Malheureusement votre remarque est dans l'air du temps, posture déjà présente chez Platon, la mysologie. Il importe de contextualiser un concept et une expérience, d' où la nécessité d'un regard historique. On ne pense pas aujourd'hui comme au moyen âge, les érudits et les savants manquent cruellement à notre époque. Pour le reste vous avez la " sphère Hanouna"...
Les savants ne sont jamais inutiles, nous leur devons le confort de vie actuel... Mais la culture se mérite par un effort et beaucoup d'humilité...le règne de la facilite aboutit au niveau lamentable de culture scientifique d'aujourd'hui..
Bonjour, je suis entrain de réviser mes cours de phénoméno pour la seconde chance qui a lieu la semaine prochaine et cette vidéo est un plus pour moi qui suis assez peu récépetif concernant les concepts de phénoméno, merci donc
Très très clair, merci beaucoup ! Je suis en désaccord total avec le postulat de fond de la phénoménologie, étant "thomiste". Mais cette vidéo est très intéressante pour comprendre comment on arrive à penser à la seule existence du monde propre.
Super vidéo ! 🙏🏻 Personnellement, je serais ravi de voir d’autre vidéo sur la phénoménologie, car c’était ce que je préférais pendant mes études et c’est toujours le cas aujourd’hui ☺️
Bravo, certes ce n'est pas parfait, il y a quelques imprécisions liées à la vulgarisation (exemple : transition de la pensée de Kant dans la phénoménologie - Kant fait une opposition chose en soi / phénomène, mais en phénoménologie cette opposition éclate car le phénomène est l'accès au réel, ce qui permet que les choses se donnent et soient perçues) mais dans l'ensemble, il est difficile d'introduire une pensée aussi complexe et multiple et l'angle d'approche est original. Il serait bon d'entourer également quelques termes comme "révolution copernicienne" ou "cartésianisme" d'un accompagnement ou d'un lien dans l'intérêt que ces concepts ne soient pas manipulés sans comprendre leur place dans la réflexion. En vous remerciant.
[Mdr, j'étais inspiré chuis parti loin...] C'est cool, j'avais très peu de connaissances sur le thème et principalement en négatif car j'en avais pas entendu parler depuis que je suis devenu "postmoderne", et donc j'en avais la lecture matérialiste-à-la-dure partagée entre sceptiques et anars-cocos; en gros l'idée d'un autre de ces domaines ou les SHS et la gauche universitaire s'était fourvoyée, je savais que maintenant je reviendrais sur mes positions. Maintenant effectivement j'y vois un nouveau mot à rajouter à la galaxie "postmoderne", entre existentialisme, (néo)-individualisme, post-matérilaisme, standpoint epistemology, constructivisme, situationnisme (politique, mais aussi théorie de la cognition située), transhumanisme, Niezschéisme de gauche, cultural studies, bayésianisme et utilitarisme du quotidien mais radical, et le queer... mais matérialiste... mais individuellement etc.... cékompliké. A l'image de tous ces courants, philosophies, lectures; je comprend que pour certain.es la phénoménologie soit "une science de drouate" aka une pseudo-science, et pas plus rattrapable que la psychanalyse, puis bon Heidegger. Mais c'est aussi réducteur et la subtilité vient du fait que selon ma propre analyse, le dépassement du matérialisme "classique" peut se faire par un matérialisme transcendant et de la prédiction probabilisme comme je le ressens, ou comme un néo-individualisme, une techno-mystique néo-ésotérique, ce fameux relativisme anti-science total. En écoutant cette vidéo effectivement je vois un de ces Nièmes fourre-tout subjectivistes ou chacun.e qui s'en réclame peut faire sa propre tambouille selon ses lectures de la "post-métaphysique" et de la trancendence de la subjectivité, et du coup tu peux en arriver à des conclusions en faveurs de lectures anarcho-queer-neuroa-marginalo-transhu-existentilaistes-matérialo-deleuziennes comme j'aime^^ mais aussi jusqu'a l'inverse, type éco-fashiste-anti-civ ou techno-fasciste-an-cap. D'ailleurs,de mon point de vue subjectif déterminé depuis mon monde subjectif avec mon cerveau d'autiste et son radar à patterns objectif (ah merde^^), hé bien il y a encore une fois tous les concepts analogues au concept de monde qui exprime la mème idée: la matrice, le simulacre, le spectacle, l’expression commune d'avoir un univers, son monde, sa bulle etc... Ducoup s'il y a aussi une autre raison qui fait qui je peux comprendre ses détracteurs, c'est quand c'est présenté comme une science et pas un courant ou une philosophie, si j'étais Feyerabendiste, vraiment relativiste ou nihiliste je serais surement d'accord; mais mon background et mes idées font que je pense que c'est important de pas jeter sous le tapis les méthodes strictes et les gros sets de données positivistes, et les trucs acquis sur lesquels on est statistiquement surs de jamais revenir. Il faut une base solide pour avoir de bonnes crédences, et je vente souvent mon intuitionnisme mais il a rien de mystique ou karmique, c'est juste du storage de mémoire en background inconscient, du storage de datas "brutes", discrètes notemment, avec des pourcentages de chances souvent binaires d'être vraies ou fausses et en actualisation et réformes permanentes... Aller rechercher son hubris personnel sans perdre pied avec le réel ça consiste pour moi à aller chercher dans tous ces mondes postmodernes tous les liens entre ces données, essayer de conceptualiser dans notre petit cerveau préhistorique toutes ces arborescences fractales de spectres continus et de fusions de tous les dualismes. Si y'a pas cette base "dure" et stable, comme dirait Vlanx on va s'auto-bullshiter dans du n'importe-quoi post-post-post-post-post-métaphorique qui n'est plus qu'essence et idéalisme au fond. C'est pour ça que le role de la phénoménologie pour moi il est pas en tant que science ou que méthode, ou que technique, il est purement philosophique et conceptuel.
