Cette partie est aussi passionnante que l'écriture même ! Un vrai architecte quand on commence à triturer l'idée, la modeler, construire autour de celle-ci, puis viennent les questions d'environnement, les recherches qui offrent une mine d'or de détails qui renforcent votre construction... J'adore ces moments ! Merci à vous, Johanna, de traiter de ce sujet si important, si intéressant......! (et voilà pour mon tic!)
Bonjour! Merci pour cette vidéo qui me parle beaucoup. J'ai eu l'idée pour mon roman de fantasy il y a une dizaine d'année quand j'étais ado. A ce jour, je n'ai même pas écrit un chapitre de premier jet. Etant donné que depuis tout ce temps, c'était d'avantage un passe temps que quelques choses de très sérieux, je n'ai fait que noter des idées et les modifiés un nombre impressionnant de fois. C'est d'ailleurs amusant de voir qu'aujourd'hui, certaines de ces vieilles idées d'il y a dix ans, reviennent sous une forme plus aboutie et solide qu'à l'époque. Entre temps, j'ai dessiner je ne sais combien de carte de mon monde. Créé, modifié et supprimé des dizaines de personnages. Je viens tout juste de faire un plan précis de l'intrigue et de la chronologie des événements qui se dérouleront dans mes deux premiers tomes. Mais du coup, j'ai derrière moi une dizaine d'années de recherches sur les sujets les plus divers (merci wikipédia) pour pouvoir construire un univers solide. J'ai encore pas mal de boulot pour terminer mon intrigue même si j'ai la fin en tête. Après, j'ai juste peur de ne jamais me lancer dans l'écriture pure du premier jet étant donné que cet état de préparation dure depuis si longtemps maintenant.
Merci pour ce partage d'expérience qui montre bien à quel point il faut du temps pour construire un univers, écrire un livre, mûrir ses idées. Après, une autre difficulté est de se lancer après tout se travail en amont...il faut oser ! :)
Certains matins, je me réveille... oui, je sais ! Les autres aussi... et 6h du matin, c'est rarement le soir. Je disais donc qu'il m'arrive d'ouvrir un œil - voire les deux en cas de forme olympique - avec une idée de génie (sans bouillir) ou autre marque de lessive. Qu'en fais-je ? J'ouvre un dossier titré et numéroté dans l'ordinateur. Il prend rang au parking de mes futurs romans. Ou pas ! J'écris d'emblée tout le contenu de mes idées concernant le sujet. Au fil du temps, d'autres viendront (ou pas) jusqu'à ce que l'envie de concrétiser tout cela me hante, m'obsède, m'excite ou me taraude. Selon le thème, c'est à ce moment qu'intervient un développement basé sur des recherches et une stimulation neuronique susceptibles de générer 150 pages (à peu près). Je sais, c'est peu mais je sais aussi qu'une fois dans l'histoire, l'inspiration fournira son lot d'intrigues secondaires, tertiaires voire quaternaires ou septuagénaires. (Rayer les mentions inutiles) Entre-temps, cela constitue un médicament anti-désespoir, page blanche ou flemmingite aiguë. Flâner parmi les sujets en stand-baille ouvre des pistes variées, plus ou moins développées qui s'ajoutent au compost régénérateur. Si j'ai bien compris, pendant deux mois, en dehors du travail, les vidéos passées me tiendront compagnie... Bonne vacances dans ton paradis mayennais (pléonasme).
