Laissez immédiatement tomber le bouddhisme, la pleine conscience ou encore “petit Bambou” et ouvrez plutôt vos oreilles car vous allez gagner du temps: ce qui est contenu dans cette chanson qui est pour moi un chef d’œuvre est extrêmement puissant. D’abord voici le texte: La nuit noire, le vide, Qu’aucun écho ne comble, Mise à mort à tort à raison, Pas de retour à zéro Tant de temps perdu à penser au temps perdu Qu’il y a plus rien à perdre Les espoirs vrais ou faux, Autant de coups d’épées dans l’eau A s’imaginer que rien ne pourrait changer, Naitre ici tu gagnes, tu perds Inutile maintenant de cracher tant de mépris, sur ses monstres imaginaires Maintenant tout va devoir disparaitre comme dans un grand feu de joie la conscience est le poids des peines Que personne ne portera Maintenant tout va disparaitre comme dans un grand feu de joie Plus de batailles stériles, Besoin d’une meilleure vérité Tuer le temps pour de bon, Inutile de toucher le fond Tant d’années gâchées à cacher la vérité, Plus de raison de trembler Trop de temps perdu à penser au temps perdu, Besoin d’une meilleure vérité Maintenant tout va devoir disparaitre comme dans un grand feu de joie la conscience est le poids des peines que personne ne portera Maintenant tout va disparaitre Comme dans un grand feu de joie … Explication: “La nuit noire, le vide Qu’aucun écho ne comble, Mise à mort à tort à raison, Pas de retour à zéro” On commence d’emblée dans ce premier couplet par une belle image qui suggère qu’on évoluerait simplement dans le vide (ce que les chinois appellent le TAO) et ce vide, il est juste infini donc il ne faut pas s’attendre à en voir une limite ni a entendre un quelconque écho. La mise à mort, la condition humaine en quelque sorte lorsqu’on en a conscience nous fait comprendre qu’effectivement on ne pourra jamais revenir en arrière et donc accepter de se consumer. “Tant de temps perdu à penser au temps perdu Qu’il y a plus rien à perdre Les espoirs vrais ou faux, Autant de coups d’épées dans l’eau” le deuxième couplet est beaucoup plus explicite à mon sens: il est en effet inutile de perdre son temps bloqué dans son passé sinon le risque serait d’être passé à coté de quelque chose, d’avoir littéralement perdu son temps dans cette quête et de s’apercevoir à la fin que fatalement les quelques instants qu’ils nous restent ne sont presque plus rien. Les deux derniers vers de ce deuxième couplet évoquent un propos un peu plus noir, celui de ne pas apporter trop de considération aux espoirs car il est inutile de se débattre, autant mettre des “coups d’épées dans l’eau". Mais en même temps ce profond détachement est le stade ultime des pratiquants de la méditation de pleine conscience notamment. “A s’imaginer que rien ne pourrait changer, Naitre ici tu gagnes, tu perds Inutile maintenant de cracher tant de mépris, sur ses monstres imaginaires" L’interprétation de ce couplet est plus complexe, en effet, j’ai pas le texte original de l’auteur et j’ai un doute sur son choix du pronom (est -il possessif ou démonstratif?) si elle a employé “ces” monstres imaginaires, elle désigne dans ce cas quelque chose de lointain, c’est plus une observation poétique dont seul l’auteur connait la dimension. En revanche si elle a utilisé “ses”, là elle entend probablement ça comme quelque chose de commun à chaque être humain et met donc simplement en lumière ce constat: il serait plus plus sage de ne pas se créer plus de problèmes qu’il n’en existe réellement sur la planète et perdre son temps à en vouloir à la terre entière. Et juste accepter de perdre, comme se réjouir de gagner parfois (autre principe taoïste et Bouddhiste). Nous arrivons maintenant au refrain. Bah là, qu’est ce que tu veux dire d’autre? Elle a tout dit. Allez, explication comme j’suis gentil^^ Maintenant tout va devoir disparaitre Comme dans un grand feu de joie “la conscience est le poids des peines Que personne ne portera “ Autrement dit, ne cherche plus le passé, ne cherche plus le futur et même pas le présent car tout ces éléments à l’intérieur d’un tout qui est notre conscience finissent par peser et ça donne des individus trop “chargés” émotivement; Du coup, comme on comprend bien que dans la vie on ne peut s’en remettre à personne d’autre, que presque personne ne peut éponger cet état