Christophe Gans en interview : "Beaucoup de gens se sont posé la question "pourquoi" terminer le film sur la pluie qui tombe sur le buisson. C'est un plan très japonais en fait, pour montrer l'atmosphère interne du personnage, sa mélancolie, je fais ce qu'on appelle en japonais un 'haïku', je montre son état intérieur (...) C'était une manière de définir ce qu'était maintenant la vie du personnage de Sean Bean, cette attente interminable, en pensant chaque fois que sa femme est près de lui et qu'il ne reverra jamais." Commentaire audio de Christophe Gans - Blu-Ray SILENT HILL , édition Metropolitan Vidéo, 2009.
Jai trouvé la réponse du réalisateur à la question pour Silent Hill, extrait tiré du commentaire réalisateur du bluray du film: "Beaucoup de gens se sont posé la question 'pourquoi' terminer le film sur la pluie qui tombe sur le buisson. C'est un plan très japonais en fait, pour montrer l'atmosphère interne du personnage, sa mélancolie, je fais ce qu'on appelle en japonais un 'haïku', je montre son état intérieur (...) C'était une manière de définir ce qu'était maintenant la vie du personnage de Sean Bean, cette attente interminable, en pensant chaque fois que sa femme est près de lui et qu'il ne reverra jamais." Sa femme et sa fille l'attendent dans une sorte de purgatoire avant l'au delà et il est voué à une vie de tristesse et de regrets en gros, voila voila ^^
Pour Silent Hill, je me demande si y a pas un rapport au début du film, où la gamine va se paumer dans un décor verdâtre (je me souviens pas si y a un buisson dans la scène, mais je crois bien qu'il y avait un arbre), ce qui pourrait coller avec cette thématique que non seulement tu ne t'échappes pas de Silent Hill, mais aussi que tu en es déjà prisonnier avant même d'y être allé. Ou alors c'est juste un très joli buisson.
Dans Silent Hill, le travelling en lui-même est sûrement plus important que le buisson : le spectateur attend de voir quelque chose que le mouvement appelle justement à voir. Le buisson, c'est l'image déceptive par excellence, et là le parallèle est éloquent avec ce que peut ressentir le père. Il y a quelque chose à voir mais on ne le voit pas, le travelling substitue au monde parallèle le réel, visible certes, mais profondément décevant.
Hypothèse très intéressante, d'ailleurs jusqu'à la dernière seconde on s'attend à voir quelquechose surgir de ce buisson. C'est dans l'imaginaire cinématographique la cachette par excellence. Quelqu'un qui se cacherait derrière le buisson pour voir Sean Bean ouvrir la porte
En ce qui concerne Dario Argento : "Le Syndrome de Stendhal fut le premier film avec lequel j'ai fait l'expérience du numérique, et je suis enfin parvenu à otenir une scène que j'avais en tête depuis Phenomena : je voulais montrer le parcours d'un cachet lorsqu'on l'avale. Le suivre tout le long de l’œsophage comme une gastroscopie. D’ailleurs, j'ai toujours une forte attirance pour les parties cachés de mes personnages, j'adore fouiller aussi bien dans l'âme qu'à l'intérieur des corps." Dario Argento - Peur
le plan du buisson, mon interprétation : celui de gauche, ça ressemble à un thuya. le thuya est employé pour faire des haies, ça pousse vite, au bout de quelques années bye bye le vis à vis. au bout d'une décennie, même en le taillant régulièrement, ça s'élargit, réduisant d'autant la surface libre au sol, ça devient étouffant. au bout de 20-30 ans, ça a pris tellement de place que t'es bien obligé de tailler dans la masse pour retrouver un passage suffisant dans ton jardin. et c'est là que tu découvres l'horrible vérité : derrière ce vert dense, opaque, tout est mort. la surface bouffe tellement la lumière qu'il n'y a pas d'épaisseur de feuillage derrière. c'est juste des branches nues, avec plus ou moins d'accumulation de feuillage mort, sec, même pas décomposé. la dimension de Silent Hill, c'est l'intérieur du thuya. tu ne la vois pas, mais elle est là, à l'intérieur, juste derrière la surface. je remercie Stéphane Marie pour son émission "silence ça pousse"! :D
J'ai toujours adoré le plan de Halloween où on voit le visage de Michael Myers ! Lorsque le masque est arraché, on peut s'attendre à découvrir un visage horrible, une sorte de monstre, ou au moins un visage impressionnant de brute. Mais non, ce qu'on découvre, c'est un visage absolument banal, anodin, un visage d'anonyme qui se perdrait dans la foule. A mes yeux, ça fait parfaitement sens : Michael Myers, ce n'est personne, juste le véhicule du mal absolu.
Alors, je n'ai jamais vu Halloween, mais quand tu le mentionne comme ça, je me suis dis que ce plan montrait justement à quel point Carpenter avait la volonté de faire de Micheal Mayers "The Shape." Au point où même lorsqu'il est démasqué, il se sent obligé de remettre son masque. Dans ce cas, on peut aussi conclure que Mayers est lui-même surpris d'être démasqué, comme s'il n'était pas à l'aise d'être un humain et non une allégorie. Enfin voila, c'est une idée qui m'est venu comme ça, je suis pas pro des films ou quoique ce soit. Ciao :p
C'est effectivement tout l'intérêt de ce plan à mon avis, de voir toute la panique de Myers lorsqu'il n'a pas son masque (rien à voir avec son stoïcisme une fois le masque mis). Après il est vrai que JC aurait aussi pu le laisser dans la pénombre malgré tout, et là on touche à un autre sujet : pour JC, le mal n'est pas qu'une simple thématique dont on peut faire une allégorie, le mal "existe" bel et bien, au sens matériel (comme cela est appuyé dans Prince des ténèbres). De fait, il y a un visage derrière le masque de Myers, et c'est celui du gamin que l'on a vu en début de film. Cette scène est comme un retour à la réalité : on ne peut pas réduire Michael Myers à une simple abstraction dont on pourrait se débarrasser dès lors que l'on aurait compris qu'il s'agit d'un simple cauchemar ou même d'"une vision de l'esprit". Le mal existe et il s'est incarné.
Concernant le buisson : pour moi, c'est pas le buisson en soit qui a du sens, mais le travelling. Je le prends comme un genre de trois petits points à la fin d'un roman, comme pour exprimer la lassitude et le sentiment de vide chez le personnage. Le buisson est arbitraire. La caméra aurait très bien pu faire un traveling vers le ciel et montré le soleil traverser légèrement le ciel nuageux, mais là, ça aurait pu exprimer un coté optimiste, céleste. Là, faire un traveling sur un buisson, c'est juste purement pour faite un traveling et tomber sur quelque chose qui remplit le cadre plutôt que tomber sur un sol avec du gravier ou de l'herbe.. Le traveling aurait très bien pu continuer et le fond noir se faire en même temps, ça n'aurait rien changer. Ouais, voilà, purement et simplement trois petits points à la fin d'un texte..
Non, le buisson prend trop de place à l'écran pour que ce soit du hasard. De plus, le traveling ne s'arrêterait pas, il continuerai, à moins de ne montrer que du vide. Là, le buisson est "sublimé", on lui donne de l'importance, en faisant de lui la dernière chose sur laquelle le film s'arrête, au sens propre comme figuré.
Oui, et si le travelling s'arrête, c'est parce que la fille avait envie de faire pipi derrière le buisson car elle avait la flemme de retourner à la maison.
Kwev justement, le buisson prend toute l'image - il joue le rôle d'un mur, il ferme l'image à la fin du travelling. Je suis d'accord avec l'analyse de Rokgnara, sauf que pour moi c'est plus un point final que des points de suspension.
+Rokgnara Tu parles de 3 points de suspension en terminant ton texte par seulement DEUX ! Quelle délicieuse contradiction reflétant un caractère dissident et...nan c'est un oubli en fait, hein?
Pour le masque de Michael MYERS j'ai entendu une rumeur sur la raison de ce plan dans un documentaire sur le phénomène du Slasher, je sais pas du tout si elle est fondée, mais ça a l'air plutôt plausible: en gros, premièrement CARPENTER aurait voulu trancher avec les films d'horreur qui mettaient en scène des monstres ou des personnes défigurés, la rumeur dit qu'il savait que les gens s'attendraient à un "monstre" et qu'il aurait volontairement voulu aller contre leurs attentes, pari visiblement gagnant vu que d'après le même type, et toujours dans ce fameux documentaire, le public aurait hurlé de terreur au moment de voir le visage de Michael lors des premières projections du film. Deuxièmement, et toujours selon la même source, la scène servirait aussi d'objet de réflection sur notre rapport aux serial killers ou aux criminels en général en pointant du doigt le fait que derrière les apparences, derrière cet aura qu'on leur prête, il n'y a finalement que des êtres humains, et qu'on les voit beaucoup plus comme l'image qu'on se fait d'eux plutôt que pour ce qu'ils sont réellement
C'est-ce que je me dit : le plan dit que la capacité à être un monstre, jusqu'à être "inhumain", fait partie de la nature humaine. C'est cette possibilité qui effraie le public.
Bonne j'aime beaucoup. C'est ce qui leur permet de pratiquer aussi efficacement et discrètement quand ils ont les habilité les compétences pour le faire
Les serials killers ont souvent des comportements émotionnels très particuliers. Cela se résume souvent par le terme de psychopathie. Je généralise mais je le rappelle tout de même parce que tu as l'air de dire que les serials killers sont des humains comme les autres. Non, pour la plupart ils sont apathiques.
J'ai la réponse ! Durant la réalisation de Silent Hill, Christophe Gans a reçu de nombreuses menaces de mort de la part des fans du jeu... Du coup, il se cache derrière un buisson à la fin ^^
Personnellement le plan où on voit le visage de Micheal Myer precede sa mort, et je pense que justement c'est pour indiquer que a ce moment la, ce que tue le flic c'est Michael Myer , pas "The Shape" , c'est une maniere de dire que la le mal en lui même ne pourras jamais être tuer, juste l'homme qui l'incarne . Pour la gorge j'ai pas vu le film , et le buisson , je sais pas non plus x)
TheDerchminator Parce qu'il a le temps de remettre le masque ? Et de ce fait redeviens ce concept qui ne peut pas être tué justement ? Ce moment où il est sans masque est peut être la fenêtre qui aurait suffit à le tuer pendant qu'il était le plus proche de l'humain. Je sais pas, j'ai pas vu le film. Mais j'aime beaucoup cette théorie ^^
Les interprétations sont ouverts nous avons une réponse du réalisateur certes ils disent pas la vérité tou le temps où ils nous disent ce qu'ils ont envie de nous dire oui et il nom pas forcément raison tout le temps comme j'ai dit au début libre d'interprétation c'est important
Est ce que le fait d'enlever le masque du personnage dans Halloween n'appuie pas sa déshumanisation justement? Pendant 2 secondes il n'a plus son masque, peut-être a-t-il été vu mais peu lui importe il le remet et continue à tuer. Il n'est pas redevenu humain pcq le masque est tombé, il ne se passe rien. Avec ou sans masque c'est un "monstre". Je n'ai pas vu le film c'est une simple hypothèse!
Je pense à peu près pareil, pour moi le fait d'enlever le masque et de le remettre ça souligne le fait que plus rien n'est changé, une fois qu'il a tué, il devient un être déshumanisé masque ou pas masque Voilà ! ^^
Le fait qu'il remette aussi vite son masque avant de continuer sa poursuite m'a toujours fait penser qu'il avait en avait besoin, que c'était une barrière, ou que ce masque était sa vraie "peau". J'ai beaucoup vu Halloween 2 (j'aime vachement son prologue) mais une seule fois le 1, sinon j'aurais sûrement relevé cette modification dans les plans: argh !
Je pense qu'on peut dire que la déshumanisation est dans l'acte et pas dans le masque. Un homme peut être un monstre et un monstre peut être humain. Pour le fait qu'il le remette si vite, c'est sans doute une manière de se déculpabiliser, ce n'est pas lui qui agit mais le personnage qu'il s'est créé. Mais je ne pense pas que ce détail soit important pour répondre à la question: "pourquoi ce plan?"
Pour le Syndrome de Stendhal, A la première vision j'ai trouvé le plan assez moche et très maladroit. Avec le recul, il l'est toujours, mais au vu de l'ensemble de l'histoire et de la recherche désespérée de trouver du sens derrière ces plans de pilules dans l’œsophage, voici mon interprétation. Le syndrome de Stendhal n'est pas uniquement présent au début du film (comme le suggère la structure narrative du film) mais l'est tout du long. Dans ce syndrome, la personne se sent comme aspirée dans une œuvre d'art et (ce qui n'est pas montré dans le film) tente de la détruire. Est-ce qu'Anna ne serait pas l’œuvre d'art du tueur ? Plusieurs éléments le laissent penser, comme la scène de viol où il "pénètre" dans Anna, ou lorsqu'il la coupe avec une lame de rasoir pour essayer de la détruire. Bien plus tard, Anna se fond en œuvre d'art lorsqu'elle est recouverte de peinture. Elle dira à la fin du film que "le tueur est entré en elle". Bien d'autres éléments me laissent penser que mon interprétation semble se tenir. Si on considère cela, la scène de la pilule (on y vient) serait alors le prémisse de l'entrée du tueur en Anna, une façon de nous prévenir que quelque chose va entrer en elle et changer son organisme, sa personnalité, ou en tout cas l'équilibre psychique d'Anna ?
Dans Et pour quelques dollars de plus, durant une scène de nuit, Clint Eastwood se retrouve avec le visage entièrement peint en noir le temps d’un gros plan. On ne sait pas bien s’il s’agit d’une grossière erreur, peut être une tentative d’insister sur le fait qu’il fasse sombre… Le reste de la scène son visage est tout à fait normal, j’avoue que j’aimerais beaucoup trouver une explication:)
Ces scenes m'avaient choquées aussi. Je pense qu'en fait celles ci on été tournées en nuit américaines. Pour accentuer l'illusion d'obscurité ils ont du penser que c'était une bonne idée de maquiller l'acteur en noir. Mais bon...
Pour le plan 01 : "Silent Hill", le buisson à droite c'est des roses de Sharon. C'est un plan référence (symbolique) pour refermer le film sur la mère Rose et la fille Sharon.
quant à l'utilisation de la CGI dans le syndrôme de Stendhall .... je pense très sincèrement que Argento a juste voulu faire un peu de poudre aux yeux avec ledit outil digital... une sorte de "nous aussi on sait faire" .... rien de très orgasmique au niveau nourriture de l'esprit malheureusement mais juste le jeu de "qui a la plus grosse"
oui, en fait comme il l'a déjà expliqué, il est fasciné par la 3D et quand les CGI sont apparus il est devenu tout foufou. Il a essayé de réitérer ses plans avec de la 3D mais ça ne passe pas du tout. c'est ce qu'il explique dans son autobiographie.
Ils ne se rendent jamais compte que c’est pas foufou quand ils te sortent un effet spécial les italiens... (un dragon dans Willow (1987) contre un dragon dans Desideria (1994), c’est assez parlant)
Concernant Dario Argento j'ai surtout l'impression qu'il expérimentait et qu'il ne faut pas chercher de sens outre mesure, un peu comme Tsui Hark avec Knock Off. Réalisé après le syndrome de Stendhal, je trouve que le sang des innocents reste également - de mémoire - un film très correct.