Prendre le phénomène pour lui-même sans émettre l'hypothèse inflationniste d'un arrière monde, hypothèse invérifiable. La phénoménologie par son existence même condamne le matérialisme et son objectivité comme pure absurdité qui préfère fonder sa vision du monde sur une hypothèse invérifiable (existence d'un monde matériel indépendant de la conscience) plutôt que sur une certitude absolue ( la sensation d'être) . L'objectivité n'est en fait qu'une mise en commun intersubjective ( Abellio) .L'idéalisme analytique de Bernardo Kastrup rend compte de cette absurdité . Il constate l'unicité de la conscience qui se manifeste par une infinité de regards sans pour autant l'expliciter. Frank Hatem dans son idéalisme radical, révèle l'origine de la conscience comme ouverture sur l'infini à partir du néant, geste réalisé à chaque instant par l'impossibilité du néant à unir ses deux principes (nullité et infinité)qui le constituent et donc qui restent séparés, définition même de la conscience. Tout être peut dire :" je suis le tout qui se croit un point nul au centre de l'infinité que je crois ne pas être ".
Bonjour ,merci beaucoup pour cette vidéo ! Je voudrais vous demander si le concept de paradigme est pertinent ici pour se substituer au concept de monde propre qu'explique uexkull ?
Je me permets de vous reprendre sur le sujet, le paradigme est un concept propre à l’expérience humaine, et surtout à l’activité scientifique. Pour moi la vision en paradigmes est une forme d’objectivation relative, au sens où c’est un univers conceptuel dans lequel évoluent une pensée, des concepts, des théories au sein d’un groupe humain, de philosophes, de chercheur.euse.s, etc. Tout paradigme peut être remplacé par un autre si l’on possède des preuves suffisantes pour en changer et le remplacer par un nouveau plus objectif. Le « monde propre » n’est pas propre à l’humain, comme expliqué dans la vidéo, il correspond à la notion de « milieu » (cf. Victor Petit). Chaque individu biologique évolue dans un milieu qui lui est propre et au sein duquel son expérience diffère de celle des autres vivants. Alors, associer la notion de paradigme à celle de monde propre (ou milieu) me semble une erreur, d’autant plus que la vision paradigmatique rejette l’empirisme logique.
Excellente vidéo. Juste une question. N'est-il pas que cette explication de la la phénoménologie un peu tournée vers le solipsisme ? Il semble que l'on peut encore ajouter un aspect à cette explication, à savoir le rôle des artistes comme ce sont eux qui arrivent à exprimer leurs expériences vécues, pour rendre la phénoménologie plus "complète".
Très riche. Mais pourquoi la phénoménologie se base t'elle uniquement sur l'expérience vécue alors qu'elle se fonde ou du moins s'inspire des travaux scientifiques du biologiste Von Uexkull donc plus au moins rationnels? De même qu'on ne peut critiquer la rationalité sans une part de rationalité. De plus prenons un exemple inspiré de nos promenades dans les rues de Paris ou ailleurs, on constate un phénomène assez curieux de certains qui promènent leur chien en le couvrant d'une petite laine comme si l'humain qui promène son chien projette son propre monde intérieur sur son chien en théorisant qu'il doit ressentir le même froid et donc conclue qu'l doit être couvert.
