Les aesh sont indispensables aupres des eleves en situation du handicap merci à vous de parler de cette profession qui n est pas reconnue . Faite en sorte que tout ce que vous dites remonte au plus haut niveau pour que enfin elles obtiennent un statut merci encore pour elles ou ils
Merci pour cette prise de parole pour notre fonction. Je dis fonction parce que malheureusement on ne peut pas encore parler de métier. Les AESH souffrent à bien des niveaux. Une précarité sur laquelle l’administration appuie en nous changeant d'affectation du jour au lendemain (et menace de licenciement en cas de refus) sans prise en compte du lien tissé avec l'enfant ni de l'organisation de la vie personnelle de l'AESH . Une mutualisation à outrance qui réduit le temps d'accompagnement individuel des enfants sans prise en compte de leurs réels besoins, la logique de cette mutualisation répondant d'abord à des critères purement comptables dénués de toute humanité...Nous sommes de plus en plus nombreux(es) à avoir 3 ou 4 enfants à accompagner et le plus souvent dans des écoles différentes sur un temps de travail qui lui reste le même... et je ne parle pas des PIAL....un saupoudrage pour remplir des tableaux statistiques et oser prétendre que "tous les enfants qui en ont besoin bénéficient d'une aide"... Absence de formations professionnelles conformes à nos réalités de terrain.... Un discours ministériel mensonger qui pérennise notre précarité par des contrats de 3 ans au lieu d'1 an sans aucune perspective de carrière ni d'augmentation de salaire... Une fonction dans laquelle de plus en plus de collègues sont en grande souffrance, doivent s'arrêter en maladie parce qu'ils/elles craquent ou démissionnent... Et il y aurait encore beaucoup à dire.... Les AESH comme les enfants en situation de handicap et leurs parents entrent dans le cadre d'une maltraitance institutionnelle qui n'est pas suffisamment dénoncée.
Bravo et merci tu as bien résumé notre souffrance aussi bien matériel que financier.. Nous sommes voué à nous former seule . Beaucoup de dis fonctionnements niveau salariales les. Heures dues ne sont pas payés ou 6 mois après le début du contrat.. Bref il. Y aurait tellement à dire... Cependant c'est un métier d'intérêt public enrichissant humainement mais ne pas s'attendre à de la reconnaissance sauf pour certaines directrices d'établissement qui nous soutiennent mais qui ne peuvent faire plus à cause de la hiérarchie.
Bien résumé que de souffrance pour les aesh et personne ne l'entends. On parle d'inclusion pour les élèves mais le personnel est oublier on lui jette des cacahuètes à la fin du mois ..
bonjour Constat bien sombre, toujours d'actualité... Bon courage. Je pense que l'utilité, pour ne pas dire la nécessité d'un métier proche de celui que vous exercez gagne jour après jour en reconnaissance. Bon courage et bonne continuation.
@@gregoirecochetel1084 on veut un salaire de 2000€ net ..la reconnaissance ne suffit plus sa fait 15 ans que l'on nous dit les mms sornettes..yen a marre je ne pense pas de nos chers ministres feraient la mm chose pour leur métier 600 € par mois il faut arrete de prendre les gens pour des cons ..sa suffit
@@magalisedorne981 2000 EUR? Pour un temps partiel ? Faut redescendre Magalie , c'est un fantasme ..surtout dans la fonction public ou le recrutement a lieu sans aucun diplôme (même si la plupart ont en un )
Un métier d'avenir lorsque celui ci sera reconnu comme telle et que le salaire sera au minimum comme celui des professeurs..pourquoi ?? Car c'est un métier ou l'humain a besoin de l'humain et cela a un prix ..un robot une fois acheté n'a plus de prix ..mais nous sommes humains et il faut vivre de son métier..