Concernant ton interrogation sur Halloween je n'ai qu'une théorie, ça vaut ce que ça vaut, peut-être qu'elle apportera un début de réponse à ta question pour peu que le raisonnement te parle ^^ Comme tu l'as souligné dans une autre vidéo, il ne devait y avoir au départ qu'un seul Halloween avec Michael Meyers, les autres films de la saga devaient tous partir dans d'autres directions, d'autres thèmes, avec d'autres personnages pour raconter d'autres histoires. Partant du principe que c'est ce qui aurait dû arriver, si Halloween n'avait eu qu'une seule fois cet antagoniste montrer son visage à la fin aurait eu un impact différent. Montrer le visage du mal une seconde à peine, pour ainsi dire "faible" car incapable de tuer tant que son visage est découvert, ça comporte selon moi une part symbolique. Michael, incapable de tuer sans son masque, juste un vaisseau du Mal qui n'est rien tant qu'il n'est pas caché, dissimulé derrière une barrière qui fait de lui "la forme" (ou "silhouette") et le déshumanise. D'une certaine façon, je crois que cela signifiait que tout le mal réside dans l'anonymat conféré par le masque, et du coup montrer l'antagoniste ainsi privé de son pouvoir pour quelques secondes à peine juste avant qu'il ne soit vaincu était symbolique d'une forme de lueur d'espoir. Une façon de montrer que le Mal, même soit disant "absolu" a une faille, est en fait teinté de faiblesse, et que même s'il est impossible de définitivement le vaincre on peut s'en garder. Après tout il est tenu en échec par une jeune femme seule et un vieillard. Selon moi le "cut" qui enlève cette scène dans le 2 va également dans le sens de cette théorie : si Meyers reviens pour finir le boulot et tuer dans le 2 on ne peut pas garder la scène qui le démystifie de la sorte, cela supprimerait la notion de menace implicite, et comme le premier était censé être un stand alone ce n'était pas prévu de cette façon.
Salut, alors pour répondre à tes questions et essayer de donner un avis sur les plans "WTF", je dirais les choses suivantes : - Silent Hill et le buisson : je crois que l'heroine et sa fille sont comme dans une dimension parallèle et donc qu'il existe une barrière entre elles et le mari qui est dans notre monde. Est-ce que ces buissons ne représenteraient pas cette barrière ? Barrière qui serait facilement franchissable, mais bel et bien là. C'est comme si, cachées dans ce buisson, elles pourraient entrevoir notre monde mais pas encore en franchir la limite. C'est un peu agiter la queue du mickey dans un manège, mais bien te la retirer au moment où tu penses pouvoir l'attraper. - La pilule du Syndrome de Stendhal : Est-ce que ce ne serait pas tout simplement pour montrer physiquement et crûement ce qu'il se passe finalement dans la tête de l'héroine, à savoir cette overdose d'art qui entre dans ton corps et va modifier ta vision du monde ? Et si son malaise était aussi du à la pilule qu'elle a avalé qui n'était pas vraiment un médoc ? Enfin voilà, j'essaie, après tu en feras ce que tu voudras. - Le masque dans Halloween : Est-ce que, puisqu'il est en train de vouloir tuer sa soeur, on ne pourrait pas imaginer qu'en lui le mal et l'humanité se livrent une sorte de combat. Il veut tuer sa soeur mais en même temps il hésite et sa soeur réussit à faire ressurgir quelques instants son humanité. Mais finalement le mal reprend le dessus et donc il remet son masque ? Là dans le deux, on ne montrerai pas du tout son visage vu qu'il a clairement choisi le mal et qu'il ne sera plus capable d'un seul bref moment de retour à l'humanité ? Bon voilà, j'aurais tenté. J'espère que ça pourra faire avancer le schmilblick. Bon courage et continue ton intéressant travail qui m'aura remué les méninges (après dans le bon ou le mauvais sens, chacun est juge).
Pour Halloween le soucis c"est que lors du tournage du 1, Laurie Strode n'était en aucun cas la soeur de Micheal cet élément a été pensé lors de l'écriture du 2.
Pour Halloween, ce n'est pas sa soeur qu'il essaye de tuer dans la scène où il perd son masque (ou alors j'ai oublié un truc). Sa soeur il la tue lorsqu'il est gamin, dans les premières minutes du film.
Vidéo compte triple ! (WTF = trois lettres, trois types de scènes expliquées, trois scènes "dénoncées")... Love La scène du buisson m'a fait penser à Crossed qui l'avait évoqué subtilement !! Merci noble fossoyeur !
Mon plan inexplicable : dans la saison 3 de The walking dead, il y a une scène où Carol s'entraîne à ouvir un ventre dans un objectif de pratiquer une césarienne plus tard. sauf que dans cette scène, il y a des plans durant lesquels Carol est filmé depuis des buissons derrière un grillage, avec des tremblements comme une vue subjective, on peut donc penser qu'elle est observée, qu'on l'espionne ou quoi que ce soit, mais non, rien de tout ça plus tard, ça me perturbe encore aujourd'hui, 5 ans après.
Pour Halloween je vais tenter une explication que j’avais émise dans mes études quand je décortiquais le film. The Shape est un concept et aussi une représentation du mal ou de la mort qui se veut immortelle et toujours en chasse d’une proie. Quand laurie retire le masque elle désincarne cette entité en lui faisant retrouver quelques secondes une forme d’humanité dans laquelle elle est faible... théorie aussi the shape est immortel avec son masque mais si le psy lui avait tiré dessus démasqué alors peut être Michael serait mort pour de bon n’étant qu’un être humain. On dit souvent aussi que le mal a parfois le visage de monsieur tout le monde et là on se dit sur ce plan oui en fait sans son masque il est pas impressionnant... ce plan n’est pas du tout wtf pour moi le masque étant un accessoire pour se dissimuler l’enlever c’est mettre à nue l’individu derrière. Une scène wtf par contre c’est le film évolution qui de sympa culmine avec une pub pour du shampoing... j’en ai été foudroyé de consternation
Très bonne vidéo, t'es vraiment mon inspiration pour faire mes propres analyses de films, toi et durendal, vraiment vos vidéos sont tellement bien faites.
Je me souviens d'un plan dans "Calvaire" de Fabrice Du Welz qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe même si il reste dans l'ambiance du film. C'est vers la fin dans le bar. Berroyer viens et menace avec son fusil et quand il part, un mec ce met au piano et tout les gus ce mettent à danser bizarrement.
Ah c'est bien comme concept, ce serais bien de demandé aux abonnés des plan dur a expliquer et que le fossoyeur nous explique ou nous donne son interprétation.
Pour le plan "pilule", je pense que le but était de recréer un vertige. Elle a le vertige quand elle regarde des tableaux, elle prend des cachetons pour que ça s'arrête, mais lorsque la pilule entre dans son corps, c'est le même vertige qui est reproduit, avec cette pilule moche qui tombe dans l'inconnu, qui tourbillonne. C'est vraiment l'explication la plus plausible pour moi.
HALLOWEEN : Je me suis également posé la question pour le masque ! Et au final, je pense que d'une certaine façon, The Shape a finalement pris la place de ce bon vieux Michael. Une sorte de syndrome schizophrénique où l'un ne va pas sans l'autre. Michael a besoin de The Shape pour stabiliser son existence. Une espèce de Dr Jekyll et Mr Hyde, où ce dernier a pris beaucoup trop d'importance .J'aurais été ravi d’approfondir mais j'ai trop faim. Si par hasard, certains commentent et veulent débattre ... I wiil be back.
J'ai pensé à peu près à la même chose. Mr Michael est devenu le MAAAAAAL (bouuuh tremblez mortels) et sans son masque il ne sait plus qui il est (hébété, comme le dit se cher Fossoyeur), ou alors il n'est plus que un tueur et il remet son masque machinalement parce que c'est une composante de son personnage.
Comme dans le livre "cabale" de Clive Barker alors, où les protagonistes sont pourchassés par un tueur qui ne tue que lorsqu'il porte son masque. Ledit tueur blame d'ailleurs parfois le masque pour ses tueries mais il en a besoin pour assouvir son réel désir de meurtre
Ca m'a fait penser à Rorscharch dans Watchmen, qui a "besoin" de son masque pour retrouver son identité de héros (même si il reste bien badass/flippant quand il l'a pas ^^).
D'accord avec tout ça. Je dirais même que le masque apporte à Michael une sorte de protection. En l'enfilant, il se déshumanise, et annihile avec tout ça tout ce qui fait de nous des hommes : les émotions, les remords, la peur ... Il suffit de voir avec quelle vitesse il le remet dans la scène. Sans son masque, il se retrouve homme, nu et fragile.
l'histoire du buisson vient de me retourner la tête j'y avait pas fait attention sur le coup, mais c'est vrai que c'est hyper intrigant et à part ça le fossoyeur, c'est le mec qui dans ses commentaires sous la vidéo a de réel débats avec des gens qui veulent réfléchir et donner des propositions ! c'est trop cool
Pour la question par rapport à Halloween, il s'agissait de terminer sur un effet de miroir inversé.... La dernière séquence répond à la première. Celle-ci s'achève sur le visage angélique du jeune meurtrier qui se laisse démasquer après avoir commis son baptême de sang. Le regard à la fois apathique et perdu de Michael démultiplient la violence de la scène et le malaise du spectateur... A la fin du film, c'est exactement le contraire qui se produit : On découvre un visage d'adulte tordu par la rage de ne pas avoir pu tuer (ou jouir) et qui a été démasqué malgré lui . L'effet est accentué par les blessures (allégoriques ou réelles ?) qui lézardent sa joue... Conclusion : La dernière séquence démasque la première... Derrière le monstre froid et implacable se cache un malade aussi pathétique que sordide.
Cette vidéo est trop marrante, on à tellement l'habitude de te voir connaître ton sujet, et là tu es tout déboussolé du coup ça m'a fait rire haha, je sais pas si ça peut mener à quelque chose mais ce serait marrant que tu continues ce genre de vidéo, ou tu interroges le "spectateur" par exemple par rapport à quelque chose que tu aimerais comprendre.
L'œsophage était l'anus dans l'ancien empire Mesopotamien. Car ces pilules évoquent le douloureux examen de la prostate qu'a subi Dario Argento. Au sujet du masque, on pourrait penser que c'est juste une lourdeur symbolique qui insiste sur la vulnérabilité de Michael Myers dès lors qu'il est à nu, mais ça n'est pas logique puisqu'il n'a pas d'âme. Concernant le buisson je n'ai pas d'explications, et ce malgré l'usage de PCP.
Les buissons sont un élément important dans certains jeu vidéo,ils permettent de se cacher peut être que la caméra montre le buisson pour montrer un monde dissimulé enfin découvert au monde .(je viens d'improviser me tuer pas tout de suite)
Non c'est pas débile comme analyse ! Après le film reprends l'esthétisme et (en partie) le scénar du jeu mais pas ses codes, du coup je verrai mal le réal faire une référence à une mécanique de jeu vidéo pour signifier une notion aussi précise....
Pour celles et ceux qui n'ont pas la référence, ça vient de Bob Lenon dans sa série de let's play sur The Evil within 2, où le buisson joue un rôle essentiel dans le gameplay :-)
Deux théories : (sachant que je n'ai pas vu les films) - Pour le second -> La chute de la pilule symbolise la chute du personnage, au moment où elle prend le médicamentent elle 'officialise' sa maladie, maladie symbolisait par la chute du médicament (je ne sais pas si cela à de l'importance dans le reste du film) - Pour Halloween, peut être juste que pour montrer que derrière cette figure, cette incarnation du mal, derrière chaque tueur se trouve un Homme, ils l'auraient enlevé plus tard car l'on peut voir une partie de visage sur les autres plans (sachant que le visage c'est l'identité de l'homme ce qui le définit majoritaire (physiquement) ex : les yeux qui sont considérés comme ''la porte de l'âme'')
Déjà merci parce que le premier plan dont tu parles, ce fameux buisson, tu m'as fait hurler de rire plusieurs fois. HAHAHA. Maintenant, pour ce qui est d'Halloween. Je veux pas dire de bêtise, je les ai tous vu mais je suis loin d'être un expert... Bref, j'ai une question bête : La suite était-elle prévue dès le départ ? Auquel cas, s'il n'avait pas eu idée de la suite, ou même s'il n'avait pas eu l'idée de cette suite là, ça peut expliquer sa volonté de montrer le visage de Michael pour quelques instants... J'ai pas de signification claire à donner à ce plan mais en considérant qu'une fois qu'il met le masque il n'est plus censé qu'être le mal incarner, une menace, un monstre, une chose qui tue et c'est tout, le fait de lui arracher le masque ne peut-il pas représenter un retour brusque à la réalité, à l'humanité ? Une humanité qu'il a longtemps rejetée, qu'il a longtemps ignorée, une humanité dont il n'est plus tellement capable ou qu'il fuit. Alors... Est-ce que ce retrait de masque brutal, auquel lui même ne s'attend pas, ne peut pas le contraindre pour quelques secondes à un retour à la réalité ? On le sait, le masque permet de se voiler, de se cacher, se dissimuler mais aussi de se protéger, quand on porte un masque on n'a plus à être nous même etc. Alors peut-être que quand on lui arrache ce masque, il perd symboliquement tout ce qui fait de lui le mal incarné. Peut-être que perdre ce masque lui enlève ce qui le protégeait. Il se protégeait de l'humanité, maintenant il peut plus. Avec le masque rien ne pouvait plus l'atteindre, alors sans ce masque tout l'atteint à nouveau. Dès lors, le montrer remettre ce masque avec autant de précipitation, avec un air si guignolesque et effrayé peut prendre sens ! Pendant quelques secondes il en est revenu à l'enfant qu'il était. Un enfant effrayé, paniqué, paumé, perdu. Un enfant déstabilisé, un enfant fragile qui n'a plus rien pour se protéger. Alors il se précipite pour le remettre. Il se dépêche car il peut pas supporter ça. Il se dépêche car il le fat, il le doit. C'est la seule façon pour lui de continuer et finir son dessein. Il se dépêche pour de nouveau se défendre de cette humanité et pouvoir détruire à nouveau. Et je pense pas que ça va spécialement à l'encontre de l'idée que Michael est "the shape" et qu'il est ce mal incarné. Il est ce mal incarné de par cette figure du masque. Quand il a tué enfant, il avait un masque qu'on lui retire. Quand il tue adulte, il porte ce masque. Le retirer c'est le faire revenir à l'enfant qu'il était avant qu'il se mette à tuer. C'est du moins lui faire récupérer une fragilité, une innocence. Pas forcément une humanité... mais une presque humanité^^. Je pense qu'il faut distinguer la chose avec le masque et la chose sans le masque^^. Voilà. Je fais peut-être de la sur interprétation, j'en sais rien, je dis tout ce qui me vient. Encore une fois, j'ai vu tous les films mais pas de là à les maîtriser XD. Mais c'est possible qu'il ait envisagé ça comme ça, surtout s'il savait pas ce qu'il allait faire dans la suite car... Globalement tous les tueurs ont besoin d'une faiblesse et si tu regardes bien, je me souviens pas que Michael en ait montré beaucoup dans la saga. Alors... ce moment où on lui retire son masque peut avoir été une faiblesse... intéressante^^. Justement pour distinguer le monstre qu'il est et qu'il veut être, qu'il semble avoir besoin d'être... de l'humain qu'il aurait pu être. Aurait pu. Je sais pas. Je suis pas clair mais je réfléchis en écrivant ! XD. Un masque pour ne pas faire face.
