membrane soutenant l'ensemble des bulles en son saint. Le travail est donc la représentation consciente et inconsciente en tant qu'équation première de la sommes des connaissances ou bien de la conscientisation « du non savoir ». La vision première pour comprendre la démarche est un refus d'encrage de la conscience dans une représentation divisée puisque lorsque l'on accorde de la distinction à une discipline particulière, celle ci viendra en confrontation avec une autre discipline contraire à l'identité distinctive de la première... Les deux faisant pourtant partie de la même bulle ontologique mais dont les ancrages s'opposent ce qui tend à une impossibilité de représentation consciente de l'ensemble des bulles dans leur matrice originelle. Un être qui entame ce travail semble être un parfait imbécile et ignare dans le commencement de son apprentissage aux yeux des êtres qui ont dores et déjà abandonnés l'idée d'une représentation globale de la réalité ontologique dans laquelle ils évoluent. Cet être se heurtera violemment aux parois des différentes bulles qu'il visitera du fait de son refus d'apporter un encrage distinctif "sa vie entière"à une bulle en particulier. A force d'analyse de la mécanique inhérente à chaque bulles de par son expérience, l'être dans sa représentation commencera à acquérir une forme de méthode d'automatisation de reconnaissances distinctives inconsciente dans l'image globale qu'il aura de la bulle originelle ; Image en éternelle transformation mais dont la progression est pourtant rendu intelligible par « l'observateur »patient. Vous aurez compris que ce n'est pas une représentation qui peut être perceptible par la conscience mais par l'inconscient étant donné la complexité que demande la méthode d'analyse. Il s'agit bien de créer une automatisation de reconnaissance des processus de réalités... La conscience apporte la direction de l'effort et la lecture des points d'accroche accompagnés par l'automatisation de l'inconscient réorganisant le fils conducteur « la connexion » à travers toutes les informations perçues. La mémoire n' est donc plus une forme d'image empruntée ayant une temporalité et une localisation donnée dans le cerveau mais une chose qui se transforme grâce à l'exercice de la reconnaissance des points d'articulations commun des bulles entre elles formant l'équation première non pas fixe mais mouvante dans l'espace et le temps. La mémoire ontologique n'est donc pas une mémoire figée formant un seul repère mais une mémoire mobile génératrice de multiple repères inconscient et de perceptions pouvant se modelées à mesures des nouvelles expériences vécues. Vous conviendrez que pour vous expliquez le fonctionnement je dois nécessairement utiliser la représentation analytique de mon cerveau et non pas mon inconscient car l'inconscient ne communique pas... J'ai donc du mémoriser certains repaires qui me permettent de vous en faire la description grâce à l'exercice des mots. Beaucoup de personnes sont donc pourvu d'une représentation ontologique de la réalité mais n'ont pas pu recréer par des mots "concept analytique « synesthésique »" la représentation qu'ils en ont. L' ontologique étant un handicap pour l'analytique et vis versa ... Il me semble même en ayant rencontré quelque fois d'autres personnes de type ontologique dans leur fonctionnement neuronale de ne pas avoir besoin d'utiliser la parole pour communiquer. Non pas que ce soit une expérience de télépathie mais que nos décisions comportementales et mentales soient en quelque sorte en symbiose avec l'information contenue dans la matière, "en synchronicité" de part une bulle primordiale dont nous partageons la reconnaissance ... En trois phrases nous savons que l'autre sait aussi. Et le simple fait de comprendre que nous ne sommes pas seul suffit à nous conforter dans notre distinction ontologique à l'inverse de la pensée analytique qui à un besoin permanent de distinction honorifique vis à vis d'une division dualiste pour se conforter dans sa légitimité d'existence. Dès lors inutile de mesurer ou d'échanger sur nos notions de concepts étant donné qu'elles font "en conscience" parties des liens inhérente à l’intérêt de la bulle primordiale. Les différente parties de la bulles étant divisées entre elles mais la bulles en elle même représentant l'unicité dans son cheminement ...
Quel régal de vous entendre, c'est exactement ça ! Fuir le monde est le seul remède que j'ai trouvé, et ça va très bien comme ça. Sinon, j'ai écris ça : "COMPRENDRE LA TRAGEDIE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS". Lien : bit.ly/tragédiecapitaliste
@s__n_Ghs_w_J_g_r_v_ Les dangers du capitalisme sont bien pires : destruction de la planète, conséquence de la recherche de profits... D'ailleurs on a déjà plus le choix : soit on gére collectivement les ressources de manière raisonnée, ou on disparaitra. Par ailleurs le capitalisme a aussi son goulag : exclus du système.
Bien-sûr que si que c'est une histoire d'intelligence, mais pas celle que vous nommez ou en tout cas réduisez à de simples aptitudes cognitives. L'intelligence selon moi se situe au delà de ce que nous sommes aujourd'hui capable de mesurer . A savoir la capacité à remettre en cause de notre système de croyance pour accueillir une nouvelle vérité à imbriquer dans le puzzle de notre conscience. Kant Disait d'ailleurs : On mesure l'intelligence au nombre de doute qu'on est capable de supporter. Et j'ai la forte sensation qu'elle n'est pas si étroitement liée au QI ;) . A méditer . .
Finalement la dimension qui manque (ou à minima qui est sous développée au point qu'elle est inconsciente) chez les individus typiques, est ce que ça ne serait pas la dimension du plaisir et de la souffrance ? Il y a quelque chose qu'ils appellent plaisir et souffrance mais c'est de l'ordre de la convention, une convention imposée par un monde extérieur plutôt que par une réalité intérieure. Certes au delà d'un certain seuil, par exemple une jambe cassée, tout le monde ou presque souffre. Ça expliquerait pourquoi les individus typiques distinguent parfois la souffrance physique (c'est à dire la vraie, la seule que les "surdoués" appellent souffrance) et la souffrance psychique (c'est à dire le substitut rationnel à leur insensibilité, substitut dont les surdoués n'ont a priori même pas idée car n'ayant pas besoin d'y avoir recours). On peut alors se demander pourquoi un substitut a t'il eu besoin d'apparaitre. Pourquoi l'individu typique n'assume il pas son insensibilité ? Certainement parce que la confiance est un mécanisme plus profond en l'homme que la méfiance, et que quand nous essayons de hiérarchiser collectivement nos problèmes individuels pour les résoudre collectivement, nous faisons confiance à l'individu sur l'importance de ses problèmes, c'est à dire sur l'importance de la souffrance. Je pense même que dans les sociétés traditionnelles la hiérarchie sociale découle directement de la sensibilité de chacun. Et la révolte contre Dieu (on peut lire la bible en comprenant Dieu comme étant notre sensibilité intérieure universelle) c'est la naissance de ce substitut, qui trouve son apogée dans l'hystérie.
C'est marrant sur la métaphore des dimensions, l'autre jour j'ai écris :"C'est un peu comme si je ne vivais pas sous le même Ciel que qui parviennent à être en phase. Dès lors, l'on aura beau me dire de suivre l'étoile polaire, au vue des astres qui peuplent mon horizon, un tel conseil n'a pas de sens"... Au fond les images sont différentes mais se qu'elles veulent traduire me semble identique. Ça fait plusieurs videos que je regarde, et c'est toujours troublant de voir des gens qui ont eus, au moins un temps, les mêmes interrogations, je regrette seulement que c'est trop rare... Je discutais de cela avec ma psy et l'on a conclut que c'était un peu comme des corps célestes qui plongés dans un vide intersidéral n'interagissait que très occasionnellement.
Ah la 3D...... Cette pensée que je me suis faite plusieurs fois sur les personnes... Quel bien cela fait de pouvoir s'identifier à un ensemble collectif...... Malgré son côté unique
Bonjour, j’ai 17 ans et je n’ai pas de diagnostic mais PEU IMPORTE (ce n’est pas cela qui m’inquiète ou me manque je pense). Mon problème est que j’ai des questions qui me terrassent, comme: est ce normal de tout remettre en question ? (Qu’est ce que l’être humain, le sens de l’existence quand mes désirs de comprendre sont beaucoup trop infinis face à notre condition, qu’est ce que la vie ? Comment vivre comme tout le monde ? Comment se satisfaire ????) Chaque question en amène une autre et cela tout le temps. Qu’est ce que le temps? Pourquoi doit on le maîtriser pour avoir une bonne note ? Je peux m’adapter à certains degrés de conscience mais j’ai très peur de ne pas y arriver et de mourir de manque de sens et de compréhension. Je ne sais pas pourquoi je me demande tout ça. Pourtant c’est bien moi qui existe en questionnant tout cela. Avez vous des réponses ou des conseils ? A l’aide un peu ! (j’ai lu 3 fois le mythe de sisyphe car j’aime la vie mais j’ai quand même besoin d’aide).
J'ai toujours été étonné du faible niveau de sensibilité, d'intelligence, de curiosité, de profondeur, de créativité, des gens dits "normaux", très majoritaires, et pensé, ou confusément senti, sans oser me l'avouer, qu'ils étaient en quelque sorte "sous-doués", "à faible potentiel", "hyposensibles", "sans empathie", "inconscients", "en retard", même si on (y compris les thérapeutes) m'a toujours dit que c'est moi qui était anormal, trop sensible, trop empathique, à me poser trop de questions et avoir trop d'imagination, et que c'était à moi de m'adapter à cette norme, y compris en rognant mes capacités "anormalement développées". Peut-être d'ailleurs surtout pour ne pas heurter ces gens et ne pas générer en eux de complexes, plutôt que "pour mon bien" ?
Grosse victime
Je suis dans le cas.... j'ai travaillé en un CAT............... et là j'ai vu... bien vu..... où et qui sont les vrais handicapésssssssssssssssssssssssssss.
Mais cccchuuttttttttttttttttttt silence!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien intégré dans une société malade" Krishnamurti.
C'est clair 😉
C lui le fou ou c'est moa??
Je trouve que cette phrase ne veut pas dire grand chose car pourquoi ce serait le surdoué qui aurait raison ?
@@celia-nnhuksanhateixeirado479 relisez.