Je respecte énormément le métier d'aesh, mais ne comparez pas avec le métier d'enseignant qui est d'un niveau d'études bien supérieure. Enseignant c'est bac +3 a bac + 5
Merci Agnès pour ce beau partage!! C'est vraiment gratifiant d'entendre des mots remplis d'humanité et du vécu :) Belle rentrée à toute l'équipe d'IKIGAÏ! À très bientôt à Paris et à Lyon?
merci à vous Grégoire , moi j ai une préoccupation pour la formation continue adulte, moi je me suis battu, j ai fais formation de base avs , et une VAE mais je découvre qu'il y a de déboucher en masters, je voudrais continuer le recherche afin d,obtenir un masters pour mieux être outiller avoir suffisamment des connaissances approfondies en matière du handicap. quel démarche me conseiller vous, ?merci j espère j aurais la chance de recevoir un sms,par ce que vous avez beaucoup d expérience en tant que enseignant ,suis aesh,en primaires j etais avs4ans en maternelle à givors 2ans aesh ça me fait 6ans et je voulais ajouter une valeur pour la connaissance
@@anasthasiabat1899 bonjour, Plusieurs universités en France proposent un parcours de master qui peut apporter un complément de formation utile au travail de l'AESH, mais généralement ce choix individuel n'est pas reconnu par l'employeur. On peut toutefois tenter sa chance en s'appuyant sur son CPF et en en parlant avec un conseiller pédagogique ou un inspecteur "Ecole Inclusive" a priori réceptif... L'INSPE de l'Université Clermont-Auvergne où j'enseignais en propose un : master Sciences de l'Education, parcours Scolarisation et besoins éducatifs particuliers. Bonne continuation et bon courage !
Moi je viens du médico-social, c’est quoi l’intérêt de me former?? Je le suis déjà et j’ai exercé dans l’handicap et la psychiatrie, vous allez m’apprendre quoi que je ne sais déjà? Et je reste humble avec le bagage 🧳 et l’expérience que j’apporte dans le milieu ordinaire, même si apprendre tout au long de la vie peut-être un enrichissement, et je l’apprécierai si ça sort de mon cadre habituel, malgré vos formations ici, sans diplôme reconnu pour ce métier elles ne s’en sortent pas, j’ai mis en place des rituels pour un enfant trisomique TDAH, avec des activités de valorisation qui fonctionnent très bien, après maintes échecs vécus par les AESH qu’il a eu auparavant, une lecture en vision de 60h ne suffit pas mon cher monsieur, sinon les structures adaptées n’existeraient pas, je vois le résultat que ça donne auprès de ce public en inclusive, catastrophique.
Ah les ESPE!!!! Tellement de non-dits dans ces institutions. Un des tabous de l´éducation nationale. Beaucoup de "Il faut" en effet. Formation, Revalorisation.
Surtout c'est avoir des nouveaux postes former des personnes....ça devient URGENT. Je suis AESH depuis 4 ans . Cette année je suis en collège j'ai de uter avec deux élèves...et très vite 3/4 et ce matin l'enseignant référent de la Ulis vient de me dire ce matin salle des professeurs qu'il y a une une élève de 6 ème qui aurait besoin de juste quelques heures ...décision de la MDPH....qualité de suivi dégradé impossible de travailler dans de bonnes conditions. Fatigue aussi car on me demande de faire beaucoup de chose a citer d'investissement personnel. Mais la paie ne suis pas du tout....ça devient problématique et mon estime aussi en prend un coup...l'impression d'être exploité
bonjour Encore un constat bien sombre qui ne me surprend pas. La mutualisation, qui au départ est une bonne idée est en train d'être à un moyen de gérer la pénurie. De mon point de vue, une AESH ne peut travailler efficacement qu'auprès de 2 ou 3 élèves maximum, peut-être 4 si elle reste dans le même établissement, mais cela dépend aussi des besoins de chaque élève (et non pas de chaque enseignant...). Je pense toutefois que l'utilité, pour ne pas dire la nécessité d'un métier proche de celui que vous exercez gagne jour après jour en reconnaissance. Bon courage et bonne continuation.