Pour le travelling qui finit avec le buisson, je crois que c'est un peu comme quand on tourne la tête et qu'on regarde dans le vide. En fait, on regarde bien quelque chose, mais notre tête est ailleurs et on ne regarde pas vraiment ce qui est en face de nous
J'ai mis tout ce temps depuis la sortie de cette vidéo pour retrouver le plan WTF que j'avais en tête, sans réussir à me rappeler le film concerné... : dans Die Hard, peu après le début de la prise d'otage, McClane réflechit à un plan d'action, et notamment comment alerter les secours ; il y a alors ce plan où il regarde par une fenêtre, et voit dans une tour voisine une jeune femme en tenue légère dans son salon. Je n'ai jamais compris l'utilité de ce plan. Lors de mon tout premier visionnage, je me rappelle avoir pensé qu'il allait peut-être tenter de prévenir la femme, d'une quelconque manière, mais au final, non. J'ai beaucoup de mal à conclure qu'il s'agit d'un simple plan en mode "on vous montre une femme nue lol pouet pouet", et McClane est dans cette scène très loin d'être dans une situation émotionnelle - seul contre des terroristes surarmés menaçant des otages dont fait partie sa femme - qui lui donnerait envie de s'adonner brusquement au voyeurisme gratuit. J'ai vu des discussions suggérant que comme la jeune femme utilise son téléphone sur ce plan, c'est un indice visuel pour McClane lui permettant de comprendre que les lignes téléphoniques dans le nakatomi plaza sont volontairement coupées par les terroristes... Mais ça me parait un peu étrange, pour ne pas dire inutile comme indice. Bref, le mystère demeure.
Après revisionnage de Silent Hill hier soir, je pense qu'il s'agit ici de faire monter l'attente, le suspense... pour rien. Mais pourquoi un buisson, me direz-vous ? Et bien, tout simplement car la végétation (d'un vert éclatant) symbolise l'espoir de Sean Bean. Or, ce n'est pas une fleur, ni un arbre, qui va grandir, fleurir avec le temps. Non, c'est juste un buisson. Un espoir vain. PS : La symbolique religieuse du buisson ardent est vraiment intéressante !
Si Sean Bean est là à la fin du film, c'est forcément un autre monde que le notre. Est-il lui-aussi dans un enfer, comme celui de Silent Hill? Une autre dimension? Une chose est sûre, mais la scène de fin ne montre pas la mère et l'enfant prisonnières de Silent Hill et le père bloqué dans la réalité à les attendre. Le choix de Sean Bean suggère, que dis-je? Prouve! Que le père était mort depuis le début, et que la réalité est simplement un autre cercle de l'Enfer.
Pour les plan wtf , je pensais au plan dans le film français " Grave " ou une table d opération ou un corp de chien est recouvert d un drap... et la le drap s envole... alors que c'est une salle donc pas de vent ... je vois pas d explications.. peut être une idée pour ou les personnage se dévoile et montre leur vice ? J aimerai connaître vos avis la dessus. Merci
Y a beaucoup de scène plutôt "allégorique" dans Grave, comme un rêve (le passage où Justine se fait attaquer dans son lit en est aussi par exemple... enfin il me semble sinon faudra aussi qu'on explique cette scène ^^) et ce plan avec le chien en est très certainement un également, ça pourrait excuser le vent. Quant à pourquoi montrer le corps d'un chien, eh bien, je pense qu'il s'agit du chien de la soeur de Justine, celui qui a été accusé à la place de Justine d'avoir mangé le doigt coupé. Le père de Justine, à l'hôpital, lui dit en effet qu'il va être piquer pour éviter qu'il ne prenne goût au sang, et Justine montre des signes de culpabilité. Ce plan pourrait donc peut-être illustrer, en rêve de Justine, sa culpabilité qui a encore du mal à se faire à sa nature en montrant les répercussions que ça a eu. Après, j'en sais rien, ça montre très certainement autre chose que de la culpabilité, ça symbolise peut-être l'éveil grandissant de sa nature et ça l'illustre par sa première victime (indirecte certes mais tout de même)... mais ça j'y crois moins.
J'ai entendu les explications théoriques du pourquoi de ce traveling sur ce buisson.. Tu as mon j'aime, j'adore XD Comment tu pars trop loin c'est grave cool ^^
J'ai revu il y a peu de temps Wolfen (très bon film fantastique du début des eighties). Le flic joué par Albert Finney sort à l'aube de l'appart de sa copine, et la caméra s'attarde sans raison sur un motard. Un gros monsieur en jogging moche, qui se plante sur la route gelée. On ne reverra jamais ce personnage, et je pense que c'est juste pour nous montrer qu'il fait très froid. Mais le plan est tellement long que ça en devient un mystère...
C'est ce que je me suis dit aussi. La pilule qui tombe et rebondit sur les parois comme si elle tombait dans une canalisation d'évier c'est assez énorme. 😂
Alors, mes trois interprétations à moi que j'ai : -Silent Hill : faire un pied de nez aux fins cliffhanger qui terminent un travelling sur une silhouette inquiétante ? -Le syndrome de Stendhal : payer les départements effets spéciaux ? installer une ambiance de mal à l'aise ? -Halloween : je soupçonne une pression tierce (acteur, producteur) de montrer la tête du tueur (ils pensaient peut-être que ne pas le voir créerait une frustration chez le spectateur ?), s'il ya une director's cut de ce film, il serait intéressant de comparer cette scène.
J'adore la musique des Monthy Python's pour parler des plans WTF ^^. Sinon pour les plans en eux même. Silent Hill : Je n'ai jamais vu le film et ne sais pas comment est la végétation dans Silent Hill. Mais ce plan final est peut être un lien entre les deux mondes. Si on regarde le haut de l'image et le fond on se rend compte que tout est blanc et presque flou, comme la brume, et la pluie serait un lien entre les deux mondes. Stendhal : Ces plans en CGI sont un prémice des vertiges vécus par l'héroïne durant le film. Ils sont très artistique, et pourrait presque être des tableaux de la renaissance (très étrange je vous l'accorde). De voir tomber cette pilule au centre d'un tableau est une bonne représentation de l'effet de vertige vécu plus tard. Haloween : Derrière chaque idée ou concept abstrait il y a toujours un homme (humain pas forcément mâle hein). On le voit enfant au début du film et on le redécouvre adulte plus tard, pour montrer qu'il y a toujours une personne qui cache sa personnalité derrière un masque et qu'il peut se croire invincible du moment qu'il le porte. Il commence à ne faire qu'un avec son masque ne se sentant vivant qu'à travers ces yeux.
je pense que pour Halloween , michael se sent vide sans son masque , il a perdu son humanité et il vit a travers le masque un peu comme Rorscharch dans WATCHMEN qui se sent vide sans son masque , ils sont devenus tout deux des personnages .
Bonjour monsieur Fossoyeur, je suis tombée il y a quelques jours sur un ovni cinématographique : Swiss Army Man et qui je pense mériterais une petite analyse de ta part. C'est un film où j'ai beaucoup rit et qui m'as assez surprise dans l'ensemble, je veut dire par là que contrairement à la plupart des films où je devine assez rapidement la suite au fur et à mesure, là je ne m'attendais à rien tellement je me suis laissée embarquer sans savoir où et c'était très agréable. En gros un mec parait seul et désespéré sur une île déserte, un cadavre apparait soudain, ramené sur le rivage par les vagues et l'aventure commence... C'est une suggestion, à toi de voir! Bye
Alors, dans l'ordre : Pour le buisson de Silent Hill : C'était parce que Christophe en avait marre des gens qui prennent le buisson pour faire un Top1 dans Fortnite. Pour la pilule, quand tu bois beaucoup d'eau par exemple, et que tu sautille sur place, des fois tu peux sentir l'eau bouger dans ton ventre. Et bah, en faisant ça, Dario s'est dit que, puisque tu peux faire rebondir de l'eau dans ton estomac, quand tu prends des cachetons, ça doit faire pareil! Mais il a essayé, avec un doliprane, et il était triste de ne pas y arriver. De ne pas sentir le cachet rebondir. Alors il a fait une CGI pour savoir ce que ça ferait. Et pour Halloween, c'est parce qu'en fait, il était contrôlé par The Mask, et en enlevant son masque, il est redevenu "normal", du coup il était hébété, et puis il s'est dit "Oh well, fck." et il a remis le masque. J'sais pas, ça me paraît logique tout ça moi...
Salut fossoyeur ! J'ai rematé Constantine hier soir, et j'y ai trouvé un plan WTF (que j'avais déjà remarqué mais quand tu as posé la question dans ta chronique, je n'y pensais pas vu que ça faisait un moment que j'avais pas revu le film). Bref, mon plan WTF, c'est à la fin - SPOILER ALERT - quand Gabriel est vaincu, il/elle prend un pain dans la gueule par Constantine, lui se barre avec Angela, et Gabriel retourne dans la piscine à reculons. J'ai jamais pigé pourquoi il/elle repart dans la piscine (on entend clairement le plouf en plus, genre "oui je vais carrément sous l'eau"), du coup voilà, si quelqu'un a une théorie, je prends ! C'est tout pour moi, merci.
Il à l'air satisfait et nargue Rey en lui tendant la bouteille pour la dégouter ... soit pour accentuer le coté trollesque de Luke soit, vu que c'est un personnage antipathique vivant une vie primitive qui boit le lait ... méssage pro-végétalisme ? Possible vu la scene avec le poulet en plastique de Chewbacca, mais bon c'est qu'une interprétation possible ^^
Silent Hill : Pour moi c'est évident, et surtout totalement explicite. Éventuellement décevant selon les goûts, mais je vois pas comment ça pourrait ne pas être ce qui saute aux yeux. Bon qu'est-ce qui caractérise un buisson? Plan fixe pourquoi? Le buisson est fixe, il est enraciné, il n'est pas maitre de ses déplacements, donc pas de son destin. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas des aventures : la pluie lui tombe dessus. D'autres jour il doit prendre le soleil etc. Mais la pluie lui coule dessus, et ça c'est une image intéressante, du fait que le buisson est condamné à subir sans pouvoir agir. Et c'est juste ça cette scène, elle dit ce qu'elle dit, et elle ne dit rien d'autre, comme dans le bon cinéma en général. Ou si il existe une explication capilotractée autre, je serai déçu parce qu'on a pas le droit de montrer un truc aussi simple et évident pour signifier quelque chose de compliqué et de caché. Ensuite même si le plan ne dit rien de plus que ça, il est quand même le plan final, il est donc sans doute, mais à vous de choisir ce que ce sera pour vous : une Conclusion? Une Allégorie? Un Résumé? Une Caricature? Un YouNameIt? Moi j'aime le ressentir comme une continuité, soit du personnage et de sa vie, sans transition, et j'en conçois une étrange sensation que finalement le personnage a subi toute son expérience, qu'il a cru maitriser son destin, mais que comme une plante, il était simplement le jeu d'un créateur foui, d'un démiurge ou d'un metteur en scène (pour une petite mise en abîme sympa), ce faisant, le film nous met, nous, spectateurs, dans le rôle du sage, toujours conscient que l'action se déroule dans notre conscience, mais que notre conscience, elle, reste ce qu'elle est, non concernée par l'action qui se déroule. Ca donne un sentiment un peu poétique de saisir un sens caché, de résoudre toutes les injustices et les imperfections de l'histoire dans une sereine acceptation de l'histoire qu'on expérimente, à la lumière de cette sagesse, de cette indifférence qui est celle de la plante et qui accepte chaque goute de pluie sans se demander si elle va la mouiller, si elle peut l'éviter, etc. Les arbres et les végétaux sont très souvent des symboles de sagesse, justement à travers cette image, qu'ils sont dans l'acceptation, qu'ils n'essayent pas d'éviter leur destin comme font ces hommes qui sont fous et pensent pourvoir dominer ce destin. Dans un film le personnage ne peut pas mourir tant qu'on n'arrive pas au moment où le réalisateur a décidé qu'il mourait. Et il ne peut pas vivre au delà du moment où le réalisateur a décidé qu'il mourra. On a jamais vu un réalisateur jeter son script au moment où son personnage le convainc de lui laisser la vie sauve! C'est une allégorie de nos vies. Mais bon là je suis dans la façon dont cette image de l'eau qui coule sur un buisson qui ne peut pas bouger m'inspire à MOI, c'est sans doute autre chose pour le réalisateur et c'est sans doute autre chose pour vous (et ça DOIT être autre chose pour vous). C'est ainsi que fonctionnent les grands symboles : ils ont une racine simple et claire pour tous mais chacun va la relier à son propre vécu pour lui donner un sens personnel. C'est ce qui fait qu'un beau symbole est toujours plus fort que 1000 explications : le symbole, chacun se l'approprie à sa manière. Le sens du symbole est commun à tous, mais il est vécu différemment par chacun, de sorte que chacun lui connecte son propre vécu et c'est ce qui fait qu'on aime ce sens : on se l'est approprié. Normalement le principe est toujours le même : le réalisateur doit garder en tête que si pour comprendre son film il y a besoin d'un dictionnaire de symboles, ou alors d'avoir vu tous les films d'untel, alors c'est pas sérieux car inaccessible. Donc les images, même les plus inattendues ou étranges, ne montrent chez les bons réalisateurs, jamais plus que ce qu'elles montrent. Ni moins non plus. Et de ce fait c'est toujours très simple en tout cas pour un plan fixe. Il faut saisir cette simplicité mais la vraie difficulté, c'est de lui mettre les mots qui ne la trahiront pas en introduisant notre vécu. C'est pourquoi j'ai séparé les deux affaires : il faut repérer le symbole montré par un plan et c'est souvent son interprétation la plus simple et immédiate, telle qu'elle et sans chichi... En revanche ce symbole universel au sens universel simple et clair, pourra se relier à des sens personnalisés qui parle à chacun dans leurs propres vies. Chez moi c'est connecté à des trucs très philosophiques, parce que je suis baigné de spiritualité orientale, mais pour vous ces sens seront différents, et ils doivent l'être, vous ne devez jamais rester prisonniers par les sens des autres. Un autre y verra de la nostalgie, ou même de la déprime, ou une sensation de mal être (mouillé) et tel autre une sensation d'être nettoyé, purifié par la pluie avec une sensation de détente et de renaissance! Et chacun a raison avec sa propre signification, mais tous sont quand même liés au même symbole exactement : condamnés à devoir essuyer la pluie, car on n'a pas de jambes pour aller se mettre à l'abri. Ca peut être un sentiment libérateur pour les uns qui se trouvent ainsi libérés du devoir de maitriser un destin qui leur échappe toujours, ils se sentent en droit d'accepter et de jouir ; d'autres peuvent y concevoir une immense détresse, comme dans une prison. Le bon réalisateur laisse le spectateur vivre son propre sens devant l'oeuvre et le laisse ainsi la conclure, en la reliant, en reliant l'histoire qu'il a raconté, à l'histoire personnelle, au vécu de chacun : tel est le pouvoir des grands symboles au cinéma. C'est assez oriental, j'ai vu que certains commentaires ont comparé ça a un haïku. Oui exactement. Les Haïku sont une confrontation directe au symbole, à son universalité dans la signification et dans sa diversité subjective et infinie de sens que chacun individu lui associe. C'est un peu comme un miroir (grand symbole s'il en est) : il est le même pour chacun, et n'a qu'une propriété unique, mais chaque homme qui s'y penche y voit justement autre chose que le précédent, quelque chose de hautement personnel!
