The Montenvers Railway
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- Опубліковано 24 гру 2024
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Le chemin de fer du Montenvers est une ligne de chemin de fer à crémaillère et à voie métrique française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle relie la gare SNCF de Chamonix-Mont-Blanc (à 1042 mètres d’altitude) au Montenvers (à 1913 mètres d’altitude), un point de vue sur ce qui reste de la Mer de Glace, glacier du célèbre massif du Mont-Blanc. L’exploitation de la ligne revient à la compagnie du Mont-Blanc, qui gère de nombreuses installations de remontées mécaniques dans les domaines skiables de la vallée de Chamonix, ainsi que le tramway du Mont-Blanc, autre chemin de fer à crémaillère du massif, qui relie la gare SNCF de Saint-Gervais-les-Bains-Le-Fayet (à 580 mètres d’altitude) au glacier du Bionnassay (à 2372 mètres d’altitude), tramway qui constitue la plus haute ligne de chemin de fer de France.
À la fin du XIXème siècle, la vallée de Chamonix constitue un haut lieu des excursions en montagne. Le lieu-dit du Montenvers est l’objet de la plupart des excursions de la vallée, parce qu’il offre un point de vue spectaculaire sur la Mer de Glace. C’est alors, qu’en 1877, surgi le projet de rendre le Montenvers accessible par une ligne de chemin de fer. Après la consolidation du projet, un groupe d’investisseurs de la région demandent, en 1892, une concession au département de la Haute-Savoie et celui-ci autorise l’ouverture d’une enquête publique. Les Chamoniards se montrent particulièrement hostiles au projet. Ils craignent la ruine de leur activité de guides et de muletiers (il existait des excursions à mulet jusqu’à la Mer de Glace) à la suite de l'installation du chemin de fer.
Ils redoutent, également, le fait que la ligne contraigne l'accès aux champs et aux bois, une clientèle moins aisée et la dangerosité du chemin de fer. Le département émet un avis favorable au projet en 1893 et le 6 mars 1897, la concession pour la construction et l’exploitation de la ligne est signée entre le préfet et un représentant des investisseurs. Les concessionnaires préfèrent attendre l’arrivée de la ligne de la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée à Chamonix pour débuter les travaux. Le 5 avril 1903 est créé la société du chemin de fer d’intérêt local de Chamonix au Montenvers et le 28 août suivant, le tracé définitif du projet est approuvé par les Ponts et Chaussées. Le tracé final mesure 5,407 kilomètres, avec des pentes maximales de 220 mm/m, un rayon des courbes de 80 mètres. Deux évitements sont construits, aux Planards et à Caillet, et la ligne est équipée de la crémaillère Strub sur tout le parcours à l’exception des gares terminales. Les travaux débutent en mai 1906 et la ligne est ouverte en deux temps : de la gare de Chamonix à la halte de Filliaz (soit une distance de 4,541 kilomètres) le 9 août 1908, de cette halte à la gare du Montenvers le 29 mai 1909.
La ligne, une fois inaugurée en mai 1909, est tout d’abord exploitée par traction vapeur. Les trains sont composés de deux voitures, mais pour faire face à l’afflux de voyageurs, les trains peuvent circuler en « salve » de deux ou trois rames qui se suivent en marche à vue, ce qui est toujours le cas aujourd’hui. À ses débuts, la ligne effectue de bonnes saisons, avec 50000 voyageurs en moyenne chaque année. Durant l’entre-deux-guerres, des rames supplémentaires sont alors commandées et elles sont mises en service entre 1923 et 1927. Mais au lendemain de la victoire des Alliés, le chemin de fer du Montenvers doit augmenter sa capacité, alors que les années d’après-guerre sont considérables en fréquentation (de l’ordre de 300000 voyageurs par an). La ligne est alors électrifiée en 11 kV 50 Hz et l’exploitation commerciale électrique débute le 18 juin 1954 à l’aide de 4 nouvelles automotrices électriques (numérotées 41 à 44), commandées en 1952 à SLM Winterthur et livrées deux ans plus tard. Deux automotrices supplémentaires sont livrées, l’une en 1961 (n°45) et l’autre en 1979 (n°46). Des remorques sont attelées aux automotrices électriques afin de former des ensembles à 2 caisses : les remorques 51 à 56 associées aux automotrices 41 à 46. La traction électrique permet de ramener la durée du trajet de 50 à 20 minutes environ et une trentaine d’allers-retours sont depuis proposés, chaque jour, en haute saison, soit un départ toutes les 20 minutes en moyenne.
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