Les aesh sont indispensables aupres des eleves en situation du handicap merci à vous de parler de cette profession qui n est pas reconnue . Faite en sorte que tout ce que vous dites remonte au plus haut niveau pour que enfin elles obtiennent un statut merci encore pour elles ou ils
Merci pour cette prise de parole pour notre fonction. Je dis fonction parce que malheureusement on ne peut pas encore parler de métier. Les AESH souffrent à bien des niveaux.
Une précarité sur laquelle l’administration appuie en nous changeant d'affectation du jour au lendemain (et menace de licenciement en cas de refus) sans prise en compte du lien tissé avec l'enfant ni de l'organisation de la vie personnelle de l'AESH .
Une mutualisation à outrance qui réduit le temps d'accompagnement individuel des enfants sans prise en compte de leurs réels besoins, la logique de cette mutualisation répondant d'abord à des critères purement comptables dénués de toute humanité...Nous sommes de plus en plus nombreux(es) à avoir 3 ou 4 enfants à accompagner et le plus souvent dans des écoles différentes sur un temps de travail qui lui reste le même... et je ne parle pas des PIAL....un saupoudrage pour remplir des tableaux statistiques et oser prétendre que "tous les enfants qui en ont besoin bénéficient d'une aide"...
Absence de formations professionnelles conformes à nos réalités de terrain....
Un discours ministériel mensonger qui pérennise notre précarité par des contrats de 3 ans au lieu d'1 an sans aucune perspective de carrière ni d'augmentation de salaire...
Une fonction dans laquelle de plus en plus de collègues sont en grande souffrance, doivent s'arrêter en maladie parce qu'ils/elles craquent ou démissionnent...
Et il y aurait encore beaucoup à dire....
Les AESH comme les enfants en situation de handicap et leurs parents entrent dans le cadre d'une maltraitance institutionnelle qui n'est pas suffisamment dénoncée.
Bravo et merci tu as bien résumé notre souffrance aussi bien matériel que financier.. Nous sommes voué à nous former seule . Beaucoup de dis fonctionnements niveau salariales les. Heures dues ne sont pas payés ou 6 mois après le début du contrat.. Bref il. Y aurait tellement à dire... Cependant c'est un métier d'intérêt public enrichissant humainement mais ne pas s'attendre à de la reconnaissance sauf pour certaines directrices d'établissement qui nous soutiennent mais qui ne peuvent faire plus à cause de la hiérarchie.
Bien résumé que de souffrance pour les aesh et personne ne l'entends. On parle d'inclusion pour les élèves mais le personnel est oublier on lui jette des cacahuètes à la fin du mois ..
bonjour
Constat bien sombre, toujours d'actualité... Bon courage. Je pense que l'utilité, pour ne pas dire la nécessité d'un métier proche de celui que vous exercez gagne jour après jour en reconnaissance.
Bon courage et bonne continuation.
@@gregoirecochetel1084 on veut un salaire de 2000€ net ..la reconnaissance ne suffit plus sa fait 15 ans que l'on nous dit les mms sornettes..yen a marre je ne pense pas de nos chers ministres feraient la mm chose pour leur métier 600 € par mois il faut arrete de prendre les gens pour des cons ..sa suffit
@@magalisedorne981 2000 EUR? Pour un temps partiel ? Faut redescendre Magalie , c'est un fantasme ..surtout dans la fonction public ou le recrutement a lieu sans aucun diplôme (même si la plupart ont en un )
Un métier d'avenir lorsque celui ci sera reconnu comme telle et que le salaire sera au minimum comme celui des professeurs..pourquoi ?? Car c'est un métier ou l'humain a besoin de l'humain et cela a un prix ..un robot une fois acheté n'a plus de prix ..mais nous sommes humains et il faut vivre de son métier..
Je respecte énormément le métier d'aesh, mais ne comparez pas avec le métier d'enseignant qui est d'un niveau d'études bien supérieure. Enseignant c'est bac +3 a bac + 5
Un grand merci cher Grégoire pour ce témoignage élogieux sur le métier des Avs /AESH qui sont si précieuses pour nos enfants
Merci Agnès pour ce beau partage!! C'est vraiment gratifiant d'entendre des mots remplis d'humanité et du vécu :) Belle rentrée à toute l'équipe d'IKIGAÏ! À très bientôt à Paris et à Lyon?