Ce n'est pas ce qui est dit.
@@telquelen4-4-22 Oui c'est ce qui est sous entendu. La société n'est pas bonne pour tout le monde, mais elle convient à certains.
Tous les gens en quête de soi, s'emmerdent en présence de faux selfs. Le drame c'est que ces derniers sont majoritaires. A leur décharge, il ne nous est pas demandé d'être nous-mêmes mais d'être conforme sous peine d'être rejeté. Et toucher le rejet est insupportable pour la plupart des gens. Rappelons toutefois que l'individuation ne se fait pas en un claquement de doigt. Il s'agit d'un long processus de dépouillement, de deuil du moi social. Mais il est clairement frustrant d'échanger avec des gens qui ne sont pas au même stade de conscience que soi sur sensiblement tout.
Personnellement, je consens au rejet car c'est le prix à payer pour être moi-même et je m'en acquitte volontiers, bien que ce ne soit pas facile tous les jours. Mais pour moi, rien ne justifie de passer à côté de soi. Mes relations sociales sont rares mais de grande qualité.
Au sujet du décalage, je pense que c'est principalement une question de conscience, de discernement. Il y a des gens qui font le tour des concepts en 100 ans, quand d'autres ont fait le tour de l'essentiel à 30, mûs par une avidité, une nécessité de comprendre les choses en profondeur.
Sylvia Pieri "Mes relations sociales sont rares, mais de grandes qualités " c'est tellement vrai - y'a qu'à voire les réseaux sociaux c'est une vaste comédie ! je ne parle même pas des influenceurs xD
je ne pense pas être sur-doué mais conscient , et je suis cependant complètement du même avis , et je connais au moins 3 ou4 personnes sur les 5 ou 6 que je fréquente qui sont certainement d'accord avec vous aussi .
Sébastien: vous n'êtes clairement pas surefficient, sinon vous ne nous accuseriez pas de vouloir "paraitre" plus intelligent. Croyez-moi, notre naturel est déjà assez difficile a gérer...
+Vive Corazon & Law : Intéressant ton post ; ) Si tu aimes la musique et l'ésotérisme, n'hésites pas à me MP, j'ai les mêmes centres d'intérêt (et aussi une autre chaine sur l'ésotérisme). Excellente journée à toi
+Vive Corazon & Law
yes j'ai bien vu ton commentaire, je t'envoie un mail asap ; )
Propos d'une grande justesse. Merci
C'est comme si une fenêtre s'ouvrait pour moi ... à 58 ans ! Mille mercis pour votre travail. Vers 12-14 ans, je me souviens terriblement bien d'une angoisse vertigineuse d'être folle. Elle ne m'a jamais quittée, même si je l'ai enfouie. C'est cette époque où j'ai ressenti de plus en plus fort l'écart dans les relations sociales entre collégiens, dont je ne voyais même pas l'intérêt, et je m'en voulais beaucoup, mais je voyais bien aussi que eux m'en voulaient car je n'inter-agissais pas comme eux l'attendaient. Bref, comprendre grâce à vous que Le sujet n'est pas "seulement" le QI, mais bien plus, bien autre. Je viens d'acheter votre livre !
Merci. Enseignant à la retraite aujourd'hui, j'ai ressenti exactement tout ce que vous décrivez dans cette vidéo vis-à-vis de mes collègues. La plupart faisaient carrière sans état d'âme. Et moi je bouillais.
A 7 ans on m'a insulté et traité de ''''espèce de Monsieur l'Ingénieur'''''.................. à 65 ans un Ingénieur m'a ''''Interdit mon Savoir'''' moi qui n'ai jamais fait d'etudes mais suivi un chemin glorieux en toute discrétion....
Ça me parle ce que vous dites, je ne suis pas surdoué mais Asperger et il y a des similitudes sur cette incompréhension des normes sociales usuelles dans les conversations de bistrot, etc.
L'exercice de déconstruction que vous opérez dans cette chaine est réellement passionnant. Je ne pense pas être HP, ou en tout cas je n'ai pas été détecté et en doute fortement (et m'en fous : si ça me parle, ça me parle), mais j'apprécie vraiment votre travail, et meme vous (dans le sens ou je mets parfois une de vos vidéos pour m'endormir).
J'écris seulement ce commentaire pour rappeler à tous ceux qui viennent sur cette chaine que ces vidéos, si elles sont d'excellentes sources de réflexion voire de réponses, ne remplaceront jamais le rapport qu'on peut entretenir avec un psychologue. Si vous etes ici, dans l'espace commentaire à chercher des réponses, et bien consultez un psychologue, expert de la douance ou non.
Ce rapport de confiance qui s'opère entre un patient et un bon thérapeute me semble (du coup coté patient) tout aussi voire plus important que la pertinence de l'analyse en rebond. C'est anecdotique, mais je sors de mes séances écouté, mis à défis, respecté, et c'est quelque chose qu'une vidéo générique, aussi intelligente soit elle, ne pourra pas remplacer.
Le coup de la 3D, je n'ai jamais vu les choses de ce point de vue, je dis cette phrase "rien ne les choque, rien ne les passionne, rien ne les anime ni les révolte, ils ne vérifient pas les informations, ne remettent pas leur éducation en question... etc"
3D. Au moins c'est net.
À part ça, c'est la troisième vidéo que je regarde et au lieu des autres qui sont ravis d'écouter quelqu'un parler d'eux, je pleure de tristesse. Je n'arrête pas de pleurer, ça me tue de comprendre que je vais souffrir de ça à vie, je ne l'imaginais pas.
L'année dernière, j'ai supprimé tout mon cercle d'amis proches et moins proches, mon copain (5ans de relation), ma famille et collègues pour enfin être moi-même. J'étais bien. Enfin... j'étais enfin bien à 30 ans, je n'avais jamais connu cette sensation, à part quand j'ai vécu toute seule à l'étranger. J'avais toujours des invitations entre "potes cools pas conflictuels", ou pour des rdv galants, ou pour un café ou autre mais je les ai toutes refusées en prétextant un truc qui marche, sans dire que je préférais me faire chier chez moi.
Mais il est admis que ce n'est pas normal d'être dans la solitude quotidienne, alors je me suis bougé le cul pour être normale. À moitié bougé le cul en fait, je me suis dit "j'accepte touuuutes les invitations, de n'importe qui, pour aller n'importe où mais je ne propose rien de mon côté". Sur une cinquantaine de soirée en deux mois, il n'y en a que deux où je me suis vraiment fait chier (la première soirée était un échec, j'ai bien fait de continuer car c'est parti en road trip en Europe ensuite). Par contre, j'ai caché qui je suis aux autres pour que tout se passe bien, je joue la fille binaire qui se fout de tout, pragmatique. Je bois une bière, je mange des chips et je fume des joints, pas de conflit, pas de débat, pas de science, pas de culture, pas de politique, pas de philosophie, si j'y arrive. Je suis tellement concentrée à ne pas dire quelque chose qui me trahirait, que je ne m'aperçois pas que mes hôtes attendent des choses de moi, du genre passer le balai, ranger la table ou passer un coup d'éponge. J'ai toujours trouvé ça mal poli de laisser ses invités nettoyer alors je ne l'ai jamais fait. La famille de mon ex m'a reproché (avec un ton infect) de ne pas aider à faire le ménage et de "ne rien foutre" alors que j'étais invitée à boire le café uniquement, c'était convenu d'avance. Que l'invité passe la serpillière est une règle de politesse pour eux et la pire des règles d'impolitesse pour moi.
Quand j'ai passé un moment ou été au téléphone avec un pote pendant 3/4h d'affilée, j'ai besoin d'au moins 3 semaines de soupape. Et c'était juste pour parler de relations avec les amis, j'ai d'autres problèmes dans tous les aspects de ma vie. Si j'explique ça à quelqu'un, il ne va rien répondre ou pire, un sarcasme "oh my god les filles sont sensibles" "ah ok, t'as besoin de l'amour des autres pour être bien, quoi".
J'ai toujours du chagrin, je vais finir de regarder les vidéos en espérant trouver quelque chose, je ne sais même pas quoi
Je comprends un peu ce que tu dis vue que je ressens assez pareillement aussi, mais je crois que j'arrive à faire le coup du lézard qui change de couleur, c'est à dire que parfois je me force par exemple à être vulgaire quand je suis avec un groupe de gens qui le sont, le type de gens qui se parlent qu'avec des "Wesh".
Mais, au fond de moi, je sais que je suis très intellectuel, et que ce n'est pas du tout moi ce que je fais. Je m'identifie plus dans les discours des scientifiques, philosophes, politiciens, mais cette technique, à mon avis, me permet d'esquiver, au moins pour un moment, ce regard bizarre qu'on reçoit des autres, ce regard ou ce sentiment d'être différent. On se dit que c'est plus facile que je sois eux et que le contraire leur serait impossible.
Surtout cette phrase je la répète très souvent: "rien ne les choque, rien ne les passionne, rien ne les anime ni les révolte, ils ne vérifient pas les informations, ne remettent pas leur éducation en question..."
Enfin, j'ai toujours senti cette différence entre moi et les autres, mais je ne me suis jamais posé la question sur une existence de surdouance en moi.
Je veux bien que tu clarifies un peu mieux ta situation, peut être que je me verrai dedans aussi.
Fares
Je ne sais pas quoi te dire, j'ai découvert cette chaîne aujourd'hui. J'ai répondu à plusieurs commentaires sous les vidéos de ce monsieur où comme toi, je pose des questions aux autres sur qui ils sont et ce que je dois faire. Ce que je peux te dire, c'est qu'ils semblent soulagés d'être défini comme doué. Je n'en suis pas là, je ne veux pas être comme ça tout le temps car ça m'empêche beaucoup de choses. Je voudrais ne rien sentir pour me reposer et on m'a demandé une fois quel était mon vœu le plus ultime, j'ai réfléchi et j'ai admis que c'était que ma vie s'arrête. Je ne vais pas me suicider, je n'en serai jamais capable mais quand ça arrivera, tout s'arrêtera et je suis sereine face à ça. C'est comme pour les yeux bleus, les gens me disent que j'ai de la chance de les avoir mais ils ne savent pas que dans la nature ça m'handicape, je suis sensible à la lumière artificielle, aux couleurs claires, au vent, au soleil, aux particules alors que j'ai 10/10. J'ai de beaux yeux mais je ne peux pas les ouvrir avant 19h. Être surdoué c'est pareil, ça fait cool, c'est rare et c'est romantique quand ce n'est pas à toi que ça arrive. Je ne le prend pas comme un don et je sais que je répond sûrement à côté de tes interrogations
Oui c'est un peu à coté...
