Bernard Harcourt : "La société d'exposition"
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- Опубліковано 21 вер 2024
- La description de cette société de surveillance a quelque chose d'asphyxiant et l’on comprend la posture qui consiste à détourner le regard tant la description de la société d’exposition dont nous avons une conscience encore vague donne le sentiment d’être pris au piège. Il y a par ailleurs un sentiment d’impuissance pour les néophytes au regard de la complexité du monde numérique.
Pour en parler, Olivia Gesbert reçoit Bernard Harcourt, philosophe et professeur de droit américain (auteur de "La société d'exposition", un essai sur les nouvelles formes de surveillance).
La Grande table Idées d’Olivia Gesbert - émission du 9 janvier 2020
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Je prends le risque de laisser une trace numérique pour féliciter "France Culture" d'avoir diffusé cet excellent entretien. Pouce bleu.👍😉
Que du vrai dans cette conversation radio. Très belle analyse. Bravo.
exactement, que des vérités exquises pour bien comprendre ce qui se passe. Je suis heureuse d'entendre ce genre de mélodie. Vive l'Internet et le partage !
@ o
@ n ñ
L'analyse de M. Harcourt nous permet de réveiller notre esprit critique vis à vis des multiples devices, des réseaux sociaux, des données qu'on donne volontairement parfois sans méfiance, parfois en sachant qu'elles vont être récupérées, utilisées, et peut-être détournées...En effet, les contres-pouvoirs contre ce phénomène n'existent pas encore vraiment...
Une analyse qui a le mérite d'exister. On s'éloigne assez vite de 1984 en reliant l’absence d'orgasme à la recherche de dopamine dans les interactions renforçantes d'internet, je vous laisse en tirer la conclusion que vous souhaitez....
Au final cet entretien révèle ce quelque chose qu'on retrouve chez de très nombreux philosophes qui abordent ces sujets: une méconnaissance globale des systèmes informatiques analysés cachés derrière un certain bloubiboulga analytique.
Même pour les relations avec l'administration,
tout de plus en plus est organisé pour obliger l'usager à passer
par internet . Sans plus personne à pouvoir rencontrer
pour régler un problème . Là, quand on constate ça,
on voit qu'on n'est plus dans une relation qui fonctionne sur le désir
des gens à être connecté mais c'est imposé . Tout simplement .
C'est terrible pour les personnes qui pour une raison ou une autre n'ont pas accès à Internet. Mais c'est terrible aussi quand on a un problème administratif pour lequel on n'a aucun recours alors qu'on est simplement victime d'un bogue
Je suis outré quand je vois mes petits enfants devenir complètement dépendants de leur téléphone portable,qui
se servent de l'accès internet pour correspondre en quelques secondes. Mais surtout se laissant influencer par la PUB.
qui les incite à se laisser berner par des achats immédiats, et moins chers. Ils sont tous enfarinés, par cette consommation
à outrance, et sans, s'en rendre compte. Quelle idiotie!!!!!!!!
@@anniel.4443 oui Annie c'est exactement le sens de l'esbroufe de la nouvelle langue macronienne qui nous disait "qu'on avait le droit à l'erreur". C'est une monstruosité que de n'avoir rien dit à ce moment, car personne n'a le droit de s'approprier le droit à l'erreur, ce dernier appartient à l'Homme et pas aux hommes et encore moins à l'un d'entre eux. Ce point peut paraître idiot mais Macron ne s'est-il pas pris, ne l'a t'on pas pris pour Jupiter ?
Macron n'est pas plus intelligent que nous, c'est nous qui sommes des idiots !
Je rappelle que France Telecom voulait nous faire aimer l'an 2000. Et France Telecom n'existe plus !! (On a eu wanadoo, houuuuuuuuuuu, et maintenant orange, waouuuuuuuuuuu... Je ne sais pas si on me comprend ?)
J'ai peur que pour des tiers mon propos soit difficilement relié au votre alors je le précise vulgairement : "On a le droit à l'erreur d'un et d'un seul clic. Maintenant comptez combien il vous faut de clic pour payer telle taxe ou telle amende ? Comprenez-vous le mécanisme en place ?... Démocratie ou escroquerie ?..."
oui Douvientlevent et je pense que ça va engendrer de plus en plus de réactions violentes que l'on s'empressera de qualifier d'irrationnelles , folie ... vite psychiatrisée ... ce qui rendra les gens encore véritablement fous ... donc on est autant dans Kafka qu'Orwell et Huxley...
Quand on ferme les yeux on a l'impression d'entendre finkelfraut mais les 2 hommes n'ont rien à voir
J'ai liké. C'est intéressant mais un peu lacunaire.
Toutefois je me permets de faire une critique que j'espère constructive. A l'heure actuelle les technologies utilisées pour faire du data mining et de la data science sont open source et hyper documentées, limite plus de documentation que de gens qui bossent dessus. Si vous traitez ce genre de sujets, il faut vous aiguiser là-dessus ou faire intervenir des gens qui le font. On est à l'heure de la digitalisation, c'est véritablement le moment de faire intervenir des animateurs/journalistes qui maîtrisent ou qui ont l’appétence. Cet auteur a écrit un livre remarquable(il a le mérite de traiter les bons sujets de sociétés) mais selon moi inégal et imprécis dans ses analyses(qui ont toutefois le mérite d'être audibles et d'exister :D).
C'st vraiment rassurant d'entendre que rien n'est expliqué, que tout est décrit, encore et encore une fois listé, et ici aussi. Une somme de lieux communs.
Pour un anglophone, son français est très bon. J'aime bien le "fusionnement" 😁
lycée français de NewYork!
Merci.
Super !
l'or d'aujourd'hui : notre nombril ... c'est pénible c'est toujours à la fin que la meilleur question devrait être posé ... mais qu'entend t il donc par "nous protéger de nos subjectivités" ? ...
Comment le moi analogique est devenu un moi numérique -
Ah non pitié, pas la fin de l'orgasme 🌋
ben attend on va se géner
Et 8 mois après, on est tout pile en 1984.
21:04 !!!
Il a fumé la moquette, oui ! ou alors c'est d'être bilingue qui le stone tellement qu'il ne rend pas compte qu'il n'a plus du tout les pieds sur terre. Ceci dit, tout n'est pas à jeter.
cet homme adore les anglicismes.
Ça doit faire pro ....
@@alexhoffmanjazz Vous avez sans doute raison, son nom ne sonnait pas d'évidence anglophone.
@@laurentcazenave7166 d'ailleurs il parle très bien français
Il raconte moins de conneries que vous...
Il raconte moins de co...ries que vous. C,est un américain. Quand vous parlerez anglais comme lui parle français...
@@alexhoffmanjazz c'est pire encore.
Moi quand je parle anglais, je ne me permet pas de mettre du français partout.
Il enfonce des portes ouvertes ...
Oui. J'aime autant Bernard Stiegler sur ces questions.
Peut être passez vous à côté l'énorme étonnement de sa réflexion; Comment se fait-il que l'hégémonie du pouvoir numérique se soit imposé sans même avoir été remise en question ?
Addictif comme le sucre internet l’arme d’extraterrestre humanoïdes homosapiens nehandertal et cie…
Metafarce