Il devrait s'adresser au président de la république pour lui expliquer la situation des aesh.
Gratitude 🤗💖🌟
merci à vous Grégoire ,
moi j ai une préoccupation
pour la formation continue adulte, moi je me suis battu, j ai fais formation de base avs , et une VAE mais je découvre qu'il y a
de déboucher en masters,
je voudrais continuer le recherche
afin d,obtenir un masters pour mieux être outiller avoir suffisamment des connaissances approfondies en matière du handicap. quel démarche me conseiller vous, ?merci j espère j aurais la chance de recevoir un sms,par ce que vous avez beaucoup d expérience en tant que enseignant ,suis aesh,en primaires j etais avs4ans en maternelle à givors 2ans aesh ça me fait 6ans et je voulais ajouter une valeur pour la connaissance
anasthasiabat@gmail.com
@@anasthasiabat1899
bonjour,
Plusieurs universités en France proposent un parcours de master qui peut apporter un complément de formation utile au travail de l'AESH, mais généralement ce choix individuel n'est pas reconnu par l'employeur. On peut toutefois tenter sa chance en s'appuyant sur son CPF et en en parlant avec un conseiller pédagogique ou un inspecteur "Ecole Inclusive" a priori réceptif... L'INSPE de l'Université Clermont-Auvergne où j'enseignais en propose un : master Sciences de l'Education, parcours Scolarisation et besoins éducatifs particuliers.
Bonne continuation et bon courage !
Moi je viens du médico-social, c’est quoi l’intérêt de me former?? Je le suis déjà et j’ai exercé dans l’handicap et la psychiatrie, vous allez m’apprendre quoi que je ne sais déjà? Et je reste humble avec le bagage 🧳 et l’expérience que j’apporte dans le milieu ordinaire, même si apprendre tout au long de la vie peut-être un enrichissement, et je l’apprécierai si ça sort de mon cadre habituel, malgré vos formations ici, sans diplôme reconnu pour ce métier elles ne s’en sortent pas, j’ai mis en place des rituels pour un enfant trisomique TDAH, avec des activités de valorisation qui fonctionnent très bien, après maintes échecs vécus par les AESH qu’il a eu auparavant, une lecture en vision de 60h ne suffit pas mon cher monsieur, sinon les structures adaptées n’existeraient pas, je vois le résultat que ça donne auprès de ce public en inclusive, catastrophique.
Ah les ESPE!!!! Tellement de non-dits dans ces institutions. Un des tabous de l´éducation nationale.
Beaucoup de "Il faut" en effet.
Formation, Revalorisation.
Surtout c'est avoir des nouveaux postes former des personnes....ça devient URGENT. Je suis AESH depuis 4 ans . Cette année je suis en collège j'ai de uter avec deux élèves...et très vite 3/4 et ce matin l'enseignant référent de la Ulis vient de me dire ce matin salle des professeurs qu'il y a une une élève de 6 ème qui aurait besoin de juste quelques heures ...décision de la MDPH....qualité de suivi dégradé impossible de travailler dans de bonnes conditions. Fatigue aussi car on me demande de faire beaucoup de chose a citer d'investissement personnel. Mais la paie ne suis pas du tout....ça devient problématique et mon estime aussi en prend un coup...l'impression d'être exploité
bonjour
Encore un constat bien sombre qui ne me surprend pas. La mutualisation, qui au départ est une bonne idée est en train d'être à un moyen de gérer la pénurie. De mon point de vue, une AESH ne peut travailler efficacement qu'auprès de 2 ou 3 élèves maximum, peut-être 4 si elle reste dans le même établissement, mais cela dépend aussi des besoins de chaque élève (et non pas de chaque enseignant...).
Je pense toutefois que l'utilité, pour ne pas dire la nécessité d'un métier proche de celui que vous exercez gagne jour après jour en reconnaissance.
Bon courage et bonne continuation.
Je suis aesh en ulis. Je rêve d'arrêter ce boulot de merde.
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