Excellente vidéo, merci, mais j'aurais une question : comment la phénoménologie explique-t-elle les prédictions scientifiques s'il n'y a pas de monde « en soi » connaissable ? Car s'il est possible de faire des prédictions répétées de phénomènes [note1], alors il semble que cela ne puisse être dû qu’à un de deux éléments : ou bien un hasard qui illustre une illusion de cohérence existe [note2] ; ou bien l’existence réelle d’un principe logique de répétition d’un phénomène (celui prédit) si les conditions du phénomène prédit (contexte phénoménal [note3]) sont remplies. On écarte la cause du hasard car elle est très improbable dans le cas d'un grand nombre de prévisions vérifiées. Ne reste que l’autre solution qui, reformulée, signifie que si le contexte phénoménal d’un phénomène X existe dans notre Umwelt, alors le phénomène X existe nécessairement dans notre Umwelt. Or, l’existence d’une telle nécessité d’existence si certaines conditions sont remplies (c’est le principe de causalité) illustre l’existence d’une permanence dans notre Umwelt [note4], et c’est justement ce genre de principes permanents qui sont la « vérité » en sciences, c’est-à-dire le monde « en-soi ». Finalement, ou bien le hasard fait vachement bien les choses (rejeté car très improbable), ou bien il existe un monde « en-soi » qui nous est perceptible (du moins en partie : Karl Popper parle de la vérité comme asymptote, ici, c’est la même chose). Cette conclusion n’est-elle pas opposée au discours de la phénoménologie ? ----------------------------- [note1] C’est-à-dire si, grâce à l'étude de certains phénomènes, on arrive à prédire une certain fait tel qu'il nous apparaîtra à un temps donné (ainsi par exemple, prédire l'énergie cinétique d'un choc grâce aux lois du mouvement et de conservation de l'énergie. [note2] Si une prédiction est réussie, cela signifie que notre Umwelt à un temps donné est cohérent avec une prévision faite. Plus les précisions sont précises et nombreuses (et vérifiées a posteriori) plus la probabilité du hasard comme cause de la cohérence entre la prédiction et le phénomène effectif est faible. [note3] On appellera l’ensemble de ces conditions (c’est-à-dire l’ensemble des phénomènes de notre Umwelt qui influent sur l’existence du phénomène prédit) le contexte phénoménal. [note4] Et qui, par ailleurs, met en relation les différents Umwelts des différents sujets - sujets est ici pour facilité la compréhension, en réalité on est dans le cadre où seuls les Umwelts existent, il n’y a aucun « sujet » ; l’exemple de la tique illustre cette interrelation, la science réussit à prédire le comportement de la tique, donc réussit à saisir son Umwelt.
Merci pour le commentaire ! Il faudrait poser la question à quelqu'un qui maîtrise mieux la phénoménologie que moi, si jamais il y en a un qui passe par là... Je peux simplement te répondre que l'en soi n'est certainement pas nécessaire en sciences, d'ailleurs Popper que tu cites dit bien des lois scientifiques qu'elles sont toujours falsifiables et donc qu'elles sont vouées à être remplacées un jour ou l'autre (ce qui implique qu'aucune loi scientifique ne capte la nature telle qu'elle est, dans son "en soi"). Après, sur ta question, je ne veux pas dire de bêtise donc je ne vais pas avancer de réponse, avis aux spécialistes !
L'interprétation des phénomènes n'est pas opposé à la science. Le fait d'ouvrir la possibilité de commencer par décrire et contempler le monde à partir de l'expérience vécue avant d'en tirer un rapport "objectif" ne signifie pas qu'on ne devrait jamais chercher à rationaliser. L'objectivité n'est pas "donnée", c'est une doctrine qui se fabrique, un point de vue scientifique qui possède nombre de caractéristiques et de choix dans sa présentation du monde. Le prédiction, aussi réussie qu'elle soit, ne se base que sur les données qui nous sont accessibles en notre monde propre ! D'où la nécessité de penser la façon dont les données sont produites, mais surtout, dont le monde nous apparait en tant qu'êtres, avant d'essayer de raisonner... j'ajouterai qu'en phénoménologie, les choses sont contingences des perceptions, et que celles de la tique sont tout aussi valables que les notre pour comprendre le réel. Autrement dit, le monde propre de la tique décrit le réel avec une acuité particulière que l'on doit s'abstenir de juger car elle demeure inaccessible. Je peux tenter de saisir les causes et les effets qui sont en jeu mais je ne serais jamais la tique. En phénoménologie, le rapport de causalité, destiné à produire une stabilité propice à l'objectivité (qui donne des caractéristiques à chaque objet d'étude) n'est plus car le monde est interprété en son instabilité, depuis le vécu et l'expérience sensible de chaque être.
par ailleurs je mets un lien vers cette vidéo et cette chaîne, plus ardue à saisir, mais qui introduit à la phénoménologie plus en détails : ua-cam.com/video/A-5bty4zKAk/v-deo.html
Enfin Canguillem sans être un phénoménologue, a quand même une approche ultra phénoménologique de la maladie dans Le normal et le pathologique. Autant dans ses travaux d’histoire des sciences ça ne se ressent pas mais pour moi LNELP est un pure traité de phénoménologie, en tout cas une tentative de faire prendre à la médecine le train de la phénoménologie qui implique donc une relativisation de la biologie médicale.
Effectivement, le fait d’ancrer la maladie comme le ressenti, le vécu du patient, et non comme résultant d’une analyse clinique extérieure, est phénoménologique.
