🌳NFD Extrait le Douglas : tordre le cou aux idées reçues (Emission 7)

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  • Опубліковано 29 гру 2024

КОМЕНТАРІ • 16

  • @denisducret4580
    @denisducret4580 3 місяці тому +1

    J'adore le commentaire de cet ingénieur : cela a "un peu" changé le paysage...

  • @legueux3144
    @legueux3144 2 дні тому

    Plantons des feuillues divers

  • @grosloup369
    @grosloup369 6 місяців тому

    Le sapin blanc pectiné est aussi très bon ... maintenant quel serait le meilleur des 2 pour une plantation ? Je n'ai pas la réponse ! Si un spécialiste ici peut nous en dire plus .... J'imagine que le blanc pousse moins vite, mais en charpente il est aussi très bon !

    • @groovy_bear
      @groovy_bear 3 місяці тому +2

      Le sapin pectiné est assez difficile à mener en plantation dans les premières années car contrairement au Douglas ou même à l'épicea il a une reprise (capacité des plants à s'adapter après replantation) difficile et une croissance initiale assez faible même (voire surtout) en pleine lumière. D'autre part il doit être planté en forte densité (ce qui est plus coûteux en plants et en main d'œuvre) car en pleine lumière il va avoir tendance à développer une forte branchaison, ce qui n'est pas très valorisant après pour la vente.
      Mais son gros point fort est de pouvoir se régénérer naturellement (par germination des graines directement, et non par plantation) de façon très très abondante sous un couvert déjà établi, et d'arriver à croître dans les premières années sous ce même couvert, là où des essences de pleine lumière (comme le Douglas) ou de "demi-lumière" (comme l'épicea) auraient besoin d'une mise en lumière assez forte et rapide dès les premières années pour avoir une croissance intéressante et durable. Les plants de sapin peuvent même rester à végéter dans l'ombre pendant des décennies avant de reprendre leur croissance très rapidemement dès la mise en lumière. Le sapin est donc l'espèce idéale pour mener une forêt en régénération naturelle, ce qui permet de faire assez facilement de la sylviculture irrégulière à couvert continu, qui a beaucoup d'avantages écologiques. C'est ce qui se faisait historiquement dans la plupart des massifs où le sapin est présent et était exploité.
      Enfin en termes de taux de croissance, il peut atteindre 12 m3/ha/an sans problème sur les bonnes stations. Sa croissance est initialement lente, mais devient ensuite supérieure à celle de l'épicéa, sans toutefois atteindre celle du Douglas.
      Pour ses qualités en charpente il est évident que le sapin a toute sa place dans la construction bois, il est historiquement et aujourd'hui encore très utilisé. Il mériterait d'être plus valorisé. Certaines initiatives locales de scieurs et producteurs tentent de mettre en valeur ses atouts (voir Fibois42). Son bois de cœur n'est en revanche pas naturellement aussi résistant aux attaques comme l'est celui du Douglas qui lui est rouge.

  • @geronimo666
    @geronimo666 6 місяців тому

    Les insectes mangent cet arbre?

    • @groovy_bear
      @groovy_bear 3 місяці тому +1

      Certains oui, et des champignons aussi, même si la partie rouge (le duramen) met longtemps à se décomposer ; sinon le bois mort ne se décomposerait pas en forêt et il s'accumulerait à l'infini en s'empilant sur le bois mort déjà présent sans jamais être décomposé. Si vous allez dans une forêt de Douglas, vous verrez que ce n'est pas le cas !

  • @fern6114
    @fern6114 Рік тому +2

    Ne pas faire la même faute comme pour le sapin et respectons aussi tous les métiers du bois

    • @groovy_bear
      @groovy_bear 3 місяці тому

      Quelle faute a été faite pour le sapin ?

    • @sireyeti7949
      @sireyeti7949 Місяць тому

      @@groovy_bear Je vous invite à lire ma réponse ce jour même

    • @groovy_bear
      @groovy_bear Місяць тому

      @@sireyeti7949 Votre réponse est navrante par sa binarité. De plus, vous ne parlez pas du sapin, ce qui était l'objet de ma question.

    • @sireyeti7949
      @sireyeti7949 Місяць тому

      @@groovy_bear Désolé pour cette incompréhension. En réalité le Douglas est à classer, non pas dans la "famille" des sapins, mais bien dnas celle des pins.