Mais je vois que ça te dérange quand même. Ça peut te paraître bizarre ce que je vais dire mais j'aurais bien aimé te connaitre réellement, j'estime qu'il y'aurait un bel échange entre nous, m'enfin, on ne fait pas toujours belles connaissances, si tu acceptes que tu sois une ;-)
si je puis me permettre essaie la méditation avec joie et sérénité , et pour ce qui est "obligatoire " apprends à t'en foutre , ne pas en faire un cas de conscience torturant, et ce que tu peux éviter ou changer fait comme tu le sens ou veux. et développe la pensée positive quand tu vois que tu te déprime pour rien, il faut développer une sorte de conscience de nos pensée/émotions qui déclenche une "alarme" intérieure pour éviter de déprimer trop souvent pour rien ou pas grand chose. Se moquer de soi même est pas mal aussi . bon courage.
perre-marie legov
J'ai "essayé" ce genre de choses mais c'est archi compliqué de ne penser à rien et de se détendre mais c'est surtout l'exercice de respiration que je n'arrive pas à tenir.
Le surdoué renonce à la sécurité pour rester en phase avec ce qui lui paraît juste et vrai. L'autre renonce à chercher le juste et vrai envers et contre tout pour s'assurer une sécurité. Ne pas être rejeté, se sentir intégré, ne pas avoir à se battre. La question est : jusqu'où est-on prêt à se mettre en danger (de rejet, d"isolement, etc.) pour être au plus juste de soi ? La réponse a je crois trait avec le besoin de sécurité du non surdoué. Et donc avec ses blessures. Le prof en face dit "Oui mais bon...." car ce qu'il ressent, c'est : "si je mets le doigt là dedans, je n'aurais pas la PUISSANCE d'aller jusqu'au bout, envers et contre tout". Ce en quoi il a tort. Car c'est sa peur qui lui fait douter de sa puissance. Mais elle est bien là. En chacun de nous. Le surdoué est connecté à sa puissance. Inconsciemment. Il est donc prêt à aller au bout. Sans savoir même pourquoi. Envers et contre tout. Et comme il pense que tout le monde fonctionne comme lui, il ne comprend pas pourquoi tout fait pschittt et pourquoi il énerve les autres. Mais il ne voit pas la peur dans le regard de l'autre. L'autre n'est pas bizarre, lâche ou moins intelligent, il a plus peur. Il choisit donc la norme pour échapper à cette peur fondamentale. Et tout devient petit, petit, petit. Mais sécure.
Très belle métaphore la 3D! Merci pour vos explications éclairantes et exactes.
Grand merci pour vos videos et votre livre. J'ai été diagnostiqué "thpi" il y a peu; j'ai beaucoup lu et cherché sur ce sujet depuis, et votre livre, que j'ai découvert grâce a vos videos, est le seul qui m'ai permis de donner du sens a tout cela. Notamment l'hypothèse de l'impossibilité d'adhérer de façon inconditionnelle au récit collectif. Cette formulation a littéralement changé ma vie!
Etant pianiste, l'analyse sur les cnr et le cnsm m'a permis également de relire avec plus d'indulgence envers moi-même toute cette période très pénible de mon propre parcours.
Enfin, cela m'a fait découvrir des domaines passionnants que je ne connaissais pas vraiment, comme l'anthropologie; a ce sujet, auriez-vous des références de bouquin qui me permette d'aborder ce domaine?
Merci pour cette chaine, j'espère que vous allez continuer a la faire vivre.
Merci. Vos observations sont rassurantes car je me rends compte que, quand-même, il existe des professeurs (rares) qui reconnaissent la douance
plus j'écoute les surdoués et plus je me rends compte pourquoi le système en a peur.Et fait en sorte qu'ils se retrouvent souvent en échec scolaire...Bien qu'ils soient une force importante pour la société en terme de créativité,vision etc .Il pourrait "défoncer" nos politicards professionnels et parasites...Et rendre la société beaucoup plus juste et à moindre coût ce qui n'arrangerait pas les lobbys et leurs pantins qui nous dirigent.
Vous avez tout à fait raison et êtes d'une honnêteté intellectuelle rare !
La plupart nous considère comme des ennemis, allez savoir pourquoi...
Je le pense aussi
Alexandre P
C'est pas un peu parano comme pensée?
Le système n'est que le résultat de notre mode de vie en société.
Pas une bête aveugle et sournoise attachée à la perte de ce qui lui est différent.
Tiens je vais vous poser une question.
Qu'est ce que vous feriez pour améliorer les choses si on vous laissait plein pouvoir autant financier que politique?
Mesdames et messieurs je vous laisse les clefs du "système".
Qu'en feriez vous?
ça me fait marrer cette argumentation et encore "oui mais on est bien content d'avoir des écoles etc faut payer des impôts!".La carotte vous fait pas mal au cul vous êtes bien formater...
On a jamais dis ça on dis que l'argent publique est très mal géré.Ou encore l'argument bah vous feriez quoi à la place de ces politicards professionnels?
pas mal de chose comme un référendum populaire avant chaque grande décision et foutre en taule les sarkozy cahuzac etc
que le peuple reprenne le contrôle comme les suédois sur les dépenses publiques voir article
il y a tous un tas d'exemple comme les autoroutes
ua-cam.com/video/B1QEdhGN8ag/v-deo.html
www.liberation.fr/planete/2015/06/09/en-suede-on-ne-badine-pas-avec-la-morale_1326329
«C’est le produit d’une très longue tradition, qui veut qu’on use avec beaucoup de précautions des moyens publics. Si ce n’est pas un crime de gaspiller l’argent du contribuable, cela peut avoir des conséquences importantes pour les responsables.»
Alexandre P
C'est tout?
Foutre les méchants en prison et moraliser la gestion de biens publiques?
Bon ben on est au bistrot du commerce quoi.
Quand j'étais petite, je voulais devenir inspecteur des écoles. Je passais mon temps à réinventer le programme. Je crevais d'ennui.
Les autres disaient : J'adore l'école ! pour les copains !
Moi : On te prend 9h de ta vie par jour et t'es content parce que tu peux jouer avec tes copains durant la récré ?
Aïe Aïe
Ça me rappelle une remarque de l'auteur Robert Walser qui se demandait comment les gens pouvaient se réjouir de leurs congés payés une fois dans l'année comme d'un os à ronger dans une année de labeur ! Walser a terminé ses jours en "asile", trop lucide dans ce monde de fous.
+Aïe Aïe ahahaha
Oui mais eux avaient des copains !
Aïe Aïe e kiff ton comm
C'est la fameuse question : le travail aliène ou permet-il de se réaliser ?
La meilleure description du territoire de la "douance" vient de la douance elle-même. Merci à Carlos Tinoco de nous aider à nous éclairer sur notre propre condition avec autant d'intelligence et d'accuité.
Une anecdote que j'ai vécue parmi tant d'autres, mais celle là m'a particulièrement marquée car elle concernait aussi mon fils. Un de ses "camarades" de classe avait fouillé dans la poche de son manteau ( accroché dans le couloir de l'école ) pour lui voler ses billes. Lorsque j'en ai parlé à la directrice, je n'avais pas l'intention de faire un scandale, mais je m'attendais à ce qu'elle convoque le gamin pour lui demander de rendre les billes et de s'excuser auprès de mon fils. Au lieu de cela elle s'est noyée dans un discours où elle affirmait qu'on n'allait pas faire toute histoire pour des billes, que les parents du gamin risquaient de mal le prendre et que mon fils n'avait qu'à mieux planquer ses affaires... J'en ai parlé ensuite à l'institutrice de mon fils que je connaissais bien, étant ma voisine, elle m'a répondu dans un haussement d'épaule : " Je comprends, c'est injuste, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?". Ce soir-là j'étais extrêmement révoltée.
C'est fou, depuis que je suis ado je dis que j'ai de la peine à supporter les "Ouais... Bon...". C'est particulier d'entendre quelqu'un user de la même expression!
c'est pas la 3D c'est ce que j'appel l'oeil de l'observateur c'est a dire que ,non seulement on peut être dans la scène mais aussi en même temps l'analyser comme un observateur extérieur
Une vision d’ensemble dans la quel s'harmonise ou pas l'objet de notre attention...
Copain, moi c'est la même!
C'est exactement ça, oui
pq ne prennent ils pas consciences de ces choses ? pour moi la différence entre eux et nous c'est que tous deux nous sommes doté d'automatisme incontrôlable mais nous nous en sommes conscients contrairement aux autres d'où la troisième dimension, c'est le fait d'avoir conscience de notre état physique et psychique.
Comme beaucoup qui se demandent si ils sont fous ou non, avant d'avoir eu vent de leur "douance", je me demandais si je ne faisais pas de la déréalisation à chaque fois que j'étais dans cette position d'analyse extérieure d'une situation vécue.
Avec le temps, je me rends compte que la grande force des "surdoués" et autres zèbres est d'avoir des idées....de changement, d'évolution, d'amélioration...D'après moi, c'est la raison pour laquelle, les autres acceptent la réalité telle qu'elle est et ne cherchent pas plus loin. En d'autres termes, si on ne vit plus dans les cavernes, c'est grace à la pensée divergente et aux gens créatifs donc doués.
Pour moi aussi c'est la créativité imaginative ou concrète que je retiens
@@Julie-oy2ge Vous êtes une créative ?