Secpond plan : la pilule dans l'eusophage : c'est pour relier son expérience dumédicament à celle du spectateur. Sinon voir l'héroine d'un film manger un cachet n'a pas de sens pour nous : nous ne ressentons rien. Pour un shoot d'héroïne, le film (diversement apprécié) Requiem For A Dream filme la pupille qui se dilate (c'est le contraire : elle devrait rétrécir pour de l'héroïne mais passons, ce serait moins parlant) et c'est une idée géniale : là le spectateur, même s'il n'a jamais essayé l'héroïne, sait que le personnage ressent *QUELQUECHOSE* et tente de se le représenter. Mais ici cette technique n'aurait pas bien marché (et était sans doute inconnue). Il fallait donc pour ne pas que ce cachet reste un instant perdu privé de sens pour le spectateur, réussir à créer un lien. En montrant l'intérieur du corps, le spectateur connecte à sa propre expérience, il devient conscient de son espace intérieur, et donc de son ressenti intérieur. Alors il comprend que la jeune femme ressent une transformation, sans doute un soulagement ou quelque chose de cet ordre. Et il ne serait pas facile d'obtenir cela autrement. Et ça peut avoir une grande importance. Là aussi cela connecte le vécu de la jeune fille à celle du spectateur. C'est pas rien! Et ça me semble assez évident aussi. Enfin je veux dire, c'est aussi une scène qui ne dit rien de plus que ce qu'elle dit, mais ce qu'elle dit crée chez nous une réaction, et c'est certainement exactement cela que le réalisateur a recherché. Pas besoin d'aller chercher midi à 14h.
@@gsyamsri8122 Explication satisfaisante pour le plan 1, pour ce qui me concerne en tout cas. Par contre pavé césar, faut être motivé pour te lire, pense a sauter une ligne de temps en temps et d'aérer ton texte pour facilité la lecture parce que c'est dense visuellement.
Kushiba Sensei c'est clair 😁, je me souviens quand je suis allé voir le film au ciné, ce fut une épreuve réellement "physique", même fan de Lynch, j'ai eu envie de me barrer au bout d'une heure, mais j'attendais, encore et encore une raison à ce que je voyais, une explication à tout ça Alors au bout de 3h20 je crois, 3h20 de souffrance sur un siège brisant mon dos, le film s'est terminé comme ça, comme une merde.... et en toute honnêteté je me suis dit "putain t'es sérieux, tout ça pour rien.... Ce film à été ma pire expérience dans un cinéma, et j'aurais dû simplement faire confiance à mon jugement plutôt qu'essayer de voir quelque chose là où il n'y avait rien....
Exactement pareil, bien que j'adore Lynch je me souviens que c'était physiquement douloureux, je bougeais sur mon siège en permanence, et je n'ai que très peu de souvenirs de ce film, c'était dur...
Hahaha ! Une migraine atroce pendant et après le film. J'essayai d'enregistrer chaque détails car tout a un sens. Mais non, soit ma tête était en surchauffe et j'ai trop focalisé sur les détails, soit il n'y a rien à comprendre (contrairement à Mulholland drive).
Perso, j'ai gardé zéro souvenir de ce film. Je me souviens que je l'ai pas aimé, c'est tout. J'ai eu beau le mater ya moins d'un an, c'est le seul film dont je n'ai AUCUN souvenir je crois, tellement je n'y ai rien compris. Et pourtant, j'avais adoré les autres films de Lynch, et je suis un grand fan des films mindfuck en général mais là, non. Je me souviens même pas de qui joue dedans, de leurs visages ou de n'importe quel élément de l'intrigue. C'est comme si je l'avais pas vu en fait ^^
C'est ce que le fossoyeur nomme les plans wtf en effet : ceux dont l'interprétation semble trop équivoque ou plus précisément échappe à toute définition probable mais parce qu'on parle d'un objet culturel de masse qui se doit d'approcher l'évidence. J'ai aussi pensé à Inland Empire comme exemple parce que c'était un événement, lorsqu'il l'a sorti : un film de David Lynch après Mullholland Drive, ça promettait des interprétations assez serrées sinon évidentes comme pour le précédent. Mais non il s'est rapproché de son imaginaire intime et a proposé un film tirant vers le cinéma dit d'auteur et vers le cinéma expérimental, deux disciplines qui ont en commun le fait que leurs auteurs ne sont préoccupés principalement par le caractère univoque des plans filmés mais davantage par la fidélité à aux propres images et concepts conçus par les auteurs et servis tout crus aux spectateurs patients (quasi stoïciens...) que sont les cinéphiles.
J'ai toujours bloqué sur un plan dans Amélie Poulain. A la fin de la séquence où Amélie guide l'aveugle vers le métro et lui fait des descriptions. La caméra se centre sur l'aveugle et commence à dézoomer. Tout devient orange et on voit son cœur battre la chamade et il y a une sorte de halo de lumière un peu biblique. Alors même si je comprends plus ou moins que le but est de nous faire ressentir la joie qu'Amélie pense avoir fait ressentir au personnage. On le voit donc avec son imaginaire à elle. Ce plan m'a toujours fait sortir du film. 🤷🏻♂️ Ce n'est pas vraiment un WTF comme décrit dans la vidéo, mais je voulais quand même le partager.
Pour Halloween, peut-être que le tueur, s'il est le mal incarné par ce masque, ne peut tuer sans et se doit de le remettre maladroitement pour tenter de revenir à sa forme primaire de tueur lent. Dans le syndrome de Stendhal, ça m'a toujours paru être un plan à vocation à la fois significative et hypnotique. Vu comment se manifestent les visions plus tard, les médicaments entrant dans le corps dans cet espèce d'oesophage cylindrique et hypnotique, ça ressemble à une tentative esthétique qui à l'époque, pouvait encore être innovante par son étrangeté: ça et l'évidence du médicament accentuant les effets de vertige du personnage. De plus le Gus n'en est pas à son premier coup d'essai dans les effets de style loufoque à la limite du grotesque, il y a souvent des plans qui te filent plus le malaise par leur esthétique que par leur contenu narratif dans ses films. Pour Silent Hill, faut que je re regarde, mais le commentaire sur les haiku m'a convaincu..
Pour le buisson, j’ai pas vu Silent Hill, mais, la première chose que m’évoque ce plan, c’est qu’on s’attend à voir, avec le traveling, la famille perdue, montrée comme cachée par le buisson, mais vu que c’est une image un peu nulle, c’est plus classe de montrer, « en fait non, rien, vous ne les verrez pas cachées derrière le buisson »
3:22 Une référence aux Monthy Pythons ? Ni ! :-) "First you must find... another shrubbery! Then, when you have found the shrubbery, you must place it here, beside this shrubbery, only slightly higher so you get a two layer effect with a little path running down the middle. Then, you must cut down the mightiest tree in the forrest... with... a herring!"
Bon je suis pas un spécialiste de Halloween (ni de cinéma a vrai dire), mais j'ai une théorie, quand il perd son masque justement Mickael Myers et totalement perdu car Michael Myers "n'existent plus" au sens psychologique, l’être humaine a totalement disparut a travers ce concept abstrait du mal (c'est l'aboutissement de la déshumanisation), l'homme Mickael Myers (sont humanité est mort) il ne reste que le tueur. Je sais pas si je suis trés clair ^^" ? Bravo pour la vidéo, trés bon comme d'hab.
4 роки тому
Plan 1. Parce que : Le Pacte des Loups avec Samuel Le Bihan 😏 Plan 2. Je ne vois pas non plus :/ à part l'envie d'utiliser de la 3D pour l'immersion supposée (même si tout-à-fait ratée). Peut-être que l'image de synthèse qui représente l'intérieur présente un rapport avec le réel et l'irréel, comme le syndrôme de Stendhal qui s'immisce dans l'esprit et le pénètre. Est-il l aréalité ou une représentation synthétique de notre esprit ? Plan 3. Si The Shape renie son humanité et sa personnalité au profit de ce qu'il est en tant que représentation, il ne peut pas agir démasqué. Carpenter pensait peut-être bon de montrer cette facette de la psyché du personnage. Ou alors c'est une erreur d'edit :D Sympa, le concept des plans WTF en tout cas. Ça donne envie de chercher ça dans ma filmottoothèque. Bravo et merci, Fossoyeur !
Le Parrain II. A vrai dire, des plans WTF, j'en ai plein. La seule filmo de Cronenberg m'en a mis plein les yeux. Mais un plan véritablement marquant sur la durée, qui me perturbe à chaque fois que je le vois, c'est bien la fermeture du Parrain II. Pas besoin de revenir sur l'immensité de la scène, Pacino est parfait, le mouvement de caméra lui fait en plus totalement honneur, l'envolé musicale est sublime et le fondu au noir en écho à la fermeture des deux autres volets me vaut à lui seule de placer la trilogie à la première marche de n'importe quel classement concernant les sagas de cinéma. Seulement voilà, il y a un élément en plus dans ce plan que je ne m'explique pas : l'ombre sur le visage de Michael. Quand le point de vue avance pour cadrer Pacino plus serré, la partie gauche de son visage disparait dans une ombre qui n'a l'air d'avoir rien de naturelle. Pourquoi est-elle là ? Pour amplifier les ténèbres dans lesquelles s'engouffre Michael ? Pour mettre en valeur le jeu de Pacino ? Pour créer un jeu d'ombre avec le fondu à suivre ? La réponse est sans doute assez simple dans le fond, mais la question me hante tant j'aime ce plan.
J'ai toujours regretté, effectivement, que Carpenter nous dévoile le visage de Michael Myers adulte - l'unique critique que j'aie jamais eu à faire sur ce film que j'adore ! Franchement, oui, pourquoi ? Bon, on va remonter ce plan et placer un buisson à la Gans à la place ! ;-)
Christophe Gans en interview :
"Beaucoup de gens se sont posé la question "pourquoi" terminer le film sur la pluie qui tombe sur le buisson. C'est un plan très japonais en fait, pour montrer l'atmosphère interne du personnage, sa mélancolie, je fais ce qu'on appelle en japonais un 'haïku', je montre son état intérieur (...) C'était une manière de définir ce qu'était maintenant la vie du personnage de Sean Bean, cette attente interminable, en pensant chaque fois que sa femme est près de lui et qu'il ne reverra jamais."
Commentaire audio de Christophe Gans
- Blu-Ray SILENT HILL , édition Metropolitan Vidéo, 2009.
Merci ! T'as la source ?
Source ?
Elle est écrite sa source bordel xD
Bien vu ça, je l'ai ajoutée !
Le héros de la journée.
Jai trouvé la réponse du réalisateur à la question pour Silent Hill, extrait tiré du commentaire réalisateur du bluray du film:
"Beaucoup de gens se sont posé la question 'pourquoi' terminer le film sur la pluie qui tombe sur le buisson. C'est un plan très japonais en fait, pour montrer l'atmosphère interne du personnage, sa mélancolie, je fais ce qu'on appelle en japonais un 'haïku', je montre son état intérieur (...) C'était une manière de définir ce qu'était maintenant la vie du personnage de Sean Bean, cette attente interminable, en pensant chaque fois que sa femme est près de lui et qu'il ne reverra jamais."
Sa femme et sa fille l'attendent dans une sorte de purgatoire avant l'au delà et il est voué à une vie de tristesse et de regrets en gros, voila voila ^^
il faut épingler ce commentaire
Je trouve ça moins classe que le buisson ardent pas ardent pour signifier l'absence de Dieux (ou que la drague de la chef décoratrice)
ça plus le nom du buisson plus haut c'est ouf! en tout cas merci pour cette réponse ;)
Lol le "Haïku" de Gans...
Fr
Pour Silent Hill, je me demande si y a pas un rapport au début du film, où la gamine va se paumer dans un décor verdâtre (je me souviens pas si y a un buisson dans la scène, mais je crois bien qu'il y avait un arbre), ce qui pourrait coller avec cette thématique que non seulement tu ne t'échappes pas de Silent Hill, mais aussi que tu en es déjà prisonnier avant même d'y être allé.
Ou alors c'est juste un très joli buisson.
Le Tropeur Ça ce tient ! Je pense.
effectivement, c'est un bien joli buisson
Je pencherais pour la deuxième hypothèse!
Le Tropeur Le fait que ce soit un beau buisson ne laisse pas de doute
Le Tropeur i
Dans Silent Hill, le travelling en lui-même est sûrement plus important que le buisson : le spectateur attend de voir quelque chose que le mouvement appelle justement à voir. Le buisson, c'est l'image déceptive par excellence, et là le parallèle est éloquent avec ce que peut ressentir le père. Il y a quelque chose à voir mais on ne le voit pas, le travelling substitue au monde parallèle le réel, visible certes, mais profondément décevant.
Hypothèse très intéressante, d'ailleurs jusqu'à la dernière seconde on s'attend à voir quelquechose surgir de ce buisson. C'est dans l'imaginaire cinématographique la cachette par excellence. Quelqu'un qui se cacherait derrière le buisson pour voir Sean Bean ouvrir la porte
J’aime beaucoup vos analyses
En ce qui concerne Dario Argento :
"Le Syndrome de Stendhal fut le premier film avec lequel j'ai fait l'expérience du numérique, et je suis enfin parvenu à otenir une scène que j'avais en tête depuis Phenomena : je voulais montrer le parcours d'un cachet lorsqu'on l'avale. Le suivre tout le long de l’œsophage comme une gastroscopie. D’ailleurs, j'ai toujours une forte attirance pour les parties cachés de mes personnages, j'adore fouiller aussi bien dans l'âme qu'à l'intérieur des corps."
Dario Argento - Peur
le plan du buisson, mon interprétation : celui de gauche, ça ressemble à un thuya. le thuya est employé pour faire des haies, ça pousse vite, au bout de quelques années bye bye le vis à vis. au bout d'une décennie, même en le taillant régulièrement, ça s'élargit, réduisant d'autant la surface libre au sol, ça devient étouffant. au bout de 20-30 ans, ça a pris tellement de place que t'es bien obligé de tailler dans la masse pour retrouver un passage suffisant dans ton jardin. et c'est là que tu découvres l'horrible vérité : derrière ce vert dense, opaque, tout est mort. la surface bouffe tellement la lumière qu'il n'y a pas d'épaisseur de feuillage derrière. c'est juste des branches nues, avec plus ou moins d'accumulation de feuillage mort, sec, même pas décomposé.
la dimension de Silent Hill, c'est l'intérieur du thuya. tu ne la vois pas, mais elle est là, à l'intérieur, juste derrière la surface.
je remercie Stéphane Marie pour son émission "silence ça pousse"! :D
J'ai toujours adoré le plan de Halloween où on voit le visage de Michael Myers !