    • @groovy_bear
      @groovy_bear Місяць тому

      ​@@sireyeti7949 En fait ni l'un ni l'autre ... le Douglas est un pseudotsuga, donc ni un pin (pinus), ni un sapin (abies):
      fr.wikipedia.org/wiki/Pseudotsuga_menziesii
      L'appellation "pin d'Oregon", aujourd'hui abandonnée, était une appellation commerciale sans aucun fondement biologique. Les pseudotsugas étant absent d'Europe (les derniers ayant disparu lors de la dernière glaciation il y a environ 15 000 ans), l'appellation "pon d'oregon" permettait de raccrocher à quelque chose de connu en Europe, à savoir les pins.
      Au delà de ça et par rapport à votre commentaire : les Douglas n'ont pas une litière particulièrement acide, c'est l'une des moins acides des résineux, elle est même un peu moins acide que celle du hêtre sur sol équivalent.

  • @sireyeti7949
    @sireyeti7949 Місяць тому

    PRODUCTION PRODUCTION PRODUCTION !!! Plantation de résineux équivaut à un désert biologique. Pas d'arbres morts, ni d'arbres naissants. "Forêt équienne équivaut à une monoculture. Combien savent que ces monoculture , toujours au sacro saint principe de gains financiers, nécessitent jusqu'à 55 sortes d'intrants !!! Ensuite on les envoie en Chine. Très-trop légère consolation, c'est le mélange et le prélèvement morcelé. Referait-on la même erreur que l'épicéa. Un arbre extraordinaire , le pin de Douglas ? Oui, chez lui, sans doute, puisque c'est, avec le séquoia, le plus haut arbre sur terre. Majestueux. Sauf qu'ici, il est déjà attaqué par des pathogènes, absents en Oregon... Donc, tempérons les ardeurs et svp, cessons d'acidifier nos sols, déjà bien malmenés.

    • @groovy_bear
      @groovy_bear Місяць тому

      @@sireyeti7949 Le Douglas souffre peu des pathogènes en Europe pour l'instant. De quoi parlez vous ?

    • @sireyeti7949
      @sireyeti7949 Місяць тому

      @@groovy_bear Oui, effectivement. C'est une mouche qui s'attaque aux aiguilles des jeunes pins. Le problème vient surtout du fait du réchauffement des t°, qui épuise les pins. On a le cas depuis les années 2010, avec une explosion depuis 2018. A noter que les résineux sont "conçus" depuis des millénaires pour se développer à l'étage montagnard, dès 1000 mètres, et qu'en deçà, on est obligé de gonfler ses protections. L'exemple dramatique d'un point de vue économique et écologique de l'épicéa, ravagé par le scolyte typographe en est le plus triste exemple. Espérons qu'on en tire les enseignements.

    • @groovy_bear
      @groovy_bear Місяць тому

      ​@@sireyeti7949 Le Douglas a des parasites comme la cécidomyie du douglas, mais toutes les espèces d'arbres ont des espèces parasites qui dans des cas extrêmes peuvent devenir des ravageurs (sécheresse, grêle, etc). Ca ne fait pas du Douglas (qui encore une fois n'est PAS un pin) une espèce inadaptée hors de son aire d'origine de la côte ouest américaine. En France le Douglas s'est remarquablement bien adapté, trouve un climat qui lui convient plutôt bien, atteint des dimensions et des âges impressionnants, en plus de fournir du bois de qualité et d'avoir une croissance très élevée.
      Je ne prône pas le système "coupe à blanc => plantation pure de Douglas (ou autre)", bien au contraire, mais il est complètement abusif de dire qu'une plantation résineuse est un "désert biologique". Le Douglas s'associe en microrrhize avec environ 70 espèces de champignon, à comparer avec le hêtre ou le sapin (espèces indigènes en France) qui sont plutôt autour de 100-150. Certes c'est moins, mais ce n'est pas un "désert biologique" ! Enfin votre histoire de "55 intrants" est complètement délirante. Les plantations de Douglas ou de résineux en général utilisent extrêmement peu d'intrants... A l'exception des plantations de pins maritimes dans les landes qui peuvent recevoir quelques traitements phytosanitaires et éventuellement quelques fertilisants, le reste des plantation forestières reçoit au maximum 1 ou 2 traitements phytosanitaires (néonicotinoïdes jusqu'à peu, maintenant pyréthrinoïdes) contre l'hylobe à la plantation... 1 ou 2 traitement sur 50 ans de vie du peuplement. Même si zéro traitement est l'idéal, que je prône, ce qui se fait en sylviculture est juste ridicule par rapport à ce qui se fait dans l'agriculture.
      Vous avez une vision manichéenne complètement binaire (et fausse) des sujets forestiers.