Bonjour Sur mon premier roman, j’avais débuté ce dernier sous une forme autobiographique. Seul le personnage principal racontait le parcours de sa vie. Puis d’autres personnages sont venus se greffer . En fait, je les ai créés au fur et à mesure de mes envies. Et là, c’est parti sur une enquête policière. Je pense que c'est par rapport à mon vécu que tous ces personnages ont vu le jour . Des personnages de premier ordre et d’autres plus ou moins complémentaires. J’ai bien rigolé. Par moments, ça m’à franchement fait rire. Je n’avais aucune pression. C’est parti dans tous les sens. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai écrit ce livre comme si c’était un tournage de film. Je racontais les scènes que je voyais dans ma tête. Bien sûr il y a eu quelques corrections à exécuter suite à des incohérences ou des anachronismes. Il y a plein de flash back dans mon livre. Les informations ne sont pas toutes données en même temps. Et puis certains personnages ont des caractèristiques très singulières. Leurs caractères évoluent suivant le cours des choses. Ils sont versatiles. Ce n,est qu’à la dernière page qu’on connaît l’assassin. Les rythmes lents alternent avec les rythmes rapides. Les rebondissements sont fréquents. On pense connaître tel ou tel personnage, puis hop il vous apparaît sous un autre trait car l’action de la scène le demande, voilà, en tout il y a une vingtaine de personnages tous différents mais si complémentaires.
Bonjour Johanna Merci pour votre commentaire et le petit cœur Pour les personnages, j’ai pioché dans ma mémoire de personne itinérante les caractères des personnes rencontrées quand j’étais routier ou sur le chemin de Compostelle. Pour mon prochain roman je vais devoir faire appel à mon imagination Meilleurs vœux
Bonjour Johanna, merci pour cette vidéo qui me parle beaucoup. Je me lance dans l'écriture de mon premier roman. J'ai beaucoup de mal avec l'univers. il s'agit d'un roman policier. Les lieux doivent ils exister dans la réalité pour que l'histoire soit crédible? Bonne soirée à vous
Bonjour Valérie, merci pour le commentaire. Les lieux ne doivent pas obligatoirement exister. Tout dépend de ce que vous racontez et du genre de votre polar qui peut être mixé avec un autre genre, éventuellement. Il est vrai que, souvent, un.e auteur.ice s'inspire de lieux réels parce que c'est plus "facile" pour les décrire que de tout inventer (sachant que même quand on invente, on prend appui sur le réel). Peut-être dites m'en plus sur l'histoire et les lieux en question pour que je puisse être plus précise dans ma réponse. Bonne journée !
Bonnes vacances Johanna ! Merci pour cette année de conseil, j'ai avancé. Question : pourquoi un "vieux" tennisman de 35 ans arrive à gagner un match face à un "jeune" de 25 printemps, plus en forme physiquement ? Réponse : parce que le vieux, en début de match, procède à un brainstorming pour élaborer un jeu qui fera mouche face à son adversaire alors que le jeune joue son propre tennis en se donnant sans compter. Je suis tout-à-fait d'accord avec toi, l'étape du brainstorming pour chercher les idées qui amélioreront grandement le scénario et feront mouche face à un éditeur et auprès du public est quasiment la plus importante si on souhaite être publié. Si on ne souhaite pas l'être, elle est de toute façon la plus essentielle parce que c'est plus satisfaisant d'avoir produit quelque chose de réfléchi plutôt que quelque chose de "brut de fonderie". Donc, brainstormons ! Repose-toi quand même cet été ; la cigale ET la fourmi :) À très bientôt...
@@johannaconseileditorial La fourmi ET la cigale :). D'une part, je me rends bien compte que tes vidéos demandent beaucoup de travail et d'autre part, je sais que tes différentes activités nécessitent aussi pas mal d'énergie et de réflexion. Bravo à toi ! Mais qui veut aller loin ménage sa monture, alors profite bien des vacances !
J'espère que les vacances se déroulent selon tes vœux. 906 abonnés... En atteignant L’Émile, ce ne sera pas la faute à Rousseau ! Pourtant, il y a un point commun : l'autre titre de l’œuvre de Jean-Jacques (J-J pour les intimes) s'intitulait "de l'éducation"... et ces vidéos sont une forme d'éducation des (néo)auteur/trices.
Cette partie est aussi passionnante que l'écriture même ! Un vrai architecte quand on commence à triturer l'idée, la modeler, construire autour de celle-ci, puis viennent les questions d'environnement, les recherches qui offrent une mine d'or de détails qui renforcent votre construction... J'adore ces moments ! Merci à vous, Johanna, de traiter de ce sujet si important, si intéressant......! (et voilà pour mon tic!)
