LA MER PLEURE et L'OCEAN CRIE - COPYRIGHT MICHEL RIVAUX - STUDIO MUSIKAMIKE

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  • Опубліковано 30 кві 2024
  • LA MER PLEURE et L'OCEAN CRIE
    Un océan est souvent défini, en géographie, comme une vaste étendue d'eau salée comprise entre deux continents. En fait, il s'agit plutôt d'un volume, dont l'eau est en permanence brassée par des courants marins. Approximativement 70,8 % de la surface de la Terre est recouverte par l'océan mondial. Celui-ci est historiquement divisé en quatre océans - Pacifique, Atlantique, Arctique et Indien - ou en cinq pour les gouvernements ou organismes reconnaissant l'existence de l'océan Austral.
    L'océan mondial comporte aussi plusieurs dizaines de mers. Avec une profondeur moyenne de 3 682 mètres2, les océans représentent 96 % du volume biosphérique3.
    L'océan mondial, qui abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre (50 à 80 % selon les estimations) 4,5, génère plus de 60 % des services écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l'oxygène que nous respirons6. Il absorbe environ 30 % des émissions de CO2 générées par l'humanité, ce qui provoque son acidification.
    L'océan mondial régule à plus de 80 % le climat de la Terre. Il joue un rôle majeur dans la température terrestre.
    L'océan normal (appelé aussi océan de Sverdrup) est un concept utilisé en océanographie physique pour désigner un océan homogène en température (T° uniforme de 2 à 4 °C sur les 3 700 mètres de profondeur), en pH (les ions carbonates et bicarbonates dissous donne à l'eau de mer un pH basique, mais de 1751 à 2004, le pH des eaux superficielles des océans a diminué, passant de 8,25 à 8,14 en raison de leur acidification9) et en salinité (teneur en sels de l'ordre de 35 ‰).
    Cet article traite principalement de l'océan terrestre actuel mais aussi des océans disparus et des océans extraterrestres.
    Étymologie
    Le mot « océan » vient de la divinité Océan (en grec ancien Ὠκεανός / Ôkeanós), l'aîné des Titans dans la mythologie grecque.
    Longtemps, pour les Européens, toute étendue d'eau salée s'appelait « mer ». On désignait alors la plus grande d'entre elles, celle de l'Ouest, par le terme « mer océane », c'est-à-dire l'Atlantique, à une époque où la connaissance de l'Océan Indien se limitait à la mer d'Arabie (dite aussi mer d’Érythrée).
    La nomination des mers de grande taille évoluera lors de la découverte du « grand Océan » que Magellan a parcouru à l'Ouest des Amériques, désigné ainsi par comparaison avec son homologue de l'Est. Il trouva cette étendue maritime bien calme et la dénomma « océan Pacifique ». Par la suite, les progrès de l'océanographie ont aussi permis de mieux cerner les dimensions de la vaste étendue d'eau salée entre l'Afrique et l'Australie. C'est à ce moment-là que sur les cartes apparaissent enfin l'océan Atlantique, l'océan Pacifique, l'océan Indien, puis l'océan Austral et l'océan Arctique.
    Depuis, les géographes et océanographes ont donné des critères : les mers sont plus petites, sans qu'il existe une taille limite. L'Océan arctique est actuellement le plus petit des cinq, sachant qu'il correspond à l’agrégat des mers côtières du cercle arctique et de la banquise autour du Pôle nord (en tant qu'eau gelée). Par ailleurs, la définition d'un « Océan austral » indépendant reste contestée, dans la mesure où, en l'absence de délimitations nettes, il peut être rattaché à ses trois voisins plus au Nord.

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