Lorsque le masque est arraché, on peut s'attendre à découvrir un visage horrible, une sorte de monstre, ou au moins un visage impressionnant de brute. Mais non, ce qu'on découvre, c'est un visage absolument banal, anodin, un visage d'anonyme qui se perdrait dans la foule. A mes yeux, ça fait parfaitement sens : Michael Myers, ce n'est personne, juste le véhicule du mal absolu.
Il est bg aussi xd
je suis bien d'accord :)
Bon théorie j'adore
Quand on découvre son visage, regardez-bien, on dirait qu'il a eu un accident à son oeil gauche donc il n'est pas si ordinaire je pense
Euh... on a vu la même chose ? il est défigué
il fait peur même.
"Il y a un côté très feuilles dans ce buisson." C'est très juste.
Alors, je n'ai jamais vu Halloween, mais quand tu le mentionne comme ça, je me suis dis que ce plan montrait justement à quel point Carpenter avait la volonté de faire de Micheal Mayers "The Shape." Au point où même lorsqu'il est démasqué, il se sent obligé de remettre son masque. Dans ce cas, on peut aussi conclure que Mayers est lui-même surpris d'être démasqué, comme s'il n'était pas à l'aise d'être un humain et non une allégorie.
Enfin voila, c'est une idée qui m'est venu comme ça, je suis pas pro des films ou quoique ce soit.
Ciao :p
C'est effectivement tout l'intérêt de ce plan à mon avis, de voir toute la panique de Myers lorsqu'il n'a pas son masque (rien à voir avec son stoïcisme une fois le masque mis). Après il est vrai que JC aurait aussi pu le laisser dans la pénombre malgré tout, et là on touche à un autre sujet : pour JC, le mal n'est pas qu'une simple thématique dont on peut faire une allégorie, le mal "existe" bel et bien, au sens matériel (comme cela est appuyé dans Prince des ténèbres). De fait, il y a un visage derrière le masque de Myers, et c'est celui du gamin que l'on a vu en début de film. Cette scène est comme un retour à la réalité : on ne peut pas réduire Michael Myers à une simple abstraction dont on pourrait se débarrasser dès lors que l'on aurait compris qu'il s'agit d'un simple cauchemar ou même d'"une vision de l'esprit". Le mal existe et il s'est incarné.
Pour quelqu'un qui n'a jamais vu Halloween, c'est super ce que tu déduis! :-)
POUET POUET !
Merci :) c'est surtout grâce au Fossoyeur qui a bien exposé le contexte :)
c'est exactement ce que je me suis dit , il vit a travers ce masque , un peu comme Roscharch dans WATCHMEN
le buisson est peut être ami avec le producteur
Fallait rentabiliser le travail du jardinier
Le caméo du camélia
Il serait pistonné ?
Oui il y a eu un souci technique pendant le travelling le moteur est tombé en panne exetera exetera
Concernant le buisson : pour moi, c'est pas le buisson en soit qui a du sens, mais le travelling. Je le prends comme un genre de trois petits points à la fin d'un roman, comme pour exprimer la lassitude et le sentiment de vide chez le personnage. Le buisson est arbitraire. La caméra aurait très bien pu faire un traveling vers le ciel et montré le soleil traverser légèrement le ciel nuageux, mais là, ça aurait pu exprimer un coté optimiste, céleste. Là, faire un traveling sur un buisson, c'est juste purement pour faite un traveling et tomber sur quelque chose qui remplit le cadre plutôt que tomber sur un sol avec du gravier ou de l'herbe.. Le traveling aurait très bien pu continuer et le fond noir se faire en même temps, ça n'aurait rien changer.
Ouais, voilà, purement et simplement trois petits points à la fin d'un texte..
Non, le buisson prend trop de place à l'écran pour que ce soit du hasard. De plus, le traveling ne s'arrêterait pas, il continuerai, à moins de ne montrer que du vide. Là, le buisson est "sublimé", on lui donne de l'importance, en faisant de lui la dernière chose sur laquelle le film s'arrête, au sens propre comme figuré.
Le travelling pourrait aussi représenter la femme et la fille que Sean Bean ne voit pas mais sent s'éloigner, non ?
Oui, et si le travelling s'arrête, c'est parce que la fille avait envie de faire pipi derrière le buisson car elle avait la flemme de retourner à la maison.
Kwev justement, le buisson prend toute l'image - il joue le rôle d'un mur, il ferme l'image à la fin du travelling.
Je suis d'accord avec l'analyse de Rokgnara, sauf que pour moi c'est plus un point final que des points de suspension.
+Rokgnara
Tu parles de 3 points de suspension en terminant ton texte par seulement DEUX ! Quelle délicieuse contradiction reflétant un caractère dissident et...nan c'est un oubli en fait, hein?
Pour le masque de Michael MYERS j'ai entendu une rumeur sur la raison de ce plan dans un documentaire sur le phénomène du Slasher, je sais pas du tout si elle est fondée, mais ça a l'air plutôt plausible: en gros, premièrement CARPENTER aurait voulu trancher avec les films d'horreur qui mettaient en scène des monstres ou des personnes défigurés, la rumeur dit qu'il savait que les gens s'attendraient à un "monstre" et qu'il aurait volontairement voulu aller contre leurs attentes, pari visiblement gagnant vu que d'après le même type, et toujours dans ce fameux documentaire, le public aurait hurlé de terreur au moment de voir le visage de Michael lors des premières projections du film.
Deuxièmement, et toujours selon la même source, la scène servirait aussi d'objet de réflection sur notre rapport aux serial killers ou aux criminels en général en pointant du doigt le fait que derrière les apparences, derrière cet aura qu'on leur prête, il n'y a finalement que des êtres humains, et qu'on les voit beaucoup plus comme l'image qu'on se fait d'eux plutôt que pour ce qu'ils sont réellement
C'est-ce que je me dit : le plan dit que la capacité à être un monstre, jusqu'à être "inhumain", fait partie de la nature humaine. C'est cette possibilité qui effraie le public.
Bonne j'aime beaucoup.
C'est ce qui leur permet de pratiquer aussi efficacement et discrètement quand ils ont les habilité les compétences pour le faire
Les serials killers ont souvent des comportements émotionnels très particuliers. Cela se résume souvent par le terme de psychopathie. Je généralise mais je le rappelle tout de même parce que tu as l'air de dire que les serials killers sont des humains comme les autres. Non, pour la plupart ils sont apathiques.
J'ai la réponse ! Durant la réalisation de Silent Hill, Christophe Gans a reçu de nombreuses menaces de mort de la part des fans du jeu... Du coup, il se cache derrière un buisson à la fin ^^
Niko Paladino x)
En mode fortnite bv
Niko Paladino
C'est le realisateur de silent hill: revelation qui devrait se cacher dedans maintenant
Niko Paladino
Cépakon
Dans Le père-noël est une ordure, j'ai toujours été intrigué par ce plan en caméra subjective vu à travers les yeux d'un lapin sous un meuble...
Personnellement le plan où on voit le visage de Micheal Myer precede sa mort, et je pense que justement c'est pour indiquer que a ce moment la, ce que tue le flic c'est Michael Myer , pas "The Shape" , c'est une maniere de dire que la le mal en lui même ne pourras jamais être tuer, juste l'homme qui l'incarne .
Pour la gorge j'ai pas vu le film , et le buisson , je sais pas non plus x)
J'adore l'idée !
Vu sous cet angle, ça rend le rebondissement final d'autant plus intéressant. Belle réflexion!
Sauf qu'à la fin il ne meurt pas ^^
TheDerchminator Parce qu'il a le temps de remettre le masque ? Et de ce fait redeviens ce concept qui ne peut pas être tué justement ? Ce moment où il est sans masque est peut être la fenêtre qui aurait suffit à le tuer pendant qu'il était le plus proche de l'humain.
Je sais pas, j'ai pas vu le film. Mais j'aime beaucoup cette théorie ^^
Sharp Chivers C'est intéressant de le voir comme ça oui c'est vrai ! :)
le plan de Silent Hill était pour masquer la mort de Sean Bean!
C'est l'analyse la plus plausible!
Je valide !!!
nope nope :/
Encore ?!
Les interprétations sont ouverts
nous avons une réponse du réalisateur certes ils disent pas la vérité tou le temps où ils nous disent ce qu'ils ont envie de nous dire oui
et il nom pas forcément raison tout le temps comme j'ai dit au début
libre d'interprétation
c'est important
Est ce que le fait d'enlever le masque du personnage dans Halloween n'appuie pas sa déshumanisation justement? Pendant 2 secondes il n'a plus son masque, peut-être a-t-il été vu mais peu lui importe il le remet et continue à tuer. Il n'est pas redevenu humain pcq le masque est tombé, il ne se passe rien. Avec ou sans masque c'est un "monstre". Je n'ai pas vu le film c'est une simple hypothèse!
Pas mal comme idée
Je pense à peu près pareil, pour moi le fait d'enlever le masque et de le remettre ça souligne le fait que plus rien n'est changé, une fois qu'il a tué, il devient un être déshumanisé masque ou pas masque
Voilà ! ^^
Contente que ça convainque quelqu'un même si je n'ai pas vu le film ^^ Merci!
Le fait qu'il remette aussi vite son masque avant de continuer sa poursuite m'a toujours fait penser qu'il avait en avait besoin, que c'était une barrière, ou que ce masque était sa vraie "peau". J'ai beaucoup vu Halloween 2 (j'aime vachement son prologue) mais une seule fois le 1, sinon j'aurais sûrement relevé cette modification dans les plans: argh !
Je pense qu'on peut dire que la déshumanisation est dans l'acte et pas dans le masque. Un homme peut être un monstre et un monstre peut être humain.
Pour le fait qu'il le remette si vite, c'est sans doute une manière de se déculpabiliser, ce n'est pas lui qui agit mais le personnage qu'il s'est créé. Mais je ne pense pas que ce détail soit important pour répondre à la question: "pourquoi ce plan?"
Pour le Syndrome de Stendhal,
A la première vision j'ai trouvé le plan assez moche et très maladroit. Avec le recul, il l'est toujours, mais au vu de l'ensemble de l'histoire et de la recherche désespérée de trouver du sens derrière ces plans de pilules dans l’œsophage, voici mon interprétation. Le syndrome de Stendhal n'est pas uniquement présent au début du film (comme le suggère la structure narrative du film) mais l'est tout du long. Dans ce syndrome, la personne se sent comme aspirée dans une œuvre d'art et (ce qui n'est pas montré dans le film) tente de la détruire. Est-ce qu'Anna ne serait pas l’œuvre d'art du tueur ? Plusieurs éléments le laissent penser, comme la scène de viol où il "pénètre" dans Anna, ou lorsqu'il la coupe avec une lame de rasoir pour essayer de la détruire. Bien plus tard, Anna se fond en œuvre d'art lorsqu'elle est recouverte de peinture. Elle dira à la fin du film que "le tueur est entré en elle". Bien d'autres éléments me laissent penser que mon interprétation semble se tenir. Si on considère cela, la scène de la pilule (on y vient) serait alors le prémisse de l'entrée du tueur en Anna, une façon de nous prévenir que quelque chose va entrer en elle et changer son organisme, sa personnalité, ou en tout cas l'équilibre psychique d'Anna ?
Une sorte de pillule de Tchaikof ?
@@lucasdesloires2955 késkecé une "pilule de Tchékov"?
@@charlotte8066 Référence au fusil de Tchaikof
ça se tient !
En voyant la pilule bleue, j'ai pensé à Alice qui tombe dans le trou qui l'emmène au pays des merveilles. Ca rejoint votre interprétation.
L'image la plus terrifiante que l'esprit humain n'est jamais imaginé... Un buisson !
Joseph Bogard Bienvenu dans la réalité véritable.
Les aventures de BOROMIR !!!!!!
Vos papiers s'il vous plaît.
*vos pas pieds
Crossed...
Super intéressant ! Autant pour les plans eux même que pour ton avis et tes interprétations ! Si t'en as d'autres, refais une vidéo sur le sujet :)
la porte est ouverte, hmm ça doit être le buisson
Ce fieffé buisson est très doué pour les pranks
c'est du laurier et de l'olivier...c'est un gag de laurel et hardy... à non , c'est pas ça.
Dommage qu'il n'y ait pas de '' plans WTF '' n°2...
J'ai adoré ce concept !
D'un autre côté, faut les trouver ces plans...
Dans Et pour quelques dollars de plus, durant une scène de nuit, Clint Eastwood se retrouve avec le visage entièrement peint en noir le temps d’un gros plan. On ne sait pas bien s’il s’agit d’une grossière erreur, peut être une tentative d’insister sur le fait qu’il fasse sombre… Le reste de la scène son visage est tout à fait normal, j’avoue que j’aimerais beaucoup trouver une explication:)
Ces scenes m'avaient choquées aussi. Je pense qu'en fait celles ci on été tournées en nuit américaines. Pour accentuer l'illusion d'obscurité ils ont du penser que c'était une bonne idée de maquiller l'acteur en noir. Mais bon...
#BLACKFACE ! lol
Pour le plan 01 : "Silent Hill", le buisson à droite c'est des roses de Sharon. C'est un plan référence (symbolique) pour refermer le film sur la mère Rose et la fille Sharon.
no c'est juste un buisson
quant à l'utilisation de la CGI dans le syndrôme de Stendhall .... je pense très sincèrement que Argento a juste voulu faire un peu de poudre aux yeux avec ledit outil digital... une sorte de "nous aussi on sait faire" .... rien de très orgasmique au niveau nourriture de l'esprit malheureusement mais juste le jeu de "qui a la plus grosse"
oui je pense aussi il a voulu tester des trucs avec les nouveaux effets spéciaux
oui, en fait comme il l'a déjà expliqué, il est fasciné par la 3D et quand les CGI sont apparus il est devenu tout foufou. Il a essayé de réitérer ses plans avec de la 3D mais ça ne passe pas du tout. c'est ce qu'il explique dans son autobiographie.
Bah oui mais il s'est rendu compte que les plans étaient pas foufou, pourquoi les avoir laissés dans le montage ? :/
Ils ne se rendent jamais compte que c’est pas foufou quand ils te sortent un effet spécial les italiens... (un dragon dans Willow (1987) contre un dragon dans Desideria (1994), c’est assez parlant)
Il a bien aimé ces plans là justement
Concernant Dario Argento j'ai surtout l'impression qu'il expérimentait et qu'il ne faut pas chercher de sens outre mesure, un peu comme Tsui Hark avec Knock Off. Réalisé après le syndrome de Stendhal, je trouve que le sang des innocents reste également - de mémoire - un film très correct.