Peut-être n'ai-je rien compris mais il me semble que la méthode scientifique permet de déjouer les biais en tous genres afin d'atteindre une connaissance objective du réel. Quand une découverte est faite, elle ne concerne pas seulement notre "monde propre" mais bien le monde dans sa totalité et souvent même au-delà des phénomènes ; je pense aux particules élémentaires de la matière, par exemple. Finalement, je me demande si on n'est pas en présence d'une continuation de la vieille philosophie traditionnelle qui file ces métaphores antiques (avec l'arbre et les raisonnements intuitifs) tout en faisant fi des avancées scientifiques et méthodologiques qui tendraient à démontrer la vacuité de ces démarches. Je me questionne juste... Bref, ça ne fait pas très "moderne" tout ça, ça sonne comme de la musique classique... C'est subjectif mais ça me fait penser à la psychanalyse, une sorte de discours vaguement philosophico-poétique qui de voudrait scientifique et qui est surtout une construction langagière manipulant des idées, concepts de manière à les organiser selon une certaine cohérence esthétique. Je ne vois rien de très concret ou tangible dans tout ça... ce qui est d'ailleurs, paradoxal ! Je me questionne juste, j'espère que cela n'affectera personne.
Vous confondez la science et une option métaphysique, le matérialisme. La science est ontologiquement neutre, elle n'implique aucune option métaphysique particulière, elle modélise le réel sans rien dire de sa nature. Vous pouvez très bien jouer à un jeu vidéo (modélisation) sans savoir fabriquer un ordinateur (nature du substrat inaccessible). Votre réalité est comme un jeu vidéo , les modélisations scientifiques rendent compte des régularités constatées sans épuiser la question. L'électron est chargé négativement car le proton est chargé positivement, le contraire serait tout aussi vrai, la modélisation porte sur la relation entre les termes et non sur les termes eux-mêmes. Un modèle scientifique est toujours provisoire, Einstein après Newton. La science n'est pas aboutie et ne peut rien dire du substrat de la réalité. Nous n'avons à notre disposition qu'une sensation d'être, un contenu de conscience comme certitude absolue jamais nous n'avons à faire à de la matière. Il est donc plus rationnel de considérer la conscience comme le substrat du réel plutôt qu'un monde matériel dont la matérialité nous échappe. La physique quantique a sérieusement corrigé les notions de temps, d'espace et de matière. La notion d'intrication même si elle est censée ne s'appliquer qu'aux particules, renvoie les notions de temps, d'espace et de matière à des illusions utiles à notre perception. Une physique de la conscience émerge comme nouveau paradigme, un paradigme informationnel. Le modèle matérialiste est très prégnant et il est très difficile de s'en défaire et pourtant il est plus plus inflationniste et moins sceptique que l'idéalisme analytique. Je vous conseille la lecture de l'ouvrage de Bernardo Kastrup :" pourquoi le matérialisme est absurde ". Sylvain Fève vulgarise très bien ces questions. Il est utile de s'intéresser aux biais cognitifs de la pensée matérialiste. Bonne lecture
@@pandora34300 Désolé : j'avoue avoir du mal à vous suivre... Pour moi, la conscience est le résultat d'un certain câblage neuronal et pourquoi pas mécanique ou informatique (théoriquement). "conscience comme le substrat du réel" me semble être une réédition de l'âme des croyants ; ce qui ne me semble ni moderne (mais ça ce n'est pas un argument) ni correspondre à aucune réalité factuelle (si tant est que j'y ai compris quelque chose...)
@@mauriceborel4386 L'objectivité est le point aveugle de la science matérialiste. En excluant la conscience par principe, il n'est pas étonnant de ne la voir nulle part. Cherchez sur le net le pdf les biais cognitifs de la pensée matérialiste, ce sera plus clair. Bonne lecture.
Excellente introduction. Cela change des entrées en matière confuses, socio-historicisantes et inutilement savantes.
Malheureusement votre remarque est dans l'air du temps, posture déjà présente chez Platon, la mysologie. Il importe de contextualiser un concept et une expérience, d' où la nécessité d'un regard historique. On ne pense pas aujourd'hui comme au moyen âge, les érudits et les savants manquent cruellement à notre époque. Pour le reste vous avez la " sphère Hanouna"...
Les savants ne sont jamais inutiles, nous leur devons le confort de vie actuel... Mais la culture se mérite par un effort et beaucoup d'humilité...le règne de la facilite aboutit au niveau lamentable de culture scientifique d'aujourd'hui..
Quel plaisir lorsque la clarté donne accès à la complexité. Un grand merci.
Cela porte un nom: La simplexité!
C'est exactement ce qui me manquait pour bien comprendre ce qu'est la phénoménologie. Merci infiniment pour cette vidéo explicative !
Extrêmement intéressant, même pour un non-averti ! Bravo !
Bonjour, je suis entrain de réviser mes cours de phénoméno pour la seconde chance qui a lieu la semaine prochaine et cette vidéo est un plus pour moi qui suis assez peu récépetif concernant les concepts de phénoméno, merci donc
Développement très focus et très instructif
Très très clair, merci beaucoup !
Je suis en désaccord total avec le postulat de fond de la phénoménologie, étant "thomiste". Mais cette vidéo est très intéressante pour comprendre comment on arrive à penser à la seule existence du monde propre.