@@opseudoful J'aime ce qui allie imagination, sensibilité artistique, et talent en fait. J'aime la combinaison de ces choses : travail, sensibilité, imagination, goût artistique. Il y a quelques domaines où j'associe ces choses avec plaisir et sensations. Et vous?
@@Julie-oy2ge je pense que j'ai une créativité supérieur à la moyenne... Cela m'aide dans les apprentissages/résolution de problèmes mais est très mal compris dans certains cadres traditionnels. J'ai subi du mobbing du fait "de ne pas faire ce qui est demandé" alors que je n'en avais pas l'impression... j'ai d'ailleurs compris beaucoup de choses sur mon fonctionnement/décalage suite à cette douleureuse expérience ... Que de contradictions dans une société qui prône la créativité...Dans quels domaines s'exprime votre créativité ?
@@opseudoful Je vois très bien. Les surdoués sont très fréquemment harcelés. C'est très difficile à porter. J'ai mis un com sous l'une des vidéos de ce monsieur qui explique si bien les complications du surdoué, et lui ai parlé du fait que l'on comprend beaucoup de choses plus vite et plus loin (beaucoup plus loin) que les autres, et que l'on ne peut quasiment pas partager ces choses avec les autres parce que pour les démontrer il faut passer par tout un tas de choses que l'on a déjà acquises en avance et qu'il faudra au préalable démontrer les unes après les autres et dans l'ordre. Je me suis trouvée dans cette situation à plein de niveaux : professionnel, familial, amical, social.... C'est lourd ! Du coup je m'isole un peu trop volontiers car je souffre des décalages permanents, et quand je ne souhaite pas m'isoler je suis volontiers exclue pour ce que je dis. Je crois qu'il me reste la bonté comme l'Idiot de Dostoievski, que tout le monde prend pour un imbécile alors qu'il voit tout et comprend tout. La solution est peut-être de placer la bonté, la tolérance là où nous sommes exaspérés par la lenteur et l'incohérence des autres. Avez-vous été testé? Je vais sûrement le faire officiellement car j'ai un tas de points d'appel
Vidéo visionnée avec réticence (pas emballé par l'énoncé) puis, comme souvent, retour en pleine face de moments vécus.
Souvenir de cette désespérance infini, à la fac, où j'étais effondré, inondé de larmes à l’intérieur, face à ce qui ne pouvait être qu'une volonté de la plupart des professeurs de ne pas nous offrir "normalement" leur savoir. Et même, parfois, sentiment que des obstacles m'étaient personnellement destiné. Ne jamais aller au but, dire mille fois la même idée sans importance pour y cacher celle qui compte en espérant (?) qu'à ce moment l'attention se soit évanoui... Et ce grand vide, l'impression de ne plus rien comprendre du monde, face aux regards interrogatifs des autres lorsque j'avais eu le courage de partager une infime part de ce vertigineux malaise...
Salut Nabucho :)
J'ai créé un serveur discord (salon de chat), afin que nous ("surdoués") puissions nous réunir et échanger. Si tu veux venir, fais le moi savoir (onglet discussion de ma chaine) et je t'enverrais le lien d'invitation.
Ps: si tu n'en as pas un, il faut au préalable créer un compte discord.
C'est exactement ça, oui oui... Personnellement j'ai développé un faux self de clown pour me protéger, je faisais rire la galerie, en mode sketch en permanence mais le soir quand je rentrais dans mon univers à moi, la tristesse n'était pas moins grande, l'incompréhension, la solitude, le doute..J'ai longtemps pensé que ma différence était de l'ordre de la pathologie, un médecin généraliste a même sous entendu une possible bipolarité.. Par crainte du diagnostic, j'ai préféré ne partager mes ressenti avec nul autre que mon journal durant mes 36 premières années. C'est alors que l'histoire c'est reproduite avec mes enfants, il était hors de question de rester spectatrice de ce rejet, l'heure était venue de savoir, d'accepter cette différence, de la comprendre.. J'ai donc développé une nouvelle passion, l'étude des différences, jusqu'à trouvé un article, parlant d'un mode de fonctionnement correspondant exactement au miens, la le doute s'est installé comme à l'habitude, mais je devais en avoir la certitude, j'en avais besoin pour mon père, pour mes enfants, pour moi.. J'ai donc pris la décision de demander un diagnostic clinique. À la suite du premier entretien avec la psychologue juste avant le début du premier confinement, un deuxième entretien plus long à été planifié pour la passation du Wais-IV. Depuis le début du confinement, le rdv ne cesse d'être reporté, ma retissence concernant les vidéos conférences n'arrange évidemment pas les choses. Voilà bientôt une année que j'étudie pour mon plaisir personnel, les différentes pathologies existantes donc pour varier les plaisirs, également les différents modes fonctionnements, les spécificités en long et en large, j'établis des liens entre des comportements observables et différents profils... J'ai toujours pris plaisir à apprendre, mais aujourd'hui j'autorise ma pensée à établir des connexions à l'infini, à les apprécier, à chercher plus loin, à écrire le résultat de mes recherches, mes connexions, mes observations et mon histoire dans des cahiers différents. Je pense à une reconvertion professionnelle en fonction du résultat et de ce qu'il est encore envisageable de changer pour une vie plus paisible, en accord avec nos affects, mais également en fonction de mon âge et de mes moyens financiers. Je voudrais éviter à mes enfants de grandir sans comprendre, leurs éviter la sur adaptation, les orienter pour un épanouissement maximun, enfin je l'espère de tout cœur...
Merci monsieur Tinico pour la qualité de votre travail!
Votre récit d'illustration de l'incohérence simple et typique est l'exemple par excellence de la sensibilité qui rencontre l'intelligence.
Nous le savons d'expérience!
Je me permets de citer un ami, dont la puissance de la pensée, me réconforte dans ces moments là:
"Je connais lucidement et sans arrière-pensée la limite de la communication entre moi et les autres hommes . J'ai expérimenté l'Homme: il est inconsistant".
Albert Einstein
Line-Marie Baillargeon, de Québec
C'est super intéressant je vous assure je me retrouve complètement dans ce que vous dites.
oui les gens "normaux" sont ennuyeux à souhait; pendant ce temps-là les plus lucides piétinnent d'impatience et de volonté d'action!
Merci pour vos vidéos, elles m'aident vraiment dans ma quête.
On leur pose une question pour les connaitrent tu les dérangent plutôt qu'autre chose ils te font une réponse courte rapide sans profondeur ni relief.
Je ne comprenais pas pourquoi j'étais dans le mal et je réfléchissais à faire comme tous le monde, tu m'a éclairé et après un an de Glandage je vais bouger !
Bonjour. Je me posais une question par rapport à ce que vous dites. Vous pointez du doigt tout simplement le fait que certaines personnes éprouvent du plaisir à répéter des codes "impersonnels" de société alors que d'autres (notamment les surdoués) recherche des choses plus approfondies, plus réfléchies et plus personnalisées. Si je prends les pourcentages du test MBTI que vous devez connaître, les personnes qui sont dans les clous représentent quasiment 75% de la populations ... Les personnes plus intuitives ne représentent déjà que 25% de la population et les surdoués sont une petite partie de ces 25 % ... Je pense que nous sommes câblés pour chercher des gens qui nous ressemblent et notamment pour chercher notre partenaire. La répulsion que nous avons vis à vis de la majorité viens du fait que nous savons intuitivement que nous sommes différents d'eux c'est tout. Mais il n'y a pas vraiment à se mépriser les uns les autres, juste accepter la différence. Nous avons besoin de gens stables, qui font marcher la machine et qui reproduisent des codes, c'est grâce à eux que tout ne part pas en vrille, mais la société à besoin de nous aussi pour dérigidifier la majorité et apporter les modifications bénéfiques à la société. Bref nous ne sommes pas en opposition même si nous avons parfois du mal à nous comprendre.
Bonjour Adrien, c'est Sandrine Gianola qui vous répond : il n'est nullement question ici de mépris, mais de la sidération et des effets de violence (en réalité réciproques!) entraînés par un écart qui n'a jusqu'alors jamais été véritablement pensé, ce que nous avons tenté de faire dans notre essai. Vous avez soif de paix, comme beaucoup d'entre nous, et je le comprends. Cela vous amène à défendre une maxime très présente dans le récit collectif de notre société qui pourrait se traduire ainsi : "il faut de tout pour faire un monde", mais à penser la société comme une sorte de grande fourmilière, où chacun aurait sa fonction et devrait accepter sa place, son sort, qui lui reviendrait de par une spécialisation naturelle, qui l'assignerait à tel rôle, n'est-ce pas justement une façon de maintenir une sorte de système de castes en confortant chacun qu'il est bien là où il est censé être? Heureusement, nous ne sommes pas des fourmis. Les êtres humains ne naissent pas d'abord taxis, musiciens, penseurs... Le cerveau humain devient. Ainsi, on observe à l'image une spécialisation cérébrale mais elle est acquise. Le cerveau humain apprend. Il apprend aussi bien à s'aliéner qu'à penser par lui-même. Ne pas nier la réalité de la douance ne débouche pas nécessairement sur une conception d'une société de "castes", bien au contraire... Car notre livre parle avant tout de liberté. Etre "surdoué", c'est avant tout être libre, même si cette liberté peut s'avérer encombrante, et dépasser l'individu lui-même, se faire violence pour les autres et le renvoyer parfois à la pire des solitudes. Si vous souhaitez poursuivre cet échange, rendez-vous sur la page Facebook de notre essai : facebook.com/lessurdouesetlesautres/
Merci pour votre réponse. Je ne savais pas que c'était en rapport avec un livre que vous avez sorti. Je vais aller voir votre page facebook, je ne sais pas si vous vouliez dire de discuter sur cette page plutôt que sur facebook. J'essaierais de lire votre livre si tenté que je l'achète lol (il y a tellement de bouquin sur le sujet qu'il faut sélectionner). Après, dans ce que je disais, j'avais effectivement en tête la notion de "caste" en hindouisme que j'ai pas mal étudié récemment. Mais il faut savoir qu'il y a une différence entre la notion de caste dans la doctrine hindou et son application réelle plus ou moins non-officiel dans la société. C'est effectivement un vision de la société ou chacun à sa place en fonction de ses aptitudes, chose que l'ont peut critiquer, mais dans la doctrine hindou il n'y a pas la notion de transmission intergénérationnelle de sa "caste". Il y a effectivement un aspect déterministe mais pas par transmission, simplement en fonction de ses aptitudes naturelles. En lisant ça et en ayant en tête les distributions statistiques de certains tests, ça m'a quand même assez frappé de voir qu'il y a quand même certaines coïncidences frappantes. Après je ne suis pas en train de dire qu'il faudrait une "caste de surdoué" et séparer les gens. Mon expérience m'a d'ailleurs montré ce que ça donnait la tentation de se regrouper entre gens similaires ... Mais je pense que l'on ne peut pas opposé surdoué et "normopensants". Il n'y a pas d'individus normaux, il y a en revanche une distribution normale à l'échelle d'un groupe je pense dans lequel le surdoué à sa place autant qu'un autre.