And now for something completely different, cette musique de fond
Concernant ton interrogation sur Halloween je n'ai qu'une théorie, ça vaut ce que ça vaut, peut-être qu'elle apportera un début de réponse à ta question pour peu que le raisonnement te parle ^^
Comme tu l'as souligné dans une autre vidéo, il ne devait y avoir au départ qu'un seul Halloween avec Michael Meyers, les autres films de la saga devaient tous partir dans d'autres directions, d'autres thèmes, avec d'autres personnages pour raconter d'autres histoires. Partant du principe que c'est ce qui aurait dû arriver, si Halloween n'avait eu qu'une seule fois cet antagoniste montrer son visage à la fin aurait eu un impact différent. Montrer le visage du mal une seconde à peine, pour ainsi dire "faible" car incapable de tuer tant que son visage est découvert, ça comporte selon moi une part symbolique. Michael, incapable de tuer sans son masque, juste un vaisseau du Mal qui n'est rien tant qu'il n'est pas caché, dissimulé derrière une barrière qui fait de lui "la forme" (ou "silhouette") et le déshumanise. D'une certaine façon, je crois que cela signifiait que tout le mal réside dans l'anonymat conféré par le masque, et du coup montrer l'antagoniste ainsi privé de son pouvoir pour quelques secondes à peine juste avant qu'il ne soit vaincu était symbolique d'une forme de lueur d'espoir. Une façon de montrer que le Mal, même soit disant "absolu" a une faille, est en fait teinté de faiblesse, et que même s'il est impossible de définitivement le vaincre on peut s'en garder. Après tout il est tenu en échec par une jeune femme seule et un vieillard.
Selon moi le "cut" qui enlève cette scène dans le 2 va également dans le sens de cette théorie : si Meyers reviens pour finir le boulot et tuer dans le 2 on ne peut pas garder la scène qui le démystifie de la sorte, cela supprimerait la notion de menace implicite, et comme le premier était censé être un stand alone ce n'était pas prévu de cette façon.
Salut, alors pour répondre à tes questions et essayer de donner un avis sur les plans "WTF", je dirais les choses suivantes :
- Silent Hill et le buisson : je crois que l'heroine et sa fille sont comme dans une dimension parallèle et donc qu'il existe une barrière entre elles et le mari qui est dans notre monde. Est-ce que ces buissons ne représenteraient pas cette barrière ? Barrière qui serait facilement franchissable, mais bel et bien là. C'est comme si, cachées dans ce buisson, elles pourraient entrevoir notre monde mais pas encore en franchir la limite. C'est un peu agiter la queue du mickey dans un manège, mais bien te la retirer au moment où tu penses pouvoir l'attraper.
- La pilule du Syndrome de Stendhal : Est-ce que ce ne serait pas tout simplement pour montrer physiquement et crûement ce qu'il se passe finalement dans la tête de l'héroine, à savoir cette overdose d'art qui entre dans ton corps et va modifier ta vision du monde ? Et si son malaise était aussi du à la pilule qu'elle a avalé qui n'était pas vraiment un médoc ? Enfin voilà, j'essaie, après tu en feras ce que tu voudras.
- Le masque dans Halloween : Est-ce que, puisqu'il est en train de vouloir tuer sa soeur, on ne pourrait pas imaginer qu'en lui le mal et l'humanité se livrent une sorte de combat. Il veut tuer sa soeur mais en même temps il hésite et sa soeur réussit à faire ressurgir quelques instants son humanité. Mais finalement le mal reprend le dessus et donc il remet son masque ? Là dans le deux, on ne montrerai pas du tout son visage vu qu'il a clairement choisi le mal et qu'il ne sera plus capable d'un seul bref moment de retour à l'humanité ?
Bon voilà, j'aurais tenté. J'espère que ça pourra faire avancer le schmilblick. Bon courage et continue ton intéressant travail qui m'aura remué les méninges (après dans le bon ou le mauvais sens, chacun est juge).
Pour Halloween le soucis c"est que lors du tournage du 1, Laurie Strode n'était en aucun cas la soeur de Micheal cet élément a été pensé lors de l'écriture du 2.
Peut etre qu'il a hésité, tout simplement. XD
Pour Halloween, ce n'est pas sa soeur qu'il essaye de tuer dans la scène où il perd son masque (ou alors j'ai oublié un truc). Sa soeur il la tue lorsqu'il est gamin, dans les premières minutes du film.
OswaldLunaire oui mais le 2 a apporté le fait que Laurie Strode soit la petite soeur de Michael Myers
Vidéo compte triple ! (WTF = trois lettres, trois types de scènes expliquées, trois scènes "dénoncées")... Love
La scène du buisson m'a fait penser à Crossed qui l'avait évoqué subtilement !!
Merci noble fossoyeur !
Mon plan inexplicable : dans la saison 3 de The walking dead, il y a une scène où Carol s'entraîne à ouvir un ventre dans un objectif de pratiquer une césarienne plus tard. sauf que dans cette scène, il y a des plans durant lesquels Carol est filmé depuis des buissons derrière un grillage, avec des tremblements comme une vue subjective, on peut donc penser qu'elle est observée, qu'on l'espionne ou quoi que ce soit, mais non, rien de tout ça plus tard, ça me perturbe encore aujourd'hui, 5 ans après.
Léo ah...maintenant que tu le dis moi je croyais que c'etais la gamine blonde qui nourris les zombies qui l'observait
Beth? elle était dans la prison à ce moment
Léo non la petite fille **SPOIL** que Carol abat d'une balle dans la tête en lui disant "Regarde les fleurs"...
Scène dérangeante d'ailleurs...
Cinéman elle apparaît dans la saison 4 elle
M'enfin the walking dead c'est pas du cinéma.. si on devait s'attarder sur les plans inutiles des séries...
Pour Halloween je vais tenter une explication que j’avais émise dans mes études quand je décortiquais le film.
The Shape est un concept et aussi une représentation du mal ou de la mort qui se veut immortelle et toujours en chasse d’une proie.
Quand laurie retire le masque elle désincarne cette entité en lui faisant retrouver quelques secondes une forme d’humanité dans laquelle elle est faible... théorie aussi the shape est immortel avec son masque mais si le psy lui avait tiré dessus démasqué alors peut être Michael serait mort pour de bon n’étant qu’un être humain. On dit souvent aussi que le mal a parfois le visage de monsieur tout le monde et là on se dit sur ce plan oui en fait sans son masque il est pas impressionnant... ce plan n’est pas du tout wtf pour moi le masque étant un accessoire pour se dissimuler l’enlever c’est mettre à nue l’individu derrière.
Une scène wtf par contre c’est le film évolution qui de sympa culmine avec une pub pour du shampoing... j’en ai été foudroyé de consternation
Pour le second film, peut être que c'est pour le coté vertige dont la fille ressent devant les oeuvres d'art...
Personnellment, j'y voie Alice tombant dans le puit menant au pays des merveilles. Une prémonition sur le film à venir.
Taryann 1817 tient j’me suis dis ça aussi.
Donc ça veut dire que le film est une oeuvre d'art et c'est nous qui ont le vertige... PAIE TON NARCISSISME X,D
Quoi de mieux pour introduire le concept du WTF, que la musique des Monty Python's Flying Circus ! Chapeau l'artiste.
« Y a un côtés très feuille »
Huum 🧐
Ça fais tellement plaisir de te voir plus souvent sur Yt :)
Si tu avais 6 ans et demi on t'aurait repondu le fameux "c'est pour faire parler les curieux" donc peut être est-ce la réponse
Très bonne vidéo, t'es vraiment mon inspiration pour faire mes propres analyses de films, toi et durendal, vraiment vos vidéos sont tellement bien faites.
Je me souviens d'un plan dans "Calvaire" de Fabrice Du Welz qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe même si il reste dans l'ambiance du film. C'est vers la fin dans le bar. Berroyer viens et menace avec son fusil et quand il part, un mec ce met au piano et tout les gus ce mettent à danser bizarrement.
C'est juste pour montrer à quel point tout le monde est taré genre ils sont tous dans une dimension parallèle psychologiquement
Niveau cinéma,mon cher Fossoyeur tu es de loin le meilleur du UA-cam game!!!
La musique de Monty Python's Flying Circus réchauffe mon coeur
Ah c'est bien comme concept, ce serais bien de demandé aux abonnés des plan dur a expliquer et que le fossoyeur nous explique ou nous donne son interprétation.
Pour le plan "pilule", je pense que le but était de recréer un vertige. Elle a le vertige quand elle regarde des tableaux, elle prend des cachetons pour que ça s'arrête, mais lorsque la pilule entre dans son corps, c'est le même vertige qui est reproduit, avec cette pilule moche qui tombe dans l'inconnu, qui tourbillonne. C'est vraiment l'explication la plus plausible pour moi.
Quand j'ai vu le titre de la vidéo, j'ai pensé aux buissons de Silent Hill... et la BIM qui voilà ? ... Merci Fossoyeur, je me sens moins seule.
HALLOWEEN :
Je me suis également posé la question pour le masque ! Et au final, je pense que d'une certaine façon, The Shape a finalement pris la place de ce bon vieux Michael. Une sorte de syndrome schizophrénique où l'un ne va pas sans l'autre. Michael a besoin de The Shape pour stabiliser son existence. Une espèce de Dr Jekyll et Mr Hyde, où ce dernier a pris beaucoup trop d'importance .J'aurais été ravi d’approfondir mais j'ai trop faim. Si par hasard, certains commentent et veulent débattre ... I wiil be back.
J'ai pensé à peu près à la même chose. Mr Michael est devenu le MAAAAAAL (bouuuh tremblez mortels) et sans son masque il ne sait plus qui il est (hébété, comme le dit se cher Fossoyeur), ou alors il n'est plus que un tueur et il remet son masque machinalement parce que c'est une composante de son personnage.
Pour moi c'est plus comme Rorschach dans Watchmen et il n'est plus rien sans son masque
Comme dans le livre "cabale" de Clive Barker alors, où les protagonistes sont pourchassés par un tueur qui ne tue que lorsqu'il porte son masque. Ledit tueur blame d'ailleurs parfois le masque pour ses tueries mais il en a besoin pour assouvir son réel désir de meurtre
Ca m'a fait penser à Rorscharch dans Watchmen, qui a "besoin" de son masque pour retrouver son identité de héros (même si il reste bien badass/flippant quand il l'a pas ^^).
D'accord avec tout ça. Je dirais même que le masque apporte à Michael une sorte de protection. En l'enfilant, il se déshumanise, et annihile avec tout ça tout ce qui fait de nous des hommes : les émotions, les remords, la peur ... Il suffit de voir avec quelle vitesse il le remet dans la scène. Sans son masque, il se retrouve homme, nu et fragile.
l'histoire du buisson vient de me retourner la tête j'y avait pas fait attention sur le coup, mais c'est vrai que c'est hyper intrigant
et à part ça le fossoyeur, c'est le mec qui dans ses commentaires sous la vidéo a de réel débats avec des gens qui veulent réfléchir et donner des propositions ! c'est trop cool
Pour la question par rapport à Halloween, il s'agissait de terminer sur un effet de miroir inversé....
La dernière séquence répond à la première. Celle-ci s'achève sur le visage angélique du jeune meurtrier qui se laisse démasquer après avoir commis son baptême de sang. Le regard à la fois apathique et perdu de Michael démultiplient la violence de la scène et le malaise du spectateur...
A la fin du film, c'est exactement le contraire qui se produit : On découvre un visage d'adulte tordu par la rage de ne pas avoir pu tuer (ou jouir) et qui a été démasqué malgré lui . L'effet est accentué par les blessures (allégoriques ou réelles ?) qui lézardent sa joue...
Conclusion : La dernière séquence démasque la première...
Derrière le monstre froid et implacable se cache un malade aussi pathétique que sordide.
oui très résumé!!
Cette vidéo est trop marrante, on à tellement l'habitude de te voir connaître ton sujet, et là tu es tout déboussolé du coup ça m'a fait rire haha, je sais pas si ça peut mener à quelque chose mais ce serait marrant que tu continues ce genre de vidéo, ou tu interroges le "spectateur" par exemple par rapport à quelque chose que tu aimerais comprendre.
L'œsophage était l'anus dans l'ancien empire Mesopotamien. Car ces pilules évoquent le douloureux examen de la prostate qu'a subi Dario Argento.
Au sujet du masque, on pourrait penser que c'est juste une lourdeur symbolique qui insiste sur la vulnérabilité de Michael Myers dès lors qu'il est à nu, mais ça n'est pas logique puisqu'il n'a pas d'âme.
Concernant le buisson je n'ai pas d'explications, et ce malgré l'usage de PCP.
Quel plaisir tes vidéos !
En fait, la mère et la fille sont incarnées par ce buisson !!!
euh? ... c'est ça la "place la femme" ?
MOO Meuh mdrrrr
Bien vus mais nuance il a le buisson a gauche (la mère) et une plante verte a droite (la fille).
Les buissons sont un élément important dans certains jeu vidéo,ils permettent de se cacher peut être que la caméra montre le buisson pour montrer un monde dissimulé enfin découvert au monde .(je viens d'improviser me tuer pas tout de suite)
Non c'est pas débile comme analyse ! Après le film reprends l'esthétisme et (en partie) le scénar du jeu mais pas ses codes, du coup je verrai mal le réal faire une référence à une mécanique de jeu vidéo pour signifier une notion aussi précise....
Je viens tout juste de découvrir votre chaine, cette première vidéo est vraiment superbe. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autre semblable. ;-)
Mais enfin ! C'est el bouisson ! El Famoso Bouisson ! (tantaratatantantan)
Olé, Ola
Pour celles et ceux qui n'ont pas la référence, ça vient de Bob Lenon dans sa série de let's play sur The Evil within 2, où le buisson joue un rôle essentiel dans le gameplay :-)
El jardin de toun coeur
oulà yen a qui on trop regardé de let's play
Norogrim Leloupblanc Y a jamais trop de let's play avec le Lennon
Deux théories : (sachant que je n'ai pas vu les films)
- Pour le second -> La chute de la pilule symbolise la chute du personnage, au moment où elle prend le médicamentent elle 'officialise' sa maladie, maladie symbolisait par la chute du médicament (je ne sais pas si cela à de l'importance dans le reste du film)
- Pour Halloween, peut être juste que pour montrer que derrière cette figure, cette incarnation du mal, derrière chaque tueur se trouve un Homme, ils l'auraient enlevé plus tard car l'on peut voir une partie de visage sur les autres plans (sachant que le visage c'est l'identité de l'homme ce qui le définit majoritaire (physiquement) ex : les yeux qui sont considérés comme ''la porte de l'âme'')
Déjà merci parce que le premier plan dont tu parles, ce fameux buisson, tu m'as fait hurler de rire plusieurs fois. HAHAHA.
Maintenant, pour ce qui est d'Halloween. Je veux pas dire de bêtise, je les ai tous vu mais je suis loin d'être un expert... Bref, j'ai une question bête : La suite était-elle prévue dès le départ ?
Auquel cas, s'il n'avait pas eu idée de la suite, ou même s'il n'avait pas eu l'idée de cette suite là, ça peut expliquer sa volonté de montrer le visage de Michael pour quelques instants...