d’être en nous sauf peut être les moines Bouddhistes, il ne reste plus d’autre solution que de faire un grand feu de joie avec cette conscience dans le but de l’alléger, dans une fumée qui passera de dense à plus en plus légère jusqu’à disparaitre totalement: c’est là que tu seras enfin libre. “Plus de batailles stériles, Besoin d’une meilleure vérité Tuer le temps pour de bon, Inutile de toucher le fond” Y’a pas grand chose à expliquer dans les deux premiers vers de ce couplet; c’est limpide, les combats ne mènent à rien c’est certain. En revanche les deux derniers vers sont très intéressants. On a comme l’impression qu’elle a pleine conscience de sa position: c’est pas le temps qui la tue, mais bien au contraire c’est elle qui tue le temps. Elle s’en affranchi totalement ce qui lui permet de prendre conscience qu’il n’est pas utile de toucher le fond mais de plutôt naviguer plus dignement et plus agréablement la tête hors de l’eau sous cet angle de vue. Si c’est précisément la pensée de l’auteur, alors là, c’est vraiment puissant. “Tant d’années gâchées à cacher la vérité, Plus de raison de trembler Trop de temps perdu à penser au temps perdu, Besoin d’une meilleure vérité “ ce couplet reprend en partie ce qui a été développé plus haut à la nuance que l’auteur ajoute qu’avec cette connaissance il n’y a plus de raison de trembler ou plutôt de moins trembler, juste accepter cette vérité et ce même si ça reste compliqué car il a fallut tant d’années, sans doute de réflexions pour y accéder. Le mot “besoin” exprime une urgence mais semble teinté d’humilité, elle propose plus qu’elle n’expose dans ce couplet un peu plus en retrait. En conclusion, si toi, auditeur tu as pensé que c’était une chanson et surtout un texte bricolé en deux minutes, bah t’as mal pensé: “Faut réfléchir Mac’ Fly!"… De même, attention au premier peigne-cul qui me dira “ouai Myciaa c’est juste du punk-rock comme n’importe quel punk-rock”. Mec, si tu me sors une connerie pareille, je te garantis sur facture que je te coupe la tête (comme t'as pas réfléchi), je la fous dans un bidon et j’allume un grand feu de joie pour me réchauffer avec mon chat les nuits d’hiver. Signé un moine pas Bouddhiste.
![The Dead South - In Hell I'll Be In Good Company [Official Music Video]](/img/n.gif)
Très très bon! Morceau qui mélange tout ce que j'aime... À écouter sans modération.
Et puis c'est local ce qui ne gâche rien.
Laissez immédiatement tomber le bouddhisme, la pleine conscience ou encore “petit Bambou” et ouvrez plutôt vos oreilles car vous allez gagner du temps: ce qui est contenu dans cette chanson qui est pour moi un chef d’œuvre est extrêmement puissant.
D’abord voici le texte:
La nuit noire, le vide,
Qu’aucun écho ne comble,
Mise à mort à tort à raison,
Pas de retour à zéro
Tant de temps perdu à penser au temps perdu
Qu’il y a plus rien à perdre
Les espoirs vrais ou faux,
Autant de coups d’épées dans l’eau
A s’imaginer que rien ne pourrait changer,
Naitre ici tu gagnes, tu perds
Inutile maintenant de cracher tant de mépris,
sur ses monstres imaginaires
Maintenant tout va devoir disparaitre
comme dans un grand feu de joie
la conscience est le poids des peines
Que personne ne portera
Maintenant tout va disparaitre
comme dans un grand feu de joie
Plus de batailles stériles,
Besoin d’une meilleure vérité
Tuer le temps pour de bon,
Inutile de toucher le fond
Tant d’années gâchées à cacher la vérité,
Plus de raison de trembler
Trop de temps perdu à penser au temps perdu,
Besoin d’une meilleure vérité
Maintenant tout va devoir disparaitre
comme dans un grand feu de joie
la conscience est le poids des peines
que personne ne portera
Maintenant tout va disparaitre
Comme dans un grand feu de joie …
Explication:
“La nuit noire, le vide
Qu’aucun écho ne comble,
Mise à mort à tort à raison,
Pas de retour à zéro”
On commence d’emblée dans ce premier couplet par une belle image qui suggère qu’on évoluerait simplement dans le vide (ce que les chinois appellent le TAO) et ce vide, il est juste infini donc il ne faut pas s’attendre à en voir une limite ni a entendre un quelconque écho.
La mise à mort, la condition humaine en quelque sorte lorsqu’on en a conscience nous fait comprendre qu’effectivement on ne pourra jamais revenir en arrière et donc accepter de se consumer.