Bien sûr mais ce sont des places un peu particulières, souvent à inventer, des places en tout cas qui permettent de questionner, de transformer, de fonder ou de refonder... Toutes les sociétés ont leur manière de ménager ces places un peu particulières : ce profil, lorsqu'il est "en acte", comporte toujours un certain risque de déstabilisation. Ce risque peut être neutralisé par l'exclusion, mais aussi par l'inclusion : par exemple, la fonction du chaman dans certaines sociétés permet à la fois d'intégrer celui qui se tient à la marge, tout en renforçant paradoxalement les croyances qu'il touche, modifie, réinitialise, ayant été identifié comme "ayant à voir et à faire avec la Loi" des ancêtres auxquels il lui est reconnu un accès privilégié. Mais celui qui ose déranger les croyances qui font loi et fondent les valeurs d'une société peut aussi être forcé de se dédire comme par exemple Copernic, ou de boire la cigüe comme Socrate...
Oui je suis assez d'accord avec vous en fait. J'ai tendance à penser que dans des sociétés traditionnelles, la position du surdoué est incluse dans la société et le surdoué à plus une place d'autorité "spirituelle" au sens large, Chaman, druide, Brahman, prêtre etc ... Celui qui est au contact de ce qui est en haut. Ceci est tout a fait en accord avec la pensée par association d'idées, qui a tendance à n'accorder de la valeur à un fait qu'en le rattachant à un ensemble plus grand. Les surdoués seraient ils des gens les mieux à même à comprendre le langage symbolique ? J'ai tendance à le croire. Dans notre société occidentale de l'ère industrielle le surdoué n'avait pas vraiment sa place je pense, puisqu'au contraire on automatise tout, on est dans une société "linéaire" qui se fiche de la vue d'ensemble. Mais cela change aussi, nous passons maintenant dans une société de réseau ou toutes les tâches non créatives sont automatisées. Il y a certainement une revalorisation de la place du surdoué qui est en cours ... mais quelle forme cela va t'il prendre ? A voir.
L' empathie c'est la forme pensée qui précède la télépathie ... J'aime bien cette vision qui est que partout ou nous regardons, nous nous observons nous même. Alors nous prenons conscience que nous avons besoin des autres pour comprendre vers quelle potentialité de réalité nous sommes sur le point de cheminé et donc les autres nous épargnent énormément de déconvenue ... Les autres, même les plus imbécile sont toujours pour moi une source intarissable d'information sur l'avenir et sur moi même. Partout ou nous posons les yeux , nous nous observons nous même et les autres ne sont qu'une infinité de potentialité de nous même.
J'ai visionné toutes vos vidéos et je tiens à vous remercier pour le partage de vos analyses, expériences et questionnements. Et pour votre sens de la pédagogie ! Vous ne le percevez peut-être pas au travers de l'écran de fumée entre les internautes et vous, mais personnellement vous m'avez apporté beaucoup de sérénité, de compréhension et de nouvelles pistes de réflexion.
Un grand merci car j'imagine que, comme nous tous, vous voulez donner un peu de sens à cette existence, et l'idée d'aider efficacement quelqu'un fait souvent du bien...
Une lecture qui vous plairait peut-être, à vous et autres auteurs du livre : les carnets de voyage du marin Bernard Moitessier (mais vous connaissez sûrement déjà cet esprit libre ! ☺️☺️).
une vidéo très moderne. J'ai adoré les scratchs en début de vidéo, super clin d'oeil au hip hop. merci.
Tu troll ? Rassure moi 😇
@@justincarpentierbrave6736 héhé !
Les gens n'aiment pas changer et l'école nous a appris à répéter. Je pense souvent à la grosse galère du gars qui a essayé de convaincre les autres que la terre était ronde.
le pauvre xD
Que la terre tournait autour du Soleil surtout.
Aussi! Ca c'était plus dangereux...
jamais entendu une définition du "surdoué" qui me parle autant : "conscient comme les autres mais les autres continuent de faire la même chose sans que cela les gêne !!!! Vertigineux ! Absurdie comme disait Sardou. Oui, je suffoque aussi dans ces moments là, et je n'avais pas réussi à mettre les mots. Merci !
ce qu'il faut comprendre, c'est q'une personne dit " sur-doué" a en réalité une capacité d'analyse développé au point de cerner l'ensemble des aspects qui permet une compréhension, une conscience de ce que revêt l'élément l'analysé.
hors, pour la plus part des personnes, il n'ya pas dans leur approches des éléments abordés, d'analyse, il ya une émission d'idées basé sur leur rapports intellectuels ou émotionnels.
il ne font donc oas appel a la même approche cérébral e
tres interessant cette video , elle m'a fait rappeler un vècus ,plus precisement a la fac , aussi que des etudiants ne comprenaient pas aux cours et se plaignaient de l'enseignant , je trouvais absurde et stupide que malgres leurs plaintes , ils continuent a aller assister dans un cour ou on gache une heure et demie de notre vie sans rien comprendre , si j'assite ou n'assiste pas sa reviens au mème , la meme chose pour d'autres cas de figures sociaux , les normaux pensant semblent attacher a cette routine , sans vouloir s'en sèparer , c'est grotesque
Le parallèle avec le covidisme est frappant. Voilà un an , au moment où j’écris ce com, que nous vivons dans un délire collectif effrayant, ou la létalité réelle de cette épidémie est niée au profit d’un récit de peur et une soumission collective à des mesures absurdes.
Ma mère : Toute façon les militaires c'est tous des cons!
Moi: T'en connais combien des militaires? 2? C'est tes neveux et tu les adores!
Ma mère : Quand j'étais jeune j'avais un ami militaire c'était un vrai con!
Moi: Donc tu bases ton avis sur les militaires sur un type que tu pas vu depuis 20 ans?
Maman: Ah arrête de chercher la ptite bête !
Moi: ??????????????????
Tout est dit.
Vous résumez très bien ce monde👍
Mais chut!!!!faut pas le dire, lol. 😇😇😇😇
Magnifique. Merci.
Une "érotisation de la routine"... Boris Cyrulnik a lui aussi pensé combien l'obéissance aveugle à une norme, ou à une idéologie, était génératrice de bonheur pour la plupart des gens. Cela leur donne un sentiment d'appartenance, le besoin de lien social étant profond et fondamental pour l'être humain, qui est un animal social. Cela suffit à donner un sens à leur vie et à calmer leurs angoisses existentielles. C'est aussi un puissant anxiolytique. Seule une minorité de personnes, dont les surdoués, parviennent à trouver leur plaisir dans le fait d'interroger les croyances dominantes.
Dès lors comment être soi-même quand on représente une pensée originale et contradictoire dans un monde conformiste ? J'ai toujours été rejetée par mes camarades à l'école. Quand j'étais enfant, je me souviens d'avoir dit à mon médecin : "docteur, j'ai un problème, je pense que je suis autiste". Aujourd'hui j'ai appris à porter le masque de la conformité pour m'assurer une certaine sécurité extérieure, notamment professionelle. Mais mon vrai monde est à l'intérieur, précieusement gardé à l'abri des regards. Je ne le partage qu'aux quelques rares amis sincères et capable de comprendre ma pensée décalée.
Merci!! J'adore l'exemple des cours!!!! Mon mari m'appelle la révolutionnaire 😂
Votre pensée est toujours très intéressante !
J'ai malgré tout tendance à ne pas écarter la possibilité qu'un "simple plus de capacité cognitive" engendre mécaniquement, comme un phénomène émergent, ces caractéristiques que vous circonscrivez très bien et très judicieusement à mes yeux.
Pour l'exemple le plus simple, qu'un "normopensant" ne valide pas ses propres conclusions m'a longtemps exaspéré ! Jusqu'à ce que je prenne en compte que si "nous" avons l'habitude de pouvoir épuiser une question et surtout de SAVOIR que nous pouvons le faire c'est parce-que nous n'épuisons une question que par rapport à ce que des normopensants (dont le nombre fait la norme) feraient... Ce qui fait de "nous" mécaniquement "ceux qui peuvent" prendre acte de leurs pensée.
Alors qu'un normopensant se dira qu'il est probable que quelque chose lui ait échappé, pensée déjà plus défendable que le suivisme aveugle que vous leur prêtez.
Et aussi parce que, à l'évidence, une question n'est jamais épuisée ! ;)
En tout cas, c'est la pensée qui me permet de me calmer un peu quand ce que vous décrivez si bien me fait fulminer.
Ps : et encore un pavé dans ce fil de commentaire... Je me demande s'il y a une raison à ce qu'il y en ai plus ici qu'ailleurs ? :)
Ça me rappelle un cours de droit international que je suivais en DEA. Je bouillonnais de colère en pensant à l'écart entre la belle théorie et la réalité désastreuse. Je suis finalement sortie de la pièce en pleurant. La prof m'avait suivie dans le couloir et s'étonna de me voir pleurer. Je lui demandais pourquoi elle nous enseignait ces inepties alors que c'était des foutaises. Elle m'a répondu qu'elle était obligée...
Vous avez réussi. Il faut que je lise vôtre livre. Je pense qu'il est très pertinent.