Super vidéo ! 🙏🏻 Personnellement, je serais ravi de voir d’autre vidéo sur la phénoménologie, car c’était ce que je préférais pendant mes études et c’est toujours le cas aujourd’hui ☺️
Ça me fait plaisir, merci !
Très bonne vidéo merci
Bravo, certes ce n'est pas parfait, il y a quelques imprécisions liées à la vulgarisation (exemple : transition de la pensée de Kant dans la phénoménologie - Kant fait une opposition chose en soi / phénomène, mais en phénoménologie cette opposition éclate car le phénomène est l'accès au réel, ce qui permet que les choses se donnent et soient perçues) mais dans l'ensemble, il est difficile d'introduire une pensée aussi complexe et multiple et l'angle d'approche est original. Il serait bon d'entourer également quelques termes comme "révolution copernicienne" ou "cartésianisme" d'un accompagnement ou d'un lien dans l'intérêt que ces concepts ne soient pas manipulés sans comprendre leur place dans la réflexion. En vous remerciant.
super vulgarisation , honneur aux vulgarisateurs ! je l'ai publié sur mon facebook
merci pour ce retour a la source , c'est tres clair
[Mdr, j'étais inspiré chuis parti loin...]
C'est cool, j'avais très peu de connaissances sur le thème et principalement en négatif car j'en avais pas entendu parler depuis que je suis devenu "postmoderne", et donc j'en avais la lecture matérialiste-à-la-dure partagée entre sceptiques et anars-cocos; en gros l'idée d'un autre de ces domaines ou les SHS et la gauche universitaire s'était fourvoyée, je savais que maintenant je reviendrais sur mes positions.
Maintenant effectivement j'y vois un nouveau mot à rajouter à la galaxie "postmoderne", entre existentialisme, (néo)-individualisme, post-matérilaisme, standpoint epistemology, constructivisme, situationnisme (politique, mais aussi théorie de la cognition située), transhumanisme, Niezschéisme de gauche, cultural studies, bayésianisme et utilitarisme du quotidien mais radical, et le queer... mais matérialiste... mais individuellement etc.... cékompliké.
A l'image de tous ces courants, philosophies, lectures; je comprend que pour certain.es la phénoménologie soit "une science de drouate" aka une pseudo-science, et pas plus rattrapable que la psychanalyse, puis bon Heidegger. Mais c'est aussi réducteur et la subtilité vient du fait que selon ma propre analyse, le dépassement du matérialisme "classique" peut se faire par un matérialisme transcendant et de la prédiction probabilisme comme je le ressens, ou comme un néo-individualisme, une techno-mystique néo-ésotérique, ce fameux relativisme anti-science total.
En écoutant cette vidéo effectivement je vois un de ces Nièmes fourre-tout subjectivistes ou chacun.e qui s'en réclame peut faire sa propre tambouille selon ses lectures de la "post-métaphysique" et de la trancendence de la subjectivité, et du coup tu peux en arriver à des conclusions en faveurs de lectures anarcho-queer-neuroa-marginalo-transhu-existentilaistes-matérialo-deleuziennes comme j'aime^^ mais aussi jusqu'a l'inverse, type éco-fashiste-anti-civ ou techno-fasciste-an-cap.
D'ailleurs,de mon point de vue subjectif déterminé depuis mon monde subjectif avec mon cerveau d'autiste et son radar à patterns objectif (ah merde^^), hé bien il y a encore une fois tous les concepts analogues au concept de monde qui exprime la mème idée: la matrice, le simulacre, le spectacle, l’expression commune d'avoir un univers, son monde, sa bulle etc...
Ducoup s'il y a aussi une autre raison qui fait qui je peux comprendre ses détracteurs, c'est quand c'est présenté comme une science et pas un courant ou une philosophie, si j'étais Feyerabendiste, vraiment relativiste ou nihiliste je serais surement d'accord; mais mon background et mes idées font que je pense que c'est important de pas jeter sous le tapis les méthodes strictes et les gros sets de données positivistes, et les trucs acquis sur lesquels on est statistiquement surs de jamais revenir. Il faut une base solide pour avoir de bonnes crédences, et je vente souvent mon intuitionnisme mais il a rien de mystique ou karmique, c'est juste du storage de mémoire en background inconscient, du storage de datas "brutes", discrètes notemment, avec des pourcentages de chances souvent binaires d'être vraies ou fausses et en actualisation et réformes permanentes...
Aller rechercher son hubris personnel sans perdre pied avec le réel ça consiste pour moi à aller chercher dans tous ces mondes postmodernes tous les liens entre ces données, essayer de conceptualiser dans notre petit cerveau préhistorique toutes ces arborescences fractales de spectres continus et de fusions de tous les dualismes. Si y'a pas cette base "dure" et stable, comme dirait Vlanx on va s'auto-bullshiter dans du n'importe-quoi post-post-post-post-post-métaphorique qui n'est plus qu'essence et idéalisme au fond. C'est pour ça que le role de la phénoménologie pour moi il est pas en tant que science ou que méthode, ou que technique, il est purement philosophique et conceptuel.