Merci Laurent :)
Bel été et bonnes vacances, Johanna. Rendez-vous à la rentrée pour de "nouvelles aventures éditoriales", bien sûr !
Merci Alain :)
Bonjour! Merci pour cette vidéo qui me parle beaucoup. J'ai eu l'idée pour mon roman de fantasy il y a une dizaine d'année quand j'étais ado. A ce jour, je n'ai même pas écrit un chapitre de premier jet. Etant donné que depuis tout ce temps, c'était d'avantage un passe temps que quelques choses de très sérieux, je n'ai fait que noter des idées et les modifiés un nombre impressionnant de fois. C'est d'ailleurs amusant de voir qu'aujourd'hui, certaines de ces vieilles idées d'il y a dix ans, reviennent sous une forme plus aboutie et solide qu'à l'époque. Entre temps, j'ai dessiner je ne sais combien de carte de mon monde. Créé, modifié et supprimé des dizaines de personnages. Je viens tout juste de faire un plan précis de l'intrigue et de la chronologie des événements qui se dérouleront dans mes deux premiers tomes. Mais du coup, j'ai derrière moi une dizaine d'années de recherches sur les sujets les plus divers (merci wikipédia) pour pouvoir construire un univers solide. J'ai encore pas mal de boulot pour terminer mon intrigue même si j'ai la fin en tête. Après, j'ai juste peur de ne jamais me lancer dans l'écriture pure du premier jet étant donné que cet état de préparation dure depuis si longtemps maintenant.
Merci pour ce partage d'expérience qui montre bien à quel point il faut du temps pour construire un univers, écrire un livre, mûrir ses idées. Après, une autre difficulté est de se lancer après tout se travail en amont...il faut oser ! :)
Certains matins, je me réveille... oui, je sais ! Les autres aussi... et 6h du matin, c'est rarement le soir. Je disais donc qu'il m'arrive d'ouvrir un œil - voire les deux en cas de forme olympique - avec une idée de génie (sans bouillir) ou autre marque de lessive. Qu'en fais-je ?
J'ouvre un dossier titré et numéroté dans l'ordinateur. Il prend rang au parking de mes futurs romans. Ou pas !
J'écris d'emblée tout le contenu de mes idées concernant le sujet. Au fil du temps, d'autres viendront (ou pas) jusqu'à ce que l'envie de concrétiser tout cela me hante, m'obsède, m'excite ou me taraude. Selon le thème, c'est à ce moment qu'intervient un développement basé sur des recherches et une stimulation neuronique susceptibles de générer 150 pages (à peu près). Je sais, c'est peu mais je sais aussi qu'une fois dans l'histoire, l'inspiration fournira son lot d'intrigues secondaires, tertiaires voire quaternaires ou septuagénaires. (Rayer les mentions inutiles)
Entre-temps, cela constitue un médicament anti-désespoir, page blanche ou flemmingite aiguë. Flâner parmi les sujets en stand-baille ouvre des pistes variées, plus ou moins développées qui s'ajoutent au compost régénérateur.
Si j'ai bien compris, pendant deux mois, en dehors du travail, les vidéos passées me tiendront compagnie...
Bonne vacances dans ton paradis mayennais (pléonasme).
Merci Jean-Yves. :)
Bel été à toi Johanna. Merci pour cette année de contenus de grande qualité.
Merci Sandrine :)
Bonjour
Sur mon premier roman, j’avais débuté ce dernier sous une forme autobiographique. Seul le personnage principal racontait le parcours de sa vie. Puis d’autres personnages sont venus se greffer . En fait, je les ai créés au fur et à mesure de mes envies. Et là, c’est parti sur une enquête policière. Je pense que c'est par rapport à mon vécu que tous ces personnages ont vu le jour . Des personnages de premier ordre et d’autres plus ou moins complémentaires. J’ai bien rigolé. Par moments, ça m’à franchement fait rire. Je n’avais aucune pression. C’est parti dans tous les sens. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai écrit ce livre comme si c’était un tournage de film. Je racontais les scènes que je voyais dans ma tête. Bien sûr il y a eu quelques corrections à exécuter suite à des incohérences ou des anachronismes. Il y a plein de flash back dans mon livre. Les informations ne sont pas toutes données en même temps. Et puis certains personnages ont des caractèristiques très singulières. Leurs caractères évoluent suivant le cours des choses. Ils sont versatiles. Ce n,est qu’à la dernière page qu’on connaît l’assassin. Les rythmes lents alternent avec les rythmes rapides. Les rebondissements sont fréquents. On pense connaître tel ou tel personnage, puis hop il vous apparaît sous un autre trait car l’action de la scène le demande, voilà, en tout il y a une vingtaine de personnages tous différents mais si complémentaires.