Belle analyse des conversations banales qui sont la règle autour de nous.
Je dis toujours que je n'ai pas d'amis, juste des conversations. Je fuis les rencontres amicales programmées, je ne vis que les rencontres fortuites auxquelles je peux facilement mettre un terme si la conversation est creuse et inintéressante.
J'aime bien cette explication sur le peu d'intérêt qu'on a à rencontrer des amis dont la conversation est rarement autre chose qu'une succession de généralités.
Un merci solennel, je développerai quand j'aurais les idées claires.
Merci 🙏
" Mais Keski ne Va Pas chez Moi ...?!!! " Merci d y Répondre dans Vos Vidéos....xxx et il est Vrai ke j Vous Écouterai parler ds heures durant........ Vous m Aidez Tellment ...G Enfin cette Certitude d Être Entendue.....Encore SVP...😉👍💛
Votre vidéo me rappelle une réflexion d un de mes profs aux élèves de ma classe : "elle est tout simplement non conforme à la norme." Pourtant, cela amène un peu d'air frais d avancer des idées différentes !
Tu m'as fait exploser de rire 😂 c est tellement ca ! Je partage ton lien de plus ton livre sur ma page publique Adulte surdoué zèbre
Faut pas exagérer, on ne peut pas demander à plus de 98% de la population de réaliser ce qui lui est justement impossible. C’est donner des coups d’épée dans l’eau : impossible croisade. Informer les zèbres de leurs spécificités est salutaire , car réaliser qu’on est normal est une délivrance. Après la question est : qu’est ce que j’en fait. C’est un privilège qui nous a été accordé et c’est à nous d’y trouver du sens : « Dites doucement et clairement votre vérité, écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. ». Thqi AOC.
Les « zèbres » : j’ai envie de vomir chaque fois que je lis ce terme de zèbre, et ceux qui s’y réfèrent. Il y a quelque chose d’extraordinairement infantile dans ce terme ! D’ailleurs, il y a chez son inventeur dont tout le monde trouvera facilement l’identité, quelque chose qui ne va pas du tout. Du tout, du tout. Ça fait peur, quand même, cette immaturité généralisée, universelle, sans pour ainsi dire d’exceptions tant elles sont (si ce type d’exception supporte d’être conçue en nombre et accordée au pluriel, ce qui demeure à ce jour de mon point de vue tout à fait hypothétique) rares.
Je suis complètement d'accord avec ce que tu dit !!
Je ne suis pas zèbre. J entame une relation avec un zèbre et vous remercie de votre effort de mettre sous des projecteurs les différents mécanismes de pensée de manière compréhensive mm pr une non zèbre 😏🤩😘
C'est tellement ça... Et je me rend compte en vous écoutant qu'on est très (trop) lucide et honnête; et c'est quelque chose que l'on est forcé de taire (censurer) en nous, pour "jouer" le jeu social. En tous cas j'aimerais tellement avoir plus d'amis comme vous; vif d'esprit, qui comprend les choses comme nous les comprenons...
Salut Augustin :)
J'ai créé un serveur discord (salon de chat), afin que nous ("surdoués") puissions nous réunir et échanger. Si tu veux venir, fais le moi savoir (onglet discussion de ma chaine) et je t'enverrais le lien d'invitation.
Ps: si tu n'en as pas un, il faut au préalable créer un compte discord.
Malheureusement, il est beaucoup plus difficile de (con)vaincre le déni que l'ignorance. :-/ La force du déni est effectivement sidérante !
Une sidération qui peut parfois s'avérer dangereuse pour sa santé mentale. Car comme le disait le poète René Char : «La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.»
Murie P-T - Je suis amusé de trouver, dans votre commentaire, cette citation de René Char dont j'ai fais une de mes devises . Cette phrase m'a frappé l'esprit comme un trait de lumière quand je l'ai découverte car je la ressentais pleinement.
Il est intéressant de voir la mine perplexe des gens lorsque je la cite. Peut-être ne s'adresse-t'elle qu'à une catégorie de personnes pour qui cette pensée est à la fois éclairante...et cuisante !
Vous avez bien cerné les choses.
C est terrible oui c'est profs qui passaient des heures à parler en plus lentement et monotone.
C étais d un ennuie alors que aller droit au but est beaucoup plus efficace.
En fait je pense que :
ils s écoutent eux parler comme si leurs idées étaient plus lentes.
Mon Dieu, cette frustration de l'incohérence combien de foi l'ai-je vécu en me demandant si le problème venait de moi... Et mon besoin d'authencité on me le renvoit au visage en disant t'es trop exigeant, t'es difficile. Moi je me demande juste comment font-ils? Quelle libération de se sentir moins seul.
En résumé. A force d'avoir le sentiment de pisser en l'air, on passe en mode: "demerdez-vous".
jusqu'à ce jour, je n'avais pas saisi qu'il y avait une accommodation à l'absurdité ! je me disais qu'il manquait un élément à ma réflexion que les autres ne me donnaient pas. Mon esprit refusait l'idée que l'on puisse s’accommoder à l'absurdité. Il parle aussi des postures sociales. Je travaille avec des élus et cette histoire de posture se transforme en sketch avec eux. Je ressens désormais le besoin de change de métier.
je comprends rien à ce que tu racontes mec, j'ai décroché au bout de deux minutes, je dois pas être surdoué...
Le coup de la 3D moi je l'ai formulée ainsi auprès d'un psy qui m'a répondu "Je ne sais pas quoi vous dire".
Le monde, je le vois derrière une vitrine d'un magasin. Je suis dans la rue et je les vois, ceux dans la vitrine, mais ils ne voient pas. Je les entends mais eux ne le peuvent pas. La vitre du magasin est très épaisse, ils n'ont jamais vu le monde au dehors.
Et moi je suis seul pour le découvrir.
tu n'es pas seul ,MAIS OUI TU LES REGARDERA jouer "leur théâtre" le système est affligeant. ! faut se faire une raison ?
wow....... merci beaucoup
Personnellement je commence a remarquer que c'est beaucoup plus simple d'être une personne normale qu'une personne surdouée, les autres ne voient que les avantages que cela apporte mais ils ne discernent pas la montagne d'inconvénients que l'on tente de cacher
J'aime bien le "érotisation de la routine”
Concernant les contradictions que l'on a pu "pointer du doigt" au cours de sa vie, je ne sais pas si vous êtes concernés aussi par cette attitude mais j'en suis venue à une sorte de "découragement" ou plutôt de combat de l'ombre. Car je n'abandonne pas l'espoir de voir un jour les personnes qui veulent régler des problématiques s'installer autour d'une table et utiliser ces temps de rencontres pour réellement les discuter et trouver des voies de résolution. Cependant, j'opte pour une stratégie d'auto-préservation aujourd'hui amenée aussi par une certaine lucidité concernant l'étendue de mon impact dans la dynamique du changement. Ce que ça donne ? Un certain silence et l'attitude que Carlos Tinoco qui s'apparente parfois à ce que je ressens mais qui, fondamentalement, est peut-être diamétralement opposée à l'accommodation/satisfaction des étudiants dont vous citez l'exemple, dans le sens où, je m'en accommode pour un temps, mais ne m'en satisfais pas sur le long terme. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ce comportement peut s'observer chez un-une surdouée à votre avis ? En gros, la sidération peut-elle laisser place à cette "mise en hibernation" dont je parle sans confondre cette démarche avec la mise en place d'un faux-self ?
je suis d'accord avec vous sur le fait est qu'il existe un écart entre les surdoués (même si cet adjectif reste très relatif et encore pas très bien défini) et certaines personnes .
Cet écart à mon avis réside dans la perception et l’interprétation des différentes informations reçues de notre environnement .
la personne surdouée prendra plus d'échelle dans son raisonnement établissant ainsi sans le vouloir une distance avec son interlocuteur, cette distance peux devenir dans certains cas un fossé vertigineux qui isole la personnes surdouée dans un environnement d'angoisse et frustration car ne pouvant être comprise ni apte a comprendre le raisonnement de l'autre.
Quand aux exemples que vous avez cités je pense qu'ils relèvent plus d'un problème sociétal et culturel que d'un écart entre personnes surdouées et non surdouées.
Je parlerais plus de résigné ou de résigné réclamant pour l’instituteur par exemple qui tout en s'indignant de l'ordre établi ne fait rien pour le changer .
Excellent, merci.
La difference c est que "les autres" sont dans le déni et quand on pointe du doigt le veritable probleme, il n y a plus personne, on vous regarde bizarrement...on connait par coeur les reactions des autres, ils se répètent, sont robotises, ma psychiatre me disait que je voulais "l impossible"...
Plein dans le mil!! Quelle clairvoyance! Je suis sidérée par le suivisme des normopensants.
Quand on fouille dans les causes de ce suivisme, on trouve la même chose que partout : des angoisses, des réflexes de protection, la peur d'être abandonné, rejeté, dévalorisé, etc.
Les SD éclairés suivent un peu, les normo suivent beaucoup, et les pervers, personnes ou systèmes, embrouillent tout ça.
Le paradoxe, c'est qu'un Surdoué suit beaucoup mieux. Un normaux pensant est vite largué quand il s'agit de nous suivre. La Vérité multidimensionnelle contenue dans la Sagesse ne se situe pas de leur côté puisqu'ils sont enchaînés à leurs illusions. Donc le Surdoué sorti des cavernes inférieurs est bien mieux câblé pour accepter ce qui est, et suit d'avantage ceux qui disent des vérités (pièces du grand puzzle à reconstituer) essence ciel.
L'Éjaculateur Précoce tout à fait. Leurs "illusions" les aident rester en communauté et puis, les SD sont trop "bizarres" attention! Il ne faut pas les suivre (meme si ils sont dans le vrai). On est mal barrés en tant que SD!!!
Le Sacrifice du Sacré Fils, c'est pour NO-US ;-)
L'Éjaculateur Précoce on est sacrifié à l école, à la maison, au boulot..... mon dieu!! Pourquoi a t on cette particularité?