Hahaha ça part loin en effet, mais c'était intéressant à lire !
très bien expliqué merci beaucoup!😊
Magnifique vidéo de vulgarisation !
Merci à vous.👍
Merci pour cette super vidéo ! Je viens juste de me mettre à lire du Paul Ricœur, ça m’aide bcp !
Merci, ça fait plaisir ! Bonne lecture
Merci ,super. Pouvez vous developper la difference avec la conception de Berkeley oû ce qui est perçu ou percevant ? 😊
Prendre le phénomène pour lui-même sans émettre l'hypothèse inflationniste d'un arrière monde, hypothèse invérifiable. La phénoménologie par son existence même condamne le matérialisme et son objectivité comme pure absurdité qui préfère fonder sa vision du monde sur une hypothèse invérifiable (existence d'un monde matériel indépendant de la conscience) plutôt que sur une certitude absolue ( la sensation d'être) . L'objectivité n'est en fait qu'une mise en commun intersubjective ( Abellio) .L'idéalisme analytique de Bernardo Kastrup rend compte de cette absurdité . Il constate l'unicité de la conscience qui se manifeste par une infinité de regards sans pour autant l'expliciter. Frank Hatem dans son idéalisme radical, révèle l'origine de la conscience comme ouverture sur l'infini à partir du néant, geste réalisé à chaque instant par l'impossibilité du néant à unir ses deux principes (nullité et infinité)qui le constituent et donc qui restent séparés, définition même de la conscience. Tout être peut dire :" je suis le tout qui se croit un point nul au centre de l'infinité que je crois ne pas être ".
Incroyable comme vidéo merci 🔥
Merci ❤
Merci
Bonjour ,merci beaucoup pour cette vidéo ! Je voudrais vous demander si le concept de paradigme est pertinent ici pour se substituer au concept de monde propre qu'explique uexkull ?
Bonjour merci pour ton commentaire ! Je n'ai pas bien compris la question, Est-ce que tu pourrais la préciser si possible ?
@@GuillaumeFL est ce que le concept de "monde propre" est synonyme de "paradigme" ?
Oui je pense qu'on peut dire ça comme ça, si on définit paradigme comme cadre dans lequel prend place la pensée (et qui influence celle ci)
Je me permets de vous reprendre sur le sujet, le paradigme est un concept propre à l’expérience humaine, et surtout à l’activité scientifique. Pour moi la vision en paradigmes est une forme d’objectivation relative, au sens où c’est un univers conceptuel dans lequel évoluent une pensée, des concepts, des théories au sein d’un groupe humain, de philosophes, de chercheur.euse.s, etc. Tout paradigme peut être remplacé par un autre si l’on possède des preuves suffisantes pour en changer et le remplacer par un nouveau plus objectif.
Le « monde propre » n’est pas propre à l’humain, comme expliqué dans la vidéo, il correspond à la notion de « milieu » (cf. Victor Petit). Chaque individu biologique évolue dans un milieu qui lui est propre et au sein duquel son expérience diffère de celle des autres vivants.
Alors, associer la notion de paradigme à celle de monde propre (ou milieu) me semble une erreur, d’autant plus que la vision paradigmatique rejette l’empirisme logique.
Excellente vidéo. Juste une question. N'est-il pas que cette explication de la la phénoménologie un peu tournée vers le solipsisme ? Il semble que l'on peut encore ajouter un aspect à cette explication, à savoir le rôle des artistes comme ce sont eux qui arrivent à exprimer leurs expériences vécues, pour rendre la phénoménologie plus "complète".
En effet, les liens entre la phénoménologie et les arts peuvent être intéressants ! Je suppose que certains ont du déjà se pencher sur le sujet
Sartre s'était penché sur la question
@@GuillaumeFL voir le livre de Charles Bobant
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément, bravo pour tant de clarté
Super Clair, merci
Petite erreur au début de la vidéo : c'est au début du XXème siècle et non au début du XIXème que la phénoménologie a été créée.
Parfait !
Très riche. Mais pourquoi la phénoménologie se base t'elle uniquement sur l'expérience vécue alors qu'elle se fonde ou du moins s'inspire des travaux scientifiques du biologiste Von Uexkull donc plus au moins rationnels? De même qu'on ne peut critiquer la rationalité sans une part de rationalité. De plus prenons un exemple inspiré de nos promenades dans les rues de Paris ou ailleurs, on constate un phénomène assez curieux de certains qui promènent leur chien en le couvrant d'une petite laine comme si l'humain qui promène son chien projette son propre monde intérieur sur son chien en théorisant qu'il doit ressentir le même froid et donc conclue qu'l doit être couvert.
Excellent
Excellente vidéo, merci, mais j'aurais une question : comment la phénoménologie explique-t-elle les prédictions scientifiques s'il n'y a pas de monde « en soi » connaissable ?
