Monsieur, Merci de votre message. Dans cette vidéo, il s'agit de plantations mises en place par l'ONF et les communes forestières pour accompagner les forêts dans le changement climatique. Par ailleurs, si vous souhaitez évoquer ce sujet très important, une parcelle forestière, dont tous les arbres ont été coupés, peut créer un choc visuel, mais n’est pas synonyme de destruction de la forêt ou du milieu naturel pour autant Ce type de coupe, appelée « coupe de régénération », est l’ultime étape d’un mode de sylviculture très présent en forêt publique : la sylviculture en futaie régulière. Concrètement, la parcelle est constituée d’arbres du même âge qui arrivent à maturité en même temps. La forêt est composée d’une mosaïque de parcelles (dont les âges diffèrent) dont seules quelques-unes sont mises en exploitation chaque année. La terre n’est pas mise à nu lors de la coupe. Les forestiers s’assurent avant de déclencher l’exploitation que les semis des jeunes arbres sont bien présents au sol et que le renouvellement de la forêt est ainsi assuré. En termes de biodiversité, ce type de coupe crée des lisières et des milieux très ouverts qui sont favorables aux herbacées, rapaces, oiseaux qui nichent au sol, insectes divers. Il arrive également que les forestiers soient amenés à couper en urgence des parcelles pour des raisons sanitaires. L’objectif est alors de limiter la propagation d’éléments pathogènes comme les scolytes pour les épicéas dans le Grand Est ou la maladie de l’encre pour les chênes dans le Val-D’Oise. Si vous le souhaitez, nous vous invitons à lire cet article publié hier qui montre un cas parmi d’autres en forêt de Montmorency : www.onf.fr/onf/+/403 Enfin, dans un certain nombre de forêts publiques, comme à Sénart, l’ONF met en place une sylviculture irrégulière, sans coupes de régénération. L’ONF applique également les préconisations de préservation des sols forestiers lors des travaux comme le préconise le guide Pratic’sol : www.onf.fr/produits-services/+/192::praticsols-guide-sur-praticabilite-des-parcelles-forestieres.html Nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,
@ , il serait peut-être bien aussi de rappeler qu'il y a quelques décennie il n'y avait presque plus de forêts en France, et pourquoi nous en avons aujourd'hui. Il faudrait aussi expliquer aussi qu'il n'y a pas que des forets publiques mais aussi des forets privées. Même si c'est l'ONF qui en gère le moins c'est quand même lui qui a le plus gros impact visuel sur la population française, et c'est un organisme d'état. Je pense donc que c'est à lui que le ministère de l'agriculture devrait donner la mission de sensibiliser le grand public afin que les citoyens comment sont gérés les forêts françaises depuis l'aire napoléonienne et que jusque dans les années 2000 nous avions un fonctionnement exemplaire dans toute l'Europe ...
Monsieur Olivier M, Vous avez des techniques de gestion durable des peuplements forestiers ? On attend de les voir... Avez vous déjà envisagé de devenir propriétaire forestier ? On attend que vous pour reboiser la France
il est absurde de détruire le tapis végétal (fougères, ronces , champignons etc ) sous prétexte d'éliminer la concurrence hydrique; car cette couverture verte maintient une humidité pendant l'été et le bénéfice est supérieur au désavantage, surtout avec le changement climatique qui ne s'arrêtra pas demain (écoutez un peu Jancovici en video.... pour changer!) . Eradiquer ainsi la verdure des sous-bois est une aberration biologique, écologique, énergétique (les jeunes chênes ne "viennent " plus); c'est une fausse quête de rentabilité: beaucoup d'arbres ainsi plantés vont se désècher; mais les normes bureaucratiques des Institutions officielles ne voient qu'une dimension du problème; sans parler du fuel qu'on dépense ainsi, et cela c'est le dernier des soucis. Bien que partout on prétende "décarboner"....
Il faut vraiment arrêter d’appeler forêts des champs d’arbres.
3 роки тому+2
Madame, monsieur, Merci de votre commentaire tout d'abord. Cependant, avec 138 essences d'arbres, la forêt française compte près de 3/4 des essences présentes en Europe. Une diversité qui s'explique par la variété des milieux et offre une précieuse richesse aux sylviculteurs. A chaque essence, son bois et ses particularités qui les destinent à des usages précis. Certes, près de la moitié de la forêt française est constituée de peuplements monospécifiques (soit 7,5 millions d'hectares), c'est-à-dire qu'une seule essence est dominante dans le peuplement. Mais l'Inventaire forestier national montre aussi que certaines espèces cohabitent souvent. Ainsi, 33% des forêts métropolitaines sont composées de deux essences dominantes, 12% de trois essences et 4% de quatre essences ou plus.Les forêts du nord-est de la France et du Massif central sont les plus diversifiées. À l'opposé, le massif landais est un grand massif de peuplements monospécifiques de pin maritime. Enfin, comme le soulignait Manuel Nicolas, responsable du réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (RENECOFOR) à l'ONF, lors d'une émission sur France Inter en novembre 2019 : "La France compte 10% de surface de monoculture résineuse. C’est un héritage de l’après-guerre, il fallait reconstruire le pays. En forêt publique, l’ONF est aujourd’hui dans une autre logique, celle de la diversité des essences". Nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,
Faut pas tout critiquer c'est souvent ceux qui connaissent rien et ne font rien qui réagisse de cette manière
Magnifiques coupes rases "à blanc et toc"...