Ce que je trouve absurde c est que l école soit sur le contrôle de l état.cela veut dire que le prof dans sa classe est obligé de travailler selon des directives .il ' a pas beaucoup de latitude pour créer sa propre vision de la pédagogie.cs part de là.
Néo qui refuse la pilule rouge de Morphéus...
Mais alors on est forcément dans les extrêmes ?
anti-système quoi
La pilule rouge est celle qui fait sortir de la matrice, Je veux illustrer combien il serait frustrant pour Morphéus s'il ferait face à Néo qui ne voudrait pas s'ouvrir les yeux et rester dans la matrice... Mais oui ça revient a dire anti-système au final...
Philippe Henry Ceux qui prennent la pilule rouge passent à côté de leur vie ?
+Aïe Aïe Tout à fait. comme ceux qui prennent la bleue.
Quant aux cours en fac, 1 sur 4 maximum méritait le déplacement. Un bon livre sur la question était bien plus efficace, je confirme.
Tout à fait d'accord, et je suis universitaire. Le mépris pour la transmission est total. Il est de bon ton de débiter ses connaissances sur un ton docte et condescendant tout en se plaignant allègement des étudiants, trop bêtes pour comprendre l'intérêt du cours 🤫😅. Je suis attérée et passe pour une folle quand je propose de faire un cours autrement (utile, en fait). Dur dur
@@epala8456
Je me rappelle un prof de phonétique anglaise qui passait une heure et quart sur 2 h de cours à nous dire que son fils en médecine travaillait, lui ... mais que nous anglicistes ne faisions rien !
Prof en collège à 70 km, je déplaçais 4h de cours pour monter à Lyon ... et entendre que les profs de collège étaient des bons à rien ! Prof vache aux UV de fin d'année alors que nous n'avions pas bouclé le programme. J'ai dû résister à la tentation de lui dire ses 4 vérités en plein cours. Je suis agrégé à la retraite aujourd'hui. J'ai fait toutes mes études universitaires tout en travaillant à plein temps comme enseignant. Heureusement qu'une poignée de profs à Grenoble puis Lyon m'ont vraiment encouragé. Les exceptions qui confirment la règle. Ces profs insupportables me font penser à la pègre au pouvoir qui méprise le peuple alors qu'ils sont nullissimes.
William Georges Oui c’est bien ça! L’intelligence, la curiosité, la souplesse d’esprit, l’humanité ne sont pas corrélées au savoir. Je pense que saquer aux examens est simplement une manière d’asseoir son petit pouvoir. L’autoritarisme et la dévalorisation à défaut de l’autorité saine et l’échange fructueux. Mon drame quotidien!
La 3D Oui ...C'est ça. ..😊l image est parlante. ..
Pourquoi Homo sapiens sapiens ? Parce qu’il se répète continuellement. Peut-être que le surdoué , de par son plan de conscience, est une évolution de notre espèce tout simplement...
oui le surdoué est l'échelon manquant entre l'animal et l'être humain.
Ça m’a surpris lorsque vous avez employé la métaphore de la 3D. Puisque c’est précisément celle que j’emploie pour expliquer à mes proches ce que c’est d’être surdoué.
On me dit souvent que je cherche trop loin, que je sors des sentiers battus, que je suis perchée .
En réunion quand je pose une question je cherche une réponse, mais mes collègues disent qu’elles sont compliquées. Même pas vrai. Faut juste se réadapter.... mais non !!! Trop dur.
Entre logique et petit confort personnel y a un océan. De là à me sentir supérieur, je ne suis pas d’accord.
Juste une autre façon de raisonner....
Merci de votre travail.
LOL........... le je-m’en-foutisme général qui nous mène vers la sidération
Il y a évidemment sidération, mais la souffrance que je ressens est plutôt un isolement, une incompréhension; ne jamais se savoir compris est éreintant, c'est toujours une mise au niveau du plus petit dénominateur commun, et ce ne sera jamais levé. Je suppose que ceux qui se sont intégrés dans la société possèdent quelques tampons protecteurs par le simple regard de l'autre sur le statut social; quand il n'y a pas d'intégration dans cette société, il y a, pour parfaire le tableau: le rejet. Rares sont ceux qui sont assez authentiques pour passer outre, même si l'incompréhension très souvent subsiste, il y a acceptation, c'est comme un paradis. La jalousie, le harcèlement, la tentative de manipulation sont le lot du " surdoué" marginal.
J'ai lu ( dévoré) votre livre; j'ai fait toute une liste d'annotations, de "pense-bête" qui me serviront de trame pour écrire le vécu, et son extrapolation, d'une " surdouée" inconnue comme telle par tous, parce que le dire serait une aggravation du rejet, donc, de la solitude.
C'est l’allégorie de la caverne mais Vertigineux c'est le mot ... Lorsque l'on a compris au travers des voiles que nos proches ignorent encore mais continuent d'agitter et que nous prenons conscience que jamais ils ne seront prêt à entendre ce que nous avons à leur dire dans l'instant ... Un sentiment d’extra terrestre ... De parler un langage qui n'existe pas et pourtant que nous perfectionnons chaque minute avec nous même... C'est le vide de l'instant et le sentiment de solitude impossible au milieu des siens.
sociabilité stéréotypes théâtral à répétitions...je suis d accord
La normalité est une folie partagée par un plus grand nombre. C est rassurant j imagine...
@demonstrer.fr Les sous-titres anglais sont complétés pour « L’écart vertigineux entre les surdoués et les autres ».
Il m’est arrivé, lors d’un apéritif avec mes proches, de m’isoler et de me mettre à pleurer par ennui.
Alors que pendant ce temps, tout le monde autour de moi discute et rigole bêtement. C’est comme ci j’observais la scène au loin, alors que j’y suis très près.
Mais c’est plus fort que moi, c’est comme ci il me manquait quelque chose pour me faire vibrer. J’ai l’impression d’être mort quand rien ni personne n’éveille ma curiosité, ou ne stimule mes pensées.
Merci. Vous venez de résumer la raison pour laquelle je n'allais pas en cours écouter les profs recracher deux chapitres de leur dernier livre. En mode de réflexion : "ils nous prennent pour des cons !" ; Parce qu'on aurait pu éviter de faire casquer les parents pendant neuf mois et l'Etat et rester chez nous.
Donc dans mon cas, je n'assistais pas aux cours magistraux sans appel. Je passais mon temps dans les librairies universitaires à acheter des essais, à suivre des conférences et à écouter des soutenances de thèses. C'est cet "ennui" qui m'a permis de déballer des réflexions personnelles sur le papier aux examens qui désennuyaient les mêmes profs qui nous avaient déblatéré leurs chapitres de bouquins dans l'année (enfin, surtout aux autres). C'est cette différence issue de l'ennui et sûrement aussi ma curiosité, qui m'a valu mes résultats meilleurs que les répétiteurs de cours.
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Ouf et Merci !! La 2D c'est trop ça😂😂😂 Souvent l'impression de faner, besoin d'eau et de lumière, de vie tout simplement... Je déplore les fleurs en plastique, aussi jolie soit-elles malgré leurs prix abordables. Elles sont pollution et n'ont pas d'odeur, n'offrent rien aux abeilles et pourtant même les magasins de décoration en font la promotion. Bref je vais arriver au RSA, alors que j'ai jamais arrêté de travailler, c'est une longue histoire... J'en ai marre de cette société où on peut même plus poser un cv en mains propres. Ou on embauche ou recale des gens sans les avoir vu ou entendu. Ne trouvez-vous pas cela inhumain ? Ps: pas d'abeille alors pourquoi des humains ?
C'est le chat qui se mort la queu ?!
C'est le mindset qui est problématique!
Parfois on prendrais plaisir aussi du haut, c'est de manipuler, emmener la personne dans sa faille pour la faire buguer
Ce ne sont pas nous qui sommes dans notre bulle mais eux qui se trouvent dans celle que l'on a fait l'effort de conscientiser et qui embrasse toutes les bulles. Un petit texte que j'ai écrit :
L'universalité
bulle...
Lorsque
nous appréhendons la connaissance quand il est question de
mathématique, des formes de pensées précises échangent entre
elles mais uniquement dans des critères qui caractérisent les
mathématiques. Même chose pour toutes les autres disciplines où il
est question de connaissances caractérisées dans une bulle
d'informations spécifique et souvent hiérarchisées. Il en est
selon moi de même pour l'univers observable, les planètes et formes
de vies ... La terre représentant une multitude de bulles de
normalisation de connaissances et de modèles d'agencement de briques
énergétique de matière . Cependant il existe un schéma spécifique
dans l'ordonnancement entre les bulles de connaissances. Cet
ordonnancement est fonction de la nature première de la bulle
ontologique qui dans son expansion reproductive à donnée naissance
aux autres bulles en son saint, les contours de cette bulles
ontologique n'étant plus clairement représentés du fait de la
multitude de bulles qui la compose présentement. Cependant il est
possible de se représenter psychiquement cette bulle « matrice »par
l'exercice de la synthétisation des connaissances et par un
entraînement mentale de la distinction des synchronicités des
actions homogènes « schéma d’intelligence organique »
qui conçoivent et normalisent métaphysiquement des liens entres les
bulles ... Ceci étant il n'est pas possible de saisir « la
connaissance » ontologique en passant de l’analyse des bulles
les unes après les autres et c'est en cela que diffère le
fonctionnement d'une conscience ontologique « arborescente »
et d'une conscience purement analytique « ordonnancement
linéaire ». La possibilité de passer d'un cerveau analytique
à un cerveau ontologique est possible dans le cas où la personne
prend volontairement la décision de s'appliquer à elle même et par
sa propre initiative une déconstruction psychologique de notions
symbolique de dominations doxastique assimilant toutes distinctions à
une représentation sociale identitaire hiérarchisée et non une
« capacité ».de distinction « type individuel ».