Car s'il est possible de faire des prédictions répétées de phénomènes [note1], alors il semble que cela ne puisse être dû qu’à un de deux éléments : ou bien un hasard qui illustre une illusion de cohérence existe [note2] ; ou bien l’existence réelle d’un principe logique de répétition d’un phénomène (celui prédit) si les conditions du phénomène prédit (contexte phénoménal [note3]) sont remplies.
On écarte la cause du hasard car elle est très improbable dans le cas d'un grand nombre de prévisions vérifiées. Ne reste que l’autre solution qui, reformulée, signifie que si le contexte phénoménal d’un phénomène X existe dans notre Umwelt, alors le phénomène X existe nécessairement dans notre Umwelt.
Or, l’existence d’une telle nécessité d’existence si certaines conditions sont remplies (c’est le principe de causalité) illustre l’existence d’une permanence dans notre Umwelt [note4], et c’est justement ce genre de principes permanents qui sont la « vérité » en sciences, c’est-à-dire le monde « en-soi ».
Finalement, ou bien le hasard fait vachement bien les choses (rejeté car très improbable), ou bien il existe un monde « en-soi » qui nous est perceptible (du moins en partie : Karl Popper parle de la vérité comme asymptote, ici, c’est la même chose).
Cette conclusion n’est-elle pas opposée au discours de la phénoménologie ?
-----------------------------
[note1] C’est-à-dire si, grâce à l'étude de certains phénomènes, on arrive à prédire une certain fait tel qu'il nous apparaîtra à un temps donné (ainsi par exemple, prédire l'énergie cinétique d'un choc grâce aux lois du mouvement et de conservation de l'énergie.
[note2] Si une prédiction est réussie, cela signifie que notre Umwelt à un temps donné est cohérent avec une prévision faite. Plus les précisions sont précises et nombreuses (et vérifiées a posteriori) plus la probabilité du hasard comme cause de la cohérence entre la prédiction et le phénomène effectif est faible.
[note3] On appellera l’ensemble de ces conditions (c’est-à-dire l’ensemble des phénomènes de notre Umwelt qui influent sur l’existence du phénomène prédit) le contexte phénoménal.
[note4] Et qui, par ailleurs, met en relation les différents Umwelts des différents sujets - sujets est ici pour facilité la compréhension, en réalité on est dans le cadre où seuls les Umwelts existent, il n’y a aucun « sujet » ; l’exemple de la tique illustre cette interrelation, la science réussit à prédire le comportement de la tique, donc réussit à saisir son Umwelt.
Merci pour le commentaire ! Il faudrait poser la question à quelqu'un qui maîtrise mieux la phénoménologie que moi, si jamais il y en a un qui passe par là... Je peux simplement te répondre que l'en soi n'est certainement pas nécessaire en sciences, d'ailleurs Popper que tu cites dit bien des lois scientifiques qu'elles sont toujours falsifiables et donc qu'elles sont vouées à être remplacées un jour ou l'autre (ce qui implique qu'aucune loi scientifique ne capte la nature telle qu'elle est, dans son "en soi"). Après, sur ta question, je ne veux pas dire de bêtise donc je ne vais pas avancer de réponse, avis aux spécialistes !
@@GuillaumeFLOui je vois, merci pour la réponse !
L'interprétation des phénomènes n'est pas opposé à la science. Le fait d'ouvrir la possibilité de commencer par décrire et contempler le monde à partir de l'expérience vécue avant d'en tirer un rapport "objectif" ne signifie pas qu'on ne devrait jamais chercher à rationaliser. L'objectivité n'est pas "donnée", c'est une doctrine qui se fabrique, un point de vue scientifique qui possède nombre de caractéristiques et de choix dans sa présentation du monde. Le prédiction, aussi réussie qu'elle soit, ne se base que sur les données qui nous sont accessibles en notre monde propre ! D'où la nécessité de penser la façon dont les données sont produites, mais surtout, dont le monde nous apparait en tant qu'êtres, avant d'essayer de raisonner... j'ajouterai qu'en phénoménologie, les choses sont contingences des perceptions, et que celles de la tique sont tout aussi valables que les notre pour comprendre le réel. Autrement dit, le monde propre de la tique décrit le réel avec une acuité particulière que l'on doit s'abstenir de juger car elle demeure inaccessible. Je peux tenter de saisir les causes et les effets qui sont en jeu mais je ne serais jamais la tique. En phénoménologie, le rapport de causalité, destiné à produire une stabilité propice à l'objectivité (qui donne des caractéristiques à chaque objet d'étude) n'est plus car le monde est interprété en son instabilité, depuis le vécu et l'expérience sensible de chaque être.
par ailleurs je mets un lien vers cette vidéo et cette chaîne, plus ardue à saisir, mais qui introduit à la phénoménologie plus en détails : ua-cam.com/video/A-5bty4zKAk/v-deo.html
Merci.