Merci pour le partage d'expérience. Beaucoup de personnages à animer si je comprends bien. Bravo à vous si vous y êtes parvenue ! :)
Bonjour Johanna
Merci pour votre commentaire et le petit cœur
Pour les personnages, j’ai pioché dans ma mémoire de personne itinérante les caractères des personnes rencontrées quand j’étais routier ou sur le chemin de Compostelle.
Pour mon prochain roman je vais devoir faire appel à mon imagination
Meilleurs vœux
@@Laurent-t8o Bon travail alors et mes meilleurs voeux également!
Bonjour Johanna, merci pour cette vidéo qui me parle beaucoup. Je me lance dans l'écriture de mon premier roman. J'ai beaucoup de mal avec l'univers. il s'agit d'un roman policier. Les lieux doivent ils exister dans la réalité pour que l'histoire soit crédible? Bonne soirée à vous
Bonjour Valérie, merci pour le commentaire. Les lieux ne doivent pas obligatoirement exister. Tout dépend de ce que vous racontez et du genre de votre polar qui peut être mixé avec un autre genre, éventuellement. Il est vrai que, souvent, un.e auteur.ice s'inspire de lieux réels parce que c'est plus "facile" pour les décrire que de tout inventer (sachant que même quand on invente, on prend appui sur le réel). Peut-être dites m'en plus sur l'histoire et les lieux en question pour que je puisse être plus précise dans ma réponse. Bonne journée !
Bonnes vacances Johanna ! Merci pour cette année de conseil, j'ai avancé. Question : pourquoi un "vieux" tennisman de 35 ans arrive à gagner un match face à un "jeune" de 25 printemps, plus en forme physiquement ? Réponse : parce que le vieux, en début de match, procède à un brainstorming pour élaborer un jeu qui fera mouche face à son adversaire alors que le jeune joue son propre tennis en se donnant sans compter. Je suis tout-à-fait d'accord avec toi, l'étape du brainstorming pour chercher les idées qui amélioreront grandement le scénario et feront mouche face à un éditeur et auprès du public est quasiment la plus importante si on souhaite être publié. Si on ne souhaite pas l'être, elle est de toute façon la plus essentielle parce que c'est plus satisfaisant d'avoir produit quelque chose de réfléchi plutôt que quelque chose de "brut de fonderie". Donc, brainstormons ! Repose-toi quand même cet été ; la cigale ET la fourmi :) À très bientôt...
Merci Thierry :) Je vais essayer de me reposer, effectivement !
@@johannaconseileditorial La fourmi ET la cigale :). D'une part, je me rends bien compte que tes vidéos demandent beaucoup de travail et d'autre part, je sais que tes différentes activités nécessitent aussi pas mal d'énergie et de réflexion. Bravo à toi ! Mais qui veut aller loin ménage sa monture, alors profite bien des vacances !
J'espère que les vacances se déroulent selon tes vœux. 906 abonnés... En atteignant L’Émile, ce ne sera pas la faute à Rousseau ! Pourtant, il y a un point commun : l'autre titre de l’œuvre de Jean-Jacques (J-J pour les intimes) s'intitulait "de l'éducation"... et ces vidéos sont une forme d'éducation des (néo)auteur/trices.
Merci Jean-Yves pour le commentaire. Je ne suis pas en vacances, en fait ! Mais je suis bien pause UA-cam :) Bises !