C'est à dire que l'être doit mourir dans son identité distinctive
« localisée » qui le caractérisait en tant que bulle
engendrée pour renaître en tant que bulle « multidimensionnelle
résultante». La conscience n'étant en suite plus limité à
l'identité inhérente d'une seule bulle géolocalisée mais se
prolongeant vers l'action ontologique de la compréhension de la
mécanique du vide « interstitiel » en vu du retour à la
bulle primordiale qui compose la structure de la membrane soutenant
l'ensemble des bulles en son saint. Le travail est donc la
représentation consciente et inconsciente en tant qu'équation
première de la sommes des connaissances ou bien de la
conscientisation « du non savoir ». La vision première
pour comprendre la démarche est un refus d'encrage de la conscience
dans une représentation divisée puisque lorsque l'on accorde de la
distinction à une discipline particulière, celle ci viendra en
confrontation avec une autre discipline contraire à l'identité
distinctive de la première... Les deux faisant pourtant partie de la
même bulle ontologique mais dont les ancrages s'opposent ce qui tend
à une impossibilité de représentation consciente de l'ensemble des
bulles dans leur matrice originelle. Un être qui entame ce travail
semble être un parfait imbécile et ignare dans le commencement de
son apprentissage aux yeux des êtres qui ont dores et déjà
abandonnés l'idée d'une représentation globale de la réalité
ontologique dans laquelle ils évoluent. Cet être se heurtera
violemment aux parois des différentes bulles qu'il visitera du fait
de son refus d'apporter un encrage distinctif "sa vie entière"à
une bulle en particulier. A force d'analyse de la mécanique
inhérente à chaque bulles de par son expérience, l'être dans sa
représentation commencera à acquérir une forme de méthode
d'automatisation de reconnaissances distinctives inconsciente dans
l'image globale qu'il aura de la bulle originelle ; Image en
éternelle transformation mais dont la progression est pourtant rendu
intelligible par « l'observateur »patient. Vous aurez
compris que ce n'est pas une représentation qui peut être
perceptible par la conscience mais par l'inconscient étant
donné la complexité que demande la méthode d'analyse. Il s'agit
bien de créer une automatisation de reconnaissance des processus de
réalités... La conscience apporte la direction de l'effort et la
lecture des points d'accroche accompagnés par l'automatisation de
l'inconscient réorganisant le fils conducteur « la connexion »
à travers toutes les informations perçues. La mémoire n' est donc
plus une forme d'image empruntée ayant une temporalité et une
localisation donnée dans le cerveau mais une chose qui se transforme
grâce à l'exercice de la reconnaissance des points d'articulations
commun des bulles entre elles formant l'équation première non pas
fixe mais mouvante dans l'espace et le temps. La mémoire
ontologique n'est donc pas une mémoire figée formant un seul repère
mais une mémoire mobile génératrice de multiple repères
inconscient et de perceptions pouvant se modelées à mesures des
nouvelles expériences vécues. Vous conviendrez que pour vous
expliquez le fonctionnement je dois nécessairement utiliser la
représentation analytique de mon cerveau et non pas mon inconscient
car l'inconscient ne communique pas... J'ai donc du mémoriser
certains repaires qui me permettent de vous en faire la description
grâce à l'exercice des mots. Beaucoup de personnes sont donc pourvu
d'une représentation ontologique de la réalité mais n'ont pas pu
recréer par des mots "concept analytique « synesthésique »"
la représentation qu'ils en ont. L' ontologique étant un
handicap pour l'analytique et vis versa ... Il me semble même en
ayant rencontré quelque fois d'autres personnes de type ontologique
dans leur fonctionnement neuronale de ne pas avoir besoin d'utiliser
la parole pour communiquer. Non pas que ce soit une expérience de
télépathie mais que nos décisions comportementales et mentales
soient en quelque sorte en symbiose avec l'information contenue dans
la matière, "en synchronicité" de part une bulle
primordiale dont nous partageons la reconnaissance ... En trois
phrases nous savons que l'autre sait aussi. Et le simple fait de
comprendre que nous ne sommes pas seul suffit à nous conforter dans
notre distinction ontologique à l'inverse de la pensée analytique
qui à un besoin permanent de distinction honorifique vis à vis
d'une division dualiste pour se conforter dans sa légitimité
d'existence. Dès lors inutile de mesurer ou d'échanger sur nos
notions de concepts étant donné qu'elles font "en conscience"
parties des liens inhérente à l’intérêt de la bulle
primordiale. Les différente parties de la bulles étant divisées
entre elles mais la bulles en elle même représentant l'unicité
dans son cheminement ...
Bref ils nous auront fatigués. En toute bienveillance, mais n'empêche.
Quel régal de vous entendre, c'est exactement ça ! Fuir le monde est le seul remède que j'ai trouvé, et ça va très bien comme ça.
Sinon, j'ai écris ça : "COMPRENDRE LA TRAGEDIE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS". Lien : bit.ly/tragédiecapitaliste
@s__n_Ghs_w_J_g_r_v_ Les dangers du capitalisme sont bien pires : destruction de la planète, conséquence de la recherche de profits... D'ailleurs on a déjà plus le choix : soit on gére collectivement les ressources de manière raisonnée, ou on disparaitra. Par ailleurs le capitalisme a aussi son goulag : exclus du système.
Tellement bien!
c'est la peur qui fait agir stupidement. "peur de rater les exams", "peur de louper quelque chose" etc...
Bien-sûr que si que c'est une histoire d'intelligence, mais pas celle que vous nommez ou en tout cas réduisez à de simples aptitudes cognitives.
L'intelligence selon moi se situe au delà de ce que nous sommes aujourd'hui capable de mesurer .
A savoir la capacité à remettre en cause de notre système de croyance pour accueillir une nouvelle vérité à imbriquer dans le puzzle de notre conscience.
Kant Disait d'ailleurs : On mesure l'intelligence au nombre de doute qu'on est capable de supporter. Et j'ai la forte sensation qu'elle n'est pas si étroitement liée au QI ;) . A méditer . .
Justement es tu prêt à remettre en cause le che et le marxisme en général?
@s__n_Ghs_w_J_g_r_v_ tg le sioniste.
Finalement la dimension qui manque (ou à minima qui est sous développée au point qu'elle est inconsciente) chez les individus typiques, est ce que ça ne serait pas la dimension du plaisir et de la souffrance ? Il y a quelque chose qu'ils appellent plaisir et souffrance mais c'est de l'ordre de la convention, une convention imposée par un monde extérieur plutôt que par une réalité intérieure. Certes au delà d'un certain seuil, par exemple une jambe cassée, tout le monde ou presque souffre. Ça expliquerait pourquoi les individus typiques distinguent parfois la souffrance physique (c'est à dire la vraie, la seule que les "surdoués" appellent souffrance) et la souffrance psychique (c'est à dire le substitut rationnel à leur insensibilité, substitut dont les surdoués n'ont a priori même pas idée car n'ayant pas besoin d'y avoir recours).
On peut alors se demander pourquoi un substitut a t'il eu besoin d'apparaitre. Pourquoi l'individu typique n'assume il pas son insensibilité ? Certainement parce que la confiance est un mécanisme plus profond en l'homme que la méfiance, et que quand nous essayons de hiérarchiser collectivement nos problèmes individuels pour les résoudre collectivement, nous faisons confiance à l'individu sur l'importance de ses problèmes, c'est à dire sur l'importance de la souffrance. Je pense même que dans les sociétés traditionnelles la hiérarchie sociale découle directement de la sensibilité de chacun. Et la révolte contre Dieu (on peut lire la bible en comprenant Dieu comme étant notre sensibilité intérieure universelle) c'est la naissance de ce substitut, qui trouve son apogée dans l'hystérie.
honnêtement sa devient tellement dur de vivre en fessant semblant ...j'attend presque que la mort me délivre
C'est marrant sur la métaphore des dimensions, l'autre jour j'ai écris :"C'est un peu comme si je ne vivais pas sous le même Ciel que qui parviennent à être en phase. Dès lors, l'on aura beau me dire de suivre l'étoile polaire, au vue des astres qui peuplent mon horizon, un tel conseil n'a pas de sens"... Au fond les images sont différentes mais se qu'elles veulent traduire me semble identique.
Ça fait plusieurs videos que je regarde, et c'est toujours troublant de voir des gens qui ont eus, au moins un temps, les mêmes interrogations, je regrette seulement que c'est trop rare... Je discutais de cela avec ma psy et l'on a conclut que c'était un peu comme des corps célestes qui plongés dans un vide intersidéral n'interagissait que très occasionnellement.
Il faudrait que l'on arrive à se côtoyer tous, se réunir 😉
Mais la vérité c'est que l'on ne peut jamais savoir nos entendes futures a priori.
Ah la 3D...... Cette pensée que je me suis faite plusieurs fois sur les personnes... Quel bien cela fait de pouvoir s'identifier à un ensemble collectif...... Malgré son côté unique
Bonjour, j’ai 17 ans et je n’ai pas de diagnostic mais PEU IMPORTE (ce n’est pas cela qui m’inquiète ou me manque je pense).
Mon problème est que j’ai des questions qui me terrassent, comme: est ce normal de tout remettre en question ? (Qu’est ce que l’être humain, le sens de l’existence quand mes désirs de comprendre sont beaucoup trop infinis face à notre condition, qu’est ce que la vie ? Comment vivre comme tout le monde ? Comment se satisfaire ????)
Chaque question en amène une autre et cela tout le temps.
Qu’est ce que le temps? Pourquoi doit on le maîtriser pour avoir une bonne note ?
Je peux m’adapter à certains degrés de conscience mais j’ai très peur de ne pas y arriver et de mourir de manque de sens et de compréhension.
Je ne sais pas pourquoi je me demande tout ça.
Pourtant c’est bien moi qui existe en questionnant tout cela.
Avez vous des réponses ou des conseils ?
A l’aide un peu ! (j’ai lu 3 fois le mythe de sisyphe car j’aime la vie mais j’ai quand même besoin d’aide).
Très intéressant ! Pour ma part je m'interroge sur la politesse et son côté "faux-cul" (désolée de l'expression).
oui la fameuse phrase "oui mais bon c'est comme ça hein tu peux pas changer le monde à toi toute seule" le monde non..mais le mien c'est sur...