Enfin Canguillem sans être un phénoménologue, a quand même une approche ultra phénoménologique de la maladie dans Le normal et le pathologique. Autant dans ses travaux d’histoire des sciences ça ne se ressent pas mais pour moi LNELP est un pure traité de phénoménologie, en tout cas une tentative de faire prendre à la médecine le train de la phénoménologie qui implique donc une relativisation de la biologie médicale.
Ha ben en fait c’est grossierement ce que tu dis dans ton apparté je suis bête
C'est très vrai ! Je n'ai pas plus développé sur Canguilhem dans la vidéo car je connais tpeu cet auteur
Effectivement, le fait d’ancrer la maladie comme le ressenti, le vécu du patient, et non comme résultant d’une analyse clinique extérieure, est phénoménologique.
Peut-être n'ai-je rien compris mais il me semble que la méthode scientifique permet de déjouer les biais en tous genres afin d'atteindre une connaissance objective du réel. Quand une découverte est faite, elle ne concerne pas seulement notre "monde propre" mais bien le monde dans sa totalité et souvent même au-delà des phénomènes ; je pense aux particules élémentaires de la matière, par exemple.
Finalement, je me demande si on n'est pas en présence d'une continuation de la vieille philosophie traditionnelle qui file ces métaphores antiques (avec l'arbre et les raisonnements intuitifs) tout en faisant fi des avancées scientifiques et méthodologiques qui tendraient à démontrer la vacuité de ces démarches. Je me questionne juste...
Bref, ça ne fait pas très "moderne" tout ça, ça sonne comme de la musique classique...
C'est subjectif mais ça me fait penser à la psychanalyse, une sorte de discours vaguement philosophico-poétique qui de voudrait scientifique et qui est surtout une construction langagière manipulant des idées, concepts de manière à les organiser selon une certaine cohérence esthétique. Je ne vois rien de très concret ou tangible dans tout ça... ce qui est d'ailleurs, paradoxal !
Je me questionne juste, j'espère que cela n'affectera personne.
Vous confondez la science et une option métaphysique, le matérialisme. La science est ontologiquement neutre, elle n'implique aucune option métaphysique particulière, elle modélise le réel sans rien dire de sa nature. Vous pouvez très bien jouer à un jeu vidéo (modélisation) sans savoir fabriquer un ordinateur (nature du substrat inaccessible). Votre réalité est comme un jeu vidéo , les modélisations scientifiques rendent compte des régularités constatées sans épuiser la question. L'électron est chargé négativement car le proton est chargé positivement, le contraire serait tout aussi vrai, la modélisation porte sur la relation entre les termes et non sur les termes eux-mêmes. Un modèle scientifique est toujours provisoire, Einstein après Newton. La science n'est pas aboutie et ne peut rien dire du substrat de la réalité. Nous n'avons à notre disposition qu'une sensation d'être, un contenu de conscience comme certitude absolue jamais nous n'avons à faire à de la matière. Il est donc plus rationnel de considérer la conscience comme le substrat du réel plutôt qu'un monde matériel dont la matérialité nous échappe. La physique quantique a sérieusement corrigé les notions de temps, d'espace et de matière. La notion d'intrication même si elle est censée ne s'appliquer qu'aux particules, renvoie les notions de temps, d'espace et de matière à des illusions utiles à notre perception. Une physique de la conscience émerge comme nouveau paradigme, un paradigme informationnel. Le modèle matérialiste est très prégnant et il est très difficile de s'en défaire et pourtant il est plus plus inflationniste et moins sceptique que l'idéalisme analytique. Je vous conseille la lecture de l'ouvrage de Bernardo Kastrup :" pourquoi le matérialisme est absurde ". Sylvain Fève vulgarise très bien ces questions. Il est utile de s'intéresser aux biais cognitifs de la pensée matérialiste. Bonne lecture
@@pandora34300 Désolé : j'avoue avoir du mal à vous suivre... Pour moi, la conscience est le résultat d'un certain câblage neuronal et pourquoi pas mécanique ou informatique (théoriquement). "conscience comme le substrat du réel" me semble être une réédition de l'âme des croyants ; ce qui ne me semble ni moderne (mais ça ce n'est pas un argument) ni correspondre à aucune réalité factuelle (si tant est que j'y ai compris quelque chose...)
@@mauriceborel4386 le modèle matérialiste est effectivement très prégnant ! Lisez Kastrup
@@mauriceborel4386 L'objectivité est le point aveugle de la science matérialiste. En excluant la conscience par principe, il n'est pas étonnant de ne la voir nulle part. Cherchez sur le net le pdf les biais cognitifs de la pensée matérialiste, ce sera plus clair. Bonne lecture.
Je voulais ecrire tout ce qui est, est soit perçu soit perçoit
Le globe à 1:55 tourne du mauvais côté. Il devrait tourner vers l'Est.
La terre tourne dans l'autre sens !!!
La philosophie est une formation de prestige
Très intéressant ! (et Dieu sait que je n'aime pas la philo)
Vidéo passionante j'ai adoré et j'ai pu comprendre quelque chose de très intéressant.
Merci beaucoup! Je m'abonne.
Merci beaucoup !