“Tant de temps perdu à penser au temps perdu
Qu’il y a plus rien à perdre
Les espoirs vrais ou faux,
Autant de coups d’épées dans l’eau”
le deuxième couplet est beaucoup plus explicite à mon sens: il est en effet inutile de perdre son temps bloqué dans son passé sinon le risque serait d’être passé à coté de quelque chose, d’avoir littéralement perdu son temps dans cette quête et de s’apercevoir à la fin que fatalement les quelques instants qu’ils nous restent ne sont presque plus rien. Les deux derniers vers de ce deuxième couplet évoquent un propos un peu plus noir, celui de ne pas apporter trop de considération aux espoirs car il est inutile de se débattre, autant mettre des “coups d’épées dans l’eau". Mais en même temps ce profond détachement est le stade ultime des pratiquants de la méditation de pleine conscience notamment.
“A s’imaginer que rien ne pourrait changer,
Naitre ici tu gagnes, tu perds
Inutile maintenant de cracher tant de mépris,
sur ses monstres imaginaires"
L’interprétation de ce couplet est plus complexe, en effet, j’ai pas le texte original de l’auteur et j’ai un doute sur son choix du pronom (est -il possessif ou démonstratif?) si elle a employé “ces” monstres imaginaires, elle désigne dans ce cas quelque chose de lointain, c’est plus une observation poétique dont seul l’auteur connait la dimension. En revanche si elle a utilisé “ses”, là elle entend probablement ça comme quelque chose de commun à chaque être humain et met donc simplement en lumière ce constat: il serait plus plus sage de ne pas se créer plus de problèmes qu’il n’en existe réellement sur la planète et perdre son temps à en vouloir à la terre entière. Et juste accepter de perdre, comme se réjouir de gagner parfois (autre principe taoïste et Bouddhiste).
Nous arrivons maintenant au refrain. Bah là, qu’est ce que tu veux dire d’autre? Elle a tout dit.
Allez, explication comme j’suis gentil^^
Maintenant tout va devoir disparaitre
Comme dans un grand feu de joie
“la conscience est le poids des peines
Que personne ne portera “
Autrement dit, ne cherche plus le passé, ne cherche plus le futur et même pas le présent car tout ces éléments à l’intérieur d’un tout qui est notre conscience finissent par peser et ça donne des individus trop “chargés” émotivement; Du coup, comme on comprend bien que dans la vie on ne peut s’en remettre à personne d’autre, que presque personne ne peut éponger cet état d’être en nous sauf peut être les moines Bouddhistes, il ne reste plus d’autre solution que de faire un grand feu de joie avec cette conscience dans le but de l’alléger, dans une fumée qui passera de dense à plus en plus légère jusqu’à disparaitre totalement: c’est là que tu seras enfin libre.
“Plus de batailles stériles,
Besoin d’une meilleure vérité
Tuer le temps pour de bon,
Inutile de toucher le fond”
Y’a pas grand chose à expliquer dans les deux premiers vers de ce couplet; c’est limpide, les combats ne mènent à rien c’est certain.
En revanche les deux derniers vers sont très intéressants. On a comme l’impression qu’elle a pleine conscience de sa position: c’est pas le temps qui la tue, mais bien au contraire c’est elle qui tue le temps. Elle s’en affranchi totalement ce qui lui permet de prendre conscience qu’il n’est pas utile de toucher le fond mais de plutôt naviguer plus dignement et plus agréablement la tête hors de l’eau sous cet angle de vue. Si c’est précisément la pensée de l’auteur, alors là, c’est vraiment puissant.
“Tant d’années gâchées à cacher la vérité,
Plus de raison de trembler
Trop de temps perdu à penser au temps perdu,
Besoin d’une meilleure vérité “
ce couplet reprend en partie ce qui a été développé plus haut à la nuance que l’auteur ajoute qu’avec cette connaissance il n’y a plus de raison de trembler ou plutôt de moins trembler, juste accepter cette vérité et ce même si ça reste compliqué car il a fallut tant d’années, sans doute de réflexions pour y accéder.
Le mot “besoin” exprime une urgence mais semble teinté d’humilité, elle propose plus qu’elle n’expose dans ce couplet un peu plus en retrait.
En conclusion, si toi, auditeur tu as pensé que c’était une chanson et surtout un texte bricolé en deux minutes, bah t’as mal pensé: “Faut réfléchir Mac’ Fly!"…
De même, attention au premier peigne-cul qui me dira “ouai Myciaa c’est juste du punk-rock comme n’importe quel punk-rock”.
Mec, si tu me sors une connerie pareille, je te garantis sur facture que je te coupe la tête (comme t'as pas réfléchi), je la fous dans un bidon et j’allume un grand feu de joie pour me réchauffer avec mon chat les nuits d’hiver.
Signé un moine pas Bouddhiste.
Beau, juste, chant et texte assumé, supers images, vraiment cool !
excellent! bravo! =)
je t aime