J'ai pas de signification claire à donner à ce plan mais en considérant qu'une fois qu'il met le masque il n'est plus censé qu'être le mal incarner, une menace, un monstre, une chose qui tue et c'est tout, le fait de lui arracher le masque ne peut-il pas représenter un retour brusque à la réalité, à l'humanité ? Une humanité qu'il a longtemps rejetée, qu'il a longtemps ignorée, une humanité dont il n'est plus tellement capable ou qu'il fuit. Alors... Est-ce que ce retrait de masque brutal, auquel lui même ne s'attend pas, ne peut pas le contraindre pour quelques secondes à un retour à la réalité ? On le sait, le masque permet de se voiler, de se cacher, se dissimuler mais aussi de se protéger, quand on porte un masque on n'a plus à être nous même etc. Alors peut-être que quand on lui arrache ce masque, il perd symboliquement tout ce qui fait de lui le mal incarné. Peut-être que perdre ce masque lui enlève ce qui le protégeait. Il se protégeait de l'humanité, maintenant il peut plus. Avec le masque rien ne pouvait plus l'atteindre, alors sans ce masque tout l'atteint à nouveau. Dès lors, le montrer remettre ce masque avec autant de précipitation, avec un air si guignolesque et effrayé peut prendre sens ! Pendant quelques secondes il en est revenu à l'enfant qu'il était. Un enfant effrayé, paniqué, paumé, perdu. Un enfant déstabilisé, un enfant fragile qui n'a plus rien pour se protéger. Alors il se précipite pour le remettre. Il se dépêche car il peut pas supporter ça. Il se dépêche car il le fat, il le doit. C'est la seule façon pour lui de continuer et finir son dessein. Il se dépêche pour de nouveau se défendre de cette humanité et pouvoir détruire à nouveau.
Et je pense pas que ça va spécialement à l'encontre de l'idée que Michael est "the shape" et qu'il est ce mal incarné. Il est ce mal incarné de par cette figure du masque. Quand il a tué enfant, il avait un masque qu'on lui retire. Quand il tue adulte, il porte ce masque. Le retirer c'est le faire revenir à l'enfant qu'il était avant qu'il se mette à tuer. C'est du moins lui faire récupérer une fragilité, une innocence. Pas forcément une humanité... mais une presque humanité^^.
Je pense qu'il faut distinguer la chose avec le masque et la chose sans le masque^^. Voilà.
Je fais peut-être de la sur interprétation, j'en sais rien, je dis tout ce qui me vient. Encore une fois, j'ai vu tous les films mais pas de là à les maîtriser XD.
Mais c'est possible qu'il ait envisagé ça comme ça, surtout s'il savait pas ce qu'il allait faire dans la suite car... Globalement tous les tueurs ont besoin d'une faiblesse et si tu regardes bien, je me souviens pas que Michael en ait montré beaucoup dans la saga. Alors... ce moment où on lui retire son masque peut avoir été une faiblesse... intéressante^^.
Justement pour distinguer le monstre qu'il est et qu'il veut être, qu'il semble avoir besoin d'être... de l'humain qu'il aurait pu être. Aurait pu.
Je sais pas.
Je suis pas clair mais je réfléchis en écrivant ! XD.
Un masque pour ne pas faire face.
Merci pour cette vidéo ! Merci pour ton temps et ton travail :)
"Y a un coté, "organique" a ce buisson !" C'est hilarant
J'ai du faire une thérapie pour oublier le plan du buisson ! Et voilà maintenant tout à recommencer ! Merci vraiment ! :D
Un bien beau buisson !!
J'ai commencé à suivre ta chaîne, j'aime beaucoup 👍❤
Pour le travelling qui finit avec le buisson, je crois que c'est un peu comme quand on tourne la tête et qu'on regarde dans le vide. En fait, on regarde bien quelque chose, mais notre tête est ailleurs et on ne regarde pas vraiment ce qui est en face de nous
J'ai mis tout ce temps depuis la sortie de cette vidéo pour retrouver le plan WTF que j'avais en tête, sans réussir à me rappeler le film concerné... : dans Die Hard, peu après le début de la prise d'otage, McClane réflechit à un plan d'action, et notamment comment alerter les secours ; il y a alors ce plan où il regarde par une fenêtre, et voit dans une tour voisine une jeune femme en tenue légère dans son salon.
Je n'ai jamais compris l'utilité de ce plan. Lors de mon tout premier visionnage, je me rappelle avoir pensé qu'il allait peut-être tenter de prévenir la femme, d'une quelconque manière, mais au final, non. J'ai beaucoup de mal à conclure qu'il s'agit d'un simple plan en mode "on vous montre une femme nue lol pouet pouet", et McClane est dans cette scène très loin d'être dans une situation émotionnelle - seul contre des terroristes surarmés menaçant des otages dont fait partie sa femme - qui lui donnerait envie de s'adonner brusquement au voyeurisme gratuit.
J'ai vu des discussions suggérant que comme la jeune femme utilise son téléphone sur ce plan, c'est un indice visuel pour McClane lui permettant de comprendre que les lignes téléphoniques dans le nakatomi plaza sont volontairement coupées par les terroristes... Mais ça me parait un peu étrange, pour ne pas dire inutile comme indice.
Bref, le mystère demeure.
"Je pense au moment même où il a été créé, il avait déjà mal vieilli !" Ahah
Après revisionnage de Silent Hill hier soir, je pense qu'il s'agit ici de faire monter l'attente, le suspense... pour rien. Mais pourquoi un buisson, me direz-vous ? Et bien, tout simplement car la végétation (d'un vert éclatant) symbolise l'espoir de Sean Bean. Or, ce n'est pas une fleur, ni un arbre, qui va grandir, fleurir avec le temps. Non, c'est juste un buisson. Un espoir vain.
PS : La symbolique religieuse du buisson ardent est vraiment intéressante !
Plan encore plus WTF: Sean Bean toujours en vie à la fin d'un film ?!
Oui alors là, j'avoue.... On ne comprend pas l'intention de l'auteur, Sean bean vivant.... Mhee.... Pourquoi ?! ^^
Si Sean Bean est là à la fin du film, c'est forcément un autre monde que le notre. Est-il lui-aussi dans un enfer, comme celui de Silent Hill? Une autre dimension? Une chose est sûre, mais la scène de fin ne montre pas la mère et l'enfant prisonnières de Silent Hill et le père bloqué dans la réalité à les attendre. Le choix de Sean Bean suggère, que dis-je? Prouve! Que le père était mort depuis le début, et que la réalité est simplement un autre cercle de l'Enfer.
Le générique de Monty Python Flying Circus 😍 très bonne vidéo sinon comme d'habitude continue 👌
Pour les plan wtf , je pensais au plan dans le film français " Grave " ou une table d opération ou un corp de chien est recouvert d un drap... et la le drap s envole... alors que c'est une salle donc pas de vent ... je vois pas d explications.. peut être une idée pour ou les personnage se dévoile et montre leur vice ? J aimerai connaître vos avis la dessus. Merci
Y a beaucoup de scène plutôt "allégorique" dans Grave, comme un rêve (le passage où Justine se fait attaquer dans son lit en est aussi par exemple... enfin il me semble sinon faudra aussi qu'on explique cette scène ^^) et ce plan avec le chien en est très certainement un également, ça pourrait excuser le vent. Quant à pourquoi montrer le corps d'un chien, eh bien, je pense qu'il s'agit du chien de la soeur de Justine, celui qui a été accusé à la place de Justine d'avoir mangé le doigt coupé. Le père de Justine, à l'hôpital, lui dit en effet qu'il va être piquer pour éviter qu'il ne prenne goût au sang, et Justine montre des signes de culpabilité. Ce plan pourrait donc peut-être illustrer, en rêve de Justine, sa culpabilité qui a encore du mal à se faire à sa nature en montrant les répercussions que ça a eu. Après, j'en sais rien, ça montre très certainement autre chose que de la culpabilité, ça symbolise peut-être l'éveil grandissant de sa nature et ça l'illustre par sa première victime (indirecte certes mais tout de même)... mais ça j'y crois moins.
J'ai adoré encore une fois ta vidéo et ton sujet traité dans celle ci! Merci à toi, dommage que tu parle de "seulement" 3 moments wtf!
"c'est un fort beau buisson en même temps" :'D 4:05
J'ai entendu les explications théoriques du pourquoi de ce traveling sur ce buisson.. Tu as mon j'aime, j'adore XD Comment tu pars trop loin c'est grave cool ^^
Dans pulp fiction, quand Mia dessine un carré avec ses doigts et que Tarantino décide de l'illustrer. WTF
je le trouve marrant ce plan. Totalement inattendu.
C'est pas WTF.
C'est du Tarantino.
Ah ah, dès que tu as dis "plan WTF" et "Silent hill" j'ai direct pensé au buisson x)
Silent Hill : Et le film se finit sur l'image la plus terrifiante jamais créée par l'être humain ... un buisson.
J'ai revu il y a peu de temps Wolfen (très bon film fantastique du début des eighties).
Le flic joué par Albert Finney sort à l'aube de l'appart de sa copine, et la caméra s'attarde sans raison sur un motard.
Un gros monsieur en jogging moche, qui se plante sur la route gelée. On ne reverra jamais ce personnage, et je pense que c'est juste pour nous montrer qu'il fait très froid. Mais le plan est tellement long que ça en devient un mystère...
Une pilule ça ne tombe pas d'abord . La preuve c'est qu'on peut boire un verre d'eau en faisant le poirier .
Effectivement spectateur avertis navigant dans les vieilles vidéos
C'est ce que je me suis dit aussi. La pilule qui tombe et rebondit sur les parois comme si elle tombait dans une canalisation d'évier c'est assez énorme. 😂
Merci pour tes vidéos, pour un cinéphile de plus de 40 balles comme moi c'est un véritable plaisir de te visionner.
2:47 Parce que les buissons sont les choses les plus effrayantes que l'esprit humain est jamais vu.
Ait
Alors, mes trois interprétations à moi que j'ai :
-Silent Hill : faire un pied de nez aux fins cliffhanger qui terminent un travelling sur une silhouette inquiétante ?
-Le syndrome de Stendhal : payer les départements effets spéciaux ? installer une ambiance de mal à l'aise ?
-Halloween : je soupçonne une pression tierce (acteur, producteur) de montrer la tête du tueur (ils pensaient peut-être que ne pas le voir créerait une frustration chez le spectateur ?), s'il ya une director's cut de ce film, il serait intéressant de comparer cette scène.
5:48 - Bombardement en cours !
J'adore la musique des Monthy Python's pour parler des plans WTF ^^.
Sinon pour les plans en eux même.
Silent Hill : Je n'ai jamais vu le film et ne sais pas comment est la végétation dans Silent Hill. Mais ce plan final est peut être un lien entre les deux mondes. Si on regarde le haut de l'image et le fond on se rend compte que tout est blanc et presque flou, comme la brume, et la pluie serait un lien entre les deux mondes.
Stendhal : Ces plans en CGI sont un prémice des vertiges vécus par l'héroïne durant le film. Ils sont très artistique, et pourrait presque être des tableaux de la renaissance (très étrange je vous l'accorde). De voir tomber cette pilule au centre d'un tableau est une bonne représentation de l'effet de vertige vécu plus tard.
Haloween : Derrière chaque idée ou concept abstrait il y a toujours un homme (humain pas forcément mâle hein). On le voit enfant au début du film et on le redécouvre adulte plus tard, pour montrer qu'il y a toujours une personne qui cache sa personnalité derrière un masque et qu'il peut se croire invincible du moment qu'il le porte. Il commence à ne faire qu'un avec son masque ne se sentant vivant qu'à travers ces yeux.
je pense que pour Halloween , michael se sent vide sans son masque , il a perdu son humanité et il vit a travers le masque un peu comme Rorscharch dans WATCHMEN qui se sent vide sans son masque , ils sont devenus tout deux des personnages .
Bonjour monsieur Fossoyeur, je suis tombée il y a quelques jours sur un ovni cinématographique : Swiss Army Man et qui je pense mériterais une petite analyse de ta part. C'est un film où j'ai beaucoup rit et qui m'as assez surprise dans l'ensemble, je veut dire par là que contrairement à la plupart des films où je devine assez rapidement la suite au fur et à mesure, là je ne m'attendais à rien tellement je me suis laissée embarquer sans savoir où et c'était très agréable. En gros un mec parait seul et désespéré sur une île déserte, un cadavre apparait soudain, ramené sur le rivage par les vagues et l'aventure commence... C'est une suggestion, à toi de voir! Bye
0:17 Houuuuuu je suis persuadé qu'il veut parler de son mariage avec pupuce.
Putain maintenant je visualise François avec une pelle en robe.
(musique foireuse) poin poin poin PPPPPPOOOOOIIIIIIIIINNNNNNNNNNNN
La musique du Monty Python's Flying Circus au début ! Je ne m'y attendais pas !
Alors, dans l'ordre :
Pour le buisson de Silent Hill : C'était parce que Christophe en avait marre des gens qui prennent le buisson pour faire un Top1 dans Fortnite.
Pour la pilule, quand tu bois beaucoup d'eau par exemple, et que tu sautille sur place, des fois tu peux sentir l'eau bouger dans ton ventre. Et bah, en faisant ça, Dario s'est dit que, puisque tu peux faire rebondir de l'eau dans ton estomac, quand tu prends des cachetons, ça doit faire pareil! Mais il a essayé, avec un doliprane, et il était triste de ne pas y arriver. De ne pas sentir le cachet rebondir. Alors il a fait une CGI pour savoir ce que ça ferait.
Et pour Halloween, c'est parce qu'en fait, il était contrôlé par The Mask, et en enlevant son masque, il est redevenu "normal", du coup il était hébété, et puis il s'est dit "Oh well, fck." et il a remis le masque.
J'sais pas, ça me paraît logique tout ça moi...
Wyte Knight pas drôle
J'avais totalement oublié ce com, j'ai relu, et j'ai rigolé de mon propre com, donc, si, c'est drôle :)
Salut fossoyeur ! J'ai rematé Constantine hier soir, et j'y ai trouvé un plan WTF (que j'avais déjà remarqué mais quand tu as posé la question dans ta chronique, je n'y pensais pas vu que ça faisait un moment que j'avais pas revu le film). Bref, mon plan WTF, c'est à la fin - SPOILER ALERT - quand Gabriel est vaincu, il/elle prend un pain dans la gueule par Constantine, lui se barre avec Angela, et Gabriel retourne dans la piscine à reculons. J'ai jamais pigé pourquoi il/elle repart dans la piscine (on entend clairement le plouf en plus, genre "oui je vais carrément sous l'eau"), du coup voilà, si quelqu'un a une théorie, je prends ! C'est tout pour moi, merci.
un plan WTF ? star wars VIII le plan sur le visage de luke après avoir but le lait vert de thala-siren
DemonX j'ai plus trouver le coup du fer à repasser wtf
Il à l'air satisfait et nargue Rey en lui tendant la bouteille pour la dégouter ... soit pour accentuer le coté trollesque de Luke soit, vu que c'est un personnage antipathique vivant une vie primitive qui boit le lait ... méssage pro-végétalisme ? Possible vu la scene avec le poulet en plastique de Chewbacca, mais bon c'est qu'une interprétation possible ^^
Silent Hill : Pour moi c'est évident, et surtout totalement explicite. Éventuellement décevant selon les goûts, mais je vois pas comment ça pourrait ne pas être ce qui saute aux yeux.