Monsieur,
Merci de votre message.
Dans cette vidéo, il s'agit de plantations mises en place par l'ONF et les communes forestières pour accompagner les forêts dans le changement climatique.
Par ailleurs, si vous souhaitez évoquer ce sujet très important, une parcelle forestière, dont tous les arbres ont été coupés, peut créer un choc visuel, mais n’est pas synonyme de destruction de la forêt ou du milieu naturel pour autant
Ce type de coupe, appelée « coupe de régénération », est l’ultime étape d’un mode de sylviculture très présent en forêt publique : la sylviculture en futaie régulière. Concrètement, la parcelle est constituée d’arbres du même âge qui arrivent à maturité en même temps.
La forêt est composée d’une mosaïque de parcelles (dont les âges diffèrent) dont seules quelques-unes sont mises en exploitation chaque année. La terre n’est pas mise à nu lors de la coupe. Les forestiers s’assurent avant de déclencher l’exploitation que les semis des jeunes arbres sont bien présents au sol et que le renouvellement de la forêt est ainsi assuré.
En termes de biodiversité, ce type de coupe crée des lisières et des milieux très ouverts qui sont favorables aux herbacées, rapaces, oiseaux qui nichent au sol, insectes divers.
Il arrive également que les forestiers soient amenés à couper en urgence des parcelles pour des raisons sanitaires. L’objectif est alors de limiter la propagation d’éléments pathogènes comme les scolytes pour les épicéas dans le Grand Est ou la maladie de l’encre pour les chênes dans le Val-D’Oise. Si vous le souhaitez, nous vous invitons à lire cet article publié hier qui montre un cas parmi d’autres en forêt de Montmorency : www.onf.fr/onf/+/403
Enfin, dans un certain nombre de forêts publiques, comme à Sénart, l’ONF met en place une sylviculture irrégulière, sans coupes de régénération. L’ONF applique également les préconisations de préservation des sols forestiers lors des travaux comme le préconise le guide Pratic’sol : www.onf.fr/produits-services/+/192::praticsols-guide-sur-praticabilite-des-parcelles-forestieres.html
Nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,
Ça balance un peu les plants dans le trou les racines toute retourné et toc une plantation foirée
@@axelsenee6591 Où sont vos vidéos pour voir comment faut-il faire ?
@ , il serait peut-être bien aussi de rappeler qu'il y a quelques décennie il n'y avait presque plus de forêts en France, et pourquoi nous en avons aujourd'hui.
Il faudrait aussi expliquer aussi qu'il n'y a pas que des forets publiques mais aussi des forets privées.
Même si c'est l'ONF qui en gère le moins c'est quand même lui qui a le plus gros impact visuel sur la population française, et c'est un organisme d'état.
Je pense donc que c'est à lui que le ministère de l'agriculture devrait donner la mission de sensibiliser le grand public afin que les citoyens comment sont gérés les forêts françaises depuis l'aire napoléonienne et que jusque dans les années 2000 nous avions un fonctionnement exemplaire dans toute l'Europe ...
Monsieur Olivier M,
Vous avez des techniques de gestion durable des peuplements forestiers ? On attend de les voir...
Avez vous déjà envisagé de devenir propriétaire forestier ? On attend que vous pour reboiser la France
il est absurde de détruire le tapis végétal (fougères, ronces , champignons etc ) sous prétexte d'éliminer la concurrence hydrique; car cette couverture verte maintient une humidité pendant l'été et le bénéfice est supérieur au désavantage, surtout avec le changement climatique qui ne s'arrêtra pas demain (écoutez un peu Jancovici en video.... pour changer!) . Eradiquer ainsi la verdure des sous-bois est une aberration biologique, écologique, énergétique (les jeunes chênes ne "viennent " plus); c'est une fausse quête de rentabilité: beaucoup d'arbres ainsi plantés vont se désècher; mais les normes bureaucratiques des Institutions officielles ne voient qu'une dimension du problème; sans parler du fuel qu'on dépense ainsi, et cela c'est le dernier des soucis. Bien que partout on prétende "décarboner"....
Il faut vraiment arrêter d’appeler forêts des champs d’arbres.
Madame, monsieur,
Merci de votre commentaire tout d'abord.
Cependant, avec 138 essences d'arbres, la forêt française compte près de 3/4 des essences présentes en Europe. Une diversité qui s'explique par la variété des milieux et offre une précieuse richesse aux sylviculteurs. A chaque essence, son bois et ses particularités qui les destinent à des usages précis.
Certes, près de la moitié de la forêt française est constituée de peuplements monospécifiques (soit 7,5 millions d'hectares), c'est-à-dire qu'une seule essence est dominante dans le peuplement. Mais l'Inventaire forestier national montre aussi que certaines espèces cohabitent souvent. Ainsi, 33% des forêts métropolitaines sont composées de deux essences dominantes, 12% de trois essences et 4% de quatre essences ou plus.Les forêts du nord-est de la France et du Massif central sont les plus diversifiées. À l'opposé, le massif landais est un grand massif de peuplements monospécifiques de pin maritime.
Enfin, comme le soulignait Manuel Nicolas, responsable du réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (RENECOFOR) à l'ONF, lors d'une émission sur France Inter en novembre 2019 : "La France compte 10% de surface de monoculture résineuse. C’est un héritage de l’après-guerre, il fallait reconstruire le pays. En forêt publique, l’ONF est aujourd’hui dans une autre logique, celle de la diversité des essences".
Nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,