Bon qu'est-ce qui caractérise un buisson? Plan fixe pourquoi? Le buisson est fixe, il est enraciné, il n'est pas maitre de ses déplacements, donc pas de son destin. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas des aventures : la pluie lui tombe dessus. D'autres jour il doit prendre le soleil etc. Mais la pluie lui coule dessus, et ça c'est une image intéressante, du fait que le buisson est condamné à subir sans pouvoir agir. Et c'est juste ça cette scène, elle dit ce qu'elle dit, et elle ne dit rien d'autre, comme dans le bon cinéma en général. Ou si il existe une explication capilotractée autre, je serai déçu parce qu'on a pas le droit de montrer un truc aussi simple et évident pour signifier quelque chose de compliqué et de caché. Ensuite même si le plan ne dit rien de plus que ça, il est quand même le plan final, il est donc sans doute, mais à vous de choisir ce que ce sera pour vous : une Conclusion? Une Allégorie? Un Résumé? Une Caricature? Un YouNameIt? Moi j'aime le ressentir comme une continuité, soit du personnage et de sa vie, sans transition, et j'en conçois une étrange sensation que finalement le personnage a subi toute son expérience, qu'il a cru maitriser son destin, mais que comme une plante, il était simplement le jeu d'un créateur foui, d'un démiurge ou d'un metteur en scène (pour une petite mise en abîme sympa), ce faisant, le film nous met, nous, spectateurs, dans le rôle du sage, toujours conscient que l'action se déroule dans notre conscience, mais que notre conscience, elle, reste ce qu'elle est, non concernée par l'action qui se déroule. Ca donne un sentiment un peu poétique de saisir un sens caché, de résoudre toutes les injustices et les imperfections de l'histoire dans une sereine acceptation de l'histoire qu'on expérimente, à la lumière de cette sagesse, de cette indifférence qui est celle de la plante et qui accepte chaque goute de pluie sans se demander si elle va la mouiller, si elle peut l'éviter, etc. Les arbres et les végétaux sont très souvent des symboles de sagesse, justement à travers cette image, qu'ils sont dans l'acceptation, qu'ils n'essayent pas d'éviter leur destin comme font ces hommes qui sont fous et pensent pourvoir dominer ce destin. Dans un film le personnage ne peut pas mourir tant qu'on n'arrive pas au moment où le réalisateur a décidé qu'il mourait. Et il ne peut pas vivre au delà du moment où le réalisateur a décidé qu'il mourra. On a jamais vu un réalisateur jeter son script au moment où son personnage le convainc de lui laisser la vie sauve! C'est une allégorie de nos vies. Mais bon là je suis dans la façon dont cette image de l'eau qui coule sur un buisson qui ne peut pas bouger m'inspire à MOI, c'est sans doute autre chose pour le réalisateur et c'est sans doute autre chose pour vous (et ça DOIT être autre chose pour vous). C'est ainsi que fonctionnent les grands symboles : ils ont une racine simple et claire pour tous mais chacun va la relier à son propre vécu pour lui donner un sens personnel. C'est ce qui fait qu'un beau symbole est toujours plus fort que 1000 explications : le symbole, chacun se l'approprie à sa manière. Le sens du symbole est commun à tous, mais il est vécu différemment par chacun, de sorte que chacun lui connecte son propre vécu et c'est ce qui fait qu'on aime ce sens : on se l'est approprié.
Normalement le principe est toujours le même : le réalisateur doit garder en tête que si pour comprendre son film il y a besoin d'un dictionnaire de symboles, ou alors d'avoir vu tous les films d'untel, alors c'est pas sérieux car inaccessible. Donc les images, même les plus inattendues ou étranges, ne montrent chez les bons réalisateurs, jamais plus que ce qu'elles montrent. Ni moins non plus. Et de ce fait c'est toujours très simple en tout cas pour un plan fixe. Il faut saisir cette simplicité mais la vraie difficulté, c'est de lui mettre les mots qui ne la trahiront pas en introduisant notre vécu. C'est pourquoi j'ai séparé les deux affaires : il faut repérer le symbole montré par un plan et c'est souvent son interprétation la plus simple et immédiate, telle qu'elle et sans chichi... En revanche ce symbole universel au sens universel simple et clair, pourra se relier à des sens personnalisés qui parle à chacun dans leurs propres vies. Chez moi c'est connecté à des trucs très philosophiques, parce que je suis baigné de spiritualité orientale, mais pour vous ces sens seront différents, et ils doivent l'être, vous ne devez jamais rester prisonniers par les sens des autres. Un autre y verra de la nostalgie, ou même de la déprime, ou une sensation de mal être (mouillé) et tel autre une sensation d'être nettoyé, purifié par la pluie avec une sensation de détente et de renaissance! Et chacun a raison avec sa propre signification, mais tous sont quand même liés au même symbole exactement : condamnés à devoir essuyer la pluie, car on n'a pas de jambes pour aller se mettre à l'abri. Ca peut être un sentiment libérateur pour les uns qui se trouvent ainsi libérés du devoir de maitriser un destin qui leur échappe toujours, ils se sentent en droit d'accepter et de jouir ; d'autres peuvent y concevoir une immense détresse, comme dans une prison. Le bon réalisateur laisse le spectateur vivre son propre sens devant l'oeuvre et le laisse ainsi la conclure, en la reliant, en reliant l'histoire qu'il a raconté, à l'histoire personnelle, au vécu de chacun : tel est le pouvoir des grands symboles au cinéma. C'est assez oriental, j'ai vu que certains commentaires ont comparé ça a un haïku. Oui exactement. Les Haïku sont une confrontation directe au symbole, à son universalité dans la signification et dans sa diversité subjective et infinie de sens que chacun individu lui associe. C'est un peu comme un miroir (grand symbole s'il en est) : il est le même pour chacun, et n'a qu'une propriété unique, mais chaque homme qui s'y penche y voit justement autre chose que le précédent, quelque chose de hautement personnel!
Secpond plan : la pilule dans l'eusophage : c'est pour relier son expérience dumédicament à celle du spectateur. Sinon voir l'héroine d'un film manger un cachet n'a pas de sens pour nous : nous ne ressentons rien. Pour un shoot d'héroïne, le film (diversement apprécié) Requiem For A Dream filme la pupille qui se dilate (c'est le contraire : elle devrait rétrécir pour de l'héroïne mais passons, ce serait moins parlant) et c'est une idée géniale : là le spectateur, même s'il n'a jamais essayé l'héroïne, sait que le personnage ressent *QUELQUECHOSE* et tente de se le représenter. Mais ici cette technique n'aurait pas bien marché (et était sans doute inconnue). Il fallait donc pour ne pas que ce cachet reste un instant perdu privé de sens pour le spectateur, réussir à créer un lien. En montrant l'intérieur du corps, le spectateur connecte à sa propre expérience, il devient conscient de son espace intérieur, et donc de son ressenti intérieur. Alors il comprend que la jeune femme ressent une transformation, sans doute un soulagement ou quelque chose de cet ordre. Et il ne serait pas facile d'obtenir cela autrement. Et ça peut avoir une grande importance. Là aussi cela connecte le vécu de la jeune fille à celle du spectateur. C'est pas rien! Et ça me semble assez évident aussi. Enfin je veux dire, c'est aussi une scène qui ne dit rien de plus que ce qu'elle dit, mais ce qu'elle dit crée chez nous une réaction, et c'est certainement exactement cela que le réalisateur a recherché. Pas besoin d'aller chercher midi à 14h.
@@gsyamsri8122 Explication satisfaisante pour le plan 1, pour ce qui me concerne en tout cas.
Par contre pavé césar, faut être motivé pour te lire, pense a sauter une ligne de temps en temps et d'aérer ton texte pour facilité la lecture parce que c'est dense visuellement.
Tu veux des plans WTF ? David Lynch : Inland Empire. Tout le film.
Kushiba Sensei c'est clair 😁, je me souviens quand je suis allé voir le film au ciné, ce fut une épreuve réellement "physique", même fan de Lynch, j'ai eu envie de me barrer au bout d'une heure, mais j'attendais, encore et encore une raison à ce que je voyais, une explication à tout ça
Alors au bout de 3h20 je crois, 3h20 de souffrance sur un siège brisant mon dos, le film s'est terminé comme ça, comme une merde.... et en toute honnêteté je me suis dit "putain t'es sérieux, tout ça pour rien....
Ce film à été ma pire expérience dans un cinéma, et j'aurais dû simplement faire confiance à mon jugement plutôt qu'essayer de voir quelque chose là où il n'y avait rien....
Exactement pareil, bien que j'adore Lynch je me souviens que c'était physiquement douloureux, je bougeais sur mon siège en permanence, et je n'ai que très peu de souvenirs de ce film, c'était dur...
Hahaha ! Une migraine atroce pendant et après le film. J'essayai d'enregistrer chaque détails car tout a un sens. Mais non, soit ma tête était en surchauffe et j'ai trop focalisé sur les détails, soit il n'y a rien à comprendre (contrairement à Mulholland drive).
Perso, j'ai gardé zéro souvenir de ce film. Je me souviens que je l'ai pas aimé, c'est tout. J'ai eu beau le mater ya moins d'un an, c'est le seul film dont je n'ai AUCUN souvenir je crois, tellement je n'y ai rien compris. Et pourtant, j'avais adoré les autres films de Lynch, et je suis un grand fan des films mindfuck en général mais là, non. Je me souviens même pas de qui joue dedans, de leurs visages ou de n'importe quel élément de l'intrigue. C'est comme si je l'avais pas vu en fait ^^
C'est ce que le fossoyeur nomme les plans wtf en effet : ceux dont l'interprétation semble trop équivoque ou plus précisément échappe à toute définition probable mais parce qu'on parle d'un objet culturel de masse qui se doit d'approcher l'évidence. J'ai aussi pensé à Inland Empire comme exemple parce que c'était un événement, lorsqu'il l'a sorti : un film de David Lynch après Mullholland Drive, ça promettait des interprétations assez serrées sinon évidentes comme pour le précédent.
Mais non il s'est rapproché de son imaginaire intime et a proposé un film tirant vers le cinéma dit d'auteur et vers le cinéma expérimental, deux disciplines qui ont en commun le fait que leurs auteurs ne sont préoccupés principalement par le caractère univoque des plans filmés mais davantage par la fidélité à aux propres images et concepts conçus par les auteurs et servis tout crus aux spectateurs patients (quasi stoïciens...) que sont les cinéphiles.
J'ai toujours bloqué sur un plan dans Amélie Poulain. A la fin de la séquence où Amélie guide l'aveugle vers le métro et lui fait des descriptions. La caméra se centre sur l'aveugle et commence à dézoomer. Tout devient orange et on voit son cœur battre la chamade et il y a une sorte de halo de lumière un peu biblique.
Alors même si je comprends plus ou moins que le but est de nous faire ressentir la joie qu'Amélie pense avoir fait ressentir au personnage. On le voit donc avec son imaginaire à elle. Ce plan m'a toujours fait sortir du film. 🤷🏻♂️
Ce n'est pas vraiment un WTF comme décrit dans la vidéo, mais je voulais quand même le partager.
La plus part des scenes de cul dans les films sont useless.
Pour Halloween, peut-être que le tueur, s'il est le mal incarné par ce masque, ne peut tuer sans et se doit de le remettre maladroitement pour tenter de revenir à sa forme primaire de tueur lent.
Dans le syndrome de Stendhal, ça m'a toujours paru être un plan à vocation à la fois significative et hypnotique. Vu comment se manifestent les visions plus tard, les médicaments entrant dans le corps dans cet espèce d'oesophage cylindrique et hypnotique, ça ressemble à une tentative esthétique qui à l'époque, pouvait encore être innovante par son étrangeté: ça et l'évidence du médicament accentuant les effets de vertige du personnage. De plus le Gus n'en est pas à son premier coup d'essai dans les effets de style loufoque à la limite du grotesque, il y a souvent des plans qui te filent plus le malaise par leur esthétique que par leur contenu narratif dans ses films.
Pour Silent Hill, faut que je re regarde, mais le commentaire sur les haiku m'a convaincu..
Pour le buisson, j’ai pas vu Silent Hill, mais, la première chose que m’évoque ce plan, c’est qu’on s’attend à voir, avec le traveling, la famille perdue, montrée comme cachée par le buisson, mais vu que c’est une image un peu nulle, c’est plus classe de montrer, « en fait non, rien, vous ne les verrez pas cachées derrière le buisson »
3:22 Une référence aux Monthy Pythons ? Ni ! :-)
"First you must find... another shrubbery! Then, when you have found the shrubbery, you must place it here, beside this shrubbery, only slightly higher so you get a two layer effect with a little path running down the middle. Then, you must cut down the mightiest tree in the forrest... with... a herring!"
"mal vieilli au moment même où il a été créé" :) Ouch, mais tellement vrai !
Bon je suis pas un spécialiste de Halloween (ni de cinéma a vrai dire), mais j'ai une théorie, quand il perd son masque justement Mickael Myers et totalement perdu car Michael Myers "n'existent plus" au sens psychologique, l’être humaine a totalement disparut a travers ce concept abstrait du mal (c'est l'aboutissement de la déshumanisation), l'homme Mickael Myers (sont humanité est mort) il ne reste que le tueur.
Je sais pas si je suis trés clair ^^" ?
Bravo pour la vidéo, trés bon comme d'hab.
Plan 1. Parce que : Le Pacte des Loups avec Samuel Le Bihan 😏
Plan 2. Je ne vois pas non plus :/ à part l'envie d'utiliser de la 3D pour l'immersion supposée (même si tout-à-fait ratée). Peut-être que l'image de synthèse qui représente l'intérieur présente un rapport avec le réel et l'irréel, comme le syndrôme de Stendhal qui s'immisce dans l'esprit et le pénètre. Est-il l aréalité ou une représentation synthétique de notre esprit ?
Plan 3. Si The Shape renie son humanité et sa personnalité au profit de ce qu'il est en tant que représentation, il ne peut pas agir démasqué. Carpenter pensait peut-être bon de montrer cette facette de la psyché du personnage. Ou alors c'est une erreur d'edit :D
Sympa, le concept des plans WTF en tout cas. Ça donne envie de chercher ça dans ma filmottoothèque. Bravo et merci, Fossoyeur !
Le Parrain II. A vrai dire, des plans WTF, j'en ai plein. La seule filmo de Cronenberg m'en a mis plein les yeux. Mais un plan véritablement marquant sur la durée, qui me perturbe à chaque fois que je le vois, c'est bien la fermeture du Parrain II.
Pas besoin de revenir sur l'immensité de la scène, Pacino est parfait, le mouvement de caméra lui fait en plus totalement honneur, l'envolé musicale est sublime et le fondu au noir en écho à la fermeture des deux autres volets me vaut à lui seule de placer la trilogie à la première marche de n'importe quel classement concernant les sagas de cinéma.
Seulement voilà, il y a un élément en plus dans ce plan que je ne m'explique pas : l'ombre sur le visage de Michael. Quand le point de vue avance pour cadrer Pacino plus serré, la partie gauche de son visage disparait dans une ombre qui n'a l'air d'avoir rien de naturelle. Pourquoi est-elle là ? Pour amplifier les ténèbres dans lesquelles s'engouffre Michael ? Pour mettre en valeur le jeu de Pacino ? Pour créer un jeu d'ombre avec le fondu à suivre ? La réponse est sans doute assez simple dans le fond, mais la question me hante tant j'aime ce plan.
Très bon gout avec cette petite marche de Sousa ^^ !
J'ai toujours regretté, effectivement, que Carpenter nous dévoile le visage de Michael Myers adulte - l'unique critique que j'aie jamais eu à faire sur ce film que j'adore ! Franchement, oui, pourquoi ? Bon, on va remonter ce plan et placer un buisson à la Gans à la place ! ;-)